Congrès Mondial du Gaz Allocution de Patrick Pouyanné Paris 2 juin 2015

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Transcription:

Congrès Mondial du Gaz Allocution de Patrick Pouyanné Paris 2 juin 2015 Monsieur le Président de l Union Internationale du Gaz, Cher Gérard Mestrallet, Mesdames, Messieurs, Chers Collègues, C est un très grand plaisir pour moi de vous souhaiter à toutes et à tous la bienvenue à Paris pour ce Congrès Mondial du Gaz, évènement majeur pour l ensemble de notre industrie. Cette réunion à Paris de la communauté gazière mondiale intervient à quelques mois de la COP 21, et les thèmes qui seront abordés au cours des prochains jours pourront, j en suis persuadé, éclairer les débats qui se tiendront en décembre prochain à Paris. Et je voudrais à travers mon intervention en ouverture à ce congrès vous dire comment le gaz, énergie d avenir, peut contribuer à ces débats sur le réchauffement climatique après vous avoir rappelé l importance du gaz pour Total. Pour le Groupe Total, et cela est trop peu connu, le gaz est une activité historique, intégrée et en croissance : Une activité historique, parce que la plupart de nos développements dans le gaz, où que ce soit dans le monde, remontent maintenant à plusieurs décennies : o tout d abord, il faut rappeler que Total est pour partie né avec le gisement de gaz de Lacq découvert en 1951 et dont la production a démarré en 1957 ; o pour ne donner que quelques exemples, notre premier champ de gaz en Algérie (Hassir Mel) a été découvert en 1956, celui de Zuyderzee en Mer du Nord en 1964 ;

o dans le domaine du GNL, notre première usine de liquéfaction a démarré à Bontang en Indonésie en 1977, celle de Qatargas en 1996 et celle de Bonny au Nigéria en 1999 ; o d ailleurs, je voudrais saluer l ensemble de nos partenaires, présents ce matin, qui nous ont accompagné dans ces développements tout au long de ces années : qu ils en soient remerciés ; c est une activité intégrée ensuite, car la stratégie de Total est d être un acteur tout au long de la chaîne de valeur gazière, de l exploration à la commercialisation en passant par la production, la liquéfaction, le transport, le trading et la regazéification, ce qui fait de nous un acteur mondial dans ce domaine. Notre production annuelle de gaz naturel, réalisée dans 26 pays, s élève 63 milliards de m 3, soit environ 2 % du marché mondial; notre présence dans 10 et bientôt 13- usines de liquéfaction, nos 17 milliards de m 3 de capacité réservée dans 5 terminaux de regazéification et nos 12 millions de tonnes de vente de gaz naturel liquéfié nous positionnent comme le 2 ème grand acteur mondial intégré du GNL. c est une activité en croissance enfin, car au cours des dix dernières années la part du gaz est passée de 35 % à 50 % de nos productions. Autrement dit, Total est aujourd hui un groupe autant gazier que pétrolier, et cette tendance est appelée à se poursuivre dans les années qui viennent. Compte tenu de la croissance du marché du gaz estimée globalement à 2 % et celle du GNL en particulier estimée à 4 % alors que le marché du pétrole ne croîtra qu à environ 1 %, Total sera dans 15 ans plus gazier que pétrolier. Cette croissance du gaz dans notre portefeuille d activités repose entre autres sur notre participation à des projets majeurs, qu il s agisse de Yamal LNG en Russie ou d Ichthys et de Gladstone LNG en Australie, trois projets qui à eux seuls représentent près de 80 milliards de dollars 2

d investissement. La réalisation de ces développements suppose évidemment de pouvoir accéder aux ressources disponibles et je profite de l occasion qui m est donnée pour évoquer l importance de la Russie, le pays qui dispose des plus importantes réserves de gaz au monde. L approvisionnement de l Europe en gaz russe est ancien, et en dépit de certaines difficultés que l on a pu connaître dans le passé, la chaîne gazière a toujours tenu bon, les intérêts de l amont et de l aval étant fortement liés. Le gaz russe arrivant en Europe via l Ukraine n a jamais connu d interruption durable, ce qui souligne la résilience de nos liens. Parce qu il est considéré comme un enjeu stratégique, le gaz a amené les diplomates à maintenir le dialogue et à rechercher avec succès des solutions pragmatiques aux divergences de nature géopolitique. La Russie est un partenaire incontournable pour l ensemble du secteur énergétique mondial et notamment pour l Europe. Total a fait le pari du partenariat avec la Russie et entend le maintenir et le développer. Dans cet esprit, nous ne pouvons que saluer les efforts que l ensemble des parties prenantes, en particulier la France et l Allemagne, déploient pour trouver une issue diplomatique aux tensions actuelles. Si Total a fait le choix du gaz, si notre implication y est forte et croissante, c est parce que nous sommes convaincus que le gaz est appelé à jouer un rôle majeur dans le futur mix énergétique mondial. Car notre défi principal, c est de répondre aux besoins croissants en énergie des habitants de la planète mais c est aussi d agir contre le réchauffement climatique. Il s agit là d une conviction forte au cœur de notre stratégie que nous avons traduite dans notre signature de marque «Committed to Better Energy» - «Engagés pour une énergie meilleure». Pour satisfaire les besoins futurs, nous aurons besoin de toutes les formes d énergie, les énergies fossiles et les énergies renouvelables : elles sont complémentaires, il ne faut pas les opposer les unes aux autres, chacune aura son rôle à jouer. 3

