Les contes normands de Jean de Falaise avec les dessins de l'ami Job

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1 Les contes normands de Jean de Falaise avec les dessins de l'ami Job [p. 2] Veux-tu que je conte une histoire, Une histoire aux propos joyeux? Mets ta chopine entre nous deux ; Le bon cidre aide la mémoire Et fait passer dicts graveleux. Normands aimaient conter et boire : Soyons dignes de nos aïeux. 9 janvier [p. 3] AVANT-PROPOS. - Qui vive? - Gars de Falaise.

2 - Où qu'est ta lanterne? - La v'là. - Et ta chandelle? - On ne l'a point dit. Mes souvenirs cherchent une autre mémoire, mon enfance cherche un autre coeur ; mon enfance, mes souvenirs, bon courage. L'ami Job, un petit jeune blond, vous le connaissez peut-être, ayant fait à ses dessins le ci-devant portraitpréface ; - au fait, ai-je pensé, qu'est-ce qu'une préface? - une parade que fait l'auteur devant son livre, comme un paillasse devant sa toile. Plus la parade sera folle, plus on sera désireux de connaître les profondes moralités, qui se cachent là au revers de la page. Et en vérite, Normands, Normandes, la chose est curieuse et instructive. Allons, saute, pauvre paillasse, et grimace de ton mieux. La vie est longue et fatigante, l'homme est dur et impitoyable, l'amour de la femme est difficile. Nous convinmes un beau soir de tout cela, Job et Jean. Job conclut : la tâche est rude. Pour ne point avoir le dernier mot, Jean ajouta d'une voix creuse : et le faix est lourd. Job suspendit la marmite sur les tisons, y jeta treize poignées de châtaignes, Jean tira à la tonne nouvelle une pinte de poiré doux ; nous [p. 4] plantâmes la chandelle sur sa mèche, et à l'unisson nous évoquâmes dive Paresse, agitant dans la chaudière le mélange magique, cauteleusement et précautionneusement châtaigne à châtaigne fendu.... Notre évocation finie elle était là, très-largement et très-légèrement vêtue, assise sur la plaque de fonte aux armes des sires nos pères, un pied appuyé sur le bord de la marmite, l'autre oscillant sur la flamme, et le corps rejeté en arrière contre la muraille. Elle épluchait un de nos marons qu'elle avait pêché, ne sais comment. Nous la voyions toute petite à travers la fumée, charmante de mollesse, de douceur, et d'un plaisir indéfinissable. Elle nous hocha la tête très-bénignement. - O ma Reine, - dit Job, pendant que mes yeux la dévoraient de ses cheveux d'or à ses pieds d'albâtre, - la vie est longue et fatigante, l'homme est dur et impitoyable, l'amour de la femme est difficile. - Oui, mes enfants, dit en nous souriant la fée pleine de grâces, - et c'est bien à moi qu'il convient de recourir ; car c'est moi qui tue la vie, et à mes fidèles servants je donne un stoïque sommeil, qui les fait insensibles aux piqûres des mouches malignes et sourds aux bourdonnements des frêlons. J'ai imaginé les contes, les dés et l'amour. L'amour est difficile, soit, n'aimez point. - Vous êtes gueux et amis, croyez-moi, ne jouez point ; - mais contez, contez donc, contez blanc, contez noir, et du soir jusqu'au matin, contez pour brave auditoire, buvez en franche compagnie, que dame-jeanne incessamment aille et vienne au tonneau. - Toujours [p. 5] sur table galette chaude, neuve histoire, et - verre pleurant, comme disait mon docteur Alcolibras. Nous restâmes un long instant à écouter le tintement de ses dernières paroles. Preste! le pied manqua à Dive Paresse, qui chut dans la marmite. Comme nous prétendions la repêcher, par obligeance ou galanterie, si vous y tenez, une châtaigne énorme éclata dans la marmite, et toute notre face fut éclaboussée. Vous voilà duement prevenus de la sainte origine des présents contes. - A nous deux maintenant, lecteur malin. - Me connais-tu? - Non, j'espère ; - et c'est pourquoi je vous soutiens à tous que mon nom est Jean.

3 Ma patrie est Falaise, et en vérité, en vérité, je vous le dis, il n'est pas de ville où je sois moins connu que dans ma ville natale. Certes le point ne sera pas aisé à éclaircir en l'histoire de Falaise : la maison où Jean naquit. - Où Jean pouvait-il naître que dans ces gothiques maisons de bois que vous avez jetées bas. - Donc Falaise ne me connaît point, Guibray non plus. Pour l'ami Job, c'est un barbare, un demi-sauvage des bords du Rhin. - Job il est, Job il se nomme. Mathieu- Laensberg ni le calendrier ne vous en diront mot de plus. C'est encore vous, lecteur malin ; vous voudriez savoir à quel étage est son atelier, et de quel nom nous appelons notre ménagère ; si notre hiver se passe à Rouen ou à Caen, si nous nous baignons l'été à Dieppe ou à Granville, ou à Trouville, à Port, Yport ou Treport : Rien de tout cela ne vous regarde, curieux. Sachez seulement que Job me biffe et me rebiffe, que Job est mon Mécénas - Il pouvait mieux s'adresser, direz-vous malignement. - Je l'ai [p. 6] cru ; c'est pourquoi je m'adresse à vous. - Que répondrez-vous à ma galanterie? En revanche, quand Job dessine, Jean pose Pour Adam, pour Eve, Sur son lit, à sa fenêtre, Assis, levé, En chemise, en sabots, Pour les crocodiles et les fauvettes. Et s'estime fort heureux que Job n'ait pas encore trouvé en lui tournure à végétal. Il n'y a pas dix ans nul conteur n'osait s'appeler par son nom, et les plus huppés portaient masque de velours ou de carton, larmoyant ou grotesque ; il faut bien qu'il en soit encore ainsi. Pauvre Jean! si au milieu de la Sarabande le masque lui tombait, comment cacherait-il dans ses mains son nez long, sa barbe rouge, et ses joues plus rouges encore? - Et quelle honte à vous, bons normands, de laisser voir à autrui un compatriote ainsi confusionné. J'aimais la jolie mode des épigraphes. C'était un cadre de diamants autour d'un tableau qui pouvait être médiocre. Le rubis donnait du moins son prix à la page. Je n'ai rien trouvé de plus facétieux que le dicton de ma bonne ville ; j'espère qu'elle m'en saura gré. Mes contes, je n'en dis rien ; c'est votre affaire. Pourtant il faut bien m'expliquer avec de certaines gens qui se piquent d'honneur et de doctrine. Le vêtement de ma statue peut être cynique, mais son visage est d'une austère pudicité. Que te faut-il de plus, conscience bégueule? Trouvez-moi en Sorbonne un docteur de morale aussi sévère que Romain. Voilà une épreuve pour vous, gens de Haute et Basse-Normandie. Quelle idée voulez-vous que

