N d ordre 02ISAL0087 Année Thèse. Application de classificateurs aux données d émission acoustique :

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "N d ordre 02ISAL0087 Année 2002. Thèse. Application de classificateurs aux données d émission acoustique :"

Transcription

1 N d ordre 02ISAL0087 Année 2002 Thèse Application de classificateurs aux données d émission acoustique : identification de la signature acoustique des mécanismes d endommagement dans les composites à matrice polymère Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Lyon Pour obtenir Le grade de docteur Formation doctorale : Génie des matériaux École doctorale : Matériaux de Lyon Par Stéphane HUGUET Soutenue le 13 décembre 2002 devant la Commission d examen Directeur Président Rapporteur Roger GAERTNER Nathalie GODIN Jacques LAMON Marc LETHIECQ Examinateurs Laurent SALMON Pierre FLEISCHMANN Jury MM. Thèse préparée au laboratoire GEMPPM de l INSA de Lyon

2 MARS 2002 INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON Directeur : STORCK.A Professeurs : AUDISIO S. PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE BABOT D. CONT. NON DESTR. PAR RAYONNEMENT IONISANTS BABOUX J.C. GEMPPM*** BALLAND B. PHYSIQUE DE LA MATIERE BAPTISTE P. PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS BARBIER D. PHYSIQUE DE LA MATIERE BASTIDE J.P. LAEPSI**** BAYADA G. MODELISATION MATHEMATIQUE ET CALCUL SCIENTIFIQUE BENADDA B. LAEPSI**** BETEMPS M. AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE BIENNIER F. PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS BLANCHARD J.M. LAEPSI**** BOISSON C. VIBRATIONS-ACOUSTIQUE BOIVIN M. (Prof. émérite) MECANIQUE DES SOLIDES BOTTA H. UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Développement Urbain BOTTA-ZIMMERMANN M. (Mme) UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Développement Urbain BOULAYE G. (Prof. émérite) INFORMATIQUE BOYER J.C. MECANIQUE DES SOLIDES BRAU J. CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Thermique du bâtiment BREMOND G. PHYSIQUE DE LA MATIERE BRISSAUD M. GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE BRUNET M. MECANIQUE DES SOLIDES BRUNIE L. INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION BUREAU J.C. CEGELY* CAVAILLE J.Y. GEMPPM*** CHANTE J.P. CEGELY*- Composants de puissance et applications CHOCAT B. UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Hydrologie urbaine COMBESCURE A. MECANIQUE DES CONTACTS COUSIN M. UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Structures DAUMAS F. (Mme) CETHIL Energétique et Thermique DOUTHEAU A. CHIMIE ORGANIQUE DUFOUR R. MECANIQUE DES STRUCTURES DUPUY J.C. PHYSIQUE DE LA MATIERE EMPTOZ H. RECONNAISSANCE DES FORMES ET VISION ESNOUF C. GEMPPM*** EYRAUD L. (Prof. émérite) GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE FANTOZZI G. GEMPPM*** FAVREL J. PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS FAYARD J.M. BIOLOGIE APPLIQUEE FAYET M. MECANIQUE DES SOLIDES FERRARIS-BESSO G. MECANIQUE DES STRUCTURES FLAMAND L. MECANIQUE DES CONTACTS FLORY A. INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION FOUGERES R. GEMPPM*** FOUQUET F. GEMPPM*** FRECON L. INFORMATIQUE GERARD J.F. MATERIAUX MACROMOLECULAIRES GERMAIN P. LAEPSI**** GIMENEZ G. CREATIS** GOBIN P.F. (Prof. émérite) GEMPPM*** GONNARD P. GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE GONTRAND M. CEGELY*- Composants de puissance et applications GOUTTE R. (Prof. émérite) CREATIS** GOUJON L. GEMPPM*** GOURDON R. LAEPSI****. GRANGE G. GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE GUENIN G. GEMPPM*** GUICHARDANT M. BIOCHIMIE ET PHARMACOLOGIE GUILLOT G. PHYSIQUE DE LA MATIERE GUINET A. PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS GUYADER J.L. GUYOMAR D. HEIBIG A. JACQUET RICHARDET G. JAYET Y. JOLION J.M. JULLIEN J.F. JUTARD A. (Prof. émérite) KASTNER R. KOULOUMDJIAN J. LAGARDE M. LALANNE M. (Prof. émérite) LALLEMAND A. LALLEMAND M. (Mme) VIBRATIONS-ACOUSTIQUE GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE LAB. MATHEMATIQUE APPLIQUEES LYON MECANIQUE DES STRUCTURES GEMPPM*** RECONNAISSANCE DES FORMES ET VISION UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Structures AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Géotechnique INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION BIOCHIMIE ET PHARMACOLOGIE MECANIQUE DES STRUCTURES CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Energétique et thermique CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Energétique et thermique - 2 -

3 LAREAL P. LAUGIER A. LAUGIER C. LEJEUNE P. LUBRECHT A. MAZILLE H. MERLE P. MERLIN J. MIGNOTTE A. (Mle) MILLET J.P. MIRAMOND M. MOREL R. MOSZKOWICZ P. MOURA A. NARDON P. (Prof. émérite) NIEL E. NORTIER P. ODET C. OTTERBEIN M. (Prof. émérite) PARIZET E. PASCAULT J.P. PAVIC G. PELLETIER J.M. PERA J. PERRIAT P. PERRIN J. PINARD P. (Prof. émérite) PINON J.M. PONCET A. POUSIN J. PREVOT P. PROST R. RAYNAUD M. REDARCE H. REYNOUARD J.M. RIGAL J.F. RIEUTORD E. (Prof. émérite) ROBERT-BAUDOUY J. (Mme) (Prof. émérite) ROUBY D. ROUX J.J. RUBEL P. RUMELHART C. SACADURA J.F. SAUTEREAU H. SCAVARDA S. SOUIFI A. SOUROUILLE J.L. THOMASSET D. UBEDA S. THUDEROZ C. UNTERREINER R. VELEX P. VIGIER G. VINCENT A. VRAY D. VUILLERMOZ P.L. (Prof. émérite) Directeurs de recherche C.N.R.S. : BERTHIER Y. CONDEMINE G. COTTE-PATAT N. (Mme) FRANCIOSI P. MANDRAND M.A. (Mme) POUSIN G. ROCHE A. SEGUELA A. Directeurs de recherche I.N.R.A. : FEBVAY G. GRENIER S. RAHBE Y. Directeurs de recherche I.N.S.E.R.M. : PRIGENT A.F. (Mme) MAGNIN I. (Mme) UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Géotechnique PHYSIQUE DE LA MATIERE BIOCHIMIE ET PHARMACOLOGIE GENETIQUE MOLECULAIRE DES MICROORGANISMES MECANIQUE DES CONTACTS PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE GEMPPM*** GEMPPM*** INGENIERIE, INFORMATIQUE INDUSTRIELLE PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Hydrologie urbaine MECANIQUE DES FLUIDES LAEPSI**** GEMPPM*** BIOLOGIE APPLIQUEE AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE DREP CREATIS** LAEPSI**** VIBRATIONS-ACOUSTIQUE MATERIAUX MACROMOLECULAIRES VIBRATIONS-ACOUSTIQUE GEMPPM*** UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Matériaux GEMPPM*** ESCHIL Equipe Sciences Humaines de l Insa de Lyon PHYSIQUE DE LA MATIERE INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION PHYSIQUE DE LA MATIERE MODELISATION MATHEMATIQUE ET CALCUL SCIENTIFIQUE GRACIMP Groupe de Recherche en Apprentissage, Coopération et Interfaces Multimodales pour la Productique CREATIS** CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Transferts Interfaces et Matériaux AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Structures MECANIQUE DES SOLIDES MECANIQUE DES FLUIDES GENETIQUE MOLECULAIRE DES MICROORGANISMES GEMPPM*** CENTRE DE THERMIQUE DE LYON Thermique de l Habitat INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION MECANIQUE DES SOLIDES CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Transferts Interfaces et Matériaux MATERIAUX MACROMOLECULAIRES AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE PHYSIQUE DE LA MATIERE INGENIERIE INFORMATIQUE INDUSTRIELLE AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE CENTRE D INNOV. EN TELECOM ET INTEGRATION DE SERVICES ESCHIL Equipe Sciences Humaines de l Insa de Lyon CREATIS** MECANIQUE DES CONTACTS GEMPPM*** GEMPPM*** CREATIS** PHYSIQUE DE LA MATIERE MECANIQUE DES CONTACTS UNITE MICROBIOLOGIE ET GENETIQUE UNITE MICROBIOLOGIE ET GENETIQUE GEMPPM*** UNITE MICROBIOLOGIE ET GENETIQUE BIOLOGIE ET PHARMACOLOGIE MATERIAUX MACROMOLECULAIRES GEMPPM*** BIOLOGIE APPLIQUEE BIOLOGIE APPLIQUEE BIOLOGIE APPLIQUEE BIOLOGIE ET PHARMACOLOGIE CREATIS** * CEGELY CENTRE DE GENIE ELECTRIQUE DE LYON ** CREATIS CENTRE DE RECHERCHE ET D APPLICATIONS EN TRAITEMENT DE L IMAGE ET DU SIGNAL ***GEMPPM GROUPE D'ETUDE METALLURGIE PHYSIQUE ET PHYSIQUE DES MATERIAUX ****LAEPSI LABORATOIRE D ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DES PROCEDES ET SYSTEMES INDUSTRIELS - 3 -