Quelle que soit l accélération du développement des énergies renouvelables, les énergies fossiles représenteront encore dans 20 ans une part majoritaire du mix énergétique. Et parmi les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), nous pensons que la part du gaz, compte tenu de ses faibles émissions de CO 2 et de sa flexibilité, devrait progresser pour devenir la deuxième, voire peut-être même la première, source d énergie mondiale. En effet aujourd hui, que constatons nous? Plusieurs pays, notamment en Europe, ont certes massivement développé les énergies renouvelables mais ont été conduits à faire largement appel au charbon plutôt qu au gaz pour la génération d électricité parce que le prix du charbon est plus bas que celui du gaz. Or le charbon émet deux fois plus de CO 2 que le gaz naturel et une fois et demi de plus que le pétrole. Dans une perspective de baisse rapide des émissions de gaz à effet de serre, il serait logique et urgent de promouvoir, aux côtés des renouvelables, l utilisation du gaz naturel pour servir d énergie de base dans la production d électricité, du fait de ses faibles émissions et de sa grande flexibilité d emploi. La mise en place de mécanismes de prix du carbone au niveau mondial, incitatifs et pérennes, permettrait d accélérer la substitution du charbon par le gaz naturel. Elle contribuerait à atteindre, au moindre coût pour la collectivité, les objectifs climatiques ambitieux qui font de plus en plus consensus : si nous avions la possibilité de transformer ne serait-ce que 50 % des centrales électriques fonctionnant au charbon en centrales au gaz, ce seraient 2,5 milliards de tonnes de CO 2 par an qui seraient évitées, soit environ 5 % des émissions mondiales actuelles. L importance que nous attachons à cette question explique pourquoi l une de mes premières décisions en tant que directeur général de Total a été de signer la charte Global Compact des Nations Unies qui appelle à la mise en place d un prix du carbone. 4

Cela explique aussi la participation active de Total à l initiative «Paying for Carbon» rendue publique hier matin, prise en commun avec cinq autres compagnies pétrolières et gazières européennes BG, BP, ENI, Shell et Statoil, appelant les gouvernements et les Nations Unies à introduire des mécanismes de fixation des prix du carbone dans les pays où ils n existent pas encore et à créer un cadre international permettant la connexion de ces différents mécanismes nationaux ou régionaux. Je me permets d insister sur cette initiative collective de l industrie pétrolière européenne qui démontre la prise de conscience de notre industrie quant à ses responsabilités mais aussi sa volonté d être partie des solutions. Il s agit là d un enjeu majeur pour les acteurs du secteur de l énergie comme pour tous les industriels et il constitue l une des attentes essentielles des acteurs économiques en ce qui concerne les résultats de la COP 21 et les engagements politiques qui s ensuivront. Oui, les besoins mondiaux en énergie vont croissants et le rôle de Total est d y répondre. Total restera donc pour de nombreuses années encore un champion de l Oil & Gas. Mais, en tant que producteur d énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre, Total doit prendre en compte les conséquences de ses activités et de ses produits sur le changement climatique : Oui, nous sommes conscients des conséquences de notre activité sur le changement climatique ; Mais, oui aussi, en tant qu industriel responsable, Total peut apporter et apporte des réponses à la lutte contre le changement climatique et fait de la limitation de son impact sur l environnement une priorité. Quelles sont ces réponses? La promotion et le développement du gaz naturel pour les raisons que je viens d exposer ; 5

Une implication forte et croissante dans les énergies renouvelables dont les performances techniques et économiques sont les plus prometteuses, en particulier solaire photovoltaïque avec notre filiale SunPower n 2 mondial du secteur et biocarburants avec notre nouvelle unité de La Mède ; nous croyons possible une croissance rentable des énergies renouvelables ; Des actions déterminées pour améliorer l efficacité énergétique de nos installations industrielles mais aussi celle de nos produits, pour aider nos clients à consommer mieux et moins ; Le déploiement du programme Awango d accès à l énergie, qui vise à fournir une énergie solaire abordable aux populations n ayant pas accès à l électricité, notamment en Afrique ; ceci constitue également une contribution significative à la lutte contre le changement climatique ; notre objectif est de toucher 25 millions d africains à horizon 2020 en commercialisant 5 millions de lampes solaires à faible prix. Et enfin, une participation active à des initiatives internationales en faveur du climat, comme celles que je viens d évoquer pour le prix du carbone ou comme celles de la Banque Mondiale, concernant la suppression du brûlage en routine du gaz associé à nos productions de pétrole et le contrôle des émissions de méthane. Avant de conclure, je voulais vous dire que aux travers des rapports rédigés en préparation de ce congrès, on peut mesurer les efforts que notre communauté gazière déploie dans l exploration, la production, le transport et la commercialisation pour que le gaz naturel en général, le GNL en particulier, soient reconnus comme cette énergie d avenir à laquelle Total croit profondément. Je souhaite féliciter le président Ferrier et son équipe pour la qualité des travaux produits et pour leur action d envergure en faveur du rayonnement de l Union Internationale du Gaz : l image de notre 6

organisation s en trouve clairement renforcée, et le soutien apporté par Total m apparaît comme pleinement justifié. Je ne doute pas que les 3 000 délégués venus du monde entier contribueront activement aux débats de ces prochains jours et relaieront leurs conclusions dans leurs pays respectifs afin de promouvoir le gaz naturel. Je formule quant à moi le vœu que, sur le chemin de la COP 21, ce Congrès de Paris marque un véritable tournant dans la prise de conscience internationale du rôle qu est appelé à jouer le gaz naturel dans la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux tout en constituant un élément clé de la lutte contre le changement climatique. Je vous remercie de votre attention. 7