La traduction automatique des articles de l anglais au français

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1 Université de Gand Faculté de Philosophie et Lettres Année universitaire La traduction automatique des articles de l anglais au français Lissa Catthoor Mémoire de master présenté en vue de l obtention du diplôme de Master en linguistique et littérature Directrice de recherche : Prof. Dr. Marleen Van Peteghem

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3 Mes remerciements sont adressés à tous ceux qui ont contribué à l accomplissement de ce mémoire de master. De façon générale, je tiens à remercier les professeurs de linguistique française que j ai rencontrés au cours des années à l Université de Gand, qui ont suscité mon intérêt pour la linguistique et qui m ont inspirée à écrire mon mémoire dans ce domaine. Avant tout, je souhaite exprimer ma gratitude à Prof. Dr. Marleen Van Peteghem. En tant que directrice de recherche, elle m a guidée dans mon travail et m a donné des conseils essentiels, tant sur la langue que sur le contenu. Son enthousiasme m a toujours encouragée à faire le maximum lors de la réalisation de ce mémoire. Sur une note personnelle, j exprime mes remerciements à mes parents et à mon frère, pour leur patience et pour leur soutien permanent. Je veux également remercier Randy, Shana, Marieke et Julie pour leur encouragement et pour leur confiance en moi.

4 Table des matières LISTE DES ABRÉVIATIONS... 6 INTRODUCTION LA TA : UNE PRATIQUE MULTIDIMENSIONNELLE Introduction à la TA Les quatre types de traduction Les différentes facettes de la TA Évaluation de la TA Avantages et fonctions de la TA Problèmes liés à la TA Typologie des systèmes de TA Plusieurs possibilités de classification Architectures L approche directe L approche à base de règles L approche basée sur le corpus LES LOGICIELS DE TA Google Traduction SYSTRAN et SYSTRANet LA TA ET L ABSENCE D ARTICLE L absence d article en anglais L absence d article avec les noms communs L absence d article avec les noms propres Étude de corpus LA TA ET L ARTICLE La détermination nominale L article et la référence spécifique ou générique L article défini... 53

5 Les noms communs La référence spécifique La référence générique Les noms propres L article indéfini La référence spécifique La référence générique ÉTUDE DE CORPUS Méthodologie Rappel des questions de recherche La constitution du corpus L interprétation des résultats Résultats L article dans des phrases isolées Les types d emploi des articles défini et indéfini L article et les opérations de détermination L article dans un texte Les articles défini et indéfini L absence d article CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXE 1...i ANNEXE 2... ii ANNEXE 3... iii

6 Liste des abréviations BNC FAHQ(M)T SN TA TAAH TAO TH THAM British National Corpus fully automated high quality (machine) translation syntagme nominal traduction automatique traduction automatique assistée par l homme traduction assistée par ordinateur traduction humaine traduction humaine assistée par la machine 6

7 Introduction L automatisation de la traduction frappe depuis longtemps l imagination de l homme. De nos jours, la traduction automatique (TA) est devenue une réalité indispensable dans la société de l information à laquelle nous appartenons. Néanmoins, même si d importants progrès ont déjà été réalisés dans ce domaine, les résultats de la TA sont encore loin d être parfaits. Cette étude examinera un aspect particulier de la traduction à l aide de programmes informatiques, à savoir la TA des articles défini, indéfini et zéro de l anglais vers le français. Dans notre mémoire de bachelor (Catthoor 2012), nous avons étudié la TA de l absence d article de l anglais au français dans des phrases isolées. Nous avons distingué différents types d emploi de l article zéro afin d obtenir des résultats pour chacun de ces types. Comme nous le verrons dans ce qui suit, ce mémoire de master vise à approfondir davantage le sujet de la TA de l article. La présente étude poursuit trois objectifs principaux. Nous tenterons en premier lieu de présenter quelques informations générales par rapport à la pratique de la TA et d expliquer le fonctionnement des différents types de logiciels. En deuxième lieu, similairement à la démarche adoptée dans notre mémoire de bachelor (Catthoor 2012), nous étudierons les contextes dans lesquels les articles défini et indéfini de l anglais peuvent apparaître, en fournissant en même temps une comparaison avec le français. Les articles défini, indéfini et zéro de l anglais seront également examinés sous l angle des opérations de détermination du groupe nominal. En troisième lieu, au moyen d une étude de corpus, nous espérons fournir une réponse aux questions de recherche présentées dans le paragraphe suivant. Par la voie d une étude de corpus, nous essaierons d examiner dans quelle mesure les logiciels de TA parviennent à traduire correctement les articles de l anglais vers le français, tout en déterminant les contextes les plus problématiques. Nous prévoyons que les résultats seront meilleurs lorsque les deux langues ne diffèrent pas dans leur emploi de l article, ayant donc recours au même type d article. De plus, nous tenterons de déterminer si les trois logiciels utilisés pour la traduction du corpus, à savoir Google 7