4 INSA DE LYON DEPARTEMENT DES ETUDES DOCTORALES ET RELATIONS INTERNATIONALES SCIENTIFIQUES MARS 2002 Ecoles Doctorales et Diplômes d Etudes Approfondies habilités pour la période ECOLES DOCTORALES n code national RESPONSABLE PRINCIPAL CORRESPONDANT INSA DEA INSA n code national RESPONSABLE DEA INSA CHIMIE DE LYON (Chimie, Procédés, Environnement) EDA206 M. D. SINOU UCBL Sec Fax M. R. GOURDON Sec Fax Chimie Inorganique Sciences et Stratégies Analytiques Sciences et Techniques du Déchet M. R. GOURDON Tél Fax ECONOMIE, ESPACE ET MODELISATION DES COMPORTEMENTS (E 2 MC) M.A. BONNAFOUS LYON Sec Fax Mme M. ZIMMERMANN Fax Villes et Sociétés Dimensions Cognitives et Modélisation Mme M. ZIMMERMANN Tél Fax M. L. FRECON Tél Fax EDA417 ELECTRONIQUE, ELECTROTECHNIQUE, AUTOMATIQUE (E.E.A.) EDA160 M. G. GIMENEZ INSA DE LYON Fax Automatique Industrielle Dispositifs de l Electronique Intégrée Génie Electrique de Lyon M. M. BETEMPS Tél Fax M. D. BARBIER Tél Fax M. J.P. CHANTE Tél Fax EVOLUTION, ECOSYSTEME, MICROBIOLOGIE, MODELISATION (E2M2) EDA403 INFORMATIQUE ET INFORMATION POUR LA SOCIETE (EDIIS) EDA 407 INTERDISCIPLINAIRE SCIENCES- SANTE (EDISS) EDA205 MATERIAUX DE LYON UNIVERSITE LYON 1 EDA 034 M. J.P FLANDROIS UCBL Sec Fax M. J.M. JOLION INSA DE LYON Fax M. A.J. COZZONE UCBL Sec Fax M. J. JOSEPH ECL Sec Fax M. S. GRENIER Fax M. M. LAGARDE Fax M. J.M. PELLETIER Fax Images et Systèmes Analyse et Modélisation des Systèmes Biologiques Documents Multimédia, Images et Systèmes d Information Communicants Extraction des Connaissances à partir des Données Informatique et Systèmes Coopératifs pour l Entreprise Biochimie Génie des Matériaux : Microstructure, Comportement Mécanique, Durabilité Matériaux Polymères et Composites Matière Condensée, Surfaces et Interfaces Mme I. MAGNIN Tél Fax M. S. GRENIER Tél Fax M. A. FLORY Tél Fax M. J.F. BOULICAUT Tél Fax M. A. GUINET Tél Fax M. M. LAGARDE Tél Fax M. J.M.PELLETIER Tél Fax M. H. SAUTEREAU Tél Fax M. G. GUILLOT Tél Fax MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE FONDAMENTALE (Math IF) EDA 409 MECANIQUE, ENERGETIQUE, GENIE CIVIL, ACOUSTIQUE (MEGA) EDA162 M. NICOLAS UCBL Fax M. J. BATAILLE ECL Sec Fax M. J. POUSIN Fax M. G.DALMAZ Fax Analyse Numérique, Equations aux dérivées partielles et Calcul Scientifique Acoustique Génie Civil Génie Mécanique Thermique et Energétique M. G. BAYADA Tél Fax M. J.L. GUYADER Tél Fax M. J.J.ROUX Tél Fax M. G. DALMAZ Tél Fax M. J. F. SACADURA Tél Fax En grisé : Les Ecoles doctorales et DEA dont l INSA est établissement principal - 4 -

5 5HPHUFLHPHQWV Ce travail a été réalisé au Groupe d Etudes de Métallurgie Physique et de Physique des Matériaux de l INSA de Lyon, dont je remercie les directeurs successifs, Roger Fougères et Jean-Yves Cavaillé, pour m y avoir accueilli. Je tiens à exprimer ma reconnaissance à Nathalie Godin et Roger Gaertner, qui m ont suivi et assisté dans ce travail, qui n ont pas ménagé leurs efforts pour qu il puisse aboutir favorablement. Je remercie l entreprise E.D.F qui a financé ce travail, et tout particulièrement Daniel Villard et Laurent Salmon, du centre E.D.F des Renardières, qui ont suivi et assisté ce projet. Je remercie Jean-Claude Baboux qui m a accueilli au sein du Centre de Caractérisation Non-Destructive des Matériaux, et toute l équipe du centre qui a contribué à rendre agréables les années passées en son sein. Enfin je tiens à remercier MM. Lamon, Lethiecq et Fleishmann, d avoir accepté de faire partie de mon jury de thèse

6 7DEOHGHVPDWLqUHV,QWURGXFWLRQ &KDSLWUH,²%LEOLRJUDSKLH 1. Matériaux composites Généralités Résines Fibres de verre Endommagement Les ruptures de fibres Fissurations de matrice Décohésions interfaciales Influence de la direction de sollicitation sur les modes de rupture des composites unidirectionnels _ Vieillissement hygrothermique Cinétique de sorption Dépendance en température Phénomènes non-fickiens Effets de l eau sur les propriétés du composite Emission Acoustique Généralités Les principales sources d émission acoustique Effet Kaiser et le rapport Felicity Acquisition des signaux Localisation des sources Les paramètres exploitables Identification de la signature acoustique des sources dans les matériaux composites : analyse conventionnelle Travaux sur le contenu fréquentiel des ondes Identification des sources par les paramètres des salves Analyse statistique multivariable Quelques grandeurs caractéristiques d une classe Classificateur, classifications supervisées, classifications non supervisées Evaluation des distances Méthode de discrimination par les k-moyennes Présentation de la technique Validation du choix du nombre de classes Méthode de discrimination par les k-plus proches voisins Réseaux de neurones Généralités La carte topologique de Kohonen Applications à l identification des sources en Emission Acoustique Synthèse et methodologie developpee

