Il y a en France seulement 48 muséums d Histoire Naturelle. Ils sont placés sous la tutelle du Ministère de la Recherche.



Documents pareils
Conservatoire ESPACE de l ASPAS. La nouvelle Réserve de Vie Sauvage du Grand-Barry (Véronne, Drôme)

Il était une fois Une forêt mystérieuse!!! Parcourez cette forêt, explorez la Franche-Comté, partez à la rencontre de ses paysages et de ses

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE...

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

un très vieux parent!

Activités Bureau des Guides

OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS ÉVALUATION DES STAGIAIRES. Objectif des organisateurs et formateurs. Évaluation des stagiaires. Évaluation initiale

Monitoring des nicheurs et hôtes de passage rares: directives pour une collaboration efficace

C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS.

Chasse sportive au Québec Saisons Calendrier préliminaire des périodes de chasse

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE)

CORRIGES Plan de la séance

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Sarcelle d été. Anas querquedula

Baguage au marais de Kervijen, Baie de Douarnenez : Etude de la migration postnuptiale des passereaux paludicoles du 29 août au 01 septembre 2007

Nourrir les oiseaux en hiver

03/2015. Agrainoir.spirale. .Spirale HENON ble courte 6cm Modèle : Fabricants : Sarl_Henon spirales Agrainoir Metallique

LE BATON D ISHANGO. Une machine à calculer vieille de ans...

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains

2. Les auxiliaires de culture

TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux. DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite

L été au bord de l eau

La grenouille vit à côté d'un petit coin d'eau, par exemple : mare, étang, lac, ruisseau. Les têtards

Rapport d étude SMIRIL - VG 342 décembre SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône

Les jours de la semaine

PORTRAITS DE PARCS E X P O S I T I O N P H O T O G R A P H I Q U E

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e

Ressources pour l école élémentaire

Birdline internet Manuel de l utilisateur

Passons aux épreuves pratiques : Après avoir défini le terme «Fossile», nous passons à leur observation à la loupe binoculaire.

Pour en finir avec les

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre

Bienvenue à la Banque nationale de Belgique!

Le carnaval des oiseaux

Tout au long de l année

Nom : Prénom : Date :

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

CENTRALES HYDRAULIQUES

LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES

DIVERSITÉ CULTURELLE JOURS FÉRIÉS Pour en savoir Plus, veuillez vous adresser à :

La petite poule qui voulait voir la mer

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars H

Suivi écologique. RNN du lac de Grand-Lieu

Musée temporaire. Le jeu

TOUR DES LACS DU MERCANTOUR PARTIE NORD

ARCANE DE LA MONTAGNE DOMAINE DE SAINT SER. Exposition du 26 mai au 31 décembre Horaires : tous les jours 10h00 à 18h00

Héron. branché NOUVEAUTÉ CET AUTOMNE! 22 octobre au 2 novembre

Morcellement du paysage

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR et FR «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Liste Rouge Rouge. r é s u m é e. des Vertébrés Terrestres de la région Rhône-Alpes. oiseaux. reptiles. amphibiens. danger. vulnérable.

LE PARC DE FIGUEROLLES

Ywood Les Docks Libres à Marseille

FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DANS LE CIMETIÈRE. Guillaume Larregle (Maison de l Environnement de Seine-et-Marne)

Les mares artificielles de Bas-Chassiers

Formation FORÊT Les massifs

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val

Les communes de la Montagne et de Bouguenais

LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale,

Retour du bison d Europe dans le Jura : ébauche de projet

Compréhension de lecture

RENOVATION DES BÂTIMENTS ET CONSERVATION DES CHAUVES-SOURIS

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Auxiliaires au Jardin

DOSSIER PÉDAGOGIQUE. Sommaire. Que fait la lune, la nuit? POINTS FORTS. Dédicace d Anne Herbauts 2. L auteure 3. Bibliographie 3.

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Demande d autorisation de faire du commerce d animaux

LE PLAN BIODIVERSITE D ORLEANS

CABINES TÉLÉPHONIQUES

Au printemps, les activités fleurissent au château du Haut-Kœnigsbourg!

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val

AGORA 2014 Appel à idées Habiter les toits à Bordeaux Et pour compléter

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

chasseur Basco-Béarnais nuisibles : du nouveau Le bilan des captures, la nouvelle réglementation, l opération corneilles.

