LA FAILLITE DU FONDAMENTALISME DU MARCHE ET LA RECHERCHE D ALTERNATIVES EN AFRIQUE

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1 LA FAILLITE DU FONDAMENTALISME DU MARCHE ET LA RECHERCHE D ALTERNATIVES EN AFRIQUE Demba Moussa Dembele 1 INTRODUCTION Pour nombre de penseurs et de philosophes, la crise du néolibéralisme peut être caractérisée comme la fin des certitudes. En effet, la grave crise multiforme que traverse le monde est le reflet de la fin de l arrogance néolibérale et surtout du fondamentalisme du marché. A cet égard, il est remarquable de lire cette profonde réflexion de l Archevêque de Canterburry sur la notion d aliénation, en rappelant l analyse formulée il y a plusieurs siècles de cela par Karl Marx à propos de la tendance à attribuer un pouvoir exagéré à des choses créées par l homme. L Archevêque dit ceci : «Nous en sommes venus à parler des capitaux ou du marché comme s il s agissait d individus agissant en fonction d objectifs et de stratégies propres, capables de faire des choix et de délibérer raisonnablement des moyens d atteindre un but. Nous oublions que c est nous qui avons créé ces entités. Les marchés ne sont que des assortiments de pratiques, d habitudes et de conventions surgies d un mélange de choix et de possibilités. Dès lors que nous parlons d eux comme s ils menaient leur vie indépendamment des actions et des relations humaines, nous tombons dans des erreurs destructrices.» 2 LE MYTHE DE LA «MAIN INVISIBLE» Cette réflexion souligne l ampleur du discrédit qui frappe aujourd hui ce qu on a appelé «fondamentalisme du marché», qui est le produit direct du mythe de la «main invisible». En effet, ce mythe, formulé il y a plus de deux siècles par Adam Smith et raffiné par les idéologues de l économie néoclassique, a fini par conférer au marché des vertus et une puissance démesurées au point d en faire une sorte de démiurge omniscient et omnipotent. Ce faisant, les idéologues du néolibéralisme en étaient venus à considérer que les mécanismes du marché étaient des forces inexorables, comme des lois immuables s imposant aux Etats et aux individus. En d autres termes, ils en étaient venus à considérer le marché comme un être supérieur capable de corriger instantanément ses erreurs et de repartir dans la bonne direction. L être humain devenait ainsi un instrument au service du marché et non l inverse. C est cela qui a généré ce fondamentalisme destructeur dont les conséquences sont loin d être complètement évaluées. Aveuglés par leur adoration du marché, transformé en divinité, les idéologues du néolibéralisme avaient sans doute oublié que la «main invisible» pouvait bien être celle de l étrangleur, comme l illustrent les innombrables et innocentes victimes des crises en 1 Forum Africain des Alternatives, Dakar & Jubilé Sud 2 Gardons-nous des idoles», Courrier International, no. 937, du 16 au 22 octobre 2008, p.40 1