7 &KDSLWUH,,0DWpULDX[HWWHFKQLTXHV 7DEOH GHV PDWLqUHV 1. Présentation des matériaux Composite à matrice polyester Constituants Elaboration Propriétés Composites à matrice époxy Constituants Elaboration Propriétés Vieillissement hygrothermique Composite à matrice polyester Composites à matrice époxy Composites monofilamentaires à matrice polyester Conditions expérimentales Essais mécaniques Matériel utilisé et conditions d essais Eprouvettes de traction Caractérisation de l endommagement post-mortem Acquisition de l émission acoustique Capteurs et chaîne d acquisition Paramétrages du logiciel d acquisition 67 &KDSLWUH,,,,GHQWLILFDWLRQ H[SpULPHQWDOH GH OD VLJQDWXUH DFRXVWLTXHGHVGLIIpUHQWHVVRXUFHVG HQGRPPDJHPHQW 1. Composite unidirectionnel à matrice polyester Essais de traction sur résine Essais de traction sur composite UD à 90 par rapport à la direction des fibres Comportement mécanique et endommagement Emission acoustique Essais de traction sur composite polyester UD à 45 par rapport à l axe des fibres Comportement mécanique et endommagement Emission acoustique Essais de traction sur composite monofilamentaire Essai sur résine seule Essais de traction sur microcomposites matrice polyester-fibre de verre Essai de traction interrompu Composite unidirectionnel à matrice polyester vieilli Essais de traction sur résine polyester vieillie Essais de traction à 90 par rapport à l axe des fibres Comportement en traction Emission acoustique Essais de traction à 45 par rapport à l axe des fibres Comportement mécanique et endommagement Emission acoustique Composite unidirectionnel à matrice époxy Essais de traction sur résine époxy

8 7DEOH GHV PDWLqUHV 3.2 Essais de traction à 90 et 45 par rapport aux fibres Effet du vieillissement hygrothermique Récapitulatif des essais et resultats 104 &KDSLWUH,9&ODVVLILFDWLRQGHVVLJQDX[G ($SDUDQDO\VHV VWDWLVWLTXHVPXOWLYDULDEOHV 1. Calcul des paramètres pertinents Analyse statistique multivariable par la méthode des k plus proches voisins Séparation des signaux par la méthode des k moyennes Cinétiques d évolution par les k plus proches voisins Evaluation du nombre k de voisins à prendre en compte Application de l algorithme des k plus proches voisins Analyse des données a l aide de la carte auto-organisatrice de Kohonen Caractéristiques de la carte Application aux essais de traction sur composite unidirectionnel à matrice polyester _ Phase d apprentissage Visualisation de la topologie obtenue et phase d étiquetage Application de la carte de Kohonen Cinétiques d évolution en cours d essais Extension aux essais sur microcomposites Phase d apprentissage Topologie obtenue et phase d étiquetage Activations pour les différents essais 127 &KDSLWUH9$SSOLFDWLRQGHVFODVVLILFDWHXUVjGHVFRPSRVLWHV VWUDWLILpVjSOLVFURLVpV Composites à matrice polyester Résultats mécaniques Emission acoustique Composites statifiés à matrice époxy Résultats mécaniques Emission acoustique Analyse statistique Paramètres caractéristiques du réseau et phase d apprentissage Topologie obtenue Mise en évidence de la topologie par les k-moyennes Etiquetage des zones de la carte Application de la carte de Kohonen : chronologie d apparition des différentes classes _ 143 &RQFOXVLRQ - 9 -

9 /LVWHGHVWDEOHDX[HWILJXUHV &KDSLWUH,²%LEOLRJUDSKLH Figure I.1 : Rupture de fibre au sein d un composite unidirectionnel 22 Figure I.2 : Initiation (a) et propagation (b) de la fissuration matricielle au sein d un composite unidirectionnel 23 Figure I.3 : Schéma de la chaîne d émission acoustique, de la création de l onde mécanique à la visualisation du signal EA 27 Figure I.4 : Différentes géométries d échantillons et positionnements de capteurs permettant la localisation des sources d émission acoustique 30 Figure I.5 : Principaux paramètres mesurés en temps réel sur une salve d émission acoustique 31 Tableau I.1 : Synthèse des zones d amplitude associées aux différents modes de rupture dans la bibliographie 36 Figure I.7 : Schéma de principe d un nœud constitutif des réseaux de neurones 44 Figure I.8 : Schéma d une carte de Kohonen 46 Tableau I.2 : Synthèse des principaux travaux utilisant des classificateurs pour traiter les données d EA 51 Figure I.9 : Schématisation de la méthodologie employée 55 &KDSLWUH,,0DWpULDX[HWWHFKQLTXHV Tableau II.1 : Caractéristiques des plaques composites à matrice polyester 58 Tableau II.2 : Caractéristiques des plaques composites à matrice époxy et de leurs constituants 60 Figure II.1 : Courbes de sorption des plaques polyester 61 Figure II.2 : Courbes de sorption des plaques époxy 62 Figure II.3 : Schéma des éprouvettes de résine 64 Figure II.4 : Les différents types d éprouvettes composites 64 Tableau II.3 : Les différents matériaux et échantillons utilisés pour l étude 65 Figure II.5 : Dimensions des échantillons microcomposites 65 Figure II.6 : Disposition des capteurs sur les éprouvettes : (a) résine ou microcomposite ; (b) composite unidirectionnel ou à plis croisés 66 Tableau II.4 : Paramètres d acquisition du système Mistras 67 Figure II.7 : Courbe de calibration fournie par Euro Physical Acoustics des capteurs PAC micro80 67 Tableau II.5 : Vitesse des ondes selon le type d échantillon 68 Figure II.8 : Atténuation des ondes en fonction de la distance source/capteur pour le composite polyester sollicité dans la direction de 90 par rapport à l axe des fibres 69 &KDSLWUH,,,,GHQWLILFDWLRQ H[SpULPHQWDOH GH OD VLJQDWXUH DFRXVWLTXHGHVGLIIpUHQWHVVRXUFHVG HQGRPPDJHPHQW Tableau III.1 : Principales caractéristiques obtenues à partir d un essai de traction sur résine polyester à l état sain. 72 Figure III.1 : Courbe contrainte/déformation (Š) pour un essai sur résine polyester suivi de l activité DFRXVWLTXH Š 72 Figure III.2 : A) Distribution d amplitude, B) Signal caractéristique de l émission acoustique collectée sur résine polyester à l état sain 73 Figure III.3 : Localisation des salves durant l essai de traction sur résine polyester à l état sain 74 Tableau III.2 : Principales caractéristiques obtenues à partir d un essai de traction composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité dans le sens perpendiculaire aux fibres 75 Figure III.4 : Courbe contrainte/déformation (Š) avec suivi de l activité acoustique (Š SRXU OH FRPSRVLWH unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité dans le sens perpendiculaire aux fibres 75 Figure III.5 : Micrographie d une coupe longitudinale perpendiculaire aux fibres d un échantillon composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité dans le sens perpendiculaire aux fibres 76 Figure III.6 : Localisation des salves au cours d un essai de traction sur composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité dans le sens perpendiculaire aux fibres 77 Figure III.7 : Distributions d amplitude a) résine polyester à l état sain sollicitée en traction b) composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité dans le sens perpendiculaire aux fibres 77 Figure III.8 : Evolution en fonction du temps de la distribution d amplitude pour le composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité dans le sens perpendiculaire aux fibres 77 Tableau III.3 : Paramètres moyens caractéristiques de l émission acoustique enregistrée lors des essais sur résine polyester à l état sain et sur composite polyester UD sollicité dans le sens transverse aux fibres

