V. Rédiger et présenter une BIBLIOGRAPHIE (TABLE BIBLIOGRAPHIQUE) - suite



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1 V. Rédiger et présenter une BIBLIOGRAPHIE (TABLE BIBLIOGRAPHIQUE) - suite 3 L'entrée bibliographique d'un article de revue ou de journal L'ordre des renseignements bibliographiques Exemples: On doit disposer ces renseignements dans l'ordre suivant: - le nom et le prénom de l'auteur; - le titre de l'article; - la particule «in» (ou «dans»); - le nom de la revue ou du journal; - le numéro du volume et/ou du fascicule; - l'année de parution; - la référence à la pagination. FAURÉ, E., «La culture du tabac en Amazonie», in La Recherche, VII, n 36 (1987), pp. 36-47. GROULX, R., «Politique et écologie», in La Nouvelle Revue de sciences politiques, n 1 (1992), pp. 4-36. Remarque: comme pour les livres, les éléments principaux de l'entrée bibliographique d'un article de revue sont séparés par une virgule, jamais par un point. Le nom et le prénom de l'auteur La façon de procéder est la même que pour les livres. Le titre de l'article Aujourd'hui, on met le titre de l'article entre guillemets, en caractères romains et en bas de casse (la première lettre du titre et des noms propres étant, bien sûr, en capitales). L'ancienne habitude qui consistait à mettre le titre des articles en italique sans guillemets est en voie de disparition à peu près partout. Quelques revues renommées, marquées à la fois par le prestige et la nostalgie, s'obstinent à sauvegarder les anciens usages: c'est un combat perdu d'avance. La nouvelle façon de faire, bien qu'elle soit d'inspiration anglo-saxonne, présente l'énorme avantage de faire une distinction très nette entre les articles de revues et les livres. Il convient donc, par nécessité logique, de s'y rallier. Exemples: LAMBERT, D., «La rupture épistémologique», in Revue philosophique, IX, n 38 (1976), pp. 87-113. THORNDIKE, L., «Oresme and fourteenth-century commentaries on the Meteorologica», in Isis, XLV, n 140 (1954), pp. 142-152. WIELOCKX, R., «Guillaume de Moerbeke réviseur de sa révision du "De anima"», Recherches de théologie ancienne et médiévale, LIV (1987), pp. 113-185.

2 Il est à noter que cette façon de procéder est la même dans toutes les langues occidentales (guillemets, bas de casse). Une exception cependant: l'allemand, où la première lettre des substantifs est en majuscule. La particule «in» (ou «dans») Le titre de l'article est suivi d'une virgule et de la particule «in» écrite en romain (car elle est francisée). Certains auteurs utilisent la particule «dans»; c'est tout à fait acceptable. Plusieurs auteurs, influencés par le style expéditif des revues américaines, omettent le «in» ou le «dans»; la chose ne présente pas une gravité extrême et peut être tolérée, même s'il est souhaitable d'en rester à la tradition française. Le nom de la revue ou du journal - Le nom de la revue ou du journal d'où est tiré l'article suit immédiatement (sans deux points) la particule «in» (ou «dans») et est en italique. - L'usage des majuscules. Dans le cas des revues ou des journaux (à la différence des titres de livres), on met une majuscule non seulement à l'article initial (s'il y en a un), mais encore à tous les mots (sauf les articles et les prépositions intermédiaires) qui précèdent le premier substantif, et au premier substantif lui-même. Ainsi on écrit: in La Libre Belgique in Les Cahiers du cinéma in La Revue nouvelle de psychologie in La Nouvelle Revue d'anthropologie in La Nouvelle Libre Pensée in Science et Vie in Tribune libre En fait, il s'agit ici d'une application de l'ancienne règle des majuscules. Il vaut mieux s'y tenir, car c'est un usage bien ancré et fort difficile à modifier. Une dernière remarque: lorsque le nom de la revue ou du journal est composé uniquement de deux substantifs, de deux adjectifs ou de deux verbes, ceux-ci prennent tous les deux la majuscule (ex.: Science et Vie; Rouge et Noir; Vivre ou Mourir). - Abrègement des noms de revues ou de périodiques Quand, dans une Table bibliographique assez longue, on rencontre régulièrement les mêmes noms de revues ou de périodiques, il est d'usage de les réduire à un sigle. Il suffit alors de donner, tout de suite après l'en-tête de la Table, la liste des abréviations utilisées.