4 [p. 7] l'on ait de votre courtoisie et de votre gratitude, si vous ne faites à ceux qui vous offrent ces contes accueil amical et provincial. Sachez d'ailleurs que votre inimitié pendrait à la queue du Diable Jean de Falaise et l'ami Job, en détruisant une de ces illusions cruelles, comme en peuvent seulement donner une femme vue par la croupe, un homme vu par les gants, et un parterre attentif. [Jean de Falaise s'incline contorsionnellement vers le badaud, en lui avançant son livre du bout des doigts :] Ce petit livre, ducs et duchesses, c'est le desopilatif des mélancoliques, c'est le lacrymatif des rieurs. Prenez, lisez, chantez, riez, baillez, pleurez, prenez, mes gars et mes garsettes. Boum! boum! c'est dit. 8 juillet [p. 9] ROMAIN C'est Dieu qui vous a donné la terre pour lit et élevé la voûte des cieux pour abri. MAHOMET. Fol le pélican qui se blesse Pour les siens ; et fol qui se laisse Pour les siens travailler d'ennui RONSARD. Romain naquit au Pont-Blutel, dans la plus pauvre maison de celles qui encaissent la route neuve. Dès qu'il

5 entra en culotte, dès qu'il put pétrir la bourbe pour y planter des branches mortes, il trouva là des ormes tous grands et un ruisseau tout menu : est-ce pas autant qu'il en faut pour une enfance heureuse? Sa mère s'appelait Marion, Marion qui? Marion quoi? Marion tout court. Et son père? ce n'était ni Pierre, ni François ; c'était l'homme à Marion, et si bien son homme, qu'il l'avait pourvue de douze enfants. - Quelle manie chez les pauvres gens! Quand Romain était petit, il avait de gentils cheveux, longs par derrière, courts par devant, blonds sur le front, argentés sur les tempes, et fins comme la soie. Rien n'est joli comme un petit paysan, jusqu'au jour où il porte le cierge de première communion. - Le lendemain, pour la vie, c'est laid comme le péché. [p. 10] Si j'avais été son père, je l'aurais envoyé à l'école, mais comme son père n'était ni Jean, ni Pierre, ni François, mais l'homme à Marion, Marion dit : Romain ira nous querir des crottes, et Romain ne fut ni à l'école, ni à la maison, mais il vécut sur la route. Il avait un pantalon bleu qui lui venait tout juste au mollet, et laissait passer à l'aise sa jambe brune et ses pieds nuds. Il avait un gilet rouge en lambeaux et une bretelle par dessus son gilet. Marion lui donna donc une petite charrette, et Romain s'en alla tout seul, sans ses frères ni ses soeurs, ramasser des crottes à la suite des chevaux ; - au bout de huit jours il s'arrêta quand passaient les carosses et les diligences ; - huit jours plus tard il se pendit derrière ; huit jours ensuite il fit des petits bouquets de violettes des haies et de paquerettes des prés, et les liant avec du jonc au bout d'une gaule, il les offrait du coupé à la rotonde et de la rotonde au coupé ; - le surlendemain il les jetait aux voyageurs et réclamait un sou ; - enfin il n'offrit plus de bouquets, mais il tendit la main, et suivit une lieue la lourde voiture, en chantant d'une voix saccadée : - Mabonne - dame - s'il - vous - plait, - je prie - raila - Sain - te - Vierge. - La Sainte Vierge, quel mensonge! - La Sainte Vierge qu'il ne connaissait pas Car Marion sa mère, se voyant tant d'enfants, tant de filles et tant de garçons, se dit : je ne puis prendre soin de tout cela ; - et selon la coutume ne s'occupa de personne, si ce n'est pour battre et fesser ; mais apprendre le Pater à ses garçons, l'ave Maria à ses filles! elle avait bien d'autres vaches à traire. Aussi moi, qui en ai su beaucoup de la vie de Romain, je n'ai jamais rien oui de sa première [p. 11] communion, - qui est une borne plantée profondément où s'arrête le sentier d'enfance, où s'ouvre la route grande de la jeunesse. Il n'y a que bien peu de gens chez nous, qui n'aillent point à la messe. C'est une si vieille habitude! Romain aussi allait là, mais ce n'était guères que pour voir dans leurs plus beaux cotillons les filles qui n'osaient plus tant à cause de lui baisser la tête à l'élévation. Il y avait dans la commune un homme anciennement grognard, qui avait prouvé à la jeunesse de l'endroit que tous les prêtres étaient des hypocrites, des libertins, des grippe-sous, - et que la religion était une si vieille perruque qu'on ne daignait plus même s'en moquer. C'est le malheur que des gens si larges de souvenirs soient en retour d'esprit si étroits. On dirait que Napoléon comprimait tous ces crânes-là entre sa botte et son étrier, mais qu'en même-tems, ils gardaient la large marque de son talon impérial. Cette chair à canon ne rumine que la ration de pensées que l'homme a bien voulu lui mesurer pour sa gloire. A dix-huit ans, Romain conduisait des chevaux à la ville, et ses chevaux ne le ramenaient qu'ivre, et jurant à tue tête. Son visage était ovale, son teint vivacement coloré et un peu transparent, ses cheveux d'un blond ardent, ses yeux d'un bleu verd dans sa taille athlétique une tournure goguenarde, qui s'accordait on ne peut mieux avec sa lèvre mince et fine, son nez long et droit, mais point difforme, son regard égaré et terne par l'ivrognerie, tête que la nature avait faite intelligente et belle, que la corruption avait faite ignoble et méchante.

6 Après tout il plaisait aux filles par ses propos hardis, et comme Foulon, l'évêque d'avranches, il avait des enfants partout. [p. 12] Biétrix portait le dimanche un bonnet haut plissé, avec un petit ruban de velours noir pour le soutenir, un chignon de cheveux blonds, entre le chignon et la colerette un cou fait au tour, le visage hâlé, les lèvres vermeilles et légèrement entr'ouvertes, un fichu rouge avec des fleurs bleues, un corset bien collé à la taille, une devantière blanche et du feu dans les yeux. Biétrix avait des jupons courts, et ses jupons courts la perdirent ; la mode n'en a pourtant point passé. Un lundi au marché, elle se baissa pour vendre ses oeufs bien rangés dans son panier. - Romain se baissa aussi pour voir ses mollets, et poussa jusqu'au-dessus des bas bleus. Elle se retourna, vit Romain, rougit ; - autant eut valu qu'elle s'en revint le soir même en croupe avec lui. Le mardi, ils scièrent ensemble dans un champ de sarrasin, et ils sourirent à eux deux au souvenir des mollets qu'on avait vus. Le troisième jour, ils fanèrent dans le pré. Biétrix monta sur le mulon, Romain lui happa les jambes, Biétrix lui tappa les doigts avec sa fourche. Le quatrième, ils battirent le sarrasin, et après sa chanson Romain baisa Biétrix sur les lèvres. Le cinquième, ils se trouvèrent sous le bois à couper des bourrées, et Romain, au lieu de charger sa bourrée, prit Biétrix par la taille et l'embrassa par sur l'épaule, et pour cela il n'eut qu'une chiquenaude. Le sixième jour, ils se retrouvèrent au bois ; - il n'y avait ni charrette, ni bourrées, ni personne. Ils sourirent en venant l'un à l'autre ; l'une rougit, l'autre s'approcha, ils corsèrent, ils tombèrent, et cul par dessus tête. Et le jour du dimanche Romain se reposa. [p. 13] On fredonnait de mon temps un fredon, où se disait comme de Biétrix : Et son petit cotillon rouge Va toujours en raccourcissant. Ayant vu ce, Monsieur le curé avec son breviaire entra dans la maison de Marion. - Romain tordait ses lèvres à l'entour d'un tuyau de pipe noire comme l'âtre. - Mon garçon, il faut réparer ta faute, tu fais tort à Biétrix. - Monsieur le curé, c'était pour son plaisir. - Mais Biétrix a péché à cause de toi ; c'est ta femme qu'il en faut faire. - Allons, Monsieur le curé, faudra-t-il pas vous les épouser toutes? N'en voulant pas plus de sa confession, Monsieur le curé avec son breviaire déguerpit de la maison. Romain, qui était un sans honte, prit un charbon entre les pincettes et ralluma sa pipe éteinte. La petite Biétrix, c'était pourtant là une bouche amoureuse et un coeur aimant. Marion avait dit : Bonjour, Monsieur le curé. - Bonsoir, Monsieur le curé. - Ah! grand satrape, dit-elle à Romain, tu me fais grand'mère sans me dire gare ; tu vas m'amener une couvée de tes poussins à manger ma bouillie et boire mon poiré, mais ne crains rien (voulant dire : crains tout) je les remenerai à leur mére avec le fouet du chat, et je te talocherai avec le bâton de mon homme. - Le fils haussa l'épaule droite, - la mère ajouta : ah dame oui! - le fils lui jeta sa pipe au nez, la mère sauta sur son balai. - le fils arrêta le balai. - Marion ne savait pas comment s'y prendre pour pleurer ou pis faire ; - la scène en resta là.

