Dimanche 5 Décembre 2010 2 ème dimanche de l Avent Avec le pasteur Jean RAVALITERA, président de l Eglise Protestante Malgache en France (FPMA) Dans le cadre de «2010, année des migrations» : L Avent, un chemin vers l accueil (2/5) «Accueillez-vous les uns les autres» (Romains 15) Chorale Fiderana, FPMA Paris «Irakao» Fanahy Ô! (Ô esprit saint) Salutation/ Introduction : Bonjour à vous tous qui nous écoutez en ce moment, merci de nous accueillir chez vous. Nous sommes, chers auditeurs fidèles ou occasionnels, amis de près ou de loin, aujourd hui au deuxième dimanche de l Avent. Nous nous préparons, dans la tradition chrétienne au cours de l Avent, à accueillir la venue de Jésus sur terre que nous allons célébrer à Noël. Particulièrement cette année, décidée par la Conférence des Églises Européenne (CEC) comme «année des migrants», nous sommes invités à réfléchir sur l accueil de l étranger, du migrant, de la personne qui vient d ailleurs mais qui s établit chez nous. Je suis moi-même un migrant, mais j ai acquis la nationalité française, en étant né français et ayant fait mes études en France. Je suis français, peut-être différent de certains compatriotes, mais je me sens bien ici, en France, chez moi. Et c est la raison pour laquelle, quand je parle du migrant, je dis c est «une personne venue d ailleurs mais qui s établit chez nous.» Ce n est pas toujours facile d accueillir un nouveau venu et quelqu un qui paraît «autre», dans un groupe déjà établi. J en ai fait moi-même l expérience la première fois que je suis arrivé ici. Dans la première communauté chrétienne, l accueil des nouveaux convertis qui n étaient pas juifs n était pas non plus facile. Devant les nouveaux venus, nous pensons souvent à la façon de procéder à «l intégration». À ce sujet, le chapitre 15 du livre des Actes nous rapporte les réflexions qui se passent souvent au niveau d un groupe établi. Heureusement, au sein de la communauté chrétienne, nous croyons et reconnaissons toujours que le Seigneur est avec nous. C est lui qui nous inspire et qui nous guide pour parvenir à une bonne entente, et louer Dieu ensemble. J ai prêché il y a quelques temps sur le Royaume de Dieu, le Royaume de Jésus qui, à la différence des États et Nations de ce monde, n a pas de frontière. C est un royaume d amour, de compréhension, de tolérance, d accueil des exclus et des marginalisés. Un royaume où, il est prévu que comme le veut Jésus Christ, d un même cœur et d une seule voix, vous rendiez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. (Romains 15, 5.) Louange Chers amis, je vous invite à louer Dieu avec le Psalmiste, dans le Psaume 72, les versets 18 et 19 : Béni soit le Seigneur Dieu, le Dieu d Israël, le seul qui fasse des miracles! Béni soit à jamais son nom glorieux! Que toute la terre soit remplie de sa gloire! Amen et Amen! «Je louerai l Eternel», ARC n 151. 1
Prière Prions : Nous voulons te rendre gloire, Ô Dieu, qui nous permets de venir à Toi. Toi qui nous aimes avant que nous cherchions à t'aimer. Toi qui nous exhortes à nous aimer les uns les autres afin que nous demeurions en Toi, Donne-nous ton Esprit pour que ton amour reste en nous et que nous puissions vraiment accueillir nos frères différents de nous, et suivre ainsi ton exemple, O Jésus Christ. Nous voulons tous te louer tous sincèrement. Amen. Chorale Fiderana FPMA Paris «Irakao» Hay teo foana Kristy (Christ est toujours là) Prière d illumination/lectures bibliques : Avant d ouvrir la Bible, je voudrais prier pour que ce texte éclaire nos vies. Vers qui allons-nous, Seigneur Jésus! Tu as les paroles de la vie éternelle. Sanctifie-nous par la vérité, car ta parole est vérité. Ta parole est comme le feu, éclaire-nous! Ta parole est comme l eau, rafraîchis-nous! Ta parole est comme le ciel, élargis-nous! Ta parole est comme la terre, enracine-nous! Amen. Nous lisons dans l Épître de Paul aux Romains, les versets 1 à 9 Mais c est un devoir pour nous, les forts, de porter l infirmité des faibles et de ne pas rechercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain en vue du bien, pour édifier. Le Christ, en effet, n a pas recherché ce qui lui plaisait mais, comme il est écrit, les insultes de tes insulteurs sont tombées sur moi. Or, tout ce qui a été écrit jadis l a été pour notre instruction, afin que, par la persévérance et la consolation apportées par les Écritures, nous possédions l espérance. Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d être bien d accord entre vous, comme le veut Jésus Christ, afin que d un même cœur et d une seule voix, vous rendiez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Accueillez-vous les uns les autres, comme le Seigneur vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. Je l affirme en effet, c est au nom de la fidélité de Dieu que Christ s est fait serviteur des circoncis, pour accomplir les promesses faites aux pères ; quant aux païens, ils glorifient Dieu pour sa miséricorde, selon qu il est écrit : C est pourquoi je te célébrerai parmi les nations païennes, et je chanterai en l honneur de ton nom. Chorale Fiderana FPMA Paris «Irakao» Omeo fo mino (Donne-moi une foi solide) Prédication «L Avent : un chemin vers l accueil» : c est le thème choisi par le Service Protestant pour les cultes de l Avent cette année. Et c est pour reprendre le thème de la Fédération Protestante de France pour cette année : «2010 année des migrations et que fais-tu de ton frère?» Chers auditeurs, j ai choisi le texte de l apôtre Paul dans son épître aux Romains, que je viens de vous lire. Je voudrais attirer votre attention sur deux points essentiels : reconnaître les frères «autres» et accueillir, c est-à-dire pratiquer l hospitalité, en vue de glorifier ensemble Dieu. Dans ce monde où nous vivons, les «autres» sont souvent identifiés comme les «pauvres», les «faibles» qui se sentent souvent exclus, sinon sujets à des soutiens relatifs, sujets à des aumônes. Au cours de ces dernières années, nous entendons souvent parler d exclusion, particulièrement «d exclusion sociale». Au sein de l Union européenne, on s est mis à préférer ce terme à des expressions telles que «pauvreté», car il a une portée plus générale. En effet, ce concept prend en compte le fait que c est de multiples manières que les gens n ont aucune chance réelle de jouir de leurs droits économiques, politiques, sociaux ou culturels fondamentaux. Ces droits sont inscrits dans les Constitutions des États, mais souvent de manière théorique sans 2
toutefois être effectifs dans la pratique. «Exclusion sociale» s avère être un terme plus adéquat que la notion de «pauvreté», car ce terme ne définit pas les inconvénients en termes statiques, comme par exemple, le niveau de revenu, mais que l expression tient compte des processus qui font que certaines personnes, dans nos sociétés actuelles, sont défavorisées. Ainsi, une personne âgée peut vivre l exclusion par manque de mobilité ; les démunis s endettent et n arrivent pas à se payer les services qui vont sans dire pour d autres ; et des communautés entières souffrent, en raison de la discrimination qu elles subissent. Cette discrimination est souvent sournoise mais consciente, et parfois inconsciente. L apôtre Paul, dans son exhortation écrit : Mais c est un devoir pour nous, les forts, de porter l infirmité des faibles et de ne pas rechercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain en vue du bien pour édifier (verset 1). Le terme prochain nous rappelle la parabole de Jésus sur le Bon Samaritain, en répondant à la question du légiste : Maître, que dois-je faire pour recevoir en partage la vie éternelle? Et qui est mon prochain? (Luc 10, 25,29). Quel chemin choisissons-nous pour l accueil et le soutien du prochain? Les êtres humains ont une forte capacité, et même semble-t-il, un besoin de diviser leur entourage, voire le monde en deux : «eux» et «nous», «pauvres» et «riches». Quand nous cherchons à nous reconnaître, à trouver ce que nous pouvons affirmer comme notre «identité», nous paraissons ne pas admettre qui nous sommes avant d avoir appris qui ils sont. À Partir du moment où nous identifions «les autres», il nous est facile de décliner toute responsabilité en ce qui