La fourmi. Biologie et protection

Etat de la connaissance de la biodiversité. sur la commune de Pantin

Le château de Versailles Architecture et décors extérieurs

Narrateur : Paillasson le cochon Auteur : Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF)

MONITORING ACTIF INFLUENZA AVIAIRE DES OISEAUX

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët. Département 56

# 1. PERSONNES ASSURÉES 1.1 PERSONNES VISÉES PAR L'ACCORD

BILAN DU TRANSFERT DES AMPHIBIENS

Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale

Les Jardins Butchart Promenade et Découvertes (6-7e Annee)

La Terre mise en scène

Guide des autorisations d urbanisme

4. Résultats et discussion

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION

LES CARACTÉRISTIQUES DU LAC DE GRAND- LIEU

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions

Transcription:

MUSEEUM D HIISTOIIREE NATUREELLLLEE DEE TOULLON EET DU VAR ===================================== Le jardin du Las (Espace Naturel Sensible) héberge aujourd hui le Muséum d Histoire Naturelle de Toulon et du Var. Les missions du Muséum sont : l acquisition, la conservation et l animation des collections d Histoire Naturelle du département afin de contribuer à la diffusion des connaissances et à la recherche. Il y a en France seulement 48 muséums d Histoire Naturelle. Ils sont placés sous la tutelle du Ministère de la Recherche. Le Var est l un des rares départements Français à être doté d un Muséum d'histoire Naturelle entièrement consacré à la connaissance et la mise en valeur de son patrimoine naturel. La visite du Muséum peut se concevoir comme une promenade dans le département, abordant toutes ses richesses naturelles au travers des différentes disciplines qui composent les sciences de la Terre et de la Vie : géologie, paléontologie, préhistoire, botanique et zoologie... En parcourant les salles du Muséum, on pourra constater que le Var, fruit d une aventure géologique très mouvementée, offre un intérêt de premier ordre par la diversité de ses paysages, de sa flore et de sa faune. 1

Ainsi, nous retrouvons dans le musée : Rez-de-chaussée : A l étage : Géologie : photos de paysage varois, les roches du Var Minéralogie : douze vitrines avec des minéraux spectaculaires provenant du monde entier. Botanique : herbiers et borne interactive concernant les plantes patrimoniales. Préhistoire : avec leurs habitants varois (Homo sapiens, Homo neanderthalensis, Homo heidelbergensis), Hommes et culture, morphologie, évolution de l Homme (crânes et outils du lithique) Mammalogie : les mammifères du Var, les grands prédateurs, les ongulés Ornithologie : les rapaces diurnes et nocturnes, les oiseaux de mers, les oiseaux des villes, les canards, les passereaux, les limicoles, les galliformes Herpétologie : les reptiles et amphibiens, la tortue d Hermann Entomologie : morphologie d un insecte, insectes emblématiques du Var, insectes à problèmes, les plus beaux insectes du monde Paléontologie : extinction des dinosaures, paléoenvironnements du Var, les fossiles, les dinosaures du Var, spirale de l évolution Le muséum d histoire naturelle de Toulon et du Var est ouvert tous les jours (excepté les lundis et jours fériés). En plus de l exposition permanente et des animations scientifiques, des expositions temporaires et des conférences sont organisées régulièrement L exposition permanente, une petite partie de l iceberg. Les collections exposées aujourd hui ne sont qu une infime partie des objets que possède le muséum. COLLECTIONS D ETUDE DU MUSEUM Actuellement, le muséum possède plus de 75 000 objets et spécimens dans ses réserves ou exposés dans ses vitrines. La majorité des collections ne sont pas présentées au public mais peuvent être consultées dans un but scientifique (uniquement sur rendez-vous, pris auprès du conservateur). Elles recouvrent les principales disciplines naturalistes. 2

