Recherche de moyens de contrôle non destructif permettant la découverte de criques dans les structures bois. Rapport final

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Recherche de moyens de contrôle non destructif permettant la découverte de criques dans les structures bois. Rapport final"

Transcription

1 Recherche de moyens de contrôle non destructif permettant la découverte de criques dans les structures bois Rapport final Version révisée du 21 février 2008 L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 1 / 105

2 Table des matières 1 Introduction 5 2 Typologie des criques dans les longerons d'avions légers Voilure et longeron Efforts mécaniques s'exerçant sur le longeron Définition d'une crique Observations des criques sur voilures en réparation 10 3 Phénoménologie et détectabilité des criques dans les structures bois Généralités sur le matériau bois Comportement mécanique en traction compression Comportement mécanique en flexion Résultats scientifiques obtenus sur la ruine en compression 16 4 Principales techniques de contrôle non destructif Définition du contrôle non destructif Méthodes visuelles : Examen visuel, endoscopique ou télévisuel (Visual examination) Méthode du ressuage (Liquid penetrant) Méthodes d étanchéité (Permeability testing) Méthode magnétique: Magnétoscopie (Magnetic particle) Méthode électromagnétique : Courants de Foucault (Eddy current) Méthode thermique : Thermographie infrarouge (Thermal infrared testing) Méthodes par acousto ultrasons : Ultrasons et Emission acoustique (Ultrasonic and Acoustic emission) Méthodes par rayonnements ionisants : Radiographie et tomographie (Radiology) Méthodes optiques (Optical methods) Tableau des avantages et des inconvénients 34 5 Sélection des méthodes de contrôle Critères de sélection Notation des méthodes selon les critères Application des critères Tableau de synthèse 38 6 Méthodologie expérimentale Réalisation des échantillons de validation 39 L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 2 / 105

3 6.1.1 Essais d'endommagement Confection des échantillons de validation Répartition des activités de recherche 43 7 Analyse d image Protocole expérimental Résultats 45 8 Thermographie infrarouge Méthodologie expérimentale du contrôle non destructif par thermographie infrarouge Description des cameras infrarouges utilisées Résultats et analyses des essais de thermographie infrarouge 50 9 Rayons X Protocole expérimental Imagerie par transmission Mesure par diffusion Compton Résultats obtenus Imagerie par rayons X en transmission Mesure par rayons X en diffusion Compton Ultrasons Essais ultrasonores en laboratoire par couplage avec de l eau Protocole expérimental Essais en réflexion normale sur échantillons Essais en incidence variable sur un élément de longeron Résultats en réflexion normale sur échantillons Interprétation d un essai A Scan en Réflexion Normale Interprétation d un essai B Scan en Réflexion Normale Synthèse des résultats obtenus en réflexion normale Résultats en incidence variable sur un élément de longeron Essais ultrasonores par contact élastomère Protocole expérimental Description et caractéristiques de l instrumentation ultrasonore Méthode de mesure Résultats Visualisation du signal en mode A SCAN Visualisation des signaux en mode B scan Suivi par ultrasons d une aile d avion de CAP10 au cours d un essai de flexion 4 points Protocole expérimental Description et caractéristiques de l instrumentation ultrasonore Méthode de mesure Résultats Emission Acoustique Suivi par Emission Acoustique d essais de compression axiale sur des éprouvettes de bois Protocole expérimental Essai de compression axiale Instrumentation utilisée en Emission Acoustique 77 L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 3 / 105

4 Résultats Suivi de l essai de compression par Emission Acoustique Estimation de l endommagement et de la rupture par Emission Acoustique Suivi par Emission Acoustique d un longeron de CAP10 au cours d un essai de flexion 4 points Protocole expérimental Essai de flexion 4 points Instrumentation utilisée en Emission Acoustique Résultats Suivi par Emission Acoustique d une aile d avion de CAP10 au cours d un essai de flexion 4 points Protocole expérimental Essai de flexion 4 points Instrumentation utilisée en Emission Acoustique Résultats Système d acquisition SAMOS Système d acquisition Pocket EA Conclusions Typologie des criques et problématique du contrôle Méthodes de contrôle sélectionnées Analyse d image sur échantillons de validation Thermographie infrarouge sur échantillons de validation Rayons X sur échantillons de validation Imagerie en transmission (35 kv, 400 μa, 20 μm) Diffusion Compton (120 kv, 230 μa, 20 μm) Ultrasons Réflexion normale par couplage avec de l eau sur échantillons de validation Incidence variable par couplage avec de l eau sur un élément de longeron Essais ultrasonores par contact élastomère sur échantillons de validation Suivi par ultrasons d une aile d avion de CAP10 cours d un essai de flexion 4 points Emission Acoustique Emission Acoustique sur échantillons de validation Emission Acoustique sur morceau de longeron de CAP Emission Acoustique sur voilure de CAP Recommandations Coordonnées des auteurs Bibliographie 104 L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 4 / 105