7 Romain, comme il était juste, quitta sa mère [p. 14] sans l'embrasser, et partit pour la ville. Je vous jure qu'il se moquait bien de sa mère, et de ses frères et de ses soeurs. Quant à son père, il n'y pensait pas ; son père n'avait jamais pensé à lui. La ville! c'est là le but des dégourdis, c'est-à-dire de ceux dont on a l'espoir de faire des filous La ville! bouge infâme où le Diable et les hommes se plaisent, d'où Dieu et les anges se sont retirés. La ville! chaudière infecte, où la civilisation, Medée cynique, pourrit les peuples, pour les féconder, dit-elle. - Attendons. Son drapeau semble une amorce à laquelle les fourbes ont plus mordu que les honnêtes. Romain trouva à Alençon un homme que j'ai vu dans la rue St.-Pierre de Caen rassembler le monde tous les soirs d'été autour de Polichinelle et d'un chat gris. Cet homme donna un conseil à Romain : achètes un ours, et tu feras ton chemin. Il acheta une veste de velours bleu, bien convaincu qu'à chaque condition est pendu son habit, sans lequel l'homme de cette condition perd beaucoup de son influence morale. Et alors il fit du chemin. Il allait de foire en foire et de marché en marché, seul, parce qu'il s'était accoutumé à vivre seul, buvant seul et couchant seul. - Il se trouva à la Guibray, à la Quasimodo, aux Avelines ; à la St.- Michel le professeur du collége de *** lui permit de divertir ses élèves par le spectacle d'un ours sans dents dépécé par des chiens, et rugissant de souffrance et de rage. Un lendemain on devait danser à l'assemblée d'ancyre. L'homme qui portait les nouveaux détails sur les incendies, sur les naufrages, sur les hommes tués et ingénieusement dévalisés trois [p. 15] mois avant ; cet homme, qui m'avait dit la veille avec un ton de fine incrédulité : est-on simple comme ces paysans, ils croient à mes saints et à mes reliques, - courait par les belles allées de la forêt, et arriverait avant le coucher du soleil. De l'autre côté de la route, bien avant dans la forêt de Persenne, là où il n'y avait que des sentiers pleins de ronces, Romain avec son ours cherchait où passait la nuit. L'homme avait mangé des mûres, mais l'ours, comme l'ogre du conte, voulait de la chair fraîche et le dogue avait la faim de son espèce. Ils rodèrent, l'homme, l'ours et le dogue à l'entour d'une longue bâtisse qu'ils rencontrèrent dans un fond ; tout était bien clos ; à cent pas de la bâtisse, s'élevait un grand mur qui semblait avoir été quelque chose dans une chapelle, à cause des fenêtres cintrées et des chapiteaux couchés sur l'herbe, - tout auprès un bloc de maçonnerie sous l'ombre d'un acacia embaumé ; de petites portes pour de petites huttes. - C'est la sou de leurs défunts porcs, se dit Romain ; entrons toujours : j'aime mieux me courber ici que greloter sous l'abri du ciel. Le pauvre Romain était bien là sans le savoir sous un abri du ciel, et il ne se reposait pas moins tendrement que naguères les saints frères de l'étroite observance de Citeaux. Son ours grognait de faim sur la pelouse de la chapelle où Jean de Rancé déposa son habit de cour pour se relever moine de la Trappe et son inflexible réformateur. Romain n'eut pas de visions saintes. Mais il entendit un cri comme les chouettes n'en jettent pas de leurs vieux troncs, ni les coucous de la branche où ils se balancent, ni les loups du bois d'où la faim les chasse. - Un cri de mère. - C'est une mère! - Cela dit, Romain se leva [p. 16]

