Etude d'un système de production d'eau chaude



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Transcription:

REPUBLI_QUE DU SENEGAL UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP. ECOLESUPERŒURPOLYTEC~QUE CENTRE DE TRIES t ~. ( M. Etude d'un système de production d'eau chaude Auteur : Àioune Idrissa NDIAYE - Directeur :., S Paul DEMBA Codirecteur: Mamadou SARR Juin 2000

Je dédie ce travail à: mon défunt père,, ma mere, ma famille. - f fi

REMERCIMENTS Nous adressons à travers cette page nos plus sincères remerciements à toutes personnes qui de prés ou de loin ont contribué à la réussite de ce projet de fin d'études, nous remercions particulièrement Mr Paul DEMBA,Professeur de Thermique à l'esp. ID

'\ SOMMAIRE Le but de cette étude est defaire la modélisation d'un systèmesolaire de oroduction d'eau chaude sanitaire. 4partir du model obtenue on doitpouvoir connaître le comportement du système fans un site donné enfonction des données météorologiques. Vous utiliseront un logiciel de d'électronique PSpice pour analyser le omportement de notre systèmeen passentpar une analogie Thermique électrique. IV

TABLE DESMATIERES CHAPITRE Introduction les besoins en eau chaude Eauchaude sanitaire Chauffage de piscine Eauchaude industriel Système de production d'eau chaude Les systèmes de chauffages solaire Les capteurs solaire Les différents modes de transfert de chaleur Facteur,énergétique dans la production d'eau chaude CHAPITRE II PRESENTATION DU SYSTEME Introduction Schéma du système le capteur solaire Le réservoir de stockage la régulation CHAPITRE fi DONNEES METEO Introduction Le rayonnement solaire la vitesse du vent la température ambiante CHAPITRE IV MODELISATION DU SYSTEME Analogie thermique électrique Modélisation du système CHAPITRE V SIMULATION DU SYSTEME Calcul des composants Résultats de la simulations CONCLUSION Bibliographies Annexes,- 2 2 3 4 6 7 8 0 2 3 9 20 2 22 25 26 27 3 40 44 5 52 -.:.. 53 <, 't v

CHAPITRE: GENERALITES SUR LA PRODUCRION D'EAU CHAUDE INTRODUCTION: Les techniques de production d'eau chaude évoluent aujourd'hui très rapidement et ces avancées entraînent une apparition de nouveaux équipements et de matériaux nouveaux. Ainsi les concepteurs sontamenés à faire un choix devant une multitude de solutions. A ce problème vient s'ajouter celui de la réglementation qui peut parfois être confuse. Dans ce chapitre nous allons survoler les différents types de besoins en eau chaude, les systèmes de production ainsi que le facteur énergétique dans la..." production d'eau chaude.

EAU CHAUDE SANITAIRE LES BESOINS EN EAU CHAUDE Le besoin en eau chaude sanitaire dépend du mode de vie des utilisateurs (coutume, niveau de vie etc...).pour des utilisations données, ces besoins varient en fonction des saisons, dujour de la semaine et du moment de lajournée. Les principales utilisations de l'eau chaude dans le sanitaire sont la toilette, le lavage du lingé et de la vaisselle.les températures et quantités requises dépendent des utilisations envisagées. Lavage de linge et vaisselle, effectué manuellement. Onpeutretenir un volume de 30 litres à une température de 60 C par utilisation.en effet cette température est supportable par l'utilisateur et est supérieure à la température minimale pour la dissolution des corps gras (55 C) []. Lavage de linge et vaisselle effectué à la machine Pour unlavage à la machine la température peutmonter jusqu'à 90 C et le volume d'eau varie entre 25 et 50 litres par utilisation. La toilette Pour faire sa toilette dans les meilleurs conditions de confort, des études ont montré que la température la plus indiquée est 40 C. En moyenne on utilise 30 litres par personne pourune douche et 20 litres pour unbain. 2