2 cours résultant politiques prônées avec un zèle quasi-religieux par la Banque mondiale et le FMI ainsi que l Organisation mondiale du commerce (OMC). L ASSENSION ET L EFFONDREMENT DU SYSTEME NEOLIBERAL Vers le milieu des années 1970, l héritage keynésien avait commencé à s essouffler et la contre-révolution monétariste s était lancée à l assaut de l héritage keynésien. Au début des années 1980, l élection de Ronald Reagan à la Présidence des Etats-Unis et celle de Madame Margaret Tchatcher comme Premier Ministre en Grande Bretagne, renforcèrent la contre-révolution monétariste et déclenchèrent une croisade anti-étatique qui allait avoir de profondes répercussions dans le monde. Ce fut le début d une série d assauts et d attaques sans précédent contre l Etat et son intervention dans la sphère économique et sociale. La légitimité même de l Etat en tant qu acteur économique était remise en cause. La nouvelle idéologie, portée par des fanatiques du «marché libre» et du «libre-échange», des épigones de Adam Smith et David Ricardo, se chargea de démanteler ce qui restait de l héritage keynésien. Vu la position des Etats-Unis dans le monde, cette furie destructrice se répandit à une bonne partie du monde. Leur influence au sein de la Banque mondiale et du FMI transforma ceux-ci en instruments de la croisade anti-étatique. Le gospel du «libre marché» et du «libre-échange» fut bientôt imposé aux pays endettés du Sud. Cela donna les programmes d ajustement de triste mémoire. La chute du Mur de Berlin et l effondrement du camp soviétique semblèrent justifier le bien-fondé de ces politiques et donnèrent une nouvelle impulsion à l idéologie et aux politiques anti-étatiques. La création de l Organisation mondiale du commerce et le «Consensus de Washington» donnèrent naissance au fondamentalisme de marché. Partout, l intervention de l Etat était discréditée, voire ridiculisée comme une hérésie, comme une survivance d un âge révolu. C est l époque où des économistes de la Banque mondiale et du FMI croyaient dur comme fer qu ils avaient la science infuse pour apprendre aux pays du Sud ce que c était le «développement». On intima aux Etats africains et d autres pays du Sud de se retirer entièrement de toute intervention et d accorder une confiance aveugle aux «experts» venus de Washington. Comme le dit Stiglitz «Mais ce qui me paraissait stupéfiant, c est que, chez beaucoup de hauts dirigeants du FMI et de la Banque mondiale, ceux qui prenaient les décisions cruciales, il n y avait pas le moindre doute sur le bien-fondé de ces politiques» 3 C est cette foi aveugle dans l infaillibilité de leur jugement et la justesse de leurs politiques qui a fini de transformer celles-ci en un dogme intouchable. Aucun débat n était permis, puisque les «experts» savaient tout et ne pouvaient pas se tromper! Les dirigeants et décideurs africains à la fois intimidés et complices se plièrent sans résistance aux conditions imposées par la Banque mondiale et le FMI. Partout on démantela le secteur public. Partout on instaura des politiques d austérité du fait de la priorité donnée à la lutte contre l inflation au détriment de la croissance et de l emploi. Partout, on mit fin 3 La Grande Désillusion, Paris, Fayard, 2002, p.24 2

3 au contrôle des mouvements de capitaux et à la protection du marché national. Partout, on abaissa les barrières tarifaires et non tarifaires pour laisser le marché se faire inonder par des produits subventionnés avec pour résultat l effondrement de l industrie locale avec son cortège de pertes massives d emplois. Partout, on mit fin au soutien de l Etat à l agriculture et les producteurs furent abandonnés à eux-mêmes face à une concurrence déloyale et puissante bénéficiant de soutien à coup de milliards de dollars! Partout, on démantela la fonction publique au nom de «l efficacité» et de la «rationalisation» des effectifs de l Etat central. Dans le même temps, on demanda à l Etat d instituer des politiques de dumping social et fiscal dans le but d attirer des investisseurs étrangers, les fameux investissements directs étrangers (IDE), sans lesquels, disait-on, l Afrique ne pouvait se «développer»! Et ce qui devait arriver arriva : dans tous les pays soumis à ces politiques les indicateurs de développement se détérioraient et la quasi-majorité des pays ayant suivi les prescriptions de la Banque mondiale et du FMI se retrouvaient au bas de l échelle du développement humain du PNUD. Des pays qui avaient des performances acceptables au début des années 1980 se retrouvèrent sur la liste des «pays les moins avancés» (PMA) ou des «pays pauvres très endettés» (PPTE). Paniqués par l ampleur du désastre causé par leurs politiques et soumis à des attaques tous azimuts, y compris en leur sein, la Banque mondiale et le FMI substituèrent «la lutte contre la pauvreté» à l agenda de développement des pays africains. LA CRISE DE LEGITIMITE DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE Mais ce n est pas seulement en Afrique que la faillite de leurs politiques a été constatée. Leur bilan est jalonné de désastres économiques et sociaux, comme la débâcle argentine de 2001/2002 ou la crise financière et monétaire des pays asiatiques de 1997/1998. Ainsi donc la Banque mondiale et le FMI portent-ils une large responsabilité dans la crise mondiale actuelle et ses conséquences pour les peuples avaient largement entamé leur crédibilité et même leur légitimité. Et du coup, les mythes néolibéraux, tels que le «libre-échange», le «libre marché» ; la libéralisation du commerce comme «moteur de la croissance»; le secteur privé comme «agent du développement» ; le «marché auto-régulateur et rationnel», «l Etat minimaliste» et autres escroqueries intellectuelles de ce genre sont en train de s effondrer comme des châteaux de cartes, accélérant ainsi leur crise de légitimité. Dans les pays occidentaux, comme dans le reste du monde, ce n est plus l inflation la préoccupation principale, mais la relance à tout prix, le sauvetage des entreprises et des emplois. Le spectre de Keynes, voire de Marx, est en train de hanter l Europe et les Etats- Unis! QUELLES ALTERNATIVES POUR L AFRIQUE? Il est plus que temps de penser de manière hardie et déterminée en dehors de l appareil idéologique et conceptuel du système dominant. Il faut oser réfléchir de manière autonome et défier les valeurs de ce système. Autrement dit, il faut libérer son esprit et construire une Nouvelle Utopie mobilisatrice 3

