Relation. OlivierCuré

Documents pareils
Introduction au Système de Gestion de Base de Données et aux Base de Données

Bases de Données relationnelles et leurs systèmes de Gestion

Bases de Données. Plan

Langage SQL (1) 4 septembre IUT Orléans. Introduction Le langage SQL : données Le langage SQL : requêtes

16H Cours / 18H TD / 20H TP

Cours de bases de données. Philippe Rigaux

BASES DE DONNÉES CONCEPTS ET PROGRAMMATION. Antoine Cornuéjols. AgroParisTech, Spécialité Informatique ( ) Version du 19 octobre 2009

Rappel sur les bases de données

1 Introduction et installation

Langage SQL : créer et interroger une base

Le langage SQL Rappels

Les bases de données

Bases de données avancées Introduction

Bases de données. Yamine AIT AMEUR. INPT-ENSEEIHT DIMA 2 Rue Charles Camichel Toulouse Cedex 7

Modélisation de bases de données : Le modèle relationnel

14/04/2014. un ensemble d'informations sur un sujet : exhaustif, non redondant, structuré, persistant. Gaëlle PERRIN SID2 Grenoble.

IFT3030 Base de données. Chapitre 2 Architecture d une base de données

Chapitre 5 LE MODELE ENTITE - ASSOCIATION

Cours Base de données relationnelles. M. Boughanem, IUP STRI

Vincent Augusto

Bases de données Outils de gestion

Bases de données relationnelles

Bases de données. PTSI Lycée Eiffel. 28 février 2014

A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES?

Le Langage SQL version Oracle

I4 : Bases de Données

COURS de BASES de DONNEES

Chapitre 11 Bases de données

UML et les Bases de Données

Patrice BOURSIER. Professeur, Univ. de La Rochelle. Bases de Données. Notes de cours

Chapitre 3 LE MODELE RELATIONNEL ET SQL (DDL)

Cours SGBD 1. Concepts et langages des Bases de Données Relationnelles

Le Langage De Description De Données(LDD)

INSTITUT NATIONAL DES TELECOMMUNICATIONS CONTROLE DES CONNAISSANCES. 2. Les questions sont indépendantes les unes des autres.

Bases de Données. Le cas des BD relationnelles ouverture sur les BD relationnelles spatiales Séance 2 : Mise en oeuvre

Bases de données cours 1

Bases de données - Modèle relationnel

Exemple accessible via une interface Web. Bases de données et systèmes de gestion de bases de données. Généralités. Définitions

Initiation à SQL. Le langage de communication avec une base de données relationnelles. Application avec PostgreSQL. Nathalie Camelin 2011/2012

Introduction aux Bases de Données

Information utiles. webpage : Google+ : digiusto/

Introduction aux Bases de Données

TD : Requêtes SQL (BDR.TD2-1) INSA 3IF

Introduction aux Systèmes de Gestion de Bases de Données Relationnelles. Olivier Losson

1. LA GESTION DES BASES DE DONNEES RELATIONNELLES

Bases de Données Avancées

Plan. Bases de Données. Sources des transparents. Bases de SQL. L3 Info. Chapitre 4 : SQL LDD Le langage de manipulation de données : LMD

Olivier Mondet

Le langage SQL pour Oracle - partie 1 : SQL comme LDD

Réplication E-maj Foreign Data Wrapper PostGIS PostgreSQL-f

Bases de Données. Stella MARC-ZWECKER. Maître de conférences Dpt. Informatique - UdS

Intégrité des données

Le langage SQL (première partie) c Olivier Caron

Bases de données réparties: Fragmentation et allocation

1. Qu'est-ce que SQL? La maintenance des bases de données Les manipulations des bases de données... 5

SQL Historique

PHP 5. La base de données MySql. A. Belaïd 1

Plan Général Prévisionnel (1/2) (non contractuel) Internet et Outils L1/IO S2-IO2 Bases de données: Jointures, Transactions

INTRODUCTION : Données structurées et accès simplifié

Chapitre VIII. Les bases de données. Orientées Objet. Motivation

IT203 : Systèmes de gestion de bases de données. A. Zemmari zemmari@labri.fr

DESS CCI Formation Continue. Février Université Louis-Pasteur de Strasbourg Département d'informatique