concerne leur bien-être, leurs droits, leurs besoins, et dans des cas extrêmes, leurs existences même. Le statut d intégré, c est-à-dire faire partie du «nous» d un groupe établi, définit pour eux, ce qu ils ont en commun et ce qu il leur semble être «leur dignité». Ils s octroient des droits et des obligations. Le fait de tracer des frontières autour d un groupe, d une communauté, pour des raisons de confort personnel, d intérêt économique, de sécurité ou de pouvoir politique, est à la racine de l exclusion de toute forme. La Bible pourtant nous dit, dans Deutéronome 10, 17-19, rappelant aux Israélites, peuple de Dieu, de qui ils ont besoin de prendre soin, et qui ils doivent considérer comme frères même s ils sont différents d eux. Nous lisons : Car c est le Seigneur votre Dieu qui est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et redoutable, l impartial et l incorruptible, qui rend justice à l orphelin et à la veuve, et qui aime l émigré en lui donnant du pain et un manteau. Vous aimerez l émigré, car au pays d Egypte vous étiez des émigrés. Jésus, dans la parabole du Bon Samaritain que j ai évoquée, a redéfini la notion du prochain, du «frère», et Il lui a donné une portée plus universelle. Car il arrive souvent que l on ignore, ou que l on cherche à exclure «l autre» qui est chez soi, tout simplement parce que l on pense qu il dérange. Or Jésus rappelle que le prochain est celui qui vit à l intérieur de nos frontières. Jésus-Christ, selon Paul, en effet, n a pas recherché ce qui lui plaisait (v. 3). Il a même supporté des insultes. Le frère est celui même que nous sommes susceptibles d ignorer si nous nous enfermons dans nos frontières pour notre simple confort. Le prochain, c est aussi celui qui est différent de nous, mais qui a besoin d amour, de tolérance, de compréhension et qui peut les recevoir de notre part. Jésus a enseigné et Il a donné l exemple. Nous lisons-nous au verset 4 : Tout ce qui a été écrit jadis l a été pour notre instruction, afin que par la persévérance et la consolation apportées par les Écritures, nous possédions l espérance. Aux yeux du monde, l exclusion paraît être une question qui ne se pose qu aux exclus, mais pour Dieu, c est un problème plus important, et peut-être, en dernière analyse, encore plus dangereux pour ceux qui pensent être en sécurité à l intérieur des frontières que pour ceux qu ils cherchent à maintenir à l extérieur. Devant Dieu, comme l a remarqué l apôtre Pierre, une hospitalité n est pas possible sans prière et esprit de tolérance. Il écrit : La fin de tout s est approchée ; soyez donc pondérés et sobres en vue de la prière. Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour fervent, car l amour couvre une multitude de péchés. Exercez l hospitalité les uns envers les autres, sans maugréer. (I Pierre 4, 7-9). L apôtre Paul souhaite que nous ayons l espérance. Il me paraît aussi que la vie de prière, le diaconat et l hospitalité marchent souvent ensemble. En effet, Paul exhorte dans sa lettre aux Romains : Réjouissez-vous dans l espérance. Endurez dans la détresse. Consacrez-vous assidûment à la prière. Soyez solidaires des saints qui sont dans le besoin. Poursuivez l hospitalité. (Romains 12, 12-13). Selon ce texte, l on ne peut pas être hospitalier sans être joyeux. La joie reste une des caractéristiques de la vie chrétienne : rester joyeux même dans l épreuve, car c est prendre part ainsi aux souffrances du Christ, afin que vous aussi, vous 3
vous réjouissiez et soyez transportés d allégresse à la révélation de sa gloire, écrit l apôtre Pierre dans un autre contexte (I Pierre 4, 12-13). Mais nous reconnaissons qu il n est pas facile de se reconnaître et de se considérer comme des frères, même au sein de la Communauté chrétienne. Pourquoi nous qui venons d ailleurs, qui sommes chrétiens et protestants, et par conséquent appartenant à une grande famille chrétienne (pour ne pas dire de l Église Universelle qui est trop floue), aimons-nous avoir «notre Église» à nous en restant ici en France? Lors d une réunion des Églises issues de l immigration à laquelle j ai