B- CHAUFFAGE DE PISCINE Pour pouvoir être exploités en période de froid les bassins de piscine ont besoin de systèmes de chauffage. Cependant l'importance de lamasse d'eau à chauffer et les difficultés de conserver la chaleur dans les bassins de piscines rendent la tâche difficile. L'utilisation de l'énergie solaire est la plus adaptée aux chauffages de piscine. Ces avantages sont multiples: faible coût d'investissement, entretien sommaire, énergie de chauffage gratuite.eneurope, le chauffage solaire permet d'élargir de a 2 mois la période d'utilisations des piscines sans dépense importante d'énergie d'appoint. Les bassins de piscines de plein air sont généralement chauffés à une température comprises entre 23 C et 26 C. " Les déperditions thermiques à la surface sont les plus importantes elles sont dues aux phénomènes de convection, rayonnement ~t évaporation, qui dépendent des conditions météorologiques (température de l'air, vitesse du vent, hygrométrie ). A cause ces déperditions il faut un apportd'énergie considérable pourmaintenir une différence de température entre l'eau de la piscine et l'air ambiant. 3

c- EAU CHAUDE INDUSTRIELLE L'importance de la place qu'occupe la production d'eau chaude industrielle varie d'une industrie à une autre, elle dépend des activités menées dans l'industrie. Les besoins en eau chaude en quantité et en température, dans l'industrie sont très variés, et sont fonction des applications qui nécessitent de l'eau chaude 4

LES SYSTEMES DE PRODUCTION D'EAU CHAUDE La production d'eau chaude est assurée le plus couramment par des équipements appelés chaudières. Mais pourcertains types de besoins le chauffage solaire est le plus approprié. LES DIFFERENTS TYPES DE CHAUDIERES Il existe une très grande variété de modèles de chaudières, chaudières à tube d'eau, à tube de fumée, chaudières à circulation naturelle, à circulation forcée. Le choix du type de chaudière pour une utilisation donnée peut se faire en fonction de plusieurs critères, le critère essentiel, étantla puissance thermique à fournir. 5

LES SYSTEMES DE CHAUFFAGE SOLAIRE Les systèmes à un fluide réservoir - Sortie eau chaude - _Entrée eaufroide Capteur solaire,r Les systèmes à deux fluides Le fluide caloporteur qui circule dans le capteur n'est pas utilisé à la consommation. Le réservoir de stockage est en même temps un échangeur de chaleur. ~ - -' Sortie eau chaude réservoir Capteur solaire, - r-- Entrée eau froide 6

Système à deux fluides avec pompe Sortie eau chaude -' ----' Entrée eau froide capteur Ce modéle est très performant mais nécessite une alimentation en énergie pour la pompe. LESCAPTEURSSO~S Les capteurs solaires sont en général constitués d'une plaque de tôle noire avec une isolation en dessous et un vitrage au-dessus. Un tube en serpentin dans lequel le fluide circule, est fixé sur la plaque de tôle noire. Les capteurs solaires fonctionnent selon le principe de l'effet de serre. La tôle noire absorbe le rayonnement solaire, s'échauffe et émet un rayonnement. infrarouge dont la longueur d'onde est supérieure à 3J.lIIl. ce ~yonnement est réfléchi par la vitre placée à quelque centimètre au-dessus de la plaque, ainsi l'énergie est piégée. 7

LES DIFFERENTS MODES DE TRANSFERT DE CHALEUR. La conduction Le transfert de chaleur par conduction s'effectue en milieu solide opaque ou il existe ungradient de température. La loi de Fourier donne l'intensité du transfert de chaleur. qk.k.ad'izdx [qj~ [k]= w/m.k [A]= m 2 Intensité du transfert de chaleur par conduction coefficient de conductivité thermique surface d'échange. La convection La convection intervient lorsqu'un fluide à une température donnée est en contacte avec une paroi solide de température différente, la convection peut être naturelle ou forcée..la convection est naturelle lorsqu'elle est due à une différence de densité au sein d'un même fluide.si une force extérieure actionne le déplacement du fluide sur une paroi de. température différente, alors la convection est dite forcée. L'intensité d'un transfert de chaleur par convection est donnée par la loi de Newton. qc=hc.a.(ts-tœ) [hc]= w/m 2.k Intensité du transfert de chaleur par convection. coefficient de convection. 8

Le rayonnement Un corps chauffé à une température donné émet et absorbe des quantités d'énergie dépendant de sa nature. Les corps noirs émettent et absorbent le maximum d'énergie à une température donnée. Loide STEFAN - BOLTZMANN Ehl= puissance émissive du corps noir à la température T, Wm 3 er constante de rayonnement. i eme constante de rayonnement. 9

