LE STRESS. définit une réaction d adaptation de l organisme à des agents agresseurs physiques ou psychiques, les stresseurs.



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LE STRESS Plan 1. Définition (Stress +, stress -) & origine du mot «stress» 2. Le syndrome général d adaptation 3. Les réponses de l organisme & les différentes phases 4. Historique & approche biologique du stress 5. Les mécanismes biologiques 6. Approche psychologique du stress 7. Les conséquences : système immunitaire, maladie, obésité 8. Les stratégies de «coping» et stratégies d ajustement 9. Les réponses à apporter 1. Définition & origine du mot «stress» Origine : En latin «stringere» signifie «rendre raide», «serrer», «presser» En anglais «distress» signifie «affliction» ou «contrainte». Il définit une réaction d adaptation de l organisme à des agents agresseurs physiques ou psychiques, les stresseurs. Hans Seyle : «sans stress, il n y aurait pas de vie». Ce que Hans Seyle a défini, dans les années 1950, comme «syndrome général d adaptation» ou l ensemble des réactions physiologiques (sueurs, accélération du cœur et de la respiration) et psychologiques (inquiétude, troubles du sommeil) de l organisme face à l agression d agents extérieurs, cad à un changement de situation. Ce sont des mécanismes d adaptation aux changements. s Seyle a distingué 2 types de stress : Le stress positif ou normal («eustress»), qui stimule et permet d accroître les performances physiques et intellectuelles de l individu, Le stress négatif («détresse») est destructeur pour l organisme. Des agressions trop fréquentes entraînent un affaiblissement des mécanismes de réparation, mais aussi des défaillances des systèmes digestifs, sexuels et immunitaires. 1/20

Le stress est donc une sensation que l on éprouve lorsque l on est confronté à une situation à laquelle on ne croit pas pouvoir faire face correctement. Il provoque un sentiment de malaise. C est comme un réflexe de l organisme qui agit contre les agressions extérieures. Les réactions sont nerveuses et hormonales. L homme va donc percevoir les demandes de son environnement, les traiter et tenter de réagir à ces dernières, par le biais d une gamme de comportements innés ou acquis qui constitue un «potentiel personnel» de réponse (potentiel pouvant différer d un individu à un autre). Le stress peut permettre une mobilisation des forces physiques et mentales. Par exemple, l élévation du rythme cardiaque et respiratoire (dû notamment à une décharge d adrénaline) permet de mieux oxygéner les muscles : c est une réaction animale (préparation à la fuite ou au combat face au danger). Mais il peut aussi faire perdre les moyens et nuire à l action ; il s agit notamment d une autre réaction animale (le camouflage en impliquant immobilité). C est dans cette optique que la notion de stress est souvent associée au concept de performance. En effet, pour certains, le stress est vital à leur performance, il décuple leurs chances de mener à bien ce qu ils ont entreprit (stress = défi= motivation) Ainsi pour eux le stress est la condition sine qua none de la réussite professionnelle. Pour d autres individus, le stress inhibe leurs capacités. Face au danger, le cerveau libère des hormones permettant une mobilisation intense de l énergie et une augmentation de la force musculaire. Toutes les créatures vivantes connaissent des états de stress et mettent en place les mécanismes d autoprotection et d adaptation : érection des poils, chair de poule, accélération du rythme cardiaque, tension musculaire. Il y a 2 réactions possibles : le combat ou la fuite. Ces mécanismes sont inscrits dans notre patrimoine génétique. Attention! cette situation de stress épuise l organisme. Une situation prolongée de stress entraîne une fatigue et favorise l apparition de maladies, notamment cardio-vasculaires. Le stress au travail est une des 1ères causes d arrêt maladie (burnout ou syndrome d épuisement professionnel) Remarque : aujourd hui la notion de stress regroupe plusieurs notions : 2/20