8 Traduction, SYSTRAN et SYSTRANet, manifestent des différences dans les résultats de la TA. Le corpus se compose de quatre parties distinctes. Premièrement, nous avons cherché 50 phrases isolées comportant un article défini ou indéfini, dans le but d adopter la même démarche que dans notre mémoire de bachelor (Catthoor 2012). Deuxièmement, nous avons rassemblé un total de 56 phrases isolées pour étudier la problématique de l article en relation avec les principales opérations de détermination. Finalement, comme nous n avons pas voulu limiter cette étude à la TA de phrases isolées, deux extraits de textes différents ont été inclus dans le corpus. Le premier est un article de presse de 625 mots qui provient du site web du Parlement européen, alors que le second est un texte littéraire de 624 mots qui est issu du roman The Great Gatsby de F. Scott Fitzgerald. Dans les deux extraits de textes, nous avons relevé toutes les occurrences des articles défini, indéfini et zéro. Chacune des parties du corpus a été traduite par les logiciels mentionnés ci-dessus. Dans les deux premiers chapitres, nous fournirons des informations concernant la pratique de la TA et les trois logiciels utilisés pour cette étude. Ensuite, le troisième chapitre rappellera la démarche et les résultats de notre mémoire de bachelor (Catthoor 2012). Dans le quatrième chapitre, nous traiterons les opérations de détermination du groupe nominal tout comme les types d emploi des articles défini et indéfini. Enfin, le dernier chapitre présentera les résultats de l analyse du corpus. 8

9 1. La TA : une pratique multidimensionnelle Dans le présent chapitre, nous traiterons les aspects les plus importants de la traduction automatique en général. Tout d abord, nous fournirons une introduction portant sur les différentes facettes de la TA et les quatre types de traduction qui peuvent être distingués. Nous présenterons ensuite les avantages tout comme les inconvénients allant de pair avec la pratique de la TA, avant de passer à une typologie des approches possibles. Enfin, nous nous pencherons sur les logiciels de TA qui sont d intérêt pour notre étude, à savoir Google Traduction, SYSTRAN et SYSTRANet Introduction à la TA Les quatre types de traduction De façon générale, le terme de traduction automatique s applique à la traduction d une langue naturelle à une autre à l aide de programmes informatiques, et s oppose donc à la traduction dite humaine (Hutchins et Somers 1992). Cette classification se complique pourtant : d après le degré d automatisation, Hutchins et Somers (1992) distinguent quatre types de traduction, qui s insèrent dans un continuum linéaire (cf. figure 1) Figure 1 : types de traduction Source : Hutchins et Somers (1992) dans Quah (2006) : 7 9