Minéralogie : 1 523 spécimens identifiés Paléontologie : 10 831 spécimens Préhistoire-Archéologie : 667 spécimens et 243 pièces de la collection Sempéré Zoologie : Entomologie : 27 000 insectes environ Conchyliologie : 3 148 spécimens Mammalogie : 268 spécimens Ornithologie : 978 spécimens Herpétologie : 61 spécimens Botanique : Plus de 30 000 parts réparties dans 11 herbiers Ethnologie : 91 objets de Provence, Afrique et Océanie LA GEOLOGIE (le contexte) Chaque paysage actuel est issu d un passé géologique. Pour le découvrir, il faut savoir le décrypter. C est ce qui est proposé ici le biais de vitrines, cartes interactives et photographies. Ici se trouvent les roches les plus communes du département ainsi que les paysages qui leur sont liés. Parmi les vitrines, une sur la Mine de Cap Garonne au Pradet et quatre autres sur les ammonites de la région. Les cartes interactives permettent de localiser les affleurements des roches exposées, de connaître l époque où elles se sont formées et de voir à quoi ressemblait le Var d alors. Il est également possible de voir l évolution du monde et la position de notre département au cours des 600 derniers millions d années. Enfin, une carte en relief interactive du Var permet de connaître la répartition des grands types de végétation ainsi que les données météorologiques. LA MINE DE CAP GARONNE Cette mine, qui se situe sous le Massif de la Colle Noire au Pradet recèle plus de 133 espèces minérales et fait partie des cinq plus beaux sites minéralogiques du monde. Elle est située sur des dépôts permiens caractérisés par des schistes de couleur liede-vin ou verts noirâtres et de grès rouges. Dans le Permien supérieur de Carqueiranne sont interstratifiées des coulées de basaltes à Labradorite. Sur les grès permiens reposent les dépôts du Trias constitués à la base par un conglomérat de puissance variable (parfois 8 m) auquel succèdent des grès grossiers à teinte claire puis des grès argileux micacés. C est dans le conglomérat que se situe la zone minéralisée. 3

L histoire de la mine commence en 1610 1615 quand un potier, en voulant chercher un chevreau tombé dans un trou, découvre une pierre très brillante qui se trouvera être en fait de la pyrite de fer. Après plusieurs mésaventures, le potier meurt sans pouvoir divulguer l endroit de sa trouvaille. Bien que la colline fût explorée dans tous les lieux, personne ne put retrouver la cache du défunt artisan. A partir du XIXème siècle, la mine fut exploitée avec plus ou moins de bonheur jusqu à son abandon définitif en 1918. Fréquentée par les amateurs, saccagée par les pillards, elle devient officiellement un musée le 9 juillet 1994, pour le plaisir des 30 000 visiteurs annuels. A côté des anciens, de nouveaux minéraux ont été découverts dans la Mine de Cap Garonne tels la Deloryite, la Perroudite, la Camérolaïte, la Theresmagnatite, la Pradétite. et leur nombre dépasse à présent les 150. Ils ne s observent qu à la loupe binoculaire et ne se voient d ordinaire que sous la forme de tâches colorées de couleur verte, bleue ou jaune. Ils sont maintenant visibles dans la mine, grâce à de nouvelles vitrines contenant ces minéraux placés sous des loupes. LA MINERALOGIE La minéralogie est présentée sous forme d un voyage dans le monde par le biais de minéraux provenant de différents pays. Ce petit échantillon minéral permet de connaître les minéraux les plus classiques et les plus courants. Ceux-ci ont été choisis pour leur beauté et pour leur intérêt scientifique LA PALEONTOLOGIE Un squelette de ptérosaure, nous fait voyager dans le temps tout en restant dans notre département. Deux dioramas permettent de connaître Canjuers à la fin du jurassique et Fox-Amphoux à la fin du Crétacé. Des vitrines de fossiles reprenant le thème de l évolution de la Vie présentent des pièces provenant du monde entier et illustrent la grande spirale de l Evolution. Dans cette salle, c est tout un passé lointain qui reprends vie sous nos yeux. 4