PROJET 1 : BASE DE DONNÉES REPARTIES

BASES DE DONNÉES. CNAM Centre associé de Clermont-Ferrand Cycle A Année J. Darmont I. INTRODUCTION II. LES SYSTÈMES HIÉRARCHIQUES

MODE OPERATOIRE OPENOFFICE BASE

Gestion des transactions et accès concurrents dans les bases de données relationnelles

Bases de données cours 4 Construction de requêtes en SQL. Catalin Dima

SQL sous SqlServer OLIVIER D. DEHECQ Olivier 0

Bases de données relationnelles & SQL

Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles. MySQL. Youssef CHAHIR

Méthode d analyse Merise

TP Contraintes - Triggers

Pour les débutants. langage de définition des données

clef primaire ; clef étrangère ; projection ; restriction ; jointure ; SQL ; SELECT ; FROM ; WHERE

Développement de base de données Microsoft SQL Server Durée : 5 jours Référence : DPSQL12. Contenu

Modèle Entité/Association

1 Modélisation d une base de données pour une société de bourse

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation

1/ Présentation de SQL Server :

A QUOI SERVENT LES BASES DE DONNÉES?

Le modèle de données

NFA 008. Introduction à NoSQL et MongoDB 25/05/2013

COMMANDES SQL... 2 COMMANDES DE DEFINITION DE DONNEES... 2

BASES DE DONNEES ORIENTEES OBJETS BDA10.1

Bases de données élémentaires Maude Manouvrier

Chapitre 1 Généralités sur les bases de données

TD n 10 : Ma première Base de Données

Systèmes d information et bases de données (niveau 1)

MySQL / SQL EXEMPLES

Création et Gestion des tables

CREATION WEB DYNAMIQUE

Master Exploration Informatique des données DataWareHouse

INFO 364 : Bases de Données Projet Professeur : Esteban Zimányi Assistants : Pierre Stadnik et Mohammed Minout Année Académique :

SQL. Oracle. pour. 4 e édition. Christian Soutou Avec la participation d Olivier Teste

Java et les bases de données

Présentation du module Base de données spatio-temporelles

Introduction aux bases de données Cours 1 : Généralités sur les bases de données

Langage propre à Oracle basé sur ADA. Offre une extension procédurale à SQL

Transcription:

Relation Une relation est un sous-ensemble du produit cartésien d'une liste de domaines. Chaque relation est identifiée par un nom. Représentation sous la forme d'une table à 2 dimensions : des colonnes, attributs. des lignes, enregistrements ou n-uplets. 43

Attribut titre Un attribut prend ses valeurs dans domaine de valeurs. Un attribut est identifié par un nom. Exemple : année nomdir prénomdir annéenaissdir Alien 1979 Scott Ridley 1943 Reservoir Dogs 1992 Tarantino Quentin 1963 The thing 1982 Carpenter John 1948 Volte-face 1997 Woo John 1946 Pulp Fiction 1995 Tarantino Quentin 1963 44

Clés Clé : un ensemble d'attributs dont le regroupement des valeurs identifie sans ambiguité un n-uplet (tuple). Clé candidate (candidate key): une clé pour laquelle aucun sous-ensemble n'est une clé. Une clé minimale. Clé primaire (primary key): une clé candidate sélectionnée pour être la clé principale d'une relation. Une clé primaire par relation. 45

Clé externe Une clé externe (foreign key) est un ensemble d'attributs dans une relation qui correspondent exactement à la clé primaire d'une autre relation. Le nom des attributs ne doivent pas nécessairement correspondre mais les domaines doivent être identiques. 46

Un exemple Une relation sur les films titre année nomdir prénomdir annéenaissdir Alien 1979 Scott Ridley 1943 Reservoir Dogs 1992 Tarantino Quentin 1963 The thing 1982 Carpenter John 1948 Volte-face 1997 Woo John 1946 Pulp Fiction 1995 Tarantino Quentin 1963 Terminator 1984 Cameron James 1954 Ghosts of Mars2001 Carpenter John 1948 Mad Max 1979 Miller George 1945 Mad Max 2 1981 Miller George 1945 Quelques problèmes : Supprimer un film, ajouter un réalisateur, modifier la date de naissance d'un réalisateur, Cohérence des données. 47