5 1 Introduction Ce document constitue le rapport final de l étude n 06/084/MQ/FIN ayant pour objet la définition des moyens de contrôle non destructif permettant de découvrir des criques dans des structures en bois brut débité, à l exclusion des contreplaqués. Ces structures, en particulier les longerons, font partie de la structure d avions légers en bois, et notamment d avions de voltige tel que le CAP10. Cet avion de voltige constitue la référence de l étude en raison de la disponibilité d ailes hors service comportant des criques. Cet avion est de plus préférable à un avion de construction amateur car il a été construit en de nombreux exemplaires ; la flotte en service est donc importante. Le terme de crique de compression désigne une anomalie de structure présente sous la forme d une fracture ténue perpendiculaire aux fibres du bois. Une crique est causée par une déformation importante puis une rupture en compression des cellules du bois. La formation d une crique s accompagne de nombreuses fissures transversales dans le matériau. Tous les avions, quels qu ils soient, sont régulièrement vérifiés. Ces contrôles sont principalement visuels et externes. D autres visites telles que les "grandes visites" ou "révisions générales" sont plus poussées et nécessitent le démontage de certains éléments de l avion. L examen reste cependant visuel et subjectif. Certaines parties de l avion demeurent des plus inaccessibles et sont donc difficiles à inspecter. Les moyens de détection doivent permettre au mieux d assurer des contrôles soit lors de la construction initiale, soit lors du suivi de navigabilité pour tous les aéronefs de construction bois, aussi bien pour les appareils de série que pour les aéronefs de construction amateur. Le but de cette étude de faisabilité est de proposer un ou plusieurs moyens efficaces, non subjectifs et les moins coûteux possible. L étude s est déroulée en quatre phases : Phase 1 : Récolte des données existantes. o Définition de la problématique du contrôle non destructif et réalisation d une typologie des criques de compression observées sur CAP10. o Analyse des articles bibliographiques spécialisés relatifs aux criques de compression dans le matériau bois. o Recensement des méthodes de contrôle applicables à la problématique de détection des criques. Phase 2 : Sélection des méthodes de contrôle et fabrication des éprouvettes de test. o Elimination des méthodes de contrôle inapplicables pour la recherche de criques dans le matériau bois. Les méthodes de contrôle retenues sont étudiées dans les phases suivantes par des L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 5 / 105

6 laboratoires et des sociétés partenaires. o Fabrication des échantillons de test. Il s agit d endommager des échantillons de bois pour créer «artificiellement» des criques de compression représentatifs des criques observées réellement sur CAP10. A partir des échantillons endommagés, il s agit ensuite de réaliser des échantillons de validation. Ces échantillons de validation doivent être représentatifs d une semelle de longeron réelle. Phase 3 : Essais de validation des méthodes de contrôle retenues. o Essais des méthodes de contrôle sur les échantillons de validation. Ces essais permettent d étudier à la fois l aspect recherche fondamental et l aspect faisabilité du développement industriel. o Essais des méthodes sur un élément de longeron et une voilure de CAP10. Ces essais permettent d étudier directement l aspect faisabilité sur deux cas réels. Phase 4 : Analyse des essais de validation et recommandations. o Détermination de l efficacité de chaque méthode de contrôle par rapport à la problématique. o Recommandations concernant les méthodes les plus efficaces pour permettre la réalisation d un appareil de contrôle industriel. Des éléments à la fois financiers et de durée de développement sont pris en compte. CAP 10 (Source : L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 6 / 105

7 2 Typologie des criques dans les longerons d'avions légers 2.1 Voilure et longeron Figure 1 : Schéma d'une voilure monobloc (cas du CAP10). La voilure est l'un des éléments composant la cellule d'un avion (Figure 1). Elle assure la sustentation de l'appareil en générant une force appelée portance. Dans le cas d'un avion monoplan, la voilure est constituée de deux ailes. Chaque aile est constituée d'un (ou plusieurs) longeron attaché au fuselage (un longeron principal et un longeronnet dans le cas du CAP10). Les nervures supportent le revêtement supérieur, extrados, et inférieur, intrados. Les bords avant et arrière de l'aile sont le bord d'attaque et le bord de fuite. Figure 2 : Principe de construction d'un longeron reprenant uniquement les efforts de flexion (cas du CAP10). Dans le cas particulier du CAP10, le longeron est constitué par deux semelles en Epicéa de Sitka (Picea sitchensis) et par deux âmes en contreplaqué bouleau (Betula pendula) de 5 mm d'épaisseur (Figure 2 et Figure 3 - a, b). Les semelles sont obtenues par aboutage dans le sens de la longueur (aboutage par enture), dans le sens de la largeur (visible Figure 3 - b) et par collage de 5 lames (extrados) et 3 lames (intrados) de 12 mm d'épaisseur. La section transverse des semelles n'est pas constante dans la longueur (Figure 2). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 7 / 105

8 (a) (b) Figure 3 : Schéma (a) et photographie (b) en coupe d'un longeron de CAP10 (Klinka, 1988). 2.2 Efforts mécaniques s'exerçant sur le longeron Les longerons dont le type est défini à la Figure 2 reprennent uniquement les efforts dus à la flexion (par opposition au type reprenant les efforts de flexion et de torsion dans le cas du DR400 par exemple). (source : Il est généralement considéré que, lorsque le longeron est soumis à un moment de flexion plane, les semelles travaillent en traction et en compression (Figure 4), et que l'effort tranchant est repris par les deux âmes en contreplaqué soumises à du cisaillement (Klinka, 1988; Vallat, 1945). Figure 4 : Distribution des contraintes normales dans la section d'un longeron (a) coupe transverse du longeron, (b) distribution associée (Vallat, 1945). Dans le cas du CAP10, le longeron est limité à +6g et -4,5g de facteur de charge (la masse maximale autorisée en évolution est de 760 kg). Cette L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 8 / 105