8 pour voir, et vit son ours sur le gazon qui rongeait un lambeau de chair dépecé et saignant entre ses pattes, et sur le seuil de la cellule voisine, une femme, la bouche béante, les bras levés, sans voix, sans mouvement, statue vivante de l'horreur. Si l'on avait pu ôter du tableau l'ours et son lambeau de chair, la femme et ses yeux flamboyants d'égarement, vous auriez ri en voyant Romain arrondir aussi ses yeux, lever aussi ses bras, ouvrir aussi sa bouche, pour reconnaître, embrasser et interroger celle qui ne le regardait pas. C'est toi, Biétrix? - sans laisser ses paupières s'abaisser sur son regard, elle le détourna lentement du lambeau de chair que l'ours rongeait à l'homme qui avait parlé, et Romain eut comme peur de l'explosion qui la fit tomber sanglottante dans ses bras. Il fallait bien qu'il fût ému, puisque de ses bras il ne la laissa pas tomber à terre. Elle lui dit tout bas : notre pauvre petit!... Il répondit : bah! c'était lui! Cette fois il fut tourmenté, j'en suis sûr, car il accosta doucement Biétrix contre l'accacia, roula la chaîne de l'ours autour de son bras gauche, le fit dresser sur ses pattes de derrière, et le frappa au coeur. L'innocent mangeur tomba sur l'innocente pâture. - Qui était le coupable? Le hasard ou ce je ne sais qui que les hommes prennent pour le hasard. Biétrix s'appuyant contre l'épaule de Romain, éleva la voix dans le murmure silencieux de la forêt : - le bon Dieu, Romain, m'a faite bien mal-malheureuse. Les grands biens qu'il envoie ne viennent que pour de plus grands maux, en ne faisant pas publier nos bancs au prône, tu m'as condamnée à une vie épouvantable. Romain entra visiblement en désolation, car il cracha à quinze pas. [p. 17] - Toutes les filles se montraient avec dédain mon gentil petit que j'allaitais, et aucune ne me parlait plus. Tous les garçons me regardaient sous le nez, et riaient. Je me sauvai loin, loin, et je trouvai cet abri, mais la biche de Geneviève ne venait point à moi, et la source de la vie tarit dans mon sein. Mon pauvre petit, il était mort depuis deux jours, - je ne pouvais l'enterrer : un rayon de soleil aurait pu me le ranimer. Ici Romain succomba à son émotion, il se gratta la fossette. - Que vas-tu devenir, ma pauvre Biétrix? - Ce que Dieu voudra. Les grandes souffrances ne rebellionnent pas contre la volonté de Dieu. On a senti sa toute puissance ; on craint des coups plus terribles. - Vas à la ville, tu te mettras en condition. - Non, dit la pauvre Biétrix, ce que j'ai souffert des gens de chez nous, je le souffrirais à la ville. Le bonheur que je puis trouver dans une ferme, je ne le trouverais point à la ville. Adieu, toi qui m'as tuée ; - et elle déjoignit ses mains pour les rejoindre au cou de Romain. Elle lui baisa la bouche, les yeux, le front, les joues. Romain se souvint qu'elle avait eu la jambe belle, et elle fut faible comme aux jours du passé. - Derniers embrassements que cet homme ait reçus d'une femme, dernières carresses que cette femme ait acceptées d'un homme - Oh! qu'elle était pourtant jolie encore! Biétrix est ma laitière, elle tire mes vaches, baratte, et me trempe chaque matin ma soupe de lait de beurre. - Jamais un mot ni sur son histoire ni contre sa soupe. - Fille digne de pitié qui pour l'amour d'un misérable avait perdu pour elle-même l'amitié jalouse du monde qui est son estime, et dont l'enfant naissait rejeté de tous et [p. 18] de la succession paternelle. - Cruels et injustes, abolissez vos préjugés ou abolissez vos lois.

9 De ce que je vais vous dire encore, jamais Biétrix n'en a rien su, jamais Biétrix n'en saura rien. Il se rapprocha tout doucement de son pays. Ce n'était ni pour son père, ni pour sa mère, ni pour ses frères, ni pour ses soeurs, ni pour Biétrix, ni même pour ses souvenirs ; - c'était pour son pays. Romain se fit ce raisonnement tout-à-fait naturel : mon ours a mangé mon enfant. Celui qui trouvera les os de mon enfant à côté de mon ours dira que j'ai donné mon enfant à mon ours, et quoique cela ne soit pas juste, je vais droit à la guillotine. - Qu'en cherchant à leur échapper, je jette bas deux à trois gendarmes, le diable ne sera pas moins sûr de son homme ; - allons donc, et vive Romain, tant qu'il aura son couteau bien emmanché! Il dit encore : je vivrai dans les bois, je coucherai sur la mousse blanche, et mon oreiller sera le ventre de Barbaro. Il approchait toujours de son pays, si bien qu'enfin il s'y trouva. Il sauta par sus la haie du jardin, et heurtant du pied le cadavre d'un vieux pommier, il s'écria : qu'es tu devenu, mon vieux pommier? je t'ai vu avec tes feuilles si vert, avec tes fleurs si blanc, avec tes fruits si rose ; ah! mon pauvre pommier, nous ne boirons plus ton cidre, et d'autres que moi s'échaufferont à ta cendre. Romain s'approcha de la porte de son père ; il mit l'oreille à la serrure ; sa jeune soeur disait à son bon ami : non, ne me demandes point cela, Thomas, tu me laisserais, comme il a laissé Biétrix. - Mais il sembla que le bon ami devenait pressant, car la chaise tomba, Barbaro [p. 19] aboya, le chien du père répondit, le fils prit le large, ne se souciant guère d'être reconnu, le père décrocha son fusil, ajusta par la lucarne : - oh! malédiction de mon père, dit Romain en se frottant les reins, que vous êtes lourde et cuisante! - Comment se faisait-il que je fusse là ; - et il s'éloigna de son pays. Je ne vous dirai point les meurtres qu'il commit, puisqu'il ne tua jamais. Si la nécessité l'eût pressé, vous pouvez croire qu'il n'eût pas même hésité. - Peu lui suffisait : il vola la nuit et mendia le jour. Un soir entre Argentan et Séez il demanda l'aumône à un campagnard. L'autre laissa voir tant de peur du chien et de l'homme que Romain fut tenté de mettre la main à la bride du cheval. Une autre fois sur le bord de ce chemin qui traverse la forêt d'ecouves, il attendait patiemment qu'une bonne ame vint en soulagement à sa misère. Il était adossé contre une croix qui nichait une petite bonne vierge. Un filet d'eau coupait la route. Pour tout pont une planche ; pour arche de ce pont deux pierres ; le pont et l'arche tremblaient et tremblaient. Vint une bonne femme qui avait relevé sa première juppe, et ôté son bonnet de dessus la haute forme bleue hérissée de tous ses fils de fer. De sa main gauche elle serrait une bouteille, de sa main droite un parapluie rouge, qui soutenait à grand peine la femme et la bouteille. Elle voyait deux lunes au ciel, mais elle ne vit pas Romain : elle se mit presque à ses genoux, frappant du poing sa bavette et disant d'un ton contrit : Ma bonne Vierge, laissez mai passer, Je n'berai pus, Je n'berai pus, Ma bonne Vierge, laissez mai passer, Je n'berai pus quand il fera ner. [p. 20] Elle fit un pas, deux pas, trois pas, à peine fut-elle sur la pierre de l'autre bord, qu'elle fit un soubresaut, et chanta : Ma bonne Vierge, m'a laissée passer, Et j'berai cor, Et j'berai cor, Ma bonne Vierge, m'a laissée passer, Et j'berai cor quand il fera ner.

