Sommaire Sommaire Mode d emploi du manuel... 5 Les unités de mesure... 6 Principales abréviations... 9 PARTIE 1 : LE FEU ET SES CONSÉQUENCES...15 Séquence 1 : le feu... 17 Déroulé pédagogique de la séquence... 17 Fiche 1 : l incendie...18 Fiche 2 : la combustion...19 Fiche 3 : le triangle du feu...22 Fiche 4 : les combustibles...23 Fiche 5 : le comburant...26 Fiche 6 : l énergie d activation... 27 Fiche 7 : les classes de feu...28 Fiche 8 : les agents extincteurs...29 Fiche 9 : la fumée et ses dangers...32 Fiche 10 : la propagation du feu...35 Fiche 11 : les procédés d extinction... 37 Les points essentiels de la séquence...38 Séquence 2 : comportement au feu... 41 Déroulé pédagogique de la séquence... 41 Fiche 1 : la réaction au feu des matériaux d aménagement...42 Fiche 2 : la résistance au feu des éléments de construction... 44 Fiche 3 : la charge calorifique d un feu...49 Fiche 4 : le comportement au feu des produits, éléments et matériaux de construction...50 Les points essentiels de la séquence...52 PARTIE 2 : LA SÉCURITÉ INCENDIE...53 Séquence 1 : principe de classement des établissements...55 Déroulé pédagogique de la séquence...55 Fiche 1 : le cadre juridique...56 Fiche 2 : la réglementation relative à la sécurite incendie des bâtiments... 57 Fiche 3 : la définition d un établissement recevant du public (ERP)...59 Fiche 4 : la définition d un immeuble de grande hauteur (IGH)...62 Les points essentiels de la séquence...64 Séquence 2 : fondamentaux et principes généraux de sécurité incendie... 67 Déroulé pédagogique de la séquence... 67 Fiche 1 : les principes fondamentaux de sécurité en ERP...68 Fiche 2 : les principes fondamentaux de sécurité en IGH... 70 Les points essentiels de la séquence... 73 Séquence 3 : desserte des bâtiments... 75 Déroulé pédagogique de la séquence... 75 Fiche 1 : la desserte des bâtiments... 76 Fiche 2 : la voie «engins»... 78 Fiche 3 : la voie «échelles»...80 Fiche 4 : les espaces libres...82 Fiche 5 : les façades et baies accessibles...83 Fiche 6 : l isolement du voisinage, le volume de protection...84 Les points essentiels de la séquence...85 Séquence 4 : cloisonnement d isolation des risques... 87 Déroulé pédagogique de la séquence... 87 Fiche 1 : la distribution intérieure des bâtiments...88 Fiche 2 : le cloisonnement traditionnel...89 Fiche 3 : Les secteurs...91 Fiche 4 : les compartiments...92 Fiche 5 : le cas particulier des ERP de type U...94 Fiche 6 : le cas particulier des ERP de type J...96 Fiche 7 : le cas particuliers des IGH...98 Fiche 8 : le classement des locaux... 100 Les points essentiels de la séquence... 102 Séquence 5 : évacuation du public et des occupants... 103 Déroulé pédagogique de la séquence... 103 Fiche 1 : les dégagements... 104 Fiche 2 : les portes...111 Fiche 3 : les escaliers... 115 Fiche 4 : les espaces d attente sécurisés (EAS)...117 Fiche 5 : la conception et l exploitation en lien avec les difficultés d évacuation... 120 Fiche 6 : la gestion de l évacuation... 121 Fiche 7 : l équipe d évacuation...123 Fiche 8 : les dispositions particulières destinées à l évacuation des personnes en situation de handicap... 126 Les points essentiels de la séquence... 128 Séquence 6 : désenfumage... 129 Déroulé pédagogique de la séquence... 129 Fiche 1 : le désenfumage... 130 Fiche 2 : le désenfumage naturel...133 Fiche 3 : le désenfumage mécanique...135 Fiche 4 : les solutions de désenfumage dans les locaux...137 Fiche 5 : les solutions de désenfumage dans les dégagements... 140 Fiche 6 : les solutions de désenfumage dans les IGH...145 Les points essentiels de la séquence... 151 11
