LES GROTTES SAINT-MICHEL Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)

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Transcription:

LES GROTTES SAINT-MICHEL Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes) Fig. 1 : Le village de Saint-Jeannet, dominé à droite par le Bau du même nom. Il faut traverser le village pour rejoindre sur la droite les grottes situées au bas des falaises de la face occidentale du Bau. Il faut prendre la rue centrale qui traverse tout le pittoresque village de Saint-Jeannet pour arriver à la jolie chapelle de Notre-Dame des Champs. A droite de la chapelle part un chemin avec des escaliers maçonnés permettant de faire un circuit lors de processions. En haut de ce circuit démarre un sentier balisé par un tracé mauve et qui mène aux voies d escalade du Bau de Saint-Jeannet (802m), très prisé par les alpinistes. Il faut suivre ce sentier sur une dénivellation de 150 m environ pour arriver au pied des premières voies, à la base d un grand pilier rocheux. Là, bien visible, s ouvre la grotte, numérotée 121 S dans le fichier spéléologique des Alpes- Maritimes. Une autre grotte, encombrée de blocs et sans aménagements s ouvre une vingtaine de mètres à gauche (nord). Sur la droite (S.E.), toujours au pied des falaises, plusieurs autres grottes se succèdent sur une centaine de mètres. On peut y accéder par le sentier qui mène aux nombreuses voies d escalades, équipées de plus de 2.000 points d amarrage, pour mousquetons d assurance. Quatre de ces grottes ont fait l objet d aménagements : murs de pierres sèches, mur de soutènement et mur avec meurtrières pour la dernière. La carte IGN ne mentionne que l une d entre elles, la plus centrale, sous la dénomination de Grotte de Saint-Michel. On trouve aussi pour cette zone l appellation Castel du Rocher. DESCRIPTION Fig. 2 et 3 : La première grotte visible, au pied du pilier rocheux et le panorama vu de l intérieur. Grotte 121 S Comme vu précédemment, c est la première grotte à laquelle on accède par le sentier balisé. On ne peut manquer de voir son orifice en travers, crevant le bas de la falaise. Une escalade facile de moins de trois mètres permet d y accéder. On entre alors dans une salle d une dizaine de mètres de profondeur. Sur la droite, un passage à moitié muré donne sur une petite salle de 2 m de diamètre où deux petites ouvertures crèvent la falaise. L une d entre elle a été obstruée par un mur percé d une meurtrière qui devait flanquer le coté de la falaise. Malheureusement, le mur qui devait vraisemblablement défendre l entrée de la grotte a entièrement disparu, ce qui interdit de reconstituer le système défensif de la cavité. On peut noter que hors de la cavité et à 2 m de l entrée, on voit encore l assise d un mur extérieur sur 2m de long. Le vestige le plus étonnant de la grotte est la dalle rectangulaire sculptée, mesurant 0,8m sur 0.52 qui gît sur le sol. Il a été dit que cette dalle devait servir d autel, mais aucune embase pour l asseoir ne subsiste, nous en discuterons dans l historique. X 349.828 Y 4845.925 Z 570

Fig. 4 : Topographie de la grotte 121 S, alias Grotte de l Autel. Fig. 5 et 6 : La petite salle latérale avec sa meurtrière et la dalle assimilée à un autel, brisée en trois. Grotte 121 Q Il y a deux grottes situées une cinquantaine de mètres à l est de la précédente. Elles sont toutes les deux à ras du sol, ce qui leur enlève toute fonction défensive. L une d entre elles, la 121 Q, est fermée par un mur en grosses pierres qui lui donne une fonction de bergerie ou d abri pour bergers ou chasseurs.. X 349.880 Y 4845.920 Z 570 La Dominante Plus à l est, barrant l espace d un grand renfoncement de la falaise, un vaste mur de soutènement complète un escarpement rocheux joignant les deux parois latérales du renfoncement. Sur le coté gauche, un passage a été équipé d une corde pour le franchir. Au dessus du mur, on a une belle terrasse, bien plane, de 25 m de longueur et d une bonne dizaine de mètres de profondeur. Sur le coté oriental de la terrasse, une grotte, d une dizaine mètres et au sol plat, fournit un abri confortable ; elle n est pas barrée par un mur, mais bien protégée et assombrie par la végétation qui la cache, un mur y était-il nécessaire? Au fond de la terrasse de gros blocs éboulés venus de la falaise défendent l accès au fond du renfoncement où l on trouve deux cavités. La présence de blocs tombés du toit rocheux haut d une vingtaine de mètres les rend inconfortables. De nombreuses voies d escalade, souvent en surplomb, en démarrent. C est cette grotte qui figure sur la carte IGN sous le toponyme Grotte de Saint-Michel. X 349.905 Y 4845.895 Z 580