10 dont la TA et la traduction humaine constituent les extrémités. Le centre est formé par la traduction automatique assistée par l homme (TAAH) et la traduction humaine assistée par la machine (THAM), qui peuvent être regroupés sous le terme de traduction assistée par ordinateur (TAO). Dans ce qui suit, nous examinerons de plus près les concepts introduits ici, en nous appuyant sur les ouvrages de Quah (2006) et de Hutchins et Somers (1992). Comme décrit par Quah (2006), les débuts de la recherche sur la TA se caractérisaient par l espérance optimiste de développer des systèmes automatisés capables de générer des traductions de grande qualité sans aucune intervention humaine. En 1952, Yehoshua Bar-Hillel a introduit le terme de FAHQT (fully automated high quality translation) pour renvoyer à cet idéal, qui est selon lui irréalisable parce que fondamentalement impossible (Bar-Hillel 1960/2003 dans Quah 2006). De nos jours, l impossibilité de la FAHQT est généralement acceptée : une traduction est soit de grande qualité, soit générée de façon complètement automatisée, mais la combinaison des deux n est pas réalisable. Par conséquent, l idéal de la FAHQT a été remplacé par la simple TA, traduction automatique, qui se situe entre la FAHQT et la traduction automatique assistée par l homme sur le continuum mentionné ci-dessus. La TA a donc comme objectif de générer automatiquement des traductions, sans prétention de grande qualité. Jusqu à présent, les savants et les chercheurs ne se sont pas à l unisson sur la définition exacte de la TA en ce qui concerne le degré d intervention humaine (Archer 2002 dans Quah 2006). En ce qui concerne la TAAH et la THAM, Quah (2006) nous avertit que la limite entre ces deux concepts est parfois difficile à marquer. D un point de vue théorique, la TAAH implique que la machine a un rôle plus grand tandis que la THAM met l accent sur l homme, mais d un point de vue pratique les choses peuvent s embrouiller. Dans le cas de la TAAH, le système informatique est le traducteur principal, sans exclure un certain degré d intervention humaine. L assistance de l homme est possible à trois moments différents : avant, après ou pendant la génération de la traduction. Pour référer à la participation humaine dans le stade de la préparation du texte ou dans le stade de la production du texte, les termes de pré-édition et de post-édition sont utilisés. La pré-édition consiste à contrôler le texte source afin de découvrir à l avance des éléments qui pourraient poser problème au logiciel de TA. Le traducteur humain 10

11 intervient alors dans le processus de traduction en modifiant les difficultés prévisibles. Hutchins et Somers (1992) signalent entre autres des actions telles que le marquage des catégories grammaticales d homographes, l indication de phrases subordonnées et de structures coordonnées, l identification de noms propres et la substitution de mots inconnus. De façon plus extrême, la pré-édition peut même impliquer la reformulation complète du texte source à l aide d une «langue contrôlée» (Hutchins et Somers 1992). Cette approche vise à réduire la complexité et l ambiguïté du texte en le transformant en des constructions et des mots qui ne sont pas problématiques pour le système de TA. Pour ce qui est de la post-édition, Hutchins et Somers (1992) constatent que le traducteur humain contribue à la génération de la traduction en corrigeant la sortie du logiciel afin d atteindre un certain niveau prédéterminé. Ainsi, la correction sera minimale quand le texte est destiné à quelqu un qui est déjà familier avec le sujet en question, et qui n en a besoin que pour des raisons d information. En revanche, le texte sera corrigé de façon plus approfondie pour la publication ou une distribution plus répandue. L intervention humaine est également possible pendant la génération même de la traduction. Le système de TA s arrête alors pendant le processus de traduction, et incite l utilisateur à fournir des informations supplémentaires pour résoudre des problèmes d ambiguïté ou de mots inconnus. De tels logiciels peuvent être classifiés comme des systèmes interactifs. Le troisième type de traduction, la THAM, implique un rôle nettement plus grand pour le traducteur humain. Dans cette approche, l homme se sert d un ou de plusieurs programmes informatiques qui l assistent dans une partie du processus de traduction (Sager 1994 dans Quah 2006). Parmi les outils utilisés du traducteur humain, Quah (2006) liste des glossaires, des dictionnaires et des correcteurs électroniques, ainsi que des bases de données terminologiques. De plus, l homme peut recourir à une «mémoire» de traduction, qui consiste en des collections de textes sources accompagnés de leurs traductions. Concernant la traduction humaine, Quah (2006) constate qu actuellement bon nombre de traducteurs professionnels emploient un outil de TA quelconque, de sorte que la limite entre la THAM et la TH tend à s estomper. Archer (2002 dans Quah 2006) remarque même que les traducteurs d aujourd hui doivent non seulement avoir des 11