Sommaire Séquence 7 : éclairage de sécurité...153 Déroulé pédagogique de la séquence...153 Fiche 1 : l éclairage...154 Fiche 2 : l éclairage de sécurité... 155 Fiche 3 : la signalisation de sécurité... 158 Les points essentiels de la séquence... 159 Séquence 8 : présentation des différents moyens de secours... 161 Déroulé pédagogique de la séquence... 161 Fiche 1 : les moyens de secours... 162 Fiche 2 : les moyens d extinction...163 Fiche 3 : les moyens visant à faciliter l action des sapeurs-pompiers...178 Fiche 4 : le système de sécurité incendie (SSI)... 182 Fiche 5 : le système d alerte... 186 Fiche 6 : le service de sécurité incendie... 188 Les points essentiels de la séquence... 190 PARTIE 3 : LES INSTALLATIONS TECHNIQUES... 191 Séquence 1 : installations électriques...193 Déroulé pédagogique de la séquence...193 Fiche 1 : les installations électriques...194 Fiche 2 : les différents types de sources électriques de sécurité...197 Fiche 3 : les conducteurs électriques... 198 Fiche 4 : les dispositifs de coupure d urgence... 200 Fiche 5 : l habilitation des intervenants en électricité... 202 Fiche 6 : les vérifications techniques des installations électriques... 204 Les points essentiels de la séquence... 205 Séquence 2 : ascenseurs et nacelles...207 Déroulé pédagogique de la séquence...207 Fiche 1 : les ascenseurs... 208 Fiche 2 : les escaliers mécaniques et trottoirs roulants...214 Fiche 3 : les nacelles... 216 Fiche 4 : les règles de sécurité pour toute intervention sur ascenseur et nacelle... 218 Les points essentiels de la séquence... 219 Séquence 3 : installations fixes d extinction automatique... 221 Déroulé pédagogique de la séquence... 221 Fiche 1 : les installations fixes d extinction automatique... 222 Fiche 2 : le principe de fonctionnement de l extinction automatique à eau... 223 Fiche 3 : les éléments constitutifs de l extinction automatique à eau... 224 Fiche 4 : les différents types d installation d extinction automatique à eau...227 Fiche 5 : l entretien et la vérification de l extinction automatique à eau... 228 Les points essentiels de la séquence... 230 12 Séquence 4 : colonnes sèches et humides...233 Déroulé pédagogique de la séquence...233 Fiche 1 : les colonnes sèches...234 Fiche 2 : les colonnes humides ou en charge...237 Les points essentiels de la séquence... 240 Séquence 5 : système de sécurité incendie...241 Déroulé pédagogique de la séquence...241 Fiche 1 : le système de sécurité incendie (SSI)... 242 Fiche 2 : le système de détection incendie... 246 Fiche 3 : le système de mise en sécurité incendie (SMSI)... 254 Fiche 4 : les niveaux d accès aux fonctions du SSI... 265 Fiche 5 : les zones... 266 Fiche 6 : les équipements d alarme... 268 Fiche 7 : les exigences de la réglementation... 269 Les points essentiels de la séquence...270 PARTIE 4 : LE RÔLE ET LES MISSIONS DES AGENTS DE SÉCURITÉ INCENDIE...273 Séquence 1 : service de sécurité...275 Déroulé pédagogique de la séquence...275 Fiche 1 : le cadre de référence...276 Fiche 2 : la qualification de l agent de service de sécurité incendie...278 Fiche 3 : l agrément des centres de formation... 282 Fiche 4 : l emploi de l agent de service de sécurité incendie et d assistance à personnes... 284 Fiche 5 : les missions du service de sécurité... 290 Fiche 6 : le service de sécurité en ERP... 293 Fiche 7 : le service de sécurité en IGH... 294 Les points essentiels de la séquence... 295 Séquence 2 : présentation des consignes de sécurité et main courante...297 Déroulé pédagogique de la séquence...297 Fiche 1 : les consignes et les plans... 298 Fiche 2 : les différents écrits en sécurité incendie... 303 Fiche 3 : le registre de main courante... 304 Fiche 4 : le compte rendu succinct... 305 Fiche 5 : le rapport...307 Les points essentiels de la séquence...312 Séquence 3 : poste de sécurité...313 Déroulé pédagogique de la séquence...313 Fiche 1 : le poste de sécurité...314 Fiche 2 : conception du poste de sécurité...316 Fiche 3 : les documents consultables au poste de sécurité...319 Fiche 4 : le personnel dans le poste de sécurité... 322 Les points essentiels de la séquence...323 Séquence 4 : rondes de sécurité et surveillance des travaux... 325 Déroulé pédagogique de la séquence... 325 Fiche 1 : les rondes... 326 Fiche 2 : les modalités de réalisation des rondes...327 Fiche 3 : le contrôle des rondes et les renseignements sur la main courante... 329