10 /LVWH GHV WDEOHDX[ HW ILJXUHV Figure III.9 : Signaux appartenant à la gamme d amplitudes db pour a) la résine polyester b) le composite sain polyester UD sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres 78 Figure III.10 : Signal de type B : essai de traction sur composite sain polyester UD sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres 79 Tableau III.4 : : Principales caractéristiques obtenues à partir d un essai de traction composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité à 45 par rapport à l axe des fibres 80 Figure III.11 : Courbe de traction (Š) avec suivi de l activité acoustique (Š) sur composite sain polyester UD sollicité à 45 par rapport à l axe des fibres 80 Figure III.12 : Micrographie d une coupe transversale d un échantillon composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité à 45 par rapport à l axe des fibres 81 Figure III.13 : Localisation des sources en fonction du temps pour un essai de traction sur composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain, sollicité dans le sens perpendiculaire aux fibres 82 Figure III.14 : Distributions d amplitude des signaux obtenus lors des essais (a) dans le sens perpendiculaire aux fibres et (b) en traction déviée à 45 sur composite unidirectionnel à matrice polyester à l état sain 83 Figure III.15 : Courbe contrainte / déformation enregistrée lors de l essai de traction sur résine polyester à 70 C à l état sain 84 Figure III.16 : Courbe contrainte / déformation et suivi de l activité acoustique lors d un essai de fragmentation : les salves d émission acoustique ( ) sont représentées par leur amplitude 85 Figure III.17 : Localisation des salves d émission acoustique en fonction du temps lors d un essai de fragmentation 85 Tableau III.5 : Paramètres caractéristiques de l émission acoustique pour les essais de traction sur microcomposites fibre de verre/matrice polyester 86 Figure III.18 : Distributions d amplitudes des signaux reçus lors des essais de fragmentation sur composite monofilamentaire fibre de verre/matrice polyester 86 Figure III.19 : Signaux de type C observés lors des essais de fragmentation sur composite monofilamentaire fibre de verre / matrice polyester 86 Figure III.20 : Cliché obtenu en microscopie optique d un échantillon de fragmentation (grossissement x100) 87 Figure III.21 : Mise en évidence d une décohésion associée à la rupture de fibre (grossissement x1000) 87 Tableau III.6 : Comparaison entre le nombre de ruptures de fibres et le nombre de salves provenant de la longueur utile des échantillons 88 Tableau III.7 : Comparaison entre le nombre de signaux reçus et le nombre de ruptures de fibres observées au cours d un essai interrompu 89 Figure III.22 : Courbe contrainte/déformation pour un échantillon de résine polyester après vieillissement hygrothermique (stade 2) 90 Figure III.23 : Courbe contrainte/déformation (Š) avec suivi de l activité acoustique (Š SRXU XQ HVVDL GH traction à 90 par rapport à l axe des fibres après vieillissement hygrothermique (stade 2) 91 Figure III.24 : Localisation des sources émisives lors d un essai de traction sur composite UD sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres après vieillissement (stade 2) 92 Figure III.25 : Distributions d amplitude pour les essais sur composite unidirectionnel verre/polyester sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres a) composite sain, b) après vieillissement stade 1, c) après vieillissement stade 2 93 Figure III.26 : Signaux caractéristiques de la zone d amplitude inférieure à 70 db sur composite vieilli sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres 93 Figure III.27 : Signaux caractéristiques de la zone d amplitude db sur composite vieilli sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres 93 Tableau III.8 : Paramètres acoustiques caractéristiques des signaux de type A et de type B dans les différents états du composite UD polyester sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres 94 Figure III.28 : Courbe contrainte/déformation (Š) avec suivi de l activité acoustique (Š SRXU XQ HVVDL GH traction sur composite à matrice polyester UD sollicité à 45 par rapport l axe des fibres après vieillissement (stade2) 95 Figure III.29 : Micrographie d une coupe transervale d un échantillon UD après traction à 45 par rapport à l axe des fibres, après vieillissement (stade 2) 95 Figure III.30 : Distribution d amplitude des signaux reçus sur composite UD sollicité à 45 par rapport à l axe des fibres après vieillissement hygrothermiquement (stade2). 96 Figure III.31 : Localisation des sources pour un essai de traction sur composite UD sollicité à 45 par rapport à l axe des fibres après vieillissement (stade 2) 97 Tableau III.9 : Principales caractéristiques obtenues à partir d un essai de traction sur résine époxy 98 Figure III.32 : Courbe contrainte/déformation pour un essai de traction sur résine époxy (durcisseur anhydride) 98 Tableau III.10 : Principales caractéristiques obtenues à partir d un essai de traction sur composite unidirectionnel à matrice époxy 100 Figure III.33 : Courbe contrainte/déformation (Š) avec suivi de l activité acoustique (Š SRXU XQ HVVDL GH traction sur composite à matrice époxy anhydride UD sollicité à 90 par rapport l axe des fibres 100 Figure III.34 : Courbe contrainte/déformation (Š) avec suivi de l activité acoustique (Š SRXU XQ HVVDL GH traction sur composite à matrice époxy anhydride UD sollicité à 45 par rapport l axe des fibres

