REFLEXION sur le/les FILMS DOCUMENTAIRES



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REFLEXION sur le/les FILMS DOCUMENTAIRES SOMMAIRE : I) Définition - Objectivité - Reportages II) Phase de Conception - Ecriture - Amateurs/Pros III) Phase de Réalisation - Tournage - Montage IV) La Production - Amateurs/Pros V) Droits d auteurs VI) Evolution du documentaire - Evolution narrative - Evolution Technique 1

VII) Diffusion 2

I) DEFINITION Il est difficile de définir le film documentaire. En principe c est la restitution d une réalité par un document audiovisuel informatif ou didactique. Dans les années 60, on parlait de cinéma vérité puis de cinéma du réel. Larousse défini le documentaire «comme un programme audiovisuel à caractère didactique ou culturel montrant un aspect particulier de la réalité à la différence de la fiction.» Il faut aujourd hui nuancer car un documentaire peut prendre certaines caractéristiques de la fiction notamment avec l évolution que représente la docufiction. (Arte par ex.) qui peut donner lieu à des scénarios très élaborés. Souvent présenté comme un genre, les films documentaires relèvent de genres très différents et diversifiés : Voyages, histoire, sociologie, scientifiques, industriels, environnementaux, animaliers.. Il serait plus précis de penser les documentaires comme étant une catégorie d audiovisuels. 3

I -1 Objectivité Même si un documentaire se veut refléter le réel ou restituer la réalité, la seule réalité en fait, sera celle de l auteur car le documentaire sera orienté par son point de vue, par son intervention, par un engagement. Le documentaire répond toujours à une démarche de son auteur qui propose donc une vision personnelle et particulière. Tout film est orienté ( consciemment ou inconsciemment ) parce que l auteur, le réalisateur à une culture ou une affectivité. Où, tout simplement que l auteur veut délibérément exprimer son point de vue. Le documentaire est donc une œuvre de création qui ne saurait refléter une objectivité absolue. I-2 Documentaires et reportages Il est aussi difficile de distinguer le documentaire du reportage. Les films documentaires sont considérés comme des œuvres destinées à perdurer ou à témoigner d une époque alors que les audiovisuels journalistiques sont considérés essentiellement comme une information furtive, dite «jetable.» Toutefois certains reportages stockés dans les archives de l INA, peuvent réintégrer les documentaires de création ultérieurs, en tant qu images d archives. Il est possible de distinguer le documentaire d un reportage en évoquant le fait qu un auteur de documentaires provoque la réalité tandis que le reporter est appelé par la réalité. Dans le reportage il y a plus la notion d actualités, d évènements du présent. Le plus souvent les documentaires sont réalisés par des techniciens qui ont une formation cinématographique alors que les news, les reportages ou les magazines sont essentiellement réalisés par des journalistes. La relative facilité que procure la vidéo au tournage a donné naissance à un nouveau métier et une nouvelle formation le JRI ( journaliste reporter d images) 4

II) PHASE de CONCEPTION - Ecriture et Recherches A ce stade il faut déjà distinguer le documentariste professionnel du documentariste amateur. Nous entendrons «amateur averti» Le terme amateur ne se veut pas péjoratif, mais il ne vend pas ses produits et n en vit pas. Il est donc plus limité dans les moyens à mettre en œuvre... (voir Chapitre production) Le documentaire connaît deux types d écritures. L écriture textuelle et l écriture audiovisuelle. La création ne vient pas du néant, la documentation est indispensable. C est notamment le travail de documentation, de recherche et de préparation qui permettent à l auteur de s imprégner de son sujet qu il portera jusqu à la diffusion. Il ne faut pas oublier que le cinéaste qu il soit documentariste ou de fiction est un auteur qui raconte une histoire et qu il doit se poser la question «Quelle histoire suis-je en train de raconter et pour qui. La nuance dans le documentaire en regard de la fiction est que les personnages interprètent leur propre vie souvent en la vivant ( tournage direct) Autant l écriture d une fiction conduit à l élaboration d un scénario (description des décors et personnages et surtout continuité dialoguée, l écriture d un documentaire est moins codifiée où les documents textuels qui guident la réalisation se résument souvent en un synopsis. Rarement la réalisation d un documentaire est précédé d un scénario et encore moins d un séquencier découpé en scènes. Comme l écrit Gérard Leblanc dans «scénario du réel» Dans un documentaire, c est bien la réalité qui réalise le scénario. Souvent les éléments textuels préparés en amont du tournage sont dépassés par la réalité du tournage. Pour l amateur, sauf celui qui se déplace réellement pour réaliser son film, la plupart du temps la narration se fait pendant les prises de vue voire à la lecture des rushes. Pour le documentariste professionnel aujourd hui, il n est pas concevable de traiter un sujet sans visionner toutes ou tout du moins un maximum de réalisations qui ont déjà abordé le sujet, afin de choisir un angle de traitement nouveau où amener des informations nouvelles complémentaires. 5