assisté, que de remarques ont été dites! Nous arguons la plupart du temps que nous n avons pas été bien accueillis dans ces églises en France. Nous sommes même allés jusqu à dire qu il faut «rechristianiser» les gens qui sont ici. L Évangile est certes toujours à proclamer jusqu à la fin des temps. Mais sincèrement, je ne partage pas ces insinuations triomphalistes. Affirmer que nous n avons pas du tout été accueillis dans les Églises en venant ici, ce n est pas tout à fait vrai. Il est vrai que nous trouvons des Églises qui n ont pas su reconnaître et accueillir des immigrés chez elles. Mais nous trouvons aussi des Églises dont les membres appartiennent à des communautés immigrées privilégiées qui ignorent complètement les besoins des populations des pays où ils sont venus vivre. Chorale Fiderana FPMA Paris «Irakao» Ry Mpiandry Ny Israely (Le berger d Israël) La culture : Il y a beaucoup à dire à ce sujet. Je me limite à remarquer que l intégration ne peut jamais combler entièrement le fossé entre une culture d adoption et une culture de naissance. Nul ne peut se développer complètement sans ses propres repères culturels. Nous avons une expression en malagasy qui dit : «Ory havamanana», difficile à traduire correctement. La signification est que souvent vos amis n apprécient pas votre réussite et que l on cherche par tous les moyens à dresser des obstacles pour vous obliger à douter de vous-mêmes. Au lieu de vous encourager dans votre réussite, on s acharne d une façon ou d une autre contre vous pour parvenir finalement à vous décourager. Je ne pense pas que ce soit un comportement typiquement malgache. J ai constaté les mêmes choses en côtoyant des amis venus d ici en France, d Afrique, d Asie, et même d Amérique. Quelle est la source de ce comportement? Ma première réponse est qu il y a une angoisse dissimulée. Dans la société actuelle, selon les remarques de J. Gastambide, on est «pris dans les rouages d une gigantesque mécanique qui tourne de plus en plus vite pour faire produire et consommer un homme qu elle force à n être plus humain» 1. La réaction de défense de certaines personnes est cette forme d agressivité. Le temps nous manque pour approfondir cette allégation. Ma deuxième réponse est qu il y a manque de maturation spirituelle. Et je pense que nous avons beaucoup dévié de la foi que Jésus veut nous faire vivre. À force de vouloir être trop rationnels et techniques, nous avons perdu «l esprit d enfance» nécessaire pour accueillir l Évangile en basculant dans un «infantilisme religieux» que nous nous forgeons nous-mêmes 2. Pourtant, l Évangile cherche à rendre l homme reconnaissant et réceptif comme un enfant, tout en étant un adulte conscient, éclairée par la Parole vivante qui lui apprend à reconnaître ce qui est vrai, juste et bon, bon pour lui-même et pour les autres. J. Gastambide écrit encore: «Un monde incroyant ne perçoit la véritable nature de l Évangile que par la qualité de l amour dont les chrétiens témoignent, par la simplicité avec laquelle ils expriment la vérité qui commande leur vie. Il s agit toujours de rendre manifeste l amour du Christ pour les hommes et sa vérité.» 3 L accueil et l hospitalité ne sont pas réservés pour les autres qui viennent pour la première fois chez nous ; ils le sont aussi pour nous, entre nous qui cherchons à travailler ensemble pour témoigner de l Évangile que nous avons reçu et que nous avons à transmettre. Selon un pasteur britannique, David Lawrence : «Être ouvert culturellement ne signifie rien si la forme du culte est incompréhensible pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue ou le style utilisés. Être ouvert à des gens d autres cultures ne signifie rien si nous ne les accueillons qu à condition qu ils s identifient à notre propre culture.» 4 Ce qui nous amène, chers auditeurs, à réfléchir sur le deuxième point essentiel de cette prédication : Accueillir et s accepter mutuellement pour glorifier Dieu ensemble. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu (verset 7). Cette exhortation de l apôtre résume l enseignement sur l amour, l acceptation et la tolérance, qu il a développé tout au long des chapitres 14 et 15 de cette lettre aux Romains. Le commandement est simple et clair : il faut 1 Jean GASTAMBIDE, Parisien et Protestant Pour quoi?, Paris, Les Bergers et les Mages, 1967, p.58. 2 J utilise là les termes de Jean ANSALDI, in Prier aujourd hui. De l infantile à l esprit d enfance, Valleraugue, Chemin de Villeméjane n 1, 1991. 3 Op. cit., p. 92. 4 David LAWRENCE, «Exclusion, ouverture et participation», in Monde Réformé, volume 53, octobre 2003, p. 26 4