FACTEUR ENERGETIQUE DANS LA PRODUCTION D'EAU CHAUDE. Les formes d'énergies généralement utilisées dans la production d'eau chaude. - Les combustibles solides - Les combustibles liquides - Les combustibles gazeux - L'énergie électrique - L'énergie solaire Combustibles solides [2] combustible Pouvoir calorifique Pouvoir calorifique inférieur supérieur Le bois 4000 a 4500 kcal/kg 2600 a 2800 kcal/kg La tourbe 5400 kcal/kg 000 a 3500 kcal/kg Les houilles 8050 a 8640 kcal/kg 7800 a 8450 kcal/kg Le coke 6700 a 7000 kcal/kg 6500 a 6900 kcal/kg Les fuels: D'origine naturelle ou industrielle. La présence d'eau salée semble avoir contribué à la formation du pétrole. Le pouvoir calorifique supérieur des fuels varie entre0300 et 0700 kcal/kg ;et leur pouvoir calorifique inférieur entre 9700 et 000 kcal/kg [2]. L'énergie électrique: unkilowatt-heure est équivalent a 860 kcal. L'énergie solaire: Le gisement solaire est encore très mal exploité. En effet au. SENEGAL nous avons une moyenne d'insolation journalière de 6000 Wh/m' sur une durée moyenne de 2heures [ ]. 0

CHAPITRE II PRESENTATION DU SYSTEME ll-l Introduction Le système en étude est un système de production d'eau chaude à un fluide, stockage sans échangeur de chaleur. Ce système est essentiellement composé d'un capteur solaire, d'un réservoir de stockage et d'une pompe. Ce système est celui représenté à la figure 2- Les avantages de ce système sont: simple échange de chaleur par mélange contrôle facile de la régulation Les inconvénients sont : Alimentation possible du capteur à température relativement élevée, ce qui a comme conséquence une baisse du rendement de captation.

D-2 Schéma du système absorbeur vitre bassin ----+-----. Longueur du bassin =2m Largeur du bassin = m Profondeur du bassin = 0.6m Surface de l'absorbeur =2 m 2 2

ll-3 Le capteur solaire C'est le nerf du système par conséquent nous allons lui accorder une attention particulière. ü-s.t Généralités Dispositions des capteurs Pour bénéficier du maximum d'ensoleillement, les capteurs solaires sont généralement inclinés suivant un angle qui correspond à la latitude du lieu considéré, avec une orientation plein sud[3]. Paramètres de fonctionnement Les paramètres les plus intéressants au niveau du capteur sont les suivants : La surface utile du capteur, c'est à dire celle de son ombre au soleil lorsqu'il est normal au rayon solaire. Le rendement du capteur: c'est le rapport entre la quantité d'énergie collectée et l'énergie totale rayonnée pour une période donnée Latempérature moyenne de l'absorbeur.. La température d'entrée du fluide caloporteur La température de sortie du fluide caloporteur 3

Inertie thermique du capteur L'inertie thermique se manifeste par un déphasage dans le temps entre l'énergie captée et l'énergie emportée par le fluide caloporteur. C'estce qui fait que le capteur peut fonctionner bien après le coucher du soleil s'il est bien isolé. L'inertie thermique s'exprime comme un produit masse-capacité calorifique[m*cp], elle s'exprime en J.ok ll-3.3 Description du capteur: Le capteur utilisé dans notre système est composé d'un absorbeur solaire placé à l'intérieur d'une serre. L'eaupompée à partir du fond du réservoir e~t pulvérisée surla surface de la plaque solaire. Cetteplaque solaire en Noir de chrome sur Acier nickelé, a un facteur d'absorption a = 0,95 et un facteur d'émission de E = 0,09 ce qui lui donne un rapport ole = 0.6. 4

-3.2 Bilan thermique du capteur Adoptons les notations suivantes A: air (m') M: débit (kg/s) Q: quantité d'énergie (watt) Gn: densité du flux de chaleur en W/m 2.s h : coefficient d'échange de chaleur en W/m 2.K m: masse (kg) indices v: vitre e:eau a: air]. Schéma ducapteur Figure :2.2 échange thermique au niveau du capteur 5

QI :Quantité d'énergie solaire absorbée par la vitre: QI =Av.Gn.av Quantité de chaleur échangée par rayonnement entre absorbeur et vitre : (J = 5.67.0-8 w/m 2.K4 constante de Stefan-Boltzmann. Q3 chaleur rayonnée venle ciel supposé à Tc= 0.0552.T ai.5 (d'après la relation de SWINBANK, avec T en OK) [7] Q4 :chaleur convective de la vitre vers l'extérieur : Pour la vitre nous avons: Q5 :Quantité d'énergie solaire transmise par la vitre et absorbée par le corps noir Q6 :Quantité d'énergie convective de l'absorbeur vers le fluide : Q7 :Quantité de chaleur emportée par l'eau: 6