11 /LVWH GHV WDEOHDX[ HW ILJXUHV Figure III.35 : Distribution d amplitude pour les essais à 90 par rapport à l axe des fibres, composite UD époxy à durcisseur anhydride 101 Figure III.36 : Distribution d amplitude et formes d ondes visualisées pour les essais à 45 par rapport à l axe des fibres, composite UD époxy à durcisseur anhydride 102 Figure III.37 : Distribution d amplitude des signaux reçus lors des essais de traction à 45 par rapport aux fibres sur composite époxy anhydride dégradé hygrothermiquement (stade 1) 103 Tableau III.11 : Signatures acoustiques mises en évidence sur matériaux à base polyester 105 Tableau III.12 : Signatures acoustiques mises en évidence sur matériaux à base époxy 106 &KDSLWUH,9&ODVVLILFDWLRQGHVVLJQDX[G ($SDUDQDO\VHV VWDWLVWLTXHVPXOWLYDULDEOHV Figure IV.1 : Détermination des paramètres des formes d ondes a) logiciel MISTRAS, b) méthode retenue _ 109 Tableau IV.1 : Comparaison des paramètres calculés par Mistras et recalculés sur les formes d onde pour un essai sur UD dans le sens travers. 110 Figure IV.2 : Projections en nombre de coups/temps de montée (a) et amplitude/durée (b) des signaux d émission acoustique 113 Figure IV.3 : Distributions d amplitude pour les deux classes de signaux différenciées par la méthode des k- moyennes 113 Tableau IV.2 : Paramètres moyens caractéristiques des deux classes de signaux différenciées par la méthode des k- moyennes 114 Tableau IV.3 : Erreur de classification exprimée en % en fonction de différentes valeurs de k lors de l utilisation de la technique des k plus proches voisins 115 Tableau IV.4 : Répartition des signaux en deux classes par la méthode des 7 plus proches voisins pour trois types d essais 116 Figure IV.4 : Chronologies d apparition des deux types de signaux, en fonction du temps, lors des essais de traction à 90 et à 45 par rapport à l axe des fibres. 116 Figure IV.5 : Schéma de principe de la carte de Kohonen 118 Figure IV.6 : Schéma d une carte de Kohonen représentant les neurones affectés par le voisinage pour des valeurs de 1 et Tableau IV.5 : Résultat du test pour l étiquetage des zones I, II et III. 121 Figure IV.7 : Visualisation par la méthode NP-SOM de la topologie du réseau formé après la phase d apprentissage : les zones sombres représentent les distances les plus fortes entre les neurones 121 Tableau IV.6 : Activations de la carte de Kohonen pour différents essais 123 Figure IV.8 : Evolution des deux modes d endommagement au cours des essais de traction déviée pour les composites unidirectionnel à matrice polyester à l état sain : (a) sollicité à 45 par rapport aux fibres ; (b) sollicité à 90 par rapport aux fibres 124 Figure IV.9 : Evolution des deux modes d endommagement au cours d un essai de traction sur composite unidirectionnel à matrice polyester à l état vieilli (stade 2) sollicité à 45 par rapport aux fibres 125 Figure IV.10 : Evolution des deux modes d endommagement au cours d un essai de traction sur composite unidirectionnel à matrice polyester à l état vieilli (stade 2) sollicité à 90 par rapport aux fibres 125 Tableau IV.7 : Pourcentage de signaux classés dans chacune des trois zones pour des sélections de signaux de types A, B et C 127 Figure IV.11 : Topologie du réseau formé après la phase d apprentissage : les reliefs représentent les distances moyennes les plus fortes entre neurones 127 Figure IV.12 : Résultas d'activation de la carte : a) essai sur microcomposites, b) composite UD à matrice polyester sollicité à 45 par rapport à l axe des fibres et c) composite UD à matrice polyester sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres 128 &KDSLWUH9$SSOLFDWLRQGHVFODVVLILFDWHXUVjGHVFRPSRVLWHV VWUDWLILpVjSOLVFURLVpV Tableau V.1 : Principales caractéristiques obtenues à partir d un essai de traction sur composites stratifiés plis croisés à matrice polyester 131 Figure V.1 : a) Courbe contrainte/déformation (Š) pour un essai de traction sur composite stratifié à matrice polyester sollicité à ± 55 par rapport aux fibres suivi de l activité acoustique (Š E GLVWULEXWLRQ G DPSOLWXGH 132 Figure V.2 : a) Courbe contrainte/déformation (Š) pour un essai de traction sur composite stratifié à matrice polyester sollicité à ± 35 par rapport aux fibres suivi de l activité acoustique (Š E GLVWULEXWLRQ G DPSOLWXGH 132 Figure V.3 : a) Signal de type A b) Signal de type B enregistrés lors d un essai de traction sur composites stratifiés plis croisés à matrice polyester

12 /LVWH GHV WDEOHDX[ HW ILJXUHV Figure V.4 : Signaux de type D observés lors des essais de traction sur composites stratifiés à matrice polyester 133 Figure V.5 : a) Courbe contrainte/déformation (Š) pour un essai de traction sur composite stratifié à matrice époxy, durcisseur anhydride, sollicité à ± 55 par rapport aux fibres suivi de l activité acoustique (Š E distribution d amplitude 134 Figure V.6 : a) Courbe contrainte/déformation (Š) pour un essai de traction sur composite stratifié à matrice époxy, durcisseur anhydride, sollicité à ± 35 par rapport aux fibres suivi de l activité acoustique (Š E distribution d amplitude 135 Figure V.7 : a) Courbe contrainte/déformation (Š) pour un essai de traction sur composite stratifié à matrice époxy, durcisseur amine, sollicité à ± 55 par rapport aux fibres suivi de l activité acoustique (Š E distribution d amplitude 135 Figure V.8 : a) Courbe contrainte/déformation (Š) pour un essai de traction sur composite stratifié à matrice époxy, durcisseur amine, sollicité à ± 35 par rapport aux fibres suivi de l activité acoustique (Š E distribution d amplitude 135 Tableau V.2 : Principales caractéristiques obtenues à partir des essais de traction sur composites stratifiés à plis croisés et matrice époxy 136 Figure V.9 : Micrographie (MEB) d une surface de rupture après traction sur composite stratifié à plis croisés ± 55, matrice époxy anhydride 136 Figure V.10 : a) Signal de type A b) Signal de type B enregistrés lors d un essai de traction sur composites stratifiés plis croisés à matrice époxy 137 Figure V.11 : Signal de type D enregistré lors d un essai de traction sur composites stratifiés à plis croisés, matrice époxy 138 Figure V.12 : Représentation par la méthode NP-SOM de la carte de Kohonen 139 Figure V.13 : Evolution du critère de Davies / Bouldin en fonction du nombre de classes 140 Figure V.14 : Séparation par les k-moyennes des nœuds de la carte de Kohonen en trois classes de vecteurs de poids proches 140 Tableau V.3 : Pourcentages de signaux activant les zones de la carte pour des sélections de formes de signaux de types A, B ou D 142 Figure V.15 : Etiquetage des zones de la carte de Kohonen 142 Figure V.16 : Evolutions d apparition des signaux dans les trois zones de la carte de Kohonen pour les essais sur composite à plis croisés ±55 et ±

13 INTRODUCTION

14 ,QWURGXFWLRQ Les matériaux composites à matrice organique sont aujourd hui largement utilisés dans des domaines très divers (automobile, aéronautique, structures ). Le contrôle de l état de santé de ces matériaux en service est une nécessité. L objectif poursuivi par EDF est de développer des moyens de contrôle non destructif permettant de détecter, sur site, l endommagement de tuyauteries de centrales en matériau composite verreépoxy. La technique à utiliser doit permettre de discriminer les deux modes d endommagement précurseurs du perlage de la tuyauterie : la décohésion fibre-matrice et la fissuration matricielle. Les ruptures de fibres n interviennent probablement que lors d une dégradation globale très avancée mettant en cause l intégrité de la structure. A terme, la technique développée devrait conduire à statuer sur le maintien en service ou sur le remplacement des tubes endommagés. Dans ce contexte, l émission acoustique (EA) est un bon candidat car elle présente de nombreux avantages, entre autres celui d être un moyen de contrôle passif, applicable sur une structure en service, y compris dans des conditions environnementales difficiles. Les installations étant naturellement sous contraintes, la technique d EA peut aisément être utilisée sans exiger une infrastructure lourde. De plus, contrairement aux méthodes ultrasonores, l'ea ne nécessite pas la désorption du matériau. Elle est d ailleurs déjà en usage, aux Etats- Unis, pour l inspection de tuyauteries et de réservoirs en résine thermodurcissable renforcée de fibres de verre (code CARP - norme ASTM E 1118), sans toutefois rendre compte d une analyse détaillée des modes d endommagement. La technique envisagée devant faire la preuve de sa capacité à discriminer les modes d endommagement durant toute la durée de service des installations, l identification des mécanismes sources doit être réalisée sur les matériaux à différents stades de vieillissement. Aussi, une étude sera tout d abord entreprise sur des matériaux à base polyester dont le vieillissement hygrothermique est rapide avant d être transposée au cas des matériaux à base époxy utilisés industriellement. L objectif de ce travail de thèse n est pas l étude des matériaux et de leur endommagement mais l analyse et le traitement des données d émission acoustique. C est pourquoi la rédaction de ce document est orientée principalement vers le traitement des données