3 Exemple: Table bibliographique Liste des abréviations AHDLMA = Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge BSIEPM = Bulletin de la Société internationale pour l'étude de la philosophie médiévale RPL = Revue philosophique de Louvain RSPT = Revue des sciences philosophiques et théologiques On traite ces sigles comme s'il s'agissait de noms. On les met donc en italique dans la Table bibliographique. Exemples: CHENU, M.-D., «Notes de lexicographie philosophique médiévale», in RSPT, XVII (1928), pp. 82-94. FARAL, E., «Jean Buridan. Notes sur les manuscrits, les éditions et le contenu de ses ouvrages», in AHDLMA, XV (1946), pp. 1-53. - Numéros spéciaux de revue. Il peut arriver que certains numéros de revues, spécialement de revues scientifiques, soient consacrés, dans une large mesure ou en totalité, à un sujet déterminé et en portent le titre. Dans ce cas, on met en italique les deux intitulés, en donnant en premier lieu le titre de la revue, et en second celui du numéro spécial, précédé de la mention «numéro spécial», elle-même précédée d'une virgule et suivie de deux points. Il peut se faire aussi qu'une revue ne publie que des numéros consacrés à des sujets choisis: on procède alors de la même façon, mais en utilisant uniquement la locution «numéro». Exemples: PANACCIO, C., «Intuition, abstraction et langage mental dans la théorie occamiste de la connaissance», in Revue de métaphysique et de morale, numéro spécial: Les universaux, n 1 (1992), pp. 61-81. PELLETIER, A.-M., «Il n'y a plus l'homme et la femme», in Communio, numéro: Homme et femme il les créa, XVIII, n 106 (1993), pp. 35-45. Le numéro du volume et du fascicule Il existe dans ce domaine une incohérence prononcée, qui n'est pas seulement due aux auteurs, mais également aux responsables de périodiques. En principe, on indique le numéro du volume et du fascicule: le premier en chiffre(s) romain(s), le second en chiffre(s) arabe(s). Normalement, tous les fascicules d'une revue qui sont publiés durant une année sont regroupés en un volume. Si une revue n'a qu'une seule parution par an, on ne la numérotera qu'en volumes, puisque, dans ce cas, fascicule et volume ne font qu'un. - Il peut arriver également qu'une revue ne numérote qu'en fascicule; il faut alors se résoudre à ne mentionner que cette indication. La façon de procéder est la suivante: on met une virgule après le nom de la revue, ensuite la numérotation en volumes, puis une virgule suivie de l'abréviation «n» marquée d'un espace, et enfin la numérotation en fascicules. Exemples: CINQ-MARS, J.-C., «L'élevage des perroquets sur la Côte Nord», in Revue de zoologie, IX, n 8 (1973), pp. 38-52. TREMBLAY, F., «La joie de vivre», in Revue d'anthropologie, XL (1972), pp. 27-112.