4 Celle-ci doit reposer sur un principe fondamental, à savoir que «les solutions aux problèmes de l Afrique se trouvent en Afrique et nulle part ailleurs». Ce principe a d abord une valeur idéologique en ce sens qu il implique que les Africains doivent avoir confiance en eux-mêmes et se départir de leur mentalité d éternels assistés pour prendre en mains leur propre destinée! Le principe exprime donc une vérité toute simple : les dirigeants et peuples africains ne doivent jamais attendre «le développement» de l extérieur. Celui-ci sera endogène ou ne le sera pas! Ni l Union européenne, ni les Etats-Unis, encore moins la Banque mondiale et le FMI, ne «développeront» l Afrique. Celle-ci sera développée par ses propres enfants, en comptant d abord sur leurs propres ressources et leur propre génie créateur. Cela ne signifie pas cependant que l apport extérieur sera refusé. Mais un tel apport doit s insérer dans les priorités définies par les Africains et compléter les efforts de ceux-ci S appuyant sur ce principe, nous affirmons que toute rupture d avec le paradigme dominant doit commencer par restituer au concept de développement sa signification originelle, aujourd hui complètement galvaudée par la vulgate néolibérale. REVENIR AU CONCEPT ORIGINEL DE DEVELOPPEMENT En effet, pour l économie néolibérale, le «développement» se réduit à des taux de croissance et à l expansion des marchés. D où l accent mis sur les cultures exportations et la «compétitivité» de celles-ci. Pour nous, le concept de développement doit se référer à un processus de construction sociale, appelant de profondes transformations économiques, sociales, politiques et culturelles, et non pas comme une simple accumulation de taux de croissance et de profits liés à l expansion des marchés. Il faut donc en revenir aux bases fondamentales de l économie de développement sur lesquelles le paradigme néolibéral a essayé de faire l impasse. Ces bases intègrent les politiques de l emploi, des revenus, de l éducation, de la santé, du logement et de l éradication de la pauvreté dans un même cadre cohérent, caractérisé par une lutte vigoureuse contre les inégalités, les discriminations et l exclusion sociale, avec l Etat comme catalyseur de ces politiques. En d autres termes, il faut replacer la politique au cœur du débat sur le développement, en restituant à l Etat et aux institutions démocratiques leur rôle légitime dans l élaboration des politiques économiques et sociales, en partenariat avec la société civile et le secteur privé national A) Reprendre le contrôle du débat sur le développement de l Afrique Il faut accentuer l'effondrement des mythes néolibéraux, évoqués plus haut et approfondir la crise de légitimité du paradigme néolibéral et de ses institutions Cela permet de libérer les esprits de l idéologie dominante et de donner confiance aux peuples et dirigeants. Cela devrait se traduire par la conviction qu ils sont les maîtres de leur propre avenir et les encouragera à forger une Autre Vision du développement de l Afrique, donc d oser envisager un changement de paradigme.. L Afrique doit penser pour elle-même et par elle-même. Les pays africains doivent retrouver leur souveraineté sur l élaboration de leurs politiques de développement. Ils doivent faire confiance à l expertise nationale et africaine et utiliser les résultats de la recherche par les instituts de recherche du continent et les mouvements sociaux africains. Cela exige un leadership qui ait la volonté de rompre d avec le 4