L HISTOIRE DE L HOMME Homo heidelbergensis Homo heidelbergensis représente la branche européenne d Homo erectus. Il est le plus ancien homme connu dans le Var avec une présence datée de plus de 500 000 ans. Homo neanderthalensis L Homme de Neandertal (du Val de Neander en Allemagne), typiquement européen, a peuplé nos régions de 125 000 à 30 000 ans. Homo sapiens L Homo sapiens préhistorique le plus célèbre est bien entendu l Homme de Cro-Magnon, apparu il y a 35 000 ans. Peu de choses différencient ce vénérable ancêtre de nous.. DOLMEN DE GAOUTABRY Insoupçonné, le patrimoine mégalithique provençal est pourtant riche de 120 monuments environ. Avec une quarantaine de dolmens et une vingtaine de menhirs, le Var possède de loin le patrimoine mégalithique le plus important de Provence. Découvert et fouillé en 1876 puis en 1975, ce dolmen a révélé la présence d ossements humains brisés et calcinés appartenant au moins à 34 individus accompagnés d un riche mobilier : tessons de poteries appartenant à une dizaine de vases, outils en silex (trois lames, un poignard, une vingtaine de pointes de flèches, un fragment de hache polie) et cinq perles ou pendeloques en pierre. Du fait de l acidité du sol et des pertes causées lors des premières fouilles, ce matériel n est cependant que le pâle reflet de celui que devait renfermer la tombe à l origine. Il a toutefois permis de dater le dolmen de l Age du Cuivre (Chalcolithique) avec deux périodes d utilisation (2800 et 2500 avant Jésus-Christ). Edifié au centre d un tumulus de pierres aujourd hui très dégradé, ce monument mesure 6, 5 m de long sur une superficie de 9 m² environ. C est à ce titre le plus grand dolmen du Var. de grandes dalles minces en schiste alternant avec des murettes en pierre sèche ou des dallettes verticales délimitent une chambre rectangulaire allongée, séparée d une antichambre par une dalle transversale, le tout prolongé par un étroit couloir. Les affleurements obliques de schiste à proximité laissent supposer que certaines dalles latérales ont tout simplement été redressées sur place à partir du substrat local. L orientation précise du dolmen au sud-ouest n est sans doute pas le fruit du hasard : il s ouvre dans l axe du Soleil couchant au solstice d hiver. Sa situation à la croisée de deux groupes dolméniques bien distincts le rend original. Son architecture (forme et dimensions de la chambre) le rattache en effet aux dolmens de Provence occidentale (Bouches-du-Rhône et Vaucluse) alors que sa situation culminante et son mode 5

funéraire (crémation), le rendent caractéristique des dolmens à petite chambre du groupe de Provence orientale (Var et Alpes maritimes). L absence de dalle tabulaire peut s expliquer par la nature des matériaux utilisés, peut-être le bois, comme semblent l indiquer les interstices entre les dalles latérales qui ont pu servir de calage à des poutres destinées à supporter une couverture. Il peut s agir aussi d une particularité architecturale géographique, puisque bien d autres dolmens provençaux ne sont pas couverts. La minceur des dalles latérales semble en tous cas exclure l hypothèse qu il ait pu y avoir une dalle de couverture. En 1988, ce dolmen a été inscrit Monument Historique. Il a été l objet de plusieurs restaurations entreprises par la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la ville de la Londe les Maures. Des visites guidées y sont organisées par le Service culturel et l Office de tourisme de la ville de la Londe. Ce monument est aujourd hui vide du matériel trouvé lors des fouilles. Celui-ci est en partie présenté au Musée archéologique de Saint Raphaël. Il n en demeure pas moins que selon la loi du 27 septembre 1941 sur l archéologie, toute recherche ou prélèvement non autorisés par le Ministère de la culture et de la communication sont interdits. Toute dégradation est passible de poursuites judiciaires (peines d amende et de prison) prévues à l article 322-2 du Code Pénal. BOTANIQUE Le Var possède une flore qui compte environ 2500 espèces, ce qui le place parmi les départements français les plus riches. Dans cette salle, sont présentés : Les grands botanistes varois ainsi que leurs herbiers. Les plantes endémiques varoises 100 plantes patrimoniales du Var, illustrées à travers une borne multimédia réalisée en partenariat avec l association «Inflovar». Un film de quelques minutes retraçant la diversité des milieux remarquables ainsi que la végétation du département. LA DOMESTICATION Depuis son origine, l Homme s est attaché à modifier son environnement pour satisfaire à ses besoins essentiels de nourriture et de protection contre les intempéries. Il s est intéressé, il y a plus de 10 000 ans, aux animaux qui l entouraient et a porté sur eux un regard autre que celui du prédateur. Le loup a été le premier animal choisi et a donné le chien. Ce fut la première domestication. Bien d autres ont suivi, à travers les âges, les civilisations et les continents. 6

