ETAT SANITAIRE DE L ANGUILLE EUROPEENNE ANGUILLA ANGUILLA DANS LE BASSIN RHÔNE MEDITERRANEE ET CORSE : SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE

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1 ETAT SANITAIRE DE L ANGUILLE EUROPEENNE ANGUILLA ANGUILLA DANS LE BASSIN RHÔNE MEDITERRANEE ET CORSE : SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE

2 Amilhat E. (2007) Etat sanitaire de l anguille européenne Anguilla anguilla dans le bassin Rhône Méditerranée et Corse : synthèse bibliographique. Rapport Pôle lagunes et Cépralmar. CBETM, Université de Perpignan. 88p. RESUMÉ La population d anguilles européennes est en net déclin depuis les années Les raisons sont multiples et complexes : une dégradation de leurs habitats (obstacles à leurs migrations anadrome et catadrome, pollutions, aménagements des rivières), la surpêche, les pathogènes (dont le parasite invasif Anguillicola crassus, le virus EVEX ), le changement climatique (modification du courant du Gulf Stream). Face à la situation critique, la Commission Européenne a mis en place un règlement qui oblige chaque état membre à proposer, pour chaque bassin versant avant fin 2008, un plan de gestion visant à la reconstitution des stocks. Sur le bassin Rhône Méditerranée et Corse (RMC), certaines informations basiques manquent encore pour produire un plan de gestion efficace. Aux vues des dernières études, la qualité des géniteurs semble particulièrement importante, indépendamment de la quantité. Elle détermine en effet le recrutement effectif de l année suivante. Faire le point sur l état sanitaire (pathogènes et micropolluants) des anguilles est une étape préliminaire obligatoire avant toute mise en place d un relais épidémiologique sur la région. 51 documents ont été répertoriés sur le bassin RMC. Les sites concernés représentent moins d un quart des lagunes et cours d eau présents. Les études sont fragmentées, avec un manque d homogénéité des prélèvements (temps, nombre d individus, taille, site), rendant la comparaison intra et inter site difficile. Il existe que très peu de suivis à long terme qui nous permettrait de conclure sur une éventuelle amélioration ou dégradation de la situation. Le seul suivi inventorié est celui réalisé sur la lagune de Vaccarès et le canal de Fumemorte pour Anguillicola crassus. Cette étude montre une stabilisation de l infestation avec environ 60 à 70% des individus infestés. Le bassin est largement touché par Anguillicola crassus qui pourrait être responsable d une mortalité importante de la population, réduisant son succès reproducteur. Deux autres pathogènes Pseudodactyloryrus sp. et le virus EVEX semblent jouer un rôle important. Cependant, les études les concernant sont rares. Les principaux groupes de micropolluants (inorganiques : métaux lourds et organiques : PCB, HAP, pesticides, dioxines, retardateurs de flamme bromés) semblent omniprésents sur le bassin pour les sites étudiés. Il ne semble pas y avoir de solutions à court terme. Il semble donc urgent de mettre en place des indicateurs permettant le suivi de l état sanitaire des géniteurs à long terme. Les recommandations et la mise en place d actions prioritaires sont discutées dans le rapport. Mots clefs : Anguilla anguilla, état sanitaire, pathogènes, Anguillicola crassus, Pseudodactylogyrus sp., EVEX, micropolluants, PCB, HAP, dioxines, pesticides, retardateurs de flamme bromés, métaux lourd.

3 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier vivement tous ceux qui, par leur collaboration technique ou financière, ont contribué à la réalisation de cette étude. Les partenaires financiers : la Fondation Sansouire et le Cépralmar. Nicolas Auphan, Christophe Barla, Olivier Baudier, Guillaume Blanc, Dominique Blanchard, Olivier Bonnefous, Fabienne Botté, Jacques Bruslé, Alain Crivelli, Jacqueline Crivelli, J. Dubost, Nicolas Dupré, Pierre Elie, Henri Farrugio, Géraldine Fazio, Adeline Fourrier, Patrick Girard, Benjamin Hérodet, Edouard Jobet, Thierry Laugier, Phillipe Lenfant, Gwenaëlle Leviol, Corinne Libert, Adam Marques, Anne Modat, David Mouillot, Romain Passeron, Vincent Peyronnet, J.P Proteau, Claude Putavy, Sylvain Richard, Tony Robinet, Hélène Roche, Valérie-Claude Sourribes, Nathalie Tapie, Sonia Ternengo pour leur collaboration dans la recherche de documents et/ou leur aide technique. Pierre Sasal, Raymonde Lecomte, Patrick Girard et Alain Crivelli pour leurs commentaires et revue du manuscrit. Contact : Elsa Amilhat UMR 5244 CNRS-EPHE-UPVD Centre de Biologie et Ecologie tropicale et méditerranéenne Parasitologie Fonctionnelle et Evolutive CBETM, Université. 52 Av. Paul Alduy Perpignan Cedex, France Tel (33) (0) Fax (33) (0) elsa.amilhat@yahoo.com

4 Sommaire 1. Contexte et nécessité de l étude 1 2. Objectifs de l étude 4 3. Matériels et Méthodes Inventaire des documents Création d un tableur Excel Bases de références bibliographiques Indices épidémiologiques Concentrations des polluants Utilisation de l outil SIG 9 4. Vision d ensemble des données disponibles Les pathogènes d Anguilla anguilla Généralités Anguillicola crassus Caractéristiques de A. crassus Effet pathogènes, mortalités et implications Facteurs influençant les paramètres épidémiologiques Elimination, immunisation, autorégulation du parasite Distribution dans le bassin RMC Autres parasites Généralités Pseudodactylogyrus sp. dans le bassin RMC Ichtyophthirius multifiliis dans le bassin RMC Elimination, immunisation, autorégulation du parasite Viroses Généralités Effets pathogènes du virus EVEX Virus détectés dans le bassin RMC Conclusions et recommandations Les contaminants chimiques Généralités Normes toxicologiques de référence / cadre législatif Impacts des micropolluants sur les anguilles Facteurs influençant les teneurs en xénobiotiques Les contaminants observés chez les anguilles dans le bassin RMC Conclusions et recommandations Les effets synergiques pathogènes polluants Résumé des recommandations existantes au niveau sanitaire Conclusions générales, recommandations et actions prioritaires 61 BIBLIOGRAPHIE 66 ANNEXES 75