9 dissymétrie de facteur de charge admissible positif / négatif explique la différence d'épaisseur des semelles du longeron côté intrados / extrados. A charge limite, le moment de flexion est de N.m (moment admissible = N.m. Klinka, 1988). Les contraintes longitudinales, notamment fonctions du moment de flexion, sont maximales à l'endroit de l'encastrement (Figure 5). Figure 5 : Effort tranchant (T) et moment de flexion (Mf) à charge limite pour le CAP 10 (Source : DGAC). 2.3 Définition d'une crique Figure 6 : Crique de compression visible à la surface du bois (Bruce H, 2000). Le terme de crique de compression désigne une anomalie de structure présente sous la forme d une fracture ténue perpendiculaire aux fibres du bois dont l aspect à l échelle microscopique est dû à une rupture en compression avec une déformation importante des cellules accompagné de nombreuses fissures transversales dans les parois. Le résultat est l'apparition de rides irrégulières à la surface du matériau (Figure 6) dans le sens perpendiculaire à celui des fibres (effort de compression orienté dans le sens des fibres). (Bruce H, 2000). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 9 / 105

10 Elle engendre dans la majorité des cas une très faible résistance à la rupture en traction longitudinale. Notons que le terme anglais équivalent est «compression failure». Elle a pour origine une déformation des fibres résultant d une contrainte en compression excessive, au-delà de la résistance à la rupture, dans le sens des fibres soit en compression pure soit en flexion. Il s agit d un flambement localisé (micro-flambement) des fibres et des autres éléments du bois. Les criques de compression indiquent une rupture définitive du matériau causée par une charge ou un choc excessif dans le sens des fibres du bois. 2.4 Observations des criques sur voilures en réparation Les observations ont été réalisées sur des longerons provenant de CAP10. Ces avions se trouvaient localisés à la société «Air Menuiserie» située près de la ville de Bernay (27230 Thiberville) pour réparation. Ces observations permettent de définir la problématique du contrôle énoncée ci-dessous. Les photographies, permettant d'illustrer la problématique, sont présentées en pages suivantes pour une meilleure lisibilité. Elles constituent la typologie des défauts. Le contrôle est avant tout nécessaire pour assurer le suivi de navigabilité pour tous les aéronefs de construction bois, aussi bien pour les appareils de série que pour les aéronefs de construction amateur. Figure 7 : Exemple de liaison entre les nervures et le longeron. Figure 8 : Exemple de liaison entre les nervures et le revêtement de la voilure. L'inspection des aéronefs en service implique au mieux de promouvoir les méthodes de contrôle capable de sonder des éléments de structure sans un accès direct à ces éléments (présence d'un élément de revêtement en contreplaqué Okoumé de 5mm d'épaisseur lié aux nervures, Figure 7 et Figure 8). Il convient de prendre en considération le sondage de la structure avec un accès direct dans le cas où le sondage sans accès direct n est pas possible pour des raisons techniques ou financières. L'objectif du contrôle est d'abord de déterminer la présence de criques dans les longerons d'avions de type CAP10 : existe t il des criques? Où sont-elles localisées? L'importance de la crique est une information secondaire (étendue en surface et en profondeur). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 10 / 105

11 Figure 9 : Zones d'apparition des criques. Les criques sont situées aussi bien au niveau de l'intrados que de l'extrados de la voilure. Il existe des zones privilégiées de formation de ces criques. Ces zones sont situées à proximité immédiate de la liaison voilure / fuselage et s'étendent jusqu'à la liaison des trains d'atterrissage : soit 0,5 m environ (Figure 9). Ces zones correspondent au moment de flexion maximum. La totalité du longeron doit cependant pouvoir être inspectée. Un autre type d'endommagement a été observé montrant des amorces de rupture en traction. Ces types d'endommagement sont situés dans les mêmes zones que les criques. En voltige, l'alternance des facteurs de charge positifs et négatifs conduit à l'observation sur la même zone de ruines en compression et en traction. Détail de la fixation voilure / fuselage. Vue arrière. CAP232 (Photo CIRAD / FCBA). Détail de la fixation voilure / fuselage. Vue avant. CAP232 (Photo CIRAD / FCBA). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 11 / 105

12 Voilure en cours de réparation. Revêtement contreplaqué découpé. Longeron apparent, vue extrados. CAP10 (Photo CIRAD / FCBA). Détail du longeron, vue extrados. Les parties retirées correspondent aux zones d'endommagement. Une pièce est ensuite collée pour reformer une semelle sans défaut. CAP10 (Photo CIRAD / FCBA). Détail d'une crique sur un longeron. La fissuration est visible car noircie par des impuretés. Cette fissuration est provoquée par ruine en compression puis inversion de charge et ouverture au niveau de l'endommagement déjà présent. La présence de traces d'humidité a également été détectée. CAP231 (Photo Air Menuiserie). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 12 / 105

13 Même détail après avoir retiré une partie de l'épaisseur du longeron (profondeur environ 12 mm). La largeur de la fissure est de l'ordre de 0,1 mm en début de ruine en compression (jusqu'à 1 mm après fissuration). CAP231 (Photo Air Menuiserie). Autre détail de crique avec sur le côté gauche une rupture en traction (cercle rouge). CAP231 (Photo Air Menuiserie). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 13 / 105

