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Transcription:

INTRODUCTION

Dans le cadre du plan gouvernemental 2004-2008 de lutte contre les drogues, la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie a souhaité impulser la création de communautés thérapeutiques en France, sur la base d un cahier des charges élaboré en concertation avec les professionnels du secteur spécialisé. Le Conseil d administration du CEID, en 2005, a décidé que l association présenterait un tel projet compte tenu, d une part, de sa volonté permanente de développer et diversifier l offre de soins aux usagers de drogues et, d autre part, de l intérêt qu elle a toujours manifesté pour cette approche thérapeutique particulière.

I - LE CONTEXTE

1) Le cadre général Les communautés thérapeutiques relèvent du cadre juridique des centres de soins spécialisés pour toxicomanes (CSST) avec hébergement. Celui-ci trouve son origine dans deux textes «fondateurs» : la loi n 70-1320 du 31 Décembre 1970 et le décret n 92-590 du 29 juin 1992 (ainsi que la note d orientation n 98-659). Les CSST sont actuellement régis par la loi n 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l action sociale et médico-sociale et par ses décrets d application notamment le décret n 2003-160 qui fixe les conditions minimales d organisation et de fonctionnement des CSST.

2) Les nouvelles orientations La loi rénovant l action sociale met la personne, le résident, au cœur des dispositifs d action sociale et médico-sociale. La communauté thérapeutique a été conçue comme un outil thérapeutique résidentiel au long cours (1 à 2 ans) au service de personnes dépendantes de substances psychoactives et qui place le soutien par le groupe de pairs au cœur d un projet thérapeutique fondé sur l abstinence et visant une rupture durable avec le monde des drogues ainsi qu une stabilisation psychologique et une réinsertion sociale.

3) Contexte local Même si ce projet s inscrit dans le cadre d une politique nationale, il convient de souligner qu une implantation en Gironde (Aquitaine) était judicieuse. Les données disponibles 2002 (ILIAD 2002, OFDT) indiquaient qu en effet les taux de recours aux soins spécialisés étaient supérieurs aux moyennes nationales aussi bien pour la région Aquitaine (5ème rang national) que pour le département de la Gironde (8ème rang national). Or les besoins en centres résidentiels sont loin d être pourvus avec seulement trois centres dans la région (Bizia, CEID et SEARS) pour une capacité d accueil totale inférieure à 40 lits!

II FONCTIONNNEMENT DE LA COMMUNAUTE THERAPEUTIQUE

Compte tenu de l él évolution des usages de drogues, il est impératif de ne plus limiter la prise en charge en CT à la seule dimension groupale mais de la placer dans un projet réellement global. Cette prise en charge globale, individualisée et multipartenariale est une condition d efficacitd efficacité du projet. La conception sous-jacente du modèle de CT reposant sur la démédicalisation dicalisation et dépsychiatrisation ne peut plus fonctionner aujourd hui sauf à exclure du dispositif un grand nombre de patients addicts parmi les plus en difficulté. De ce fait, la Communauté du Fleuve, tout en ayant comme axe central une prise en charge socio-éducative s appuyant s sur les compétences du groupe, intègre des prestations médicales m et psychiatriques

1) Le projet thérapeutique La 1 ère mission de la CT est d aider d les personnes dépendantes d à gérer leur existence et leurs difficultés s par eux-mêmes, sans avoir à recourir à des produits psychoactifs.

La pertinence et la cohérence du projet thérapeutique reposent sur les bases conceptuelles suivantes: Référence à un modèle opérationnel Référence aux valeurs associatives Référence à des priorités Référence à des modèles d identificationd

2) Les axes du travail de prise en charge Notre action s organise s autour de 3 axes essentiels: Les personnes présentant une addiction à une substance psychoactive Aide et soutien aux familles L environnement

3) Les objectifs thérapeutiques de la communauté De façon pratique, nous avons déclind cliné les objectifs thérapeutiques en 12 étapes, pour amener de façon graduelle les personnes prises en charge à: 1) Etablir une relation de confiance avec les encadrants, garants d un d cadre sécurisant s avec un but partagé,, des limites, un règlement. r 2) Apprendre à gérer, dans et grâce à la qualité de cette relation au cadre et aux encadrants, le stress, les émotions et les pulsions en adoptant des comportements adaptés. 3) Elever progressivement leur seuil de résistance r aux frustrations.

4) Etre authentique envers les autres et envers soi- même. 5) Apprendre à assumer ses responsabilités. s. 6) Se rendre utile au groupe d appartenance. d 7) Verbaliser leurs besoins au niveau relationnel et psychologique. 8) Travailler l estime l de soi en revalorisant l image l de soi 9) Se construire et valoriser les représentations qu ils ont du monde. 10) Construire un système personnel de valeurs à partir duquel ils pourront étayer leurs choix, adapter leur comportement. 11) Elaborer un véritable v projet de vie en se réinsr insérant au niveau professionnel et relationnel. 12) S autonomiser S par un projet de vie.