Sommaire Fiche 4 : la conduite de l agent de sécurité incendie durant sa ronde... 330 Fiche 5 : les moyens de liaison du service de sécurité incendie...332 Fiche 6 : les travaux dangereux...334 Fiche 7 : le permis de feu...335 Les points essentiels de la séquence...337 Séquence 5 : mise en œuvre des moyens d extinction...339 Déroulé pédagogique de la séquence...339 Fiche 1 : l extincteur... 340 Fiche 2 : le robinet d incendie armé (RIA)...349 Les points essentiels de la séquence... 356 Séquence 6 : appel et réception des services publics de secours...357 Déroulé pédagogique de la séquence...357 Fiche 1 : l installation téléphonique... 358 Fiche 2 : l alerte... 360 Fiche 3 : les systèmes d alerte... 362 Fiche 4 : les actions à mener durant l arrivée des secours...363 Les points essentiels de la séquence...364 Séquence 7 : sensibilisation des occupants... 365 Déroulé pédagogique de la séquence... 365 Fiche 1 : la sensibilisation aux mesures de sécurité... 366 Fiche 2 : les grands principes de prévention incendie du bâtiment... 369 Fiche 3 : les grands principes de communication...371 Les points essentiels de la séquence...373 PARTIE 5 : LA CONCRÉTISATION DES ACQUIS...375 Séquence 1 : visites applicatives... 377 Déroulé pédagogique de la séquence... 377 Fiche 1 : les visites applicatives...378 Séquence 2 : mises en situation d intervention...379 Déroulé pédagogique de la séquence...379 Fiche 1 : les fiches consignes et la main courante... 380 13
Mode d emploi du manuel Mode d emploi du manuel 1. Contenu Ce manuel traite de l ensemble du programme de la formation en vue de la qualification «agent de sécurité incendie SSIAP 1», tel que défini dans les annexes de l arrêté ministériel de référence du 2 mai 2005 modifié. Son étude, séquence par séquence ou en abordant les chapitres dans l ordre de la formation suivie, permet une bonne préparation à l examen. L ouvrage comprend un certain nombre d illustrations et comporte plusieurs sortes de fiches. Sur Batipedia, il est possible de télécharger l arrêté de référence qu il est conseillé de lire attentivement. Ce texte définit, entre autre, les missions de l agent de sécurité incendie et présente les deux autres niveaux de formation, «chef d équipe» (SSIAP 2) et «chef de service» (SSIAP 3). Sur Batipedia, on retrouve une version numérisée accompagnée d une série d exercices et de fiches d application en rapport avec la séquence. De plus, pour aider le stagiaire, un module d évaluation personnelle est proposé afin de permettre son autoévaluation. Il comprend un questionnaire à choix multiple qui couvre un certain nombre de questions en rapport avec l examen et une ronde virtuelle avec une demande de résolution d anomalies. 2. Articulation Le manuel suivant intègre toutes les séquences pédagogiques dans l ordre du programme établi. Chacune d elle, organisée en fiches comporte l objectif intermédiaire, l articulation de la séquence, un sommaire, un contenu et les points essentiels de la séquence. De la même manière, le contenu répartit l ensemble du savoir avec des définitions à connaître par cœur. Enfin, le résumé, qui prend le nom de «Les points essentiels de la séquence» conclut sur la séquence et permet au formateur de se situer dans la formation. 