Grotte 121 P C est la seule cavité du site ayant un caractère réellement défensif. Quatre mètres au dessus du bas de la falaise, un mur de 15,5 m de longueur barre l orifice d une vaste cavité de 10 m de hauteur. Ce mur de courtine est percé de meurtrières dont l orientation montre nettement le champ de tir à couvrir. Une petite porte de 1,3m de haut, dont la voûte est formée de deux grosses pierres croisées permet d y pénétrer. Au dessus de la porte, une meurtrière en défend l accès. Des trous de boulin dans le mur montrent qu une plateforme permettait de desservir cette meurtrière supérieure. Ici, le mur a encore 2,5 m de hauteur, ailleurs, il n a que 1,4 m pour une épaisseur de 0,5 m. Plus en arrière dans la cavité, s ouvrent trois salles. Les deux salles nord, encombrées de blocs semblent peu propices à une occupation en tant que logement. La salle sud, au sol terreux et égal est plus Fig. 7 : Topographie

confortable comme cadre de vie. Une dizaine de mètres au nord de la grotte 121 P, à ras du sol, s ouvre la petite grotte 121 O, aménagée en bivouac avec une entrée maçonnée. X 349.925 Y 4845.870 Z 570 Fig. 8 : Le mur de courtine semble avoir eu sa hauteur maximale (2,5m) au dessus de la porte. Fig. 9 : L une des cinq meurtrières dirigées qui percent le mur de courtine. Fig. 11 : Après une facile escalade de 3 m, on accède au palier donnant sur la porte d entrée haute de 1,3m. HISTORIQUE Fig. 10 : Les grottes qui s ouvrent au fond du porche. Seule celle de droite est confortablement habitable. Un grand flou entoure l histoire de cet ensemble de grottes, car les écrits les concernant manquent de précision et souvent, ne citent qu une seule grotte. C est le cas de Malaussène [1] qui nous dit : La Baume Saint-Michel, à l'ouest du même rocher : refuge des habitants durant les occupations militaires, traces de cimetière de l époque. Un peu plus loin, il écrit : la petite armée rebroussa chemin pour aller assiéger les Ligueurs retranchés dans la baume de Saint-Jeannet. Cette fonction refuge rejoint le cas de plusieurs grottes défensives de la Provence qui servirent d abri à partir des guerres de religion (1562-1599). Le Duc de Savoie, Charles-Emmanuel entra alors en Provence, une partie de ses troupes étant cantonnée à Saint-Jeannet. Au cours de la guerre de Succession d Espagne, le Duc de Savoie franchit à nouveau le Var le 11 juillet 1707. Enfin, en 1745, la guerre de succession d Autriche amena une nouvelle invasion de la Provence. D après Tisserand (1860), Malaussène (1909) et Allemand (1986) [1 à 4], les archives du village y auraient été conservées durant la guerre de Succession d Espagne. Ce fut le cas du Trou des Fées de Cabasse, dans le département du Var. Reste alors à savoir quelles grottes auraient été occupées défensivement et quelle grotte aurait eu à l origine l appellation Grotte de Saint-Michel. Parmi les huit grottes visitées, seules deux comportent des meurtrières : la Grotte de l Autel ou 121 S et la grotte 121 P. Une autre est protégée par un mur d enceinte difficile à franchir : la Grotte de la Dominante. Ces trois grottes sont aussi les seules à être en position haute et non à ras du sol.