4 WERNER, J., «Réflexions sur la connaissance», in Revue de philosophie nouvelle, n 47 (1986), pp. 12-36. À l'heure actuelle, beaucoup de chercheurs omettent d'utiliser l'abréviation «n» et se contentent de donner le chiffre qui lui correspond. Exemple: CINQ-MARS, J.- C., «L'élevage des perroquets sur la Côte Nord», in Revue de zoologie, IX, 8 (1973), pp. 38-52. Cette seconde façon de faire peut être tolérée, mais il faut lui préférer la première, plus claire et moins expéditive. L'année de parution L'année de parution s'écrit en entier, est mise entre parenthèses et suit immédiatement, c'est-à-dire sans virgule, le numéro du fascicule ou, en son absence, du volume. Voir les exemples ci-dessus. La référence à la pagination On fera précéder les chiffres de référence à la pagination de l'abréviation «p.» ou «pp.» (quand il y a plusieurs pages) et d'un espace. On écrira ces chiffres au complet. Exemples: et non pas: p. 73 pp. 73-88 pp. 175-178 pp.73 pp.73-88 pp.175-8 ou pp.175-178 Si on veut citer plusieurs passages d'un article ou d'un livre, on donne chacune des pages auxquelles on renvoie, après l'abréviation «pp.», et on les indique par ordre croissant. On ne fournit aucune autre indication et on ne revient pas à une numérotation antérieure. Si on veut souligner un passage important compris dans la pagination à laquelle on renvoie, on fragmente la référence sans rien ajouter d'autre. Exemple: et non pas: pp. 75, 88, 92-94, 95, 96-98, 156-158, 172. pp. 75, 88, 92-98 (95), 156-158, 172. On évitera d'adopter la méthode américaine qui supprime l'abréviation «p.» précédant la numérotation. Cette façon de faire, ultra-expéditive, a le désavantage de semer la confusion et de supprimer les points de repère entre les chiffres. Exemple à ne pas suivre: LATULIPE, F., «Les toucans», in Revue de zoologie, IX, 33 (1976), 86-92.

5 Le mieux est d'écrire: LATULIPE, F., «Les toucans», in Revue de zoologie, IX, n 33 (1976), pp. 86-92. 4 L'entrée bibliographique d'un texte extrinsèque Il faut entendre par extrinsèque le texte qui n'appartient pas intégralement au livre dont il peut être extrait. C'est le cas des chapitres d'ouvrages collectifs ou des introductions, préfaces, etc. à des livres d'autrui. Le cas d'un chapitre tiré d'un ouvrage collectif (sous la direction d'un ou de plusieurs auteurs) Il peut arriver que, dans une Table bibliographique, on ne veuille mentionner que le chapitre rédigé par un auteur au sein d'un ouvrage collectif. Dans ce cas, on procède à la fois comme pour un article de revue et pour le chapitre d'un livre (voir plus haut). On donne d'abord le titre du chapitre en bas de casse et entre guillemets, on ajoute la particule «in» (ou «dans»), précédée d'une virgule, en la faisant suivre du nom et du prénom (abrégé) de l'éditeur (ou des éditeurs) en grandes et petites capitales; on précise ensuite le titre de l'ouvrage collectif, ainsi que le lieu de publication, la maison d'édition et la date; on indique enfin les pages de l'ouvrage collectif auxquelles le chapitre mentionné correspond. Exemples: FARAL, E., «L'espérance de vie des baleines bleues», in MACHAUT, G. DE (éd.), Les mammifères, Bruxelles, Éd. Le Cri, 1987, pp. 88-112. TREMBLAY, J., «Les plumes d'oiseau», in LAVIOLETTE, O., GOMEZ, A., BASSINE, F. (éds), Les rapaces, Longueuil, Le Préambule, 1986, pp. 37-222. Le cas des textes présentant le livre d'autrui La règle énoncée ci-dessus s'applique également aux préface, introduction, note, notice rédigées en vue de présenter le livre d'autrui. Cependant, on remplace le «in» (ou le «dans») précédé d'une virgule par un «à» sans virgule. Exemples: GOMEZ-MORIANA, A., «Préface» à TROTTIER, D., La subversion du discours rituel, Longueuil, Le Préambule, 1987, pp. 9-26. DEBUYST, S., «Introduction» à PATAR, B., Œuvres poétiques complètes, Longueuil, Le Préambule, 1992, pp. V-XII. FISCHER, D., «Notes» à JULIEN, J.-F., Les méandres de la pensée hugolienne, Paris, PUF, 1992, pp. 1*- 36*.