Les chances de voir accepter ce projet par une production en dépens. Pour l amateur on commence à voir ce même phénomène. Dans les concours où les réalisations de la catégorie documentaires qui retiennent l attention sont celles qui sortent un peu des sentiers battus. Pour l écriture audiovisuelle, qu il s agisse de fiction ou de documentaires, le son est tout autant que l image, porteur de sens et générateur d esthétique. C est le son qui oriente et donne un sens à l image 6

III- PHASE de REALISATION A- TOURNAGE A-1 Documentariste professionnel Pour le tournage on rencontre des équipes plus ou moins lourdes. Sachant que le réalisateur aura intérêt d opter pour une équipe la plus légère possible car pour un documentaire on a besoin : - d un maximum de discrétion - d une équipe qui se déplace facilement et rapidement Bien que l équipe soit fonction du projet, pour un docu classique une équipe optimale serait un cadreur / réal. et un ingé. son ( 3 personnes dans le cas d interviews). A-2 Documentariste amateur Souvent le documentariste amateur travaille seul. Ce qui au demeurant pourrait être efficace mais corollaire de cette situation, en faisant tout soi-même, image et son, on ne peut pas vraiment toujours très bien faire. Notamment pour le son. Difficultés d autant plus importantes si le documentaire est réalisé à l étranger. (interviews, traduction.. ) A-3 Remarques Cette différentiation entre professionnel et amateur, se remarque aussi sur le matériel employé : - Le professionnel loue souvent le matériel d où qualité et adaptation du matériel en fonction du projet - Le professionnel à la possibilité d effectuer des repérages. L amateur qui réalise souvent des documentaires de voyage est souvent contraint de faire des prises de vues à la volée. Il n a pas le temps de choisir ni son angle de PdV et encore moins, d attendre le meilleurs éclairage. 7

B- MONTAGE C est l ultime phase de l écriture audiovisuelle où la narration documentaire s organise en un récit structuré. Le montage est une élaboration, une création. Le montages des documentaires a connu plusieurs grandes mutations au cours du XXe S. Mutations dues surtout à l évolution de la technologie. 8

IV LA PRODUCTION IV- 1 Professionnel Cette étape est importante pour un professionnel et se mène en amont et pendant la réalisation. C est à ce niveau que l auteur/réalisateur peut trouver les aides à l écriture et au financement du projet. SCAM ( société civile des auteurs multimédias) CNC (centre national du cinéma) C est la production qui donne les moyens après être passé par la constitution d un dossier comprenant les éléments suivants : - La note d intention Engagement de l auteur par rapport au sujet traité. Pourquoi l auteur veut faire ce film. - la Fiche de traitement Esquisse l écriture audiovisuelle. - Utilisation d archives - Le mode du récit (interviews, suivi de personnages) - le synopsis Se rapproche, voire remplace la fiche de traitement mais donne plus de précisions Qui sont les personnages secondaires, quelles sont les principales actions C est un résumé du film. - La fiche technique Fournie une série de données, permettant au producteur d évaluer : - les moyens humains - les supports techniques ( éventuelles locations de matériels) - la logistique - Les musiques Ce document permet de faire une évaluation financière du projet. 9