5 1. Contexte et nécessité de l étude L anguille européenne Anguilla anguilla est une espèce euryhaline présente du Sud du Maroc, au Nord de l Islande, de l Ouest des Açores jusqu à la Mer Noire, au-delà de la Méditerranée à l Est (Figure 1). Son originalité, mais aussi son point faible, réside dans le fait qu elle ne se reproduit qu une seule fois dans sa vie (après 3 à 15 ans passés en milieu continental). La Mer des Sargasses est son unique aire de ponte (dans l Océan Atlantique Nord). Depuis les années 80, un déclin général des stocks d anguilles européennes Anguilla anguilla et de leur recrutement est observé sur l ensemble de son aire de répartition (ICES, 2006). Un ensemble de facteurs défavorables, tant naturels que d origine anthropique, contribue à sa menace : changement climatique (modification du courant océanique nord Atlantique responsable du changement de route migratoire des leptocéphales), agents pathogènes (invasion du parasite Anguillicola crassus, EVEX ), dégradation de leurs habitats (pollutions domestiques et industrielles, aménagement des cours d eau) et surpêche. Figure 1 : Distribution géographique et aire de reproduction de l anguille européenne. D après Migado (2005). La situation semble critique : le stock de civelles aurait diminué de 95% au cours de ces vingt dernières années, et celui des anguilles de 50% (Parlement Européen, 2006). Des tendances similaires sont observées pour l anguille américaine (Anguilla rostrata) et asiatique (Anguilla japonica) (Stone, 2003). L Union Européenne, alertée par le Conseil International pour l Exploration de la Mer (CIEM) et de la FAO (Food and Agriculture Organisation), associés sous la forme du groupe de travail WGEEL (Working Group on Eel), demande alors aux états membres de prendre des mesures pour la restauration de la population. L espèce est considérée pour la première fois en dehors de ces limites biologiques de sécurité en 1998 par le CIEM et la FAO. Consciente de la nécessité d un effort commun de tous les états membres, la Direction Pêche de la Communauté Européenne demande la préparation de plans de gestion pour chaque bassin versant afin de reconstituer le stock d anguilles européennes. En France, la Direction des Pêches Maritimes du Ministère de l Agriculture et de la Pêche et la Direction de l Eau du Ministère de l Ecologie et du Développement Durable ont fait appel au Grisam (Groupement d Intérêt Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 1

6 Scientifique sur les Poissons Migrateurs Amphihalins) pour sa lecture du projet de règlement européen et pour sa contribution éventuelle à la définition des plans de gestion qui y sont évoqués. Un rapport très complet a été délivré en Juin 2006 (GRISAM, 2006). Il propose la mise en place d indicateurs de population afin de pouvoir mesurer l efficacité des mesures prises. Le projet de réglementation européen a été récemment repris par la présidence Allemande et de nouvelles échéances se présentent : le 1 er Janvier 2008 l effort de pêche devra être réduit de 50% par tous les états membres. Seuls seront exemptés les pays membres qui auront fourni des plans de gestion pour la reconstitution du stock. Ce texte est toujours en révision et les discussions continuent entre le Grisam, les ministères français impliqués et l Europe. Le Grisam travaille sur un plan de gestion intégré durable, consistant à augmenter l échappement des géniteurs en quantité et en qualité. Pour cela, le Grisam se base sur les différents groupes de réflexions et d études scientifiques menées au niveau national et international. La pêche à l anguille représente une activité socio-économique importante en Europe (elle fait vivre environ pêcheurs (Stone, 2003)). Sa valeur commerciale a été estimée à environ 180 millions d euros/an (Feunteun et al., 2000a). En France, on observe une spécificité différente pour les façades Atlantique et Méditerranée. Alors que la capture de civelles dans les estuaires représente l activité économique principale de la pêche à l anguille sur la côte Atlantique. La pêche à la civelle est interdite en Méditerranée et la pêche de l anguille jaune et argentée dans les lagunes représente l activité économique principale. La pêche à l anguille en Méditerranée est une activité ancestrale, économiquement importante qui fait vivre environ 600 pêcheurs (COGEPOMI, 2006). Le Cépralmar et les Affaires Maritimes estiment cette pêche à environ 1000 tonnes/an dans les étangs du bassin Rhône Méditerranée et Corse (RMC). La proportion d anguilles pêchées (années 82-85) par secteur a été estimée à 18% dans le secteur Aude, 11% pour le secteur Thau, 11% sur le secteur Palavas, 14% sur le secteur Camargue, 41% sur le secteur de Berre et 5% sur le secteur Corse (Basilien, 1996). Cependant, ces données restent approximatives et insuffisantes pour être de bons indicateurs de l évolution des stocks. L anguille est la principale espèce exploitée par la pêche artisanale dans les lagunes méditerranéennes (Lecomte-Finiger & Bruslé, 1984). Elle est présente sur tout le bassin RMC avec des densités qui diminuent en s éloignant de la mer (Chancerel, 1994). Des efforts non négligeables ont été menés depuis les années 90 dans des programmes de gestion et restauration des eaux intérieures, principalement dans la restauration du recrutement naturel ou du repeuplement (civelles du sud de l Europe pour repeupler le Nord) (Feunteun, 2002; Robinet & Feunteun, 2002). Cependant, aucune amélioration significative du recrutement n a été observée, ni en Europe ni en Amérique du nord. Il est suggéré que la qualité des géniteurs est certainement un facteur clef qu il est nécessaire de prendre en compte. Malgré les recommandations scientifiques (CIEM, GRISAM), la réglementation européenne ne prend pas explicitement en compte la qualité des géniteurs. Or il est évident aujourd hui qu elle représente une part primordiale dans la quantification des géniteurs qui atteindront avec succès la mer des Sargasses pour se reproduire. On observe aussi un manque de prise en compte de la qualité des géniteurs dans les modèles actuels de dynamique de la population de l anguille (voir projet SLIME (Dekker et al., 2006)). Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 2