12 connaissances professionnelles et linguistiques, mais également être habiles avec la technologie moderne. Pourtant, malgré le fait que le service de traduction peut être largement amélioré par la technologie moderne, celle-ci est encore souvent victime d une certaine résistance. Quah (2006) avance que cette attitude pourrait notamment s expliquer par la méconnaissance ou même par le désintérêt pour de tels outils informatiques. En outre, les traducteurs professionnels souffrent souvent d un manque d information, puisqu ils sont encore ignorants concernant le progrès énorme qu a connu la technologie de la TA (Haynes 1998 dans Quah 2006). À cela s ajoute que beaucoup de traducteurs redoutent l impact qu aura la TA sur leur profession, ce qui se traduit également dans un sentiment de réticence (Yuste Rodrigo 2001 dans Quah 2006) Les différentes facettes de la TA Loin d être une pratique isolée, la traduction automatique est une entreprise interdisciplinaire regroupant plusieurs domaines apparentés. En effet, la TA doit beaucoup à des sciences telles que la linguistique, notamment computationnelle, la lexicographie, la traductologie, l ingénierie du langage, les sciences informatiques et l intelligence artificielle (Hutchins et Somers 1992 et Whitelock et Kilby 1995 dans Quah 2006). D après Nirenburg et Wilks (2000), le traitement automatique des langues comporte en outre plusieurs dimensions. Premièrement, la TA peut être vue comme une véritable entreprise scientifique. Ayant comme principe sous-jacent la modélisation informatique de la mémoire, des connaissances et des processus de pensée, la TA touche entre autres à certains secteurs des neurosciences, de l intelligence artificielle, de la psychologie, de la philosophie et de la linguistique. Deuxièmement, Nirenburg et Wilks (2000) envisagent la traduction automatique comme un défi technologique pour les informaticiens ainsi que pour les linguistes. Évidemment, les concepteurs et les ingénieurs des logiciels ont la tâche difficile de construire des systèmes informatiques complexes et à grande échelle. Il en est de même pour les linguistes computationnels, qui doivent encoder les connaissances grammaticales et lexicales qu ils ont des langues en question dans une forme susceptible d être traitée par des programmes informatiques. Finalement, la troisième dimension de la TA identifiée par Nirenburg et Wilks (2000) 12

13 est celle de la nécessite économique. Comme la communication internationale ne cesse de s intensifier, la demande de traductions plus rapides et moins chères est toujours forte. C est pourquoi le développement de la TA est toujours soutenue par les gouvernements d une part, et par l industrie, le commerce et les agences internationales d autre part Évaluation de la TA Avantages et fonctions de la TA La question primordiale maintenant est de savoir pourquoi il serait utile d avoir recours à des programmes informatiques pour la traduction. Hutchins (2003) nous fournit une réponse à cette question en donnant six raisons convaincantes. La première raison, qui est probablement la plus importante, est qu il y a actuellement une trop forte demande de traductions. Sans l aide de la TA, les traducteurs humains ne peuvent pas satisfaire au besoin puisqu il y a simplement trop de textes à traduire. Deuxièmement, bon nombre des commandes comportent des textes techniques peu stimulants. En effet, la plupart des traductions à faire ne concernent pas des textes littéraires ayant un statut culturel important, mais des documents scientifiques, des transactions commerciales, des textes de loi, des documents administratifs et des manuels d instruction (Hutchins et Somers 1992). Comme les traducteurs humains tendent à mépriser de tels travaux fastidieux et répétitifs, ils font facilement appel à la machine pour de l aide. Une troisième raison mentionnée par Hutchins (2003) est que la TA traite la terminologie de façon uniforme, tandis que l homme a tendance à éviter la répétition et à chercher de la variété. Cela est surtout important pour les grandes entreprises, qui souhaitent avant tout avoir de l uniformité dans leurs traductions techniques. Quatrièmement, la TA permet de traduire des textes immédiatement, de sorte que les clients ont un accès plus direct aux traductions dont ils ont besoin. Le cinquième argument en faveur de la TA est qu il n est pas toujours nécessaire d obtenir des traductions de grande qualité faites par l homme. Il y a effectivement plusieurs situations qui permettent des traductions produites par des programmes informatiques et qui sont donc de qualité médiocre (cf. infra). Finalement, Hutchins (2003) avance que les entreprises cherchent toujours à 13