s accepter les uns les autres. Notre modèle est le Christ qui nous a acceptés sans réserve. Quand nous nous occupons les uns les autres, en particulier dans la communauté des croyants, et quand nous cherchons à trouver ensemble des solutions aux problèmes qui se posent devant nous, nous prenons le Christ comme exemple. Nous n avons pas le droit de rejeter les autres différents de nous, car le Christ lui-même nous a acceptés tels que nous sommes, avec nos faiblesses. Nul n est chrétien s il n a pas été appelé à l être par Dieu lui-même : Il est fidèle, le Dieu qui vous a appelés à la communion avec son fils Jésus-Christ, notre Seigneur, écrit l apôtre Paul aux Corinthiens (I Corinthiens 1, 9). Et c est au nom de la fidélité de Dieu que Christ s est fait serviteur des circoncis pour accomplir les promesses faites aux pères ; quant aux païens, ils glorifient Dieu pour sa miséricorde (verset 8-9). En tant que serviteur, le Christ a montré qu il est en parfaite unité au milieu des juifs et des païens. Paul affirme que les chrétiens non juifs doivent se souvenir que, par le Christ, Dieu a accepté les païens afin qu ils puissent se joindre aux juifs pour le louer. Paul cite le Psaume 18, verset 50 et d autres encore, pour démontrer que Dieu prévoyait depuis longtemps d étendre sa grâce à tous afin que tous soient unis dans la louange. Chers auditeurs, en ce temps de l Avent, préparons-nous à accueillir notre Seigneur Jésus-Christ. Rappelons-nous que Noël est devenu une fête sans frontière, mais efforçons-nous surtout qu elle demeure pour nous, croyants, une fête de louange et de reconnaissance de la grâce de Dieu. Prions avec l apôtre Paul, en vivant comme des frères et en nous accueillant les uns les autres, Que le Dieu de la persévérance et de la consolation nous donne d être bien d accord entre nous, comme le veut Jésus-Christ, afin que, d un même cœur et d une seule voix, nous rendions gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen. Chorale Fiderana FPMA Paris «Irakao» Grâce de Dieu. Prière finale et Notre Père : Père céleste, la nuit où ton Fils a offert, pour tous les temps, le sacrifice unique pour nos péchés, il a prié pour que nous tous, et tous ceux qui croient en lui soient un, comme toi tu es un en lui et lui en toi. Il a enseigné que nous nous aimions les uns les autres pour que le monde reconnaisse que nous sommes ses disciples. Fais, O Dieu, que nous abandonnions nos soucis de confort personnel, nos soucis de sécurité relative qui nous poussent à rejeter ceux que nous croyons différents de nous. Donne-nous ton Esprit afin que nous puissions vraiment t accueillir et que nous vivions sincèrement la prière que Jésus nous a enseignée : Notre Père qui es aux cieux Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd hui notre pain de ce jour ; Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal, Car c est à toi qu appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen. Bénédiction finale : À celui qui a le pouvoir de vous affermir selon l Évangile, à Dieu, seul sage, gloire, par Jésus-Christ. Que la grâce et la paix soient avec tous ceux qui suivent l exemple de Jésus. Amen. Chorale Fiderana FPMA Paris «Irakao» Ry Mpiandry Ny Israely (Le berger d Israël) MEDITATIONS RADIODIFFUSEES - France Culture Dimanche 8h30 Texte de la Meditation : 6 timbres (ou 3,50 ) ABONNEMENTS : - Envoi mensuel : 47 ; hebdomadaire : 60 ; tout abonnement par mail : 40. Fédération protestante de France Service Radio, 47, rue de Clichy - 75311 PARIS Cedex 09 Tél. : 01.44.53.47.17 - email : fpf-radio@federationprotestante.org 5