- le changement, la cause extérieure provoquant la réaction, l agent stressant (contrainte, pression nerveuse) - la réaction d adaptation à cette contrainte (tension nerveuse) 2. Le syndrome général d adaptation Les réponses comportementales innées préservant l intégrité de l organisme face à la menace sont la fuite et l attaque. Ce sont 2 moyens s éviter la situation menaçante. Alors la réaction physiologique de stress est totalement adaptée à la favorisation de telles réponses. Ces réponses physio préparent l organisme à la fuite, à l attaque ou encore à l endurance de la situation menaçante. Selon Hans Seyle, lorsque l équilibre homéostatique est perturbé par une demande environnementale, l organisme réagit toujours par une double réponse : - la 1 ère est spécifique et correspond à une réponse propre aux demandes environnementales - la 2 ème est non spécifique car elle est identique en toutes situations. Cette dernière est une réponse innée et stéréotypée, qui se déclenche d elle-même. Ainsi peut importe l origine de l agent stressant (psychique ou physique, interne ou externe, subjective ou objective, plaisant ou déplaisant), la réponse non spécifique, physiologique, humorale et endocrinienne, sera toujours la même. La seule qui compte c est l intensité de la demande de réajustement ou d adaptation. Seyle a observé ces réponses : - réduction de la taille du thymus, de la rate et des ganglions lymphatiques - ulcérations gastro-intestinales - augmentation de la taille du cortex surrénalien - diminution du nombre de lymphocytes dans le sang, ainsi que la disparition totale des éosinophiles. Définition : «ensemble des réactions de défense de l organisme étant constant pour chaque individu. Ainsi chaque personne posséderait un SGA plus ou moins fort et ainsi aurait une capacité d adaptation différente». Il existe 3 grandes phases dans le SGA. 3/20

3. Les réponses de l organisme & les différentes phases Les réponses de l organisme Il a été prouvé que la réceptivité au stress varie selon les individus, leur environnement, leur milieu familial, leur passé, mais aussi leurs gènes et leur terrain biologique. Face à un événement similaire, une personne peut ressentir de l excitation ou de l euphorie et l autre un grand malaise. Cependant, sur le plan physiologique, les modifications chimiques sont les mêmes : augmentation de la pression sanguine, accélération des battements du cœur et de la respiration, afflux d hormones vers certaines organes. Les réponses de l organisme au stress sont multiples et ses manifestations extérieures peuvent être différentes : afflux de sang au visage ou au contraire visage pâle, sueurs, tremblements, mains moites. D autres symptômes comme une sensation d oppression dans la poitrine, un nœud dans l estomac, des crises de tétanie, de la spasmophilie ou de la tachycardie. Si le stress est fort, des problèmes digestifs sont susceptibles d apparaître très rapidement, ainsi que des diarrhées ou de la constipation, de l anorexie, des gastrites, de l aérophagie. Les symptômes respiratoires tels que bronchite chronique, asthme, mais aussi les problèmes génito-urinaires, baisse de l élimination urinaire, frigidité, éjaculation précoce, impuissance ou excès de libido, sont aussi un échantillon des effets possibles du stress. Les 3 phases du stress La phase d alarme ou de choc Lorsque nous recevons le «stimulus stressant», notre corps est confronté à un choc. Notre corps va tout faire pour s adapter à cette situation. Cette phase correspond à la réaction par des phénomènes généraux non spécifiques face à la demande environnementale d adaptation à laquelle l organisme n est pas encore adapté. Cette phase commence d abord par un choc, une surprise dû à l agression, ce qui altère l équilibre fonctionnel. C est un état de souffrance généralisé et intense qui rend l organisme encore plus vulnérable à la demande d adaptation qui lui a été faite. Cette phase peut durer de quelques minutes à 24 heures. Si le choc ne conduit pas à la mort, l organisme peut se ressaisir et met en jeu des moyens de défenses actives. C est une réaction d urgence à court terme, qui favorise la fuite ou la lutte, cad l évitement de la situation pathogène. La réponse endocrinienne et neurovégétative est appelé «réponse sympathqiue ou hypothalamo-sympathico-adrénergétique». 4/20

Tout commence au niveau de l hypothalamus. Par le biais du système nerveux sympathique, ce dernier stimule la médullosurrénale, qui est la partie centrale des glandes surrénales (reins). Celle-ci déclenche alors la sécrétion d adrénaline et de noradrénaline. Ces hormones augmentent la pression artérielle, accélèrent notre rythme cardiaque et notre respiration, puis augmentent le taux de sucre dans le sang. A ce moment là, nos pupilles se dilatent et on voit mieux. La mémoire et la réflexion s améliorent. Notre digestion est ralentie. Toutes ces réactions visent la mobilisation des stocks d énergie par les procédés de lipolyse (destruction des graisses) et glycogénolyse (mise en circulation du glycogène de réserve, par hydrolyse), dans le but de fournir une énergie suffisante aux muscles. - Au niveau du cœur, les catécholamines favorisent la dégradation du glycogène et la production de lactase. Au niveau du cœur, les catécholamines augmentent le débit cardiaque la pression artérielle, le volume systolique. - Au niveau circulatoire, les catécholamines favorisent l apport en oxygène des muscles au détriment des organes digestifs ; - Enfin, les catécholamines stimulent la libération d hormones au niveau de l hypothalamus pour favoriser une reconstruction de l énergie épuisée. A ce stade le stress est considéré comme bénéfique pour notre organisme C est la réponse au stress par le combat ou la fuite. Elle se manifeste par une baisse de la température du corps et une augmentation du tonus musculaire, une accélération des battements cardiaques, une augmentation du flux sanguin, une dilatation des artères musculaires et une baisse du sucre dans le sang. Elle est accompagnée par la fameuse décharge d adrénaline dont l action, immédiate, permet la mobilisation de l énergie. La phase de résistance ou de contre-choc C est l ensemble des réactions non spécifiques provoquées par un agent stressant qui persiste et auquel l organisme s est adapté au cours de la phase de contre-choc. Notre organisme va donc essayer de rassembler des ressources pour trouver un nouvel équilibre. Lors de la phase de résistance, la résistance vis-à-vis de l agent stressant est accentuée. 5/20

Au niveau endocrinien et neurovégétatif, cette phase peut s expliquer par l activité de l axe hypothalamo-hypophyso-surrénale : la sécrétion de corticolibérine ou «corticotropin releasing factor» par les noyaux antérieurs et latéraux de l hypothalamus induisent une production de corticotropine (ACTH) par le lobe antérieur de l hypophyse (adénohypophyse). La présence de l ACTH dans le sang, va moduler la sécrétion de corticosurrénale consistant : - d hormones métaboliques faites de glucocorticoïdes (cortisol, cortisone) destinées à mobiliser les réserves d énergie sous forme d hydrate de carbone. Par l activation des enzymes, la glycémie va être augmentée. A forte dose, les glucocorticoïdes sont antiallergiques, anit-inflammatoire en inhibant le système immunitaire pour diminuer les réactions du corps face à l endommagement des tissus. - Des minéralocorticoïdes (aldostérone et corticostérone) qui interviennent dans l homéostasie ionique en favorisant par exemple la conservation de sodium dans le sang et les inflammations. Le corps est donc en recherche d une nouvelle énergie, combat les inflammations possibles et cherche à renforcer ses manques notamment au niveau ionique. Il vise une résistance optimisée face à cette situation stressante. Lorsque le stress est répété, l organisme entre en phase de résistance. Des phénomènes inverses à la phase d alarme se déroulent, soit une augmentation du volume de la sécrétion cortico-surrénale et une augmentation de l activité. La phase d épuisement Si le stress dure trop longtemps, l organisme se fatigue. La colère ou la dépression peuvent aussi apparaître. Le stress a non seulement avoir des effets physiologiques, mais aussi psychologiques. Quand la personne est face à une situation stressante, son comportement ainsi que sa perception de l environnement sont modifiés. Mais il ne faut pas oublier que chaque individu réagit de façon différente face à une situation semblable. C est notre façon de voir, de ressentir un évènement qui le rend plus ou moins stressant. Donc si la demande adaptative persiste, il arrive un moment où l organisme n est plus à même de pouvoir s adapter à ce qui lui est demandé : il est incapable de compenser les dépenses d énergie, nos défenses immunitaires 6/20

faiblissent en nous rendant plus sensibles aux agressions externes. L épuisement va se caractériser par un retour à la phase initiale de choc, mais cette fois les phénomènes d épuisement l emportent sur la défense active et peuvent conduire jusqu à la maladie ou la mort. L épuisement provient du fait que l organisme a du fonctionner en surrégime et que par décompensation il dysfonctionne. Le cœur, les artères, l estomac, les intestins, ou les défenses immunitaires peuvent donner naissance à des maladies (ulcères, hypertension, voire infarctus, eczéma, cancer ; etc). En cas d agression durable ou de stress chronique, l organisme entre en phase d épuisement. Ce stade est caractérisé par un excès de sécrétion hormonale et un épuisement psychique et somatique. Le système nerveux n arrive plus à réguler les mécanismes physiologiques et le corps ne peut plus reconstituer ses ressources. Arrivé à cette phase, l individu vit un stress pathogène qui va influer fortement sur son état de santé. L épuisement des réserves énergétiques peut provoquer par exemple l asthénie ou une usure prématurée du système cardio-vasculaire. 4. Historique & approche biologique biologique Au XVIIème siècle, la notion de stress veut dire «état de détresse», et renvoie à l idée d oppression, de dureté de vie, de privation, de fatigue, d adversité, de peine ou encore d affliction. Dès le XVIIIème siècle, le stress prend une connotation contemporaine en renvoyant à une force, pression, contrainte, influence, un grand effort de la matière, des organes et même du psychisme. En 1868, le médecin physiologiste Claude Bernard donne une interprétation des effets du stress sur notre comportement. Les réactions dues du stress visent à maintenir l équilibre de notre organisme. Puis Walter Cannon, un neurophysiologiste américain, appela ce mécanisme l homéostasie (= tendance des corps vivants à stabiliser leur organisme). Le mot «stress» est apparu autour de 1940. Au départ, c est un mot anglais employé en mécanique ou en physique, qui voulait dire «force, poids, tension, charge ou effort». Ce n est qu en 1963 que Hans Seyle utilise ce mot en médecine, et qui le définit comme étant «des tensions faibles ou fortes, 7/20

éprouvées depuis toujours, et déclenchées par des événements futurs désagréables ou agréables.» A partir de cette utilisation de la notion de stress en métallurgie, une analogie se crée pour le vivant. Il survient alors l idée que les situations excessivement agressives (load) provoquent un stress important pouvant entraîner des maladies physiques ou mentales (strain). C est dans cette optique que William Osler (1849-1919), cardiologue, montre qu un travail pénible et de lourdes responsabilités conduisent aux tourments et à l anxiété dont la persistance peuvent entraîner des problèmes médicaux. Dès le XXème siècle, l usage de la notion de stress aux organismes vivants va se généraliser, ceci sur la base de notions telles que l homéostasie, concept créé à partir de la théorie cellulaire, et de l adaptation Darwinienne. STRESS-HOMEOSTASIE-ADAPTATION Ce liage de ces 3 notions constitue l approche dite biologique du stress, et va permettre d expliquer à sa façon la fonction du stress qui est l adaptation à l environnement, ceci dans certaines limites, et donc qui sert au maintien de la vie. L homéostasie est obtenue non pas par un équilibre statique, mais plutôt mobile disposant de technique de régulation pouvant gérer l excès ou l insuffisance. Il existe donc une homéostasie chimique, alimentaire, etc. On peut ainsi citer entre autres le rôle prépondérant du système hypophysaire dont le stress entre autres dépend, ou plus généralement du système hormonal et ses multiples fonctions dans le maintien d une homéostasie «globale». Dès 1878, Bernard montre que lorsque la stabilité du milieu intérieur est perturbée, il y a une vulnérabilité à la maladie ( un dérangement de l équilibre normal conduit à la fragilisation ). Tous les mécanismes vitaux n ont toujours qu un seul but, celui de maintenir l unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. La théorie biologique du stress : le stress fait partie de l effort adaptatif en préparant les organismes vivants à des réponses musculaires rapides et intenses augmentant par là même la capacité de fuir ou de lutter et donc de survivre (cf la théorie Darwinienne :l adaptation correspond à l ensemble des corrélations internes et externes qui font qu un organisme peut vivre 8/20

d une certaine manière, dans un habitat donnée, et contribuer à la perpétuation de l espèce à laquelle il appartient. Cette adaptation se fait en faveur de la sélection naturelle qui prend la forme de problèmes qui sont posés à l organisme qui, s il n arrive pas à les dépasser, le feront mourir.) Enfin Cannon Walter Bradford (1871-1945), physiologiste américain, crée le nom d homéostasie à partir de grec (stasie : état, position ; homoios : égal, semblable à), et il inclura en plus la notion de stress. A partir d expériences sur des animaux, il va s intéresser aux réactions émotionnelles fortes et leurs relations au corps. Il prouve que lorsque l organisme est soumis à une violente émotion comme la peur ou la fureur, la production d adrénaline augmente. Il décrit comment la médullosurrénale, productrice de l adrénaline, permet de faire face aux changements de température, aux besoins énergétiques ou encore aux variations de pression partielle de l oxygène dans l air. Pour Cannon, l homéostasie est mise en danger si les substances essentielles manquent ou sont en excès ou encore si un facteur externe est délétère pour l organisme. Il conçoit donc l homéostasie comme ayant certaines limites dont la transgression provoque un stress. Définition : stimulus endogène ou exogène provenant du déséquilibre trop important de l homéostasie. Au niveau adaptatif à court terme, le stress va conduire aux réactions de fuite ou de lutte qui sont la conséquence d un hyperfonctionnement sympathique. Le stress a donc un rôle adaptatif important essentiel à jouer car, «tout comme un matériau peut résister qu à des contraintes modérées, l homéostasie ne peut être maintenue que si les écarts à la normale restent relativement faibles. Au-delà, des processus correctifs permettant de faire face sont nécessaire : c est le stress.» (Dantzer, 2002) 5. Les mécanismes biologiques Le SGA est une réponse de l organisme au changement qui se manifeste, sur le plan biologique, par une stimulation de l axe hypothalamus-hypophyseglandes cortico-surrénales accompagnée de sécrétion de cortisol et de noradrénaline. Hans Seyle a mis en évidence l importance des glandes situées au dessus des reins, les glandes surrénales ou «hormones du stress». Ces glandes présentent une partie centrale nommée médullo-surrénalle et une partie extérieure nommée cortico-surrénale. La glande cortico-surrénale libère des hormones corticoïdes, des glucocorticoïdes et des minéralocorticoïdes. 9/20

Le stress implique le système nerveux. En complémentarité avec le système nerveux cérébro-spinal qui commande les réactions et déplacements de l être humain, un second système nerveux gère les fonctions vitales de l organisme : c est le système neuro-végétatif ou le système nerveux autonome. Le système neuro-végétatif : il est le garant du fonctionnement des viscères et des fonctions vitales de base : respiration, digestion, circulation, excrétion. Bref il assure l homéostasie, cad les constantes physiologiques telles que la respiration, les battements cardiaques, la pression sanguines. Il régule la température interne et le taux d acidité ou d alcalinité. Le système neuro-végétatif a recours à 2 systèmes qui agissent l un par rapport à l autre : le système nerveux sympathique et système nerveux parasympathique. Le système nerveux sympathique : situé dans la partie latérale de la moëlle épinière, il produit de l énergie et joue un rôle de protection et d alerte. Il régule la pression sanguine des artères par des mécanismes de vasoconstriction et de vasodilatation. Il agit par l intermédiaire de 2 médiateurs chimiques : l adrénaline et la noradrénaline. Le système nerveux parasympathique : constitué par un ensemble de nefs issus de la région cérébro-spinale, partie la plus basse de la moelle épinière, ce système se met en branle lorsque l organisme est au repos. Son rôle est d alimenter, de régénérer le métabolisme et de restaurer l énergie. Ce système agit par l intermédiaire du médiateur chimique : l acétylcholine. Un stress permanent conduit à l épuisement du système sympathique et à l hypertonie du système parasympathique, ce dernier n arrivant plus à régénérer le métabolisme. 6. Approche psychologique du stress Il a été montré dans l approche biologique du stress, qu un même agent stressant pouvait ne pas avoir les mêmes conséquences selon les individus. Cependant l approche biologique du stress n arrive pas à expliquer et englober ces variabilités dans la capacité d adaptabilité. Ainsi il est possible d expliquer cela par des facteurs liés au contexte (sonore, environnemental ), ou à la perception qu à l individu de la demande qui lui est posée. 10/20

Lazarus (1984), leader de l explication psychologique, est le 1 er à montrer que le stress ne peut être envisagé par un simple lien de cause à effet du type «stresseur stress», mais qu il y a un phénomène perceptif dynamique et individuel qui est plus important que l agent provoquant le stress lui-même. L individu n est donc pas passif, il va rechercher activement des informations en donnant du sens à ce qui l entoure, en privilégiant certaines informations provenant de l environnement, tout en oubliant d autres. Définition psychologique du stress de Jacques Larue : «un état psychologique issu de la perception d un déséquilibre entre les attentes perçues et l autoévaluation de ses propres capacités à rencontrer les exigences de la tâche.» Cette définition est ressentie par l individu lorsque ce dernier ne se sent pas à la hauteur des demandes qu il perçoit. 2 critères importants dans cette approche : Le traitement de l information : lorsqu un individu est soumis à une demande environnementale, ce dernier procède souvent de manière inconsciente, à une évaluation cognitive. Selon Lazarus & Folkman, il y aurait 2 sortes d évaluation : - Dans un 1 er temps, l évaluation de la situation ellemême : elle se fait à partir de caractéristique personnelles appelées ressources, ainsi qu à partir de la perception de certains facteurs environnementaux - Dans un 2 nd temps, l estimation de ses propres capacités à faire face à la demande. Cette estimation se fait sur la base de différentes simulations internes pour «faire face» au mieux à la demande. Après le choix d une stratégie, l individu peut réévaluer la situation une nouvelle fois. Cette approche permet donc une dynamique cyclique en intégrant un feedback permettant au sujet de savoir si la stratégie est efficace. Ce concept est intéressant dans la mesure où dès le moment où le sujet se croit capable de contrôler et de s accoutumer à la situation qui demande adaptation, alors cette dernière perd son effet perturbateur sur l organisme. Ne cherchons pas à changer les autres, mais cherchons les solutions de notre coté, cherchons à changer notre regard sur l objet stressant (cf sophro). La manière de percevoir invite à y voir plus ou moins de stress. 11/20

Les ressources personnelles :le traitement de l information dans le cas d une situation stressante découle de plusieurs variables, que sont ces ressources. Elles contribuent à faire en sorte que chaque individu réagisse différemment au stress. - Les seuils de perceptions psychologiques et biologiques - L intelligence, qui peut favoriser une évaluation plus approfondie autant de la situation que de ses propres capacités à y répondre - Les types de personnalité. Par exemple un comportement de type A serait caractérisé par un sentiment d urgence, de compétitivité et d hostilité, alors qu un comportement de type B serait plutôt à la recherche du temps libre, du plaisir, de la réalisation de soi. Ces types de comportement seraient responsables d une évaluation différente de la situation et de ses capacités individuelles. Le taux de stress serait alors changé. D autres pans de la personnalité auraient aussi une influence sur la réaction de stress, comme l extraversion ou l introversion (les personnes ne pouvant parler de leur problèmes sont plus souvent victimes de maladies. - L état psychologique-physiologique (cognitif et émotionnel) qui interfère énormément dans l évaluation autant de la situation que de sa propre personne. Ainsi une personne déprimée sera moins bien à même de faire une double évaluation en sa faveur. - L expérience passée, puissant modulateur du stress, qui permet autant de relativiser que de dramatiser la situation présente - Les croyances, dont les croyances irrationnelles, qui sont des «ouvertures à la détresse», pcq créant un stress supplémentaire. Exemple : «tout le monde devrait m aimer», «je devrais être le meilleur au moins dans un domaine». D autres formes de croyances peuvent aussi moduler notre stress, comme le fait de croire en Dieu, en la Science, en l Amour. Ces croyances nous aident à supporter les aléas de l existence, ils fixent une base solide sur laquelle reposer dans un environnement en perpétuel mouvement. 12/20

- Le lieu de contrôle ou «locus of control» est un sentiment caractéristique différent chez chacun et relatif à la croyance irrationnelle de maîtriser (lcd interne) ou non (lcd externe) son existence. Il parait bien évident qu un lieu de contrôle interne est un puissant modérateur de stress, tandis qu un lcd externe favorise une réaction de stress exacerbée. De plus les individus ayant un lcd interne, ont un haut degré d attente d efficacité sont encore moins sujets au stress que ceux qui n ont guère confiance en eux. - Le sens de l humour, prédisposant celui qui en a à une meilleure résistance aux situations stressantes - Etc 7. Les conséquences : système immunitaire, maladies, travail Stress & maladies Lorsque le système parasympathique n arrive plus à réguler les fonctions principales, le stress chronique conduit à des états dépressifs, des perturbations hormonales et sexuelles, des problèmes de mémorisation. Nombreux sont les maux contemporains qui en résultent : spasmophilie, fatigue chronique, asthme, fibromyalgie, polyarthrite Les maladies cardio-vasculaires : en cas de stress répété ou chronique, le cœur, très souvent sollicité par les augmentations du rythme cardiaque et par la contraction des artères, est soumis à rude épreuve. Le tissu nodal qui contrôle la contraction du cœur ne joue plus correctement son rôle. Un foyer de contraction apparaît au niveau des ventricules créant ce qu on appelle des «palpitations». Les risques d accident cardio-vasculaires sont alors accrus. Hypertension, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux sont quelques exemples graves pouvant intervenir à terme sur un cœur trop souvent sollicité. Les maladies respiratoires : les sensations d oppression sont fréquentes chez les sujets stressés. L hyperventilation 13/20

peut provoquer des crises de spasmophilie, cad une contraction musculaire généralisée. Les maladies digestives : l abdomen, siège de l émotionnel, est bien souvent le 1 er à réagir aux agressions extérieures. De l aérophagie à l ulcère d estomac, en passant par les colites spasmodiques et spasmes du colon (douleurs fréquentes à l abdomen). Les maladies de la peau : Une vaso-constriction des vaisseaux de la peau génère un mauvais fonctionnement : urticaire, eczéma, dermites. Stress & système immunitaire Plusieurs chercheurs ont vérifié les liens existant entre le système immunitaire et le système nerveux, cad entre les désordres neurovégétatifs et les maladies auto-immunes. Des relations sont établies entre le développement d un cancer ou du sida et le stress. Une nouvelle spécialisation médicale a même vu le jour : la neuro-psychoimmunologie. Sur le plan biologique : la sécrétion de corticostéroïdes entraîne une baisse du nombre des lymphocytes dans le sang et les catécholamines génèrent une baisse de l efficacité des lymphocytes. Stress & obésité Les glucocorticoïdes, dont l effet est renforcé par une situation d anxiété ou de tension très forte, favorisent l hypertension artérielle et l insulinorésistance, stimulent ainsi l accumulation des graisses. Or, chez les personnes sujettes à l obésité viscérale, on a observé une activité particulièrement renforcée du système nerveux sympathique. Ainsi la prise de poids est elle souvent associée à l anxiété et à la dépression, et concernent encore plus les personnes s imposant des restrictions alimentaires. 8. Les stratégies de coping et stratégies d ajustement Définition du «coping» : vient de l anglais «to cope with», qui signifie «faire face à». Selon Lazarus (1984), les capacités à «faire face» correspondent à l ensemble des pensées et des actes développées par le sujet pour résoudre les problèmes auxquels il est confronté et ainsi de réduire le stress, qu ils engendrent. Le coping vise donc la minimisation du lien stressdétresse. Le coping est toujours lorsque l individu a perçu une 14/20

demande d adaptation et comprend beaucoup de processus autant conscients qu inconscients. Au niveau inconscient, nous pouvons citer les mécanismes de défenses observés par Freud, comme le déni, le déplacement, l agressivité objectale, l intellectualisation. Les processus de coping conscients sont soumis aux lois de l apprentissage, on les appelle alors les stratégies d ajustement. Ces stratégies sont constituées de 3 grandes classes : - les stratégies d ajustement axées sur le problème : elles visent la diminution ou l élimination du stress par un acte cognitif et comportemental en agissant directement sur la source du stress. Exemple : L attaque, l évitement, les techniques de résolution de problèmes. Rq : quelques fois le problème ne peut être changé et il faut s en accoutumer tant bien que mal. - les stratégies d ajustement axées sur les émotions : elles peuvent rendre un grand service pour l individu. Elles correspondent à une stratégie cognitive et émotionnelle qui permet de diminuer, voire d éliminer le stress en percevant la source de stress différemment Exemple : la relaxation (méditation, yoga ), l humour, l expression des émotions, la comparaison sociale - les stratégies d ajustement axées sur l hygiène de vie : elles favorisent la prévention à la guérison. En pleine forme, l individu sera plus à même de supporter les demandes environnementales. 9. Les réponses à apporter La médecine - Les traitements médicaux : - L homéopathie : - L ostéopathie : - La médecine chinoise : Les thérapies - Les thérapies analytiques : 15/20