6 5 Remarques importantes d'ordre général Sur le plan technique 1) Chaque entrée bibliographique doit toujours être terminée par un point. 2) Pour chaque auteur, on donne indifféremment les articles de revues et les titres de livres (quand il y a lieu). Et on les classe non pas en mettant d'abord les titres de livres et ensuite les titres d'articles, mais en utilisant uniquement le critère chronologique croissant. Exemple: LEBEAU, F., Les orties blanches, Paris, L'équinoxe, 1963. - «La germination des haricots», in Revue de botanique, XI, n 17 (1966), pp. 112-121. -Traité de botanique médiévale, Paris, Seuil, 1972. - «Les orchidées brésiliennes», in La Nouvelle Revue des plantes, n 4 (1977), pp. 46-113. - Les plantes médicinales ardennaises, Louvain-la-Neuve, Éd. Duculot, 1989. 3) Il faut rejeter énergiquement la mode actuelle (d'origine américaine) qui prend le parti d'ajouter au millésime une lettre de l'alphabet, en vue de préciser l'ordre chronologique au sein de la même année (1988a, 1988b, 1988c, etc.). Outre le fait que l'on n'est jamais sûr de l'ordre adopté, cela est parfaitement inutile, si on s'en tient aux règles énumérées ci-dessus. Il faut également bannir les innovations proposées par la Modern Language Association et par ses émules, qui consistent à mettre en évidence la date de parution de l'ouvrage. Exemple à ne pas suivre: 1988, DECONINCK, J.-M., La culture des radis en Amazone, Paris, Seuil (37). Cette façon de faire manifeste un profond mépris pour le lecteur et est motivée par le désir de faire vite. 4) On notera pour terminer la différence qui existe entre une entrée bibliographique donnée en note et une entrée bibliographique donnée dans la Table bibliographique. Dans le premier cas, on met le prénom (abrégé) de l'auteur avant le nom; dans le second, c'est l'inverse (pour mettre en relief l'ordre alphabétique des noms). Exemple: - Note de bas de page ( 1 ) Voir M. SCHOOYANS, L'avortement en questions - Table bibliographique SCHOOYANS, M., L'avortement en questions L'idéal, évidemment, serait d'harmoniser les deux types de référence et de procéder en note comme on le fait dans la Table bibliographique, mais on se heurte ici à des habitudes bien difficiles à changer. Sur le plan du contenu Normalement, une bibliographie ne doit comprendre que les ouvrages ou les articles auxquels on fait directement référence dans le texte de base ou dans les notes.

7 Il ne convient donc pas de citer les dictionnaires, les encyclopédies, les grammaires que l'on a consultés au cours de l'analyse. Sauf, bien sûr, s'il s'agit d'un ouvrage consacré aux techniques de l'écriture (comme c'est le cas dans le présent Dictionnaire ). Il ne convient pas non plus de mentionner les ouvrages d'intérêt général qui ne portent pas directement sur le sujet traité. Ainsi citer cinq ou six ouvrages de G. Duby ou de J. Le Goff dans une monographie consacrée à Buridan, philosophe du XIV e siècle, a quelque chose de ridicule et d'emphatique. Ces auteurs, en effet, ont consacré une grande partie de leurs travaux à des pans de l'histoire médiévale et bien peu à la pensée philosophique proprement dite. Vouloir prouver que l'on est un grand lecteur, doté d'une vaste culture générale, est un geste pédant et infantile. La sobriété est souvent la marque d'un jugement sain. Par ailleurs, constituer de très longue bibliographies ne fait qu'encombrer la recherche. On comprendra aisément qu'un ouvrage consacré à tel aspect d'aristote ou à telle problématique de S. Thomas ou de Bergson comporte une bibliographie substantielle; cependant, on s'efforcera de s'en tenir aux articles et aux livres dignes d'intérêt et d'une utilité incontestable. Les chercheurs américains, et leurs émules européens, ont la fâcheuse habitude de constituer des bibliographies énormes où une chatte ne retrouverait pas ses petits. Cette façon de faire est à bannir. Les règles à suivre seront donc les suivantes: 1) On reprend dans la bibliographie toutes les références directes et explicites du texte de base ou des notes. 2) On ajoute certains articles ou livres dont l'utilité concerne directement le sujet étudié. 