7 Dû à sa longue phase de séjour dans les eaux continentales et/ou saumâtres, environ 8 à 12 ans (en fonction du sexe), son caractère prédateur benthique, sa forte teneur en graisse (facilité de bioaccumulation des polluants lipophiles) et sa maturation sexuelle particulièrement tardive (redistribution des lipides pour la maturation des gonades), l anguille est particulièrement sensible aux effets des polluants et parasites (Bruslé, 1994). Les récentes recommandations du CIEM concernent l identification et l augmentation de stock de reproducteurs de bonne qualité (ICES, 2006). Malgré cela, les études concernant l estimation de la qualité des géniteurs restent peu nombreuses. La diminution du nombre d individus capables d effectuer la maturation sexuelle et la migration transatlantique pourrait être le facteur primordial pour la survie de cette espèce. Le caractère panmictique (provenant d un seul stock) de cette espèce en fait une ressource fragile qui dépend de la contribution de tous les bassins versants de son aire de répartition pour sa survie. La façade Atlantique s est dotée de plusieurs organismes/projets agissant activement pour la gestion de l anguille. Le tableau de bord Loire ( créé en 2001, centralise les informations et les outils disponibles pour la gestion de l anguille sur le bassin versant de la Loire. Des indicateurs de recrutement, colonisation et dévalaison sont disponibles et un document devrait bientôt faire son apparition contenant les propositions pragmatiques pour la Loire. D autre part, le projet Européen Interreg-III INDICANG, lui aussi sur la façade Atlantique, a permis le développement d indicateurs de population basés sur 4 boîtes thématiques : 3 pour chacun des stades biologiques de l anguille : civelle, anguille jaune, anguille argentée et 1 boîte transversale : environnement. Ce projet est sur le point d être reconduit. A contrario, sur la façade Méditerranéenne, il n existe pour le moment aucune structure de ce type permettant de développer des indicateurs spécifiques de la situation en Méditerranée (pêche majoritairement dans les lagunes, pêche à la civelle interdite et faible marée). Un début d action a été initié par le groupe anguille du Comité de gestion des poissons migrateurs (COGEPOMI) Méditerranée, qui s est réuni pour la première fois en janvier 2006 suite à l expression d inquiétudes très fortes concernant le projet de règlement européen. Un projet de gestion de l anguille sur les lagunes méditerranéennes a été rédigé en octobre 2006 (COGEPOMI, 2006), avec comme programme d actions : (1) la mise en place d un outils de suivi et de pilotage du plan de gestion des migrateurs (type tableau de bord) et (2) améliorer la connaissance, le diagnostic sur l état de la population et le taux d échappement. L évaluation de la qualité de la ressource apparaît comme indissociable du reste des actions de gestion à mener, puisque si les anguilles sont incapables de se rendre sur leur lieu de reproduction, les efforts menés sur d autres plans risquent d être vains. La figure 2 représente les différentes sources de mortalité rencontrées par les anguilles lors de leur cycle. La mise en place d un réseau de surveillance épidémiologique semble un outil indispensable à long terme. Dans un premier temps, vu la nature éparse des connaissances, un état des lieux est nécessaire pour connaître les besoins de surveillance et définir une marche à suivre pour l installation d un tel réseau. C est à la suite de ces réflexions durant la réunion COGEPOMI (COGEPOMI, 2006) qu il a été décidé de mener cette étude de 4 mois (Décembre 2006 Mars 2007) sur l état des connaissances concernant la qualité sanitaire de la population d anguilles du Bassin RMC. Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 3

8 Figure 2 : Sources de mortalité de l anguille européenne dans le bassin Rhône Méditerranée et Corse. 2. Objectifs de l étude Les objectifs sont : (1) D entreprendre l inventaire le plus exhaustif possible de l ensemble de la littérature scientifique (blanche et grise) se rapportant aux polluants et aux pathogènes de la population d anguilles du bassin RMC. Cet inventaire donnera lieu à la création d une base de donnée bibliographique EndNote. Les données bibliographiques seront par ailleurs référencées dans la base de métadonnées Syscolag. (2) De Créer un tableur Excel où les données importantes seront reprises sous forme de variables. Cette base de données servira à analyser entre autre la répartition spatiale, l évolution temporelle et la pertinence de l échantillonnage. (3) De visualiser la répartition spatiale des données disponibles dans un Système d Information Géographiques. (4) D analyser l ensemble des données afin d identifier les manques de connaissance et de hiérarchiser les priorités d actions qui permettront d optimiser la gestion des anguilles dans la zone RMC au niveau sanitaire. Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 4

9 3. Matériels et Méthodes 3.1 Inventaire des documents La recherche de documents s est faite de multiple façon à divers endroits. Le tableau 1 récapitule les organisations/personnes visitées ou contactées. Tous les documents révélateurs pour cette étude sont référencés dans une base bibliographique EndNote (AnguillesRMCPolluantsPathogènes2007). Au total, 29 documents appartenant à la littérature blanche (articles publiés, thèses de doctorat) et 22 appartenant à la littérature grise (rapports de stage, rapports d études, analyses de laboratoire ) ont été inventoriés spécifiquement pour la recherche de pathogènes et de polluants des anguilles sur le bassin RMC. 25 articles supplémentaires ont été inventoriés pour les autres pays du bassin Méditerranéen. Par ailleurs, la base comprend aussi d autres documents utilisés pour replacer l étude dans un contexte plus général. 3.2 Création d un tableur Excel La mise en place du tableur Excel (TAnguillesRMCPolluantsPathogènes2007.xls) s est faite au fur et à mesure des lectures. Les variables/paramètres retenus (Tableau 2) ont été sélectionnés en vue de répondre aux objectifs finaux. Certains champs ont été spécialement ajoutés en vue de l incorporation des données à la base de métadonnées Syscolag propre à la région Languedoc Roussillon. Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 5

10 Tableau 1. Liste des organisations/personnes visitées ou contactées pour répertorier les documents. Organisations Contact Bibliothèque du Cépralmar Nicolas Dupré : dupre@cepralmar.org Tél : Bibliothèque de la Tour du Valat Jacqueline Crivelli : j.crivelli@tourduvalat.org (centralise toute la documentation des Alain Crivelli : a.crivelli@tourduvalat.org pôles relais lagunes, Corse incluse) Tél : Fond bibliographique de Mr. Bruslé Fond bibliographique personnel de Mr. Girard Documents présents dans le laboratoire CBETM de Perpignan, possédés par les chercheurs travaillant sur la thématique anguille Fédérations de pêche Comité Régional des Pêches maritimes et des élevages marins (CRPM) Disponible à la bibliothèque des Sciences de l Université de Perpignan. Contact : Anne Modat : anne.modat@univ-perp.fr Tél : Plusieurs études menées pour le compte des fédérations de pêches, MRM Patrick Girard : patagir@club-internet.fr Tél: Raymonde Lecomte : lecomte@univ-perp.fr Pierre Sasal : sasal@univ-perp.fr Géraldine Fazio : fazio@univ-perp.fr Tél : fédérations de pêche du bassin RMC contactées par téléphone. Mr Dominique Blanchard, Président du Comité local de Port Vendres basé à Sigean Tél : Conseil Supérieur de la pêche (CSP) L-R, Mr. Sylvain Richard PACA et Corse Tél : MRM Mr. Nicolas Auphan : n.auphan@migrateursrhonemediterranee.org Tél: DIREN Rhône-Alpes Bases de données disponibles sur internet: Universités du basin RMC Mme Claude Putavy Tél : Base SUDOC + contact direct avec certains laboratoires Ecoles vétérinaires Cemagref Région Direction de l'economie Rurale, Littorale et Touristique Service Gestion de l'espace Rural et Littoral. Région L-R Ifremer Sète PNR Parc Naturel Régional de la Narbonnaise Communauté de l Agglomération Têt Méditerranée Recherche sur bases de données électroniques: Science Direct, ASFFA, Scopus, Web of Science Toulouse, Nantes Base de données + contact avec J.P Proteau et Pierre Elie Tél : Marc Barral Tél : Henri Farrugio : Henri.Farrugio@ifremer.fr Tél : info@parc-naturel-narbonnaise.fr Tél : Mr. J. Dubost Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 6