Pour l'eau nous avons : Evaluons l'épaisseur de la couche d'eau sur le capteur à e = mm :lalargeur de la plaque et le débit de la pompe d = 0.05 lis la vitesse du fluide est alors égal, d a:v= /*e v = 0.05ml s L =2mlongueur de la plaque =lmlargeur Le nombre denu:.elt NID( est égal à : Nux - 33*R li2 *P, li3 r r- ex rx Le Reynolds est égal à:* vx R ex = - v I2 /3 => Nux =0,33{vxJ -;,P, / 2 Nux =t' 0,33: {.P,li 3 dx J Nux = ~ oo,33tf2gx 3/ 2 ]: 2 ~ N =~*O 33{~J.p, /3.* 2 L2 ux L ' v ' 3 7

pour T=30 C on a Pr =5,65 v=o,832 m 2/s k =0,65 w/m.k [4] - hel - Nux*k Nux =--=> he=--- k L A.N: N ux =203.77 - hab-e=62,65 w/m'.k Dans cette étude nous n'avons pas tenue compte des phénomène d'évaporation. 8

D-4 Le réservoir de stockage D-4. Introduction Le réservoir de stockage est un élément important dans un système de production d'eau chaude solaire, en effet l'énergie solaire est intermittente c'est à dire disponible lejour seulement et pas la nuit. Il faut un bondispositif de stockage de l'énergie captée au cours de la journée pour pouvoir répondre à la demande à tout moment. -4.2 Caractéristiques du réservoir de stockage Calorifugeage: Pour éviter des pertes importantes au niveau du réservoir, un bon calorifugeage est nécessaire. Pour cela on utilise des matériaux qui ont Wle conductivité thermique relativement faible. L'isolant le plus utilisé est la laine de verre Matériaux constitutif: Les matériaux utilisés pourle réservoir devrons avoir une bonne tenue à des température élevées. Le coût et la conductivité thermique sont également des facteurs importants dans le choix du matériau. Signalons que à l'heure actuelle le matériau lè plus utilisé est l'acier inoxydable 8-8 9

-5 LAREGULATION Un système de régulation est nécessaire pour optimiser la consommation d'énergie pour la pompe. En effet le pompage ne se fait que s'il existe une certaine différence de température entre le fond du réservoir et l'absorbeur. Deux sondes de température sont nécessaire pour la régulation du système, un pour mesuré la température de l'absorbeur un autre pour relevé la température du fond du réservoir. 20

CHAPITRE ID DONNEES METEOROLOGIQUES Les données météorologiques pertinentes pour notre système sont les suivantes: - Le rayonnement solaire global - La température ambiante - La température du sol - La vitesse moyenne des vents - Les heures de lever et de coucher du soleil Nous disposons des données de la météo nationale. Il s'agit des moyennes mensuelles relevées aux stations suivantes. Dakar-Yoff, Bambey, Louga, Linguer, Matam, Podor, Tambacouda, Ziguinchor, Nioro du Rip ; voir annexe [A] 2

Le rayonnement solaire Les données météorologiques dont nous disposons ne fournissent que l'irradiation journalière,qui représente la quantité d'énergie reçue par une surface de unmètre carré au cours d'une journée, alors que l'analyse dynamique du capteur nécessite la connaissance des valeurs instantanées du rayonnement. Ceci nous oblige donc à définir un modèle qui représente la variation de l'irradiation au cours de lajournée. Nous allons utiliser le modèle proposé par Bernard&Meguy&Swartz[6] qui suppose une variation sinusoïdale de l'irradiation en fonction du temps: Gn = G max sine [( / ~() (3-) G n : valeur instantanée durayonnement (w/m') G max : intensité maximum du rayonnement (w/m 2 ) t: temps compté à partir de l'instant de lever du soleil (heure) ~t: intervalle de temps entre le lever et le coucher du soleil (heure) 22