15 ,QWURGXFWLRQ Une démarche progressive consistant à travailler sur des matériaux de complexité croissante a été mise en place. Les matériaux étudiés sont les suivants : résine polyester ou époxy, composites monofilamentaires aussi appelés microcomposites consistant en une fibre enrobée dans une gaine matricielle, composites unidirectionnels et composites stratifiés à plis croisés. Des essais de traction monotone avec suivi et enregistrement de l émission acoustique ont été réalisés dans un premier temps sur des échantillons modèles : - échantillon de résine permettant d obtenir la signature acoustique de l endommagement de la résine ; - échantillon de composite unidirectionnel (UD) sollicité à 90 par rapport à l axe des fibres générant des endommagements matriciel et interfacial ; - échantillon de composite unidirectionnel sollicité à 45 par rapport à l axe des fibres générant les mêmes endommagements en proportions différentes ; - échantillon de composite monofilamentaire permettant d obtenir la signature acoustique de rupture de la fibre au sein d une gaine matricielle. L objectif des essais sur échantillons écoles est l identification de la signature acoustique de trois modes d endommagement : l endommagement matriciel, la décohésion fibre/matrice et la rupture de fibre. La plupart des analyses des données d émission acoustique est basée sur une analyse conventionnelle utilisant les paramètres tels que le nombre de coups, l'énergie, l'amplitude du signal et leur évolution avec un paramètre d essai (temps, température, charge.). Ce travail couple une analyse conventionnelle des données d émission acoustique à une analyse statistique multivariable. C'est pourquoi une méthodologie nécessitant l emploi de classificateurs, basée sur l'analyse du signal et l'identification de la nature des sources d'ea, a été développée. L'objectif de cette analyse est une classification des sources d'ea durant le processus d'endommagement en utilisant des outils mathématiques de reconnaissance de forme tels que les k-plus proches voisins et la carte auto-organisatrice de Kohonen. Les essais sur échantillons modèles ou écoles vont permettre de définir le potentiel de ces analyses multivariables. Les deux classificateurs utilisés à savoir les k-plus proches voisins et la carte auto-organisatrice

16 ,QWURGXFWLRQ de Kohonen seront ensuite appliqués à des matériaux plus complexes : les composites à plis croisés. Après une étude bibliographique (chapitre I), la présentation des matériaux et des techniques expérimentales fait l objet du chapitre II. L analyse conventionnelle des données d EA est présentée dans le chapitre III. Elle va permettre d identifier la signature acoustique de certains mécanismes et d apporter des éléments de réponse concernant l influence du vieillissement sur l activité acoustique. L analyse statistique multiparamètres des signaux d EA permettant d élaborer un outil statistique apte à discerner les modes d endommagement en fonction des signaux reçus est exposée au chapitre IV. Enfin les classificateurs seront appliqués à des stratifiés à plis croisés, plus proches du matériau final que les échantillons modèles (chapitre V)

17 %LEOLRJUDSKLH CHAPITRE I BIBLIOGRAPHIE

18 %LEOLRJUDSKLH Ce chapitre rassemble les éléments de la bibliographie nécessaire à l étude. La première partie de ce chapitre porte tout d abord sur une présentation rapide des matériaux composites à matrice polymère, en termes de comportement mécanique, d endommagement, de vieillissement hygrothermique. Cette partie est consacrée exclusivement aux composites unidirectionnels en terme d endommagement. La deuxième partie de ce chapitre est consacrée à la technique d émission acoustique (EA) en présentant ses généralités ainsi que les principales applications, relatées dans la littérature, orientées vers la discrimination des sources d EA au sein d un matériau composite. Enfin, les techniques d analyse statistiques sont présentées. Elles ont pour but d extraire parmi des jeux de données volumineux et complexes, les paramètres qui aideront à la classification des données et donc à l identification de la signature acoustique des différentes sources d endommagement. Bien évidemment tous les classificateurs ne seront pas décrits dans ce document, seuls ceux utilisés dans le cadre de ce travail seront présentés

19 %LEOLRJUDSKLH 1. MATERIAUX COMPOSITES 1.1 Généralités Par définition, un matériau composite est constitué de l assemblage de deux ou plusieurs phases de propriétés différentes et complémentaires. Il s agit le plus souvent d un renfort noyé au sein d une matrice permettant d obtenir un matériau aux propriétés intermédiaires. Le renfort contribue à améliorer la résistance mécanique du matériau alors que la matrice assure le double rôle d élément de transfert des charges vers le renfort et de protection de celui-ci Résines Un matériau polymère se présente comme un enchevêtrement de chaînes macromoléculaires constituées par la répétition d un plus ou moins grand nombre d unités structurales. L unité structurale est le plus petit motif reproductible. L interaction entre chaînes s effectue de manières diverses : liaisons de Van der Waals ou pont hydrogène pour les polymères thermoplastiques, réseau tridimensionnel avec nœuds de réticulation pour les thermodurcissables. Le principal avantage de l emploi de tels matériaux réside dans leurs propriétés particulières. En effet, la matrice se caractérise par une déformabilité suffisante pour transmettre les sollicitations mécaniques vers le renfort tout en protégeant celui-ci des agressions chimiques externes. En outre, elle présente l avantage d être chimiquement réactive, ce qui permet l établissement de liaisons fortes avec le renfort. Selon les applications, on distingue deux familles de matrices polymères : Les résines thermoplastiques, de loin les plus employées du fait de leur faible coût, peuvent être aisément mises en forme et recyclées par simple chauffage. Cette propriété provient de la tendance qu ont ces matériaux à polymériser en formant des réseaux linéaires, donc de rigidité réduite. On peut citer comme exemples les polyamides, les polypropylènes et les polyéthylènes

20 %LEOLRJUDSKLH Les résines thermodurcissables polymérisent en formant des réseaux tridimensionnels très difficiles à rompre, sinon par l apport d une importante quantité de chaleur. Cette caractéristique confère à ces résines de meilleures performances thermomécaniques que celles des matrices thermoplastiques, ce qui les destine prioritairement à une utilisation comme matrice de composites. Les résines époxy et polyester entre autres, qui seront utilisées dans cette étude, appartiennent à cette catégorie Fibres de verre Le verre, sous forme massive, est caractérisé par une très grande fragilité attribuée à une sensibilité élevée à la fissuration. En revanche, élaboré sous forme de fibres de faible diamètre (quelques dizaines de microns), le verre perd ce caractère et possède alors de bonnes caractéristiques mécaniques. Les fibres de verre sont élaborées à partir d un verre filable, appelé verre textile, composé de silice, d alumine, chaux, magnésie, etc. Ces produits peu coûteux, associés à des procédés d élaboration assez simples, confèrent aux fibres de verre un excellent rapport performances / prix, qui les place de loin au premier rang des renforts utilisés actuellement dans les matériaux composites. Suivant leur composition, différents types de verres peuvent être obtenus ; dans la pratique, les verres de type E, utilisés dans cette étude, constituent la presque totalité du tonnage de verre textile produit actuellement. Les fibres issues de la filière ne peuvent pas être utilisées pour former les fils de base du composite sans avoir subi un traitement d ensimage destiné à assurer la cohésion entre elles, à les protéger contre les risques de détérioration par la manipulation et l abrasion, à les isoler de l humidité et à éviter la création de charges électrostatiques par frottement. L ensimage réalisé en sortie de filière est une opération qui consiste à déposer à la surface des fibres un agent remplissant les fonctions précitées. En plus de ces exigences propres aux fibres elles-mêmes, il a pour rôle de favoriser leur intégration dans la réalisation de composites. Lors de la mise en œuvre, l ensimage doit faciliter l imprégnation des fibres par la résine, c est-à-dire augmenter le mouillage superficiel et assurer la pénétration de la résine au cœur des filaments. En usage, il doit favoriser la liaison verre-résine dont dépendent les performances mécaniques du composite, mais également le comportement du matériau au vieillissement, sa résistance à l humidité et à la corrosion

Analyse et conception d'outils pour la traçabilité de produits agroalimentaires afin d'optimiser la dispersion des lots de fabrication.