3) On écarte toute autre forme de référence. Exception: Dans une monographie technique où l'on recense tout ce qui s'est dit ou écrit sur un auteur, on peut et on doit fournir la liste aussi complète que possible des articles et des ouvrages (même inintéressants) de l'auteur et sur l'auteur. Mais pour ce qui est des autres ouvrages mentionnés, on s'en tient aux trois règles énoncées ci-dessus. Par exemple, le livre de R. Groulx consacré à M. Foucault comprend 300 pages dont plus de la moitié constitue la bibliographie pratiquement exhaustive du célèbre écrivain français. Sur le plan de la présentation Certains chercheurs divisent leur Table bibliographique en trois ou quatre parties. La première étant consacrée aux sources proprement dites; la seconde aux ouvrages ou articles portant immédiatement sur le sujet traité; la troisième, et éventuellement la quatrième, se référant à des textes plus généraux mais d'une utilité évidente. Cette façon de faire peut être adoptée, mais il vaut mieux limiter le plus possible les divisions. Car multiplier les sections finit par lasser ou égarer le lecteur. Dans les livres d'histoire, il n'est pas rare de voir la bibliographie divisée selon les époques historiques considérées. Cette méthode ne manque pas d'intérêt.

8 Dans les éditions critiques, ou les ouvrages de même nature, on traite à part la bibliographie des sources. Ainsi dans la Table bibliographique d'un ouvrage consacré à Guillaume d'ockham, on mettra d'un côté la liste des œuvres du Venerabilis Inceptor et de tous les auteurs dont il s'est inspiré, et, d'un autre côté, la liste des ouvrages récents ou moins récents qui lui sont consacrés et que l'on a consultés avec profit. 6 Bibliographies particulières (pour mémoire) La catalographie L'élaboration d'une Table bibliographique ne doit pas être confondue avec une opération de catalogage, même si les affinités avec celle-ci sont évidentes. Sur une fiche de bibliothèque, en effet, figurent des indications que l'on ne mentionne pas dans une bibliographie scientifique: par exemple, le nombre de volumes, le nombre d'éditions, la cote, la date de naissance de l'auteur, etc. De plus, sur ce genre de fiches, les renseignements sont disposés d'une façon bien précise qui ne correspond pas souvent à ce qui se fait dans une bibliographie traditionnelle. En fait, la catalographie ressortit à la bibliothéconomie, pas à l'activité scientifique proprement dite. Il existe d'excellents manuels que l'on peut consulter. Les bibliographies complexes Lorsqu'on rédige un ouvrage dont la partie bibliographique est très importante, on se doit de donner des renseignements qui ne sont pas requis dans une Table bibliographique ordinaire. Une bibliographie complexe, en effet, doit normalement comporter des précisions telles que le nombre de volumes (ou de tomes), le rang d'édition, le nombre de pages, le titre des tomes, etc. Voici quelques exemples assez exhaustifs: TILLMANN, C., Traité de botanique, 2 e éd., Paris, Seuil, 1936, 3 vol. KASCHNIKOV, B., L'informatique russe (trad. française de G. Toso), 2 e éd., Paris, L'Éventail (coll. «Initiation», n 4), 1992, 3 vol. + un index. DEBUYST, R., Introduction au 7 e art, 8 e éd. ref., Paris, Éd. Universitaires (coll. «Cinéma», n 15), 1986 (1 ère éd. 1972). Tome I : Grammaire; II: Le montage; III: Un cinéaste exemplaire: Ingmar Bergman. LAFRAMBOISE, O., Traité de philosophie, 3 e éd. rev. et corr., Paris, L'Équinoxe (coll. «Savoir», n 36), 1975-1979 (1 re éd. sous le titre: Encyclopédie philosophique, Paris, Aubier, 1948). Tome I: Logique (1975), 130 pp.; II: Anthropologie (1976), 148 pp.; III: Métaphysique (1977), 164 pp.; IV: Cosmologie (1979), 120 pp. Traduction anglaise: Introduction to Philosophy, Cambridge (Mass.), Cambridge University Press, 1984-1986. Tome I: Logic (1984), 120 pp.; II: Philosophical Anthropology (1984), 140 pp.; III: Metaphysics (1985), 180 pp.; IV: Cosmology (1986), 110 pp. La disposition des éléments, on le voit, est quelque peu différente de celle qui est requise pour une Table bibliographique habituelle. Cependant, la plupart des grands principes restent les mêmes.