14 3 Phénoménologie et détectabilité des criques dans les structures bois 3.1 Généralités sur le matériau bois Le bois est un corps solide cellulaire, organique et naturel. C'est un matériau composite constitué d'un ensemble d'éléments chimiques, principalement de la cellulose, des hémicelluloses et de la lignine. Le bois est fortement anisotrope, ceci résultant de la forme allongée de ses cellules et de la structure orientée des parois cellulaires. (Racher, 1996). Le comportement mécanique du matériau bois est très largement conditionné par son état physique ; les principaux facteurs physiques sont la masse volumique, le taux d'humidité, la température et la durée d'application des efforts (Guitard, 1997 ; Racher, 1996). 3.2 Comportement mécanique en traction - compression Figure 10 : Allure schématique du diagramme contrainte déformation (traction et compression) pour du bois massif dans le sens longitudinal (Guitard, 1997). La différence du comportement mécanique du bois sollicité dans le sens longitudinal en traction et en compression est illustrée à la Figure 10. La courbe de traction permet de distinguer une zone sensiblement linéaire, dite élastique, suivie d'une zone non linéaire, dite plastique qui conduit à la rupture en traction. La rupture en traction du matériau bois présente un caractère «fragile». La courbe de compression présente le même type d'évolution ; la zone plastique est L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 14 / 105

15 cependant plus marquée qu'en traction. La rupture en compression du matériau présente un caractère «ductile». (Guitard, 1997). La contrainte de rupture en traction est supérieure à la contrainte de rupture en compression; l'ordre de grandeur du ratio contrainte en traction sur contrainte en compression est de 2 environ (Pluvinage, 1992). Figure 11 : Profils de rupture en traction (Kollmann, 1967). Figure 12 : Profil de rupture en compression (Kollmann, 1967). Figure 13 : Schéma des profils de rupture en compression (Kollmann, 1967). L'étude des faciès de rupture montre une différence nette entre les modes de ruine en traction et en compression (Guitard, 1997; Pluvinage, 1992). En traction, il y a rupture des fibres (Figure 11); en compression, il se produit un phénomène de flambement des fibres (Figure 12 et Figure 13). (Guitard, 1997; Kollmann 1967). 3.3 Comportement mécanique en flexion Figure 14 : Distribution des contraintes normales pour un moment de flexion négatif (Kerguignas, 1977). En flexion pure plane, les contraintes normales colinéaires au sens longitudinal du bois sont réparties linéairement dans la section droite, et sont maximales pour les points les plus éloignés de l'axe de flexion, axe neutre des contraintes (Figure 14). (Kerguignas, 1977). La distribution des contraintes de la Figure 14 est valable dans le domaine élastique du matériau. Cette répartition montre un gradient de contraintes de compression sur la face supérieure et un gradient de contraintes de traction sur la face inférieure de la poutre fléchie. Les différences comportementales observées en traction et en compression L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 15 / 105

16 déterminent alors le comportement du matériau en flexion (Kollmann, 1967). Figure 15 : Evolution des contraintes normales en flexion (Kollmann, 1968). Figure 16 : Morphologie des faciès de rupture en flexion. Rupture fragile en traction : cas d 3, rupture en compression : cas e 3, rupture par cisaillement des plans axiaux : cas f 3, ruptures mixtes : cas a 3, b 3 et c 3 (Pluvinage, 1992). La Figure 15 montre l'évolution des contraintes normales lorsque celles-ci augmentent (au cours d'un essai de flexion). La zone plastique est atteinte d'abord dans la zone comprimée ; ce qui conduit à un endommagement du matériau dans cette zone. La fin de l'essai de flexion se traduit par un endommagement du matériau en traction. (Kollmann, 1968; Pluvinage, 1992). Il est important de mentionner que l'analyse morphologique des ruptures du bois révèle de nombreux modes de ruine aussi bien en compression, en traction, qu'en flexion, qui sont fonctions du type de sollicitation, de la présence de défauts ou de plans de faiblesse du matériau (Pluvinage, 1992). Dans le cas de la flexion, les différents faciès sont présentés à la Figure 16 (rupture fragile en traction : cas d 3, rupture en compression : cas e 3, rupture par cisaillement des plans axiaux : cas f 3, ruptures mixtes : cas a 3, b 3 et c 3 ). Ces différents faciès obtenus montrent qu'il est très difficile de créer artificiellement une crique par flexion d'une éprouvette (le cas e 3 est alors le seul cas souhaité parmi les 6 cas possibles). 3.4 Résultats scientifiques obtenus sur la ruine en compression Caractérisation au niveau macrostructural Une étude des profils de rupture obtenus par essais de compression dans le sens longitudinal de résineux, de feuillus et d échantillons modèles fabriqués à partir de bois a été réalisée par Bariska (1985). Il est notamment mentionné que le développement de la ruine ne dépend pas seulement de la zone de faiblesse principale mais également de l historique des charges appliquées sur l échantillon. La manière dont ces charges ont été appliquées est également un facteur prépondérant. L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 16 / 105