10 Romain comprit que bouteille d'ivrogne et tonneau de chair ne payent pas de droit. Si vous êtes chasseur, ou voyageur, ou homme de son art, je vais vous dire comme il apprêtait sa cuisine. Voulait-il manger un poulet : il prenait ce poulet à son plus proche fermier, plumait le dit et le suspendait par le croupion au bout d'un fil qui, noué à la branche horizontale d'un chêne, tournait sur un feu de bruyère. - Le garde-chasse était encore à cinquante perches du brasier, que le poulet se trouvait rôti, dévoré, digéré, la flamme éteinte, et Romain et Barbaro au diable. Un jour, bien par hasard, son enfant lui vint en mémoire : - il est mort, tant mieux pour lui ; si mon ours n'avait pas pris mon enfant, j'aurais bien fait de donner mon enfant à mon ours. Il était malheureux avec sa mère, et trop petit pour être heureux avec moi ; tout a été pour le mieux. Au bord d'un fossé, Romain trouva un aspic noir couché sur le sable. Il jouissait comme Romain de la douce chaleur du soleil. Romain frappa de sa baguette l'aspic qui se brisa comme un verre. Romain le regardait impassiblement agoniser. Il se débattit d'abord de toutes les parties, tourna l'oeil et exhala son ame? du moins sa vie, car il s'était tordu tout aussi bel et aussi [p. 21] bien que St.-Sébastien lié à son poteau. - Romain passa outre ayant pris son plaisir. Romain vit du fond de la vallée les dix-huit tours de Domfront. Il ne songea point à songer au passé ; mais il songea que s'ils étaient une dixaine de sa trempe, désertes et couvertes de lierre, l'une de ces tours serait un bon repaire. Il ne trouva pas de meilleure voie que celle de rochers et de bruyère qui mène de Domfront à Mortain. - Au loup les grandes routes même dans la forêt ne sont pas bonnes. Il avait reconquis, dans cette vie des bois, la subtilité des sens du sauvage, que le bruit des roues de sa charrette sur les pavés, et l'horison des toits avait amortis, il entendait sur le coteau le sanglier qui perçait le fourré du val, et, reconnaissait à la facon d'agiter en passant les feuilles du taillis, l'approche d'un homme que Barbaro sentait d'une lieue. Il faisait nuit quant il arriva sur le pic du Trapiste. Il vit sous lui les habitations des fondeurs, la grande flamme bleue et rouge de la forge, et descendit pour butiner. Barbaro suivait son maître. Mais sitôt qu'il vit Kebir faisant sentinelle sur sa niche, il se rua comme pour le dévorer. Kébir s'élança à l'encontre de toute la longueur de sa chaîne, et le combat commença par des morsures et des aboiements étouffés. Romain était dans l'angoisse, mais il n'y fut pas long-temps. Il prit son couteau, perça son chien au flanc gauche, se laissa déchirer la jambe, enleva son dogue entre ses bras, et s'en alla le jeter à l'étang. - Ainsi Romain à qui Dieu n'avait jamais envoyé la tentation de tuer les hommes, ses ennemis, avait tué ses deux seuls amis, son dogue et son ours. Le revoilà lancé dans les bois comme une bête fauve ; il monte cet escalier de roches qui abrite [p. 22] les maisons, trouve une petite cahutte couverte en chaume, et y passe la nuit, se lève dès que l'aube paraît, marche dans la rosée, et ose se montrer sur l'un des blocs de rochers. On prendrait ces rochers, entre chien et loup, pour autant de vieux châteaux flanqués de tours grises ; et leur ceinture que l'oeil n'embrasse pas toute entière, semblerait la puissante muraille d'une ville celtique que les hommes ont assez respectée, pour laisser voiler ses ruines par une forêt et de la bruyère. D'un rocher il passa à un autre. - Là des éperviers avaient fait leur nid avec de la mousse et des buchettes. Romain enfonça le bras dans le trou, et aveignit toute la nichée. Deux petits ouvraient le bec et battaient des ailes ; Romain ne leur donna rien. Il prit trois oeufs qu'il avala quoiqu'ils fussent couvés. - L'épervier et sa femelle étant venus ne voulurent plus de leurs petits que la main d'un homme avait souillés. Les fourmis et les perceoreilles vinrent qui leur sucèrent la vie ; et le renard trouva bon le reste des fourmis. Et de celui-ci à un troisième plus élevé. - Un poète de mes amis y était venu un mois avant, et tout prosaïquement assis sur une fourmillière, avait rimé une fadaise qu'il me débita et dont j'ai retenu quelques visions que Romain vit tout comme lui, accroupi tout comme lui sur le royaume ou sur la république de fourmis ailées : -

11 J'ai vu dans le brouillard nager des horisons. Mon Dieu, que je suis bien tout seul sur ce rocher. Comme les martyrs d'autrefois, J'y voudrais consumer ma vie... Dieu, ton soleil est fait pour l'aigle et le lézard. Pour la peau frissonnante et pour le fier regard. Sur le front du soleil un nuage passait, [p. 23] Et d'enclos en clos, de colline en colline, L'ombre du nuage courait. Romain ne regardait pas le soleil. - Regarder le soleil n'est guère l'affaire que des paysans qui ont besoin d'un bon lendemain, et des poètes qui en font leur métier. Mais ce que mon poète ne vit pas, et ce que Romain vit a sa place, ce fut le Mont St.-Michel qui apparaissait distinctement dans ce lointain comme une belle pyramide au désert, ou comme une frégate en mer. Romain se dit : j'irai coucher là, - ne sachant pas qu'il y avait douze lieues du rocher où il était au rocher qu'il voyait. D'ailleurs il avait compté sans Dieu, - son hôte à lui coucheur Sub jove, car à la première pierre où il posa son pied pour descendre, il se sentit piqué à la cheville. C'était une vipère qui était cachée sous cette pierre, que Romain avait blessée et qui blessait Romain. Il eut beau écraser cette vipère, et regarder si de sa piqûre il sortait du sang, il n'en vit pas une goutte, mais il se sentit froid au coeur, vomit et s'évanouit. - Quand il eut repris ses sens, il remonta sur le rocher, et s'y étendit en serrant le bord pour ne pas glisser. - Alors il dit un juron que je ne vous dirai pas. - Une faiblesse le prit, ses mains ne tinrent plus, il roula dans une large crevasse, - Et de là en enfer, si je ne me trompe. Et ce fut un grand malheur pour le colporteur qui ne vendit pas sa complainte. Comment je vous dis cela, comment j'ai vu cela, moi qui ne suis ni ange ni diable pour suivre les gens de si près, - c'est mon secret et celui de tous les faiseurs d'histoires ; [p. 24] Et pourquoi je vous dis cela, - c'est pour que vous sachiez qu'il faut : Mettre vos enfants à l'école, afin qu'ils ne soient pas mendiants ; Leur apprendre le Pater noster, afin qu'ils aient une conscience, et ne se moquent pas des choses sacrées ; Si vous les voyez trop fins, les garder de la ville qui en ferait des voleurs ; Ne point abandonner vos enfants, de peur qu'ils ne vous abandonnent ; Enfin leur choisir une route, de peur qu'ils ne restent au carrefour, ou ne choisissent un chemin de traverses. 7 octobre [p. 25] Si des verds et gais domaines D'Ivetot je suis le roi, Par mon page à mes vilaines Savoir ferai cette loi : On voit haut par sous vos cottes Tout est blanc, bien tourné : mais,