11 Tableau 2. Paramètres contenus dans la base de données Excel. # Descripteur Signification Po/Pa Indique si le document se réfère à des données sur les pathogènes (pa) ou polluants (po) PoPa Indique si le document possède des résultats concernant en même temps les pathogènes et les polluants Codedoc T= Thèse R=Rapports Ap=Article référés Ce code est suivi d un numéro (dans l ordre des lectures) Code utilisé dans EndNote à «Call number» Typedoc Détaille le type de document (Thèse, DEA, maîtrise, IUT, ONG.) Numdoc Un numéro donné au document dans l ordre des lectures Loca Localisation du document (CBETM, Tour du Valat ) Format Papier, pdf Langage Langage du document (FR=français, EN=anglais...) Auteur Auteur du document Année Année de publication du document Sujet Sujet du document Mots clef Revue OUI si le document est une revue des données existantes Fiabilité Bonne, moyenne, mauvaise (échantillonnage faible) AnnéeEtude Année de l échantillonnage Saison Détail sur la période d échantillonnage fréquence Fréquence d échantillonnage Détailéchant Détail sur l échantillonnage (nombre de stations, nombre d individus par station) Condition N = en milieu naturel E = en condition expérimentales Pays Pays d où proviennent les anguilles Sitedétail Détail du site d échantillonnage SiteCode Site code (noms) RemSite Remarque sur le site SiteNB Site code (numérique) TypeSite Lagune, rivière, fleuve Pêche Pratique de la pêche : oui Réserve Si le site est dans un réserve : oui Stock Si le site est utilisé pour la culture d anguille LongEst Longitude du site d échantillonnage LatNord Latitude du site d échantillonnage Profondeur En m Salinité En g/l Pollution Sources de pollutions connues T Température en degrés Celsius Surface En m² (pour les lagunes) Échanges Information sur les échanges avec la mer N Nombre d individus échantillonnés Sexe Mâle : M et Femelle : F Stade Stade de l anguille (civelle, jaune, argentée ) Lmoy Longueur moyenne en cm LSD Déviation standard (écart-type) de la longueur moyenne en cm LSE Erreur standard de la longueur moyenne en cm Lmin Longueur minimum en cm Lmax Longueur maximum en cm LS Lorsque la longueur est exprimée en longueur standard Wmoy Poids moyen en g WSD Déviation standard (écart-type) du poids moyen en g Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 7

12 Tableau 2 (suite) # Descripteur Signification WSE Erreur standard du poids moyen en g Wmin Poids minimum en g Wmax Poids maximum en g Lipides Information sur la proportion de lipide Pathogène Nom du pathogène GroupePatho Indique à quel groupe appartient le pathogène (virus, parasite, bactérie, mycose asb/presence Indique si le pathogène en question est présent ou absent stade Stade du pathogène Locahôte Localisation dans l hôte du pathogène Npatho. Nombre de pathogènes observés P moy. (%) Prévalence (%) P min Prévalence min (%) P max Prévalence max (%) Pecarttype Déviation standard (écart-type) de la prévalence I moy. Intensité moyenne I ES Erreur standard de l intensité moyenne IDS Déviation standard (écart-type) de l intensité moyenne Imin Intensité minimum Imax Intensité maximum A Abondance moyenne Asd Déviation standard (écart-type) de l abondance moyenne A es Erreur standard de l abondance moyenne Amax Abondance maximum SDI Indice de dégénérescence de la vessie SE(SDI) Erreur standard de l indice de dégénérescence de la vessie (SDI) PSDI Methode ContrôlePa M résultats polluant Typepol Norme effetpol Doses Durée seuil detection C létale organe C Ces Cds IC50%inf IC50%sup Cmin Cmax Unité PFPS Prévalence tenant compte des individus avec un indice de dégénérescence de la vessie (SDI) supérieur ou égale à 2 Remarque sur la méthode utilisée Indique s il existe un échantillon contrôle Informe sur le taux de mortalité Remarques Noms du contaminant Groupe du polluant (PCB, HAP, métaux lourds, dioxine, retardateur de flamme bromé, pesticide, herbicide) Indique si utilisation d une norme pour interpréter le résultat Effet du contaminant Doses administrer de contaminant (condition expérimentale) Concentration létale Organe dans lequel le contaminant est mesuré Concentration moyenne du contaminant Erreur standard de la concentration moyenne Déviation standard de la concentration moyenne Interval de confience 50% inférieur Interval de confience 50% supérieur Concentration minimum Concentration maximum Unité Expression du résultat en poids sec (PS) ou poids frais (PF) Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 8

13 Tableau 2 (suite) # Descripteur Signification Typemoy Dans le cas ou la concentration moyenne est calculée avec une moyenne géométrique sup norme Indique si la concentration du contaminant dépasse la norme de comestible comestibilité sup bruit de Indique si la concentration du contaminant dépasse le bruit de fond fond Methode Remarque sur la méthode utilisée %contaminé % de l échantillon contaminé RemPol Remarque sur le résultat ContrôlePo Indique s il existe un échantillon contrôle Labo Laboratoire dans lequel les analyses ont été réalisées 3.3 Bases de références bibliographiques Les références bibliographiques sont insérées dans le logiciel EndNote version X. Deux fichiers ont été créés : un exclusif au bassin RMC et un autre contenant toutes les références utilisées pour ce rapport. Le champ «call number» dans la base EndNote correspond au champ «codedoc» dans la base excel. 3.4 Indices épidémiologiques : Les indices épidémiologiques rencontrés dans la littérature sont pour la majorité calculés selon (Bush et al., 1997). Dans certains cas, les indices épidémiologiques ont dû être calculés à partir des données brutes. Nous avons alors utilisé la même méthode de calcul (Bush et al., 1997) : La prévalence (P) en pourcentage = nombre d hôtes infestés x 100 / nombre d hôtes examinés Intensité moyenne (I) = nombre total de parasites trouvés dans l échantillon / nombre d hôtes infestés ES= erreur standard = écart-type (de I) / ( nombre d hôtes infestés ) Abondance moyenne (A) = nombre total de parasites trouvés dans l échantillon / nombre total d hôtes examinés ES= erreur standard = écart-type (de A) / (nombre total d hôtes examinés) 3.5 Concentrations des polluants L expression des résultats de contamination est très variable selon les études. Afin de pouvoir comparer les résultats entre eux, nous avons utilisés dans certain cas des facteurs de conversions. La conversion poids sec (PS) en poids frais (PF) n est possible que lorsque l auteur précise le pourcentage de matière sèche de l échantillon. Alors on utilise la formule : Teneur en mg/kg PF = teneurs en mg/kg PS * % matière sèche/ Utilisation de l outil SIG (Système d Information Géographique) Pour visualiser les résultats sur des cartes, nous avons utilisé le logiciel MapInfo version Professional 7.5. Les couches des cours d eau ainsi que des lagunes du bassin RMC nous ont été gracieusement fournies pas la DIREN Rhône-Alpes. Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 9