4) Le public accueilli La CT accueille toute personne majeure, homme ou femme, sans discrimination culturelle, politique, idéologique ou religieuse, présentant une dépendance d à une ou plusieurs substances psychoactives. Les indications préférentielles rentielles seront celles de personnes se trouvant en trop grandes difficultés s pour bénéficier d un d simple traitement en ambulatoire dans des conditions suffisamment bonnes. L admission est fondée e sur le volontariat.

5) L adaptation L de la structure aux besoins des résidentsr Au regard de la diversification de la demande, le principe qui doit prévaloir est celui de l adaptation l de la structure à la personne et non l inverse l (cf( Loi 2002-2, 2, article L.313-3, 3, alinéas as 3 et 3 7 ). 7 Des conditions d admission d relativement souples. Une articulation forte avec l él équipe médicale m car la CT n a n pas qu une une vocation socio-éducative. Il doit ainsi être possible de: Gérer la question du sevrage Accueillir des personnes atteintes de troubles infectieux Accepter les personnes sous traitements médicamenteux m (notamment psychotropes) Accepter des personnes sous traitement de substitution mais désirant d l arrêter S ouvrir sur l environnement l social

III LE PROGRAMME THERAPEUTIQUE

1) Principes pédagogiquesp 1) La relation humaine 2) L apprentissage par expérimentation 3) La dynamique d adaptationd 4) Les valeurs communautaires 5) Le groupe comme auto-support (self help) à la responsabilisation 6) La cohérence du contexte communautaire 7) L expression des émotions et des besoins 8) Le modèle d identificationd 9) La préparation paration à la sortie

2) Les services spécifiques 1) Le service social: - La plus grande partie de notre public est socialement désinsérée et ignore le plus souvent oùo en est leur situation sociale, juridique, civile et financière - La réinsertion r sociale implique une clarification et une mise en ordre de ces divers aspects de la vie sociale.

2) Le service famille: -Ce service intervient tout au long du séjour s du résident. Ses objectifs sont de créer un lien thérapeutique entre le résident r et sa famille, d une d part, et la famille et l institution l d autre d part. -Il s agit s de jouer un rôle d interface d visant à soutenir le système familial dans un processus de changement et à s en faire un allié. Parents de résidents Résidents Enfants de résidents Institution

3) Le déroulement d du programme thérapeutique Le programme thérapeutique de la communauté repose sur les principes pédagogiques p exposés plus haut et intègre des propositions de réponse r aux diverses problématiques que nous venons d évoquer afin de travailler au mieux les troubles dont elles sont l expression. l Le programme thérapeutique a pour but de «développer l autonomie l personnelle et sociale de la personne accueillie sans recours aux traitements de substitution».

Le programme thérapeutique est gradué par des étapes successives, chacune venant valider l avancement du patient dans la réalisation r des objectifs de son projet individualisé,, de son autonomisation et de son aptitude à assumer des responsabilités s de plus en plus contraignantes. Cette graduation comporte 4 étapes: -l admission -la phase d accueild -la phase de maturation aidée -la phase de réinsertion r sociale

1) Les admissions Pour les raisons évoquées précédemment, le public accueilli devra être prioritairement recruté au niveau local (départemental, régional) et subsidiairement au niveau national. Le projet individualisé, ou contrat de séjour Le livret d accueil Le règlement intérieur

2) La phase 1, l accueil C est la phase d adaptation à la structure et d émergence d un véritable projet de soins. Un bilan d admission sera réalisé suite à l arrivée du résident dans un délai de trois semaines. Il comprendra 4 volets : un bilan éducatif, social, médical et psychologique ainsi que l évaluation de base et un examen clinique complet. Le cadre Les outils et activités pédagogiques

3) La phase 2, la maturation aidée Durant cette période le rôle de l équipe se modifie, à ce stade du programme nous passons au niveau du «faire faire». Le cadre Déroulement L étape d implication L étape d engagement Les outils et activités pédagogiques

4) La phase 3, la réinsertion sociale Tout comme la phase d accueil constitue un sas d entrée, la phase de réinsertion sociale constitue une sorte de sas de sortie de la vie communautaire vers la vie sociale. Cette étape est capitale en terme de réussite thérapeutique et nécessite un accompagnement spécifique.