IV- 2 Amateur La production pour l amateur qui diffuse ses œuvres en public, concerne principalement : - Les droits musicaux ( SDRM) déclaration avec la cue-sheet - Paiement du compositeur/ musicien dans le cas de musique originale - Autorisation et droits si reproduction de documents protégés. V- DROITS D AUTEUR (succinct) En droit français l auteur d un œuvre de l esprit jouit de ce droit sur cette œuvre Il se divise en deux branches a) le droit moral Reconnaît à l auteur la paternité de l œuvre et vise aussi le respect de l intégrité de l œuvre. b) les droits patrimoniaux Confèrent un monopole d exploitation économique sur l œuvre pour une durée variable au terme de laquelle l œuvre rentre dans le domaine public. Le terme de copyright est la notion de droits d auteur dans la loi américaine. Un dépôt est nécessaire afin de le faire valoir. Ce formalisme est autorisé en France dans la mesure où il s applique à toute œuvre soumise aux droits d auteur. Les mentions de copyright où tous droits réservés n ont pas pour autant d influence sur la protection de l œuvre et ne jouent qu un rôle informatif. De même que l absence de sigle où de mention du droit d auteur ne signifie pas que l œuvre n est pas protégée. 10

VI EVOLUTION du DOCUMENTAIRE VI-1 Evolution narrative a) Commentaires off Entre les années 1950 à 1970 nous avons le mode images/son, commentaires voix off dominante.(encore beaucoup utilisé par les amateurs aujourd hui) Le commentaire écrit par l auteur sont des informations collectées sur des documents et/ou récoltées durant le tournage. b) Un personnage principal porte le récit Mode narratif structuré par la prééminence d un personnage principal qui commente in/off ( ex : Métronome avec Lorent Deutz) c) Commentaires et récits et témoignages alternent Mode narratif avec commentaires introductifs et personnages qui apportent des informations complémentaires. Utilisation d images d archives. (ex : Ushuaia Nicolas Hulot, Vue du ciel, yann Arthus Bertrand ) etc.. d) Prééminence de récits croisés Modes narratif fondé sur la parole de plusieurs personnages qui racontent et témoignent sur un même sujet avec des points de vue différents donc avec débats contradictoires ( magazine envoyé spécial) e) Le Docu- fiction Mode narratif où alternent des commentaires de plusieurs personnes avec des séquences fictionnelles qui reconstituent les évènements avec des scénarios souvent très élaborés. (Arte) f) Fiction Documentaire qui montre un ou des évènements reconstitués entièrement par une fiction faisant appel à des décors et des acteurs. Films souvent historiques. (ex : Karol ou un prête devenu pape (film biographique sur Jean-Paul 2) 11

VI- 2 Evolution technique La principale mutation a eu lieu dans les années 80/90 lors du passage du film 16mm argentique monté sur table Atlas à la prise de vue et au montage en vidéo U-Matic, BVU, BVU-SP, Bétacam et montage analogique linéaire avec régie d effets et palette graphique. Seconde révolution lors de la dernière décennie du XXe S avec la vidéo numérique et le montage virtuel par ordinateur. C est l ère de la vidéo numérique associée avec tous les automatismes qui ouvre la voie en démocratisant et facilitant les réalisations amateurs. L évolution technique, par la miniaturisation en cours, engendre également une évolution de l écriture par de nouvelles possibilités de prises de vues du réel. Ex : GO PRO où mini caméra, fixé sur les personnages où associé à des maquettes télécommandées : voiture, bateau, hélico, drones. qui permettent d aller plus près des évènements voire dans des endroits où l homme ne peut pas aller et réaliser des types de plans jusqu à là irréalisables. 12

VII- DIFFUSION On constate qu à la télévision le documentaire aujourd hui rivalise en terme d audience avec la fiction. Une programmation importante se développe sur les chaines de télévision particulièrement sur la 2 sur la 5 et Arte. Grace à la HD les documentaires sont passés vers le grand écran, particulièrement grâce au producteur/ réalisateur Jacques Perrin avec Microcosmos, Le peuple migrateur, Océan ; La marche de l empereur (de jacquier), Le dernier trappeur (Vannier) N oublions pas le grand pionnier, le commandant Cousteau avec «Le Monde du silence». Jean CANCELLIER Bibliographie Didier MAURO Gérard Leblanc 13