14 réduire les frais de traduction, ce qui est possible par l utilisation de la TA, éventuellement en combinaison avec d autres outils de traduction. Pour toute évaluation des avantages de la traduction automatique, il faut tenir compte du fait que la traduction peut avoir plusieurs emplois différents. Suivant Hutchins (2003), nous distinguons quatre fonctions principales de la TA, à savoir la diffusion, l assimilation, l échange et l accès à des bases de données. La fonction de diffusion, s appliquant principalement aux besoins d organisations et d entreprises, consiste à générer des traductions de qualité supérieure, susceptibles d être diffusées en tant que telles (mais sans que l objectif soit forcément la publication). Comme le texte généré par le logiciel de TA ne satisfait pas à cette exigence, les services de traducteurs humains professionnels sont indispensables. La machine produit donc une sorte d ébauche de la traduction, qui doit être révisée par un post-éditeur humain (Quah 2006). La deuxième fonction distinguée par Hutchins (2003) est celle de l assimilation d informations. Dans cette optique, la post-édition n est pas obligatoire puisqu il n est pas nécessaire d obtenir une traduction «publiable» ou de grande qualité. Le but principal est simplement de transmettre le contenu essentiel du texte, de sorte que le destinataire puisse décider pour lui-même quelles informations sont importantes. Un traducteur humain peut encore post-éditer la section pertinente, mais ceci n est pas toujours le cas (Quah 2006). Bon nombre de systèmes de TA ne sont utiles que dans la fonction d assimilation, comme la qualité du texte cible qu ils génèrent n est pas acceptable pour la publication. Cette approche vise à produire des traductions rudimentaires à plus grande vitesse et à moindre coût (Quah 2006). La troisième fonction assignée à la TA, celle de l échange, consiste à rendre possible la communication interlinguale entre des individus, par exemple dans le courrier électronique. Les traducteurs humains ne sont généralement pas capables de fournir ce type de traduction instantanée à grande échelle (Quah 2006). De nouveau, la qualité du texte cible est subordonnée à l objectif de transmettre le contenu essentiel du message. Finalement, l accès à des bases de données est la quatrième fonction identifiée par Hutchins (2003). La traduction automatique facilite l accès aux informations de bases de données rédigées en langue étrangère. De nos jours, cette approche s applique surtout à l emploi d outils de traduction pour accéder à des pages web. La diffusion et 14

15 l assimilation ont toujours été les fonctions prédominantes, dès l origine de la TA. Pourtant, les emplois plus récents, à savoir l échange et l accès à des bases de données, ont gagné en importance avec l évolution énorme de l Internet, et ces fonctions se développent rapidement. Compte tenu de ce qui précède, nous dirons avec Hutchins (2003) qu il est essentiel de garder à l esprit que la traduction n est pas un objectif en soi, mais plutôt un moyen de faciliter les échanges interlinguistiques. Conséquemment, le caractère pratique et l utilité de la TA sont largement plus importants que l aspiration à la qualité parfaite Problèmes liés à la TA Néanmoins, les réussites de la TA se voient souvent éclipsées par deux facteurs (Hutchins et Somers 1992). Premièrement, même si la TA a démontré sa valeur dans le traitement des textes techniques, le fait qu il est impossible de traduire des textes littéraires est très décevant. La littérature est fortement dépendante de la culture spécifique dans laquelle elle s insère, et pour cette raison elle dépasse les compétences de la TA (Hutchins 2003). Secondement, la qualité douteuse du texte cible continue à jeter des doutes sur le mérite de la traduction automatique. Cependant, comme nous venons de l expliquer ci-dessus, la TA produit des textes de qualité acceptable dans toutes ses fonctions sauf celle de la diffusion. Nous procéderons maintenant à un aperçu des difficultés qui peuvent se présenter lors de la traduction automatique d un texte. Hutchins et Somers (1992) nous informent que les obstacles principaux de la TA ne sont pas de nature computationnelle mais de nature linguistique. Ce n est donc pas la création de programmes informatiques, mais plutôt l incorporation d informations grammaticales et lexicales dans ces programmes qui pose problème. Hutchins et Somers (1992) distinguent cinq catégories essentielles de problèmes qui peuvent se produire pendant la génération de la traduction et qui doivent donc être pris en considération lors de la création du système de TA. En premier lieu, le traitement de la morphologie inflectionnelle, dérivationnelle et compositionnelle requiert de l attention. L analyse morphologique en soi ne pose généralement pas problème pour la TA, parce qu elle aide à simplifier des difficultés plus complexes liées à l analyse sémantique, lexicale et syntaxique. Ainsi, en indiquant 15