12 Mes blondes compatriotes, Cachez donc mieux vos mollets. Quand vient le temps du fanage, Les garçons sont tout de feu, Ils faneraient, - quel dommage! Fleur qui déjà vit si peu. Les pieds les plus fermes glissent Des plus solides mulons. De peur qu'ils ne raccourcissent Rallongez vos cotillons. (La Reine d'ivetot, vaud. inéd.) [p. 27] LE DIABLE AUX ILES. [p. 28] Une troupe de Farfadets Différents de taille et de forme L'un ridicule, et l'autre énorme Se demene en diables-cadets Ma vizière en est fascinée, Mon ouie en est subornée, Ma cervelle en est hors de soy ; Bref ces fabriqueurs d'impostures Estalent tout autour de moy Leurs grimaces et leurs postures. Marc-Antoine-Gérard de S t -AMAND. Un tas de mensongers Inconstans et légers Gardé me suis de fréquenter Et tout homme qui use De cautelle et de ruse N'ai voulu ni ne veux hanter. Théodore DE BEZE. [p. 29] LE DIABLE AUX ILES. Il y avait dans les Minquiers un vieux pêcheur, nommé Jouen, sa femme nommée Jouenne, et son malin petit gars nommé Jouennet. Leur cabane se trouvait cachée entre deux rochers, et leur vieux batelet était lié à un piquet par une corde goudronnée. Le vieux Jouen ne savait ni lire ni écrire, mais ses journées et ses nuits étaient pleines de fatigue, et il craignait Dieu et la mer. Ceux de Jersey s'en venaient souvent le quérir pour la contrebande. Quoiqu'il ne fût plus mais agile, il connaissait toute la côte depuis Lessay jusqu'à Cancale, et faisait un honnête profit pour vivre lui, sa femme, et son petit Jouennet. Quelquefois sur les pics les plus élevés de l'occident, il avait vu vers le coucher du soleil de grands nuages rouges qui ressemblaient à des géants, montés sur de grands chevaux pour enjamber d'une falaise à l'autre. Mais jamais ces géants n'étaient venus plus près que l'horizon.

13 Quelquefois il avait entendu durant les soirées d'automne comme des voix qui gémissaient à sa porte ; mais il se gardait bien d'ouvrir ; car il savait que c'était le malin esprit ou les mouettes aux grandes ailes. Le père Jouen ne veillait guères qu'au temps de Noël ; il raccommodait son filet et sa voile. L'oribus donnait son éclat rouge et la mère Jouenne ses histoires à faire peur. Ils couchaient tous trois dans le même lit, le [p. 30] père, la mère, et le petit. Il y avait à la tête du lit l'image de Notre-Dame avec le chapelet de la mère Jouenne et un buis des Rameaux ; - à sa gauche l'image du petit prince Henri. Tout le bruit des flots ne troublait point leur somme, et mon gars Jouennet s'était bien accommodé d'une berceuse qui chantait si haut. Tous les matins le père Jouen s'en allait à Granville, jolie ville aux jolies femmes. Il y vendait sa pêche, et achetait, une fois l'an, du petit cidre, et des mottes à brûler ; car pas un pommier ne verdit sur les Minquiers. Jouennet, quand il avait fait sa prière devant la sainte image de Notre-Dame, le chapelet et le buis des Rameaux, s'en allait après la mer pêcher des crabes et des coquillages dans les herbes et les cailloux, et ne pleurait pas s'il se trouvait le doigt pincé. Il mettait sa pêche dans un pannier, et il n'était pas inutile. La mère Jouenne demeurait à coudre une culotte bleue pour son petit gars et à mitonner la soupe pour l'heure où rentrerait le père Jouen. La mère Jouenne disait le soir au petit Jouennet : - Tu as des bûchettes plein les yeux, mon gars ; fais ta prière au coin du feu, et n'y manque de ta vie ; parce que ne pas prier Dieu, c'est prier le diable. Le Dimanche, quand la mer et le ciel étaient bien bleus, le père Jouen avec son chapeau ciré, la mère Jouenne avec sa coiffe bien posée, et le petit Jouennet s'en allaient à la messe à Granville, et en rapportaient trois livres de pain blanc et de quoi bouillir un pot au feu. Les deux bons anges de la mer, le calme et le vent du midi les avaient seuls visités. Mais un jour l'idée en vint au Diable. Il y a des gens qui lui ouvrent les deux battans [p. 31] de leur porte ; mais le Diable ne savait comment entrer chez le père Jouen Il alla s'habiller sur la plus haute falaise des Sept-Iles. Il prit un large chapeau, de ses cornes il fit deux plumets et de sa queue une ceinture, où pendaient deux pistolets d'acier poli. Il détacha une nacelle, et soufflant dans la voile, il s'en vint plus vite qu'une hirondelle. Il frappa à la porte du vieux marinier Jouen, lequel croyant que c'était un pauvre proscrit, le fit entrer et boire un coup de petit cidre. - Mais le Diable dit au père Jouen ; je voudrais qu'un habile marinier me conduisit à St.-Helier, où je dois être au point du jour. - Le père Jouen lui dit : je ne peux point être votre marinier, parce que j'ai promis à ceux de St.-Helier de conduire cette nuit leurs péniches. - Le Diable fit la grimace et souffla dans ses doigts en reprenant ses rames, mais l'odeur de souffre que répandit son haleine fut si forte que le petit Jouen courut à la cheminée voir si les allumettes qui étaient dans le sabot n'avaient point pris feu ; et le père Jouen devinant à qui il venait d'avoir affaire, ferma bien vite sa porte ; il regarda par le trou de la clanche, et vit la barque du Diable qui prenait le large, portant pour guidon une belle flamme violette qui éclairait au loin. - Jésus, mon Dieu! dit la mère Jouenne, il a emporté l'image du petit prince Henri. Le Diable monta sur le plus haut pic des Sept-Iles, il frappa six fois du pied et il évoqua six fantômes, qui se dressèrent debout sur les six autres sommets. Alors il plia proprement ses cornes sous un chapeau ciré, passa une veste courte, et une jacquette par dessus sa culotte. Les six fantômes l'imitèrent en tout point, ils détachèrent sept péniches chargées de deux rangs [p. 32]

