Gestion de plaintes / feedback de communautés

Documents pareils
L AUTO-ÉVALUATION HAP : KIT METHODOLOGIQUE PARTIE 2 : OUTILS D AUTO-ÉVALUATION

Core Humanitarian STANDARD. Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité

Titre : POLITIQUE AFIN DE CONTRER LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE OU TOUTE AUTRE FORME DE VIOLENCE EN MILIEU DE TRAVAIL

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes

European School Brussels II. Avenue Oscar Jespers Brussels

Dignité de la personne au travail BEI - 12/03 - FR

Code postal : Téléphone : ( ) - ( ) - ( ) - Domicile Cellulaire Autre (précisez)

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

EVALUATION 360 MODE D EMPLOI

PROGRAMME DE MENTORAT

Violence au travail Un organisme national

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

COTE D IVOIRE. FICHE TECHNIQUE Ouest Côte d Ivoire. Monitoring d un projet cash : étapes, enjeux. Introduction. Les fondamentaux du monitoring

Qu est-ce qu un document?

EXCEL et base de données

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Guide de commercialisation de l assurance par méthode autre qu`en personne

CaLP ARGENT CONTRE TRAVAIL. Travailler avec les banques Guide pratique de négociation dans le cadre des transferts monétaires en situations d urgence

PROCEDURE D ACCUEIL. 1 Introduction

Planification financière

POLITIQUE EN MATIÈRE DE SURVEILLANCE VIDÉO (adoptée le 15 janvier 2010)

Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

GUIDE POUR LE SUIVI DES PROJETS, L ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS, LA RÉVISION ET LA PROLONGATION DE PROJETS

Guide explicatif. Demande d adhésion à la police d assurance cautionnement collective de la CMMTQ

Consultez-nous. Traiter votre plainte par la résolution locale

En direct de la salle de presse du Journal virtuel

TRAVAILLER AVEC LES BANQUES

La prématernelle La Boîte à Surprises (École La Mission) 46 Heritage Drive Saint-Albert, AB T8N 7J5 Tél: (780)

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE

Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013

Rapport candidat. John Sample. 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

Éducation physique (M-12) Guide de mise en œuvre. L ABCD de l éducation physique

Politique des stages. Direction des études

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Vue d ensemble. Initiatives des données. Gestion de la trésorerie. Gestion du risque. Gestion des fournisseurs 2 >>

Déclaration de services aux citoyens

protection consommateurs commerce électronique Principes régissant la dans le Le cadre canadien des

AQAssurance de la qualité

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

Opérations entre apparentés

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE

Evaluation de l organisation interne

La bonne gouvernance et le leadership du conseil d administration Favoriser et maintenir la confiance. ACCAU 2015 Montréal Sheila A. Brown, Ph. D.

GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

POLITIQUE INSTITUTIONNELLE SUR LES CONFLITS D INTÉRÊTS DANS LA RECHERCHE

Lignes directrices relatives pour les enquêtes : Unité chargée du respect des normes environnementales et sociales

Transformez votre relation au monde!

Sondage sur le climat. scolaire. Guide d utilisation à l attention des administratrices et des administrateurs

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL

Merci beaucoup de votre collaboration

CREODEV technical auditors of international projects training session 2013

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

Notre modèle d engagement

CRC/C/GC/12. Convention relative aux droits de l enfant. Observation générale n o 12 (2009) Nations Unies. Le droit de l enfant d être entendu

Cultiver l esprit d équipe

Guide Confiance en soi

SERIE OCDE LES PRINCIPES DE BONNES PRATIQUES DE LABORATOIRE ET LA VERIFICATION DU RESPECT DE CES PRINCIPES. Numéro 2 (révisé)

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

le PARCOURS de vente

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation

ÉTAT DES LIEUX DE LA GESTION DE LA SÉCURITÉ ET DU BIG DATA

Compétences essentielles numériques dans les petites entreprises rurales QUESTIONNAIRE DU SONDAGE PRÉ- FORMATION DES EMPLOYEURS