16 les régularités morphologiques, le nombre d entrées lexicales d un système de TA peut être réduit. Il y a toutefois deux choses qui rendent l analyse morphologique problématique : d une part, la difficulté de traiter les formes irrégulières, et d autre part, le grand nombre de paradigmes inflectionnels possibles. Si le logiciel doit tenir compte de ces éléments, ses composantes seront nécessairement très complexes et l analyse prendra beaucoup de temps. Deuxièmement, Hutchins et Somers (1992) identifient le problème de l ambiguïté lexicale, qui surgit quand un seul mot peut être interprété de deux (ou de plusieurs) façons différentes. Trois types d ambiguïtés lexicales peuvent être distingués, à savoir l ambiguïté catégorielle, l ambiguïté sémantique et l ambiguïté de transfert. L ambiguïté catégorielle se produit lorsqu un mot peut appartenir à plusieurs catégories syntaxiques d après le contexte dans lequel il s insère. En anglais, par exemple, il est possible d analyser le mot light comme un adjectif, un substantif ou un verbe. Quand un mot a deux ou plusieurs sens possibles, nous parlons d une ambiguïté sémantique. À cette catégorie appartiennent les homographes (des mots ayant la même orthographe mais un sens différent), les homophones (des mots ayant la même prononciation mais un sens différent) et les polysèmes (des mots ayant plusieurs sens différents mais apparentés). Les homophones ne sont pas d importance pour la TA puisque celle-ci s applique principalement à des textes écrits. L ambiguïté de transfert est d un autre type que les deux autres ambiguïtés lexicales, parce qu elle n est pas monolingue et n affecte pas uniquement le stade de l analyse du texte source. De telles ambiguïtés se produisent quand un mot de la langue source peut correspondre à plusieurs mots (ou expressions) différents dans la langue cible. Le mot n est donc pas ambigu dans la langue source, mais l est uniquement du point de vue d une autre langue. Il y a plusieurs possibilités pour résoudre l ambiguïté lexicale. Quelques exemples sont l analyse morphologique, l analyse du contexte syntaxique, et la considération d informations contextuelles et de connaissances réelles. Une autre approche possible est de formuler des traits sémantiques accompagnés de restrictions de sélection, qui indiquent quels traits sont compatibles avec quelles constructions syntaxiques. Le troisième problème abordé par Hutchins et Somers (1992) concerne l ambiguïté structurelle, qui est liée à la structure syntaxique et la représentation d une phrase. Ce type d ambiguïté se produit lorsque la structure sous-jacente d une phrase peut être 16