9 Les bibliographies commentées Certains auteurs constituent des bibliographies accompagnées de commentaires ou d'appréciations. Cette façon de faire peut être d'un précieux secours, mais à condition qu'elle soit sobre (4 ou 5 lignes maximum) et ne vise qu'à renseigner (en évitant les dithyrambes et, à fortiori, les polémiques ou les attaques sournoises). Exemples: MONOD, J., Le hasard et la nécessité, Paris, Seuil, 1970. Ouvrage de vulgarisation scientifique du célèbre lauréat du prix Nobel, contesté à cause de l'accent qu'il met sur le hasard. Pour Monod, l'homme n'est jamais qu'un promeneur égaré à la lisière de l'univers. MÜLLER, H. M., Evolution, Kognition und Sprache, Hambourg, Parey, 1987. Les facultés cognitives et le langage: leur rôle dans l'évolution de l'homme. (Ces exemples sont tirés de l'ouvrage de Josef Reichholf, L'émancipation de la vie, Paris, Flammarion, 1993.) On peut faire commencer le commentaire en dessous de l'indication bibliographique et le mettre en un corps plus petit. Les mémoires et les thèses Les travaux universitaires de quelque importance, les mémoires de licence ou de maîtrise (dans le sens américain de master degree) et les thèses de doctorat sont traités comme des livres, mais avec quelques différences. Ainsi on indique, tout de suite après le titre, le type de travail auquel on se réfère, ainsi que le nom de l'institution où il a été produit; on donne ensuite, précédé d'une virgule, le nom du lieu où est située l'institution; et on met enfin l'année de parution. Exemples: BELAINSKY, J., La mortalité infantile, travail de fin d'études, collège d'enseignement général et professionnel Édouard-Montpetit, Longueuil (Québec), 1976, 132 pp. GRUSLIN, A., Jacques Godbout et les multiples visages du roman, mémoire de licence, Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 1984, 168 pp. PATAR, B., Les quaestiones De anima (de prima lectura) de Jean Buridan, d'après le manuscrit 477 de la Stadsbibliotheek de Bruges. Édition, traduction, étude critique et doctrinale, thèse de doctorat, Université Catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 1989, 773 pp. Les articles de dictionnaires, d'encyclopédies ou de catalogues - Si on connaît le nom de l'auteur de l'article, on procède comme pour un article de revue, mais en faisant précéder celui-ci de l'abréviation «art.». Exemples: MOODY, E. A., art. «Jean Buridan», in Dictionary of Scientific Biography, 1970, pp. 603-608. PATAR, B., art.. «Jean Buridan», in Dict. d'hist. médiévale, IX (1988), pp. 52-53, col. 7-8. VAN RIET, G., art. «L'épistémologie», in Encyclopédie des sciences philosophiques, VII (1980), col. 1030-1042. Si l'ouvrage n'est pas paginé, mais numéroté par colonnes, on donne la référence en colonnes. Si on a affaire aux deux, on donne les deux.