14 4. Vision d ensemble des données disponibles Au final, des informations sur l état sanitaire des anguilles ont pu être identifiées sur 23 lagunes, 11 fleuves, 2 rivières et 2 canaux dans le bassin RMC. Le tableau 3 récapitule le nombre de documents répertoriés par groupe de pathogènes et polluants. Seulement 5 documents traitent à la fois de pathogènes et polluants. Les études concernant les parasites sont les plus nombreuses, puis viennent celles concernant les métaux lourds. Tableau 3. Nombre de documents répertoriés par groupes de pathogènes et polluants sur le bassin RMC. Autre = pathologie observée dont on ne connaît pas l origine. RFB = Retardateurs de flamme bromés Type de pathogènes Type de micropolluants Types de documents Parasites Virus Mycose Bactéries Autre Total pathogènes Article Thèse Rapport Total Métaux HAP PCB Pesticides RFB dioxines Total Polluants Le tableau 4 résume pour chaque site le sujet traité et le ou les article(s) correspondant(s). Dans ce tableau, seulement les pathogènes potentiellement les plus dangereux sont pris en compte. La liste des principales lagunes du bassin RMC provient du rapport de Barral en L annexe 1 reprend les caractéristiques des principales lagunes (Barral, 2001). La liste en annexe 2 permet d associer à chaque code de document son auteur et sa date de publication. Les figures 3, 4, 5, 6 et 7 indiquent la localisation des différentes lagunes et sites pour lesquels des informations concernant l état sanitaire des anguilles sont disponibles. Les informations disponibles sur le bassin RMC ne concernent que peu de fleuves et rivières. Au niveau des lagunes, bien que l on trouve des informations pour toutes les principales lagunes, il en reste certaines (16) où l état sanitaire des anguilles n a jamais été documenté (en grisé). De plus, seulement 19 documents (surlignés en jaune) concernent des échantillonnages réalisés pendant ou après l année La recherche de documents portant sur l état sanitaire des anguilles dans les autres pays du bassin Méditerranéen s est limitée à la littérature blanche. 15 articles concernant les pathogènes et 10 concernant les contaminants ont été répertoriés. Le tableau en annexe 3 résume pour chaque site le sujet et l article correspondant (voir l annexe 2 pour retrouver l auteur de chaque document). La carte en annexe 4 et la liste en annexe 5 indiquent la localisation et le nom des différentes lagunes et sites pour lesquels des informations sont disponibles. Peu de sites ont été étudiés par rapport au nombre de lagunes et bassins versants existants sur le pourtour Méditerranéen. (Hervé, 1978) Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Revue bibliographique (2007) 10

15 Table 4. Documents portant sur l état sanitaire de l anguille dans le bassin RMC français. T = type de site. L : lagune, F : fleuve, R : rivière, C : canal, D : delta. # = code du site, utilisé dans la base excel. En grisé : les sites où l état sanitaire des anguilles n a jamais été documenté. En jaune : les sites pour lesquels des études récentes ( l année 2000) existent. «sp» est utilisé lorsque l éspèce n est pas déterminée dans l étude. RFB = retardateurs de flamme bromés. Sites T # A. crassus P. anguillae P. bini EVEX Métaux HAPs PCBs Pesticides RFB Secteur PO/Aude Tech F 0 89 Canet L 1 63,64 Salses-Leucate L 2 3,46, 94, 95, 96,97 94sp, 97sp 94sp, 97sp 64 la Palme L 3 13 Bages-Sigean L 4 3,46,89, 94, 95 94sp 94sp 13,81, 82,89, , 89 Ayrolle L 5 3 Campignol L 6 Grazel L 7 Gruissan L 8 3 Mateille L 9 Pissevaches L 10 Aude F 10a 98 Vendres L 11 3 Orb F 11a 37 Secteur Thau Bagnas L 12 Hérault F 12a 37 Lergue R 12b Thau L 13 3, La Peyrade L 14 Secteur Palavas Ingril L 15 3 Vic L 16 3 Pierre-Blanche L Prévost L 18 3 Arnel L 19 3,94 94sp 94sp Grec L 20 Méjean et Pérols L 21 3 Lez F 21a 24, Virdoule F 21b 37 Mauguio (Or) L 23 3,26,27,46 27 Ponant L 24 Médard L 25 Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 11

16 Tableau 4. (Suite) Sites T # A. crassus P. anguillae P. bini EVEX Métaux HAPs PCBs Pesticides RFB Rhône St-Romans L 26 Marette L 27 Charnie L 28 Scamandre L Rollan L 30 Secteur Camargue Malagroy et Impérial L 31 34,54,55 Vaccarès L 32 3,24,27,34,41,42, 45,46,51,54,56,7 2,93 Fumemorte C 33 23,24,27,42,53,5 4 56sp 56sp, 27, 51,56,93 56, 65, 80 6, 43, 44, 65, 66 6, 42, 44, 56 6, 42, 43, 44, , 65 42,44 42, 44, 65 Aube de bouic C 33a 54 Grand Palun L 33b 27,23 27 Rhône F 33c 27,47,56, , Saône R 33d 68 Secteur Berre Berre L Bolmon L 34a 3 Argens F 34b Var F 34c 56,92 56, Loup F 34d 88 Gapeau F 34e 88 Villepey L 35 Secteur Corse Biguglia L Diana L 37 Urbino L Palu L 39 Gravone F 40 3,69 Nb articles Nb thèses Nb rapports Total Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 12