IV LA PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE

1) La prise en charge médicalem Evaluation médicalem Entretien préalable et bilan d admissiond Evaluation psychiatrique Evaluation somatique Sevrages Traitements et éducation thérapeutique

Psychothérapies Thérapie individuelle de soutien d inspiration d analytique, psychothérapie analytique Prise en charge de type thérapie comportementale et cognitive (entretien motivationnel, prévention de la rechute ) Travail en groupe (groupes de parole, d affirmation d de soi ) Prise en charge familiale (approche systémique) Evaluation des soins Prélèvements urinaires réguliersr Passation d éd échelles d éd évaluation

Le réseau r de soins Acteurs libéraux et leurs réseaux, r services hospitaliers, services d addictologied addictologie,, secteurs de psychiatrie. Les réunions r de synthèse se A l admissionl Temps cliniques réguliersr Synthèses avec les partenaires extérieurs

2) La prise en charge sociale Bilan de la situation sociale Adaptation du suivi social aux besoins spécifiques de chaque résidentr Accès à la protection sociale, ouverture des droits Régularisation administrative Engagement dans un processus d insertion d professionnelle

3) La prise en charge éducative Prise en charge individualisée e par un éducateur référentrent Animation de différents ateliers Dans le dispositif thérapeutique, les ateliers de jour ont une fonction capitale qui s organise s selon trois axes principaux : Un rôle de support éducatif Un rôle d éd élément dynamisant Un rôle de support formateur

4) L insertion socioprofessionnelle Mise en place d un dispositif de (re)mobilisation afin que les bénéficiaires réacquièrent les réflexes élémentaires pour aller travailler, se réapproprient une meilleure image d eux-mêmes en situation de travail. Les activités de (re)mobilisation professionnelle sont conçues avec la volonté de construire un outil pérenne d insertion professionnelle avec entrées et sorties permanentes des bénéficiaires.

Les ateliers développés autour du cahier des charges se répartissent suivant trois thématiques: La thématique du fleuve La thématique d utilité sociale La thématique des métiers de la nature

V - L ENTRAIDE PAR LES PAIRS ET LE CADRE COMMUNAUTAIRE

1) Le staff résident Le staff résident est composé de : Un(e) coordonnateur(trice) de la structure Un(e) assistant(e) coordonnateur Des chefs de groupe et leurs adjoints Au maximum le staff résident comportera douze membres, son rôle sera de : valider les propositions de l équipe pour le passage d un résident de la phase 1 en phase 2 et pour l accession au statut de «pair», siéger au conseil de la vie sociale, animer le «groupe Week-end» et proposer les objectifs ainsi que la structuration des activités de la sortie projetée, déterminer les sujets de discussion des «groupes à thème», et animer les groupes de feed-back. nommer les parrains des nouveaux résidents parmi le groupe de pairs.

2) Les secteurs d activité Les activités nécessaires à la vie en collectivité La cuisine L hygiène et l entretien des locaux collectifs Les activités nécessaires à la prise en charge thérapeutique en groupe ou en individuel Les activités sportives et culturelles Les activités de pré-professionnalisation

3) Le groupe communautaire Le groupe de résidents est réparti en cinq groupes d activités. Chaque groupe est affecté à un des secteurs d activités suivants : Le secteur cuisine (C) Le secteur hygiène/petite maintenance (HPM) Le secteur espaces verts/jardinage/élevage (EVJE) La prise en charge thérapeutique (PCT), individuelle ou en groupe Le secteur activités sportives (S) Le secteur culture/loisirs (CL) Le secteur activités pré-professionnelles (APRO)

Chaque groupe de résidents comprend entre cinq et sept résidents répartis comme suit : 1 chef de groupe 1 assistant 2 résidents en phase 2 3 résidents en phase 1 Chaque groupe suit le planning hebdomadaire qui est institué sur un cycle de cinq semaines en passant successivement du planning de la semaine 1 jusqu à celui de la semaine 5.

4) L organigramme résidents COORDONNATEUR (TRICE) ASSISTANT COORDONNATEUR Chef de groupe Chef de groupe Chef de groupe Chef de groupe Chef de groupe Adjoint Adjoint Adjoint Adjoint Adjoint 3 à 5 résidents 3 à 5 résidents 3 à 5 résidents 3 à 5 résidents 3 à 5 résidents

5) Les différents groupes thérapeutiques Les groupes sous la responsabilité de l équipe Le groupe de parole Le groupe d affirmation de soi Les groupes à l initiative des résidents Les groupes à thème Le groupe week-end Le groupe feed back

6) Les réunions La réunion du matin La réunion du soir La réunion résidents Le conseil de la vie sociale

VI - CONCLUSION

C est donc avec enthousiasme que le CEID a ouvert la Communauté du Fleuve en décembre 2007. Au-delà des bénéfices attendus pour les usagers, il s agit en effet, à nos yeux, d une occasion exceptionnelle de faire avancer les approches communautaires dans notre pays et donc de contribuer à promouvoir l implication active et responsable des usagers au cœur même de la prise en charge, dans une perspective de réelle alliance entre partenaires dans un projet de soins et non plus de soumission passive au savoir des professionnels. C est, pour nous, une question de «démocratie sanitaire» bien sûr mais aussi d efficacité.

JE VOUS REMERCIE DE VOTRE ATTENTION. C.E.I.D. Communauté du Fleuve 10-18, Place Franck Chassaigne 33720 BARSAC 05-56-76-39-20 / 05-56-27-06-97 ceid.barsac@orange.fr