2ème PARTIE RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme face aux micro-organismes



Documents pareils
Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

Sommaire de la séquence 7

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

Risque infectieux et protection de l organisme

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Les Infections Associées aux Soins

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Sommaire de la séquence 8

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

ÉVOLUTION BIOLOGIQUE ET ENVIRONNEMENT

La vaccination, une bonne protection

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

Qu est-ce que la peste?

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

Partie I Les constats actuels dans le secteur agroalimentaire

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Etablissement Français du Sang

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

La lutte contre le paludisme

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

3: Clonage d un gène dans un plasmide

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Le VIH et votre foie

Infection par le VIH/sida et travail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

LES BONNES PRATIQUES D HYGIÈNE DANS LA PRÉPARATION ET LA VENTE DES ALIMENTS DE RUE EN AFRIQUE. Outils pour la formation

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA ( ) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

STOP à la Transmission des microorganismes!

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Micro-organismes et parasites des viandes : les connaître pour les maîtriser, de l éleveur au consommateur. Avant-propos

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Des déficiences présentes

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

Principales causes de décès selon le groupe d âge et plus

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

TITRE : On est tous séropositif!

PROCÉDURE. Code : PR-DSI

Infestation par Dipylidium caninum,

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie?

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Conseils aux voyageurs

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

1 ère manche Questions fermées

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Conférence technique internationale de la FAO

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

VIH : Parlons-en franchement!

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Parasites externes du chat et du chien

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

Exposé sur la Transfusion Sanguine

GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

Prévenir... par la vaccination

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

B MIS À JOUR EN MARS 2013

TP N 3 La composition chimique du vivant

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

- contacts@aroma-zone.com

Questionnaire Médical

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

PIL Décembre Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

Transmission des maladies infectieuses. «maladies transmissibles»

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

Transcription:

2ème PARTIE RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme face aux micro-organismes Louis Pasteur (1822-1895) : un des acteurs clés de la découverte des micro-organismes photographié par Nadar 2011 - découverte d un nouveau virus de très grande taille : Megavirus chilensis Observation au MET Réseau Sentinelles 18 janvier 2011 Carte montrant la fréquence (nombre de cas pour 100000 habitants) de l épidémie de gastro-entérite en France métropolitaine. La gastro-entérite est communément appelée «grippe intestinale» (terme inadéquat mais très répandu), lorsqu elle est causée par un virus, et «empoisonnement alimentaire» ou plus justement «intoxication alimentaire» lorsque causée par une bactérie. Une gastro-entérite est une infection inflammatoire du système digestif pouvant entraîner de la nausée, des vomissements, des crampes abdominales, des flatulences et de la diarrhée, ainsi que de la déshydratation, de la fièvre et de la céphalée (mal de tête).

Rappels (ce que je sais déjà) - Qu est-ce qu un micro-organisme? - Qu est-ce qu une maladie contagieuse? - Comment rester en bonne santé? Problème n 1 : Quels sont les micro-organismes qui nous entourent? I. La diversité des micro-organismes qui nous entourent Fiche n 1 Activité : réaliser et observer une préparation microscopique (capacité C2) - préparation microscopique pour observer les bactéries du yaourt Activité : compléter un tableau comparatif à partir de documents (C1) Document 1 Depuis 1857, Pasteur combattait l'idée défendue par de nombreux scientifiques, les partisans de la génération spontanée croyant que les matières en fermentation ou en putréfaction pouvaient "spontanément" donner naissance à de nouveaux êtres vivants. Pasteur, lui, était convaincu qu'aucun micro-organisme ne pouvait être présent dans un milieu de culture, tel que ses ballons, sans y avoir été apporté. Les microbes sont partout, notamment dans l'air. En 1862, l'académie des Sciences offre un prix à celui qui éluciderait ce problème, vieux de plusieurs siècles. Il n'en fallait pas moins pour que Pasteur recherche à défendre sa théorie sur les origines de la vie. En effet, depuis ses études de la fermentation, il était convaincu que rien ne naissait spontanément, pas même les êtres microscopiques qui sont des êtres vivants. Pendant quatre ans, il multiplie les expériences avec des ballons emplis de bouillon de culture. Ses travaux réduisirent à néant la doctrine de la génération spontanée. En fondant le principe même de la microbiologie, Pasteur ouvre la voie à la pratique de l'asepsie, pour éviter les contaminations microbiennes que ce soit dans le domaine médical, chirurgical, agro-alimentaire... 1. (Co) Qu est ce qu une fermentation? Donner un exemple (programme de 6è). 2. (C1) Quelle doctrine Pasteur a-t-il combattu par ses travaux? Document 2 : micro-organismes observés au MP (microscope photonique), MET (microscope électronique à transmission) ou MEB (microscope électronique à balayage). x 15000 Bactérie intestinale des mammifères, très commune chez l'homme. Certaines souches d E. coli peuvent entraîner des gastro-entérites, infections urinaires, méningites, ou septicémies. Levure : champignon utilisé dans la fabrication du vin, de la bière, du pain Ce sont des bactéries utilisées par l Homme pour la fabrication des yaourts Megavirus chilensis est un virus géant comparé aux autres découvert en octobre 2011 ; il infecte des organismes unicellulaires (les amibes). Photo : trait blanc = 100 nm Il pénètre dans les cellules des voies respiratoires humaines lorsqu il est projeté dans l air (éternuements, postillons). Informations sur les échelles de taille : 1 nm (1 nanomètre) = 10-9 m = 0,000000001 m ; 1 µm (1 micromètre) = 10-6 m = 0,000001 m Présente sur la peau et dans l air, cette bactérie peut provoquer des intoxications alimentaires et des infections cutanées ou urinaires.