3. Compléments numériques Téléchargez gratuitement des QCM, une ronde virtuelle, des fiches de révision etc. et consultez les à tout moment. Votre guide vous permet d apprendre et de vous tester en ligne. Les compléments numériques en ligne sont adaptés au formateur et au stagiaire pour une révision sur tablette ou smartphone. Vous bénéficiez ainsi de compléments faciles d accès et de la possibilité d effectuer des «copier/coller» (mode d emploi : voir encadré en p. 4). D autre part, après inscription gratuite sur Batipedia, le site incontournable des professionnels de la construction, pour chercher, consulter, comprendre et suivre en temps réel le référentiel technique et réglementaire de la construction, vous pourrez : utiliser nos outils de recherche et identifier immédiatement le ou les texte(s) susceptible(s) de répondre à vos questions ; accéder à la notice descriptive de tous les documents et aux Avis Techniques en vigueur ; suivre en temps réel l actualité et vous abonner à la newsletter ; télécharger de nombreux documents et dossiers ; consulter les rubriques Questions/Réponses. 5
Partie 2 : La sécurité incendie Séquence 5 : Évacuation du public et des occupants Fiche 2 Fiche 2 : LES PORTES 1. Disposition des portes Ne peuvent compter dans le nombre de sorties et d unités de passage que les portes dont les montants extérieurs les plus rapprochés sont distants de 5 m au moins. Cette disposition n exclut pas l aménagement d issues supplémentaires dans cet intervalle. La Figure 1 en donne un exemple. Cette disposition compte pour 2 sorties et 8 UP : A et C représentent des dégagements normaux ; B représente un dégagement supplémentaire. 5 m A 4 UP B 2 UP C 4 UP ERP Figure 1 : Principe d acceptation des dégagements 2. Blocs-portes La largeur de passage offerte est au moins égale à l une de celle définie au paragraphe concernant l unité de passage (cf. Figure 2). Formellement interdit Circulation Circulation Circulation Figure 2 : Débattement des portes dans une circulation 2.1 Manœuvre des portes Les portes qui desservent les établissements, compartiments, secteurs ou locaux recevant plus de 50 personnes doivent remplir les caractéristiques suivantes : l ouverture des portes se fait dans le sens de la sortie (de la fuite) ; les portes des escaliers doivent s ouvrir dans le sens de l évacuation ; les portes de recoupement utilisables en va-et-vient s ouvrent dans les 2 sens et ont une partie vitrée à hauteur de vue. Les vitrages des portes sont transparents. Les couleurs rouge ou orange sont interdites pour les portes. 111
Partie 2 : La sécurité incendie Séquence 6 : Désenfumage Fiche 5 2.1 Recours au désenfumage naturel Le désenfumage naturel s effectue au moyen de bouches, d ouvrants et d exutoires répartis alternativement (suivant le cas entre 10 m, 7 m ou 5 m) (cf. Figure 4). 10 m maxi 7 m maxi 5 m maxi EF EF 1,8 m mini dans le 1/3 supérieur Aa 1m maxi accessible au public Figure 6 : Circulation horizontale avec désenfumage naturel Le désenfumage des circulations est réalisé par des bouches d amenées d air (Aa) et des bouches d évacuation de fumée (EF) alternées dont la distance ne doit pas dépasser : 10 m en circulation rectiligne ; 7 m en circulation non rectiligne ; 5 m en cul-de-sac. 2.2 Recours au désenfumage mécanique Le désenfumage mécanique s effectue au moyen de bouches et d extracteurs répartis alternativement (suivant le cas entre 15 m, 10 m ou 5 m) (cf. Figure 5). 15 m maxi 10 m maxi 5 m maxi EF EF 1,8 m min dans le 1/3 supérieur Aa 1m maxi accessible au public Figure 7 : Circulation horizontale avec désenfumage mécanique Le désenfumage des circulations est réalisé par des bouches d amenées d air ou de soufflage (Aa) et des bouches d extraction de fumée (EF) alternées dont la distance ne doit pas dépasser : 15 m en circulation rectiligne ; 10 m en circulation non rectiligne ; 5 m en cul-de-sac. 143
