MISSION GESTION DIFFÉRENCIÉE NORD NATURE CHICO MENDÈS Gestion différenciée et Biodiversité Bilan 2010 Première année de suivis Ville d Arques Mai 2011
Sommaire 1 Contete du projet... 2 1.1 Une biodiversité «ordinaire», mais méconnue... 2 1.2 Le projet GD et Biodiversité de la Mission Gestion Différenciée... 2 1.3 Un protocole simple... 3 1.4 nécessitant un minimum d investissement en temps... 3 2 La participation de la Ville d Arques... 3 3 Les sites suivis... 4 4 Résultats pour l année 2010... 4 4.1 Le suivi temporel des oiseau... 4 4.2 Le suivi temporel des chauves-souris... 6 4.3 Le suivi temporel des papillons de jour... 7 5 Conclusion pour l année 2010... 9
2 1 Contete du projet 1.1 Une biodiversité «ordinaire», mais méconnue Jusqu à récemment, la mise en œuvre de la gestion différenciée par une collectivité obéissait surtout à un souci de préservation globale de l environnement, et les cibles prioritaires d action restaient la protection de la ressource en eau, l optimisation des déplacements et du temps de travail (avec en corollaire le souhait d une baisse significative des émissions de CO2) et la santé humaine. La question de la biodiversité et de sa préservation, bien que fréquemment évoquée, n apparaissait alors généralement pas comme un objectif en soi, mais plutôt comme une thématique annee, une «conséquence supposée heureuse» des actions menées en gestion différenciée. Cependant, depuis les débats du Grenelle Environnement, la protection de la biodiversité a commencé à perdre ce caractère secondaire pour devenir une préoccupation réelle des institutions, ainsi qu un sujet médiatique porteur, finalement consacré en 2010 par «l Année de la Biodiversité». Pourtant, que savons-nous eactement de la biodiversité qui nous est proche? Comment faune et flore s installent, (sur)vivent et se développent en ville? Quels impacts ont nos activités sur leurs populations? Quelques études émergent de ci-de là sur ces sujets, se multiplient progressivement, et tendent à apporter des éléments de réponse. Mais les données s accumulent lentement. Quelles en sont les causes? La première est que la biodiversité urbaine, souvent qualifiée d «ordinaire», constitue une thématique qui intéresse assez peu les naturalistes. Il eiste donc un déficit flagrant d informations en la matière. La seconde est que, même sollicités, les naturalistes sont trop peu nombreu pour assurer ce genre de suivi. L essor actuel des projets de science participative tente d y remédier (Observatoire des Papillons de Jour, à l initiative de Noé Conservation et du Muséum National d Histoire Naturelle par eemple), mais peine encore à mobiliser le public dans la durée. Plus que jamais, on mesure donc le besoin d une approche pédagogique capable de sensibiliser efficacement à la notion de biodiversité les différents utilisateurs de l espace urbain, et surtout de les fédérer autour d un objectif commun de connaissance et de protection. 1.2 Le projet GD et Biodiversité de la Mission Gestion Différenciée Afin de contribuer à l effort de connaissance, et d apporter une réponse au acteurs du territoire désireu d en savoir plus sur l état de leur patrimoine naturel, la Mission Gestion Différenciée Nord-Pas-de-Calais s est proposée de mettre au point un outil de suivi et d'évaluation de la biodiversité qui soit au service des collectivités. La Mission Gestion Différenciée se fie ainsi les objectifs suivants : 1 Sensibiliser les acteurs locau (techniciens des collectivités, élus) à l intérêt de la biodiversité urbaine, à la richesse faunistique et floristique de leur environnement proche et au impacts positifs ou négatifs de leurs interventions ; 2 Proposer un protocole de suivi et d'évaluation facilement assimilable par des nonnaturalistes ; 3 Mesurer les impacts des différents modes de gestion des espaces verts sur la biodiversité urbaine, souvent qualifiée d ordinaire ; 4 Déterminer à terme des indicateurs potentiellement révélateurs de l'évolution de la biodiversité en milieu urbain.