17 analysée de plusieurs façons différentes. Hutchins et Somers (1992) distinguent entre les ambiguïtés structurelles réelles d une part, pour lesquelles l homme peut discerner plusieurs interprétations différentes, et les ambiguïtés structurelles accidentelles d autre part, qui posent problème pour le système de TA mais pas forcément pour l homme parce que celui-ci est capable de tenir compte du contexte. Pour sélectionner l interprétation correcte d une phrase, diverses approches peuvent être adoptées, dont les trois les plus importantes sont l analyse d informations contextuelles, l usage de connaissances réelles et l analyse d informations linguistiques. Les connaissances linguistiques aident à désambiguïser des phrases en fournissant des informations sur les mots et la façon dont ils se combinent entre eux. Les ambiguïtés qui persistent après les stratégies précédentes peuvent éventuellement être résolues à l aide de quelques approches moins courantes. Ainsi, il est possible de simplement faire sélecter par le système l interprétation la plus plausible. Ce choix pourrait être basé sur la comparaison des probabilités relatives des structures. En outre, dans le cas de systèmes interactifs, qui impliquent l intervention humaine dans le processus de traduction, l homme peut être demandé de sélectionner l interprétation qui lui semble la plus probable. La dernière possibilité mentionnée par Hutchins et Somers (1992 : 94) est celle du «tour gratuit», ce qui réfère à une ambiguïté qui peut être maintenue dans la langue cible et qui ne doit donc pas être résolue. La quatrième difficulté liée à la TA provient de la présence de références pronominales, donc d anaphores et de cataphores. Afin d aboutir à une traduction acceptable, il est de grande importance d identifier correctement l antécédent de l élément anaphorique ou cataphorique. Finalement, le dernier problème identifié par Hutchins et Somers (1992) est l ambiguïté possible de la portée de quantificateurs comme tout, chaque et quelques. Les ambiguïtés dues à des références pronominales et à des quantificateurs peuvent généralement être résolues à l aide des approches déjà mentionnées pour les ambiguïtés des types lexicale et structurelle. Par ailleurs, Hutchins et Somers (1992) signalent que bon nombre d autres problèmes linguistiques, que nous ne traiterons pas ici, peuvent encore s ajouter aux cinq catégories principales qui précèdent. 17

18 1.3. Typologie des systèmes de TA Plusieurs possibilités de classification Les systèmes de traduction automatique peuvent être classifiés de différentes manières. Une première classification que nous examinerons ici concerne le type d utilisation. Hutchins (2000 dans Quah 2006) distingue entre les systèmes basiques, les systèmes standard et les systèmes avancés, qui ont tous quelques caractéristiques concrètes. D abord, un système basique a généralement moins de entrées dans son dictionnaire principal. À cela s ajoute que la possibilité d expansion de ses dictionnaires est limitée. De tels systèmes peuvent uniquement traduire des phrases simples et ne sont appropriés que pour l usage domestique. Puis, les systèmes standard se caractérisent par le fait que le dictionnaire le plus important comporte plus de entrées. Les dictionnaires peuvent d ailleurs être enrichis par de nouvelles entrées, et le programme ne se limite pas à la traduction de phrases simples. Un système standard convient pour l emploi domestique mais également pour l emploi professionnel autonome. Les systèmes avancés, finalement, comprennent plus de entrées dans leur dictionnaire le plus petit. En plus, il est possible d enrichir les dictionnaires et de traduire plus que des phrases simples. De tels systèmes sont appropriés pour l usage professionnel et peuvent s insérer dans des installations interconnectées. La puissance d un système de TA dépend donc largement de l ampleur des dictionnaires et de la capacité d analyse syntaxique (Quah 2006). Néanmoins, Hutchins (2000 dans Quah 2006) nous avertit que les caractéristiques évoquées ci-dessus ne conviennent pas nécessairement pour tous les systèmes commerciaux. C est pourquoi Hutchins, Hartmann et Ito (2004) ont créé une classification alternative pour le type d utilisation (cf. figure 2). Figure 2 : Classification d après le type d utilisation Source : Hutchins, Hartmann et Ito (2004) dans Quah (2006) : 10 18