Un exemple (2) Une relation sur les films titre Alien 1979 1 Reservoir Dogs 1992 2 The thing 1982 3 Volte-face 1997 4 Pulp Fiction 1995 2 Terminator 1984 5 Ghosts of Mars 2001 3 Mad Max 1979 6 Mad Max 2 1981 6 Une autre relation sur les réalisateurs iddir nomdir prénomdir annéenaissdir année iddir1 Scott Ridley 1943 2 Tarantino Quentin 1963 3 Carpenter John 1948 4 Woo John 1946 5 Cameron James 1954 6 Miller George 1945 Problèmes précédents : Supprimer un film, ajouter un réalisateur, modifier la date de naissance d'un réalisateur, Cohérence des données. 48

Schéma d'une relation Le schéma d'une relation correspond à l'ensemble : nom de la relation, liste des attributs (avec domaines) et indication de la clé primaire (souligné). R : A1, A2,..., An Schéma d'une base de données est l'ensemble des schémas des relations de la base. 49

Schémas, exemple Schéma des relations : film (titre, année, iddir) realisateur (iddir, nomdir, prenomdir, anneénaisdir) Schéma de la base de données : film, realisateur 50

Mapping EA - relationnel Une type d'entité devient une relation. Une propriété devient un attribut. Une propriété identifiante devient une clé primaire. Une association devient une relation et sa représentation est fonction des cardinalités. 51

Transformation des associations en relations Les cardinalités maximales de l'association sont de 1 : L'identifiant d'une entité est utilisé comme clé étrangère de l'autre relation, ou inversement. 52 Entity1(a1,...) Entity2(a2,..., #a1) ou Entity1(a1,...,#a2) Entity2(a2,...)

Transformation des associations en relations (2) La cardinalité maximale d'une association est à n et l'autre à 1 : L'identifiant de l'entité (*:n) devient une clé étrangère de l'entité (*:1). Entity1(a1,..., #a2) Entity2(a2,...) 53

Transformation des associations en relations (3) Les cardinalités maximales sont à n : L'association devient une relation et sa clé primaire se compose des identifiants des entités. Entity1(a1,...) Entity2(a2,...) Asso1(#a1,#a2, a3) 54

Exemple mapping relations n,m (1) Schéma relationnel Produit (numpro, nompro) Client (numcli, nomcli) Achat (#numcli,#numpro) (2) 55

Transformation des associations en relations (4) Dans le cas d'une association «is-a», il est possible de voir la solution avec un point de vue orienté objet (duplication des attributs de la superclasse dans la sous-classe) ou bien entité-association (duplication de l'indentifiant de la super-classe dans la sous-classe). Personne(id_pers,nom) Vision OO : joueur(id_pers, club) arbitre(id_pers, niveau) Vision EA : joueur(id_pers, nom, club) arbitre(id_pers, nom, niveau) 56

Transformation des associations en relations (5) Dans le cas d'une association récursive, l'attribut clé primaire de la relation est dupliquée sous la forme d'une clé étrangère. Employe (id_emp, nom_emp, #id_emp_manager) 57

Exemple Bibliothèque 58

Schémas de la bibliothèque Schéma relationnel Mot_cle (nummc, valeurmc) Ouvrage (numouv, titreouv, nomauteurouv, editeurouv) Exemplaire (numex, dateachat, #numemp, #numouv) Emprunteur (numemp, nomemp, adremp) MotCle_Ouvrage (#nummc, #numouv) Schéma de la base de données Mot_cle, Ouvrage, Exemplaire, Emprunteur, MotCle_Ouvrage 59

Autre exemple On gère des patients et des docteurs qui sont des personnes. Pour chaque personne, on stocke le NSS, le nom, le prénom, l'adresse. Pour un docteur nous avons en plus un numéro d'ordre. Un docteur soigne un patient et peut lui prescrire un test (portant un nom et identifié par un numéro). On désire stocker la date et le résultat d'un test donné pour un patient et prescrit par un docteur. 60

Correction exemple 61

Son schéma relationnel Personne(NSS, nom, prenom, adrnumrue, adrrue, adrville) Patient (NSS) Docteur(NSS, numordre) Test(numTest, nomtest) Soigne (#NSSPatient,#NSSDocteur) EffectuerTest (#NSSDocteur, #NSSPatient, #NumTest, date, resultat) 62

4. Algèbre relationnel 63

Objectif 64 Effectuer des opérations sur le modèle relationnel. Algèbre relationnel : Théorique Fondement du traitement des requêtes. Notation formelle (plus 'propre' et plus compact que le SQL). Récupération et manipulation (mise-à-jour, suppression, insertion) des données de la BD. Base de l'optimisation des requêtes SQL. Ce n'est pas un langage de programmation (déclaratif, pas procédural).