3. (C2) Construire un tableau (avec soin!) comparant les micro-organismes du document 2 : le tableau doit présenter la taille (en nm ou µm), le microscope utilisé, le milieu de vie et si nécessaire la maladie provoquée. CORRECTION 1. Fermentation : action de transformation d une substance organique par l intervention d un microorganisme, en présence de dioxygène ou non ; la fermentation dégage du dioxyde de carbone. Exemple : fermentation des glucides de la farine par la levure de boulanger. 2. Pasteur luttait contre la doctrine de la «génération spontanée», doctrine selon laquelle les «microbes» apparaissent spontanément dans un milieu de culture ou sur un aliment. 3. Tableau comparatif de quelques micro-organismes : Nom Type Taille Microscope utilisé Photo 1 : Escherichia coli bactérie 1 µm MEB Photo 2 : Saccharomyces cerevisiae Photo 3 : Ferments lactiques Photo 4 : Megavirus chilensis Photo 5 : Virus de la grippe Photo 6 : Staphylocoque Champignon (levure) bactéries virus virus Bactérie 6.7 µm MP 0.6 µm à 4 µm 500 à 600 nm 75 à 87.5 nm 0.75 à 1 µm Milieu de vie Intestins des mammifères Surface des fruits (raisin par ex.) Maladie(s) provoquée(s) Certaines souches : gastro-entérites, infections urinaires Aucune MEB Lait Aucune MET Amibes Aucune chez l Homme MET MEB Voies respiratoires Air et surface de la peau Calculs des tailles d après les documents proposés : Photo 1 : bactérie = 15 mm 15 /15000 (grossissement) = 1x10-3 mm = 1 µm Photo 2 : 6 mm = 5 µm ; levure : 8 mm en moyenne Photo 3 : 1 cm = 2 µm ; bacille = 2 cm 4 µm Coque = 0.3 cm 0.6 µm Photo 4 : 5 mm = 100 nm ; virus = 2.5 à 3 cm (25 à 30 mm) 500 à 600 nm Photo 5 : 1 cm = 25 nm ; virus = 3 à 3.5 cm 75 à 87.5 nm Photo 6 : 1 cm = 2.5 µm ; bactérie = 3 à 4 mm 0.75 à 1 µm Grippe Infections urinaires ou cutanées, intoxications alimentaires

MICROSCOPE ELECTRONIQUE À TRANSMISSION (MET) En-dessous : exemple d image obtenue MICROSCOPE ELECTRONIQUE À BALAYAGE (MEB) En-dessous : exemple d image obtenue pollen

Micro-organisme (verts, roses et violets) présents sur une éponge (en bleu), observés au MEB Desulfovibrio vulgaris Bactérie MEB Pour observer les micro-organismes il est nécessaire d utiliser un microscope optique, voire un microscope électronique pour les plus petits comme les virus. Selon les types de micro-organismes, la taille varie de quelques nm (nanomètres) à quelques µm (micromètres). * 1 nm = 10-9 m = 0,000000001 m * 1 µm = 10-6 m = 0,000001 m Conclusion 1 L organisme est constamment confronté à la possibilité de pénétration de micro-organismes issus de notre environnement. Certains sont utiles comme les bactéries du yaourt, la levure de boulanger, le pénicillium du roquefort, d autres sont pathogènes (certaines bactéries, les virus), c'est-à-dire qu ils provoquent des maladies.

Problème n 2 : comment les micro-organismes pénètrent-ils dans l organisme et comment s y développent-ils? II. Des micro-organismes à l origine de maladies (= pathogènes) Fiche d activités n 2 De la contamination à l infection Nous sommes en permanence en contact avec des milliards de micro-organismes présents dans notre environnement. Certains arrivent à pénétrer dans notre organisme. Activité : la pénétration des micro-organismes dans le corps À l aide des documents 4, 5 et 6 p.133, compléter le tableau ci-dessous avec 4 exemples différents : Exemple de maladies Nom de micro-organisme Voie de pénétration Grippe ; varicelle Virus ; virus Voie respiratoire Choléra, poliomyélite Bactérie (bacille) ; virus Voie digestive Tétanos Bactérie (bacille tétanique) Peau (simple contact, coupure, piqure) SIDA ; Herpès Virus (VIH) ; virus Voie uro-génitale Activité : on cherche à déterminer comment se manifeste l infection 1. Les documents ci-dessous présentent, dans le désordre, quelques étapes de l infection d une cellule par un virus (infection virale). À l aide du logiciel : a. Légender et donner un titre à chacun de ces documents. b. Ajouter des flèches sur ces documents pour les rendre fonctionnels (ou dynamiques). c. Replacer des documents dans un ordre chronologique en les numérotant. Matériel génétique viral Virus Membrane cellulaire (humaine par ex.) Noyau Cytoplas- -me 2. Libération du matériel génétique du virus 4. Les nouveaux virus sortent de la cellule 1. Pénétration du virus dans une cellule 3. Production de nouveaux virus 2. Décrire l étape suivant celles présentées ci-dessus : La cellule infectée meurt, les virus vont pénétrer dans d autres cellules pour s y multiplier.