Partie 2 : La sécurité incendie Séquence 7 : Éclairage de sécurité Fiche 2 Lampes de secours assurant le flux lumineux Lampe témoin de la charge de la batterie Lampe témoin de la charge de la batterie Figure 3 : Composition d un BAES d ambiance incandescent non permanent LED de signalisation technologie S.A.T.I. Tube fluorescent Figure 4 : Composition d un BAES d évacuation fluorescent non permanent 2.2 Modalités d installation d Plafond H Sol Figure 5 : Schéma d installation des BAES H est la hauteur entre le sol et le point haut de l installation (supérieure à 2,25 m). d est la distance entre 2 BAES, tout en sachant que la distance maximale ne doit pas être supérieure à 15 m et est calculée comme suit : d = 4 x H (pour un éclairage d ambiance ou anti-panique). 2.3 Exploitation des BAES Pour garantir la sécurité de l établissement, les BAES doivent être mis à l état de repos lorsque l installation d éclairage normal est mise intentionnellement hors tension, pendant les périodes de fermeture. La mise à l état de repos : permet d éteindre les blocs après une coupure volontaire de l éclairage normal (à des fins d exploitation du bâtiment). Les BAES reviennent automatiquement à l état de veille au rétablissement de l éclairage normal ; évite que les BAES ne se déchargent après une interruption volontaire de l éclairage normal ; garantit que les BAES seront prêts à fonctionner à l ouverture de l établissement (batterie chargée) ; évite l usure prématurée des batteries en préservant la durée de vie du bloc. Des consignes d exploitation doivent être données à la dernière personne qui quitte l établissement. Elles peuvent aussi être affichées à proximité de l interrupteur de coupure générale. L installation de blocs autonomes doit posséder un ou plusieurs dispositifs permettant une mise à l état de repos centralisée. 157
Partie 2 : La sécurité incendie Séquence 8 : Présentation des différents moyens de secours LES POINTS ESSENTIELS DE LA SÉQUENCE 1. Moyens de secours Les moyens de secours d un établissement ou d un immeuble comprennent : des moyens d extinction ; des dispositions visant à faciliter l action des sapeurs-pompiers ; un service de sécurité incendie ; un système de sécurité incendie pouvant comprendre : un système de détection automatique d incendie (SDI), et un système de mise en sécurité incendie (SMSI) ; un système d alarme ; un système d alerte. Le règlement de sécurité incendie dans les ERP et les IGH indique, pour chaque type et/ou classe, les moyens de secours dont ces derniers doivent être dotés. 2. Moyens d extinction Les appareils permettant aux sapeurs-pompiers d utiliser l eau des canalisations globalement appelés «hydrants» comprennent les bouches d incendie et les poteaux d incendie. Les établissements et immeubles doivent être dotés d appareils mobiles tels que des extincteurs portatifs et des extincteurs sur roues. Un robinet d incendie armé (RIA) est un équipement de premier secours, alimenté en eau, pour la lutte contre le feu, utilisable par un personnel qualifié ou non. Une installation fixe d extinction automatique (IFEA) se présente sous la forme d un réseau de canalisations installé en sous-face de plafond, visible du sol, permettant la projection de manière automatique d un agent extincteur. Une colonne sèche est un dispositif de lutte contre l incendie installé dans des immeubles comprenant des étages ou des sous-sols. Une colonne humide est un ensemble de tuyauteries fixes et rigides, sous pression, destiné à faciliter l intervention des sapeurs-pompiers. 3. Systèmes de sécurité incendie En ERP un poste de sécurité (PS) et en IGH un poste central de sécurité incendie (PCSI) sont mis à la disposition exclusive des personnels chargés de la sécurité incendie. Un système de sécurité incendie (SSI) se compose de l ensemble des matériels servant à collecter les informations liées à la seule sécurité incendie, à les traiter, à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité du bâtiment. 4. Systèmes d alerte L équipement d alarme regroupe l ensemble des appareils nécessaires au déclenchement et à l émission des signaux sonores et/ou lumineux d évacuation. L alerte est l action de demander l intervention d un service public de secours et de lutte contre l incendie. 5. Services de sécurité incendie Les agents des services de sécurité incendie sont qualifiés SSIAP. 190