Les langages des SGBD LDD ou Langage pour la Définition des Données (Data Definition Language - DDL) définition de l'ensemble du schéma de la base de données. LMD ou Langage pour la Manipulation des Données ( Data Manipulation Language - DML) consultation, modification, suppression et ajout des données. LCD ou Langage pour le Contrôle des Données (Data Control Language - DCL) définition des permissions d'accès, administration.

Algèbre et calcul relationnels pour le LMD Deux représentations sont à la base de l'implémentation des langages de requêtes : Algèbre relationnel (relational algebra) Très pratique pour représenter un plan d'exécution, plus opérationnel que le calcul relationnel. Concerne le 'comment faire'. Calcul relationnel (relational calculus) Permet aux utilisateurs de décrire ce qu'ils veulent plutôt que de décrire comment l'obtenir. Plus déclaratif que l'algèbre relationnel. Concerne le 'quoi faire'.

Exemple titre année iddir Alien 1979 1 Reservoir Dogs 1992 2 The thing 1982 3 Volte-face 1997 4 Pulp Fiction 1995 2 Terminator 1984 5 Ghosts of Mars 2001 3 Mad Max 1979 6 Mad Max 2 1981 6 iddir nomdir prénomdir annéenaissdir 1 Scott Ridley 1943 2 Tarantino Quentin 1963 3 Carpenter John 1948 4 Woo John 1946 5 Cameron James 1954 6 Miller George 1945 SQL SELECT nomdir, titre FROM realisateur r, film f WHERE r.iddir=f.iddir; Algèbre relationnel (nomdir, film) (Film >< iddir Realisateur) Calcul relationnel {R.nomDir, F.titre R Realisateur F(F Film R.idDir = F.idDir) }

Opérations sur l'algèbre relationnel Théorie des opérations est formellement définie et équivalente à la logique du premier ordre. Les opérateurs relationnels transforment une, ou une paire, de relations en un résultat qui est lui aussi une relation. Ce résultat peut-être exploité dans d'autres requêtes. Les opérations éliminent les duplicats.

Algèbre relationnel Un ensemble d'opérations formelles permettant de décrire des requêtes sous une forme algébrique. Opérations sur les ensembles : Union : Intersection : Différence : - Opérations algébriques : unaire (sélection, projection) Binaire (jointures et division) S R 69

Projection Opération algébrique sélectionnant un sous-ensemble des attributs d'une relation Symbole : Syntaxe : Résultat = (attributs) Relation Exemple : R1 = (prenomdir) realisateur Quentin John James George 70

Projection (2) Le nombre de n-uplets d'une relation résultat d'une opération de projection R, est inférieur ou égal au nombre de n- uplets de la relation R. L'opération de projection n'est pas commutative. Si liste2 contient les attributs de liste1, liste1 liste2 on peut écrire : (liste1) ( (liste2) (R))= (liste1) (R) 71

Sélection Opération permettant la sélection d'un sousensemble des n-uplets d'une relation satisfaisant une condition. Symbole : σ Syntaxe : Résultat = σ (condition) Relation Opérateurs sur la condition : =,<>,<,<=,>,>=. Exemple : R1 = σ (annéenaisdir=1948) realisateur 3 Carpenter John 1948 72

Sélection (2) Le degré (nombre d'attributs) d'une relation résultat d'une opération de sélection sur R est identique au degré de la relation R. La sélection est une opération commutative : σ (cond1) (σ (cond2) (R)) = σ (cond2) (σ (cond1) (R)) Cascade d'opérations : σ (cond1) (σ (cond2) (R)) = σ (cond1 et cond2) (R) 73

Projection et sélection On peut effectuer des opérations avec des projections et sélections. Exemple : Nom du réalisateur dont l'année de naissance est 1948. (nomdir) (σ (annaisdir=1948) realisateur) 74

Produit cartésien Le produit cartésien de 2 relations R1 (A1,A2,..,An) de i n-uplets et de R2 (B1,B2,..,Bm) de j n-uplets est une relation de degré n+m et de i*j n-uplets R3 (A1,A2,..,An,B1,B2,..,Bm). Le résultat de R1xR2 est une relation incluant toutes les combinaisons de n-uplets de R1 et R2. On exploite le produit cartésien en conjunction avec les autres opérateurs. 75