L espèce animale cible de la domestication a souvent perdu sa liberté mais l Homme, en échange, lui a fourni sa protection. Il l a soustraite aux contraintes de la sélection naturelle pour la soumettre à celles (bien plus fortes) de la sélection artificielle. Comment l Homme d alors pouvait-il savoir que le farouche mouflon donnerait un jour de la laine, que le terrible aurochs tirerait un jour sa charrue et que sa femelle, la vache fournirait 10 tonnes de lait par an? LES MAMMIFERES Le Var accueille 70 espèces de Mammifères terrestres. La majorité de ces espèces sont de petite taille ou ont une activité essentiellement nocturne. Par conséquent, il est fort peu fréquent d observer des mammifères sauvages. Pourtant certains mammifères sont franchement abondants (Rongeurs), d autres groupes occupent les milieux les plus variés (rivières, lacs, milieu aérien et milieu souterrain), certains autres sont de très forte taille (Ongulés). LES MAMMIFERES CARNIVORES On appelle «petits carnivores», les carnivores terrestres de la taille inférieure au Lynx. Ces petits carnivores appartiennent à différentes familles facilement reconnaissables : - Les Canidés : Renard - Les Félidés : Chat forestier - Les Mustélidés : Blaireau, Loutre, Fouine, Martre, Putois, Belette et Hermine - Les Viverridés : Genette. Ces espèces étaient autrefois qualifiées de «puants» et pourtant recherchées pour leur peau. De nos jours certaines sont protégées par la loi, d autres peuvent encore être détruites par la chasse et/ou le piégeage, selon la législation en place. LES GRANDS PREDATEURS Les grands prédateurs sont représentés en Provence par trois espèces : - L Ours brun (Ursus arctos) qui a disparu au début du XIXe siècle, et dont le retour est pour l instant peu probable. - Le Loup (Canis lupus) qui a disparu au tout début du XXe siècle mais qui est revenu de manière naturelle en 1992 à partir des populations italiennes. - Le Lynx boréal (Lynx lynx) qui revient progressivement à partir des Alpes du nord, après une disparition dans le courant du XIXe siècle. Bien que très décriés, les grands prédateurs ont un rôle fondamental dans l équilibre des écosystèmes car ils empêchent la prolifération des ongulés sauvages. 7

LES MAMMIFERES : AUTRES GROUPES Si l on exclut les Carnivores et les Ongulés, les Mammifères terrestres de notre région se répartissent parmi les ordres suivants : - Rongeurs (Marmotte, Mulot, Castor) - Insectivores (Taupe, Hérisson, Musaraigne) - Lagomorphes (Lapin, Lièvre) - Chiroptères (Pipistrelle, Murin, Rhinolophe) Le département du Var, par sa position en bordure de la mer Méditerranée, la grande diversité de ses paysages et la présence de hautes montagnes, est l un des départements français les plus riches en mammifères. La classification phylogénétique est réalisée par l étude du patrimoine génétique (ADN). Chez les Vertébrés cette classification a permis de mettre de l ordre dans l agencement des différents groupes. Tous les animaux représentés sur ce panneau sont présents ou ont existé dans le Var : Les Dinosaures ont disparu de la surface du globe il y a 65 millions d années. L Archéoptéryx, disparu il y a 145 millions d années, a pu exister dans le Var. Sa présence est à rechercher sur le site de Canjuers. Les Sphénodontiens, étaient présents dans le Var à l ère secondaire ; on ne trouve plus actuellement que 2 espèces au monde, sur des îlots autour de la Nouvelle Zélande. Les Crocodiliens étaient présents dans le Var jusqu au tertiaire ; ils sont représentés actuellement par 23 espèces à travers le monde, principalement en zone inter tropicale. Les autres groupes, malgré un niveau de rareté variable, peuvent encore être observés, à l époque actuelle dans notre département Le Phacomochère enfin, reste un animal énigmatique, localisé dans les environs du village d Espigoule (Var). Il pose bien des problèmes à la science conventionnelle LES ONGULES SAUVAGES Six espèces d Ongulés sauvages peuplent actuellement la Provence. Une espèce a été réintroduite récemment, le Mouflon ; les autres espèces sont d origine indigène et leurs effectifs ont largement fluctué au cours des siècles : Le Sanglier a toujours été présent mais ses populations étaient très restreintes vers le milieu du XIXe siècle (déforestation et concurrence avec les ongulés domestiques). La déprise rurale a favorisé son explosion démographique dans le courant du XXe siècle. 8