Grotte de l Autel ou 121 S L appellation Grotte de l Autel est de mon fait, je l ai préféré au barbare matricule 121 S! Estce la véritable Grotte Saint-Michel? C est une cavité curieuse qui suscite plus de doutes et de questions qu elle n amène de certitudes. Bien sûr, elle est défendue par un abrupt rocheux de 3 m, mais cet abrupt ne pose pas de difficultés de franchissement. Bien sûr, elle comporte ce qui semble être une meurtrière (D. Allemand est dubitatif à ce sujet), mais il ne reste plus rien du mur qui devait en barrer l entrée, ce qui ne permet pas de confirmer avec certitude la fonction défensive. Autre problème : celui de la dalle sculptée en laquelle certains ont vu un autel donnant à la grotte une fonction cultuelle. Bien que les lieux ne soient pas très vastes, la dimension de la dalle (0.80m x 0.52m) semble trop restreinte pour un autel et aucune embase ne subsiste pour la placer. Mais si cette dalle n était pas un autel, quelle fut sa fonction exacte? Il a aussi été écrit qu il y avait dans «la grotte» une statue en bois du saint, sans autre précision, ni question sur les cause de sa disparition : vol ou sauvegarde dans une église de Saint-Jeannet? Quel crédit apporter alors à ces lignes? Grotte 121 P D après la description que nous en avons faite et le plan qui l accompagne, c est vraiment la seule cavité de défense active de Saint-Jeannet. Elle aurait pu accueillir bien plus de 20 personnes qui pouvaient y trouver un abri temporaire et se défendre contre des bandes de pillards ou de soudards de passage, plus que contre une armée bien organisée. Il faut mentionner que la forme des meurtrières correspond à l usage d armes à feu ; elles ne peuvent donc être antérieures au XVI e siècle, ce qui rejoint une occupation défensive à partir des guerres de religion. Fig. 11 (à gauche) : L ensemble des Grottes du site du Castel du Rocher, ou de Saint-Michel. Fig. 12 (en haut) : Le mur de soutènement qui complète la barre rocheuse de la Dominante, défendant l accès à la terrasse. LA DOMINANTE On pourrait penser que cette Dominante est la vraie Grotte de Saint-Michel, car c est l endroit le plus évident où l on pouvait trouver refuge. Bien qu on n y trouve aucun mur avec meurtrières, le mur de soutènement et la barre rocheuse qui défendent le site, avec une hauteur comprise entre 5 et 8 m, étaient un véritable élément de défense passive. Il est d ailleurs possible que le coté occidental par où se fait l accès ait été muni d un système de défense maintenant effondré. Denis Allemand nous en dit: Ce mur, mieux appareillé que les autres, utilise moins de mortier que ceux qui barrent les grottes. On est donc tenté de le croire plus ancien. La terrasse bien plane qui le surplombe, où l on pouvait parquer moutons et chèvres, la grotte confortable qui la jouxte, bien qu elle ne soit barrée d aucun mur, confortent dans l idée exprimée précédemment. Les Grottes de Saint-Michel suscitent beaucoup de questions et laissent de nombreuses réponses en suspens. Si les archives le permettent, il y aura là beaucoup à faire pour celui qui s y passionnera. BIBLIOGRAPHIE [ 1] Joseph Etienne MALAUSSENE, 1909, L'évolution d'un Village Frontière de Provence - Saint-Jeannet (réédition 2001, Ed. Alandis) [2] UNGAR C., ALLEMAND D. (1986). "Grottes et abris murés à Saint-Jeannet, Peille et Touet de l'escarène". Mémoires de l'institut de Préhistoire et d'archéologie des Alpes-Maritimes. 28 : 133-146. [3] ALLEMAND D. et C. UNGAR, 1997, L architecture rupestre et troglodyte en Provence, in : Actes du second congrès international de subterranéologie, Mons (Belgique), pp. 179-203. ] 4] ALLEMAND D., UNGAR C. (2008) Grottes-refuges en Provence orientale : de l abri temporaire au château troglodytique. Actes du 3e colloque pluridisciplinaire de St- Martin-Le-Vieil, «Habitat troglodytique et sites rupestres au Moyen Age», Carcassone. Sous presse.