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

POLITIQUE RELATIVE À LA PROCÉDURE DE TRAITEMENT DES PLAINTES

Mobiliser aujourd'hui les dirigeants humanitaires mondiaux de demain

MINISTÈRE DE L ÉDUCATION DES ÉTATS-UNIS. Bureau des Droits Civiques (BDC) Formulaire de plainte pour discrimination

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires

Code d Éthique ArcelorMittal

1. Contexte. 2. Dresser le bilan : expériences et nouveaux développements

POLITIQUES EN MATIÈRE DE GARDE D ENFANTS

Les présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue

A V I S N Séance du mardi 28 mai

GUIDE POUR L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES DESSINS ET MODÈLES INDUSTRIELS EN VERTU DE L ARRANGEMENT DE LA HAYE

PROTÉGER ET CONSOLIDER LA RÉPUTATION DE LA SOCIÉTÉ

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

MISSION DE VERIFICATION D'INFORMATION ET PROTECTION DES CIVILES - AGUEL-HOC

FICHE 9 TECHNIQUE DU CHANGEMENT LE PLUS SIGNIFICATIF

Berne, mai Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

SMART SAVINGS : PROTECTION DES CLIENTS DANS LA PROCEDURE D EPARGNE

LIGNES DIRECTRICES ET FORMULAIRE DE DEMANDE POUR LE PROGRAMME DE BOURSE D ÉTUDES.

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école

Association des juristes de justice. Lignes directrices sur les médias sociaux

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

Consultation publique PARL OMPI EXPERTS PRESENTATION ET ETAT D AVANCEMENT DU PROJET PARL OMPI EXPERTS

Formulaire de consultation publique du projet PARL OMPI Experts

L EVALUATION PROFESSIONNELLE

Gérer sa e-reputation

Le harcèlement psychologique au travail

Bilan de Santé financière Mango. La gestion financière de votre ONG est-elle saine?

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin

L'identité de l'entreprise

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:

GUIDE. de distribution. Assurance vie 50+ est un produit individuel d assurance

Transcription:

Notes de CAFOD sur la Redevabilité: Niveau 1 (basique) / feedback de communautés Le présent document fournit aux partenaires de CAFOD un guide basique et méthodique sur la gestion de plaintes et feedback des communautés dans le cadre de projets de développement ou/et d interventions humanitaires. Pour des informations plus détaillées et des études de cas sur les bonnes pratiques et les leçons à tirer, prière de vous référer aux notes du niveau 2 (supérieur). 1. Introduction Afin que notre travail de développement et nos interventions humanitaires soient redevables aux communautés concernées, il est essentiel que chacun puisse s exprimer librement, notamment en ce qui concerne les dépositions de plaintes. Ce document est un guide utile pour soutenir les organisations partenaires dans leur mise en place d un mécanisme élémentaire de gestion de plaintes. Il se concentre principalement sur les problèmes ou plaintes sérieuses qui requièrent une réponse rapide ; cependant il faut noter que tous commentaires / feedback, qu ils soient de nature positive ou négative, doivent être encouragés. Les avantages d un mécanisme de gestion des plaintes / feedback comprennent: Reconnaissance de la dignité et des droits des bénéficiaires de projets, notamment leurs droits de pouvoir exprimer librement leurs opinions et préoccupations. Responsabilisation des organisations partenaires envers les engagements et promesses faites aux communautés et autres parties concernées qu ils soutiennent. Amélioration de l impact et de l efficacité des programmes. Ceci signifie par exemple l identification et gestion rapide de problèmes ou risques; la protection 1 du personnel en leur mettant à disposition un processus d enquête et de réponse ; un dispositif d apprentissage et d amélioration continu ainsi que la réputation d être une organisation qui prend le temps d écouter. Une approche progressive Quand les ressources financières sont limitées, ou au début d une intervention humanitaire, il est recommandé d adopter une approche progressive de gestion de plaintes. Il est préférable de mettre d abord en place un mécanisme basique qui peut être renforcé par la suite et graduellement inclure des bonnes pratiques et méthodes de travail. (voir Gestion des plaintes / feedback de communautés, Niveau 2 (supérieur) en préparation). Mécanisme de base de gestion de plaintes La section suivante de ce document fournit un guide pour définir et mettre en place un mécanisme de base de gestion de plaintes à la disposition des communautés. Les conditions minima requises sont les suivantes : Les communautés sont informées de leurs droits de pouvoir déposer des plaintes. Les communautés ont à leur disposition au moins une façon de déposer des plaintes, même d une manière non officielle, par exemple lors d une visite d un chargé de programmes ou par