Détermination de G mu Soit I j l'irradiation journalière alors nous avons: (3-2) Détermination de L\! Pour simplifier les calculs nous supposons que les heures de lever et de coucher du soleil sont les mêmes partout au SENEGAL. Une formule approchée donne les heures de levers et de couchers du soleil pour n'importe quel point du globe avec une précisions de 0. heure pour les latitudes inférieur à 65 0 [6] Heimt=2-f:t+ (Ls-s.arcos (tgù.tg~))/5 [6] (3-3) Avec L: longitude du lieu (onadopte l> 0 pourouest et L< 0 pour l'est) E =- pour le lever E = pour le coucher ~ latitude du lieu (on adopte positive nord,négative sud) f:t= équation du temps f:t= 0.28*cos (t+87)-sin 2(t+) (3-3.) ù= angle de déclinaison du soleil ù =23.45 cos (3Om+d-202) (3-3.2) m=mnnéro du mois d= numéro dujour A partir de la formule 3-3 on peut déterminer lejour moyen pour chaque mois. 23

Connaissant l'heure de lever on peut avoir l'équation du rayonnement en fonction dutemps absolu: Gn= Gmax.sin(Jl"(t - hl)/ ~t) { o sinon si hi <t <he (3-4) ou t représente maintenant le temps absolu hl et he les heures de lever et de coucher du soleil. Exemple: Matam Mois de Juin hl= 6 h 35 he = 9 h 26 (tableau 3-) ~t = 2.42 h Ij= 5556 wh/rn' (tableau A-l) G n(3 h) =707.72 W/m 2 ill-2 Vitesse moyenne du vent La vitesse du vent a une influence sur les coefficients d'échange concernant les pertes de chaleur entre le milieu ambiant et le réservoir ou le capteur. Le comportement trop aléatoire de la vitesse du vent nous oblige de nous contenter de sa valeur moyenne. Ainsi dans notre étude QOUS allons utiliser les moyennes mensuelles de la vitesse du vent. voir tableau A-4. 25

ill-3 La température ambiante Avec les données météo nous avons les moyennes mensuelles des températures maximale et minimale pour les différentes stations météo voir tableaux A-2 et A-3 Une formule couramment utilisée pour le calcul des charges de climatisation,donne la température ambiante en fonction des températures maximale et minimale T a= (T amax+tamin)/2 + (T amax-tamin)/2. sin(5(t-9)) [5] (3-5) Pour 0 <t < 24 exemple: Dakar Mois de Mai T amax =25.5 (tableau A-2) T amin =20.6 (tableau A-3) T a =23.05 + 3.05 sin(5(t-9)) Ainsi T a ( h) = 24.575 0 26

CHAPITRE IV MODELISATION DU SYSTEME Dans ce chapitre on se propose de faire une modélisation informatique de notre système avec le logiciel P-spice, qui est employée pour la résolution de circuit électronique. Pourcelanous allons faire une analogie thermique-électrique de notre système. IV-I ANALOGIE THERMIQUE-ELECTRIQUE La conduction considérons la figure, la loi de fourrier donne e si on définit À S comme et étant la résistance thermique, on obtient <I> = T2 -li R cette loi est analogue a la loi d'ohm, qui donne l'intensité du courant en fonction de la résistance électrique et de la différence de potentiel = _V::=...2_-_V-=-l R Tl T2 / VI R V2 )I_--J- 27

La convection: Le flux d'échange convectifentre une paroi et un fluide : <I>conv =hc.(tp - Ta:) La résistance thermique pour la convection: Rœnv=he Too 7 7 777 7 7 r, VI R VI ) _-----'- Figure 4-2 Capacité thermique d'un corps Soit un corps de masse ID et de chaleur massique c et T la température du corps : En intégrant le flux de chaleur ~ sur une durée donnée,on obtient l'énergie échangée enjoules.cette énergie peut s'exprimer aussi comme le produit: m.c.t dt rn.c.t = f<p.dt => <> =m.c.- dt 28

Analogie capacité thermique-capacité électrique f:::\ Too U Too R C=m.c - _r---i ~masse Figure 4-3 29

Résumé par l'analogie thermique-électrique, nous allons faire correspondre à un point de température T en Kelvin une tension Ven volt. Une température imposée sera donc équivalente à unetension imposée, c'est à dire lid générateur de tension. A lid flux thermique en watts on fera correspondre un générateur de courant électrique en ampères Un corps de masse m et de chaleur massique c à la température T en Kelvin sera équivalant à lid condensateur de capacité m.c relier, dune part à la masse et d'autre part à la source de tension imposant une tension V T /'\ Trorps m,c R C=m.c R C=m.c 30