17 Figure 3. Secteur lagunes Aude. Études portant sur les pathogènes (cercles) et les contaminants chimiques (losanges) Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 13

18 Figure 4. Secteur lagunes Thau et Palavas - Études portant sur les pathogènes (cercles) et les contaminants chimiques (losanges) Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 14

19 Figure 5. Secteur lagunes Camargue et Berre - Études portant sur les pathogènes (cercles) et les contaminants chimiques (losanges) Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 15

20 Figure 6. Secteur lagunes et cours d eau Corse - Études portant sur les pathogènes (cercles) et les contaminants chimiques (losanges). (Gavrone : localisation non précisée) Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 16

21 Figure 7. Cours d eau du Bassin RMC - Études portant sur les pathogènes (cercles) et les contaminants chimiques (losanges). (Des études ponctuelles ont aussi été menées pour les pathogènes sur l Hérault, le Lergue et le Virdoule, mais les localisations n ont pas été détaillées). Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 17

22 5. Les pathogènes d Anguilla anguilla 5.1. Généralités Les pathogènes sont définis comme pouvant provoquer une maladie (une altération organique ou fonctionnelle considérée dans son évolution, et comme une entité définissable). Vigier (1997) fait l inventaire dans son ouvrage de toutes les maladies connues de l anguille. Quatre grands groupes sont distingués : les viroses, les bactérioses, les mycoses et les parasitoses. Les études menées sur les maladies en milieu naturel sont peu nombreuses. Basé sur l ouvrage de Vigier (1997) ainsi que des prévalences rapportées dans la littérature, Girard & Lefebvre (2001) considèrent 14 maladies importantes (voir tableaux 5, 6 et 7). Les mycoses n en font pas partie. Elles semblent d apparition secondaire à des blessures préalables et apparaissent en été lorsque les débits d eau sont faibles et les températures aquatiques élevées (Vigier, 1997). Les bactérioses ne se développent qu en cas de mauvaises conditions du milieu. Par exemple, les modifications brusques de la température de l eau dues aux modifications de débits sur la Dordogne et la Garonne provoquent une apparition d aéromonoses et vibrioses (Vigier, 1997). En général, les parasites autochtones ont co-évolué avec leurs hôtes, permettant à ces derniers d acquérir des mécanismes immunologiques de protection aboutissant à un équilibre hôte-parasite. Ce n est pas le cas des parasites allochtones introduits par les activités aquacoles ou lors de repeuplements : Anguillicola crassus (Nématode), Paratenuisentis ambiguus (Acanthocéphale), Pseudodactylogyrus anguillae (Monogène) et Pseudodactylogyrus bini (Monogène). Ceux-ci entrainent plus de dégats chez l anguille (Bruslé, 1994; Vigier, 1997). Tableau 5 : Viroses rencontrées chez l anguille européenne, d après Girard & Lefebvre (2001) Type de virus Déscription Transmission et traitement Evex (Eeel Virus Europe Origin) (rhabdovirus) Nécrose Pancréatique Infectieuse (NPI) (non spécifique) Observé et décrit pour la première fois en 1977 dans un fret de France vers Tokyo. Présent actuellement aux Danemark, Angleterre, France, Suède, Pays-Bas, Maroc, Italie (Jorgensen et al., 1994 ; Van Ginneken et al., 2004). En France, il a été observé uniquement sur des civelles, en Loire estuarienne (Castric & Chastel, 1980 ; Girard, com. pers.) et en Méditerranée (Girard, 2007). Symptômes et lésions : hémorragies et anémies Impacts : Les civelles ne présentent aucun symptôme particulier. L infection virale semble se déclarer chez des poissons stressés (lors de la migration, captures, manipulations, confinement, surdensités, transfert) et peut conduire à la mort. Observée la première fois en 1965 en France. Ella a conduit à la fermeture des frontières de Finlande et de Suède aux importations d anguilles Symptômes et lésions : oedèmes et foyers de nécrose dans les tissus hématopoïétiques et sur le pancréas. Les lésions nécrohémorragiques peuvent se propager à tous les tissus. Estomac et intestin sont vides d aliment. Ballonnement de la paroi abdominale qui traduit l accumulation de la sécrétion gastrique. Impacts : inappétence, réduction de mobilité, entérite. La mortalité importante surtout pour les salmonidés Transmission : directe, de contact ou véhiculé par l eau Traitement : aucun Transmission : directe, de contact ou à travers la descendance. Affecte surtout les jeunes anguilles (5-50g). Agit entre 6 et 16 C. Traitement : aucun Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 18

23 Tableau 5 (suite) Type de virus Déscription Transmission et traitement Papillomatose (herpès virus) (non spécifique) Aussi appelée maladie du chou-fleur en raison de l aspect de la tumeur. Maladie tumorale la plus observée chez les poissons. Se rencontre surtout en milieu naturel, dans les eaux à salinité moyenne, essentiellement en estuaire. Elle a sévit au Danemark et aux Pays-Bas des années 40 au milieu des années 70. Commercialisation impossible. Symptômes et lésions : énorme tumeur plissée et lobulaire, généralement au niveau du nez et de la bouche. Vascularisation importante autour de la tumeur. Papillomes de couleur rose rouge. Dégénérescences associées du rein et du foie. Impacts : comportement agressif. Déficience fonctionnelle de la rate. Peut conduire à des mortalités hivernales. Épidémie : atteintes importantes au printemps et en été, avec régression hivernale. Température optimale : 17 à 22 c. Traitement : aucun, mais on peut obtenir des régressions avec de l eau salée (30/1000) ou des bains de sulfate de quinine. Table 6 : Bactérioses rencontrées chez l anguille européenne,, d après Girard & Lefebvre (2001) Type de bactéries Déscription Transmission et traitement Aéromonose Aeromonas hydrophila, A. salmonicida, A. punctata, A liquefasciens. (non spécifique) Pseudomonose Pseudomonas anguilliseptica et P. fluorescens. (non spécifique) Appelée aussi peste rouge ou encore maladie des tâches rouges. Vibriose Vibrio anguillarum, V. vulnificus. Appelée aussi peste rouge, maladie rouge ou maladie des ulcères. Fait partie de la flore normale du poisson, devient pathogène opportuniste lorsque les conditions environnementales ou physiologiques des organismes se détériorent. Première observation : en Europe en 1894, en France vers Ubiquiste et de répartition mondiale, elle est présente dans tous les bassins d eau douce. Anaérobie facultatif. Symptômes et lésions : les lésions occasionnées seraient dues à la production de toxines. La nageoire anale tout d abord, puis les pectorales et la dorsale se congestionnent (rougissement des nageoires). L abdomen se distend, l anus se dilate et fait saillie à l extérieur du corps. Les organes comme le coeur, le foie et les gonades sont piquetés de foyers de nécrose. Lors de l incision du rein et de la rate, il y a émission d un liquide épais rougeâtre. Impacts : responsable de graves épizooties, mortalité importante, peut survenir dans les 5 jours. Symptômes et lésions : pathogénécité due à la libération de protéases. Lésions à caractère érythémateux, avec des hémorragies se déclarant au niveau des opercules, de la bouche et de la face ventrale du corps (tâches rougeâtres). Les reins sont dégénérés et les branchies sont pâles, avec beaucoup de mucus en surface. Les nageoires pectorales ne sont pas touchées. Impacts : apathie et anorexie aboutissant à des mortalités importantes en périodes d épizooties. Pathogène facultatif qui fait partie de la flore microbienne normale des poissons. Peut devenir pathogène chez l homme. Symptômes et lésions : septicémie hémorragique. Assombrissement général, ulcérations et nécroses de la peau, tuméfaction voire dégradation des reins et de la rate (coloration verdâtre), foyers de nécrose sur le foie. Impacts : anorexie, une des principales causes de mortalité en élevage. Transmission : les germes peuvent être véhiculés par l eau, la boue, les poissons, les batraciens, les oiseaux ichtyophages, les parasites externes (Argulus ou Piscicola), mais aussi par l homme. Maladie très contagieuse. Atteinte maximale : en milieu naturel, à 16 C, entre mai et juillet, chez les anguilles jaunes. Traitement : se traite avec des antibiotiques appropriés (en fonction des antibiogrammes). Transmission : directe à travers la peau. Apparaît en cas de stress (élévation de température, surdensité). Traitement : se traite avec des antibiotiques appropriés (en fonction des antibiogrammes). Transmission : essentiellement au printemps et en été. Se rencontre en eau de mer et eaux saumâtres, et plus rarement en eau douce. Traitement : se traite avec des antibiotiques appropriés (en fonction des antibiogrammes). Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 19