l intermédiaire d un numéro de téléphone rendu public. Toutes les plaintes ainsi que les mesures prises et les résultats obtenus sont enregistrés sur un système intégré. Les plaintes faites verbalement sont également enregistrées par écrit. 2. Planifier les mécanismes de gestion de plaintes Toute conception et mise en place de mécanismes de gestion de plaintes comprend les éléments suivants. a) Prise en considération du contexte Un système de plaintes doit prendre en compte le contexte local, en particulier : Quelles sont les systèmes et structures que les communautés ont pour exprimer plaintes et commentaires? Par exemple, les plaintes sont-elles gérées par un chef ou comité de communauté? Les systèmes existants sont-ils accessibles aux membres les plus vulnérables de la communauté? Comment les membres de communautés peuvent-ils exprimer leurs mécontentements? Les plaintes sont exprimées différemment selon le contexte culturel. Il est important que les mécanismes de gestion de plaintes tiennent compte des sentiments et habitudes des communautés ; par exemple il peut être préférable de mettre l accent sur les termes feedback (positif et négatif) ou commentaires et suggestions plutôt que sur le terme plainte lorsqu il n est pas convenable de se plaindre dans le contexte culturel local. Quels sont les possibles risques encourus par les chargés de programmes ou bénéficiaires? Pour les membres de communautés, les risques de représailles varient entre la peur d un individu ou de sa communauté de ne pas recevoir aide ou soutien et celle d être directement persécuté à la suite d une déposition de plainte. b) Groupes cibles Qui a besoin d un mécanisme de plaintes? Il faut identifier les parties intéressées, par exemple les chefs et membres de communautés, les bénéficiaires, le gouvernement local, les services de santé, etc. c) Types de plaintes Les chargés de programmes doivent identifier les différents types de plaintes et/ou commentaires et selon les cas, décider de la meilleure marche à suivre pour les résoudre. Par exemple, CAFOD identifie les catégories de plaintes suivantes: Plaintes fondées définies comme étant une expression de mécontentement en rapport avec l engagement et les promesses faites et par conséquent du ressort direct de l organisation. Les plaintes fondées incluent : Plaintes de nature non sensible concernant par exemple le financement ou la mise en oeuvre de programmes. Plaintes de nature sensible concernant par exemple sévices sexuels, abus et exploitation, mauvaise conduite du personnel, mauvais usage/détournement de fonds fraude. Plaintes non fondées concerne généralement des problèmes qui ne sont pas du ressort de l organisation. Un bon système de communication peut réduire 2