Analyse et conception d'outils pour la traçabilité de produits agroalimentaires afin d'optimiser la dispersion des lots de fabrication. N d ordre : 04-ISAL-0047 Année 2004 Thèse : Analyse et conception d'outils pour la traçabilité de produits agroalimentaires afin d'optimiser la dispersion des lots de fabrication. Présentée devant L Institut

Plus en détail

10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010

10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010 1ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 21 Identification du dommage par EA de stratifiés composites chargés en statique et cyclique M. Kharoubi 1, L. Fatmi 1, A. El Mahi 2, R. EL Guerjouma

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

Système d'accès à des Bases de Données Hétérogènes réparties en vue d'une aide à la décision (SABaDH)

Système d'accès à des Bases de Données Hétérogènes réparties en vue d'une aide à la décision (SABaDH) N d ordre Année 1998 Thèse Système d'accès à des Bases de Données Hétérogènes réparties en vue d'une aide à la décision (SABaDH) Présentée devant L institut national des sciences appliquées de Lyon Pour

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

SOMMAIRE Thématique : Matériaux

SOMMAIRE Thématique : Matériaux SOMMAIRE Thématique : Matériaux Rubrique : Connaissances - Conception... 2 Rubrique : Essais... 7 Rubrique : Matériaux...11 1 SOMMAIRE Rubrique : Connaissances - Conception Connaître les matières plastiques...

Plus en détail

Prévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique...

Prévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique... Contrôle non destructif par émission acoustique appliqué au domaine des matériaux et des structures Prévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique... Anticiper et détecter les défauts de

Plus en détail

On peut être «lourd» et agile!

On peut être «lourd» et agile! éditorial Traitements & Matériaux 412 Octobre - Novembre 2011 3 On peut être «lourd» et agile! La métallurgie est considérée comme une industrie «lourde», les traitements thermiques comme de «vieux» procédés,

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Stages - le calendrier

Stages - le calendrier Stages - le calendrier BIOCHIMIE ET BIOTECHNOLOGIES Ingénieurs pluridisciplinaires formés en chimie, biochimie analytique et fonctionnelle, biologie cellulaire et moléculaire, microbiologie, physiologie

Plus en détail

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage INFLUENCE de la TEMPERATURE Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage Transition ductile/fragile Henry Bessemer (UK)! 1856 : production d'acier à grande échelle Pont des Trois-Rivières 31 janvier

Plus en détail

LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES

LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES CONGRÈS MATÉRIAUX 2014 Colloque 6 «Corrosion, vieillissement, durabilité, endommagement» LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES Une méthode non destructive pour contrôler le vieillissement et l endommagement

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

:SPECIMEN SPECIMEN SUPPLÉMENT AU DIPLÔME (ANNEXE DESCRIPTIVE AU DIPLÔME)

:SPECIMEN SPECIMEN SUPPLÉMENT AU DIPLÔME (ANNEXE DESCRIPTIVE AU DIPLÔME) ########### : La présente annexe descriptive au diplôme (supplément au Université de La Rochelle diplôme) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l Europe et l UNESCO/CEPES.

Plus en détail

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances :

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances : Fiche Technique Strengths Are Flex La gamme SAF est basée sur une technologie et des polymères méthacrylates brevetés. Ces adhésifs de nouvelle génération permettent d adhérer sur de nombreux supports

Plus en détail

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Journée «Thermographie infrarouge pour le bâtiment et les travaux publics» Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Jean Dumoulin (LCPC) Mario Marchetti (LRPC Nancy) Frédéric Taillade

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

JOURNEE TECHNIQUE AFIAP du 15 Mai 2014

JOURNEE TECHNIQUE AFIAP du 15 Mai 2014 JOURNEE TECHNIQUE AFIAP du 15 Mai 2014 Introduction des méthodes CND innovantes au service de la Catherine HERVE; Henri WALASZEK; Mohammed CHERFAOUI CETIM Page 1 Plan de la présentation Les méthodes CND

Plus en détail

Faculté des Sciences d ORSAY

Faculté des Sciences d ORSAY Université Paris-Sud 11 Faculté des Sciences d ORSAY Personnes ressources des disciplines représentées : Département de Biologie Vice-Président : Hervé DANIEL Secrétaire : Malika DERRAS Université Paris-Sud

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Etude de l influence d une agression thermique sur les propriétés mécaniques résiduelles de matériaux composites

Etude de l influence d une agression thermique sur les propriétés mécaniques résiduelles de matériaux composites Etude de l influence d une agression thermique sur les propriétés mécaniques résiduelles de matériaux composites M. Ropital, T. Rogaume, D. Halm Institut Pprime, UPR 3346 CNRS, ISAE-ENSMA, Université de

Plus en détail

Les matériels des centrales électronucléaires sont

Les matériels des centrales électronucléaires sont 1La sûreté des réacteurs 1 3 Le vieillissement des centrales électronucléaires F. VOUILLOUX (IRSN) P. RÉGNIER (BASP) O. MORLENT (SAMS) G. CATTIAUX (BAMM) S. BOUSQUET (BASME) Les matériels des centrales

Plus en détail

Processus de rupture dans les roches fragiles : déformations, variations de perméabilité et émission acoustique

Processus de rupture dans les roches fragiles : déformations, variations de perméabilité et émission acoustique Processus de rupture dans les roches fragiles : déformations, variations de perméabilité et émission acoustique Mokhfi Takarli Laboratoire de Génie Civil et Génie Mécanique - INSA de Rennes - 20 Avenue

Plus en détail

N d ordre : 04 ISAL 004 Année 2004 THESE. présentée devant L INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON. pour obtenir LE GRADE DE DOCTEUR.

N d ordre : 04 ISAL 004 Année 2004 THESE. présentée devant L INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON. pour obtenir LE GRADE DE DOCTEUR. N d ordre : 04 ISAL 004 Année 2004 THESE présentée devant L INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON pour obtenir LE GRADE DE DOCTEUR SPECIALITE : SCIENCES ET TECHNIQUES DU DECHET ECOLE DOCTORALE

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

Contrôle Non Destructif C.N.D.