Exemple de produit cartésien R1 Att1 Att2 a1 b1 a1 b2 a2 b1 a2 b2 a3 b2 a4 b2 R2 Att3 c1 c2 R3 = R1xR2 Att1 Att2 Att3 a1 b1 c1 a1 b1 c2 a1 b2 c1 a1 b2 c2 a2 b1 c1 a2 b1 c2 a2 b2 c1 a2 b2 c2 a3 b2 c1 a3 b2 c2 a4 b2 c1 a4 b2 c2 3 attributs et 12 n-uplets 76

Union, Intersection et différence Ces opérations sont binaires et comportent 2 relations qui doivent être compatibles. Soit la relation R1(A1,A2,..,An) La fonction dom(ai) retourne le domaine de Ai. Exemple : Personne (nss, nom) dom(nss) = des numéros de SS. dom(nom) = des noms. 2 relations sont compatibles pour les opérations sur les ensembles ssi pour R1(A1,A2,..,An) et R2(B1,B2,..,Bm), n=m et dom(ai) = dom(bi), 1<=i<=n. 77

Union [ ] L'union de 2 relations R1(A1,A2,..,An) et R2(B1,B2,..,Bn) est une relation R3(C1,C2,..,Cn) de manière à avoir dom(ci) = Dom(Ai) = Dom(Bi) pour 1<= i <= n. Le résultat de R1 R2 est une relation incluant tous les n-uplets qui sont dans R1 ou R2 ou bien dans R1 et R2, en éliminant les duplicats. Union est commutative : R S = S R 78

Exemple union R1 Num 12345 13344 R 26688 R=R1 R2 Num 25434 12345 R2 13344 Num 26688 13344 25434 28866 28866 79

Intersection [ ] L'intersection de 2 relations R1(A1,A2,..,An) et R2(B1,B2,..,Bn) est une relation R3(C1,C2,..,Cn) de manière à avoir dom(ci) = Dom(Ai) Dom(Bi) pour 1<= i <= n. Le résultat de R1 R2 est une relation incluant seulement les n-uplets qui sont dans R1 qui apparaissent aussi dans R2. Intersection est commutative : R S = S R. 80

Exemple intersection R1 R2 Num 12345 13344 R 26688 R=R1 R2 Num 25434 13344 Num 13344 28866 81

Différence [- ] La différence de 2 relations R1(A1,A2,..,An) et R2(B1,B2,..,Bn) est une relation R3(C1,C2,..,Cn) de manière à avoir dom(ci) = Dom(Ai) Dom(Bi) pour 1<= i <= n. Le résultat de R1 R2 est une relation incluant tous les n-uplets qui se trouvent dans R1 et pas dans R2. Différence n'est pas commutative. 82

Exemple union R1 R2 Num 12345 13344 26688 25434 Num 13344 28866 R1 R2 Num 12345 26688 25434 R2 R1 Num 28866 83

Jointure Composition de deux relations sur un domain commun. La jointure de 2 relations R1(A1,A2,..,An) et R2(B1,B2,.., Bm) est une relation R3 de degré k = n+m et dont les attributs sont (A1, A2,.., An, B1, B2,..,Bm). Symbole : >< Syntaxe : Résultat = R1 >< condition R2 Equivalence avec σ (condition) (R1 x R2) 84

Jointures Un jointure avec une condition d'égalité est une équi-jointure. On parle de jointure naturelle lorsque la condition compare des attributs dont le nom est identique. Le symbole utilisé est alors '*' et il n'est pas nécessaire d'indiquer la condition. Exemple : R1(A1,A2,A3,A4) et S(A1,B1,B2,B3) Q = R * S est équivalent à Q' = R >< R.A1=S.A1 S On parle de théta-jointure lorsque les noms des attributs sont différents. 85

Renommer des attributs et relations Pour effectuer des jointures naturelles plus facilement, on peut utiliser l'opérateur ρ qui permet de renommer des attributs et/ou des relations. Exemple : R1(A1,A2,A3) ρ S(B1,B2,B3) attributs An en Bn. (R) renomme R en S et les ρ S (R) renomme R en S. ρ B1,B2,B3 (R) renomme An en Bn. 86