14 de barils. Il ne leur fallut pas une heure pour aller des Sept-Iles aux Minquiers. On eût dit sept guillemots rasant la vague. Le Diable frappa trois coups à la porte de Jouen, en disant : allons, compère, allons! voilà les péniches. - Le père Jouen ouvrit sa porte. Le Diable entra hardiment. Il prit le père Jouen par le bras, mais le vieux marinier lui dit : je ne saurais être votre homme. Le curé de St.-Hélier vient porter le Bon Dieu à la mère Alison, notre voisine de la troisième île. Un des fils de la mère Alison va l'amener ici, et je le reconduirai à St.- Hélier. - Et puis, mes gars, vous connaissez les pataches tout aussi bien que moi. - Le Diable tourna le dos bien confondu. Le malin petit Jouen vit le bout de sa queue qui passait par sous sa culotte, et marcha dessus avec son sabot. Mais sans paraître se retourner le Diable lui donna une giffle qui sonna rudement et jeta dans le feu le malin petit Jouen les deux mains en avant. La mère Jouenne le releva en se signant trois fois. Dès que le Diable fut descendu sur la plage, il eut soin de relever sa queue, de peur que ses compagnons ne s'avisâssent de faire par maladresse ce que le petit Jouen avait fait par malice. Il en rattacha le bout à sa jacquette d'un air distrait, parce qu'il méditait une nouvelle diablerie. Un nuage passait devant la Lune, le Diable tira son pied fourchu de son soulier, et traça un cercle sur le sable ; aussitôt le nuage s'arrêta, ce qui fit sur la mer une grande obscurité Alors faisant signe aux six fantômes, prit le large, mais alla seulement derrière l'île prochaine, où il changea encore de costume, il mit une soutane qui cacha bien son pied fourchu et sa queue ; pour ses cornes, il en fut bien embarrassé, il crut [p. 33] que le plus sage était de les tourner comme un bélier et de les cacher sous un capuchon. Il monta de nouveau sur sa barque, et se faisant conduire par un des fantômes, il s'en vint frapper encore à la porte du père Jouen. La mère Jouenne ne voulait pas qu'on ouvrit, mais quand le Diable prenant sa voix apostolique, dit : ouvrez, père Jouen, je suis le curé de St.-Hélier. - Elle fut la première à tirer le vérou. Le Diable entra donc, et bénit le petit Jouen, qui sentit que sa joue lui cuisait davantage. Le père Jouen mit sa blouse bleue et son chapeau ciré. - Venez çà, Monsieur le curé ; le diable ne se fit pas prier. Il s'assit au gouvernail, agita le bras gauche, et le nuage qui couvrait la Lune reprit son chemin, pendant que le bateau filait avec une vitesse qui étonnait le père Jouen. - Jésus mon Dieu! cria la mère Jouenne au petit Jouennet, en ne voyant plus son image, voilà le Diable qui emporte la Sainte Vierge et ton père. Le curé de St.-Hélier arriva au moment où la mère Jouenne s'était jetée à genoux sur le seuil de sa porte sans relever sa première juppe, le curé en conclut un grand malheur. - Qu'avez-vous donc, ma mère Jouenne? - Ah! Monsieur le curé, courez après le Diable, il vient d'emporter mon père Jouen. - Prends courage, mon gars, dit-elle au rameur, en repoussant la barque avec ses mains pour l'empêcher d'aborder, - si le Diable est avec mon homme, il n'est pas à tourmenter ta sainte bonne femme de mère. Le curé de St.-Hélier savait bien où le Diable faisait d'ordinaire ses farces. Il dit donc au gars de la mère Alison : tourne à la grande île Chaussey. La mère Jouenne resta sur ses genoux jusqu'à ce qu'elle eût fini le dernier Ave de son chapelet. [p. 34] Une fois que la péniche fut en pleine mer, le père Jouen se sentit collé à son banc par le fond de sa culotte, et perdit l'usage de ses bras. Mais après tout il se moquait du diable en disant : il n'aura sur mon âme que le pouvoir que je lui donnerai. La péniche du Diable aborda à l'île Chaussey, dans une baie, où ils ne virent point d'habitation. Les six péniches des fantômes y abordèrent aussi. Ils descendirent tous sur la plage et s'avancèrent sans laisser sur le sable la trace de leurs pas. Le Diable les rassembla autour d'un vieux pommier sans feuilles, au pied duquel paissait une vache noire, comme toutes celles du pays. Le diable prit deux cailloux et mit le feu au vieux pommier sans feuilles, après quoi pressant le pis de la vache noire, il en fit sortir trois gouttes de lait, qui tombant sur le brasier en firent jaillir une flamme cadavéreuse, telle qu'eût produit une poignée de sel dans une chaudière de punch, puis il rompit la corde de la vache noire, qui se sauva en mugissant le long de la côte. Le diable, sans égard pour l'assistance, mit bas la soutane, et s'assit tout nud comme un singe devant la flamme. Il demanda seulement qu'on lui permit de garder ses mitaines, parce que venant de chez lui sur terre, il avait gagné un gros rhume de cerveau. Les six fantômes s'assirent de même, et comme le père Jouen se tenait toujours debout, Satan lui frappa un grand coup sur le jarret, qui le fit asseoir de force. Tout-à-coup, le diable et les six fantômes se relevèrent, ils dansèrent en chantant : le diable marquait la mesure avec sa queue. Comme les six fantômes étaient des abbés et des chevaliers équippés de toutes pièces, les uns d'une crosse dorée, les autres d'une épée à deux mains qui surpassait le casque d'une coudée, le diable voulait étourdir

15 [p. 35] le père Jouen par l'éclat de l'acier et des pierreries et la rapidité de la ronde. Mais le vieux marinier s'en douta bien, et il ferma les yeux avec ses mains. Quand le diable vit que son tour ne prenait point, il branla la tête et l'abbé dit au père Jouen : Crois-tu aux saints, et as-tu confiance dans les prières que tu leur adresses? Le père Jouen répondit sans balancer : oui, j'y crois. Aussitôt l'abbé avec sa crosse dorée se fondit dans la grande flamme violette, et il jaillit une grosse étincelle bleue, qui retomba dans la mer et s'éteignit. Le chevalier à la longue épée dit au père Jouen : - Quand ton petit Jouennet aura vingt ans, l'enverras-tu à la milice? Le père Jouen répondit : non, je n'ai qu'un gars, qui m'est plus utile qu'au Roi, et je le garderai pour la mère Jouenne et pour moi. Le chevalier s'évanouit en étincelle rouge. Le savant dit : lui feras-tu apprendre à lire dans les livres? - Je m'en garderai bien, répondit le père Jouen, et une étincelle jaunâtre s'éleva de la flamme. Un juge en robe noire lui dit : crois-tu qu'il soit bien de sauver un proscrit? - Je n'y vois pas de mal, répondit le marinier. - Une étincelle verte monta, retomba, s'éteignit. Le cinquième fantôme allait parler..

16 A ce moment, le Diable apercut la barque de la mère Alison qui touchait le bord, et le curé qui marchait vers lui, le saint ciboire en avant. Le Diable se mordait les griffes, et le père Jouen riait de tout son coeur ; mais tout à coup le Diable pissa sur la flamme, qui grandit, [p. 36] s'élança plus haut que le plus haut clocher de Coutances et disparut. Le père Jouen tomba la face contre terre, et le gars de la mère Alison le porta dans la barque. Dès que le père Jouen, revenant à lui, se fut frotté les yeux : - Dominus vobiscum! lui dit le curé, dites-moi donc, père Jouen, ce que le Diable vous a conté. Le gars de la mère Alison rama vers les Minquiers. - Monsieur le curé, dit Jouen, ils étaient sept, le Diable et six fantômes ; ils m'auraient fait tour à tour une question, si vous n'étiez venu à temps pour me sauver des dernières épreuves. Cependant quatre des fantômes m'ont éprouvé. Le premier qui portait une chape plus brillante que la mer au soleil levant, m'a demandé si je croyais aux saints et si j'avais confiance dans les prières que je leur faisais. - J'ai répondu : oui, j'y crois. - Bien dit, marmotta le curé ; puis il ajouta d'une voix grave : Le culte des saints est salutaire aux hommes. C'est une opinion universelle que celui qui a suivi la voie de Dieu arrive au but de Dieu, au Ciel. N'est-ce pas aussi justice que nous puissions offrir nos voeux aux saints, afin qu'ils nous servent auprès de Dieu? Si notre coeur s'égare, n'est-il pas bon que nous ayons auprès de Dieu un appui qui prie pour nous quand nos lèvres se sont fermées ou souillées par le blasphème. Dieu ne peut être insensible à la sollicitude des justes, qui aiment leurs frères jusqu'au-delà de la mort. - On aime si peu en-deça! - Le père Jouen inclina pieusement la tête. - Un fantôme, vêtu d'une armure dorée et empanachée, m'a dit : enverras-tu ton fils à la milice? - J'ai répondu : non, tout court, ou bien peu avec. - Diable! Diable! dit le bon curé. [p. 37] - Ne l'appelez pas si haut, dit le père Jouen, il pourrait bien n'être pas assez loin. - Pourtant, mon père Jouen, observa le bon curé, le grand pays peut crier un jour à la plaie ou à l'affront. Personne n'entend ce cri là-bas sans pressentir l'orgueil de vengeance. N'allez pas, mon père Jouen, jeter votre gars sur la côte, et lui dire : tiens, voilà le fusil de ton père, fais la guerre franche comme je l'ai faite. Non, vous devez votre gars aux recruteurs du grand pays, comme votre péniche à ses corsaires. Le père Jouen inclina de nouveau la tête, - mais hypocritement. - Le troisième fantôme, qui était un savant, m'a dit : lui feras-tu apprendre à lire dans les livres? - Je m'en garderai bien, ai-je répondu. - Bien dit encore, murmura le curé! l'orgueil vient de la science, et le bonheur ne vient pas de l'orgueil. Maudit soit le premier qui écrivit ses rêveries et dit : je fais un livre. - La vérité n'a pas besoin d'être écrite. Elle vit et se conserve d'elle-même, sans crainte de périr. L'erreur seule, oeuvre de l'homme, a besoin d'être gardée par la main des hommes. Le père Jouen poursuivit : - crois-tu qu'il soit bien de sauver des proscrits? m'a dit un juge en robe noire. - J'ai répondu : je n'y vois pas de mal. - Bien dit toujours, reprit le curé de Saint-Hélier, sauvez-les s'ils sont proscrits pour cause de parti ou pour