Le Chevreuil et le Cerf ont carrément disparu dans le Var dès le XVIIIe siècle et leur retour, dans la seconde moitié du XXe siècle, est dû à des réintroductions. Le Bouquetin a bien failli disparaître des Alpes au XIXe siècle. C est le roi d Italie, Victor-Emmanuel, qui en protégeant les ultimes survivants dans ses réserves royales du Piémont, afin de pouvoir en profiter pour la chasse, a sauvé l espèce. Actuellement le bouquetin est en pleine augmentation ; un projet de réintroduction est en cours de réalisation dans les Gorges du Verdon. Le Chamois a subi une très forte régression jusque vers la moitié du XXe siècle. A partir des réserves et des Parcs Nationaux, et du fait de l établissement d un plan de chasse, il a peu à peu recolonisé toutes les Alpes et se répand maintenant en milieu méditerranéen jusque dans les forêts de Chêne vert. L ORNITHOLOGIE Avec 167 espèces d oiseaux nicheurs, le département du Var est l un des plus riches de France. La majorité des espèces d oiseaux de la région est répartie en 10 vitrines qui passent en revue tous les groupes d oiseaux mais abordent aussi deux aspects particuliers de l ornithologie : les oiseaux en ville et les oiseaux et la chasse. Une borne informatique avec chants d oiseaux complète la visite. LES OISEAUX GIBIERS En raison de la diversité des milieux rencontrés, le Var est un département où les espèces gibiers sont abondantes et où exercent environ 25 000 chasseurs. Les principaux modes de chasse utilisés sont : La battue, pour le grand gibier (plus de 13 000 sangliers et environ 4 000 chevreuils tués annuellement). La chasse aux oiseaux migrateurs terrestres ; estimation du tableau de chasse annuel : plus d un million de grives et merles, environ 20 000 bécasses et 30 000 à 40 000 pigeons ramiers. Parmi les oiseaux sédentaires, seule la Perdrix rouge est activement chassée ; la perdrix bartavelle, le Lagopède des Alpes et la Gélinotte sont absents du département ; les Perdrix grise et gambra ont disparu au 19 ième siècle ; le Tétras lyre est rare et non gibier, Le gibier de lâcher est constitué essentiellement de faisans dont très peu font souche. La chasse au gibier d eau est faiblement pratiquée, estimation : un millier de canards tués annuellement. La chasse de la caille (2 000 individus abattus) et celle de la Tourterelle des bois (2 000 individus) ne se pratiquent qu en septembre. Une tradition de braconnage du Rougegorge, à l aide de pièges métalliques est encore assez active (estimation : autour de 10 0000 oiseaux capturés par an). 9

Une autorisation préfectorale annuelle de capture traditionnelle de grives (et merles) à la glu, permet un prélèvement légal de 27 000 oiseaux. LES PASSEREAUX Les passereaux peuvent être classés globalement en trois catégories par rapport au phénomène migratoire. Les sédentaires, comme la Fauvette mélanocéphale, la Sittelle torchepot ou la Mésange charbonnière, qui occupent toute l année le même territoire. Les visiteurs d été, qui nous arrivent d Afrique au printemps, restent en Provence le temps de la nidification et repartent vers l Afrique à l automne, comme les Hirondelles de fenêtre et les Rossignols. Les hivernants, qui viennent des contrées nordiques pour passer l hiver (d octobre à mars) sur les bords de la Méditerranée, comme les Etourneaux et les Grives. Ils regagnent leurs lieux de nidification nordique au printemps. Cette classification est cependant soumise à de nombreuses exceptions, liées à l origine des populations d oiseaux considérées. LES OISEAUX DE MER Dans le Var, on peut rencontrer une trentaine d'espèces d'oiseaux de mer appartenant à plusieurs groupes taxinomiques d'origine totalement différente : Les Procellariiformes (Pétrels et Puffins) Les Pélécaniformes (Cormorans et Fou de Bassan) Les Charadriiformes (Mouettes, Goélands Sternes, Macareux, Pingouin et Labbes). Parmi celles-ci 10 espèces sont nicheuses : - Puffin cendré : 245 couples aux îles d'hyères - Puffin de Méditerranée : 230 couples aux îles d'hyères - Océanite tempête, nicheur probable sur l île du Levant - Cormoran de Desmaret, de nidification récente sur les îles d Hyères - Fou de Bassan : 1 couple nicheur depuis quelques années dans le port de Bandol - Goéland leucophée : plusieurs milliers de couples sur le littoral (même en milieu urbain) et le long du Verdon - Mouette rieuse : une dizaine de couples dans les marais hyèrois - Sterne naine : une cinquantaine de couples dans les marais hyèrois - Sterne pierregarin : nicheuse rare dans les marais hyèrois, depuis 1990 seulement. - Goéland railleur : Une colonie de 50 couples s est installée en 2009 sur les Salins d Hyères. 10