3 1.3 Un protocole simple S inspirant de l étude réalisée par la ville d Orléans en 2008, la Mission Gestion Différenciée propose au collectivités un protocole simple en 3 étapes : 1/ Le remplissage d un questionnaire sur les pratiques de gestion en cours dans la collectivité Ce questionnaire est volontairement court et concis. Il permet d appréhender les modes de gestion en cours sur la collectivité et de se faire une idée des pressions s eerçant sur la faune et la flore. Il s agit aussi d avoir une idée du patrimoine vert de la commune et de déterminer ses potentialités écologiques. 2/ Un suivi de la biodiversité ordinaire Il s agit de recueillir des données sur un certain nombre d espèces à priori indicatrices de l état de la biodiversité sur la commune. Les espèces choisies sont très reconnaissables de manière à limiter les erreurs de détermination. 3/ Une étude de quelques espèces indicatrices Trois groupes d espèces (oiseau, chauves-souris et papillons de jour) ont été retenues car réputées réactifs au modifications de l habitat et sensibles au modes de gestion mis en œuvre. Le choi a été fait d utiliser des protocoles adaptés des protocoles nationau déjà mis en place dans le cadre du programme Vigie-Nature piloté par le Muséum National d Histoire Naturelle (www.mnhn.fr/vigie-nature). Cette standardisation de la récolte des données permet ainsi : un transfert et une utilisation par le MNHN des données recueillies dans le cadre du suivi national ; une éventuelle comparaison des résultats obtenus avec ceu récoltés dans d autres villes de France (Orléans, Paris...). 1.4 nécessitant un minimum d investissement en temps L inscription d une collectivité au projet de suivi de la biodiversité ordinaire se fait sur la base d un volontariat engagé. En effet, l intérêt premier du projet est bien de mobiliser les acteurs locau, de mettre à profit leur connaissance du territoire et de les inviter à participer eu-mêmes à l évaluation de leurs pratiques de gestion. Ils contribuent ainsi à l étude des oiseau et des chauves-souris en participation au relevés réalisés par Nord Nature Chico Mendès et appliquent seuls, après formation, le protocole de suivi des papillons. 2 La participation de la Ville d Arques La Ville d Arques, qui a répondu à l appel à candidatures en 2010, est une des trois collectivités à avoir été sélectionnées pour démarrer le projet cette même année. Elle s est donc engagée à maintenir l effort entrerpis en termes de gestion différenciée sur au moins, toute la durée de l étude, à savoir trois ans. Elle s est aussi engagé à participer au recueil d informations concernant la biodiversité ordinaire sur son territoire, à transmettre les données à la Mission Gestion Différenciée et à prendre en charge le suivi des papillons de jours selon les règles établies par le protocole. Ainsi quatre agents des espaces verts sont impliqués dans ce projet. Il s agit de MM. Avez David, Derby Sébastien, Guillemant Anthony et Verwaerde Damien. Après avoir participé à une journée de formation sur la biodiversité et sur la biologie et l identification des papillons de jour, ces agents réalisent seuls le suivi de ce groupe d espèces.
4 3 Les sites suivis Le suivi de la biodiversité ordinaire est effectué sur un total de 26 sites représentatifs de la ville d Arques (Tableau 1). Ainsi les relevés ont lieu sur des espaces très différents, allant de zones bâties au zones agricoles, en passant par différents types d espaces verts. On y retrouve ainsi des milieu boisés, des milieu humides, des milieu ouverts et des milieu très minéralisés. De même les fréquentations des sites ne sont pas identiques et le type de gestion appliqué sur ces espaces verts varie d un site à l autre. Tableau 1 : Groupe d espèces suivi pour chacun des sites ciblés Oiseau Chauves-souris Papillons de jour Milieu bâtis Allée des Marronniers Avenue Gainsbourg Avenue Léon Blum Quai du commerce (pont D211) Quai du commerce (pont métallique) Rue Cartier Rue de Lorraine Rue St Raphael Espaces verts Avenue Léo Ferré (plan d eau) Base nautique Chemin de halage Coulée verte Étang de Beauséjour Étang de Malhôve Forêt des enfants Les Fontinettes Mare église St Louis Parc de loisirs Parc des 3 étangs Verger de maraude Milieu agricoles Jardins ouvriers Lisière cimetière Sud Pâtures du Cœur Joyeu Zone agricole 4 Résultats pour l année 2010 4.1 Le suivi temporel des oiseau En 2010, un seul passage a été effectué, le démarrage du projet ayant pris plus de temps que prévu. Il a eu lieu le 4 juin sur 15 sites.