le nombre de telles plaintes en expliquant clairement la portée et responsabilité du système. On peut aussi s attendre à ce qu un certain nombre de plaintes non fondées puissent être faites quand il n existe aucun autre système pour exprimer son mécontentement. L étude de cas 1 est un exemple de plaintes concernant un programme financé par CAFOD en Ouganda. Les plaintes concernent des activités de programmes, à l exception d une plainte non fondée qui concerne des conflits cadastraux. Etude de cas 1: aide à des communautés souffrant de famine à Karamoja, Ouganda, 2009 Le diocèse de Moroto mit en place un mécanisme de gestion de plaintes et reçut les plaintes suivantes: Trop grande distance entre les habitations et les points de distribution de l aide Portions trop petites Allégation d exclusion par certains membres de communautés Querelles concernant le terrain utilisé pour une partie des travaux rémunérés en vivres mais revendiqué par une famille locale Travail trop dur par rapport à la rémunération en vivres (CAFOD, 2010) d) Moyens de déposer des plaintes L encadré 1 ci-dessous indique les différents moyens de déposer des plaintes. Il est important de choisir des mécanismes bien adaptés aux communautés locales, notamment aux groupes les plus vulnérables. 3 Contact par téléphone Contact par courriel Période réservée à la fin de réunions de communautés Comité de communautés chargé de plaintes Boite à plaintes / suggestions à la disposition des gens Discussion de groupes témoins en vue de faciliter l expression de plaintes ou de feedback Bureau de plaintes Possibilité de faire un appel téléphonique de façon anonyme. Accès direct à un chargé de programme. Une bonne option dans un climat d insécurité. Les gens risquent de perdre confiance si personne ne répond au téléphone. Accès direct à un chargé de programme. Une bonne option dans un climat d insécurité. Dépend de l accès des gens à l internet. Ne convient pas si le niveau d alphabétisation est bas. Peut être l option la plus pratique. Risque que les groupes les plus vulnérables ne soient pas entendus. Permet un haut niveau de redevabilité. Crée confiance et réseaux de communication dans les communautés. Dépend des compétences des chargés de programmes en matière de facilitation et renforcement de capacités. Possibilité de déposer une plainte de façon anonyme. Peut être mal utilisée, par exemple en y mettant des ordures. Ne convient pas si le niveau d alphabétisation est bas. Nécessite des levées régulières. Occasion de renforcer la confiance et faciliter les témoignages des plus vulnérables. Nécessite un facilitateur approprié, par exemple une femme pour animer un groupe témoin de femmes. Semi-officiel peut encourager un plus grand nombre de personnes de contacter un chargé de

Période d une heure par semaine réservée dans les bureaux de l organisation Formulaire de plaintes porté par les chargés de programmes pour permettre une déposition de plainte ad hoc programme. Nécessite qu un chargé de programmes soit présent à des heures régulières. Les gens peuvent s exprimer dans un environnement privé et en sécurité. Pratique pour les chargés de programmes. Nécessite que les bureaux soient proches et facilement accessibles. Non officiel peut encourager les plus vulnérables ou ceux qui sont généralement exclus des réunions de groupes de s exprimer. Peut réduire l efficacité du travail des chargés de programmes. Encadré 1: et difficultés des moyens de déposer des plaintes e) Procédures de gestion de plaintes Le schéma 2 ci-dessous illustre le processus normal de gestion des plaintes. Une procédure de gestion de plaintes doit comprendre les points suivants : Un système d enregistrement, de suivi et de rapport, par exemple un 4 document Excel (voir l annexe 1). Les plaintes de nature sensible doivent être enregistrées sur un autre système, sécurisé par un mot de passe. Une procédure pour examiner les plaintes et décider comment les traiter, par exemple lors de réunions de l équipe chargée de programmes. Des directives concernant la gestion de différents types de plaintes. Par exemple, les plaintes de nature non sensible doivent être traitées d une manière ouverte et transparente en liaison avec la communauté si possible. Par contre, les plaintes de nature sensible doivent être traitées d une manière confidentielle et confiées à un membre compétent du personnel de direction ou aux autorités locales. Les plaintes non fondées doivent être renvoyées aux plaignants, tout en les aidant à trouver un médiateur compétent si possible. Un système pour recevoir les plaintes exprimées verbalement (voir l annexe 2) Un délai de réponse prescrit, à savoir 7 jours pour accuser réception d une plainte et un mois pour communiquer la résolution prise. f) Quelles sont les ressources necessaires? La mise en place d un simple mécanisme de gestion de plaintes requiert les éléments suivants: Un personnel / consultant disponible pour developper un mécanisme approprié et le communiquer aux parties concernées des communautés. Un personnel bien formé sur les procédures de gestion des plaintes et au courant de leurs rôles et responsabilités.