LES RAPACES NOCTURNES Neuf espèces de rapaces nocturnes peuvent être observées en Provence, parmi cellesci, huit sont présentes dans le département du Var. La Chouette effraie : liée aux milieux ouverts et aux cultures et nicheuse dans les vieux bâtiments, l'effraie est en diminution dans le Var (200 couples environ). Le Grand-duc d'europe : une quarantaine de couples de ce grand rapace sédentaire se répartissent dans les falaises, du littoral au Verdon. Le Hibou moyen-duc : entre 30 et 50 couples nichent dans le département (en milieu forestier) ; les effectifs sont grossis entre octobre et mars par des oiseaux hivernants. Le Petit duc scops : c'est un nicheur commun (500 à 1000 couples) dans tout le département (jusqu'à 1000 m d'altitude) ; la majorité des oiseaux va passer l'hiver en Afrique ; quelques-uns uns hivernent aux îles d'hyères. Le Hibou des marais : seulement une dizaine d'observations de cette espèce en 30 ans ; c'est un migrateur et un hivernant rare sur les marais côtiers du département. La Chouette de Tengmalm : cette petite chouette boréale, est limitée aux hautes montagnes de l'extrême nord du département où elle est sédentaire et rare (2 à 3 couples). La Chouette hulotte : forestière et sédentaire, la hulotte est très répandue en milieu forestier dans tout le département (1000 couples?) des pinèdes littorales aux hêtraies du haut Var. La Chevêche d'athéna : c'était une espèce des vergers ; elle est en diminution à cause de l'accroissement de la forêt et de l'abus des pesticides en agriculture (100 couples?). La Chevêchette d'europe : espèce alpine et boréale, absente du Var ; on la trouve dans les forêts du Parc National du Mercantour jusqu'à plus de 2000 mètres d'altitude. LES RAPACES DIURNES Avec 30 espèces de rapaces diurnes observées, le département du Var est l'un des plus diversifiés de France, concernant ce groupe d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. 16 espèces ne font que passer une partie de l année dans le département mais 14 espèces y sont nicheuses ; ce sont : 11

- Bondrée apivore, 15 à 20 couples - Milan noir, 30 à 50 couples - Milan royal, 1 à 2 couples? - Circaète jean-le-blanc, 20 à 25 couples - Busard des roseaux, 1 couple - Busard cendré, 5 couples? - Autour des palombes, 40 à 50 couples - Epervier d'europe, 300 couples - Buse variable, 80 couples - Aigle royal, 10 couples - Aigle de Bonelli, 1 couple - Faucon crécerelle, 300 couples - Faucon hobereau, 10 couples - Faucon pèlerin, 20 à 25 couples LES GRANDS ECHASSIERS Les grands échassiers appartiennent à deux ordres : - les Ciconiiformes (Cigognes, Hérons, Ibis, Spatules) - les Gruiformes (Grues et Outardes et Rallidés). Tous ces groupes à forte valeur patrimoniale sont représentés dans le département : Cigognes : la cigogne blanche est régulièrement observée en migration post nuptiale, la cigogne noire est plus rare. Ibis et Spatule : 2 à 3 observations annuelles sur les marais littoraux (Giens et Villepey). Hérons et Aigrettes : représentés par une dizaine d'espèces, peuvent être vus toute l'année (bords des cours d'eau, lacs de Carcès et de St Cassien, marais hyèrois et de Villepey). Grue : la Grue cendrée est observée chaque année en très petit nombre lors des périodes migratoires, en novembre décembre. Outardes : l'outarde barbue n'a pas été vue dans le département depuis 1933, alors que l'outarde canepetière, beaucoup plus petite, est nicheuse en petit nombre (20 à 30 couples) dans les zones steppiques (Canjuers), certaines cultures, et les bordures des aérodromes (Cuers, Cannet des Maures et Vinon). Rallidés : Oiseaux de taille moyenne à petite, inféodés aux plans d eau douce (Foulque) ou aux roselières (poules d eau et râles). 12