5 paradigme dominant et de s engager dans une autre voie. Dans cette optique, nous sommes d avis que les pays africains doivent revisiter les documents fondamentaux que sont le Plan d Action de Lagos (PAL) ; le CARPAS; la Charte d Arusha ; le Traité d Abuja, entre autres. Ils doivent également prendre en compte les acquis des luttes des mouvements sociaux dans les domaines de la dette, du commerce, de la souveraineté alimentaire, de la démocratie, de l égalité entre les sexes, etc. Pour cela, l Afrique doit avoir le courage de remettre en cause les concepts et valeurs du paradigme dominant. En somme, il faut remettre en question le modèle dominant de «développement», déconstruire ses concepts et remettre en cause ses valeurs afin de promouvoir un autre fonctionnement économique et social des sociétés africaines. Cela nécessite de concevoir un nouveau cadre théorique avec pour objectif la restauration des relations sociales détruites par le paradigme néolibéral, qui a essayé de transformer la nature et les relations humaines en marchandises et services accessibles seulement à une minorité de nantis. Ce nouveau cadre doit viser à réaligner le pouvoir au sein de la société et définir de nouvelles formes de solidarité dans lesquelles les plus faibles bénéficieront d une protection supérieure de la part de l Etat, avec notamment la justice sociale conçue comme un devoir et des lois et réglementations plus favorables aux faibles Pendant plus de deux siècles, l Occident a bâti son paradigme sur «la main invisible» de Adam Smith et la théorie des «avantages comparatifs» de David Ricardo. L Afrique doit sortir de ce paradigme et forger le sien propre et utiliser ces documents fondateurs pour forger une pensée autonome. Les instituions africaines, telles que la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l Afrique (CEA) et la Commission de l Union africaine (CUA), doivent travailler étroitement pour contribuer à promouvoir une telle pensée, en collaboration avec les chercheurs africains et les mouvements sociaux du continent. B) Repenser le rôle de l Etat dans le développement Dans le processus de recouvrement de la souveraineté sur le débat sur le développement du continent, l Afrique doit repenser le rôle de l Etat. La propagande néolibérale avait fait de l Etat africain la source de tous les maux du continent. Cela avait contribué à considérablement affaiblir l Etat et à le confiner dans un rôle secondaire dans les activités économiques et sociales, avec les conséquences dramatiques que l ont peut observer dans de nombreux pays, comme l explosion de la pauvreté, la montée de l exclusion et de la marginalisation des groupes vulnérables consécutive au démantèlement de la propriété publique et à la dégradation des services publics. Repenser le rôle de l Etat implique de reconstruire un Etat social qui soit à l avant-garde de la croisade contre les inégalités et l exclusion sociales; pour la protection des couches vulnérables ; la protection des revenus des producteurs ; la provision de biens publics, tels que la santé, l éducation, l habitat social; l intégration sociale. C) Promouvoir des politiques de souveraineté alimentaire La souveraineté alimentaire est une option stratégique. Un pays et à fortiori un continent doit pouvoir se nourrir lui-même. Et l Afrique a tous les moyens de nourrir elle-même en comptant sur sa propre production. Les producteurs africains ont dit et répété qu ils sont capables de nourrir le continent si les gouvernements mettaient en place des politiques 5

6 nationales et sous-régionales cohérentes destinées à promouvoir et protéger les productions locales et leur consommation au niveau national. Cela passe par un changement radical de modèle de consommation en privilégiant une politique du consommer local. Et viser à réaliser l autosuffisance alimentaire collective, en changer notamment les systèmes de production et les habitudes de consommation La dépendance alimentaire a été un facteur aggravant de la dépendance extérieure et de l endettement du continent africain. La crise alimentaire mondiale et les émeutes qu elle a entraînées dans plusieurs pays ont souligné de manière dramatique le danger de la dépendance alimentaire. D) Promouvoir une croissance tirée par la demande domestique (sous-régionale) Se baser sur le développement de l agriculture pour promouvoir la culture et l utilisation des ressources locales afin de créer des emplois et favoriser la souveraineté alimentaire E) Accélérer l intégration et la coopération sous-régionales et continentales 1. Lever les obstacles politiques à l intégration 2. Construire des institutions autonomes 3. Créer des monnaies sous-régionales 4. Prendre exemple sur l Asie & l Amérique latine : 1) Fonds monétaire asiatique (Initiative de ChiangMai, Thaïlande) 2) Alternative Bolivarienne des Amériques (ALBA) 3) Banque du Sud Il faut renforcer l intégration et l'unité africaines afin que l Afrique parle d une seule voix. Il doit la priorité à la transformation des ressources locales et nationales et à l'utilisation de technologies et de savoir-faire endogènes A cet égard, les dirigeants africains doivent accélérer la création, comme déjà convenu, de la Banque centrale africaine (BCA), de la Banque africaine d investissement (BAI) et du Fonds monétaire africain (FMA), qui doivent être installés respectivement au Nigeria, en Libye et au Cameroun. La création de monnaies sous-régionales est un impératif. Il est temps de mettre fin à l existence de monnaies héritées de la colonisation, comme le franc cfa. Son rôle principal est le maintien de la domination de la France sur ses anciennes colonies. Ce n est guère un hasard si tous les pays utilisant le cfa sont soit dans la catégorie des pays les moins avancés (PMA, 10 pays) soit dans la catégorie des pays pauvres très endettés (PPTE), tels que le Cameroun, le Congo et la Cote d Ivoire. Sans souveraineté monétaire, il ne peut y avoir de développement autonome. Dans cette perspective, il faut renforcer la coopération entre les institutions africaines. La Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l Afrique (CEA) et la Commission de l Union africaine doivent intensifier leur coopération pour aider à trouver des réponses collectives aux problèmes du continent et accélérer l intégration de l Afrique. 6