17 Figure 17 : Profil de ruine en compression axiale d'un échantillon modèle (Bariska et al., 1985). Il est observé que sous compression axiale et dans le cas des échantillons modèles (Figure 17), il se produit des fissures en cisaillement le long des éléments de structure axiaux, et par analogie, entre les cernes d accroissement pour du bois massif. De cette manière, des lamelles instables mécaniquement sont formées et ont tendance au flambement. Ce mécanisme de déformation est comparable entre échantillons modèles et échantillons de bois massif. Ellis (2002) a caractérisé le comportement en compression dans le sens longitudinal de cinq essences de bois (Fraxinus latifolia ; Shorea spp. ; Pseudotsuga menziesii ; Thuja plicata ; Populus tremuloides). Cette étude a montré qu'en compression longitudinale, la ruine s'est produite par rupture des plans du matériau aux interfaces entre les différentes couches successives de cellules (cernes d'accroissement). Cette observation est en accord avec les résultats de Bariska (1985). Caractérisation au niveau anatomique L initiation et la propagation des ruptures de compression dans du bois de pin ont été étudiées au niveau microscopique par Choi (1996). Les profils de déformation du bois apparaissent comme non uniformes mais étroitement liés à sa morphologie. Les zones de concentration de contraintes sont la plupart du temps situées autour des rayons. L'expansion de ces zones semble être déterminée par la taille et l'arrangement des rayons. Caractérisation au niveau microstructural L'étude de la rupture en compression au niveau microstructural a notamment été réalisée par Gong (2004). Cette étude montre que les dommages en compression du bois se manifestent d abord sous la forme de replis ou flambement des cellules. Un repli correspond à un changement microstructural permanent de la paroi des cellules et a pour effet la réorientation des microfibrilles dans la lamelle moyenne de la paroi S2. Il est important de mentionner les travaux de Bodner (1997) sur les phénomènes d initiation et de propagation de la rupture en tension dans le sens longitudinal du bois de réaction (compression) pour de l épicéa. Figure 18 : Trachéides de bois de compression après essai en tension longitudinale. Les flèches indiquent les dislocations latérales entre microfibrilles. (Bodner et al., 1997). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 17 / 105

18 (1) (2) Figure 19 : Profils de rupture obtenus par essais cycliques en compression, ruine en compression diffuse (1), ruine en compression localisée (2). (Clorius et al., 2000). Bodner (1997) mentionne notamment que les microfibrilles ont tendance à se dissocier latéralement avant de se rompre (Figure 18), et également que l étendue de la dislocation latérale due à la dégradation de la matrice avant la rupture des microfibrilles augmente avec l angle des microfibrilles. (Bodner et al., 1997). Endommagement par essais cycliques Clorius (2000) a réalisé des essais de fatigue sur des échantillons de bois soumis à des cycles de charge et de décharge en compression longitudinale. De petits échantillons d épicéa sans défaut sont soumis à des essais cycliques de forme carrée à un niveau de charge correspondant à 80% de la force à rupture estimée par essai statique. Quatre fréquences allant de 0,01 hertz à 10 hertz sont utilisées. L observation des profils de rupture conduit à (1) une ruine en compression diffuse ou (2) une ruine en compression localisée et matérialisée en une forme de ride traversante (Figure 19). Les profils observables se développent dans les tous derniers cycles de charge et de décharge. La proportion de ruine diffuse augmente lorsque la fréquence décroît et lorsque la teneur en humidité augmente. Les résultats montrent également que le temps à rupture décroît lorsque la fréquence augmente. (Clorius et al., 2000). Effet de l'endommagement en compression sur la résistance mécanique L'endommagement en compression n'affecte pas considérablement la résistance à la compression. Le flambement des fibres, qui caractérise des ruines de compression, peut cependant sérieusement affecter la résistance à la traction, et par conséquent la résistance de la flexion du bois. (USDA, 1961). La résistance à la flexion statique est en effet fortement affectée par les ruptures en compression, avec une réduction moyenne de force de l ordre de 20% (pour du bois d épicéa). Le module d élasticité n est cependant que très peu affecté par la présence de ce type d endommagement (à l état sec). (Sonderegger et al., 2004). Détectabilité des criques de compression Le fait que le module d élasticité soit très peu affecté par la présence d'endommagement en compression, explique que ce type de défaut n'ait pas pu être détecté en utilisant l analyse des vibrations acoustiques (vitesse de propagation ou fréquences propres de vibration). (Sonderegger et al., 2004). Les méthodes d analyse des vibrations acoustiques ne seront donc pas retenues dans la suite de l étude. La détection de ce type de défaut est cependant possible par examen visuel puis au microscope. (USDA, 1961). La détection de rupture en compression par tomographie utilisant les rayons X est également possible (Sonderegger et al., 2004). Ce dernier résultat souligne l intérêt des rayons X pour la détection des criques. Par la suite, les rayons X seront utilisés en transmission et en diffusion Compton. L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 18 / 105

19 4 Principales techniques de contrôle non destructif 4.1 Définition du contrôle non destructif Le contrôle non destructif permet de garantir la qualité et la sécurité des biens et donc des personnes. Une grande variété de méthodes existe et permet de détecter des anomalies internes ou de surface, de déterminer la composition ou la structure des matériaux, ou bien encore de mesurer certaines propriétés physiques. Les anomalies susceptibles d être repérées peuvent être : 1) Les anomalies introduites pendant l élaboration de la matière première. 2) Les anomalies introduites lors du processus de fabrication. 3) Les anomalies des installations en service (fatigue, corrosion, fissures). Ces méthodes sont utilisées lors de la mise en service sur chantier, en production ou bien en maintenance, que ce soit sur les matériaux, les assemblages, les équipements ou les installations. (Kouzoubachian, 2006). 4.2 Méthodes visuelles : Examen visuel, endoscopique ou télévisuel (Visual examination) Le contrôle visuel est le plus ancien des contrôles non destructifs. C est la méthode la plus utilisée de par le monde, car la moins chère à mettre en oeuvre. Le contrôle visuel nécessite néanmoins une compétence certaine pour reconnaître la nature des défauts observés. (Hellier, 2001). Il est généralement toujours réalisé en premier et peut servir d indicateur pour les autres méthodes de contrôle prévues. Il permet en effet de déceler les défauts débouchant (fissure, tapure, crique, arrachement...) ainsi que les désordres et dégradations causés par les conditions de service ou d environnement (corrosion, bleuissement, fissure de fatigue...). (Kouzoubachian, 2006). Figure 20 : Orientation de l'angle de vue pour un contôle visuel classique (Hellier, 2001). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 19 / 105