Mme X est hospitalisée car elle présente les symptômes suivants : fortes poussées de fièvre, grande fatigue, malaises, chute de la pression artérielle, tachycardie (accélération du rythme cardiaque), troubles de la coagulation sanguine. Une analyse du sang révèle une septicémie. Pour comprendre une des caractéristiques de la septicémie, on réalise l expérience suivante : des bactéries issues du sang de Mme X, sont cultivées à 37 C sur un milieu ayant les mêmes propriétés que le sang ; les résultats sont présentés ci-dessous : Temps (en min) 0 20 40 60 80 100 120 Nombre de bactéries 10 15 30 80 180 400 1000 3. Sur du papier millimétré, au crayon de papier, construire le graphique représentant le nombre de bactéries en fonction du temps en minutes. - nombre de bactéries sur l axe des ordonnées et le temps sur l axe des abscisses, - utiliser les échelles suivantes : temps : 1 cm = 10 min ; nombre de bactéries : 1 cm = 100 bactéries, - placer les «points» en traçant des croix +, sans les traits de construction, puis les relier à la main, - écrire le titre en haut à droite du graphique 4. À partir de l ensemble des informations de cette activité 4, donner une caractéristique d une infection virale et d une infection bactérienne. - infection virale : les virus parasitent les cellules de la personne en y intégrant leur matériel génétique pour se multiplier ; les cellules infectées meurent. - infection bactérienne : les bactéries sont capables de se multiplier sans pénétrer dans les cellules hôtes, dans le cas décrit elles sont dans le sang ; leur multiplication est rapide et importante. Remarque : les bactéries vont aussi entraîner la mort de cellules humaines.

A/ La contamination - activité de la fiche Conclusion 2 Les microorganismes se transmettent de différentes façons d un individu à l autre, directement ou indirectement. Ils franchissent les barrières naturelles du corps (la peau ou les muqueuses) : c est la contamination. B/ L infection - activité de la fiche Conclusion 3 Après contamination, les micro-organismes se multiplient au sein de l organisme : c est l infection. Problème n 3 : Quels sont les moyens de lutter contre les infections? Contamination d une région africaine par le virus Ebola. Combinaison de protection niveau P5 II. Lutter contre les micro-organismes pathogènes A/ Des mesures d hygiène Documents p.136 Conclusion 4 Les risques de contamination sont limités par la pratique de l asepsie et par l utilisation de produits antiseptiques. L utilisation du préservatif permet de lutter contre la contamination par les microorganismes responsables des infections sexuellement transmissibles (=IST) ; exemple : virus VIH responsable du SIDA

B/ Des médicaments - Documents p.137 Zone sans bactérie Exercice : trouver le meilleur antibiotique pour combattre une infection Pour connaître l antibiotique à utiliser chez un malade infecté par des staphylocoques, on réalise un prélèvement de sang que l on met en culture sur toute la surface d une boîte de Pétri contenant un milieu favorable à la multiplication de ces bactéries. On place des pastilles imprégnées de différents antibiotiques à une même concentration (document 1). Les résultats sont observés 48h plus tard (document 2). Document 1 : à t0h Document 2 : à t48h Question En justifiant votre réponse à partir des documents, indiquez quel(s) antibiotique(s) choisira le médecin pour lutter contre l infection de ce malade. 48h après la mise en culture, des colonies de bactéries se sont développées sur la gélose (points blancs), sauf autour de certaines pastilles : - une zone circulaire sans bactéries est apparue autour des antibiotiques n 2, 5 et 7, zone qui est la plus large pour l antibiotique n 2. - une zone dans laquelle il reste encore quelques colonies est apparue autour des antibiotiques n 1 et 6. Autour des antibiotiques 3 et 4, les colonies de bactéries se sont développées de façon homogène.

Sachant que l antibiotique est une substance qui, en diffusant dans la gélose, peut tuer les bactéries, on en déduit que c est l antibiotique n 2 qui est le plus efficace et qui sera choisi par le médecin pour soigner ce patient. Conclusion 5 Des antibiotiques appropriés permettent d éliminer les bactéries. Les antibiotiques sont sans effet sur les virus. Remarque : des bactéries développent une résistance vis-à-vis de certains antibiotiques, ce qui rend ces derniers inefficaces. SCHEMA- BILAN Page suivante

Hygiène de base (lavage des mains, mouchoirs jetables ) Produits antiseptiques, masque, gants Préservatif Peau Muqueuses (buccale, nasale, digestive, anale, uro-génitale) Contamination Infection Antibiotiques