5 Tableau 2 : Ensemble des espèces contactées (au chant ou à vue) Nom espèce 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Accenteur mouchet Aigrette garzette Bouvreuil pivoine Bruant des roseau Canard colvert Choucas des tours Corbeau freu Corneille noire Coucou gris Cygne tuberculé Étourneau sansonnet Faisan de Colchide Fauvette à tête noire Foulque macroule Gallinule poule-d'eau Goéland argenté Grand Cormoran Grèbe huppé Grive musicienne Héron cendré Hirondelle de fenêtre Hirondelle rustique Hypolaïs ictérine Linotte mélodieuse Martinet noir Merle noir Mésange à longue queue Mésange bleue Mésange charbonnière Moineau domestique Pie bavarde Pigeon biset Pigeon colombin Pigeon ramier Pinson des arbres Pouillot fitis Pouillot véloce Rossignol philomèle Rougegorge familier Rousserolle verderolle Serin cini Tourterelle turque Troglodyte mignon Verdier d'europe Total des espèces 11 10 10 12 10 12 8 11 14 8 10 7 18 12 10 1 : Parc de loisirs, 2 : Lisière cimetière sud, 3 : Av Gainsbourg, 4 : Pâtures du Cœur Joyeu, 5 : Chemin de halage, 6 : Zone agricole nord, 7 : Rue Cartier, 8 : Mare église St Louis, 9 : Etang de Beauséjour, 10 : Rue de Lorraine, 11 : Verger de maraude, 12 : Les Fontinettes, 13 : Etang de Malhôve, 14 : Base nautique, 15 : Allée des Marronniers
Au total, 44 espèces ont été détectées en 2010, représentant bien les 3 grands types de milieu (bâti, espace vert et agricole) présent sur le territoire de la commune. Sur un seul passage, il n est pas possible de tirer de conclusion entre les espèces contactées et la gestion en place sur les sites. Par ailleurs, notons la présence d espèces intéressantes telles que : Des pigeons colombins dans la zone boisée au niveau des pâtures du Cœur Joyeu, qui est une espèce typique de ce type d habitat. Il n a été détecté sur aucun autre site. Le rossignol philomèle qui n a été contacté qu à la lisière du cimetière au Sud de la commune. Cette espèce affectionne particulièrement les milieu arbustifs dans lequel elle s alimente et fait son nid. L hypolais ictérine est une espèce nordique, en limite d aire dans notre région, dont la population est en nette diminution en France. On la retrouve dans les bois clairs et humides et les haies élevées mais elle peut aussi vivre près des habitations. Elle a été contactée sur le chemin de halage. Un petit groupe de mésanges à longue queue a été contacté sur le chemin de halage. Cette espèce semble être en diminution en France et se retrouve dans les forêts, les haies, les parcs et les jardins. Le bruant des roseau qui est un oiseau typique des milieu humides et qui s est montré très discret. Un vol très furtif en bordure de l étang Beauséjour a permis de le détecter. Un bouvreuil pivoine observé au Fontinettes. C est un spécialiste des milieu forestiers, qui a donc besoin d arbres et d arbustes pour se nourrir et se reproduire. Il est en nette diminution depuis ces 20 dernières années. Un serin cini qui affectionne les espaces avec des arbres espacés et notamment des conifères où il s y perche volontiers et y abrite son nid. Une rousserolle verderolle présente à l étang de Malhôve. Cet oiseau niche dans les milieu buissonnants, souvent près de zones humides, mais il peut aussi être présent dans les friches urbaines. De plus, le merle noir, le pinson des arbres, le troglodyte mignon, la tourterelle turque et le moineau domestique sont les espèces les plus fréquemment détectés, c est à dire sur plus de la moitié des sites. Le merle noir et l étourneau sansonnet sont les deu espèces de passereau contactées en plus grand nombre. Hors passereau, le cygne tuberculé bat tous les scores, avec un total de 217 individus présents sur les deu grands plans d eau de la commune, l étang de Malhôve et l étang Beauséjour. La présence de zones boisées, de milieu humides, d espaces verts gérés écologiquement, de milieu urbains et de zones agricoles avec notamment des pâtures permet de retrouver une belle diversité d espèces sur le territoire de la ville d Arques. 6 4.2 Le suivi temporel des chauves-souris Les relevés des chauves-souris ont eu lieu les 28 juin et 1 er septembre 2010, correspondant à leurs deu pics d activités : la mise bas et l envol des jeunes. Di sites ont ainsi été prospectés et un total de quatre espèces y a été détecté (Tableau 3). Ceci est une première analyse qui sera confirmée par le Muséum Nationale d Histoire Naturelle.