Partie 4 : Rôle et missions des agents de sécurité incendie Séquence 2 : Présentation des consignes de sécurité et main courante Fiche 4 Fiche 4 : LE COMPTE RENDU SUCCINCT Définitions Le compte rendu succinct, appelé également «mention», est un écrit effectué sur le registre de la main courante. Il constitue le journal de bord du poste de sécurité. Ce document, aux pages numérotées, relate par ordre chronologique : les événements (incendie, vol, incident, etc.) ; les actes de la fonction (prise de service, affectation des agents de sécurité incendie, rondes, etc.) ; les interventions des agents de sécurité (porter secours, éteindre un feu, etc.), survenus pendant les heures de présence du service de sécurité, c est à dire 24 h/24. 1. Contenu et style À la différence du rapport qui est circonstancié et qui peut, de ce fait, couvrir plusieurs pages, la mention, elle, est courte et concise. C est un résumé en quelques lignes d un fait ou d une action, qu un rapport complétera si nécessaire. Exemple : 20h00 : Prise de service des agents de sécurité X et Y. Passation des consignes du jour et du matériel du poste. 22h00 : Déclenchement intempestif de l alarme incendie du local informatique. Après vérification de l installation et transport sur place de l agent X, réarmement, à 22h15, du système d alarme. Les règles relatives au style de la mention sont plus souples que celles concernant le rapport. C est ainsi que, dans l exemple précédent, le rédacteur a eu recours à la forme impersonnelle et au présent de l indicatif. Dans les exemples ci-après, c est la forme personnelle qui a été retenue, avec soit le passé composé de l indicatif, soit l imparfait. Exemple 1 : Mention rédigée par l agent de sécurité incendie qui a constaté les faits. 22h30 : J ai constaté au cours de la ronde N.5 que l extincteur, placé près de la porte de secours de la salle de conférence, était inaccessible. Plusieurs chaises, empilées sur une hauteur de plus de 2 m, ayant été laissées sur place. J ai dégagé l accès à l extincteur avant de reprendre ma ronde à 22h40. Marcel Legris, agent de sécurité SSIAP 1 Exemple 2 : Mention rédigée par un chef d équipe 19h00 : L agent de sécurité François Leblanc, de garde à la porte principale, a signalé que, pendant son service, il avait remarqué le passage à plusieurs reprises et à petite vitesse d un véhicule de couleur noire, à bord duquel se trouvaient deux hommes jeunes portant des lunettes noires. Ces hommes paraissaient observer attentivement le bâtiment. Le numéro du véhicule a été relevé comme suit : AA 0000 YY. Le chef de la sécurité a été immédiatement informé de ces faits par téléphone. La mention sur la main courante est donc essentiellement un condensé, qui a pour but de fixer des informations. La lecture de ce condensé doit permettre à la hiérarchie d être informée, en quelques lignes, de la nature de l événement, du lieu où il est survenu, de sa gravité et des actions qui ont été menées pour le circonscrire. La difficulté de la mention réside principalement dans sa rédaction, qui doit être à la fois claire, précise et courte, sans toutefois déformer ou omettre les faits. Si les faits résumés sur la main courante sont suffisamment importants, ou si la hiérarchie le demande, ils feront également l objet d un rapport circonstancié. 305