LES OISEAUX EN VILLE Pratiquement toutes les espèces d'oiseaux peuvent être observées momentanément dans nos villes du sud de la France. Ces espèces sauvages peuvent trouver en ville, selon les cas, une source de nourriture, une meilleure protection thermique, ou encore l absence de leurs prédateurs (dont l Homme). Certaines espèces sont cependant particulièrement inféodées au milieu urbain (villes, villages, zones pavillonnaires péri urbaines) ; ce sont : - le Pigeon domestique, le Moineau domestique, le Martinet noir, l'hirondelle de fenêtre et, depuis une trentaine d'années, la Tourterelle turque. Certaines autres espèces ont récemment envahi les villes pour y nicher, ce sont : - le Goéland leucophée et la Pie bavarde. D'autres n'y passent qu'une partie de l'année ou de la journée, ce sont : - la Mouette rieuse qui trouve gîte et couvert dans les villes du littoral d'octobre à mars et l'etourneau sansonnet qui, pendant l'hiver, utilise en très grand nombre les arbres des agglomérations comme dortoirs. D autres espèces trouvent en ville, tout ou partie de l'année, certains milieux qui leur sont favorables : - Parcs et jardins : pour les Fauvettes, Mésanges et Passereaux granivores. - Edifices publics et bâtiments anciens : pour le Rougequeue noir ou l'hirondelle des rochers. - Cette abondance de ressources alimentaires favorise la présence de certains rapaces nocturnes et diurnes - Enfin, des espèces échappées de captivité peuvent faire souche en milieu urbain (Perruche de Kramer et Perruche souris). LES CANARDS Pratiquement tous les canards européens ont été observés dans le Var. La presqu île de Giens est de loin le site le plus favorable. Le Tadorne de Belon, nicheur depuis 1974, est l espèce la plus commune et la mieux adaptée aux marais salants (20 couples nicheurs et plus de 200 oiseaux en hivernage). Le canard siffleur est également très fréquent, d août à avril, en petites bandes de 5 à 450 oiseaux. Les marais salants ne conviennent pas à l hivernage des canards de surface qui se cantonnent principalement dans les marais d eau douce: surtout Sarcelles d hiver, Chipeaux, Souchets, Pilets, plus rarement Nettes rousses. Au cœur de l hiver et lors des vagues de froid, apparaissent parfois des espèces venues du nord comme le Garrot à œil d or, le Harelde de Miquelon et le Harle piette. La zone est peu favorable aux Fuligules ; l Eider à duvet est surtout observé sur les bords de mer. Enfin, les oies sont rares et le Cygne de Bewick exceptionnel. 13

LES LIMICOLES Avec 42 espèces observées à ce jour dans le département et 7 espèces nicheuses, le groupe des limicoles est particulièrement bien représenté dans le Var. Ces oiseaux occupent principalement les marais côtiers (Presqu'île de Giens et Etangs de Villepey) mais ils peuvent être observés dans tous les milieux. - La Bécasse des bois, nicheuse rare dans les forêts du Haut Var, mais hivernante en grand nombre entre novembre et mars. - L Œdicnème criard, nicheur dans les steppes et friches du nord du département - Le Pluvier guignard, observé lors de ses haltes migratoires sur les crêtes de la Sainte Baume - Le Vanneau huppé, hivernant et migrateur dans les plaines cultivées (prairies et labours) de tout le département. GROUPES DIVERS Dans la rubrique «groupes divers» ont été regroupés tous les oiseaux pouvant ressembler globalement à des passereaux, mais qui en diffèrent fortement par leur origine phylogénétique (classification des espèces selon leur degré de parenté, mis en évidence par leur ADN). Ce sont : - les deux Coucous (le Coucou geai et le Coucou gris) qui pondent leurs œufs dans les nids de passereaux. Ce sont des visiteurs d été - le groupe des pics, représenté par 5 espèces, toutes sédentaires sauf le Torcol qui est un visiteur d été. - le Guêpier qui est colonial et le Rollier qui est solitaire ; tous deux sont de grands insectivores et sont des visiteurs d été - l Engoulevent qui est un insectivore nocturne et crépusculaire, visiteur d été - le Martin pêcheur est sédentaire et piscivore ; il vit près de l eau - la Huppe fasciée, visiteuse d été en forte diminution ; elle était très liée à la présence de chevaux L HERPETOLOGIE L herpétologie est la discipline qui étudie les Amphibiens et les Reptiles. Si les Amphibiens sont assez peu représentés dans notre département plutôt chaud et sec, il n en est pas de même des reptiles terrestres varois dont le nombre d espèces correspond à 70% de la richesse de France métropolitaine. Thématiques abordées dans les vitrines : - les reptiles du Var - la Tortue d Hermann - les Amphibiens du Var Une borne multimédia sur les Reptiles et Amphibiens de France complète la visite. 14

L ENTOMOLOGIE Devant l immensité que constitue le monde des Insectes, un musée entier ne ferait qu effleurer l entomologie (branche de la zoologie qui étudie ces animaux). Ainsi, comme nous ne pouvons montrer l immense diversité des insectes de notre département, le thème de l entomologie est abordé de manière plus pragmatique et esthétique que scientifique. - morphologie d un insecte - les plus grands et les plus beaux insectes du monde - les insectes emblématiques du Var - les insectes et autres «bêtes» qui nous embêtent - importance des insectes pour l Homme. 737 chemin du Jonquet 83200 TOULON 04 83 95 44 20 - Fax : 04 83 95 44 28 15