20 Lors d un contrôle visuel, une attention particulière devra être apportée à l intensité de l éclairage, ainsi qu à son orientation (Figure 20). Distinction est faite entre le contrôle visuel direct (éventuellement aidé d un miroir ou d une lentille) et le contrôle visuel indirect (avec dispositifs d aide du type endoscope, fibres optiques couplés à des caméras ou tout autre instrument approprié, Figure 21 et Figure 22). (Hellier, 2001; Kouzoubachian, 2006). Figure 21 : Endoscope à fibre optique (Hellier, 2001). Figure 22 : Endoscope vidéo (Hellier, 2001). Un des dispositifs les plus utilisés est l endoscope pour les zones inaccessibles : comme en médecine humaine, c est un système rigide ou souple qui permet d inspecter des cavités internes (Figure 21). Il comporte des dispositifs d éclairage de la cavité, de génération de l image, de transport de cette image (électronique, lentilles ou fibres optiques) et enfin de restitution de l image afin de la rendre observable. (Hellier, 2001). 4.3 Méthode du ressuage (Liquid penetrant) Cette méthode complète l examen visuel en faisant apparaître des défauts de surface très fins dans un contraste coloré ou fluorescent. Elle est communément utilisée sur des matériaux non poreux comme les aciers ou l aluminium. Son principe est relativement simple et se déroule en plusieurs étapes. (Kouzoubachian, 2006). Figure 23 : Principe schématique du ressuage, (a) application du liquide sur une surface nettoyée, (b) infiltration du liquide dans l'anomalie, (c) élimination de l'excès de liquide, (d) application du révélateur, (e) interprétation (Shull, 2002). L. Brancheriau (CIRAD), J-D. Lanvin (FCBA) 20 / 105

Contrôle Non Destructif C.N.D.

Contrôle Non Destructif C.N.D. Contrôle Non Destructif C.N.D. 16 Principales techniques Particules magnétiques Pénétrants 7% Autres 7% 6% Ultrasons 30% Objets divers Pétrochimique 15% 10% Aérospatial 25% Courants de Foucault 10% Autres

Plus en détail

Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault

Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault Page 1 25 octobre 2012 Journée «Contrôle non destructif et caractérisation de défauts» Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault Henri Walaszek sqr@cetim.fr Tel 0344673324

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

JOURNEE TECHNIQUE AFIAP du 15 Mai 2014

JOURNEE TECHNIQUE AFIAP du 15 Mai 2014 JOURNEE TECHNIQUE AFIAP du 15 Mai 2014 Introduction des méthodes CND innovantes au service de la Catherine HERVE; Henri WALASZEK; Mohammed CHERFAOUI CETIM Page 1 Plan de la présentation Les méthodes CND

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Journée «Thermographie infrarouge pour le bâtiment et les travaux publics» Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Jean Dumoulin (LCPC) Mario Marchetti (LRPC Nancy) Frédéric Taillade

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Ecole Doctorale Santé, Information, Communications, Mathématiques, Matière (ED SICMA 0373) THESE. présentée à

Ecole Doctorale Santé, Information, Communications, Mathématiques, Matière (ED SICMA 0373) THESE. présentée à Ecole Doctorale Santé, Information, Communications, Mathématiques, Matière (ED SICMA 0373) THESE présentée à L Université de Bretagne Occidentale (UBO) pour l obtention du DOCTORAT EN ELECTRONIQUE Par

Plus en détail

SOMMAIRE Thématique : Matériaux

SOMMAIRE Thématique : Matériaux SOMMAIRE Thématique : Matériaux Rubrique : Connaissances - Conception... 2 Rubrique : Essais... 7 Rubrique : Matériaux...11 1 SOMMAIRE Rubrique : Connaissances - Conception Connaître les matières plastiques...

Plus en détail

La fabrication des objets techniques

La fabrication des objets techniques CHAPITRE 812 STE Questions 1 à 7, 9, 11, 14, A, B, D. Verdict 1 LES MATÉRIAUX DANS LES OBJETS TECHNIQUES (p. 386-390) 1. En fonction de leur utilisation, les objets techniques sont susceptibles de subir

Plus en détail

STRUCTURE D UN AVION

STRUCTURE D UN AVION STRUCTURE D UN AVION Cette partie concerne plus la technique de l avion. Elle va vous permettre de connaître le vocabulaire propre à l avion. Celui ci vous permettra de situer plus facilement telle ou

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

Prévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique...

Prévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique... Contrôle non destructif par émission acoustique appliqué au domaine des matériaux et des structures Prévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique... Anticiper et détecter les défauts de

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Contrôle non destructif Magnétoscopie

Contrôle non destructif Magnétoscopie Contrôle non destructif Magnétoscopie Principes physiques : Le contrôle magnétoscopique encore appelé méthode du flux de fuite magnétique repose sur le comportement particulier des matériaux ferromagnétiques

Plus en détail

PROCESSUS VALMONT CONCERNANT L APPLICATION DE LA TEINTE

PROCESSUS VALMONT CONCERNANT L APPLICATION DE LA TEINTE En ce qui concerne le calcul, les mâts bois sont comparables à tous les autres mâts acier ou aluminium. Conformément à la directive européenne de 1985 ils sont calculés et dimensionnés avec le même référentiel

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique

Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Eric CRESCENZO 1 Evagelos HRISTOFOROU 2 1) IXTREM 9 rue Edouard Denis Baldus, F-711 CHALON SUR SAONE Tél

Plus en détail

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation:

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: 1 www.cetime.ind.tn LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: met à votre disposition des compétences et des moyens techniques pour vous assister dans vos démarches d innovation et d

Plus en détail

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée

Plus en détail

Evolution des techniques de CND par électromagnétisme et ultrasons pour un contrôle fiable des soudures

Evolution des techniques de CND par électromagnétisme et ultrasons pour un contrôle fiable des soudures Evolution des techniques de CND par électromagnétisme et ultrasons pour un contrôle fiable des soudures E. CRESCENZO a, A. PELLETIER a a IXTREM 7 rue du Verger 71530 SASSENAY ixtrem@wanadoo.fr RESUME:

Plus en détail

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Connaissances et compétences : - Identifier les éléments d une chaîne de transmission d informations. - Recueillir et exploiter des informations concernant

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

CONTRÔLE NON DESTRUCTIF D'UN MATÉRIAU EXCITÉ PAR UNE ONDE ACOUSTIQUE OU THERMIQUE. OBSERVATION PAR THERMOGRAPHIE

CONTRÔLE NON DESTRUCTIF D'UN MATÉRIAU EXCITÉ PAR UNE ONDE ACOUSTIQUE OU THERMIQUE. OBSERVATION PAR THERMOGRAPHIE THESE DE DOCTORAT UNIVERSITE PARIS OUEST NANTERRE LA DEFENSE Ecole doctorale 139 : Connaissance, Langage, Modélisation Spécialité : Energétique et Génie des Procédés Présentée par Eric KUHN CONTRÔLE NON

Plus en détail

1STI2D - Les ondes au service de la santé

1STI2D - Les ondes au service de la santé 1STI2D - Les ondes au service de la santé De nombreuses techniques d imagerie médicale utilisent les ondes : la radiographie utilise les rayons X, la scintigraphie utilise les rayons gamma, l échographie

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique?

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? Temps de préparation :...2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury

Plus en détail

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

RAPPORT D INTERVENTION

RAPPORT D INTERVENTION R PRESTATAIRE DE SERVICES RAPPORT D INTERVENTION N 7445 Rédigé par Eric TANGUY Céline LETORT Intervention du 23/07/2010 Affaire Nature de l intervention Toiture contrôlée Intervention à la demande de Résidence

Plus en détail

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances :

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances : Fiche Technique Strengths Are Flex La gamme SAF est basée sur une technologie et des polymères méthacrylates brevetés. Ces adhésifs de nouvelle génération permettent d adhérer sur de nombreux supports

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

DOSSIER TECHNIQUE XP 12

DOSSIER TECHNIQUE XP 12 DOSSIER TECHNIQUE XP 12 I) Descriptif des éléments principaux Aile XP 12 a) Caractéristiques Surface 12,5 m2 Profil Double surface 90% Envergure 9,2 m Allongement 7,36 Longueur 3,1 m Poids 46 kg Dossier

Plus en détail

Contrôle non destructif (CND)

Contrôle non destructif (CND) Contrôle non destructif (CND) par Jacques DUMONT-FILLON Ingénieur de l École Centrale de Paris Ancien Directeur Technique de l Institut de Recherches de la Sidérurgie (IRSID) 1. Contrôle non destructif

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE STD ARTS APPLIQUÉS

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE STD ARTS APPLIQUÉS BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE STD ARTS APPLIQUÉS SESSION 2014 ÉPREUVE : PHYSIQUE-CHIMIE Durée : 2 heures Coefficient : 2 La calculatrice (conforme à la circulaire N 99-186 du 16-11-99) est autorisée. La clarté

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

«Tous les sons sont-ils audibles»

«Tous les sons sont-ils audibles» Chapitre 6 - ACOUSTIQUE 1 «Tous les sons sont-ils audibles» I. Activités 1. Différents sons et leur visualisation sur un oscilloscope : Un son a besoin d'un milieu matériel pour se propager. Ce milieu

Plus en détail

Comparaison des performances d'éclairages

Comparaison des performances d'éclairages Comparaison des performances d'éclairages Présentation Support pour alimenter des ampoules de différentes classes d'efficacité énergétique: une ampoule LED, une ampoule fluorescente, une ampoule à incandescence

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse)

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse) L ANTI-INTRUSION Comment assurer la sécurité des biens et des personnes? Définitions La détection intrusion a pour finalité principale la détection de personnes qui forcent ou tentent de forcer les protections

Plus en détail

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française NORME EUROPÉENNE EUROPÄISCHE NORM EUROPEAN STANDARD PROJET pren 926-1 Mars 2004 ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995 Version Française Equipement pour le parapente - Parapentes - Partie 1: Prescriptions

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

LCD COLOR MONITOR (English French Translation)