10 - Si on ne connaît pas le nom de l'auteur, on procède de la façon suivante: on effectue le classement en raison de la première lettre du nom de l'ouvrage consulté (sans tenir compte de l'aritcle (défini ou indéfini); on donne ensuite le tome (s'il y a lieu) et l'année de publication, puis le titre de l'article; on fournit enfin les indications de lieu et de page(s). Exemples: Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Nationale, tome III (1938), «Avant-propos», Paris, pp. 22-23. Encyclopédie universelle, vol. X (1990), art. «Moyen Âge», Paris, pp. 2036-2040. Le Petit Larousse en couleurs (1988), art. «Jean Buridan», Paris, p. 1172. Remarque: il peut arriver que l'article soit signé par des initiales. Dans ce cas, il faut se reporter à la liste des collaborateurs en début de volume et vérifier à qui on a affaire. Si on obtient un résultat, on procède exactement comme on l'a fait pour les noms d'auteurs plus explicites; sinon on oublie ces initiales et on traite l'article comme si le nom de l'auteur n'était pas connu. Les manuscrits et les documents d'archives - Les manuscrits Lorsqu'on étudie les penseurs du Moyen Âge et de l'antiquité, on peut être amené à utiliser un grand nombre de manuscrits (non publiés). On peut soit en dresser la liste dans une Table à part, soit l'intégrer (séparément) dans une Table bibliographique. La façon de procéder est la suivante: on donne le nom de la ville (en entier) et de la bibliothèque (en abrégé) où est déposé le manuscrit; on fournit ensuite la cote du manuscrit consulté; on renvoie enfin aux numéros de feuillets où commence et finit le texte examiné. Exemples: CRACOVIE, Bibl. Jag., 664, ff. 113 ra_ 139 vb. ERFURT, SB., Ampl. F 344, ff. 72 r_ 119 r. MUNICH, SB., Clm 6962, ff. 147 ra_ 180 rb. PARIS, Bibl. Nat., 16, 130, ff. 25 ra_ 35 vb. PRAGUE, Metr. Kap., L. 43, ff. 66 vb_ 89 va. VATICAN, Reg. Lat., 1959, ff. 1 ra_ 69 vb. VATICAN, Vat. Lat., 2162, ff. 110 ra_ 127 va. Remarques: 1) l'abréviation f. se redouble (ff.), lorsqu'il y a plusieurs feuillets. 2) v en exposant désigne le verso du feuillet et r le recto; a, b, c désignent les colonnes, quand il s'agit de manuscrits écrits sur 2 ou 3 colonnes. - Les documents d'archives On procède de la même façon que pour les manuscrits, mais en précisant en plus le titre du fonds auquel on fait référence. Exemples: BRUXELLES, Archives générales du Royaume, Cartes et plans manuscrits, n 2212. LONGUEUIL, Archives de la paroisse, Registre des naissances, f. 38 r.

11 SAINT-HUBERT, Archives communales, Registre aux délibérations du Conseil, ff. 38 R_ 42 V. SAINT-HUBERT, Archives de l'état, Curés-notaires de Bras, 2 e farde, n 73. 7 Bibliographie dans le cours d'un texte Il peut arriver que l'on soit amené à se référer à un auteur et à une de ses œuvres dans le cours d'un texte. Dans ce cas, on cite l'auteur, en commençant par son prénom, l œuvre et la page de l'édition à laquelle on renvoie. Exemple: Pour reprendre Alexandre Dumas (La dame de Monsoreau, tome II, p. 245), les petites causes produisent souvent de grands effets. Si l'ouvrage ne comporte pas de Table bibliographique, on ajoute un appel de note à la fin de la phrase, afin d'indiquer à quelle édition on se reporte. Exemple: Pour reprendre Alexandre Dumas (La dame de Monsoreau, tome II, p. 245), les petites causes produisent souvent de grands effets ( 1 ). Mais si l'ouvrage comporte une Table bibliographique, on se contente de cele)ci et on n'ajoute pas d'appel de note au texte. 