Des ressources financières suffisantes couvrant notamment les coûts du matériel nécessaire, l entretien du mécanisme de plaintes ainsi que le travail du personnel chargé de la gestion des plaintes. g) Comment contrôler que les mécanismes de gestion de plaintes soient efficaces? Examiner les types de plaintes reçues est-ce que la majorité des plaintes sont fondées? Parler avec les membres des communautés connaissent-ils leurs droits d exprimer commentaires ou plaintes, et la façon de le faire? Parler avec le personnel de programmes quels mécanismes ont été mis en place et comment sont-ils entretenus? Examens réguliers du système de plaintes notamment de la documentation pertinente et des procédures d enregistrement, suivi et contrôle de plaintes. Informations supplémentaires: Normes professionnelles de CAFOD Auteurs: CAFOD, Romero House, 55 Westminster Bridge Road, London, SE1 7JB. Louise Boughen, Accountability Development Officer, CAFOD Robert Sweatman, International Change and Systems Manager, CAFOD Ces notes ont été produites par l équipe chargée de l efficacité des programmes (CAFOD Programme Effectiveness Unit) en vue de soutenir nos partenaires dans la conception et mise en place d activités oeuvrant au renforcement de redevabilité dans les programmes financés par CAFOD ou autres. Tous droits réservés. Ce matériel est protégé par copyright, sa vente en est interdite. Il peut par contre être reproduit gratuitement dans un but pédagogique. Il n est alors pas nécessaire d obtenir une autorisation officielle de CAFOD, mais CAFOD doit être avisé d un tel usage. Toutes autres reproductions, que ce soit pour d autres publications, traductions ou adaptations sont sujettes à une demande d autorisation préalable et par écrit auprès des auteurs. Copyright CAFOD 2010 Email: accountability@cafod.org.uk Première édition, octobre 2010. http://www.cafod.org.uk/about-us/how-wework/standards Politique et procédures de gestion des plaintes pour les programmes internationaux de CAFOD http://www.cafod.org.uk/partners Liste des chargés de plaintes pour les programmes internationaux de CAFOD http://www.cafod.org.uk/partners Principes de redevabilité / Humanitarian Accountability Partnership (HAP) http://www.hapinternational.org/projects/field 5

Annexe 1: Feuille de contrôle de gestion de plaintes Détails du plaignant Ref. Nom Coordonnées Age Sexe (M/F) Date de la déposition Projet / programme Détails de la plainte Méthode utilisée Description de la plainte Détails de la procédure Enregistrement Récépissé Enquête Réponse Appel Conclusion Date Initiales Date Initiales Date Initiales Date Initiales Date Initiales Date Initiales Détails du résultat Résultat de la plainte 6

Annexe 2: Formulaire d enregistrement de plaintes verbales Ce formulaire peut être utilisé par un chargé de projet pour recueillir des plaintes faites verbalement par des parties prenantes des communautés lors de visites sur le terrain. Partie 1: à remplir avec le plaignant Date: Date à laquelle la plainte a été faite Détails personnels: Nom et coordonnées du plaignant Age adulte ou enfant Sexe masculin ou féminin Détails du projet: Nom / numéro de référence du projet ou du programme Nature de la plainte: Court résumé de la plainte Détails de la plainte: Description détaillée de la plainte faite par le plaignant Personne ayant reçu la plainte: Nom et coordonnées Partie 2: réservé à l administration / mesures prises le cas échéant Résultats faisant suite à une plainte: Résumé des mesures prises et résultats Commentaires supplémentaires: Par exemple le contrôle de mesures prises pour changer la politique et procédures employées, le cas échéant. Source: adapté de Action Aid, 2008 7