17 cause de culte. - Toutes les religions sont sacrées. - Sauvez les s'ils sont proscrits pour cause d'homicide et de rapine ; la vie leur est plus nécessaire pour réparer le maléfice ou l'expier par le remords. - Sauvez-les [p. 38] proscrits, car vous épargnez aux juges mêmes un crime. - Le Diable vous a tenté, mon père Jouen, pérora le bon curé. Il n'a point prévalu, parce que vous êtes un homme de conscience, et vous avez acquis une grande gloire devant Dieu. Tous nous avons dans la vie notre heure d'épreuves, et le Diable n'a pas besoin de se démener si fort pour en vaincre beaucoup. La barque glissait légèrement sur la mer glapissante. Le père Jouen vit de loin le groupe des Minquiers tout enveloppé de brouillards. Il tourna ses yeux et sa pensée vers la lueur solitaire qui brillait à la dernière île au midi Le curé ne regardait que les étoiles, et le gars marinier cherchait dans les autres pics une lumière qu'il ne trouva point. Le père Jouen embrassa le bon curé, qui s'éloigna en bénissant, et puis sa mère Jouenne et puis son petit Jouen, caché sous la couverture du grand lit. Le lendemain le malin petit gars se réveilla le premier - Mon père Jouen, et le Diable? - Il est dans ta chemise, dit le père Jouen tout endormi. Cette même nuit, la mère Alison mourut sans que le Diable fût à son chevet, et il ne revint plus se frotter au père Jouen ni à la mère Jouenne, qui lui tinrent la porte bien close. 26 novembre [p. 39] LES BERGERIES. [p. 40] Une charrue, un champ, une chaumière à l'abri du fisc, Voilà le bonheur. S t.-just, Rapport sur les factions de l'étranger, 23 ventose, an 2. Un ruisselet argentelet, Au bord mousselet doucelet Me sera plus doux et fidèle... MALHERBE. Le Bouquet des fleurs de Senèque. Malheur à ceux qui mettent le flambeau divin de la liberté entre les mains d'un furieux. Ce flambeau n'éclaire pas, il brûle, il réduit en cendres et les campagnes et les villes. SCHILLER. La Cloche. [p. 41] LES BERGERIES Lucy acheva sa prière, donna en passant un coup-d'oeil à la glace, un coup de doigt à ses cheveux, et vint me demander le baiser du matin, que je fis sonner sur son front transparent de blancheur. Elle s'appuya sur mon bras en mignardisant. - Descendons à la ferme, me dit-elle, tu verras mon beau fromage de chèvre. Je me laissai séduire, nous chaussâmes nos sabots, comme le temps était douteux, elle prit son ombrelle et moi mon parapluie, et nous

18 descendîmes à la ferme. Nous étions établis dans la laiterie, où Lucy m'étalant ses richesses, me forçait à goûter la crême appétissante de tous ses pots, quand nous entendîmes dans l'avenue le bruit d'un carosse, et nous regagnâmes au plus vite le logis. - C'est notre bonne tante de Bellesme, me dit Lucy, courant l'aider à sortir de sa berline, ce qui n'était pas petite affaire. - Et bonjour, mon neveu, et bonjour, ma nièce, nous dit ma vieille tante d'un ton tout frétillard. - Que ditesvous de ma surprise, mes enfants, j'ai quitté ma partie de boston pour voir comme aujourd'hui l'on vit à la campagne, et si les fleurs ont toujours même couleur que de mon temps. - Pardieu, ma tante, nous vous montrerons qu'on y vit du moins aussi heureux que jamais, et j'espère bien vous donner l'envie de venir plus souvent compléter ce bonheur, et d'abord, ma [p. 42] tante, nous allons vous fatiguer de manière à vous faire trouver de la dernière mollesse nos durs lits campagnards. Là-dessus, Lucy s'empara de son bras gauche, et moi de son bras droit. Le manger m'a toujours semblé très-grave affaire. - Combien de repas faites-vous, ma tante? - Mais..., fit-elle en suspendant son mot, et me regardant d'une façon vraiment comique, mais je fais comme tout le monde, je fais trois repas. - Oh! le triste siècle, ma tante, soupirai-je douloureusement, qui a supprimé le plus gai des trois, le galant, le délicieux petit souper. On ne trouve plus le temps de s'égayer à table. - Ah bah! me dit-elle d'un ton fort étonné. - S'il en eût été ainsi, il y a soixante ans, où seraient tant de gloires charmantes où seraient les mots les plus heureux de ce chevalier de Boufflers? Lucy, fort heureusement pour elle ne connaissait point le chevalier de Boufflers, mais moi, vieux pécheur, je n'ignorais point Aline et mille autres choses, je vis dans ce nom-là toute une histoire qui nous menaçait. - Voilà de quoi remplir notre soirée, pensai-je, quelque longue que septembre puisse la faire. Lucy, peu soucieuse pour une maîtresse de maison, de nos débats gastronomiques, mais bien autrement jalouse de déployer à ma tante tousses joyaux et toutes ses perles, nous entraîna de nouveau vers la ferme, et nous fit entrer dans son étable, où un tout petit veau, pouvant à peine se soutenir sur ses énormes jambes, tétait sa mère, une bête superbe de la plaine de Caen, et allongeait vers nous son museau tout baveux de lait. Ma Lucy fut bien étonnée de ne pas entendre ma tante se récrier d'admiration. Elle la

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