19 Le premier type de système de TA convient pour l emploi à la maison par des utilisateurs qui ont très peu de compétences en matière de traduction. Les systèmes en ligne sont spécifiquement créés pour traduire des documents électroniques qui proviennent de pages web. Les systèmes du troisième type sont produits pour l utilisation par des traducteurs professionnels, et le dernier type est destiné à l emploi par de grandes entreprises et par des organisations (Quah 2006). Une autre distinction importante, qui concerne le nombre de langues impliquées, est celle entre les systèmes multilingues et les systèmes bilingues. Hutchins et Somers (1992) nous apprennent qu un système bilingue est conçu pour traduire entre deux langues, tandis qu un système multilingue fournit des traductions pour plusieurs langues. Parmi les systèmes bilingues, les auteurs distinguent en outre entre les systèmes unidirectionnels d une part, qui traduisent uniquement d une langue donnée à une autre, et les systèmes bidirectionnels d autre part, qui peuvent traduire dans les deux directions. Hutchins et Somers (1992) ajoutent encore une autre distinction, à savoir la différence entre les systèmes réversibles et les systèmes irréversibles. Un système bilingue est réversible quand le procédé d analyse d une langue donnée peut simplement être renversé pour avoir également le procédé de génération de cette langue. Dans le cas d un système bilingue anglais-français, par exemple, la traduction de l anglais au français nécessite une analyse de l anglais (et une génération du français), tandis que la traduction du français en anglais implique (une analyse du français et) une génération de l anglais. Ce système sera uniquement réversible quand le procédé de l analyse de l anglais est une sorte d image inversée du procédé de sa génération. Il existe pourtant très peu de systèmes véritablement réversibles. La plupart des systèmes bilingues se composent de deux systèmes unidirectionnels, ce qui implique que les procédés d analyse et de génération d une langue sont créés indépendamment. Concernant les systèmes multilingues, Hutchins et Somers (1992) avancent qu un système n est véritablement multilingue que quand les composantes d analyse et de génération d une langue ne changent pas d après l autre langue impliquée dans la traduction. Dans le cas d un système multilingue comprenant l anglais, le français et le néerlandais, par exemple, le procédé d analyse du français pour la traduction en anglais devrait être identique à celui pour la traduction en néerlandais. Néanmoins, beaucoup de systèmes «multilingues» ont des composantes indépendantes et ne satisfont donc pas à cette exigence. Cela était par exemple le cas pour les premières versions de SYSTRAN, 19

20 qui ressemblaient plutôt à une combinaison de systèmes bilingues unidirectionnels. Les versions plus récentes de SYSTRAN connaissent une uniformité plus grande et se rapprochent donc davantage d un système multilingue. Hutchins et Somers (1992) ajoutent toutefois qu un système véritablement multilingue devrait partager autant d éléments que possible : non seulement les composantes d analyse et de génération, mais également l emploi du logiciel et l approche linguistique devraient être uniformes. Les systèmes de TA peuvent également être classifiés d après le degré d interaction humaine dans le processus de traduction. À cet égard, Hutchins et Somers (1992) opposent les systèmes autonomes aux systèmes interactifs. L approche autonome implique que les traductions sont traitées par lots et qu il n y a aucune interaction possible avec un opérateur, utilisateur, traducteur ou éditeur humain pendant la traduction. L approche interactive, par contre, va de pair avec une participation directe de l utilisateur. Plus concrètement, il s agit de systèmes de TA qui s arrêtent pendant le processus de traduction pour demander des informations supplémentaires à l homme. Hutchins et Somers (1992) donnent plusieurs exemples des types de questions qui se posent souvent dans un système interactif. Ainsi, le programme peut solliciter certaines informations linguistiques ou demander la confirmation de l une de ses décisions. Un système interactif peut également présenter plusieurs traductions alternatives et faire sélecter par l utilisateur celle qui lui plaît le mieux. Dans le cas d une ambiguïté lexicale ou syntaxique, il est possible pour le système de demander plus d informations sur le contexte ou même de faire choisir par l homme l interprétation qui lui semble correcte. En plus, une telle approche constitue une solution pour les problèmes de transfert : quand la langue cible a des distinctions qui ne sont pas faites dans la langue source, l utilisateur doit simplement sélectionner l expression appropriée. Le système interactif peut en outre augmenter la qualité du texte cible en invoquant l aide de l homme pour des questions stylistiques. La possibilité d intervention humaine pendant le processus de traduction a donc clairement maints avantages. Pourtant, Hutchins et Somers (1992) constatent que les systèmes interactifs entraînent également deux inconvénients importants. Premièrement, le nombre d interventions nécessaires est souvent si élevé que la traduction automatique peut prendre plus de temps que la traduction humaine du texte. Secondement, l utilisateur n apprécie généralement pas que les mêmes éléments lexicaux nécessitent 20

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