La «Quête des Ressources» en Afrique Centrale (2) : Le secteur minier en République Démocratique du Congo (RDC) État des lieux et perspectives L Université de Lubumbashi (RDC) Le Musée Royal de l Afrique Centrale (MRAC) 2/12/2010 Tervuren (Belgique) Dans le cadre des activités du programme Geology for an Economic Sustainable Development (GECO) & de la Task Force Mineral Resources in Central Africa (MIRECA) Sous les auspices du Ministère belge des Affaires Étrangères Atelier 3. B - Aspects patrimoniaux Présenté par Els Cornelissen Section de Préhistoire & d Archéologie MRAC
Pierre de Maret, Université Libre de Bruxelles, Archéologie du développement en Afrique et en RDC : opportunités et perspectives Els Cornelissen, Musée royal de l Afrique centrale, Faisabilité d une gestion intégrée du patrimoine culturel et du patrimoine naturel en marge du secteur minier Joseph Ibongo, Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC) Une gestion intégrée du patrimoine culturel et naturel en RDC en marge du secteur minier: stratégies envisagées par l'institut des Musées Nationaux Congolais Cosma Wilungula Balongelwa, Institut congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Une gestion intégrée du patrimoine culturel et naturel en RDC en marge du secteur minier: stratégies envisagées par l'institut Congolais pour la Conservation de la Nature
Collections MRAC projet en cours, archives L. Speleers & A. Vral 1898-1914 1915-1945 Site archéologique 1946-1960 1961-1979
QUESTIONS. Comment se concerter en marge du secteur minier afin d identifier une politique intégrée de gestion de patrimoine culturel et naturel, s il n y pas de cadre institutionnel national et international dans lequel la gestion des patrimoines en marge du secteur minier puisse s inscrire? Que faire de la gestion du patrimoine naturel en dehors des aires protégées? Que faire de la gestion du patrimoine culturel dans une aire protégée? Que faire dans le cas d un projet en marge du secteur minier (et ailleurs), projet relatif à un patrimoine mixte (naturel-culturel, bois sacrés par exemple, l art rupestre)? Comment identifier l intérêt national, provincial, local d un patrimoine?
Constats: - La gestion des deux patrimoines n est pas une priorité absolue au niveau du gouvernement (5 chantiers). - La législation et le code minier prévoient la protection et la gestion, mais la mise en œuvre sur le terrain n'est pas évidente. - Les deux sont menacés par l impact du secteur minier (ainsi que par les travaux d infrastructure et l urbanisation). - Les deux patrimoines sont gérés de manière cloisonnée. - Les retombées immédiates de la biodiversité comme ressource naturelle expliquent l'intérêt qu'y accordent les riverains, la sauvegarde des animaux et de la forêt bénéficient d'un grand intérêt international. Les parcs sont gérés dans un Partenariat Public-Privé afin d attirer les bailleurs de fonds.
Recommandations: - Il y a une demande pour un programme universitaire transversal en République Démocratique du Congo pour la formation d une génération aux études d impact, y compris le recensement de la biodiversité et du patrimoine culturel (sites archéologiques, lieux sacrés tels que des forêts, des grottes, des anciens cimetières). Les études d impact sont financées par les entreprises et les grandes sociétés minières et offrent ainsi des perspectives d emploi. Le MRAC peut prendre en charge un apport considérable par ses archives et ses collections dans différentes disciplines, pour une première évaluation de l impact des travaux envisagés dans une région. -Le tourisme a été évoqué comme trait d union dans la gestion du patrimoine culturel et naturel; les animaux le matin et le soir, des sites historiques, de l art rupestre pendant la journée. Une perspective valable quand l'infrastructure le permettra. - Une concertation structurelle entre les établissements publics concernés est indispensable pour une meilleure gestion intégrée des patrimoines ainsi qu'entre ces établissements et les différents ministères opérant dans le secteur minier.
Merci aux organisateurs, aux intervenants, et aux participants