Contrôle Non Destructif C.N.D. Contrôle Non Destructif C.N.D. 16 Principales techniques Particules magnétiques Pénétrants 7% Autres 7% 6% Ultrasons 30% Objets divers Pétrochimique 15% 10% Aérospatial 25% Courants de Foucault 10% Autres

Plus en détail

Annexe I b. Référentiel de certification

Annexe I b. Référentiel de certification Annexe I b Référentiel de certification Page 15 sur 45 CORRESPONDANCE ENTRE ACTIVITÉS ET COMPÉTENCES ACTIVITÉS ET TÂCHES A1. S ORGANISER, S INTEGRER à une EQUIPE A1-T1 Préparer son intervention et/ou la

Plus en détail

Conseils en Ingénierie mécanique

Conseils en Ingénierie mécanique Conseils en Ingénierie mécanique contact@solsi-cad.fr +33 (0)3 87 60 34 49 CONCEVOIR OPTIMISER Metz INNOVER VALIDER Historique 1985 1992 1996 2003 2013 2014 Solsi : Calculs des Structures - FEA Création

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE ÉPREUVE DE SCIENCES DE L INGÉNIEUR ÉPREUVE DU VENDREDI 20 JUIN 2014 Session 2014 Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient 4,5 pour les candidats ayant choisi un

Plus en détail

Les lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering

Les lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering Ingénieur civil Ingénieur civil Les lières MSc in Electronics and Information Technology Engineering MSc in Architectural Engineering MSc in Civil Engineering MSc in Electromechanical Engineering MSc

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation:

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: 1 www.cetime.ind.tn LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: met à votre disposition des compétences et des moyens techniques pour vous assister dans vos démarches d innovation et d

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

efelec NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES TESTS DIELECTRIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT

efelec NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES TESTS DIELECTRIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT efelec Parc d'activités du Mandinet - 19, rue des Campanules 77185 -LOGNES - MARNE LA VALLEE Téléphone : 16 (1) 60.17.54.62 Télécopie

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste Présentations GTF Présenté par : Georges NAHAS Organismes : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) Paris 26 mai 2009 Introduction Le vieillissement des ouvrages de génie civil et plus

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges?

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges? Compétences générales Avoir des piles neuves, ou récentes dans sa machine à calculer. Etre capable de retrouver instantanément une info dans sa machine. Prendre une bouteille d eau. Prendre CNI + convocation.

Plus en détail

LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1. Construire vert ne devrait pas être un casse-tête

LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1. Construire vert ne devrait pas être un casse-tête LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1 Construire vert ne devrait pas être un casse-tête LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 2 6/4/08 11:53 AM Page 2 LOG 8869 Residential

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

Figure 1 : représentation des différents écarts

Figure 1 : représentation des différents écarts ulletin officiel spécial n 9 du 30 septembre 2010 Annexe SIENES DE L INGÉNIEUR YLE TERMINAL DE LA SÉRIE SIENTIFIQUE I - Objectifs généraux Notre société devra relever de nombreux défis dans les prochaines

Plus en détail

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA

Projet ANR. Bruno Capra - OXAND. 04/06/2015 CEOS.fr - Journée de restitution (Paris) B. CAPRA Projet ANR Bruno Capra - OXAND MEFISTO : Maîtrise durable de la fissuration des infrastructures en bétons Contexte Problématique des Maîtres d Ouvrages Evaluation et prédiction de la performance des ouvrages

Plus en détail

Fiche technique Mai, 2011 Dernière version : Oct 2010. Produits transparents : SJ 3460 : non adhésif SJ 3560 : Muni d un adhésif acrylique VHB

Fiche technique Mai, 2011 Dernière version : Oct 2010. Produits transparents : SJ 3460 : non adhésif SJ 3560 : Muni d un adhésif acrylique VHB Dual Lock 250 Système de fixation ouvrable et refermable Fiche technique Mai, 2011 Dernière version : Oct 2010 Description du produit Produits transparents : SJ 3460 : non adhésif SJ 3560 : Muni d un adhésif

Plus en détail

PROTECTION DEs MAINs ET DEs BRAs INfORMATIONs TEChNIquEs

PROTECTION DEs MAINs ET DEs BRAs INfORMATIONs TEChNIquEs Les accidents qui touchent les mains sont la première cause d accidents avec arrêt de tra- tuer tous les gestes de notre quotidien et sont également un outil essentiel dans notre travail. Préservons-les,

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

N09 Viaduc de Chillon

N09 Viaduc de Chillon Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication DETEC Office fédéral des routes N09 Viaduc de Chillon Solution innovante en relation avec la RAG Conférence JERI

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Performance. d un ski de course met. structure composite et glisse sur neige. structure composite et glisse sur neige

Performance. d un ski de course met. structure composite et glisse sur neige. structure composite et glisse sur neige Performance d un ski de course : structure composite et glisse sur neige Nicolas Puget Performance d un ski de course : structure composite et glisse sur neige Nicolas Puget est ingénieur matériaux composites,

Plus en détail

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2 EXTRAIT DE LA DECLARATION ENVIRONNEMENTALE et SANITAIRE CONFORME A LA NORME NF P 01-010 PROFILES PVC DE DECORATION ET D AMENAGEMENT INTERIEURS ET EXTERIEURS Edition DECEMBRE 2005 SNEP - Profilés PVC de

Plus en détail

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes RECOMMANDATION R 446 Recommandation adoptée par le comité technique national du bâtiment et des travaux publics lors de sa réunion du 14 mai 2009. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

Plan de modernisation des installations industrielles

Plan de modernisation des installations industrielles Plan de modernisation des installations industrielles 1 Sommaire 1 - Contexte - Introduction 2 - Réglementation 3 - Périmètre 4 - Guides techniques 5 - Synthèse : périmètre-actions 2 1 Contexte - Introduction

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com Projet SETHER Appel à projets 2008 Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com SETHER STOCKAGE D ELECTRICITÉ SOUS FORME THERMIQUE À HAUTE TEMPÉRATURE Partenaires : POWEO, SAIPEM, CEA, CNAM, GEMH,

Plus en détail

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

CORAC : Appels à partenariat Propulsion

CORAC : Appels à partenariat Propulsion 1 CORAC : Appels à partenariat Propulsion Appel à partenariat AIRBUS pour le projet P12 EPICE Contexte du projet P12 Périmètre: Système Propulsif en général, moteur, nacelle, mât réacteur (configuration

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Dan Istrate. Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier

Dan Istrate. Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier Détection et reconnaissance des sons pour la surveillance médicale Dan Istrate le 16 décembre 2003 Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier Thèse mené dans le cadre d une collaboration

Plus en détail

Evolution des techniques de CND par électromagnétisme et ultrasons pour un contrôle fiable des soudures

Evolution des techniques de CND par électromagnétisme et ultrasons pour un contrôle fiable des soudures Evolution des techniques de CND par électromagnétisme et ultrasons pour un contrôle fiable des soudures E. CRESCENZO a, A. PELLETIER a a IXTREM 7 rue du Verger 71530 SASSENAY ixtrem@wanadoo.fr RESUME:

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

Les formations en cycle ingénieur

Les formations en cycle ingénieur Les formations en cycle ingénieur Eau, environnement, aménagement Ce domaine forme des ingénieurs capables d'explorer et d'organiser l'espace (surface et sous-sol), d'exploiter durablement les ressources

Plus en détail

La présente fiche technique décrit les exigences auxquelles doit répondre le Système Barofor Round.

La présente fiche technique décrit les exigences auxquelles doit répondre le Système Barofor Round. 1 Objet La présente fiche technique décrit les exigences auxquelles doit répondre le Système Barofor Round. Le système complet comprend les éléments suivants: Panneaux Poteaux Accessoires tels que fixations

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Systèmes cellulaires Réseaux cellulaires analogiques de 1ère génération : AMPS (USA), NMT(Scandinavie), TACS (RU)... Réseaux numériques de 2ème

Plus en détail