7 Tableau 3 : Ensemble des espèces de chauves-souris contactées selon les sites Espèce Site 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Murin de Daubenton Noctule de Leisler Pipistrelle de Nathusius Pipistrelle commune 1 : Parc de loisirs, 2 : Lisière cimetière sud, 3 : Pâtures du Cœur Joyeu, 4 : Av Léo Ferré (plan d eau), 5 : Quai du Commerce (pont D211), 6 : Quai du Commerce (pont métallique), 7 : Rue de Lorraine, 8 : Parc des 3 étangs, 9 : Etang de Beauséjour, 10 : Mare église St Louis Il est intéressant de noter que des individus ont été détectés sur tous les sites prospectés. Sans surprise, la pipistrelle commune, qui est une des espèces qui a su le mieu s adapter à l environnement urbain, est la plus communément retrouvée. Elle chasse d ailleurs près des habitations et sous les lampadaires. Le murin de Daubenton chasse au-dessus de l eau et s installe le plus souvent sous les ponts en béton, briques ou pierres, rarement en milieu forestier. Deu individus ont été détectés audessus du canal, sous le pont de la D211, mais aucun sous le pont métallique. La pipistrelle de Nathusius est aussi une espèce qui affectionne les milieu humides, et s installe dans les tas de bois, les arbres creu et les toitures des maisons. Un individu aurait été détecté près de l étang Beauséjour (espèce à confirmer). Quant à la notule de Leisler, c est une espèce des milieu forestiers qui, à défaut de grands massifs de feuillus, s adapte au milieu urbain. Elle aurait été détectée sous le pont de la D211, son identification restant à être confirmée. 4.3 Le suivi temporel des papillons de jour Ce suivi a donc été réalisé entièrement par les quatre agents impliqués dans le projet. Les relevés ont eu lieu sur 14 sites, dont trois à l étang de Malhôve, les 14, 15, 21, 23 et 24 juin, les 22 et 23 juillet et le 13 août 2010. Un total de 16 voire 17 espèces ou groupes d espèces ont été notés.
8 Tableau 4 : Ensemble des espèces de papillons de jours observés Espèces Sites 1 2 3 4 5 6a 6b 6c 6d 7 8 9 10 11 12 13 14 Total Amaryllis 3 4 9 1 3 3 4 4 1 1 34 Belle-dame 1 1 2 Cuivrés 1 1 2 Grande tortue 1 1 Lycènes bleus 7 2 15 3 6 1 2 1 4 2 21 64 Machaon 1 1 Moirés 5 5 Myrtil 1 9 1 1 3 1 2 2 4 24 Paon du jour 1 1 2 Piérides blanches 7 5 21 2 4 4 6 5 9 12 17 8 19 4 10 133 Procris 6 1 11 7 43 3 11 8 16 2 2 5 15 13 143 Robert le diable 1 1 Souci 14 14 Tabac d'espagne 1 1 Tircis 8 1 9 Tristan 1 1 Vulcain 1 8 2 2 3 3 4 4 10 2 39 Total général 24 8 64 17 57 34 14 24 18 34 20 30 14 44 26 2 46 476 Total des espèces 5 3 9 2 6 5 4 5 5 6 4 6 3 8 5 2 5 17 1 : 5 Continents, 2 : Av Léon Blum, 3 : Base nautique, 4 : Coulée verte, 5 : Eglise St Louis, 6a : Etang de Malhôve, 6b : Etang de Malhôve (chemin de fer), 6c : Etang de Malhôve (côté habitations), 6d : Etang de Malhôve (berge), 7 : Forêt des enfants, 8 : Jardins ouvriers, 9 : Les Fontinettes, 10 : Parc de Loisirs, 11 : Parc des 3 étangs, 12 : Pâtures du Cœur Joyeu, 13 : Rue St Raphael, 14 : Verger de Maraude Les espèces indiquées en italique correspondent à des données demandant à être vérifiées (espèces plutôt rares ou localisées, pouvant être facilement confondues avec d autres espèces plus fréquentes et répandues). A l heure actuelle, la présence de ces 2 espèces sur la ville d Arques ne saurait donc être considérée comme effective.
9 Le Procris et le groupe des piérides blanches sont les papillons les plus rencontrés, avec respectivement 143 et 133 individus, suivi du groupe des lycènes bleus avec 69 individus. De plus, les piérides blanches sont celles qui sont les plus communément observés, c est à dire sur à peu près tous les sites sauf 2. Entre 2 et 9 espèces différentes sont observées par site. Le site ayant la richesse spécifique (nombre d espèces) la plus élevée est la base nautique. C est aussi le site avec le nombre d individus le plus important. Ce site est en tonte différenciée avec de nombreu arbres et une large bande (environ 40m) d arbres et d arbustes le long du cavalier de chemin de fer. Par ailleurs, cet espace vert semble relativement peu fréquenté (du moins en semaine), comparativement au parc de loisirs par eemple. Les espèces observées peuvent être classées en trois groupes : les espèces des lisières, friches et bois clairs ; les espèces des milieu ouverts de type prairies et pelouses ; et les espèces généralistes. Le deuième site en richesse spécifique est le Parc des 3 étangs. Cet espace est caractérisé par la présence de 3 étangs de pêche, bien fréquentés à cette période de l année, de milieu ouverts en pelouse, le tout ceinturé de haies d arbres et d arbustes. Là encore, une bande arbustive et boisée en gestion naturelle, de 10m de large, longe le cavalier SNCF ; et nous retrouvons à peu près le même cortège d espèces. 5 Conclusion pour l année 2010 Comme cela est indiqué dans le point 4.1, les résultats recueillis après une seule année d epérimentation ne permettent pas de tirer des conclusions générales quand à l influence des modes de gestion en cours sur la biodiversité rencontrée sur le territoire communal. Cependant, les données de l année 2010 permettent de dégager les informations suivantes : La ville d Arques est pourvue d une variété intéressante d espèces (au moins en ce qui concerne les oiseau, chauves-souris et papillons de jour bien entendu), qui caractérise bien les différents milieu rencontrés sur le territoire de la commune. Certaines données relevées lors du passage STOC sont particulièrement intéressantes car elles concernent des espèces en déclin plus ou moins marqué (Bouvreuil pivoine, Hirondelle rustique, Hirondelle de fenêtre, Linotte mélodieuse ), des espèces en limite d aire (Hypolaïs ictérine) ou bien des espèces en epansion (aigrette garzette). Attention, ces espèces ne sont pas forcément nicheuses sur la commune d Arques ; mais leur présence apporte de précieuses indications quant à leur statut régional (eploitation de ces informations dans le cadre du Suivi Temporel des Oiseau Communs et de l Atlas des Oiseau Nicheurs de France, par eemple). La quantité de myrtils et de procris contactés, 2 espèces de papillons liés au espaces prairiau, tend à indiquer l eistence de zones de prairies potentiellement intéressantes (d un point de vue faunistique et floristique). Des relevés ultérieurs pourraient être réalisés pour compléter ces informations. On soulignera l intérêt, la motivation et l investissement important des agents dans le projet. Les relevés «papillons» prévus ont ainsi tous été réalisés, et les agents ont participé au relevés «oiseau» et «chiroptères», pourtant facultatifs et eécutés en dehors des horaires classiques de travail. Ces mêmes sites seront suivis de nouveau en 2011 et 2012. Il sera alors intéressant de comparer les résultats obtenus d une année sur l autre et ensuite de les confronter au différents niveau de gestion mis en place sur les sites.