IV-2 Cas d'un bassin enterré Nous considérons un réservoir parallélépipèdique de longueur 2 m, de largeur m et de profondeur 0.6 m.ce réservoir sera construit en béton et enterré. L'absorbeur placé au dessus du réservoir, avec une isolation de la face en dessous et tout sera placée a l'intérieur d'une serre. Modélisation de la température ambiante La température ambiante est une grandeur imposée au système, on la modélisera par un générateur de tension. on avait déjà modélisé l'évolution de la température en fonction du temps au chapitre 3. Ta(t) =(Tamax+Tamin)/2 + (Tamax-Tamin)/2. sin(5(t-9)) Figure 4-5 3

Modélisation des échanges thermiques au niveau du réservoir r- - Modélisation des échanges thermique entre le basin et le sol Caractéristique du sol  =.5w/ m.k p = 2.85.0 3 Kg / m 3 3 c =0.8.0 J / Kg.K Soit el'épaisseur de la couche de sol entourant le basin dont la température est perturbée par la présence du bassin et R la résistance thermique de cette couche. sol Figure 4-6 32

Modélisation dusol Soit Sila surface de la partie i du bassin enveloppée par le sol, alors on a : e R= Â..s. La température du sol étant imposée au système, ellesera modélisé par deux sources de tension corre~nontiant au deux couche definit sur la figure 4-6. T!iOll RI=0. n R2=O.OS n R3=0. n T!i02 Figure 4-7 Discrétisation du volume d'eau Le volume d'eau sera divisé en deux parties comme le montre la figure 4-6 Chaque partie sera modélisée par une résistance en série avec une capacité RI Cl... ~ R2 C2 ~ 33

CI=2.086. 0 6 RI=7.79 0-3 C2=2.086.0 6 R2=7.790-3 Résistance thermique du béton La paroi en béton divisé également en deux parties correspondant aux deux volumes d'eau Â, =0,92W / m.k e= 0,5m SI = l,8m 2 S2 =3.8m 2 Rbétonl= 0,09n Rbéton2= 0,043 n Rbéton3= 0.362 n RI R3 R2 34

Modélisation électrique du capteur Les échanges thermique au niveau du capteur on été développé au chapitre II, il nous reste donc de les représenté sous forme de circuit électrique. QI QI vitre Q2 absobeur Iciel - + Q6 <> + <> Iamb 35

Modélisation d'un soutirage Nous allons proposer le programme d'utilisation de l'eau chaude suivant et faire sa modélisations. Th 9h 3h 5h 8h 2h 7h Evaluons les besoins en eau chaude journalier d'une ménage à ioo l, Le débit moyen du soutirage :d d = 200/ = 83337/h- 24h Le débit massique d'eau chaude :m m=,9.0-3 kg.s" Une quantité d'eau chaude soutirée dans le basin est remplacée par la même quantité d'eau a la température ambiante Calcule du débit d'énergie. Q= 2,35.0-3 *(Te - Tamb) Onmodélisera le soutirage par une source de courant dépendant d'une différence de potentiel. ~ JJ= I=9.68*(v(c2)-v(I» 36

Circuit électrique équivalant du système GV/>J..UC:~~ GV/>J..UE G~ ~ J+G3 i ~I C4 I J ~i,---- ---... G5 IlL.=..: -.J ES GV/>J..UE ---------~ 844 i ~! Pi: C3 i ~4---------J L-3, '~ ~.. a..": EV/>J..UE S ~n. i R2.----------~. 7248.92 ;;Ë2 arr. -----GV/>J..UE R8 W"! -' arr r Wr- 0. ~ ClU't h EV/>J..UE 0.04873 t-- GV/>J..UE n G2 ml _ i R ~ 7.79m - - - - - - - - - - - - - - - --! ~2. f~... C2 l' E3 RS "2/ o. '... """'+'----------- """~ rn-::-t'mr------~----iii. -...!.> R2.72m 0. l 0~Eut-~---------.. _,~~~--''i'.:-6------~---~~---... R ~ E4! /- C ~ R4 -*- ~ DGS GV/>J..UE ;~ ~, W! ~~~ f ::'t o;~ >_) -..".,.. ~-~~.~~-"._---- -...-.-....-.~ - 36