- Les thérapies cognitives et comportementales : - L hypnose : Relaxation & méditation La relaxation est bénéfique pour le rythme cardiaque et la pression artérielle. La sophrologie, efficace pour contrer la spasmophilie, offre des techniques respiratoires et de visualisation images apaisantes destinées à la détente du corps et de l esprit. Il existe d autres méthodes, basées sur la respiration, telles que le «training autogène de Schultz», qui permet de libérer le plexus solaire (situé au dessous du diaphragme ) et par conséquent de relâcher les muscles lisses et sphincters de l abdomen. La médiation génère un état de conscience modifié par concentration sur un point précis. Elle procure détente et bien-être, mais aussi davantage de lucidité et de détachement par rapport aux évènements du quotidien. En termes physiologiques, le cerveau produit davantage d ondes Alpha. - le shiatsu : massage énergétique effectué par pression des doigts sur les points névralgiques du corps. Le shiatsu libère des tensions et blocages énergétiques. Le thérapeute utilise ses doigts, ses paumes, ses pouces et ses coudes. - le qigong est une gymnastique lente axée sur la respiration énergétique - le Taï-chi-chuan est un art martial interne - les massages ayurvédiques se font par tapotements et frictions à partir du bas de la colonne vertébrale. - Le yoga : l objectif est la maîtrise du corps et de l esprit par des postures (assanas) particulières. 16/20

1 ère phase : ALARME / CHOC Objectif : adaptation Réponse de l organisme : réponses non spécifiques (à l agent stressant). HYPOTHALAMUS (système nerveux sympathique) Glandes médullosurrénales Adrénaline Noradrénaline Pour permettre de faire face à la situation = mobilisation des stocks d énergie Libération de Catécholamines pour reconstruire le capital énergie 17/20

2 ème phase : RESISTANCE / CONTRE-CHOC Objectif : trouver un nouvel équilibre Réponses de l organisme : réactions non spécifiques Axe HYPOTHALAMUS-HPOPHYSE- SURRENALES Corticolibérine Corticotropine (ACTH) Glucocorticoïdes Minéralocorticoïdes Mobilisation de l énergie Propriétés : - anti-inflammatoire - anti-allergiques - inhibe le système immunitaire pour diminuer les réactions face à l endommagement des tissus 18/20

3 ème phase : EPUISEMENT l organisme est fatigué de lutter. Réponses de l organisme : s il a survécu et trouvé un nouvel équilibre, retour à la phase n 1 Comportement et perception de l environnement sont modifiés L organisme n est plus capable de compenser les dépenses d énergie RETOUR A LA PHASE N 1 DECOMPENSATION (dysfonctionnement de l organisme) Maladies physiques /psychologiques 19/20

Les mécanismes biologiques Axe HYPOTHALAMUS HYPOPHYSE GLANDES CORTICO-SURRENALES HORMONES DU STRESS CORTISOL NORADRENALINE SYSTEME NERVEUX CEREBRO-SPINAL (gère les réactions et les déplacements) + SYSTEME NERVEUX VEGETATIF OU AUTONOME (gère les fonctions vitales, cad l homéostasie) Aidé par 2 SYSTEMES SYSTEME SYMPATHIQUE (fonction d alerte) SYSTEME PARASYMPATHIQUE (fonctionne au repos, pour alimenter et restaurer l énergie) Adrénaline Noradrénaline Acétylcholine Réalisé par Léna Tessier, élève du Centre de Sophrologie Sociale 20/20