7 F) Développer la coopération Sud-Sud Le Sud est devenu un acteur majeur dans le changement du rapport des forces en cours à l échelle mondiale. Aujourd hui, si l Afrique peut résister à la formidable pression de l Union européenne pour la signature des Accords de partenariat économique (APE) c est en partie parce qu elle peut compter sur la coopération avec des pays du Sud. Les développements en Amérique du Sud, tels que l Alternative Bolivarienne des Amériques (ALBA), le projet de création de la Banque du Sud et d autres initiatives en Asie comme le fonds monétaire asiatique en gestation, sont autant de signes que le Sud est en train de prendre son destin en mains et de mettre fin à des siècles de domination du Nord. L Afrique ne doit pas rester en marge du mouvement. Elle doit renforcer sa coopération avec les pays majeurs du Sud (Chine, Inde, Brésil, Venezuela, Iran, pays du Golfe), entre autres. Ces pays peuvent fournir une coopération originale non accompagnée des conditionnalités et de l arrogance des pays du Nord et des institutions internationales. G) Nécessité d un nouveau leadership imbu du panafricanisme Toutes les politiques énoncées ci-dessus n ont de sens que dans le cadre de l avènement d un nouveau type de leadership imbu de l idéal panafricain et capable de remettre en cause le système dominant et les politiques qui lui sont associées H) Politiques de Financement du Développement 1) Priorité à la mobilisation des ressources internes 2) Mobiliser les apports de la Diaspora 3) Campagne pour le rapatriement des biens mal acquis 4) Compensations par le système bancaire occidental pour avoir facilité la fuite des capitaux (évasion fiscale ; fuite des capitaux) 5) Annulation inconditionnelle de la dette de tous les pays 6) Droit à des réparations (écologique, économique, sociale) 7) Développer la coopération Sud-Sud 8) Attirer des IDE sous certaines conditions : (investir dans les secteurs à forte intensité de main d œuvre; transfert obligatoire de technologies adaptées; réinvestissement d une partie des profits; joint-venture avec entrepreneurs locaux) CONCLUSION Si la crise actuelle n annonce pas la fin des certitudes de manière générale, du moins elle a porté un coup terrible à l arrogance et aux certitudes des idéologues du néolibéralisme. L une des grandes leçons de cette crise c est qu il n y a pas un seul modèle de développement. L expérience occidentale le capitalisme dans sa version latine ou anglo-saxonne- ne peut être un modèle prétendument «universel». C est une expérience qui peut comporter des leçons utiles pour les autres pays, les autres sociétés et cultures, mais elle ne peut être assimilée à un dogme applicable partout et pour tout le monde. 7

8 La crise offre une occasion jamais rencontrée depuis environ un siècle pour briser la camisole de force idéologique qui a donné naissance au fondamentalisme du marché. Il faut libérer les esprits et oser penser et défier le système dominant et ses concepts et valeurs. Le moment est propice pour une pensée neuve et hardie capable d explorer une nouvelle façon de penser et de vivre l économie, qui n est en fait qu une autre manière d organiser les relations sociales. Ainsi donc, pour l Afrique, les maîtres mots doivent être : Résister ; Réorganiser ; Resurgir sur des bases plus solides et dans une relative autonomie par rapport au système dominant. Le concept de «déconnexion» cher aux Professeurs Samir Amin et Yash Tandon, deux prééminents penseurs africains, prend tout son sens dans le contexte mondial actuel de perte de légitimité du système néolibéral et des institutions multilatérales au service de ce système et de désarroi chez ceux qui pensaient être les «maîtres» incontestés et infaillibles du monde!. 8

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