G : Intensité du rayonnement absorbé par la plaque solaire. G2 : Intensité des échanges thermiques entre l'absorbeur et l'eau. G3 : Intensité des échanges thermiques par rayonnement entre l'absorbeur et la vitre. G4 : Intensité du rayonnement absorbée par la vitre. G5 : Intensité des échanges thermiques par rayonnement entre la vitre et le ciel. G6 : Intensité de l'énergie thermique soutirée du bassin. El : Température ambiante. E2 : Température du ciel. E3, E4 :Températures du sol. Cl, C2 : Capacité thermique du volume d'eau dans le bassin. C3 : Capacité thermique de la plaque. C4 : Capacité thermique de la vitre. RI, R2 : Résistance thermique de l'eau. R3, R4, RIO: Résistance thermique du béton. R5, R6, RII : Résistance thermique du sol. 38

CHAPITRE V SIMULAnON DU SYSTEME Maintenant nous allons faire la simulation de notre système avec le logiciel P-spice pour deuxrégions du SENEGAL. pour chaque région nous ferons la simulation pour deux mois différents. Nous allons choisir deux régions extrêmes; Dakar et Tambacouda pour y étudier le comportement de notre système.pour la région de Dakaron fera la simulation pour les mois de décembre etjuin, pour Tamba on prendra octobre et avril. Certains paramètres de notre circuit sont indépendants du site et de la période de l'année c'est à dire indépendant des conditions climatiques,d'autre sont fonction des conditions climatiques. Nous commencerons par calculer les valeurs de tous les composants pour toutes les simulations 39

Calcul des composants pour un mois de juin à Dakar Les données météo Irradiation journalière wh/or 609 Température maximale "C 28, Température minimale "C 23,3 Vitesse moy du vent mis 3,9 Glmax= 377,207 G4max= 47,27323 E2= A+B*sin{l5(t-9)) E3= A+B*sin{l5(t-9)) E4= 25,7 R8= 0,048733 A= 25,7 A= 25,7 B=24, B= 2, Calcul des composants pour un mois de decembre à Dakar Les données météo Irradiation journalière wh/or 4286 Température maximale "C 26,3 Température minimale "C 9,9 Vitesse moy du ventmis 5,4 Glmax= 985,78 G4max= 33,66224 E2= A+B*sin{l5(t-9)) E3= A+B*sin{l5(t-9)) E4= 23, R8= 0,03839 A= 23, A= 23, B= 32, B= 6, 40

Calcul des composants pour un mois de Avril à Tamba Les données météo r. Irradiation.journalière wh/ur 587 Température maximale "C 40,4 Température minimale "C 25,7 Vitesse moy du vent mis 2,5 Glmax= 337,9 G4max= 45,68672 E2= A+B*sin(5(t-9)) E3= A+B*sin(5(t-9)) E4= 33,05 R8= 0,065789 A= 33,05 A= 33,05 B= 7,35 B= 3,675 Calculde composants pour un mois de Octobre à Tamba Les données météo Irradiation journalière wh/ur 4764 Température maximale "C 35,7 Temperature minimale "C 22,7 Vitesse moy du vent mis 2,7 Glmax= 095,72 G4max= 37,4646 E2= A+B*sin(5(t-9)) E3= A+B*sin(5(t-9)) E4= 30,2 R8= 0,062657 A= 29,2 A= 29,7 B= 6,5 B= 3,25 4

Température du sol Nous savons que la température du sol varie avec la température ambiante mais plus on va en profondeur elle tendà devenir constante et àêtre égale àla température ambiante moyenne pour cette période de l'année. Le bassin a une profondeur de 60 centimètres et est divisé en deux nœuds situés à des profondeurs respectives de -5 cm et -45 cm. Pour le premier nœud on suppose que latempérature oscille de manière sinusoïdale autour de latempérature ambiante moyenne avec une amplitude égale àla moitié de celle de latempérature ambiante. Pour le deuxième nœud on affectera la valeur moyenne de la température ambiante. Page 43