24 Table 7 : Parasitoses rencontrées chez l anguille européenne, d après Girard & Lefebvre (2001) Type de parasites Déscription Transmission et traitement Ichtyophtiriose Ichtyophtirius multifiliis (protozoaire cilié, non spécifique) Maladie des points blancs (Pseudo)Dactylogyrose Pseudodactylogyrus bini, P. anguillae et Gyrodactylus sp. Plathelminthes, Monogènes. (spécifique des anguilles) Acanthocéphalose Pomphorhynchus laevis, Paratenuisentis ambiguus, Acanthocephalus clavula, A. lucii, A. anguillae. (non spécifiques) Parasitose économiquement désastreuse, considérée comme un des fléaux de la pisciculture mondiale. Probablement la maladie la plus fréquente en élevage comme en milieu naturel. La reproduction s opère en dehors de l hôte (cycle direct), chaque parasite adulte quitte provisoirement le poisson pour former un petit kyste qui pourra libérer ensuite jusqu'à un millier de nouvelles formes infestantes, les tomites. Durée de survie dans le milieu étant de 1 à 2 jours maximum, elles doivent trouver rapidement un nouvel hôte. Symptômes et lésions : affection délabrante pour les épithéliums cutanés et branchiaux. Le poisson apparaît comme saupoudré de grains de semoule. Les lésions sont liées au mouvement rotatoire des parasites sous le tégument (se nourrit des débris de tissus). Ceux-ci peuvent également pénétrer dans la bouche et les narines, gênant l olfaction. Impacts : provoque des retards de croissance, peut altérer la fonction respiratoire. Mortalité faible (adultes) à forte (juvéniles). Parasites monoxènes. Les larves miracidium nagent librement à la recherche d un hôte pour s y fixer au moyen de crochets. On dénombre alors 5 stades larvaires suivant l évolution des crochets. Le stade adulte est atteint en 1 semaine environ. Symptômes et lésions : affections branchiales délabrantes, de type irritatif et nécrotique. Apparition de filaments blancs sur les branchies et hypersécrétion de mucus. Impacts : pertes d appétit, asphyxie. Troubles respiratoires graves pouvant parfois entraîner la mort. Mortalités fréquentes et connues depuis longtemps dans les élevages. Parasites polyxènes, ce sont des vers de 5 à 30 mm de long dont les adultes vivent dans l intestin des poissons.. L hôte définitif est un poisson, les hôtes intermédiaires sont des crustacés isopodes (aselles) ou amphipodes (gammares). Certains hôtes paraténiques sont connus (le spirlin, le goujon, la vandoise, le gardon). Symptômes et lésions : perforations et inflammation du tube digestif. Impacts : faibles : obstruction du transit intestinal, simple affaiblissement, prédisposition à d autres atteintes. Transmission : La pénétration se fait de manière directe, au travers de l épiderme. Se rencontre à toutes les températures, de 3 à 28 C (optimum : 16 C et 24 C). La maladie est favorisée par l élévation thermique de l eau qui accélère le déroulement du cycle. Traitement : contrôle de routine avec bleu de méthylène (5 mg/l) et formol Transmission : se rencontre surtout en été, température optimale de ponte 20 c, l éclosion ne se réalise pas en dessous de 10 c. Traitement : la maladie est bien maîtrisée par bains réguliers de Trichlofon à 0.5 ppm. Transmission : les pics parasitaires s observent en hiver et au printemps. Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 20