8 Autres types de références apparentés aux bibliographies Les références filmiques Il peut arriver qu'un travail porte sur des réalisateurs de cinéma et sur certains de leurs films. Dans ce cas, on dresse un index filmique en donnant toutes les indications nécessaires. Celles-ci comprennent: le nom du réalisateur; le titre français du film, accompagné, s il y a lieu et autant que possible, du titre original entre parenthèses; le pays où a été réalisé le film; l'année de réalisation; le minutage. Exemples: ARCAND, D., Le déclin de l'empire américain, Québec, 1986, 120 minutes. FORMAN, M., L'as de pique (Cerny Petr), Tchécoslovaquie, 1967, 87 minutes. HATHAWAY, H., La pagode en flammes (China Girl), É-U., 1942, 86 minutes. THORPE, R., La perle noire (All the Brothers Were Valiant), É-U., 1953, 112 minutes. VON STERNBERG, J., Shanghai Gesture, É-U., 1941, 113 minutes. Remarques: 1) S'il n'existe pas de version française, comme c'est le cas pour beaucoup de films indiens, brésiliens, égyptiens, etc., et même américains, on met le titre original sans plus. 2) On donne la date de réalisation, et non pas de sortie, du film, car ce qui est intéressant pour l'analyse, c'est l'époque où a été réalisé le film, pas les aléas de la distribution. 3) Il va de soi que si l'on veut procéder à un examen exhaustif des films analysés, on établira une filmographie plus large, selon ses normes spécifiques (Cf. Patar, B., Dictionnaire, lemme «Filmographie»).

12 4) Dans les références filmiques, on ne précise ni la dimension du film (1,33 ou 1,65, ni sa coloration (noir et blanc, sépia, couleurs), ni son format (scope, vistavision, cinérama, format standard), ni ses conditions de tournage (70 mm, 35 mm, 16 mm, 8 mm). Les références discographiques On procède ici comme pour un livre ou pour un film, mais en tenant compte des éléments particuliers à un enregistrement. À ce propos, l'entrée discographique peut se faire soit par le nom de l'interprète ou du chef d'orchestre, soit par le nom du musicien. Voici quelques exemples: par le nom de l'interprète: KARAJAN, H., La 3 e symphonie de Brahms (London Symphony Orchestra), Paris, Decca, 1979. MARKOV, A., Concertos n s 1 et 2 de Paganini (Rundfunk Sinfonieorchester Saarbrücken, s/d M. Viotti-), Paris, Erato, 1992. MINKOWSKI, M., Titon et l'aurore de Mondonville (Les Musiciens du Louvre), Paris, Erato, 1992. SAVAL, J., Pièces de viole du troisième livre de Marin Marais, Paris, Astrée, 1992. par le nom du musicien: BARBER, S., Cello concerto, op. 22; Cello sonata, op. 6; et Adagio fur strings, op. 11 (Scottisch Chamber Orcherstra s/d Jukka-Pekka Saraste; solistes: Ralph Kirshbaum, violoncelle, Roger Vignoles, piano), Londres, Virgin Records, 1989. FORQUERAY, J.-B., Livre de clavecin de Madame Forqueray (Tom Koopman, claveciniste), Paris, Erato, 1992. MARAIS, M., Pièces de viole du troisième livre (J. Saval, viole de gambe), Paris, Astrée, 1992. PAGANINI, N., Concertos n s 1 et 2 pour violon et orchestre, op. 6 et 7 (Rundfunk Sinfonieorchester Saarbrücken s/d M. Viotti; Soliste: A. Markov), Paris, Erato, 1992. VIVALDI, A., Les quatre saisons (L'Europe galante; soliste: F. Biondi), Paris, Opus 111, 1991. Remarques: 1) Dans le second cas, plus détaillé, on peut ajouter le numéro de l'opus, pour mettre davantage l'accent sur l'œuvre du musicien; on donne également le nom du chef d'orchestre et éventuellement du (ou des) soliste(s). 2) L'abréviation «s/d» signifie «sous la direction de».