L RESULTATS DE LA SIMULATION Sur les graphiques suivants, on a les évolutions : de la température ambiante, de la température de l'eau au fond du bassin, et de la température de l'eau à la surface du bassin. Les graduations en voltreprésentent des températures en degré celcus. Lasimulation est faite sur unepériode de dix jours, le pas de calcul est égal à2 nano seconde. Après dixjours de fonctionnement on a un gain par rapport à la température ambiante de : 8.725 "C,pour le mois de Décembre àdakar, ce qui donne de l'eau à32.4 C..555 C pour le mois de Juin à Dakar ce qui donne de l'eau à35.255 C. 0.7 C pour le mois de Avril à Tamba ce qui donne de l'eau à 43.75 C. 8.8 C pour le mois de Octobre àtamba ce qui donne de l'eau à 38. oc. Page44

l (A) Simulation pour un mois de juin à Dakar 4 av" - -.. - -- - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - -- - - - - -.,.. - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - température de l'eau à la surface du bassin -w~ 36V : 32V., température tle l'eau au'fond du bassin,, 2SV t24v Os looks 200Ks Il V(2)-273 ',' V(6)-273 300Ks 400Ks Time SOOKs 600Ks r: 700Ks - ~. -.- - SOOKs " - - 900Ks

r,,- / / -f / fi / -,,-,,//.,/ 20v:,, lsv Os looks 200Ks 300Ks V()-273 0 V(2)-273 V V(6)-273 ----..._-_._--_._---.._--_._-_..------~----- -----------._----~._~-_._._-_._-~- 400Ks - --- --- - --- --- Time SOOKs 600Ks 700Ks r _o. SOOKs ~, -,~,I... ~~- 900KS

(A) Simulation pour un mois d'octobre à Tamba 4 4V T _. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - ------------------------------------ 40V 36V ~ Température de 'l'eaù a la surface'du oassin \li " l ri / 0! -,...j / cf \ \ / CI ~,J / o ;/ j'/ a\l \,/0 IJ 32V.,,,,, 28V 24V',., \, ;', / Température ambiante f.p 20V Os looks 200Ks 300Ks Il V(2)-273 V(6)-273 v V()-273 400Ks Time SOOKs ". 600Ks 700Ks 800Ks 900Ks

(A) Simulation pour un mois d'avril à Tamba SOV _. - - - - - - - - - - - - - -.- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - ~. - - -.- l Température de l'eau oà la sur f ace du bassin 4SV ~ 40V -t -AllA '\ '\.\ o /. \ v / \\; \ \ / / 0.',..j.j / -A A -,.. / /.,Iv '\ \ ~empérature A \ tl.\ / o / / v' \ /0 -,0, / -, -'",; o~! J 0 de l'eau au fond du bassin / A II 30V 2SV, i~ " 0 ~J ~ " / /, /.... '" Températu~e ambiante / / :/. ~ 2 OVI - -,-.. - - - -. - -. '" - -. --- CO Os looks 200Ks 300Ks II V()-273 V(2)-273 v V(6)-273 ' 400Ks Time SOOKs - - - -.. 600Ks - - - r - - - - - '. - - - -, - - - - - - - - - - - 700Ks SOOKs 900Ks

Débitoptimal de pompage Le tableau suivant donne les températures obtenues en faisant varier le débit de pompage. Les simulations sontfaites pour un mois de Juin à Dakar. Débit de la pompe 0.06 Vs 0.07 Vs. O.OS Vs O.OSVs Volume du bassin O.S m 3 0.Sm 3 O.S m' O.S m' Température min du bassin 36360C 36.4 C 36.45 C 336. -c Température max du bassin 39.6 C 39.67 C 39.7 C 3S.SoC Température moyenne du bassin 37.9SoC 3S.03 C 3S.07 C 37.45 C Tableau 5. D'après les résultats du tableau 5.2, le débit optimal pour la pompe est O.OS litre par seconde. Page49

Taille optimale du bassin Le tableau suivant donne les températures obtenues en faisant varier le volume du bassin, c'est à dire en faisant varier sa profondeur. Les autres dimensions du bassin sontconservées pour maintenir le même apport d'ensoleillement. Les simulations sontfaites pourun mois de Juin à Dakar. Profondeur du bassin 0.6m 0.5 m. OAm 0.3 m Volume dubassin.2 nr' lm" 0.8m j û.ô m'! Température mindu bassin 34.S oc 37 C 3S.6 C 34.8 C Température max du bassin 37 C 40.9 C 39.2 C 39 C Température moyenne du bassin 3S.7S0C J8.9SoC 37.4 C 36.9 C Tableau 5.2 D'après les résultats du tableau 5., la profondeur optimale pour le bassin est de 0.5 mètre, ce quicorrespond àun volume de mètre cube. Page 50