25 Table 7 (suite) Type de parasites Déscription Transmission et traitement Anguillicolose Anguillicola crassus, Nématode de la vessie natatoire. (spécifique des anguilles) Ergasilose Ergasilus sieboldi (non spécifique) et E. gibbus (spécifique). Argulose Argulus foliaceus. Crustacés Branchioures. Appelé «poux» du poisson (non spécifique) Myxosporidiose Myxidium sp. (specifiques des anguilles), Myxobolus sp., Henneguya sp., Ceratomyxa sp., Kudoa sp. Protozoaires myxosporozoaires Parasite polyxène. Le stade infectant est acquis par ingestion de crustacés planctoniques (copépodes, ostracodes) et/ou d hôtes paraténiques (petits poissons, larves d insectes et d amphibiens). Dans l anguille, elles traversent la paroi du tube digestif et migrent vers la vessie natatoire. Dans les parois, nouvelle métamorphose en L4, puis forme préadulte et adulte dans la lumière de la vessie. Une femelle d A. crassus peut pondre jusqu à oeufs. Symptômes et lésions : réaction de type inflammatoire au niveau de la vessie (dilatation des vaisseaux sanguins, hémorragie, hypertrophie et épaississement des parois), pigmentation du conjonctif externe, présence de vers ou d exudat dans la lumière de la vessie. Impacts : diminution du volume fonctionnel de la vessie, voire totale dégradation. La vitesse de nage diminuée. Conséquences sur la condition corporelle et sur la migration non établies. Mortalités reconnues en élevage. Parasite (crustacé copépode) branchial temporaire, de 1 à 2 mm, qui se nourrit au niveau des branchies. Symptômes et lésions : destruction des branchies. Impacts : troubles respiratoires, asphyxie, parfois mortalité. Il est probablement le plus répandu de tous les crustacés parasites. Aplati dorso-ventralement, sa taille varie de 5 (mâle) à 7 mm (femelle). La tête comporte un rostre qui permet la fixation et l alimentation. Soit il est implanté, soit il se déplace à la surface du corps du poisson. Il est hématophage et se nourrit de sucs cellulaires et de sang. Symptômes et lésions : microblessures du tégument. Tâches rougeâtres. En piquant le tégument, il déclencherait une infiltration du derme et provoquerait une inflammation et une tuméfaction de la peau. Impacts : peu pathogène par lui-même. Mortalité possible en cas d infestation massive surtout chez les juvéniles. Les blessures peuvent s infecter et se transformer en foyers d ulcération et de nécrose. Symptômes et lésions : Au niveau (1) du rein : kystes et spores dans les capillaires glomérulaires, et dans le tissu rénal excréteur ; (2) des branchies : kystes blanchâtres, ovoïdes (17 à 55 µm) sur les filaments branchiaux ; (3) de l épiderme : nodules ronds, grisâtres (1 à 3 mm de diamètre), avec kystes ovoïdes (300 à 700 µm). A la base de la dorsale et sur la tête. Lésions cutanées et prurits importants. (4) autres viscères : vessie urinaire, foie, estomac, intestin, rate. Affections respiratoires graves. Destruction des branchies et asphyxie. Dégénération des tubules rénaux. Impacts : retards de croissance et gêne respiratoire si parasitisme important. Troubles fonctionnels de l organe affecté. Mortalités exceptionnelles sauf en cas d épizootie. Transmission : se rencontre dans tous les milieux aquatiques. L infection semble diminuer avec l augmentation de salinité. Toutes les classes de taille en phase continentale sont concernées. Traitement : par bains de Lévamisole 10 mg/l pendant 48h. Transmission : cycle direct. Se fixe à son hôte par sa seconde paire d antennes. Se rencontre surtout en été (juilletaoût). Transmission : directe, les oeufs pondus dans l eau donnent naissance à des larves infestantes Les adultes passent d hôte en hôte (poissons). Préférence pour les stades jeunes. Présent à toutes températures, il est capable de résister 3 semaines à jeun dans le milieu. Traitement : par bains de Trichlorfon à moins de 0.5 ppm. Transmission : directe par ingestion de spores infestantes libérées dans le milieu par l urine et les fèces. Se transmet en eau douce, mais également en eau de mer. Maladie développée en milieu naturel et en élevage. Infection favorisée par la présence de cadavres infectés qui libèrent directement les spores dans le milieu aquatique. Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 21

26 Table 7 (suite) Type de parasites Déscription Transmission et traitement Bothriocéphalose Bothriocephalus claviceps, (Plathelminthes, Cestodes) (spécifique) Parasite polyxène. Les anneaux terminaux mûrs (remplis d oeufs) sont libérés dans l eau. Les larves coracidiums sont ingérées par un copépode cyclopoïde. Elles vont donner des larves plérocercoïdes dans la cavité générale du copépode. Cycle complet en 4 mois au laboratoire (20-24 c), environ 1 an en condition naturelle. Symptômes et lésions : perforation de l intestin. Impacts : affaiblissement, le parasite se nourrit en utilisant les aliments digérés par l anguille. Une même anguille peut héberger plusieurs cestodes (4 à 5 en moyenne). Transmission : contaminées par ingestion, les anguilles sont les hôtes définitifs. Des petits poissons peuvent servir d hôtes paraténiques (Perca fluviatilis). En eau douce mais préférence pour eau saumâtre. Nouvelles contaminations au printemps et à la fin de l été. Toutes les tailles d anguilles sont concernées. Dans la suite du rapport, nous nous intéresserons principalement aux parasites allochtones potentiellement les plus dangereux : Anguillicola crassus et Pseudodactylogyrus sp., ainsi qu au virus EVEX Anguillicola crassus Anguillicola crassus est un parasite nématode de la vessie de l anguille (son hôte définitif) originaire du Sud Est Asiatique et de l Australie. Il est hématophage et provoque des dommages préjudiciables pour l anguille. L apparition du déclin du recrutement de l anguille européenne et américaine est antérieure à celle d Anguillicola crassus en Europe et en Amérique. Ce dernier ne peut donc pas être la raison initiale, mais il contribue maintenant au déclin rapide des populations Caractéristiques d Angullicola crassus On observe une explosion démographique d A. crassus depuis son apparition en 1982 en Allemagne (Lefebvre et al., 2003). Les populations Méditerranéennes d A. crassus sont différenciés génétiquement des autres populations de l Atlantique et semble donc provenir d un évènement d introduction différent (Rahhou et al., 2005). Ce parasite nématode s est remarquablement adapté aux milieux aquatiques européens. Plusieurs caractéristiques lui permettent de maximiser l efficacité de sa transmission et lui donne un potentiel exceptionnel de colonisation : - il utilise une grande diversité d hôtes intermédiaires et paraténiques présents dans le spectre trophique de l anguille (Blanc, 1998). Les hôtes paraténiques peuvent être des poissons d espèces locales ou invasives (exemple en Camargue : Pseudorasbora parva, (Cesco et al., 2001)), des mollusques, mais aussi des amphibiens (têtards, tritons), et insectes aquatiques (Moravec & Skorikova, 1998). - il peut infester des anguilles de toutes tailles. Capable d infester les anguilles de petites tailles (6-15 cm, dès qu elles se nourrissent de zooplancton) en adaptant sa taille à la taille de la vessie de l hôte (Banning & Haenen, 1990; Lefebvre et al., 2002a). - il possède un cycle rapide. 2-4 mois selon Benajiba et al. (1994), ce qui expliquerait le faible décalage entre les variations des pics planctoniques et l augmentation des prévalences (3-4 mois plus tard). Cependant, un cycle de 6 mois est vraisemblable Etat sanitaire d Anguilla anguilla dans le bassin RMC- Synthèse bibliographique (2007) 22

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