LCD COLOR MONITOR (English French Translation) LCD COLOR MONITOR (English French Translation) Front page : -1 Manuel d Utilisation -2 Système Vidéo Couleur LCD Table of contents : Table des Matières 1. Précautions 2. Accessoires 3. Fonctions 4. Télécommande

Plus en détail

Normes CE Equipements de Protection Individuelle

Normes CE Equipements de Protection Individuelle E. P. I D O C U M E N T D I N F O R M A T I O N Normes CE Equipements de Protection Individuelle Normes CE EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Définitions : E.P.I : Tout dispositif ou moyen destiné

Plus en détail

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests Notice Produit Edition 09.2012 Identification no4794 Version no. 2012-208 Sarnavap 5000E SA Pare-vapeur Description du produit Sarnavap 5000E SA est un pare-vapeur auto-adhésif pour système en adhérence

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

E. TECHNIQUES DES CONTROLES NON DESTRUCTIFS

E. TECHNIQUES DES CONTROLES NON DESTRUCTIFS Contrôles non destructifs E-1 E. TECHNIQUES DES CONTROLES NON DESTRUCTIFS 1. Défauts externes En dehors de l'examen visuel ou d'une recherche des défauts à l'aide d'une loupe, nous disposons d'autres méthodes

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Domaines d applications. Stockage / Mise en oeuvre. Caractéristiques physiques et techniques STOCKAGE MISE EN OEUVRE

FICHE TECHNIQUE. Domaines d applications. Stockage / Mise en oeuvre. Caractéristiques physiques et techniques STOCKAGE MISE EN OEUVRE FICHE TECHNIQUE PLANS DE TRAVAIL EGGER EUROSPAN Les plans de travail EGGER EUROSPAN se composent d un panneau support EUROSPAN à faible émission de formaldéhyde E1 et d un stratifié décoratif plaqué uniformément

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE , ATTACHES ET RACCORDS DE PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS 1.1 EMPLACEMENT DES 1.1.1 Les conduits posés devraient être indiqués sur les plans. Ils devraient être installés perpendiculairement aux lignes du bâtiment.

Plus en détail

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION Dr. Mohamed SENNOUR Responsable de la plate-forme JOURNÉE PLATES-FORMES EVRY, GÉNOCENTRE 25 juin 2013 Contexte et historique 2000 : constitution du

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE POSTE METALLIQUE

FICHE TECHNIQUE POSTE METALLIQUE CEL FRANCE Sarl au capital de 40 000E RC Alès 97RM 300 SIRET 410 748 875 00011 TVA CEE FR56410748875 NAF 316D Tableaux HTA Transformateur HTA Postes de transformation TGBT Disjoncteur BT www.cel france.com

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Université Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou. Faculté de génie électrique et informatique Département d électrotechnique

Université Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou. Faculté de génie électrique et informatique Département d électrotechnique MINISTÈRE DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Université Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou Faculté de génie électrique et informatique Département d électrotechnique Mémoire de Magister

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

Recommandations pour le contrôle par méthode électrique des défauts des revêtements organiques appliqués sur acier en usine ou sur site de pose

Recommandations pour le contrôle par méthode électrique des défauts des revêtements organiques appliqués sur acier en usine ou sur site de pose RECOMMANDATION PCRA 003 Octobre 2003 Rev.0 Commission Protection Cathodique et Revêtements Associés Recommandations pour le contrôle par méthode électrique des défauts des revêtements organiques appliqués

Plus en détail

Fluorescent ou phosphorescent?

Fluorescent ou phosphorescent? Fluorescent ou phosphorescent? On entend régulièrement ces deux termes, et on ne se préoccupe pas souvent de la différence entre les deux. Cela nous semble tellement complexe que nous préférons rester

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

«Grâce à BELFOR, la fuite a été immédiatement localisée. Des résultats certifiés. et le dégât des eaux évité» Des prestations associées

«Grâce à BELFOR, la fuite a été immédiatement localisée. Des résultats certifiés. et le dégât des eaux évité» Des prestations associées INSTALLATIONS TECHNIQUES DANS LA MAISON Conduites d eau froide et d eau chaude Conduites de chauffage/ chauffage au sol Conduites d eaux usées Inspection de cavités Problèmes de condensation Moisissure

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit P-14V1 MÉTHODE DE MESURE DU DÉBIT D UN EFFLUENT INDUSTRIEL EN CANALISATIONS OUVERTES OU NON EN CHARGE 1. Domaine d application Cette méthode réglemente la mesure du débit d un effluent industriel en canalisations

Plus en détail

ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNÉES PROVENANT DU MONITORING DES PONTS PAR LA TECHNOLOGIE OSMOS

ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNÉES PROVENANT DU MONITORING DES PONTS PAR LA TECHNOLOGIE OSMOS ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNÉES PROVENANT DU MONITORING DES PONTS PAR LA TECHNOLOGIE OSMOS Chakib Kassem 1, Louis Crépeau 2 1 OSMOS Canada inc., Montréal, Québec 2 OSMOS Canada inc., Montréal, Québec

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

DEMONSTRATION AMIENS

DEMONSTRATION AMIENS THERMOGRAPHIE INFRAROUGE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUE SUIVANT LE DESCRIPTIF TECHNIQUE APSAD D19 DEMONSTRATION AMIENS Page 1 / 18 Rapport de contrôle Client : DEMONSTRATION Lieu d'intervention : AMIENS

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail