Petite chronique du temps qui passe aux Chartreux Pèlerinage à Lourdes

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1 sommaire P. 2-3 P. 5-6 Éditorial Vie chrétienne Petite chronique du temps qui passe aux Chartreux Pèlerinage à Lourdes P Actualités P P. 30 P. 31 P P P P Le bistrot du père Le grand orgue de la chapelle a subi son entretien décennal La maîtrise et sa première saison musicale Les nouveaux cadres de direction Discours pour le départ en retraite de M. Bruno Dupré Arts et culture Un émerveillement ou pourquoi aller voir la collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton à Paris Quelques remarques sur un voyage à Florence Condé ou le VIIe siècle dans tous ses éclats Le Bulletin des Lettres Apprendre à regarder la Nativité Association des parents d élèves Une relation constructive Anciens élèves Souvenons-nous du futur Histoire Nos vieux murs Vie de la Maison Sortie culturelle dans le Vercors Les Chartreux encore bien placés au concours d allemand du Lyon s Club! Camp musical à Autrans Semaine du goût à l école Charles Brand En bref Majors d Académie 2016 aux Chartreux Résultats session 2016 Calendrier La maison d accueil «Les Chartreux - Saint-Irénée» Carnet - Départs en retraite Taxe d apprentissage 1

2 Éditorial 2 P. Jean-Bernard Plessy, Supérieur du groupe scolaire des Chartreux Lorsque le prochain Chartreux Actualités paraîtra, les élections présidentielles de la République Française auront eu lieu. J avais d abord imaginé un éditorial en forme de supplique adressée aux candidats à cette élection. Il y a tant de choses à espérer pour une école dont il faudrait commencer par panser les blessures, une école qu il faudrait rebâtir sur ses ruines, projeter sur des objectifs pensables et nécessaires, donc non électoralistes. Un chiffre un seul : un collégien de 2015 est en déficit de 600 heures de français par rapport à un collégien de Soit deux ans d enseignement. Comment redonner à notre institution scolaire le goût de la performance et de la compétitivité? Le rythme de notre revue biannuelle me ramène finalement à d autres échéances et calendriers. Et si, au lieu de penser quinquennat, on pensait millénaire! Après tout les Chartreux, par la devise qu ils héritent de leurs premiers fondateurs, ne font que rapporter les événements du monde et les lois de l avenir à la centralité invariable du mystère de la Rédemption. «Stat crux dum volvitur orbis». Téléologie puissante et définitive! Quoi qu il advienne, quels que soient et seront les mouvements de ce monde, tout ne s agitera, le temps que cela durera, qu autour d une réalité définitive parce que surnaturelle :

3 l entrée de Dieu dans le temps. Pour l éternité. Le salut de ce même temps, pour l éternité. On comprend donc le bibliste : «A tes yeux mille ans sont comme un seul jour» lit-on dans le psaume 90. Que sera ce troisième millénaire? Quel souffle l animera? Quels siècles seront plus déterminants que d autres? Qu en retiendra l Histoire et, d ailleurs, que sera ce que nous appelons l Histoire? Il ne sert à rien de penser les choses de manière universelle, en spéculant sur les effets positifs ou négatifs de la mondialisation, sur les probables chocs des civilisations et non moins probables désordres et violences engendrées par les grands déséquilibres économiques entre Nord et Sud. Certes, il est intéressant de penser l homme dans son environnement de demain, météorologique, climatique, scientifique, informatique. Il est parfois troublant d imaginer ce que contiennent de très inquiétant, les idéologies transhumanistes, et leur volonté de transformation profonde de l homme au motif très fallacieux d un meilleur avenir, d un meilleur devenir. L humain du troisième millénaire sera-t-il encore un homme comme nous l entendons aujourd hui? Qu en restera-t-il, qu en sera-t-il? Nous ne pouvons penser que selon l adage : seul l avenir dira. Au milieu cependant de ces incertitudes, une seule assurance nous conforte. Celle-là même qui guidait la toute première Eglise. L Eglise apostolique, l Eglise des martyrs, l Eglise des pères. «Et Moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu à la fin du monde» (finale de saint Matthieu, XXVIII, 20). Le vocabulaire du Nouveau Testament parle de «parrhèsia» pour signifier cette manière de certitude assurée. Même parrhèsia, même assurance qui a porté les fondateurs autour de l an mille, saint Bernard de Clairvaux, saint Bruno de la Chartreuse, puis à quelques années près, saint François d Assise, etc. Ce sont eux qui ont laissé, plus que d autres, leur nom et leur rayonnement dans le millénaire où ils ont vécu. Bâtir malgré tout, sans savoir à quoi ressemblera demain. Il en va de même pour nous. Et l appel du pape Benoît en 2005 à Cologne aux représentants des jeunes du monde entier est à comprendre dans cette même veine de conviction : contre tous les discours communs, il avait lancé : «Ce dont le monde du troisième millénaire a besoin, c est de la sainteté des chrétiens.» Il l a dit avec une autorité simple en même temps que désarmante. Le sens de son propos est clair. Il porte le poids du temps et le sens de l Histoire : il n y a que l exemplarité chrétienne, courageuse et engagée, pour guider ce monde dans les méandres chroniques de ses déviations. La sainteté chrétienne est la marque de l éternité dans le temps. Elle seule a la capacité, sans la chercher, de donner sens aux choses, de rendre ce temps compréhensible, de lui maintenir une orientation. Il ne me semble pas possible de comprendre autrement d ailleurs, l inlassable dévouement de l homme pour le monde et l aspiration à l infini qui le caractérise. Dans cette volonté de dépassement, il y a l exigence d un désir qui ne se satisfait pas de ce qu il a, de ce qu il est. Il y a une recherche de l absolu. Là encore, le christianisme la nomme, la finalise. Chers professeurs des Chartreux, vous m avez peut-être entendu dire, lors de l entretien que nous avons eu avant que je vous propose d entrer dans la Maison, que là était l essentiel de ce que nous avions à donner. Qu il y avait bien des manières de le donner. Aujourd hui sans détour, je vous livre la plus grande de mes préoccupations : qui prendra la suite de ces professeurs, partant pour le temps mérité du repos? Qui acceptera d enseigner 3

4 Éditorial et de transmettre ce que nous avons nousmême reçu? «Tradidi quod et accepi» dit saint Paul. J ai transmis ce que j ai moi-même reçu. Il n est pas d entrée opportuniste dans l enseignement catholique. Il est certes mille manières de transmettre cette heureuse nouvelle de l homme aimé et sauvé. Une des manières les plus directes cependant est bien celle du témoignage répété, hebdomadaire, devant un groupe d élèves. Prendre sa place dans la mission d évangélisation, non pas une place d excité ou d illuminé. Mais la place de celui ou celle qui sait qu il a reçu, qu elle a reçu, et qu il est impossible de le garder pour soi. Je rends hommage aux professeurs de notre Maison qui depuis des années, parfois depuis le temps des commencements de leur métier, ont été et sont ces relais. Dans l humble répétition de leur tâche, dans l opiniâtre labour et les austères s les, il est une certitude qu ils sont les passeurs du troisième millénaire. S ils ne sont pas suivis par les plus jeunes, l Enseignement Catholique subsistera peut-être comme un Enseignement privé lié par contrat avec l Etat. Un certain temps. Avant de disparaître, parce qu il n aura plus de raison d être. 4

5 Vie chrétienne Petite chronique du temps qui passe aux Chartreux Vie chrétienne, vie pastorale, vie spirituelle P. Jean-Bernard Plessy, Supérieur Vendredi 16 septembre : Messe de rentrée sur le site de la Croix-Rousse, qui rassemble tous ceux qui veulent y participer, de la 4e aux classes Post-Bac. De plus en plus de jeunes prennent cette messe «en mains» en la préparant, en l animant. Un petit orchestre vient accompagner, avec l orgue, un chœur de jeunes qui s étoffe et donne beaucoup de dynamisme et de profondeur à la liturgie. Octobre 2016 : La Maîtrise chante les Vêpres à la grande chapelle, une fois par mois. La communauté des prêtres de Saint-Irénée y participe. Il y a un côté très «King s college» à voir ces jeunes gens dans les stalles, en soutane rouge et surplis blanc qui alternent la psalmodie. Vêpres suivies de l Adoration eucharistique. Octobre 2016 : C est aussi le temps des retraites spirituelles de début d année. Les élèves de première se rendent traditionnellement au Puy-en-Velay. Ils y ont notamment été accueillis et instruits par le Père Planche, Recteur de la cathédrale du Puy et prêtre «des Chartreux» (de Saint Irénée). Les élèves de seconde sont allés à Notre-Dame du Laus. Ils ont été enseignés par Mgr André Fort, qui fut évêque de Perpignan puis d Orléans. L habitude est prise de ce rendez-vous depuis quelques années. Cet évêque émérite bouleverse les jeunes par la sincérité et la profondeur simple de ses propos. Plusieurs prêtres des Chartreux l ont connu comme supérieur à Paray-le-Monial, au temps du séminaire. Novembre 2016 : Une fin de semaine avant la Toussaint, la retraite des prêtres de Saint-Irénée. Prêtres aux Chartreux ou en paroisse, cette petite communauté qui tient la tutelle morale et spirituelle de l Institution s est retrouvée comme chaque année, sur place cette fois, et non dans un monastère, pour que les pères plus âgés soient présents : temps annuel de retraite au cours duquel, moments de prières, temps d études et retrouvailles conviviales ont subtilement alterné. Occasion de réfléchir à la nature du sacerdoce à l aide de la pensée d un théologien français : le Père Gustave Martelet. Un moment tout simple, fraternel et assez édifiant. Fin novembre 2016 : Traditionnellement le temps de la retraite des professeurs et catéchistes de l Institution. Elle a généralement lieu à Ars. Mais cette année, pour que les parents d élèves qui le souhaitent puissent y participer, elle a eu lieu aux Chartreux. Beaucoup de monde est venu entendre le Père Bruno-Marie Simon, prêtre oratorien résidant en Italie, professeur à la Grégorienne. Ce dernier a donné un bel enseignement sur le thème de l amitié de l homme avec Dieu. Là encore, un véritable temps d édification. Décembre 2016 : C est le moment qui marque le début des préparations à la profession de foi en 5e, sur nos trois sites de collège, celui de la confirmation également. Chaque année, au collège comme au lycée, beaucoup d élèves demandent à se préparer à la confirmation. Certains d entre eux préparent leur baptême et l entrée dans le mystère de l Eucharistie. Source d une grande grâce pour la Maison. La solennité du 8 décembre, fête de la Vierge Marie dans sa Conception immaculée. Les messes sont nombreuses aux Chartreux ce jour-là, mais les internes du lycée montent généralement à Fourvière où ils retrouvent des milliers de camarades à la messe des jeunes avec l Archevêque. 5

6 Vie chrétienne Pèlerinage à Lourdes «Donner et recevoir» Le groupe d élèves de Seconde Nous pourrions résumer toute notre semaine à Lourdes avec ces deux verbes ; nous allons néanmoins vous raconter ce pèlerinage enrichissant pour les 53 élèves qui y ont participé. Nous sommes partis le lundi 30 mai en car pour cette petite ville du pied des Pyrénées, qui accueille chaque année 5 millions de pèlerins. Ce sont en partie des pèlerins infirmes dont le souhait est non seulement d être guéris mais aussi de trouver une quiétude intérieure. Nous sommes donc partis afin d accompagner ces personnes dans le pèlerinage et d effectuer nous-mêmes cette démarche. À plusieurs reprises nous les avons conduitsvers les différents lieux du sanctuaire, comme la grotte, les différentes basiliques, la piscine Nous avons aussi eu l occasion de marcher en procession en leur compagnie grâce à des petites voitures bleues, que nous tirions par binômes. Cependant, cette aide a été réciproque : ces processions nous ont permis d aller à la rencontre de notre prochain malgré les différences. Suite à ces brancardages nous avons pu prendre des temps de repos très profitables durant lesquels nous nous sommes recueillis et détendus entre amis. Cette semaine nous a aussi permis de vivre d extraordinaires moments de prière. La messe, célébrée chaque jour, ainsi que les processions et les prières à la grotte nous ont vraiment fait grandir dans notre foi. La piscine de Lourdes est un bon souvenir aussi! Ce pèlerinage restera gravé à jamais dans nos mémoires, merci aux accompagnateurs de nous avoir fait vivre cette démarche exceptionnelle! 6 Petite ville du pied des Pyrénées

7 Actualités Le bistrot du père P. Jean-Bernard Plessy, Supérieur Un bistrot dans un établissement scolaire? Cela peut légitimement intriguer! La nouvelle est pourtant on ne peut plus certaine et officielle. Les Chartreux viennent d inaugurer leur bistrot. Il a été «baptisé» Le bistrot du père. Allez savoir pourquoi. Rassurons tout de suite les parents qui ne le sauraient pas encore. Si l on peut y prendre tout type de petit déjeuner que ce soit, avec ou sans café, le bistrot du père dispose d une carte des eaux absolument remarquable qui bannit par conséquent toute proposition d alcool, y compris à des personnes majeures. En rachetant en effet l activité commerciale du Keaton, l idée, envisagée depuis longtemps, a pris corps d ouvrir un restaurant d application. Non pas pour apprendre à de futurs élèves qui se destineraient à faire le service à table, mais au contraire, à apprendre les bonnes mœurs et l élégance à la française de la table. D une certaine façon apprendre à déjeuner. Savoir réserver sa table poliment, apprendre à se tenir, à échanger, à converser, à prendre sa place dans cette forme et circonstance de relations humaines, voilà tout le programme de ce bistrot. Nous avons tenu à ce terme de «bistrot», certes un peu désuet, mais qui parle beaucoup au paysage social français. Dans notre pays, il est bien un des rares lieux qui permette encore le brassage social et culturel des âges et des milieux. C est la raison pour laquelle il est ouvert le matin à tous, à la population locale, à tous ceux et celles qui souhaitent passer y faire un tour. Les élèves, les professeurs, avant les premiers cours du matin, mais également les parents d élèves, les personnes du quartier qui désirent acheter quelque viennoiserie ou prendre un café. Actuellement, les Chartreux le privatisent sur le temps du déjeuner. Il permet en effet une sorte de desserrement des réfectoires à midi. On y déjeune en effet pour le même prix qu à l Institution. Et on a vraiment le sentiment d être au restaurant. La cuisine est de grande qualité, la vaisselle est originale et l on y est servi par un personnel on ne peut plus aimable et attentif. Avec le bistrot du père, les Chartreux s ouvrent à la rencontre de l autre, des autres, dans cette attention portée qui rend les relations humaines plus simples, plus vraies et plus solidaires. L après-midi, le bistrot du père est pour le moment fermé. Mais les Chartreux réfléchissent à différentes possibilités. En attendant, j ai grand plaisir à inviter nos lecteurs à venir lire Les Chartreux Actualités au bistrot du père. 7

8 Actualités 8 Le grand orgue de la chapelle a subi son entretien décennal Alain Di Folco, Conservateur de l orgue Pendant cinq semaines, en septembre-octobre, l orgue des Chartreux était muet. Et pour cause : comme tous les dix ans, il a eu droit à ce que l on appelle un relevage. Les quelque deux mille tuyaux ont été déposés et dépoussiérés puis stockés en bon ordre sur les paliers à côté de la tribune. Les tuyaux de façade, quant à eux, ont été polis tandis que les deux buffets ont été également dépoussiérés et passés à la cire. Toute l infrastructure - sommiers avec soupapes, moteurs de tirage de jeux, commandes électroniques de la console - a été contrôlée méticuleusement. Dans un second temps, série par série, les tuyaux ont repris leur place. Ils ont d abord été ré-harmonisés (contrôle de leur timbre et égalité de leur puissance) puis accordés. C est la phase la plus délicate de l opération, réalisée par deux harmonistes chevronnés. À cette occasion, un jeu ancien (Quarte 2 ) a été remplacé par 56 tuyaux neufs coniques (Gemshorn) qui sonneront avec plus de poésie. Reconstruit en 1994 après l incendie criminel dont il avait été victime deux ans auparavant, le grand orgue a été l objet d un premier relevage en Celui de 2016 intervient dans un délai qui permet d avoir un instrument toujours en parfait état de fonctionnement et de propreté. Notons que la fréquence de cet entretien est absolument unique à Lyon et que, ainsi, aucune panne ou dysfonctionnement n est à déplorer. Depuis 2005, c est la grande manufacture allemande, W. Sauer Orgelbau, de Frankfurt/ Oder, qui a la confiance de l Institution des Chartreux. Elle intervient en outre chaque année pendant deux jours pour assurer un parfait accord de l orgue, les tuyaux subissant mais raisonnablement les variations de température. L entretien annuel est pris en charge par l association des Amis de l Orgue tandis que, tous les dix ans, c est l Institution qui assure la dépense. Ainsi, Carine Clément, organiste titulaire, et Alain Di Folco, conservateur, peuvent être fiers à juste titre d avoir à disposition un orgue toujours au «top niveau». Le père Plessy, ses confrères, directeurs et professeurs de l Institution partagent bien sûr cette légitime fierté. Chaque année, des concerts permettent d apprécier toutes les ressources sonores de l orgue des Chartreux.

9 Toute l infrastructure a été contrôlée 9

10 Actualités La maîtrise et sa première saison musicale Robert Hillebrand, Chef de chœur de la maîtrise des Chartreux Les 51 garçons de la maîtrise ont repris le chemin de leur salle de chant en même temps que leurs salles de classe. Après deux mois de vacances, une belle tournée française remplie de rencontres, de succès, de visites et 2500 km d autocar, les garçons attaquent avec beaucoup d entrain une année musicale aussi intense que variée. La rigueur, la technique et la concentration seront les maîtres-mots de l année. Malgré trois à cinq heures de cours par semaine, cela n est pas suffisant pour travailler une œuvre complète, et la semaine de travail (et détente), pendant les vacances de Toussaint, leur a permis de s imprégner de l œuvre qu ils ont présentée les 3 et 4 décembre derniers à la grande chapelle de l Institution : le Gloria de Vivaldi, avec l ensemble Cordes en Calade, accompagné de pièces d orgue (Carine Clément organiste titulaire de l orgue des Chartreux) et violon (Isabelle Weisse). Un beau succès bien mérité pour ces jeunes garçons qui allient leur passion et leur travail scolaire, sous la direction ferme et bienveillante de leur chef de chœur. Un bref rappel des circonstances de la création du Gloria : Antonio Vivaldi est né à Venise en Très tôt, il est destiné à la prêtrise. Il sera ordonné en 1703 et engagé à la Pieta de Venise comme maître d instruments. Après diverses péripéties, Vivaldi est engagé comme maître de concerts et se voit confier la composition d œuvres de musique sacrées. Le Gloria a été composé dans cette période, pour le chœur féminin del Seminario Musicale dell Ospedale della Pieta. Le Gloria reste une œuvre plaisante à écouter grâce à son écriture variée entre les chœurs, les duos, les solos et les moments plus sombres. Outre le Gloria, d autres œuvres classiques et religieuses seront chantées dans les prochains mois, dans le cadre de la première saison 10 Les garçons de la maîtrise

11 musicale des Chartreux. Cette première saison, souhaitée depuis plusieurs années par la direction du groupe scolaire, va enfin voir le jour avec, cette année, la participation de la maîtrise. Les saisons musicales auront chaque année un thème différent, plus axé sur le chant cette année, peut-être plus orchestral ou lyrique l an prochain. Les projets sont nombreux. Une saison musicale aux Chartreux, c est un thème, 3 ou 4 concerts ouverts à tous d octobre à juin. Un projet qui met aussi en avant la grande chapelle des Chartreux, plus que centenaire, à l acoustique parfaite pour ce type d événement. La saison musicale se poursuit cette année par le Stabat Mater de Pergolesi les 25 et 26 mars 2017, toujours chanté par la maîtrise, puis se terminera les 10 et 11 juin 2017 par l interprétation des Motets de Bach, par un chœur invité. Outre la première saison musicale des Chartreux, la maîtrise poursuit son projet de chœur de garçons accompagnant la liturgie. Les maîtrisiens chantent les Vêpres, tous les premiers lundis du mois, à 17h, dans la grande chapelle. Cette prière du soir est ouverte à tous : parents et élèves. En avril 2017, les garçons enregistreront leur premier CD. Puis ils partiront sur les routes pour 10 jours de tournée entre la Suisse et l Allemagne. Une souscription est proposée pour recevoir, en avant première et à tarif réduit, le CD qui sortira en juin La grande tournée française est prévue en juillet Surveillez notre page Facebook «Maîtrise des Chartreux», ou inscrivez vous à la newsletter sur le site de la maîtrise : pour recevoir les dates de concerts, la programmation de la saison musicale des Chartreux ou encore les villes dans lesquelles se produira la maîtrise cet été. Commande du CD «Musique aux Chartreux» (messe brève de Gabriel Fauré, oeuvres de Johann-Sebastian Bach, John Rutter, Domenico Bartolucci) au prix de 13 au lieu de 19 (sortie prévue en juin 2017) à retourner à M. Hillebrand (Institution des Chartreux, 58 rue rue Pierre Dupont - Lyon 1 er ) Monsieur et/ou Madame... Adresse... Téléphone souhaite/ent acquérir...cd «Musique aux Chartreux» au prix de 13 euros (par CD) et joigne/ent le règlement par chèque à l ordre du «Fonds de dotation Institution des Chartreux». Date :... Signature : 11

12 Actualités 12 Les nouveaux cadres de direction P. Jean-Bernard Plessy, Supérieur Damien Parois Olivier Sennès qui était depuis huit ans directeur adjoint chargé des classes préparatoires a été appelé à d autres fonctions. Il est désormais adjoint du Supérieur, avec la charge des finances et de l administration. Monsieur Damien Parois a été choisi pour lui succéder. Damien Parois n est pas professeur. C est une première! Il vient du milieu de la Défense Nationale. Officier supérieur, il a terminé sa carrière à Maastricht à l Otan. Il est père de six enfants. Avec Régis le Cour Grandmaison, il forme un parfait binôme pour emmener l équipe des professeurs de classes préparatoires et accompagner les étudiants des sept préparatoires vers les concours. Nous lui souhaitons une heureuse arrivée parmi nous. Tanguy d Aboville Tout en restant surveillant général, Monsieur Muraccioli a laissé le poste de Préfet d Internat qu il occupait depuis dix ans. Nous avons donc accueilli un nouveau préfet des internes du secondaire en la personne de Monsieur Tanguy d Aboville. Tanguy d Aboville n est pas novice dans le métier. Éducateur, il est notamment passé par l internat de Stanislas à Paris où il occupait déjà cette fonction. Aux Chartreux, la nouveauté assez heureuse est que, désormais, le Préfet vit à l Institution. Nous avons donc accueilli son épouse et ses deux enfants. L appartement du préfet se trouve désormais au dessus de la bibliothèque des missionnaires. Au milieu des trois cents internes de la Maison mère, gageons que la présence de ce foyer donnera à l internat cet «air» et cette ambiance de famille que l on souhaite pour que chacun des jeunes s y trouve bien. Nous souhaitons aussi à Monsieur d Aboville et sa famille une bonne intégration dans la Maison. Jérémie Beugras On avait déjà évoqué l arrivée de ce professeur d Histoire- Géographie en provenance de Sainte-Croix de Neuilly dans un précédent numéro. Jérémie Beugras a accepté la charge de directeur des classes de Première et Terminale à la place de Sophie Michaux qui poursuit avec courage son traitement contre la maladie. Nous l assurons au passage de notre profonde amitié et lui redisons combien nous l attendons. Jérémie Beugras est père de famille de deux enfants, scolarisés aux Chartreux. Il avait déjà eu des responsabilités du même genre dans le lycée où il travaillait auparavant. Nous sommes heureux de l avoir dans notre équipe de direction, certains qu il fera un excellent travail auprès des élèves du lycée. Anne-Sophie Geoffroy À Saint-Étienne, Madame Anne-Sophie Geoffroy, professeur d Histoire, a été nommée directrice des élèves de 4 e et 3 e. Elle arrive du lycée de Bellegarde à Neuville-sur- Saône. Cette Ardéchoise d origine est devenue une vraie Stéphanoise, en s installant à Saint- Étienne et en trouvant très vite ses marques aux Chartreux Saint-Étienne. Nous lui souhaitons également une très bonne intégration dans la Maison Chartreux.

13 Discours pour le départ en retraite de Monsieur Bruno Dupré 17 juin 2016 Monsieur Bruno Dupré, professeur de mathématiques, entré aux Chartreux en 1980 est parti en retraite cet été. Après avoir été directeur des divisions de 4 e et 3 e, collaborateur du Père Babolat, le père Plessy lui a d abord demandé de prendre la direction des classes de première et de seconde, puis de reprendre celles de troisième et de seconde. Plus de 35 ans au service de l Enseignement Catholique et dans la Maison des Chartreux. De l un comme de l autre, Bruno Dupré a été un fidèle, courageux et loyal serviteur. Les Chartreux lui expriment leur profonde reconnaissance et publient ici les discours du supérieur de l Institution et celui de Monsieur Dupré. «Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, mon cher Bruno, La vie d une Maison est faite du cours ordinaire des choses, celles que règle l implacable calendrier, qu il soit rose, jaune ou électronique, de ces choses, de ces dates, de ces événements que l on ne sait plus distinguer dans le temps, tant ils se ressemblent. Et la vie d une Maison est aussi faite d événements singuliers, extraordinaires, qui la marquent au point de constituer parfois les étapes de son histoire. Cher Bruno, le livre dans lequel vous écrivez depuis plus de trois décennies, ce livre dans lequel beaucoup d entre nous écrivent depuis plus ou moins longtemps, il est ici, non loin de la belle bibliothèque des Missionnaires. Il est loin d être terminé. Mais nous devons bien nous faire à l idée ce soir que c est un peu comme si l on posait le tome achevé d une longue série, sur un rayonnage. Certes on poursuit la lecture bien sûr, avec le souvenir très présent du tome précédent. Mais le tome précédent est lu et bien lu. Il rejoint les belles reliures des Missionnaires, qui toutes ont leur histoire se mêlant à l histoire de la Maison, plus largement encore à celle de l Enseignement Catholique, à celle de l éducation telle que l Église la conçoit, la propose et la vit depuis tant de siècles. Cher Bruno, me permettrez-vous d ouvrir avec vous et pour nous le beau volume que vous signez et dédicacez ce soir à l intérieur de ce collectif : l Histoire des Chartreux, de leur origine à nos jours? Je laisse au Père Martin et aux historiens de la Maison le soin de fixer le nombre de volumes déjà publiés depuis Je m intéresse à celui de ce soir. Une histoire qui commence en février 1954, quatre jours après le bouleversant appel de l abbé Pierre, au cours de cet hiver terrible. Histoire d un petit gars du Cergne, cette commune de la Loire, dans la montagne beaujolaise qui s étire, non loin de Cours la Ville, entre le bois de Rottecorde et celui de Joux, dans un relief un peu accidenté et fortement granitique. Histoire d un fils de directeur d école libre, d école catholique, Roger Dupré, totalement investi dans sa mission, dévoué et serviable à l égard de la jeunesse de son village, et pas seulement de la jeunesse, votre père n a-t-il pas été secrétaire de mairie, créateur du club de basket, d infrastructures sportives qui portent aujourd hui son nom? L histoire d un enfant élevé avec ses frères, par un père et une mère chrétiens, engagés, d une mère aimante, veillant au foyer sur ses 4 garçons. Histoire d un adolescent qui va son chemin au petit séminaire de Charlieu, après l école primaire 13

14 Actualités 14 paternelle. Là sans doute, dans les années de collège et de lycée, au milieu des camarades et des professeurs prêtres, s enracineront plus profondément encore les convictions morales et religieuses, le goût de l effort et du travail bien fait. C est là aussi, dans ce temps passé à se laisser former complètement, dans la totalité des aspirations à nourrir qui font le propre même de la personne humaine, que se profilera en vous, Bruno, le professeur et l éducateur, l éveilleur d âmes et le chef qui prend à bras le corps ses responsabilités. Histoire d un bachelier qui gagne Lyon pour une Fac de maths, licence d enseignement et plus tard le Capes. Et puis vint la première classe au collège Saint-Denis en 79 ou 80. À l école de la vie, c est en 81 votre mariage avec Jocelyne. La même année, année de tous les bonheurs, vous arrivez aux Chartreux, comme professeur de mathématiques. Je ne sais pas comment fut cette année. Je ne sais si, entrant petit à petit dans le métier, vous la trouviez paisible et espériez que beaucoup d autres suivraient ainsi, sur ce mode. Si tel était le cas, hélas! dès 1982, un an après, vous attirez l attention de mon prédécesseur, le Père Babolat, lequel vous propose de dépanner pour un an, dans une fonction d adjoint de direction, comme directeur de division. Naïf ou généreux, vous acceptez cet intérim qui va durer 34 ans! 19 ans avec le Père Babolat. 15 ans avec votre serviteur. Directeur des 4 e -3 e, puis directeur des 2 nde -1 ere, puis des 3 e -2 nde, puis pour finir des 2 nde -1 ère. Itinéraire au milieu des âges, des équipes de professeurs et d éducateurs, voyage au milieu du couloir, des différents bureaux successivement occupés. Avec le Père Babolat et vos collègues de l époque, ce fut le temps de la Restauration des Chartreux. Ces derniers n allaient pas très bien en Tout était à refaire, à rebâtir : pas seulement le développement matériel de la Maison, qui à ce moment-là se limite à la Croix- Rousse et à Saint-Just, mais bien davantage l établissement d un énergique programme éducatif fondé sur l exigence, la loyauté, l ordre et l innovation pédagogique. Vous, Alain, Robert, Jean-Paul, Philippe, Georges et les autres, m avez souvent raconté les moments glorieux de ces temps de refondation. Les épisodes burlesques, les luttes et les combats, les longues soirées où les conseils de direction se prolongeaient tandis que diminuait graduellement et dangereusement la fiole de whisky! Unité extraordinaire d objectif dans la diversité des caractères qui savaient dire ce qu ils avaient à dire. Progressivement, un grand projet prenait forme, et les Chartreux devenaient mois après mois un établissement de premier plan régional puis national, permettant à son chef, le père Babolat, d arpenter les couloirs de l Institution ou ceux du secrétariat de l EC à Paris, tel un proconsul en mission de pacification, les deux mains arrimées de part et d autre de sa veste, proclamant invariablement son adage de prédilection : «Les Chartreux, y a rien de mieux». C est durant cette période là aussi qu avec Jean- Paul, vous avez été désignés comme émissaires des Chartreux au Liban : à l étude, la faisabilité d un jumelage avec un collège libanais. Il a cette année 25 ans. Chacun sait ici combien vous êtes resté fidèle à cette mission de liaison entre les deux collèges devenus jumeaux, entre les deux églises d orient et d occident, entre ces deux poumons de l évangile. On ne peut oublier tout le temps passé à l organisation des séjours des élèves en France ou au Liban. Là encore, les actes ont inlassablement suivi les mots. En 2001, le Cardinal Billé m a désigné comme successeur du père Babolat. Lequel l avait annoncé bien longtemps auparavant, idée que vous avez eu raison de ne pas reproduire vous concernant. Il y eut une période de transition un peu curieuse, parfois douloureuse. Elle eût pu être autrement. L histoire jugera. Dans tous les cas, un temps où chacun s est révélé. Je n oublierai jamais qu en bon capitaine, vous

15 avez su accueillir le nouveau commandant, loyalement, généreusement sans que ce soit, comme le disait le Père Martin, un alignement inconditionnel. Chacun gardait sa liberté de parole, mais chacun comprenait aussi qu il était impératif d aller dans le même sens. Ces quinze dernières années furent les Chartreux de l an II ou de l an III, je ne sais, celui d une période de grande fécondité au cours de laquelle la Maison a connu un essor très important. De deux, nous sommes passés à 8 maisons qui toutes portent notre nom. De 2500 élèves, nous sommes passés à pratiquement Bruno, vous avez su accompagner ce développement à votre manière, c est-à-dire de vos conseils éclairés et en même temps du plein investissement qui a été le vôtre sur la Maison mère. Ce fut le temps de l arrivée de Saint- Étienne, puis de Saint-Charles, de Saint-Romain, de Saint-Cyr-au-Mont-d Or. Ce fut le temps des constructions comme la Maison Couturier, des acquisitions comme celles du collège Saint- Charles, de la Maison Saint-Irénée à Debrousse, de Saint-Romain, du séminaire Universitaire, place abbé Larue. Et tout récemment encore du Keaton qui devrait bientôt recevoir un nouveau nom plus Chartreux. Chacun le sait, il est difficile de remonter une Maison vers les sommets. Il ne l est pas moins de l y maintenir. Il faut sans cesse remettre l ouvrage sur le métier, sans cesse allier l exigence à la bienveillance, vis-à-vis des élèves, vis-à-vis de leurs parents. Cher Bruno, il y a, il y aura unanimité sur votre conscience professionnelle. Irréprochable. Comme il y aura sans doute aussi unanimité sur, comment dire, une forme assez soudaine, totale, massive d impétuosité, ou d irascibilité, ou encore expression non équivoque d un certain désaccord ou d un désaccord certain, devant certains états de fait qui vous paraissaient injustes ou faux ou pernicieux. Certains professeurs, certains élèves, certains parents ont parfois entendu dans le bureau U 219 des cantiques vigoureux dont la vertu thérapeutique était la plupart du temps incontestable. Et puis comme le lait redescend dans la casserole dès qu on la retire du feu, le sourire revenait très vite, comme l arc-en-ciel après l orage. Signe d une personnalité sans duplicité (je dis bien duplicité), sans calcul, prise tout entière par le parti de la loyauté et le service de la vérité. Et les élèves comme leurs parents ne s y sont pas trompés qui vous ont toujours trouvé exigeant mais juste, ferme mais bienveillant. Combien de jeunes n ont-ils pas dit «Il m a fait aimer les maths»? Comme en d autres temps, j aurais aimé à titre personnel, bénéficier aussi de cette thérapie! De 2001 à 2010, vous êtes directeur des classes de Seconde et Première. Vous êtes très à l aise dans ces niveaux de classe, après 19 années en 4/3 e. Au départ de Robert, tout indique que vous lui succédiez en prenant et en regroupant à nouveau les divisions du cycle terminal. J ai encore aujourd hui conscience de vous avoir demandé un gros sacrifice, en créant le rôle difficile mais tellement stratégique de la direction groupée des 3 e / Seconde. C était il y a six ans. J ai encore dans l esprit nos conversations. Plusieurs fois, je me souviens : avec un art consommé de la persuasion, laissant toutefois planer le doute : «Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez!» Oui je me rendais bien compte qu en liant sous la responsabilité d un même homme, la fin du collège et le début du lycée, on donnait chair à ce lien vital entre ces deux étapes de formation, les liant dans un même esprit d exigence. Cette responsabilité, vous l avez assumée, comme on rend un service, comme on se dévoue pour une cause que l on sait juste et opportune. Joyeusement même, vous avez retrouvé le chemin d Ars avec les confirmands de 3 e. Humblement, 15

16 Actualités 16 les cours de 3 e et de 2 nde. Courageusement, les conseils de classe, les réunions de parents, les portes ouvertes, les rendez-vous d inscription, les conseils de direction, les représentations extérieures de la Maison, les nombreux échanges internationaux qui ont fait de vous une agence de voyage, la «Chartreuse compagnie». Mes puissants calculs statistiques, et je ne demande aucun commentaire sur leur degré de fiabilité, inclinent à penser qu en 34 années de direction, vous vous êtes occupé environ de élèves. C est considérable. On ne pouvait tous les inviter ce soir. Mais il y a leurs représentants d hier et d aujourd hui qui sont là ce soir autour de vous. Comme aussi plusieurs maîtres d externat qui ont travaillé auprès de vous et que grâce à vos maîtres d externat de ce temps, Marion en particulier, nous avons pu faire venir. Il y aurait tant à dire, tant à relire dans ce volume de l Histoire des Chartreux que vous avez écrit! Il faut que tout cela prenne maturation dans le souvenir. On ne connaît bien un être que lorsqu on en connaît la genèse, dit saint Thomas d Aquin. Mon cher Bruno, ce soir je pense à vos parents, à votre cher père, à votre chère mère. Des balcons du ciel, ni l un ni l autre ne sauront rougir du témoignage que, dans leur propre sillage, vous laissez de votre vie d homme et de chrétien. Tout au contraire, je crois qu ils sont fiers, d une belle et paternelle fierté de ce qu au travers de votre vie professionnelle vous avez su réaliser et accomplir de votre humanité. Vous avez compris, et fait comprendre, que tout acte d enseignement et d éducation est en définitive un acte pastoral ; au sens propre et premier du terme. Il est un acte qui vise le bien suprême de celui envers qui on l exerce. Ce bien, c est la liberté ultime des élèves qui nous sont confiés. Le professeur qui ne donne qu à moitié, qui donne tout en se préservant n est pas un professeur. Celui qui ne se livre pas tout entier dans la passion de la transmission, reste très en deçà de ce à quoi l appelle son métier, son ministère. C est la même racine étymologique. Le latin, le latin si menacé par l inculture qui en a hélas la charge, le fait pourtant bien comprendre, qui dans la même règle latine donne deux compléments au verbe enseigner, en les mettant sur le même plan, sans les séparer. Doceo pueros grammaticam. Il suffit d aimer ceux que l on enseigne, pueros, et ce que l on enseigne, grammaticam. Vous l aimez vous aussi, Bruno, cette langue latine, et pas seulement pour rappeler in tempore opportuno : «nunc est bibendum». Vous en avez appris la portée, la profondeur et la vertu. Je voudrais vous dire merci. Dans ma voix, vous entendez celles de ceux qui ne sont plus, mais

17 dont nous croyons, dans l admirable mystère de la Communion des Saints, qu ils sont là, plus vivants que nous. Ils s unissent à ma voix pour vous dire merci. Tous les Chartreux, ceux qui en leur temps ont transmis ce qu ils avaient euxmêmes reçu. Merci pour votre loyauté sans faille. Merci pour votre courage au travail, votre honnêteté sans faille et sans calcul. Merci mon cher Bruno pour ces temps passés auprès des élèves, dans votre bureau mais plus encore dans les retraites spirituelles où, comme vous le disiez vous-même, nous donnions là le meilleur de nous mêmes et le plus important que pouvaient recevoir les jeunes. Merci pour les très riches heures d instruction religieuse. Pour la fidélité sans faille à ces heures. Nous avons vécu des heures lumineuses, et nous sommes comme les cadrans solaires : horas non numero nisi serenas, je ne retiens des heures que les lumineuses. À titre personnel, mon cher Bruno, je rends grâce de ce que notre collaboration m a apporté : elle m a apporté un bien précieux. Nous avons collaboré pendant 16 ans. Sans le savoir, sans que nous nous en rendions compte, nous sommes devenus beaucoup plus que cela : nous sommes devenus des amis. Alors ce soir je dirai simplement : merci, mon ami Bruno. P. Jean-Bernard Plessy Monsieur le Supérieur, Madame la directrice Chers collègues, Chers élèves, Chers amis, Voici venu le temps, espéré pour certains, redouté par d autres, le temps de dire au revoir. Il faut savoir partir sans regret, sans rancune, sans nostalgie. Savoir dire le dernier mot. Oui, mais lequel? Lors des nombreux départs auxquels j ai pu assister, j ai tout entendu. Du professeur proclamant en toute modestie «Quel enseignant le monde va perdre!» à ceux s inquiétant du devenir de l Institution après leur départ, à celle-là faisant un dernier exposé sur le monde de l éducation et sur l évolution pédagogique de sa discipline au cours de sa carrière. De la suffisance à l ennui. Mon dernier mot sera plus simplement un mot de cinq lettres : Merci! Mes premiers remerciements iront à mon épouse Jocelyne. Tu as consacré ta vie à ta famille, éduquant nos enfants pendant que je m occupais de ceux des autres. Nicolas et Marion, ici présents, peuvent témoigner de ton dévouement maternel. J ai une pensée pour ma fille aînée Christelle retenue par ses obligations professionnelles. Puisque je parle de ma famille, je remercie mes frères de leur présence aujourd hui. Jocelyne, tu auras passé une partie de ta vie à m attendre. Quelle patience et quelle abnégation! Tu n as rien à envier à Pénélope qui tissa sa toile pendant 20 ans. Plus patiente que Pénélope mais il faut le reconnaître moins douée pour la tapisserie. A ma décharge, je ne me souviens pas d avoir été retardé par la nymphe Calypso ni par de quelconques sirènes. Maintenant, je serai plus présent. Je soupçonne quelques esprits bienveillants d être actuellement en train de penser : «Pour elle, le plus dur commence». Merci à vous Père Plessy. Merci pour les propos que vous venez de tenir à mon égard, merci surtout pour la confiance constante que vous m avez témoignée pendant ces nombreuses années. 17

18 Actualités 18 Malgré vos multiples soucis qui pourraient assombrir votre caractère, vous êtes capable de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d autrui, même si les apparences sont contraires. Certains vous traiteront de naïf. Ils n ont pas perçu que l évangile avait pénétré votre cœur. De plus vous vous donnez sans réserve, sans calcul, pour votre établissement scolaire mais également pour aider un membre de l Institution ou un collègue prêtre.vous ne comptez pas, vous ne vous préservez pas, c est pourquoi j aurai beaucoup de plaisir à manger avec vous un bon et imposant mille-feuilles, pâtisserie que nous apprécions l un et l autre. Merci à mes collègues catéchistes qui témoignent auprès des élèves des valeurs évangéliques. Vous justifiez par cela l existence de l enseignement catholique. Vous êtes les pierres d angle qui soutiennent notre maison. Parmi ces pierres d angle, une pensée particulière pour Hubert et Régis qui dans leur lutte sont pour nous des exemples d hommes de foi. Sans cette annonce de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, les Chartreux n ont pas de raison d être et mourront. Restez donc, chers collègues, fidèles à vos convictions et à votre engagement. Merci à tous les prêtres qui nous ont aidés ou nous aident actuellement dans notre mission. Un merci tout particulier au Père Chaize et au Père Pillot pour leur ministère auprès de nos élèves lors de ces deux dernières années particulièrement difficiles. Je voudrais, maintenant, rendre hommage au personnel de l Institution des Chartreux. Du personnel d entretien et de service aux membres du secrétariat. Vous faites preuve les uns et les autres, les unes et les autres, d un sérieux et d une disponibilité qui dépassent la simple conscience professionnelle. Si les autres personnes qui travaillent aux Chartreux pouvaient s en inspirer, nous pourrions alors formuler sans fanfaronnade la célèbre maxime du Père Babolat : «Les Chartreux, rien de mieux!». Merci à mes maîtres et maîtresses d externat, anciens et actuels, pour le travail quotidien effectué auprès de moi. Votre rôle est primordial dans la vie de tous les jours. Il suffit que vous soyez absent pour que nous nous rendions compte du service rendu et pour que la division vacille. Elle a peu vacillé car vous avez toujours su répondre présent. Vous savez l affection que je vous porte. Merci à tous les membres de l association Liban. Ensemble, nous avons entretenu des relations plus qu amicales avec le collège Saint-Georges. Vous avez permis à nos élèves de découvrir des paysages magnifiques et de vivre une expérience humaine, culturelle et spirituelle exceptionnelle. De plus, vous permettez à une centaine de jeunes Libanais issus d un milieu social très défavorisé de poursuivre leurs études dans un milieu propice à leur épanouissement. Grâce à cet échange entre nos deux établissements, j ai rencontré des personnes qui sont devenus de véritables amis. Je salue particulièrement Joseph El Korbawi et Soly Yazbeck qui par leur présence aujourd hui parmi nous montrent l attachement de nos amis Libanais à notre jumelage. Merci à vous, chers collègues, pour votre présence aujourd hui et pour votre soutien au cours de ces longues années de direction. J ai connu des générations d élèves, je peux dire également des générations de professeurs. Du plus ancien, M. Tamet, à la toute jeune Mme Bouault. Merci aux professeurs de langues du niveau des classes de 2 nde et de 4 ème qui ont permis l ouverture des Chartreux à l international. Je connais les sacrifices et le dévouement que ces échanges vous demandent. Un merci particulier également à mes collègues mathématiciens. J ai apprécié votre conscience professionnelle qui pourrait inspirer bien des professeurs d autres disciplines. Notre collaboration s est très vite transformée en complicité et en amitié. Merci à mes collègues

19 directeurs, directrices, anciens et nouveaux. Je voudrais en premier citer les dinosaures. Marie- France, la plus pédagogue d entre nous, Alain, qui m a appris la rigueur et le sens du travail. Jean-Paul, organisateur hors pair, qui m a entraîné dans l aventure du Liban. Robert et son souci quotidien de ses élèves. Joël faisant preuve d une étonnante perspicacité et d une grande générosité. Dans la lignée des dinosaures, Florence qui malgré les blessures de la vie a tout assumé. Roland, le dernier à avoir eu le souci d étudier avec moi quelques dossiers pédagogiques. Merci également aux plus récents qui ont eu le grand mérite de me supporter. Une pensée particulière pour Sophie qui nous édifie par son courage et son abandon à la providence. Bonne chance à Jérémie et Anne pour leurs nouvelles fonctions. À leur tour d écrire le futur des Chartreux. Enfin merci à vous les élèves ici présents et à ceux que vous représentez, la génération actuelle ainsi que les précédentes. Vous m avez permis de me donner. Dans toutes les décisions que j ai pu prendre, ma seule préoccupation a été votre intérêt. J ai pu vous paraître à certains moments un peu sévère mais très vite vous avez percé ma véritable nature et compris que mon seul souci était votre réussite, scolaire bien évidemment mais également humaine et spirituelle. Parodiant Sardou, je vous dis «Mes chers élèves, je pars, je vous aime mais je pars» Lorsque, l âge venant, ma mémoire déclinera, sachez, cependant, que chacun d entre vous restera gravé au fond de mon cœur. Il me faut maintenant conclure. Par un dernier bon mot ou une dernière citation? Professeur de Maths, discipline pour certains manquant de sensibilité et de nuance, j ai pensé qu il serait plus original de terminer par un poème. Poème trouvé sur le bureau de mon père, peu de temps avant sa mort. Poème qui me permettra de lui rendre un dernier hommage, tout en ayant une pensée affectueuse pour ma chère maman. À la fin de ma vie, j ai choisi d être heureux. Tant de chagrins, de douleurs, de malheurs, de peine, De décès, de guerres, de soucis, et même de haine, Effaçons tout cela, j ai choisi d être heureux. Je me souviens d amitié, d affection, d amour, de bras tendus, de sourire, d amis alentours, D un bon regard bien droit, d un beau visage heureux, À la fin de ma vie, j ai choisi d être heureux. Un coucher de soleil, le parfum d une fleur, Un fruit mûr, un bel oiseau, de l eau, des couleurs. Cela suffit. Je goûte, je sens, j ouvre les yeux. À la fin de ma vie, j ai choisi d être heureux. Bruno Dupré Nous sommes heureux d annoncer la parution du livre de Sophie Michaux, cadre de direction à l Institution des Chartreux. Cette parution a été annoncée sur notre site internet. Nous vous invitons à offrir et diffuser largement Devenir quelqu un. Cet ouvrage qui s offre comme un vade-mecum rendra service à la jeunesse, l aidera dans ses choix de tous les jours. Pour ce très bel essai, les Chartreux remercient Sophie Michaux, l une des leurs et lui adressent leur plus vive amitié. P. Jean-Bernard Plessy 19

20 Arts et culture 20 Un émerveillement ou pourquoi aller voir la collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton à Paris Jacques Caton Cette exposition assez exceptionnelle est constituée de plus d une centaine d œuvres (130) dont la grande majorité a été réunie par un collectionneur non moins exceptionnel et visionnaire, Serguei Chtchoukine, acheteur riche et compulsif, investi dans le commerce de tissus. Issu d une famille où tout le monde collectionnait, à commencer par son frère Piotz passionné par les antiquités et les impressionnistes, c est surtout son autre frère Ivan qui, tenant salon à Paris, les lui fera découvrir par l intermédiaire du marchand et galériste Paul Durand-Ruel. C est d abord des Degas, Monet, Cézanne, sans oublier Pissaro, Sisley, le Douanier Rousseau et de merveilleux tableaux de Maurice Denis qu achète Chtchoukine. C est chez les Stein à Paris, grands collectionneurs américains, notamment Gertrude, que Chtchoukine découvre Matisse et Picasso. Matisse qu il achète grâce à Ambroise Vollard, et avec qui il entretiendra une liaison très serrée, en tout 37 œuvres, dont des commandes pour son palais Troubetskoï comme l inégalable «Danse», grande absente de l exposition, de même que «La Musique». C est Matisse qui l emmènera chez Pablo Picasso, dans son atelier du bateaulavoir. N ayant jamais rien vu de pareil, on dit qu il repartira avec 50 œuvres dont 2 œuvres monumentales et admirables post «Demoiselles d Avignon» de Il faut à propos de ces achats et de cette collection faire deux remarques : en premier lieu, les œuvres acquises par Chtchoukine représentaient un art très contemporain, haï voire moqué par les critiques parisiens de l époque, qu il s agisse de la période fauve de 1905 ou des cubistes à partir de Par ailleurs, ces œuvres notamment impressionnistes, mais aussi celles de Cézanne ou Matisse étaient achetées à prix d or pour des sommes allant de 3 à 10 millions d euros actuels, témoignant de sa fortune sans limite. Mais c est à une véritable «razzia» de chefs d œuvres que se livre Chtchoukine lors de ses séjours parisiens qui s interrompirent avec le déclenchement de la guerre de Outre les œuvres déjà citées, il faut rajouter à ces achats les plus belles compositions de la période insulaire de Gauguin, au nombre de 16 et formant pour son palais une véritable «iconostase» selon la formule consacrée. On ne peut être qu ébloui par le choix et l audace de ce collectionneur avisé, addictif et à l œil imparable. La visite de cette exposition est un véritable éblouissement comme s intitule à ce propos l article de Philippe Dagen dans Le Monde. On ne peut rater ces chefs-d œuvre de l art moderne, mais pour autant, la visite de cette remarquable exposition ne vous exonèrera pas de la visite de l Hermitage à Saint Petersbourg, où sont restés chefs d œuvre parmi les chefs d œuvre de Matisse, «La Danse» de 1910, ainsi que «La Musique», ainsi que nombre de tableaux de Picasso préparatoires des «Demoiselles d Avignon» achetées par Chtchoukine, mais aussi par Yvan Morozov, autre grand collectionneur russe, contemporain mais aussi concurrent de Chtchoukine. Enfin, grâce à Chtchoukine, qui ouvrait largement son palais, l élite de la peinture russe découvrira cette avant-garde parisienne. Tatline, Larionov et son épouse Natalia Gontcharova, Kasimir Malevitch, Rodtchenko, tous mèneront à la suite de cette découverte leur propre révolution picturale. A signaler pour moi une découverte, les tableaux cubistes de Nadejna Oudaltzova de 1916, à mettre en parallèle avec le cubisme synthétique de Picasso en

21 L exposition est accessible à la Fondation Vuitton jusqu au 20 février Vous pourrez également découvrir l intervention réussie de Daniel Buren sur les magnifiques ailes de verre. Retrouvez les articles des rubriques «Arts et culture» et «Bulletin des Lettres» sur notre site internet «Deux femmes» de Picasso «Déjeuner sur l herbe» de Monet 21

22 Arts et culture Quelques remarques sur un voyage à Florence Marc Labussière, Professeur de lettres Ces associations révèlent plus qu une simple préférence esthétique collective, elles semblent en effet relever d un esprit, d une attitude face au monde et à la vie. Ainsi, alors que la couleur vénitienne s adresse avant tout aux sens et promeut de cette manière l engagement sensible dans le monde, le dessin florentin délimite nettement les formes et permet d en appréhender l idée détachée. 22 Pontormo La puissance des images peut nous sembler excéder celle des discours. Le temps d un voyage d études, les étudiants de deuxième année de classes préparatoires ont pu le constater au berceau même de notre imaginaire occidental moderne : à Florence et à Sienne. Dans l Italie morcelée de la Renaissance, chaque région, chaque grand centre urbain avait su développer une tradition picturale propre. Ainsi associe-t-on volontiers Sienne aux derniers ors de la tradition byzantine, Venise à une peinture de la couleur, Florence au dessin. La peinture florentine, on l aura compris, est indissociable de l atmosphère intellectuelle humaniste qui règne dans la cité entre les quatorzième et quinzième siècles. Atmosphère optimiste qui célèbre la possibilité d une nouvelle alliance, d abord entre la foi et la raison puis entre le sensible et l intelligible. Le néo-platonisme qui se diffuse à Florence dans la première moitié du Quattrocento voit dans le sensible le lieu de la manifestation de l intelligible, et ouvre ainsi la possibilité d une réhabilitation de la représentation des apparences. C est cette agitation spirituelle que l on peut mesurer en parcourant les hauts lieux de la peinture à Florence. Mais ce n est peut-être pas au musée des Offices, malgré son évidente richesse, que l on percevra le plus facilement ces enjeux : en les arrachant à leur espace natal, en les coupant de leurs fonctions initiales, le musée a transformé ses chefs-d œuvre en objets de collection, en tableaux désaffectés. C est donc moins dans les musées que dans les chapelles, les cloîtres, les cellules d un couvent, que l on pourra le mieux percevoir, a fresco (dans le frais), l esprit de la peinture florentine du Quattrocento : il faut aller voir Giotto dans la chapelle Bardi de Santa Croce, Masaccio et Masolino dans la chapelle Brancacci de Santa Maria del Carmine, Pontormo dans la minuscule chapelle Capponi de Santa Felicita, Uccello sur les lunettes du Cloître Vert, et bien sûr Fra Angelico dans les cellules et le cloître du couvent San Marco.

23 Contentons-nous d évoquer brièvement trois peintres et deux lieux, de part et d autre de l Arno : Masaccio et Masolino à Santa Maria del Carmine (1427), Fra Angelico au couvent San Marco. Oltrarno, à l écart de l agitation touristique de la place de la Signoria ou du Duomo, Santa Maria del Carmine abrite l un de ces chefsd œuvre qui donnent l impression de décider l histoire : le cycle de la vie de saint Pierre de la chapelle Brancacci. Deux peintres, Masolino ( ) et Masaccio ( ), y travaillèrent entre 1424 et 1427 : le premier au style souple et idéalisé inspiré du gothique international, le second, bien plus jeune, inventant de manière presque miraculeuse une nouvelle façon de peindre. Le regard du visiteur est accueilli à l entrée de la chapelle par une double représentation du premier homme et de la première femme. A gauche, Masolino a peint l Homme et la Femme au moment de goûter le fruit défendu ; à droite, Masaccio a représenté Adam et Eve chassés du jardin d Eden et s élançant dans un monde désertique. Tandis que Masolino a représenté à la manière idéalisée du gothique international l Homme et la Femme idéaux et abstraits du jardin d Eden, belles figures sinueuses, équilibrées, sereines, sans affects, hors du temps dramatique de l existence, Masaccio a peint un homme et une femme, aux chairs denses et lourdes, en mouvement, moralement effondrés, jetés dans l existence. Masaccio suggère l épaisseur des corps, individualise ses figures, caractérise leurs états psychologiques temporaires ; et pour cela il a eu besoin de peindre ce que personne n avait peint avant lui : l espace. Précisons : si personne n avait peint l espace avant lui, c est moins par impuissance que par désintérêt. Lorsque tout ce qui compte vraiment se joue en-dehors du temps et de l espace terrestres, à quoi bon les représenter? Le fond d or qui abolit le temps et la profondeur dans les retables médiévaux, les perspectives «inexactes» du Trecento sont Adam et Eve (Masaccio et Masolino) donc moins la preuve d une méconnaissance des lois de l optique que la manifestation d un parti pris essentiellement spirituel. Il suffit de comparer la lumière qui éclaire chacun des couples : à droite, l Homme et la Femme de Masolino baignent dans une lumière douce qui permet certes de modeler les reliefs de leurs corps, mais qui ne projette aucune ombre précise au sol ; à gauche Adam et Eve pénètrent au contraire dans un espace éclairé par une lumière crue qui provient fictivement de l unique fenêtre de la chapelle : cette lumière «réelle» découpe une ombre nette qui manifeste l «âme de l espace» (Malraux). La découverte est si bouleversante que Masaccio choisit de représenter parmi tous les miracles de Pierre précisément celui qui met son ombre en jeu : «On allait jusqu à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l un ou l autre.» (Actes des Apôtres, 5.15). Masaccio choisit de représenter Pierre de face, marchant vers nous, sur le point 23

24 Arts et culture 24 de nous rejoindre, son ombre glissant sur les paralytiques, les plus tôt touchés déjà debout, d autres se relevant, d autres attendant encore anxieusement que son ombre les couvre. Mais la conquête de l ombre n est qu un aspect de la conquête générale du visible entreprise par Masaccio : un regard aux effets de ciel de la fresque immédiatement attenante suffit à s en convaincre. Le ciel du Paiement du tribut n est ni un ciel unanimement bleu, ni un ciel peuplé de nuages artificiellement sculptés, c est un ciel changeant à la fois lumineux et sombre, un «vrai» ciel, ici serein, là menaçant. Le monde visible entre dans la fresque ; ou plutôt, Masaccio porte son regard, et le nôtre, sur ce que des générations n avaient pas vraiment vu avant lui : le ciel non pas tel qu on le pense mais tel qu on le voit. De l autre côté de l Arno, dix ans à peine plus tard, Fra Angelico entame le chantier de «décoration» du couvent San Marco, récemment investi par les Dominicains. Fra Angelico a étudié les fresques de Masaccio et il y a appris à représenter exactement l espace : mais au lieu de peindre l espace ouvert de Masaccio, il représentera l espace clos, abstrait, des cellules de ses frères. Les cellules du couvent s organisait alors en trois ailes aux destinations distinctes : l aile des frères dominicains, l aile des novices et l aile des laïcs qui fréquentaient la bibliothèque fondée par Côme de Médicis. Fra Angelico, dominicain lui-même, s est concentré sur l aile réservée aux frères, leur proposant des fresques de la vie du Christ qui prennent place dans l espace confiné des cellules. L Annonciation, l humiliation du Christ apparaissent ainsi à portée de main, de souffle. Ici la perspective vise à rendre présent ce qui est l objet même de la méditation du frère retranché dans sa chambre : dans les neuf cellules de l aile des frères, neuf fresques hallucinées énumèrent triplement les trois mystères joyeux, douloureux et glorieux. Ces fresques sont donc moins des décorations qu un support à la méditation et qu un appel à la prière : une sorte de rosaire pictural. On aurait pu croire qu après Masaccio la peinture florentine allait prolonger son geste et poursuivre sa conquête du visible, mais on découvre, en traversant l Arno, que son legs a été assumé de manière inattendue par Fra Angelico : au lieu de célébrer les apparences au détriment du surnaturel, ce dernier a plutôt réinvesti la leçon de Masaccio pour réinscrire le surnaturel dans notre monde. En 1527, cent ans après la fin des travaux de la chapelle Brancacci, Pontormo peignait sa célèbre Déposition dans la chapelle Capponi (Santa Felicita). L espace y est aboli, les acteurs ne se tiennent plus sur le sol ferme mais sont emportés dans un tourbillon formel : un gros nuage rose, impossible et inquiétant, bouche le ciel de cette fresque frémissante. Le maniérisme de Pontormo vient sceller la fin de l optimisme renaissant, des alliances humanistes entre la foi et la raison, l intelligible et le sensible. Annonciation (Fra Angelico)

25 Condé ou le XVII e siècle dans tous ses éclats Le Grand Condé Le rival du Roi-Soleil? Catalogue Snoeck, 232 p., 29 Simone Bertière Condé Le héros fourvoyé, Éditions de Fallois, 544 p., 24 Bernard Plessy Depuis le 4 septembre et jusqu au 2 janvier 2017 se tient une exposition au Domaine de Chantilly sur le Grand Condé (8 septembre décembre 1686). Henri II de Bourbon, duc d Enghien, puis prince de Condé à la mort de son père (1646), appelé dès lors M. le Prince. Dans le roman national, comme on dit aujourd hui, il figure comme un des plus grands capitaines, entendez chef de guerre. De Rocroi (il avait 22 ans, le futur Louis XIV en avait 4) à Seneffe (il en avait 53), il a enchaîné des victoires par dizaines, aussi redoutable dans la guerre de mouvement que de siège. L exposition et son Catalogue sont conçus comme une célébration du héros : représentations des Actions du Grand Condé par Sauveur Le Comte, nombreux portraits, des armes, quelques reliques des vaincus de Rocroi, la chaise du comte de Fontaine, un des drapeaux arrachés à l ennemi, plans de batailles et de sièges, œuvres d art, chronologiquement disposés par thèmes pour retracer la carrière du Prince. Et c est bien dans cette intention que la dernière pièce, venue du musée d Orsay, est le fameux tableau de Jean Léon Gérôme (1878), où l on voit le Grand Condé reçu par Louis XIV au retour de sa dernière victoire de Seneffe. Le Roi est campé en haut de l escalier des Ambassadeurs, flanqué du Dauphin, entouré de toute la cour en retrait. Perclus de goutte, le vainqueur de Guillaume III d Orange n en est qu à la troisième marche, en habit de parade, chapeau bas, le buste déjà ployé devant son Roi. On entend le silence. La montée est lente, marche par marche : parfaite mise en scène du mot du Roi : «Mon cousin, ne vous hâtez pas. Lorsqu on est chargé de lauriers comme vous l êtes, on ne peut marcher vite». Une image, un mot dans notre album national. * Il faut aller voir l exposition, il faut s attarder sur le Catalogue. Mais comment éviter ce qu on appelle aujourd hui la problématique du sujet? Le Catalogue porte en sous-titre : Le rival du Roi- Soleil? Prince du sang, prince de Chantilly qui faisait pièce à Versailles? C est un peu court. La problématique qui s impose est celle de la notion de héros. Oui, sur le terrain, et dès ses premières armes, le héros est indiscutable. Mais vient la triste époque de la Fronde où Condé, insupportable parce qu indispensable, s estimant mal récompensé, emprisonné même par la Régente et son ministre Mazarin, n hésite pas à leur faire payer cet affront en prenant la tête de la Fronde dite des Princes. Échouant à soulever les provinces, il passe au service de l Espagne. Pendant six ans. Simone Bertière, en sous-titre de sa récente biographie de Condé elle est excellente : c est elle qu il faut lire écrit : Le héros fourvoyé. J avais d abord lu : foudroyé. Non. Celui qui fut foudroyé à la même époque, ce fut Nicolas Fouquet. À un prince du sang seule pouvait convenir, après la paix des Pyrénées, une longue mise à distance (à Chantilly ) avant le retour en grâce. - Mais peut-on rester un héros, donc exemplaire, 25

26 Arts et culture 26 quand on a pris les armes contre son pays? Les apologistes de Condé ne manquent pas : ils disent qu il faut faire une lecture historique et non contemporaine de l épisode. Condé obéissait à un honneur de caste qui l aveuglait, à un héritage familial de haute aristocratie. Ce n est pas au Roi qu il en avait, mais «au Mazarin» qu il détestait. Restent les faits. Cette problématique n est pas le but de ces pages. Il faut lire Simone Bertière quand elle établit le bilan nuancé, pondéré, convaincant de ce qu on peut retenir du Prince, dans lequel, très justement, elle voit un archétype. * Notre intérêt se porte en effet dans cette direction. Condé plus que tout autre est l homme qui incarne son siècle. De deux façons. Il en accompagne le mouvement, il accomplit en sa personne et sa carrière le passage d un monde à un autre. D autre part, comme il a fasciné ses contemporains, il peuple la littérature et, sans avoir lui-même écrit, il exprime son siècle en des pages d anthologie. Condé est un des derniers représentants de l aristocratie indépendante et rebelle. Il n a de compte à rendre à personne, ne dépend de personne, il se conduit comme il l entend. À la seule condition qu il reste à la pointe de son idéal de grandeur. Baroque, flamboyant, personnage de roman, hier L Astrée, aujourd hui Le Grand Cyrus (et Condé est bien sûr Cyrus en personne), il part combattre les Espagnols comme Rodrigue les Maures. Mais cette époque s achève. À la mort de Mazarin (1631) Louis XIV, à 23 ans, déclare qu il gouvernera seul, et son pouvoir sera bientôt absolu. Tous les grands seigneurs du royaume, héros ou non, devront se soumettre et finir en courtisans à Versailles. Et ce fut le cas du Prince, mais à Chantilly. Passage du baroque au classique, du féodal attardé à l honnête homme. Autre signe des temps, Condé fut ouvertement libertin : vie dissolue, impiété tapageuse, protection des esprits forts. Or voici qu à 64 ans, à Chantilly, il revient sur soi, il se reprend, mène une de vie édifiante et fait une sainte mort. Dans le Catalogue, Patrick Dandrey fait bon marché de cette «conversion» : «expression et conduite on ne peut plus ordinaires en son temps.» Voltaire va plus loin : il admirait le héros, il le voit finir comme un sot. «Il éprouva la caducité avant le temps ; et son esprit s affaiblissant avec son corps, il ne resta rien du Grand Condé les deux dernières années de sa vie.» Simone Bertière est beaucoup plus avisée et connaît mieux son homme. Pour elle, la conversion de Condé «ne ressemble à aucune autre» (p. 463). Son récit fait foi. Il n était pas facile de ramener tant d orgueil et de violence à l humilité et à la douceur, tout en restant soi-même. La Fontaine l a finement senti. Dans d étonnantes pages adressées à M. le Prince de Conti (1684), où il compare Condé à Alexandre et à César, il écrit : «N est-il pas audessus de l homme à Chantilly, et plus grand cent fois que ses deux rivaux n étaient sur le trône? Il y a mis à ses pieds ses passions dont les autres ont été esclaves jusques au denier moment de leur vie.» Il faut lire le témoignage des deux prêtres qui l ont assisté, le Père Deschamps, jésuite, un de ses anciens condisciples du collège de Bourges, et le Père Bergier : «Il fut dans ces circonstances ce qu il avait été toute sa vie, infiniment au-dessus des autres hommes». Il faut lire surtout la deuxième partie de l oraison funèbre de Bossuet : le XVII e siècle fut vraiment «le grand siècle des âmes». * Une autre évolution conduit au dernier point : de la littérature précieuse et frivole de l hôtel de Rambouillet, où brille le jeune duc d Enghien, à l avènement de la notion moderne de culture. À Chantilly, sous l impulsion du Prince, luimême d une curiosité encyclopédique, avec prédilection pour la botanique, on voit poindre l aube des Lumières. Le Catalogue rend bien cela. On y voit un homme qui a suivi le goût du siècle, mais en ce qu il avait de meilleur. Ce n est donc pas hasard si Condé, à s en tenir à la seule

27 littérature, est partout, et là encore reflète son temps en tous ses éclats, en tous ses contrastes, surtout en tous ses extrêmes. Il occupe grande place chez les mémorialistes, Retz, Bussy-Rabutin, La Rochefoucauld, Saint- Simon, Mme de Motteville, Pierre Lénet et d autres moins connus, par dizaines. À son retour de Nordlingen (1646), abattu comme souvent par de violentes fièvres, Voiture l accueille par une épître dont le ton enjoué n exclut pas une assez grave méditation sur les deux visages de la mort, sur le champ de bataille et dans son lit. L année suivante, Corneille lui dédie Rodogune en deux pages dithyrambiques c est la loi du genre mais sincères. Plus tard Molière fait de même pour Amphitryon avec une épître dédicatoire pleine de reconnaissance pour l appui que lui a apporté le Prince dans son long combat contre l interdiction de Tartuffe. Et quand la pièce est imprimée, la Préface s achève sur un mot du Prince en réponse à une question du Roi d une belle lucidité. Boileau met le Prince en bonne place dans son épître sur Le Passage du Rhin Condé, dont le seul nom fait tomber les murailles, Force les escadrons, et gagne les batailles... Racine le compte parmi ses protecteurs, lors de la querelle de Phèdre, et admirateurs les plus fidèles. Et encore La Bruyère dans ses Caractères. Bossuet l avait recommandé au Prince comme précepteur de son petit-fils. Il vécut donc à Chantilly et put observer celui dont il fait le portrait posthume sous le nom d Aemile dans le chapitre II Du mérite personnel. Mais le «suivi» du Prince, si l on peut dire, c est à Mme de Sévigné qu il faut le demander. Elle assure à sa fille, la comtesse de Grignan, et aussi à son cousin Bussy, la chronique des faits et gestes de M. le Prince, du moindre détail aux plus grands évènements, comme la réception du Roi à Chantilly, qui coûta la vie à Vatel, burn out dans notre langue. Mais la fête continua : «On dîna très bien, on fit collation, on soupa, on se promena, on joua, on fut à la chasse. Tout était parfumé de jonquilles, tout était enchanté.» Autre exemple moins connu. Qui n a une fois lu «la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse» etc. (suivent quinze autres superlatifs), qui est le mariage de la Grande Mademoiselle avec Lauzun (15 décembre 1670). Eh bien cette lettre célèbre trouve un écho inattendu dix ans plus tard à l occasion d un autre mariage (17 janvier 1680), celui de Mlle de Blois, fille de Louise de La Vallière, alors carmélite, avec le Prince de Conti, neveu du Grand Condé. C est une nouvelle, mais qui en cache une autre. Cependant je vous dirai une nouvelle, la plus grande et la plus extraordinaire que vous puissiez apprendre : c est que Monsieur le Prince fit faire hier sa barbe. Il était rasé. Ce n est point une illusion, ni de ces choses qu on dit en l air ; c est une vérité. Toute la cour en fut témoin, et Mme de Langeron, prenant son temps qu il avait les pattes croisées comme le lion, lui fit mettre un justaucorps avec des boutonnières de diamants. Un valet de chambre, abusant aussi de sa patience, le frisa, lui mit de la poudre, et le réduisit enfin à être l homme de la cour de la meilleure mine, et une tête qui effaçait toutes les perruques. Voilà le prodige de la noce. Drôle et charmant. Mais l évènement laisse entendre qu à l ordinaire le Prince était plus que négligé. Ajoutons qu il n était pas beau. Laid? Ceux qui ne l aimaient pas l ont dit. Visage étiré, osseux, décharné, comme creusé au scalpel, front fuyant, entre des pommettes saillantes le tranchant du fameux nez Bourbon, visage de fauve ou de rapace, un bonheur pour les bustes et les médailles de Coysevox. Mais que, d intelligence ou de colère, s allument et flamboient ses yeux bleu glacier, beau et laid n ont plus de sens : c est la poudre, c est la foudre c est la race. * «Le grand siècle, messieurs, je veux dire le XVIII e» On connaît ce mot de Michelet, ouvrant son cours au Collège de France. Voltaire 27

28 Arts et culture 28 lui avait répliqué un siècle plus tôt dans son Siècle de Louis XIV. Il n aimait certes pas les héros «saccageurs de provinces». Mais Condé le subjuguait. J ai connu un ancien domestique de la maison de Condé, qui disait que le Grand Condé, à l âge de vingt ans, étant à la première représentation de Cinna, versa des larmes à ces paroles d Auguste : Je suis maître de moi comme de l univers : Je le suis, je veux l être. O siècles! ô mémoire! Conservez à jamais ma dernière victoire. Je triomphe aujourd hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu à vous! - Soyons amis, Cinna ; c est moi qui t en convie. C étaient là des larmes de héros. Le grand Corneille faisant pleurer le grand Condé d admiration est une époque bien célèbre dans l histoire de l esprit humain. Mais que pèse un héros devant la mort? Fautil demander la réponse aux vers que Saint- Évremond, un fidèle de Condé, écrivit Sur la mort de M. le Prince et sur son catalfaque (grandiose allégorie funèbre en l église Notre-Dame de Paris, conçue par le très savant jésuite lyonnais Claude-François Ménestrier, devant laquelle prêcha Bossuet) : Que vous servent, Condé, ces Tableaux de batailles, Que vous sert ce pompeux Orgueil De Pavillons et de Murailles? Ce chef-d œuvre nouveau de tristesse et de deuil, Tout ce grand art de Funérailles, Condé, que vous sert-il dans le fond du Cercueil? Malherbe avait tenu le même langage dans sa Paraphrase du Psaume CXLV (1627) : Ont-ils rendu l esprit, ce n est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l éclat orgueilleux étonnait l univers ; Et dans ces grands tombeaux, où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers. Dans son Oraison funèbre, prononcée à la demande de Louis XIV, Bossuet ne leur donne pas tort. Venez, peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, princes et seigneurs, et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel, et vous plus que tous les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d un nuage : venez voir le peu qui nous reste d une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros : des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d un tombeau, et des fragiles images d une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien enfin ne manque en tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros. Mais quand c est au tour de l orateur sacré de «venir» en dernier personnage du long cortège qu il a convoqué, il est porteur d un autre message. Pour moi, s il m est permis après tous les autres de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô Prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui promettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître. C est là que je vous verrai plus triomphant qu à Fribourg et à Rocroi ; et, ravi d un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : Et haec est victoria quae vincit mundum, fides nostra, la véritable victoire, celle qui met

29 sous nos pieds le monde entier, c est notre foi. Jouissez, Prince, de cette victoire, jouissez-en éternellement par l immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, Grand Prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d une voix qui tombe, et d une ardeur qui s éteint. S il est une page digne de cette élévation, toute frémissante de l amitié et de l admiration que l évêque de Meaux portait au Prince, c est au Chateaubriand du Génie du christianisme qu il faut la demander. Il confie qu il estimait cette oraison surfaite, comme nous disons, «trop louée». Mais quand nous avons lu ce discours avec attention ; quand nous avons vu l orateur emboucher la trompette épique pendant une moitié de son récit, et donner, comme en se jouant, un chant d Homère ; quand, se retirant à Chantilly avec Achille en repos, il rentre dans le ton évangélique, et retrouve les grandes pensées, les vues chrétiennes qui remplissent les premières oraisons funèbres ; lorsque, après avoir mis Condé au cercueil, il appelle les peuples, les princes, les prélats, les guerriers au catafalque du héros ; lorsque, enfin, s avançant lui-même avec ses cheveux blancs, il fait entendre les accents du cygne, montre Bossuet un pied dans la tombe, et le siècle de Louis, dont il a l air de faire les funérailles, prêt à s abîmer dans l éternité, à ce dernier effort de l éloquence humaine, les larmes d admiration ont coulé de nos yeux, et le livre est tombé de nos mains. «Réception du Grand Condé à Versailles» de Jean-Léon Gérôme 29

30 Le Bulletin des Lettres 30 Apprendre à voir La Nativité Sophie de GOURCY, Desclée de Brouwer, p. Bernard Plessy S il est une scène religieuse apparemment connue de tous, c est la Nativité on dit aussi la Crèche. Apparemment. Le postulat de cet ouvrage est double : Savons-nous regarder? Ou : Notre œil s est accoutumé. Et la première Nativité choisie, celle de Fra Angelico dans la cellule 5 du couvent San Marco à Florence, dans son dénuement monastique, en est la preuve lumineuse : S. de Gourcy n a de cesse d en révéler l inépuisable richesse mystique. Suivent sept autres chefs d œuvre : deux de Van der Weyden et un de son «école» (peu connu : il appartient à une collection particulière), deux Lorenzo Lotto, un Zurbaran, un Jordaens. À chaque fois, une mise en place efficace : le peintre, son temps et son milieu, le contexte de l œuvre. Puis l analyse du tableau. La scène en ellemême, les personnages présents, leur position, leurs relations ; le cadre dans lequel ils s inscrivent, son architecture, le jeu des lignes qui la structurent ; les perspectives, proches et lointaines ; l éclairage, au gré des lumières, en ces scènes de nuit ou de pénombre. Et puis, et surtout, les symboles, dans les gestes, les habits et leurs couleurs, dans les objets, bref, les détails qu un regard trop rapide laisse passer sur les toiles, mais que l objectif, en les isolant, impose à la réflexion. Certes il s agit là de déchiffrer un langage devenu hiéroglyphique, et tout le travail de S. de Gourcy trouve là son sens, à partir de ses connaissances en matière de tradition iconographique, fondée sur les textes liturgiques et patristiques. On pourrait donner quantité d exemples : dans la Nativité de l école de Van der Weyden, une énorme mouche sur la poutre derrière la Vierge, et, au sol, un affreux rat aux yeux luisants derrière une corbeille de pain. Le sens? La tradition fournit des réponses. Reste une marge d interprétation personnelle, légitime, mais discutable : autre bonheur de ce livre. Le lecteur n est pas passif. Il apporte sa vision, et ses modestes connaissances. Un seul exemple. Dans l admirable Nativité de Lorenzo Lotto (1523, Washington), appuyés contre la crèche posée au sol, deux objets : un sac blanc bien plein et un tonnelet. Dans le sac l auteur voit les provisions qui annoncent la fuite en Égypte, mais double cette évidence d un symbole peu convaincant : le fardeau de la vie, qu il faudrait déposer au pied de la Crèche. Mais le tonnelet? S. de Gourcy y voit (en titre) Le gobelet renversé, qui devient une outre vieillie dont le vin s est enfui : avertissement contre l intempérance, annonce du salut. C est chercher trop loin. Ni gobelet, ni outre, mais bien tonnelet, l ustensile traditionnel de toute fuite en Égypte. Tout est prêt, et Joseph a déjà son bâton de pèlerin. Finissons sur ce trait. Ce livre est ouvert. Il apprend beaucoup, il n impose rien. Le lecteur, le contemplateur, est invité à suivre l auteur : regarder, des yeux, du cœur, de l esprit de l âme, pour entrer à son tour dans l intelligence du mystère tel que le révèle le génie des plus grands Maîtres.

31 Association des parents d élèves Une relation constructive Georges Sayar, Président de l Apel Chers parents, L Association des Parents d Élèves Les Chartreux, Croix-Rousse - Saint Charles - Saint Romain - Sainte Blandine - Saint Just a toujours répondu favorablement aux attentes exprimées par les parents d une part, et par l Institution et son Supérieur le Père Plessy, d autre part. Elle s est engagée à établir une relation constructive sur l ensemble des sites de l Institution. La vision de l Apel s harmonise parfaitement avec celle du supérieur et des directeurs de l Institution pour qu elles soient parfaitement complémentaires. Notre certitude est que l Institution fait de l école un lieu d apprentissage serein, dans un cadre sécurisant propice aux acquisitions, saisissant toutes les occasions de créer du lien entre l école et la famille, elle prépare nos enfants à affronter les mutations de notre société, aux nouveaux emplois qui n existent pas encore, à des évolutions technologiques qui restent encore à découvrir. Tous les parents ont choisi librement cette «Maison» pour leurs enfants, ils apprécient le professionnalisme des professeurs et de tous les responsables de notre Institution, qui, à leur tour, respectent la confiance des parents et leur soutien. Cette confiance mutuelle crée l ambiance favorable au travail de nos enfants et contribue à la réussite de la mission de chacun. Au-delà de la réussite et du bon niveau d études assuré, pour nous l Institution des Chartreux assure l essentiel de la formation et du développement intellectuel et culturel de nos enfants. Cette efficacité se mesure hors système scolaire, notamment au niveau de l accès à l emploi et cela se vérifie de plus en plus avec le temps. C est pourquoi l Apel mobilise encore plus ses ressources pour s ajuster à cette dimension, et enrichir les potentialités de notre association. Notre soutien va d abord aux parents ; il se concrétise par notre participation à la bourse des études, et par l allégement du coût financier des sorties pédagogiques, en soutenant tous les projets élaborés par les professeurs à travers les subventions accordées pour le transport. C est également s investir auprès des lycéens pour les aider à trouver leurs voies d orientation, en invitant les grandes écoles et les spécialistes du post-bac à venir les rencontrer sur place, à travers le service de l accueil, de la soirée carrières, du BDI et des bibliothèques. Nos équipes dévouées et présentes au plus près du terrain aident, accompagnent, encadrent et animent toutes les activités extra-scolaires de nos petits et tout petits. Elles participent à l épanouissement de nos enfants dans leur scolarité. Tous les parents peuvent prendre part à cette aventure, les besoins sont très nombreux et les domaines divers. Chaque parent trouvera sûrement l activité qui lui correspond. Toute ma reconnaissance va à toutes les commissions et à toutes les personnes engagées au sein de l Apel ; que l ambiance amicale, la convivialité et la joie partagées perdurent. Je salue toutes les mamans dont les enfants ont déjà quitté l école mais qui continuent de faire partie de l Apel, en tant que membres sympathisants et qui œuvrent pour le bien de nos enfants. Je trouve émouvant de voir, au sein de nos équipes engagées, une compétition à servir davantage, un témoignage d humilité pour rendre l autre heureux. Quand une maman écrit un mail à 22h après avoir couché ses enfants, c est aux enfants des autres qu elle consacre également du temps. Cette complémentarité entre l Institution et l Apel donne un réel avantage dans un monde en perpétuelle évolution. Il s agit là d un gage d avenir et de pérennité au service des futures générations. 31

32 Anciens élèves Souvenons-nous du futur Alain Gérente, professeur de lettres Après quarante-cinq ans de services civils et militaires, on vous pousse dehors : la retraite Le vilain mot! Passant par là, le père Plessy, de miséricorde tout ruisselant, me propose de parler des anciens et anciennes de l Institution dans ces pages que vous êtes en train de lire. Merci mon prince! Proposition acceptée avec joie! Mes seuls maîtres ont été mes élèves, quel plaisir de parler de vous! Commençons par Ivane Pawliez (promo bac 1999) qui parle de moi dans son premier roman Le premier métro, et sans mon autorisation, mais elle est pardonnée. Lisez ces histoires qui se lui ne se souvient même pas de son nom». Je me souviens toujours de mes anciens élèves! (Le premier métro, 2016, Fontaine, éditions Thot). Comme je me souviens de l intervention d Antoine Mouton (promo bac 1998) à la bibliothèque des Missionnaires de l Institution à l occasion de la parution de son cinquième texte chez Christian Bourgois. On a aimé Antoine lisant ce texte si poétique, on a aimé les modulations de sa voix, son intensité mais aussi sa fraîcheur grave et dense. Merci Antoine pour ce moment : nos jeunes élèves ont ainsi rencontré la littérature qui se fait (Antoine Mouton, 2015, Le Metteur en scène polonais, Paris, Christian Bourgois éditeur). La littérature vivante (et jeune et prometteuse), c est aussi Pauline Picot (promo bac 2008) qui 32 Sur la première de couverture, la reproduction d un colage D Ivane Pawliez, dans l esprit des Nouveaux Réalistes (Hains, Villeglé) : j adore! croisent sur la ligne 2 du métro parisien. Il y a Blanche, l inconnue de 8h45 et Hadrien son amoureux transi qui «se souvient [ ] de son professeur de français, Monsieur Gérente.» Il ferait mieux d aborder Blanche Si vous voulez connaître la suite, il vous en coûtera 15 euros. Chère Ivane, tu fais dire à Hadrien, ton personnage, une grosse erreur me concernant. «Et pourtant, il est persuadé que a lu son dernier texte au parloir de l Institution devant les élèves de l option théâtre avec l énergie qu on lui connaît mais aussi avec quelle assurance : lorsque Pauline prend la parole dans l espace de jeu scénique, elle est chez elle! (Pauline Picot, 2015, Des camisoles et autres textes, Fontenay-sous-Bois, éditions Quartett). Mais d autres écrivent, et de plus jeunes encore : Romane Welsch (promo bac 2016). Dans son premier roman Roxane Lebolesch, elle évoque la rencontre de son héroïne éponyme avec le beau et séduisant Raphaël de l Espace. C est de la science-fiction même si le professeur de mathématiques se nomme d une manière

33 très réaliste Madame Tadlacraie (Est-ce un roman à clefs?). Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous cet extrait qui figure dans un encadré sur la quatrième de couverture : vous lisez bien l ours, vous trouverez l ourson). Enfin, terminons-en avec la littérature : dans la vitrine d un restaurant italien, rue Taylor, à Paris, vous verrez Il Gattopardo ce roman de Lampedusa qui m émeut rien que d en écrire le nom ici (et le film, comment donc!). Entrez, faites-vous connaître, vous y serez très bien accueilli par Axel Orgeret-Dechaume (promo bac 2006). Recommandez-vous de moi, il vous offrira le café! LA DISPENSA restaurant cave épicerie fine ristorante vino alimentari Je rougis derechef, et Raphaël, dans un élan de spontanéité, me prit la main et me la serra. Je sentis une décharge électrique envahir mon corps tout entier, secoué de légers spasmes et frissons. J eus l étrange impression que quelque chose pénétrait en moi. Je tremblais de partout, une sensation de froid s empara de moi, des sueurs froides coulaient dans mon dos, puis les spasmes, tremblements et frissons disparurent aussi vite qu ils étaient apparus. Ne pourrait-on pas mettre ce passage en parallèle avec les écrits de sainte Thérèse d Avila qui elle ne vit qu un ange Raphaël est un archange lui! (Romane Welsch, Roxane Lebolesch, 7écrit, éditions Paris). Et puis, il y a ceux qui n ont pas encore publié ou qui écrivent dans des revues qu on n ose à peine nommer dans ces pages. Ainsi Marcel (le prénom a été changé à sa demande, on le comprend) écrit dans Point de vue : défilent les princes Oscar, George, mais aussi les diadèmes de la reine (Elisabeth of course!) et on sait tout sur le mariage de la fille du duc de Wellington. Je conseille à Marcel d écrire dans L Eventail, dans le genre, c est ce qu on fait de mieux, d ailleurs c est plus cher, on passe de 2 à 9 euros le numéro (Marcel a désiré l anonymat mais si du mardi au samedi, le midi & le soir 9, RUE TAYLOR PARIS réservations & mots doux au +33(0) #ladispensa Après l écrit, le corps : Nicolas Ricchini (promo bac 2006) m a invité à la 17 ème Biennale de la danse, à la Maison de la danse, à Lyon : 60 minutes, seul en scène, avec une énergie, une grâce virile et une technique parfaite et maîtrisée. Standing ovation finale, bravo Nicolas! J avais les larmes aux yeux quand je suis allé le féliciter dans sa loge Le spectacle tourne en France et à l étranger, ne le manquez pas (Chotto desh par l Akram Khan company). Avant de conclure : hier soir (7 novembre 2016) j étais à l église Saint-Pothin de Lyon pour écouter une conférence de Marine de Préneuf (née Chassaing, promo bac 1997). Le sujet? L identité chrétienne : belle rigueur dans l analyse, de nombreuses questions posées par le public qui vont toujours dans le sens de l identité, Marine, elle, étant du côté chrétien Merci Marine de m avoir invité, merci 33

34 Anciens élèves Dans la vitrine d un restaurant italien, à Paris également d être venue en mars à l Institution pour commenter l encyclique du pape François. Nous étions douze à t écouter : si nous n étions pas un collège catholique, nous n aurions été que nous deux! Un qui aurait pu être un ancien élève, le marquis d Avèze dans Lettres à ma fille sur mes promenades à Lyon (Lyon, Yvernault et Cabin, 1810), s exprime ci-contre. Je n ai pas de place (et de temps) pour d autres rencontres. Au numéro suivant Ainsi va le monde cartusien, il tourne il tourne To the happy few! Au moment de boucler, Antoine Mouton publie en janvier 2017 Chômage monstre, Lille, aux éditions de la Contre Allée. Quel visionnaire ce marquis! (on ne lit jamais assez les marquis ) 34

35 Histoire Nos vieux murs Bruno Martin, Supérieur de la Maison des Chartreux Le cloître des Chartreux vers 1820 «Quel est le plus ancien bâtiment des Chartreux?» me demandait, peu après la rentrée, un nouvel arrivant. Il n est pas si facile de répondre, parce que jusqu au siècle dernier, par économie et pour s éviter des travaux pénibles, on démolissait le moins possible : on s arrangeait pour inclure les constructions existantes dans les constructions nouvelles. Cela pose beaucoup de problèmes lorsque l on cherche à faire l histoire d un bâtiment ; dès que, lors de travaux, on décrépit des murs ou démolit telle ou telle annexe, on tombe sur des vestiges d états antérieurs, portes murées, anciennes ouvertures et ce n est pas toujours facile à interpréter. J ai expliqué l an dernier, à pareille époque, en faisant l histoire du bâtiment de l Institution, comment celui-ci avait été successivement agrandi à partir d un élément primitif, le «cellier» des Chartreux et ses dépendances servant à loger «domestiques et vignerons» : c est l actuel CDI et ses annexes, et une partie du rez-de-chaussée du bâtiment U (comme la comptabilité). Ces bâtiments remontent, au minimum, aux dernières années du XVI e siècle. Il faut en dire autant d un noyau de constructions aujourd hui incluses dans la Maison des Missionnaires, qui sont le sas d entrée de la salle à manger des professeurs (salle des Pères), le petit couloir voûté qui suit, les réfectoires des surveillants et du personnel : c est certainement là la partie la plus ancienne de la maison, correspondant aux bâtiments achetés par les moines de la Grande Chartreuse, en 1584, lorsqu ils prirent la décision d installer à Lyon une maison de leur Ordre. Dom Jérôme Marchand, vicaire, et Dom François Jary, procureur, achetèrent aux enfants mineurs d Etienne Mussio, seigneur marquis de Vauxen-Velin, pour 3800 écus, le tènement de la «Giroflée», comprenant «maison, cour, jardin, vignes et terres contigus». L inventaire des lieux, le 17 octobre 1584, décrit diverses salles et chambres, cuisine, cave, «galerie», et une «casemate» dont on peut penser qu elle correspond à l actuel réfectoire des surveillants et du personnel, pièce voûtée en berceau, pratiquement sans fenêtres, et dont les murs font plus de 1,50 m d épaisseur. L inventaire étant difficile à interpréter, je ne serais pas surpris que le «cellier» des moines, de l autre côté de l allée, ait fait partie de la vente : auquel cas notre CDI serait, lui aussi, une des constructions existantes avant l arrivée des Chartreux. Cette «Giroflée», située en dehors des remparts de la ville (ils s arrêtaient alors aux Terreaux) abritait, avant l arrivée des Chartreux, une auberge, qui passait pour être assez mal fréquentée ; les Chartreux ne manquèrent pas d insister sur la transformation de ce «lieu de débauche» en «maison de prière». Le plan de construction du couvent fut dressé par l architecte Marchand en Mais comme on manquait de moyens, les travaux allèrent lentement. On construisit en urgence le chœur actuel de l église Saint-Bruno, qui resta longtemps la seule partie ouverte au culte ; le dôme, puis la nef firent l objet de plusieurs campagnes de travaux souvent interrompues ; l ensemble ne fut achevé qu en Conjointement à l église, on construisit une cellule pour le sacristain (la cure actuelle). 35

36 Histoire 36 C est la plus ancienne des cellules, elle date de 1604, mais fut agrandie en 1620 pour la mettre au niveau du petit cloître que l on venait de construire. Mais l étage au-dessus de ce petit cloître (où sont les classes préparatoires) ne date que de 1817 : ce sont les sœurs Saint- Joseph qui ont fait surélever le bâtiment, qui fut leur première installation à Lyon. Toujours vers 1620, les Chartreux prolongeaient le bâtiment de la «Giroflée» pour créer le grand réfectoire (réfectoire des élèves) et la salle du chapitre (actuelle chapelle Sainte-Claudine). Nous possédons encore le «prix fait» (c est-àdire le devis) pour la réalisation des boiseries du réfectoire, en 1630 ; elles furent faites à Mâcon et apportées en bateau par la Saône. Qui dit réfectoire dit cuisine. C est l actuelle salle à manger des professeurs qui était la cuisine des moines ; une immense cheminée la barrait dans toute sa largeur. Cette cheminée fut démolie en 1860, et c est pour cela qu il y a, au milieu de la salle, un incommode poteau en fonte qui a été posé en 1895, par suite de désordres dans le bâtiment au-dessus, provoqués par cette démolition. Les piliers qui sont aux quatre angles et leurs corniches ont été posés en 1636, et ont coûté, d après le marché, 30 livres ; on avait fait dans le même temps les «degrés» de la cave, 23 marches cave qui est devenue dans les années récentes un second réfectoire. L emplacement du self et des cuisines actuelles était une vaste cour, avec en son centre une citerne pour recueillir les eaux pluviales, qui existe toujours : elle a été retrouvée lors des derniers réaménagements de la cuisine, il y a une quinzaine d années! Les salles de cours au-dessus des cuisines ne datent, elles, que des années 1850 : elles avaient été construites à l origine pour être des chambres pour les prêtres étudiants de la Maison, qui les avaient baptisées «le Quartier Latin». Un autre vestige parfaitement daté de l ancienne chartreuse est la grande grille entre ce bâtiment et la petite loge de l accueil. Nous avons conservé, là encore, le «prix fait» passé en 1681 entre le prieur Dom Bruno Jayr et le maître serrurier Jacques Bruyas «pour la fourniture et la fabrique de la balustrade de fer qui est au bout de la grande allée et à l entrée du jardin potager». L acte nous apprend que son poids est de 8847 livres environ 3,5 tonnes et qu elle a été payée 1593 livres 4 sols 6 deniers. Les bâtiments de l ancienne chartreuse allaient bien au-delà de ceux qui forment aujourd hui l Institution et la Maison. Le grand cloître correspondait à toute la surface de l actuelle place des Chartreux ; les classes de part et d autre du porche d entrée qui donne sur la cour de la maternelle sont une section de ce cloître, tout comme le réfectoire actuel du primaire. De l autre côté de la place, on voit très bien, sur le bâtiment du Sacré-Cœur, les anciennes ouvertures du cloître avec leur alternance de grandes fenêtres et de petits oeils-de-bœuf ; la démolition de l ancien garage Haon vient d ailleurs de faire apparaître les mêmes vestiges d une autre galerie du grand cloître. Les cellules des religieux, autour de ce cloître, furent construites petit à petit. La cellule du prieur (ou sont aujourd hui des chambres pour les étudiantes de prépa) fut bâtie en 1616 ; elle disposait d une vaste cour (parking actuel), sur un côté de laquelle on construisit, en , le bâtiment actuel de la bibliothèque des Missionnaires, destiné à accueillir «l école des Hautes Etudes», ancêtre de nos classes préparatoires. Il y avait, en plus de la cellule du prieur, vingt-quatre cellules désignées par une lettre, de A à Z, qui furent construites entre 1604 et Les cellules X, Y et Z, qui terminaient le carré du cloître, se trouvaient sur l emplacement de l actuelle école primaire ; le grand bâtiment à étages (primaire et prépas) a été construit en , faisant disparaître les cellules, hormis quelques parties de la cellule Y à l angle de la cour des maternelles.

37 Reste (outre l église Saint-Bruno) la partie la plus visible de l ancienne chartreuse, la «Maison des Missionnaires», avec sa vaste toiture de style Dauphinois, qui évoque la Grande Chartreuse mais étonne un peu à Lyon. Sa construction représentait la première motivation de l installation à Lyon des pères Chartreux : une «Maison des hôtes» susceptible d accueillir, chaque année, les prieurs de toutes les maisons de l Ordre se rendant à la Grande Chartreuse pour le chapitre général. On mit cependant beaucoup de temps à la commencer, parce que le chantier de l église épuisait toutes les ressources. Pendant longtemps on se contenta de bâtiments «bricolés», plus ou moins greffés sur l ancienne «Giroflée» ; des textes évoquent la «chambre de Bourgogne» ou la «chambre d Allemagne» à l étage au-dessus des cuisines monastiques ou de la «casemate» (actuelles «salle du Concile» et lingerie) : c était là que logeaient les prieurs venus de ces provinces de l Ordre. Quand l église fut achevée, on se préoccupa, après 1750, de faire une construction plus vaste. Mais on se garda bien de détruire ce qui existait : on l engloba dans un bâtiment plus grand, en se contentant de démolir quelques murs de façade pour les réaligner. La cuisine de 1636, une chapelle déjà existante à l emplacement de l actuelle chapelle des missionnaires 1 furent ainsi «réintégrées» ; mais pour correspondre au nouvel alignement de la façade et des fenêtres, on prolongea les voûtes de manière un peu biscornue, comme on peut le voir encore. Le tout fut achevé vers 1770 c est dire que le bâtiment était comme neuf lorsque la Révolution vint chasser les pères Chartreux et mettre leur domaine à l encan. Les inventaires révolutionnaires successifs parlent (en 1790) «du grand bâtiment reconstruit depuis quelques années aux frais des autres chartreuses de France, n étant destiné qu aux personnes de l ordre allant au chapitre général ou qui viennent à Lyon sur l année pour affaires» ; il est dit «bâti et décoré dans le goût le plus moderne, avec toute la solidité et la propreté convenable». Vendue comme bien national le 9 septembre 1791, la maison avec ses jardins fut acquise par le sieur Perret, ex-capucin ; et le tout fut racheté progressivement, entre 1805 et 1810, par le cardinal Fesch. Son secrétaire, M. Allibert, fut chargé de réaliser quelques travaux dans le jardin et dans la maison telles les cheminées des grands salons du rezde-chaussée. Le cardinal, comme on le sait, projetait d y faire sa résidence, mais n y logea guère qu épisodiquement, entre 1811 et Exilé à Rome après 1815, le cardinal fit don du bâtiment à la société des prêtres de Saint-Irénée, qu il avait fondée : c était il y a exactement deux cents ans. 1. La chapelle était déjà sous l invocation du Saint-Esprit ; c est pour cela que le tableau de la chapelle, daté de 1764, représente la Pentecôte. 37

38 Vie de la Maison Sortie culturelle dans le Vercors mercredi 28 septembre 2016 Philippine Bonnet, Etudiante de Prépa Sciences-Po Après un réveil difficile, nous voilà tous dans le bus en direction du Vercors. Quelques-uns de nos professeurs nous accompagnent. Malgré des yeux à peine ouverts, certains camarades se chargent de la playlist du car : Kool and The Gang et musique des années 80 au programme (eh oui on fait comme on peut pour s adapter à nos professeurs ). Après quelque temps sur les routes, nous voici à présent bercés par la valse tumultueuse des routes du Vercors ; par chance tous les petits déjeuners restent à leur place. Nous arrivons ensuite au Mémorial de la résistance de Vassieux-en-Vercors. Le bâtiment, qui se confond avec le relief de la montagne, se place devant un point de vue sublime de la vallée du Vercors. La matinée ensoleillée et dégagée offrait un panorama sublime ; on pouvait distinguer les villages au loin, les routes Nous comprîmes alors le point stratégique que les massifs du Vercors devaient offrir aux résistants du maquis du Vercors. Un membre du musée nous a accueillis et nous a rappelé l importance de ces mémoriaux pour éviter que les horreurs de la guerre ne recommencent. Nous avons ensuite commencé la visite de manière libre ; de nombreux documentaires étaient à disposition avec beaucoup d images d archives de la résistance du Vercors et de nombreux témoignages. Enfin, une dernière salle passait un documentaire des principaux actes de résistance dans le monde jusqu à aujourd hui. La visite prit fin sur le belvédère, nous offrant encore une fois la vue de la vallée, et la vue au loin du village de Vassieux-en- Vercors, le point d arrivée de la randonnée qui suivit. Le chemin de la randonnée se trouvait sur le flanc de la montagne, une descente escarpée. Certains, peu adroits, chutèrent quelquefois (pauvres citadins que nous sommes). Après cette randonnée folklore, nous arrivâmes à Vassieux-en-Vercors. Un joli village, au milieu des champs et jonché de maisons en pierre. 38 Point de vue sublime de la vallée du Vercors

39 Nous sommes donc allés à la rencontre du fils d un des résistants emblématiques du Vercors. Installé sur les marches de l église du village, il nous raconta les gloires de son père, et le devoir de mémoire qu il essayait de transmettre avec de nombreux habitants de Vassieux et alentours. Après cela, les ventres de chacun commençant à crier famine, nous allâmes dans le restaurant réservé par notre professeur principal. À notre arrivée dans le restaurant, nous fûmes accueillis par le personnel souriant et chaleureux. Après des négociations ardues avec nos professeurs, chacun des élèves se vit offrir un kir préparé soigneusement par la gérante du restaurant. Un bon repas s ensuivit, constitué de charcuterie puis de ravioles, de poulet en sauce et enfin, clou du menu, de choux à la crème. Après avoir remercié le personnel, nous nous sommes dirigés vers le second musée de la journée, situé à Vassieux. Ce musée, en bois, regorgeait d objets de la résistance, de documents officiels, ce qui nous a permis de mieux comprendre la vie difficile des résistants dans le maquis du Vercors et la violence des nazis lors de leur attaque du maquis. A la fin de la visite, le directeur du musée prit un moment pour répondre aux questions de chacun. Nous avons donc rejoint le bus pour rentrer sur Lyon, après quelques passages difficiles du car dans les falaises ; nous sommes arrivés à 19h30 à Lyon. Merci à nos professeurs présents pour cette journée qui nous a permis de découvrir les uns et les autres en dehors des salles de classe, de discuter avec nos professeurs et aussi d être sortis de la ville. La prépa Science Po, via cette journée, a trouvé une réelle cohésion de groupe et est désormais capable de faire face, ensemble, au stress des concours, unie pour la réussite de chacun. 39

40 Vie de la Maison Les Chartreux encore bien placés au concours d allemand du Lyon s Club! Elisabeth de Font-Réaulx, Iris Dulling, Professeurs d allemand Camp musical à Autrans Robert Hillebrand, Chef de chœur de la maîtrise des Chartreux 40 Chaque année en avril, des élèves de Seconde LV1 et LV2 participent au concours d allemand organisé par le Lyon s Club dans les locaux de l Institut Goethe. Ce concours demande un bon niveau linguistique mais surtout des connaissances culturelles et une «touche personnelle». Antoine Jouanjan, élève de Seconde 5, et Paul Brosseau, élève de Seconde 7, se sont distingués en remportant les deuxième et troisième prix. Ils ont gagné un séjour à Frankfort! Nous sommes très fières d eux! La maîtrise en altitude! Du 22 au 30 octobre, la Maîtrise est partie à Autrans, dans le Vercors, pour un stage musical. Une semaine de travail vocal mais aussi riche en découvertes et en bons moments! Notre semaine a commencé par un concert dans l église d Autrans. Les habitants du village étaient au rendez-vous et le public est sorti enchanté. Les journées étaient bien remplies : chant bien sûr mais aussi parties de foot, randonnée avec le lever du soleil, accrobranche, jeux et travail scolaire. Il nous restait même encore de l énergie pour des veillées le soir. Les journées passaient vite et nous avons pu apprendre à être ensemble et à mieux nous connaître. Nous étions hébergés dans un centre qui recevait des cuisiniers en formation. Ils ont cuisiné pour nous et nous avons improvisé un concert de dernière minute pour les remercier. Quel accueil chaleureux! Notre semaine s est terminée par un concert à Grenoble où nous avons retrouvé d autres petits chanteurs. C était encore un très beau moment.

41 Semaine du goût à l école La classe de CM1 A Croix-Rousse Cette année, pour la semaine du goût, toutes les classes de l école élémentaire se sont rendues au restaurant «Flam s» de Lyon afin d y découvrir un plat typique d une autre région : l Alsace. Ce plat s appelle «la flammenkuche» ou tarte flambée. Le cuisinier nous attendait pour nous apprendre à la fabriquer. Cette recette est très ancienne et date du Moyen Âge. Cela ressemble un peu à la pizza. Après avoir lavé nos mains et revêtu un grand tablier, chacun a reçu une petite planche de bois sur laquelle nous avons posé notre pâte, une pâte très fine. Puis nous avons étalé un mélange de crème et de fromage blanc sur la pâte et l avons parsemée d oignons, de lardons, de champignons et de tomates. Nous avons pu assister à la cuisson dans un four spécial. Elle n a duré que deux minutes! Nous avons beaucoup aimé, pour une heure, devenir cuisiniers, mais le meilleur moment a été la dégustation. C était délicieux, accompagné d un verre de grenadine! Nous sommes rentrés, ravis, avec notre diplôme de «Petit Chef» et un menu offert pour emmener nos parents au restaurant. Tablier de rigueur pour la préparation des flammenkuche 41

42 Vie de la Maison Charles Brand Joël Fouilleux, Promo Bac 68, Chartreux de 1956 à 1990 Dès le bac en poche, il quitte Saint-Michel d Annecy pour les lettres classiques aux Facultés Catholiques de Lyon, puis l histoire à la Sorbonne et à l École des Chartes : période parisienne enrichissante où il approfondit l époque médiévale. Vie d étudiant dont il garde un bon souvenir. En 1954 il devient professeur d histoire et géographie aux Chartreux. Institution qui lui est chère : il y reste 38 ans. Il n a jamais tari d éloges sur ses collègues et nous a toujours parlé de son travail avec énormément de plaisir. Une vie professionnelle riche et diversifiée : son goût et la passion pour la recherche l ont conduit à écrire deux manuels d histoire. 42 Charles Brand 6 juin : dans son village des Bornes, Charles Brand est inhumé. Son fils aîné nous a remis le texte qui l accompagna. Mais il marqua tant élèves et collègues que les souvenirs de chacun ouvriraient une somme. Qu il soit permis à qui eut le bonheur de ces deux statuts d en retenir quelques-uns seulement, après ce qu il y fut dit : «Nous sommes réunis pour rendre un dernier hommage à Charles, né à Vovray en Aîné de 5 frères et sœurs, à la mort du père il n a que 13 ans et apporte toute son aide à sa maman. Élève attentif et appliqué, il se révèle très tôt amateur de belles lettres, développant tôt son goût pour la lecture, aidé en cela par son jeune frère qui lui donne son argent de poche pour l aider à acheter de nouveaux livres. «Je reste jeune au contact de mes élèves» se plaîtil à répéter. Il est aimé et respecté de ses élèves qui apprécient son humour corrosif. En 1992, il est promu Officier dans l Ordre des Palmes Académiques et enseigne encore un peu aux Facultés Catholiques. Puis c est une longue retraite qui va s étaler sur 24 belles années.» Ah! les cours avec Charly, comme entre nous nous l appelions avec affection! Un plan précis écrit au tableau, ossature résumée du cours ; la fiche bristol recopiée devra être sue à l impeccable pour le rendez-vous suivant. Dix minutes d interrogation donc en entrée. Gare à qui risquera l improvisation sur des souvenirs non retravaillés : livré à cet humour corrosif évoqué, de fausse approbation matoise en encouragements perfides, le malheureux en arrive à faire de la culture des pommes de terre la ressource principale de Vladivostok. Il est réveillé en sursaut par le merci, zéro couperet. Parfois, contrôle écrit. Là, c est le tricheur qui est à coup sûr épinglé : un départ soudain et brutal du bureau professoral, le regard fixé sur l autre côté de la classe. Cet autre malheureux croit pouvoir rapidement cacher livre ou notes. Massif, le regard toujours ailleurs, le prof fond sur la planque dévoilée par le réflexe précipité.

43 Du grand art qui suscite l admiration de la classe ; en place de compassion pour le copain s imprime dans l inconscient qu il est inutile pour tous d essayer. Le tout noyé dans une infinie bienveillance. On n en parlera plus. Une interro de secours rachète qui aura retenu l avertissement. Révélateur du regard qu il porte sur ses élèves. Ce même regard qui illustre ce papier, capté par son fils lors de la remise de sa dernière décoration, le jour de son départ officiel en retraite : gouaille et blague prête à fuser, mais attention captive à l interlocuteur, qu il soit seul, ou représentant alternant de tout un auditoire, classe, amis Regard qui ne variera jamais au cours des années, ou selon la qualité de qui se tiendra devant lui. Poursuite du cours : il ne vit son enseignement et plus largement ses rapports humains que par l assurance de l attention totale de son auditoire, en permanence sollicitée en retour à la sienne : Voyez? S pas?. Une bonne ½ heure de show où éclate l art du conteur, comme l appelle parfois le Père Babolat, bémol d envie suggéré à son aisance. Chacun a conservé son lot préféré de slogans destinés à accrocher attention et mémoire : Trust ou cartel?. Au-dessus du front immense, la main largement ouverte face à la classe balaye l espace de gauche à droite, figurant un bandeau publicitaire imaginaire : «Péchiney- Progill, tout de la savonnette à la bombe atomique!». C est fait, on retiendra! On ne voit plus passer le temps : l heure d histoire ou de géographie est une respiration! mais surtout bien construits. Un autre point fort lié à sa personnalité était sa capacité à transmettre, ses talents de conteur, son aisance dans son contact avec les élèves, tout en décontraction, avec une bonne dose d humour. Le résultat était un cours vivant et efficace. Avec lui, j avais l impression qu enseigner était facile. J ai su plus tard que ce n était pas aussi évident!» Hors les cours, on retiendra le petit blanc, une fois la semaine, avec Michel Bois chez Manu, le cafetier d alors, à la pose de 10h. M sieur Bois : pas de prénom, pas de tutoiement, mais une complicité à toute épreuve. Avec le même, prolongements de festivités, ou retours de cueillette de Beaujolais s achèvent en comité restreint au logement de fonction de M sieur Chaudy. La nuit sera courte, mais ces moments sont absolument revigorants : la grande Histoire, exactitude de l historien ; le terrain, Ignace Comarmond, héros du Mont Cassin, souvent présent, Robert Chaudy, Indochine et Algérie, entre mise en boîte, fou-rires, victuailles, et libations pré-loi Evin. Combien de courses en montagne aussi avec Jean Mey, parachevées l été sur le même modèle par une visite à Vovray! Enseignement, amitié, fidélité, naturel absolu des rapports avec son entourage. Que, publiquement, on n oublie pas M. Brand. In petto, nous garderons notre Charly. Guy Vially, son élève en Terminale, Professeur jusqu en 2013, ne dit pas autre chose : «Au début de l année, je n avais pas encore d idée précise sur mon orientation, mais en quelques semaines mon choix était fait : je serai professeur d HG, avec pour modèle les cours de M. Brand. Ils reposaient, bien entendu, sur des contenus scientifiques approfondis, 43

44 En bref Majors d Académie 2016 aux Chartreux P. Jean-Bernard Plessy, Supérieur Nous sommes évidemment heureux pour ces jeunes filles que d autres qualités distinguent et que l Académie n a pas mises en avant lors de la cérémonie des diplômes ; je crois pourtant qu à l une comme à l autre, elles importent avant tout : leur foi, leurs engagements personnels, leurs convictions. C est aussi pour cela qu elles seront fêtées aux Chartreux, lors de la remise des diplômes du Bac. Certes le Baccalauréat est autre chose depuis une dizaine d années. Mais après tout, il reste une échelle de comparaison dans son ordre. Pauline est à Louis le Grand en prépa littéraire. Diane en prépa HEC ECE à Madeleine Daniélou à Rueil Malmaison. Pauline Verger Toutes deux sont des jeunes filles que les Chartreux peuvent dire accomplies, dans leur comportement, dans leur engagement, dans leur «esprit Maison». Nous les félicitons et leur adressons notre très vive reconnaissance, pour ce qu elles ont réussi à faire, et plus encore pour ce qu elles sont. Nous élargissons nos félicitations à tous ceux et celles qui ont eu des résultats absolument remarquables, dans le cadre du même exercice. Diane de Bantel À signaler absolument. Deux élèves de terminale ont été respectivement majors d Académie du baccalauréat 2016 dans l Académie de Lyon. Pauline Verger a porté les couleurs de la série littéraire, Diane de Bantel, celle de la série économique. Il est à noter qu à quelques dixièmes de point près, les Chartreux auraient également pu s honorer d avoir le major de la série S, avec plusieurs moyennes entre 19,75 et plus de 20/ Il faut savoir partager!

45 Résultats aux examens 2016 BREVET DES COLLÈGES Institution des Chartreux : En Troisième A, ont été reçus : BONNEFOND-FOREST Louis-Amboise (TB), BRUNEL Jean (AB), CHANDRAN Philippe (B), CHOMIENNE Louis (TB), DE KESLING Jeanne (TB), DELAHAYE Timothée (B), DEROUX Alexandre (B), DESBIEF Johanne (B), GAUCHER Hermine (B), GERAT Louis-Marie (B), GESTAT DE GARAMBE Isaure (B), HAAB Solène (B), HUMEAU Henri (B), JARY Gauthier (TB), LARKECHE Constantine (B), LECOTE Charlotte (TB), MARTIN Lucie (AB), MISTRAL Cloé (B), MULSANT Athénaïs (B), PAJOT Luce (TB), PATAY Charline (TB), PEZIER Clara (B), PINET Marie-Provence (TB), PUJADE Cyrielle (B), RABUT Candice (TB), RIFF Constantin (TB), ROTH Mathilde (B), SEVILLE Thibaut (B), SPENGLER Auguste (B), TAESCH Madeleine (TB), VANNOOTE Louis (AB), WELSCH Pierre-François (AB). En Troisième B, ont été reçus : AMGAR Noéline (B), ATTENCIA Arnaud (B), BARBAROUX Eve- Marie (B), BASMADJIAN Lucas (B), BERTRAND Héloïse (AB), BLAISE Armand (TB), BLECHET Garance (TB), CARON Sixtine (B), DE RODELLEC DU PORZIC Brune (TB), DESOMBRE Camille (B), FRANCOIS Alfred (B), GORRON Lucie (B), HADDAD Théo (AB), HERR-BALLY Bartholomé (TB), ISAIA Apolline (B), JORON Lucas (B), LAURENT Nina (B), LEPERCQ Louise (B), MARCADE Pauline (TB), MILLET Enzo (B), NINOU Oscar (B), POULAT-ARDUIN Oriane (TB), POULET Constance (TB), RADZISZEWSKI Stanislas (B), SAVOYAT Margot (TB), TAMBURRO Jeanne (B), VENIN Camille (B), VETRANO Hugo (B), VIRIEUX Mathilde (TB). En Troisième C, ont été reçus : ARDITO Enzo (AB), BONIN Alexandre (B), BUREAU Quitterie (TB), CARDE Ariane (B), CARDONA Céline (B), COCHIN Cécile (AB), COMPAGNON DE LA SERVETTE Inès (TB), COUTURIER Paul (B), DE LA ROCHE DE BRANSAT Hector, DE MONTAIGNAC Blanche (TB), DUCRUET-DELAIGLE Julia (AB), GEHIN Camille (B), HALITIM Margot (AB), JAVELLE Luc (AB), JUGNET Victoire (B), LEGRAND Florence (TB), LEKOUARA Klara (AB), MASSOT Adrien (TB), MONROE Hector (AB), MOREL Mélissa (B), PEILLON Antoine (B), PERES Victor (AB), PETIT Alix (B), SPECTY Cassandre (TB), TAHAY Romain (B), TEISSIER Romane (TB), THIROUIN Agathe (B), VEILLITH--D AUBAREDE Jade (B). En Troisième D, ont été reçus : ALIMA Candice (AB), ARMINJON Théodore (AB), BACON Hugo (AB), BALAY Margaux (AB), BARBANT Paul (B), BARRET Lou (B), BELLET Anselme (B), CAMDESSANCHE Mathilde (B), COSTARELLA Juliette (B), D AVIAU DE TERNAY Astrid (B), DE CHARRY Jules (B), DENOYEL Salomée (AB), FILLATRE Marine (B), GABRIELE--MONFRAY Ambre (AB), GUILLAUD Tanguy (TB), JOLY Augustin (AB), KRIEF Antoine (TB), LOUMEAU Justine (B), MALET Clara (B), MARTEL Céleste (B), MAYET Clémentine (B), MILHAUD Jade (AB), PEYREFITTE Hubert (B), ROCHAS Ulysse (AB), ROUX Ulysse (TB). En Troisième E, ont été reçus : BARATIER Fanny (B), BARRETTE Noane (B), BERTRAN DE BALANDA Hilaire (AB), BOUTEILLE Jean (AB), CHAREYRE-THOURET Lola (B), CHARTOIS Clara (B), CHASTENET DE CASTAING Philippine (B), COLLIN Alexis (AB), CROUZET Maxime (AB), D HUMIERES Bertrand (B), DE MACEDO Lisa (TB), DEBENEY Eglantine (TB), DOGNIN Maxime (B), FIGADERE Mathilde (B), GROS Héloise (TB), HAUTIER Clotilde (AB), HUMBERT Alexandre (AB), ISAAC Camille (B), LECOMTE Joséphine (B), MARES Thibault (B), PAGAN Lucien (B), PERIERS Solange (B), RODET Adrien (AB), SAUZAY Chloé (AB), SAUZE Carla (B), VOLKMAR Anca (B). En Troisième F, ont été reçus : AZOUAOU-JEAN Gauthier), BALOUZET Aude (B), BERAUD Louise (TB), BILLEMAZ Eva (TB), BOUCHER Mathieu (B), CAREL Héloïse (B), DE NOIROT DE TOURNAY Henri (AB), DECOSNE Emma (B), DELATTRE Valentin (B), DUTOUR Daphné (B), FROLA Simon (AB), GONTARD Violette (B), LEULIER DE LA FAVERIE DU CHE Isaure (TB), MALAMAN Ilona (B), MICELI Alix (B), PASQUIER-DESVIGNES Roxanne (B), PERDIGAL Justine (AB), PETIT Jeanne (AB), PILLET Charlotte ((AB), PINEL Amaury (B), SALIVET Clara (B), SEVENIER Flavie (AB), TAVERNIER Todd (AB), TROLLION Valentine (AB), VAGINAY-DARNETZ Tibère (AB), WALEHIANE Maëlle (B). Collège Les Chartreux Saint-Charles : En Troisième A, ont été reçus : ABOLMAALI Roxane (TB), ABOLMAALI Anahita (AB), AZOULAY Melvin (B), DE LAGARDE Philippe (B), DELOUILLE William (AB), DENIS Coralie (B), GIVELET Joséphine (AB), GODDARD Pauline (B), LESPINASSE Gauthier (B), MOINE Baptiste (B), MONCHANIN Chloé (AB), MORGENTHALER Marie (B), PEREZ Thomas (B), RAUBER Capucine (AB), UWIMANA RUGWIRO Hervé (B). En Troisième B, ont été reçus : ABOU Thomas (TB), AUTRIC Victoire (B), BENCHETRIT Lise (TB), BEX Herminie (TB), BOISSY Alice (TB), BOUCHARD Alexis (TB), DESSUS DE CEROU Raphaelle (B), DIAZ Gabrielle (B), DIAZ Lucie (B), FALLONE Cléa (B), FONTAUMARD Apolline (AB), GRAH Camille (B), JEAN Pierre-Alexandre (AB), JEANNIN Mattéo (B), LACOUR Madeleine (TB), LE DOZE Inès (TB), MARTIN Juliette (TB), MONTJOTIN Adèle (TB), NIEL Garance (TB), PACCHIODO Marion (AB), PONCELAS Laetitia (TB), REJEB Rahma (AB), ROYER Eléonore (B), SOUAMOUNOU Maylys-Angèle (B). 45

46 En bref 46 BACCALAURÉAT En Terminale L, ont été admis : ALGOUD Caroline (B), ASCARINO Pierre Louis), BERGERAS Maylis (TB), BERNAL Lucas (AB), BLANC Laura (TB), BOUDIGNON Sigolène), BOURRETTE Mathilde (B), BRINON Victoria (TB), CHAMBAUD Mathilde (TB), D AUBIGNY Clémence (B), DAMIANO- BOULLAND Camille (B), DE BEAUCORPS Roxane (TB), DE CUSSAC Jade (B), DE LA ROCHEFOUCAULD Nolwenn), DEGREMONT Agathe (B), FOLCHER Valentine (AB), FOURNET Eugénie( TB), GHO Camille (TB), IDIR Ziryab (TB), LESPINASSE Constance (AB), LUGAND Laetitia (B), MALLERET Béatrice (TB), MARANGONE Thomas (B), MERCIER Inès (TB), PAGAN Etienne (TB), PALLESCHI Jules-Henri (B), PERRICHON Charlotte (AB), SEI Erine-Christy (B), VANNEAUD Axelle (B), VERGER Pauline (TB), VOLKMAR Noémi (B), VUAILLAT Manon (B), WELSCH Romane (B). En Terminale ES1, ont été admis : ASTOR Emilien (TB), BARDONNET Damony (AB), BASMADJIAN Carla (TB), BERNARD Paul (TB), BOREL Joseph (TB), BRUYERE Gauvain (TB), CABOURG Lou- Anne (TB), CAREL Hippolyte (TB), CHAMALY Guillaume (TB), CHEVROT Clarisse (B), CLAIRE-SAGOT Jacques (AB), COCHIN Louis (TB), COILLARD-LAVIROTTE Juliette (TB), DE BANTEL Diane (TB), DE BOISSIEU Isabelle (B), DEVYS Baudouin (B), FIESCHI Camille (TB), FIUME Dominique (TB), GALLIOT Inès (TB), HADDAD Eve (B), HERVE Rim (B), INSIXIENGMAY Kévin (TB), KENDEM Solène (B), LECERF Claire (TB), PANSARD Aymeri (TB), PERES Baptiste (B), REA Nina (AB), RIERA- SALWEY Ashley (AB), SAYAR Bernadette (TB), SORLIN Edgar (B), THOMAS Léa (B), VINCENT Vanille (B). En Terminale ES2, ont été admis : BERGER Léo (B), BIENFAIT Marien (AB), COQUELLE Pierre (TB), DAMIAN Yann (B), DE BISSCHOP Humbeline (TB), DE PARSCAU DU PLESSIX Marine (B), DERLIQUE Matthieu (B), DUFAY Henri (AB), FAURITE Estelle (B), FERNANDES PIEDADE Margo (AB), GARCIA-CECCARELLI Fanny (B), GUTTY Philipine (TB), MARIANI Florian (B), MATHA Félix (AB), MEIER Simon (AB), MILLANT Salomé (TB), MOLARD Nicolas (AB), MOLLARET Lucile (TB), NICOLETTI Lucas (TB), PANZA Maelle (TB), PELLET Hortense (B), PERRIN Noemie (AB), PEYREFITTE Aliénor (B), PRIOUX Victor), RAMEAU Clémence (TB), RIVET Jade (TB), SCHWEBACH Camille (B), SOMAT Adèle (AB), THIBAUT-SOCHAY Valentin (B), TOURNEBIZE- SLIMANI Amel (AB), TOUVET Charlotte (TB), VITAL DURAND Victoire (AB), YENGUE YENGUE Cédric (B). En Terminale ES3, ont été admis : COCCHI Estelle (TB), DAMBO David (B), DE NANTEUIL Philippine), GAS Capucine (TB), HERLING Clara (B), JACQUES Inès (AB), JOURDAIN DE MUIZON Théophile (TB), LEBBOS Rida (TB), MARCHE Pauline (B), MAROT Dauphine (AB), MESSEGUEM Paul (B), METEL Inès (B), MOINEREAU Juliette (B), MONIN Grégoire (TB), MOY Théo (TB), PEYRAN Riwan (TB), REGE- TURO Lou (B), RINKER Laura (TB), ROCHIAS Quentin (B), ROUX DE BEZIEUX Arthur (TB), SEVILLE Benoît (TB), VIALLON Melvil (AB). En Terminale S1, ont été admis : BARBIER Margot (AB), BERTRAND Théodore (TB), BOUCHET-CORDAT Victor), BRUEL Mahault (TB), CHEINE Mariem (B), COURJARET Camille (TB), DE VILLARD Tatiana (TB), DELATTRE Philippine (TB), DESCOS Marion (TB), DESOMBRE Constance (TB), DOGNIN Alexis (AB), DUMAS Anne-Lise (TB), DURAND Antonin), EA Daryl (B), EMONET Clémence (AB), FAIRISE Marie-Sara (B), GIBOT Fabien (TB), GLOAGUEN Emma (TB), HUMEAU Louis (B), JORDAN Emeline (B), LANGANAY Hugo (TB), LE Clarisse (TB), LEDUC Sarah (B), LEMRANI ALAOUI Dounia (B), MARCADE Jeanne (TB), PERROT Claire (TB), RADZISZEWSKI Anastasia (TB), REINERT Malo (B), ROUSSANNES Alix (B), SAVOYAT Hugo (TB), SCALBERT Kaciel (TB), SIMON Violette (B), TAVERNIER Niels (AB), THIERRY D ARGENLIEU Nicolas (TB), VERDIER François (TB), VIGNAT Anne- Victoire (AB). En Terminale S2, ont été admis : BADOR Domitille (B), BARBE Audrey (TB), BARBIER Héloïse (TB), BERTRAND Louis (TB), BUREAU Clémence (TB), CACHEUR Louis (TB), CARDE Nils (AB), CHARDIN Marie (B), CROIZAT Gaspard (TB), DESCOS Clara (TB), DUBARD Joseph (TB), DUCHENE Etienne (TB), FAVRE Mathilde (TB), GLAZIOU Héloise (TB), GRANDPRE Valentin (B), HERMENTIER Fanny (TB), HOT Emilie (TB), HURAND Camille (AB), JACOB Asyadée (TB), LEGRAND Adrien (TB), LITAUDON Chloé (AB), MAGNIN Aurianne (B), MULSANT Jehan- Sixte (TB), NOEL DE DINECHIN Victor (AB), PICARD Marceau (B), PUJADE Alexandre (TB), RAPPILLARD Maëlys (TB), RENIVIDAUD Albéric (B), RESMOND Tangui (TB), RICHARD Clément (TB), SPENGLER Oscar (TB), TALIEU Camille (TB), THOMAS Côme (TB), VIDEAU Judith (TB). En Terminale S3, ont été admis : BAUDET Antoine (TB), BERERD Mats (TB), BRUNOT Marion (AB), CALISTI Nina (AB), CHAZAUX Annabelle (B), CHOSSON Perrine (TB), CLERC Caroline (TB), COURTOIS Cyprien (B), COUVEZ Enora (B), DE CLERCQ Eléonore (AB), DELAGE Arthur (B), FERRY Pierre (TB), FIEVET Arthur (B), FLEURY Côme (B), GENOULAZ Juliette (B), GMAR CHEBLI Aymen (TB), GOMEZ Pierre-Esteban), IACCONI Alix (B), JOUBERT Thomas (AB), LEVERT Lucas (B), MA Yan (AB), MARCHEGAY Thibault (AB), MARES François (B), MIRALLIE Louis (TB), PASQUIER-DESVIGNES Alexandre (B), POLVERELLI Hanna (AB), PONT Louis (TB), QUAGLIERI Robin (AB), REY Marceau (TB), RHIM Ayoub (TB), SANDERS Margot (AB), SOBAS Alexandre (TB), TESTU Thibault (AB), TIXERONT Gaetan (TB), WEINGAND Emma (TB).

47 En Terminale S4, ont été admis : AMZALLAG Raphael (B), CHARPENTIER Agathe (AB), CHERPIN Soizic (B), CHURET Rémy (B), CORNEVIN Louise (B), DE LA SELLE Baptistin (B), DE SAINT VICTOR Pauline), DEBON Valentin (B), EYRAL Victor (TB), GAILLY Juliette (TB), GILOT Margaux (B), GONNARD Jean-Baptiste (TB), HAESEBROUCK Sophie (TB), HUGUET Martin (AB), JEANNIN Sarah (AB), MARGUERETTAZ Aglaé (B), MARONO Coralye (AB), MASCHA Sébastien (B), MOREL Louis-Oscar (TB), MOUTOU Jules (B), NEURY Océane (B), PEREIRA Martin (AB), PERRIN--AMOUDJAYAN Raphaël), POCHON Arthur (TB), POUSSIN Maëlle (TB), ROCHEMONT Audrey (AB), SASSI Emmanuel (B), SHIMONY Lauren (TB), STAMBOUL Hippolyte (TB), TISSIER Louise. PRIX DES LYCÉENS 2016 Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d une cérémonie qui s est déroulée le samedi 26 novembre Le prix des lycéens 2016 a été remis à Melles de Bantel (ES), Descot (S), Weingand (S), Verger (S) et M. Insixiengmay (ES). BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR En classe de BTS Comptabilité et gestion 2, ont été reçus : AYNEJIAN Hagop, BERNADAC Clément, BUI Ngoc- Quê Julie, CHAVANELLE Romain (9 ème de l Acédémie), CORTES Julie, DEBRAND PASSARD Mathilde, DESARMENIEN Thibault (5 ème de l Académie), DESCHAMPS Thérèse, GROS Matthieu, MANIONGA MWAMBA Bibiche, MARCEL Jérémy, MARIN Julie (10 ème de l Académie), MENNESSON Pauline (11 ème de l Académie), MOINE Mickaël, PETITJEAN Benoit (8 ème de l Académie), PORTE Cyriak (7 ème de l Académie), RIBES Annaëlle, SECOND Pierre, TEIXEIRA Gwendoline, TISSIER Estelle, VILLEMAGNE Pauline. En classe de BTS Comptabilité et gestion 4, ont été reçus : CHOUCHANE Fadila (6 ème de l Académie), ARIGNO Elie, ARIKAN Meryem, BENFREDJ Aziz, BERTHOMIER Morgan, BLANC Nelson, BLANCHARD Clément, BORDET Alexandre, DUVERNAY Jordan, LEANDRI Romain, MEHNANA Yacine, MEUNIER Damien, MOHAMMED BENKADA Sarah, SAMPAIO Alicia, SILES Floreane, WINTONIW Méline, XING Léo. En classe de BTS Informatique de gestion, ont été reçus : Option SLAM : BARISAIN MONROSE Kévin, BOSON Florian, DUPORT Maxence, FAURE Corentin, GRENIER Lucas, MARTIN Jérémy (9 ème de l Académie), MAYOR Dorian, MOIROUD Thibaut, MOLLEREAU Valentine (3 ème de l Académie), ROUSSILLON Clément, TISSERON Estelle. Option SISR : BESSONE Lisa, BOURRAT Cédric, DUTOUR Loïc, FACCHINETTI Clément, HARA Jean-Charles, LABEYE Kérian, OLIVES Romain (11 ème de l Acadamie), PERESVETOV Victor, RICHARD Louis, ROUSSET Théo, TELLI Joris, VERGNE Alexandre. EXAMENS DE CAMBRIDGE (section bilingue) KET 4 ème : 38/48 (soit 79,2% de réussite) : 4 ème Croix-Rousse : BRICOGNE Alice, CHAVET Quentin, DEBAS Romain, DELAIGUE Léa, DESFONDS Luca, FABRE Adam, FOREY Célia, LAGESSE Victoria, LAPORTE Romain, LIARAS Hortense, MAGNAUDET Clémence, MARTIN Paul, MONCHANIN Léo, MOREAU Salomé, MORISSON- CASTAGNET Hanaé, MOUSSA William-Geoffrey, PHAM Mattis, PICANO Julien, RAPPAGLIOSI Alessio, REBOUD Carla, TAING Nicolas, WEINGAND Estelle, WILLIATTE Iris. 4 ème Saint-Charles : BOISTARD--LAVENIR Alexandra, BONNAFY Lauren, BOURGEOIS Julien, BOURREAU Chloé, CHAPUIS Marin, DELORME Mathis, EMBERT Victor, GALIZZI Enzo, GALY Thomas, HOUZIAUX Juliette, LE ROCH Gabrielle, LINDKNUD- -TILVE Nina, METEL Eléonore, REQUIN Alix, ROUSSET Flavien. FCE 3 ème : 28/29 (soit 96,5% de réussite) : AMGAR Noéline, BARBAROUX Eve- Marie, BASMADJIAN Lucas, BERTRAND Héloïse, BLAISE Armand, BLECHET Garance, CARON Sixtine, DE RODELLEC DU PORZIC Brune, DESOMBRE Camille, FRANCOIS Alfred, GORRON Lucie, HADDAD Théo, HERR-BALLY Bartholomé, ISAIA Apolline, JORON Lucas, LAURENT Nina, LEPERCQ Louise, MARCADE Pauline, MILLET Enzo, NINOU Oscar, POULAT- ARDUIN Oriane, POULET Constance, RADZISZEWSKI Stanislas, SAVOYAT Margot, TAMBURRO Jeanne, VENIN Camille, VETRANO Hugo, VIRIEUX Mathilde. FCE 2 nde : 9/13 (soit 69,2% de réussite) : DE WAURE Nicolas, FONTANILLE Henri, GESTAT DE GARAMBE Astrid, GILLAUX Ines, HEIBIG Charlotte, KONDE Ida, PAVLOFF Elisa, PRUMMEL Aude, ZIADE Téa. FCE 1 ère : 30/44 (soit 68,2% de réussite) : ALONSO Louise, BOUCHARD Pierre Louis, DAVAL Gauthier, DEMEURE Emilien, DONGUY Louis, FARRUGIA Marion, FOURNERON Pablo, GOGNIAT Didier, GOMEZ Malaurie, GRESINSKI Emma, GROSSMANN Charlotte, IAT Valentine, LEULIER DE LA FAVERIE DU CHE Stanislas, LITAUDON Margot, MALHER Thibault, MAYET Adrien, MAYET Bastien, MOREAU Julien, MORTIER Philippine, MOURIER François-Guillaume, MYON Tiphaine, PINGEON Ophélie, PLANTARD Maxence, RUIZ Violette, SASSOLAS Valentine, SCHMITT Louis, SERRE Manon, TEMPERE Gabrielle, THOMAS Tugdual, TRAPON Camille. CAE 2 nde : 25/28 (soit 89,3% de réussite) : ARTRU Gautier, BARBIER Alexandre, BAVEREY Cécile, BAYLAC Guillemette, BEUCHER--PINGEON Alexandre, BOLOTNIKOVA Anastasia, COCHIN Agnès, DE VILLARD Lucile, DE VRIES Zoé, GILLAUX Ines, GLOAGUEN Thibaud, GOUDEAU Alexandra, HAAB Inès, HABAULT Audrey, HAESEBROUCK Camille, HARTMANN Marie, LASSUS Pierre, LOUIS-ITTY Célian, MESSEGUEM Augustin, OSWALT Louis, PAUTOT Garance, PRUMMEL Aude, ROSTAING Bérénice, WORST LOBO Liliane, ZIADE Téa. CAE 1 ère : 9/9 (soit 100% de réussite) : ANGLEYS Anne-Lorraine, BERERD Jean-Baptiste, BONNAFY Charlotte, D AQUILANTE Lauren, JURUS Mathilde, LECOMTE Louis, PICHON Eva, PRADEL Léa, RANDRIANAMBININTSOA Yannick. 47

48 En bref Résultats du DCG 2016 Mickaël Chavand, Directeur des classes supérieures tertiaires DCG / DSCG - BTS - Prépa ATS Avec 94,39% de réussite à l examen, soit 33 admis sur 35, les résultats du DCG 2016 sont très bons. Il faut rappeler qu il s agit d un diplôme d Etat exigeant et difficile avec présence de notes éliminatoires. Depuis l année dernière, nous avons mis en place des «Colles» en Economie, Droit et Comptabilité dès l entrée dans cette formation. Cette réflexion semble payante puisqu il n y a plus d étudiant avec des notes éliminatoires en première année. Cette stimulation au plus près des étudiants par ces moments privilégiés en tête-à-tête avec les enseignants a permis au plus grand nombre de trouver une dynamique de travail, un objectif commun. Pour la deuxième année, c est traditionnellement la comptabilité approfondie qui est une épreuve difficile pour les étudiants. L investissement dans cette matière «cœur de métier» ne doit pas être négligé. Enfin en troisième année, il faut déplorer pour la troisième année consécutive une note éliminatoire à l épreuve «Relations professionnelles». Une réflexion globale est en cours afin d enrayer ce phénomène. Je remercie l ensemble du corps professoral du DCG pour le travail accompli et les résultats obtenus. Je remercie aussi le corps professoral du BTS car nombre d étudiants passent d abord le BTS puis s orientent vers le DCG. Enfin, je remercie l ensemble des étudiants qui nous font confiance. Malheureusement, cette année, les services du rectorat n ont pas souhaité mettre à notre disposition les taux de réussite par UE mais nous pouvons penser qu ils oscillent entre 30 et 60%. Résultats obtenus au Diplôme de Comptabilité et Gestion (DCG) Session 2016 DCG L 1 (29 étudiants) DCG L2 (29 étudiants) DCG L3 (36 étudiants) Chartreux Académie Chartreux Académie Chartreux Académie UE 1 - Intro au droit UE 2 - Droit des sociétés UE 3 Droit Social V 20/29 69% V V 18/29 62,1% V V 33/36 91,7% V B 9/29 31% B B 10/29 34,5% B B 3/36 8,3% B E E E* 1/29 3,4% E E E UE 5 - Économie UE 4 - Droit fiscal UE 7 Management V 26/29 89,7% V V 21/29 72,4% V V 28/36 77,8% V B 3/29 10,3% B B 7/29 24,1% B B 8/36 22,2% B E E E 1/29 3,4% E E E UE 8 - Système d information UE 6 - Finances d entreprise UE 11 Contrôle de Gestion V 29/29 100,0% V V 23/29 79,3% V V 33/35 94,3% V B B B 6/29 20,7% B B 2/35 5,7% B UE 9 - Introduction à la comptabilité UE 10 - Comptabilité approfondie UE 13 Relat. Prof. V 25/29 86,2% V V 16/29 55,2% V V 17/24 70,8% V B 4/29 13,8% B B 10/29 34,5% B B 6/24 25,0% B E E E** 3/29 10,3% E E 1/24 4,2% E UE 14 : Epreuve facultative UE 12 - Anglais UE 14 Épreuve facultative V V V 23/27 85,2% V V 1/1 100% V B B B 4/27 14,8% B B B UE 14 Épreuve facultative V 23/27 85,2% V RÉSULTATS B 4/27 14,8% B 33/35 soit 94,39% de réussite 48 Légende : V note égale ou supérieure à 10 B note comprise entre 6 et 9,75, possiblement conservée pour les sessions suivantes E note éliminatoire, inférieure à 6 * : suite à une absence pour maladie ** : suite à une note éliminatoire ou une absence pour maladie

49 Classe préparatoire économique et commerciale Option scientifique / Session 2016 HEC 2 (Option Scientifique) Nom Prénom Intégration Nom Prénom Intégration ABDELHAK Manil Kedge GODET Mathieu EDHEC AMARANTO Lilia EMLyon GOUOT Elise Audencia AUTARD Nathan EMLyon HALIMI Lucas ESCP BAGHDASSARIAN Thibault Audencia JIANOUX Louise Cube BALAY Thibault EDHEC MALICET Romane Cube BEAUDET Jeanne EDHEC MUNIER Geoffroy ESCP BIGNARD Clotilde Grenoble OLIVE Albane Montpelier BOREL Héloise ESCP PELLUET Philippine Grenoble BRUNET Paul EMLyon PUGET Hugo EDHEC BUREAU Joséphine HEC ROIG Astrid Neoma CALZOLARI Kévin ESSEC SEVESTRE Léa EMLyon CHUZEL Domitille HEC SZAL Mathieu EMLyon DE PREMILHAT Maxime Grenoble TALBOURDEL Mathilde EDHEC DEVIS Ambre EMLyon TASSOT Rémi Neoma DUGNAT Paul-Emile HEC TREBOUX Martin EMLyon FOLLIASSON HIDALGO Martin ESSEC VASSIAUX Aline Audencia FREICHE Paul EDHEC TOP 3 : 25% - TOP 5 : 70% Classe préparatoire économique et commerciale Option économique / Session 2016 HEC 4 (Option Économique) Nom Prénom Intégration Nom Prénom Intégration BABEAU Pauline ESCP KABA Passy ESCP BROUSSE Olivier ESCP LATOUR Alexis EMLyon BUONONATO Laure ESCP LEBOUC Louis ESCP CESARI Charles EMLyon LEPOUTRE Quentin ESSEC CORNELOUP Adrien HEC MONTOCCHIO-BUADES Juliette ESCP DA SILVA Arianne ESSEC PAVIET Arnaud ESCP DE SAINT-QUENTIN Claire Audencia PELANCHON Yannick ESSEC DIEU Nicolas ESSEC RAY Valentine EMLyon DURAND Samuel Grenoble REBOULLAT Clémentine EDHEC FOURNET Théophile HEC REBOULLET Clémentine EDHEC FRIESS Mathieu cube SCHULCZ Laetitia ESCP HOUSSIN Jennifer Audencia THIFON Juliette ESSEC JAILLET Agathe EMLyon VAUDELIN Aymeric Cube JOFFRE Juliette EDHEC WELSCH Marie-Lucie Grenoble JUDDE DE LARIVIERE Manon EMLyon TOP 3 : 52 % - TOP 5 : 80 % - TOP 7 : 93 % 49

50 En bref Classe préparatoire Lettres et sciences sociales (KhBL) - Session 2016 Nom Prénom Intégration Nom Prénom Intégration BALAAM Eva CELSA HATTU Valentin Cube BARRAL Hélène EMLyon INGLEBERT Jeanne Sorbonne BAULE David ENSAI JANNOT Angèle ULM BONILLI Juliette Sorbonne LACAUSSADE Charles-Thierry Dauphine BONNET Claire ESC Rennes OUVRIER-BUFFET Robin NEOMA CHAVIGNOT Louise Toulouse PALLUET Thibault Dauphine CHENEL Augustin Cube PAULE Harold KEDGE DE VOLONTAT Sarah Dauphine PLANTEROSE Bluebery Dauphine DESSIMOULIE Angélique Grenoble ROQUEPLO Martin EMLyon DOLEANS Raphael Cube ROUTHIER Alice CELSA DREYFUS Anatole ULM VARONAKIS Amandine Audencia FRANCOIS Mathilde Grenoble Intégrations classe préparatoire Sciences Politiques - Session 2016 Nom Prénom Intégration Nom Prénom Intégration ALLAIX Minéa IEP 1 A CORNEAU Hadrien Lyon3 2 A BALEZEAU Léa Lyon3 2 A COUCHET Solenne BALLANDRA Clémence Lyon 1 A DAHECH Yasmina IEP 1 A BESSON Flobert Lille Filière DEVEZE Melody Rennes Filière BONNET Pierre iep 2 A DIEUDONNE Marion IEP 1 A BRAC DE LA PERRIERE Margot Lyon3 2 A DWERNICKI Pola Grenoble CHARASSE Valentine Lyon3 2 A FALLER Laura Lyon3 2 A CHARPENTIER Gabrielle IEP 2 A GUEYRAUD Marion Grenoble Intégrations Sciences-Po Paris (module Sciences-Po Terminale 2016) Nom Prénom Nom Prénom Admis : BARBE Audrey SAVOYAT Hugo COQUELLE Pierre SEVILLE Benoît GMAR CHEBLI Aymen WEINGAND Emma RIVET Jade 50

51 Calendrier (sous réserve de modifications et compléments) RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS Institution des Chartreux : Samedi 7 janvier de 9h à 12h : rencontre parents/enseignantes de l école Les Chartreux - Croix Rousse Vendredi 20 janvier à 18h : pour les secondes Vendredi 3 février à 18h : pour les terminales Samedi 11 février : journée rencontre parents-profs pour les 6 ème, 5 ème, 4 ème, 2 nde (Croix-Rousse) Jeudi 30 mars à 17h30 : pour les troisièmes (professeurs principaux) Jeudi 4 mai à 18h : pour les secondes (professeurs principaux) Collège Les Chartreux - Saint-Charles : Jeudi 16 février à 17h30 : pour les sixièmes, cinquièmes et quatrièmes Jeudi 30 mars à 17h30 : pour les troisièmes (professeurs principaux) École Les Chartreux - Sainte-Blandine : Jeudi 12 janvier à 17h : rencontre parents/ enseignantes de l école PRÉSENTATION DES CLASSES POST-BAC CROIX-ROUSSE POUR LES TERMINALES : Mardi 10 janvier à 18h30 SALON DE L ETUDIANT (Halle Tony Garnier) Du vendredi 13 janvier au dimanche 15 janvier JOURNÉES DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Mercredi 25 janvier : présentation des classes post-bac Chartreux de 9h à 12h et de 13h à 16h au Parloir de l Institution. RÉUNIONS D INFORMATION SUR L ORIENTATION Vendredi 20 janvier à 18h : pour les parents des secondes Vendredi 27 janvier à 18h : pour les parents de 3 ème (Croix-Rousse et Saint-Charles) PORTES OUVERTES Collège Les Chartreux - Saint-Charles : Samedi 3 décembre à 10h : pour les futurs élèves de 6 èmes en septembre 2017 Institution des Chartreux : Samedi 10 décembre, de 9h à 12h : pour les futurs élèves de 6 èmes en septembre 2017 et les élèves de CM2 des Chartreux Samedi 14 janvier, de 9h à 12h : pour les futurs élèves du lycée Samedi 4 février, de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30 : pour les futurs élèves de CPGE Samedi 4 février, de 10h à 12h et de 13h30 à 16h30 : pour les futurs élèves des classes de ATS, BTS, DCG et DSCG EXAMENS BLANCS Brevet des Collèges blanc : mardi 17 janvier et mercredi 18 janvier Bac blanc (Terminale) : du vendredi 10 février au mardi 14 février (écrits) Du lundi 13 mars au samedi 18 mars (oraux 2 ème tour) 51

52 En bref 52 BTS blanc SIO 1 C1 ATS 1 : du mardi 2 mai au vendredi 5 mai BTS blanc CGO et ATS 1-2 : du lundi 9 janvier au vendredi 13 janvier BTS blanc 2 ème année : du lundi 3 avril au vendredi 7 avril Concours blanc HEC 1-3 : du lundi 22 mai au mercredi 24 mai Concours blanc K/BL et HEC 2-4 : du lundi 6 mars au samedi 11 mars Concours blanc Hk/BL : du lundi 15 mai au samedi 20 mai STAGES DES ÉLÈVES BTS SIO 1 : du lundi 29 mai au vendredi 30 juin BTS SIO 2 : du lundi 6 février au vendredi 31 mars BTS CGO 1 et ATS 1 : du lundi 15 mai au vendredi 30 juin ATS 3 : du lundi 15 mai au vendredi 7 juillet DCG L2 : du lundi 12 juin au jeudi 13 juillet Secondes : du mardi 6 juin au vendredi 9 juin RETENUES Samedis 7, 14, 21 et 28 janvier, 4 et 11 février, 18 et 25 mars, 1 er et 8 avril, 13 et 20 mai, 10 et 17 juin PASTORALE Première Communion : dimanche 21 mai à 9h30 et 11h Profession de Foi : samedi 13 mai à 16h et dimanche 14 mai à 10h 1 er temps fort : samedi 7 janvier, de 9h à 12h 2 ème temps fort : samedi 25 mars, de 9h à 13h Retraite : vendredi 14 avril Répétitions : samedi 13 mai, de 9h à 12h Confirmation : Samedi 20 mai à 10h (primatiale Saint Jean) 1 er temps fort : samedi 3 décembre, de 9h à 12h 2 ème temps fort : samedi 21 janvier, de 13h30 à 18h30 (rassemblement diocésain) 3 ème temps fort : samedi 18 mars, de 9h à 12h 4 ème temps fort : mercredi 3 mai, de 14h à 18h Rencontre avec Mgr Barbarin : mercredi 3 mai, de 16h à 18h Retraite : Mardi 16 mai et mercredi 17 mai (1 er groupe) Jeudi 18 mai et vendredi 19 mai (2 ème groupe) WEEK-ENDS PASTORAUX CPGE : du jeudi 12 janvier au samedi 14 janvier (Grand Saint-Bernard) Terminale : du mercredi 15 février au vendredi 17 février (Briançon) 3 ème : au vendredi 31 mars et samedi 1 er avril (Ars) Confirmés : du vendredi 7 avril au samedi 8 avril (La Salette) DEMI-JOURNÉE SPIRITUELLE 4 ème : mardi 2 mai PÉLERINAGES 6 ème (Croix-Rousse et Saint-Charles) : mardi 30 mai, de 8h à 14h (Fourvière) 2 nde : du lundi 29 mai au vendredi 2 juin (Lourdes) VIE LITURGIQUE 6 ème : Mardi 7 mars à 16h : messe de Carême Jeudi 13 avril à 8h : messe du Jeudi Saint Vendredi 14 avril à 12h : chemin de Croix Vendredi 14 avril à 16h : office du Vendredi Saint 5 ème : Mardi 7 mars à 9h : messe de Carême Jeudi 13 avril à 10h : messe du Jeudi Saint Vendredi 14 avril à 12h : chemin de Croix Vendredi 14 avril à 16h : office du Vendredi Saint 4 ème à post-bac : Mardi 7 mars à 11h : messe des Cendres Jeudi 13 avril à 16h : messe du Jeudi Saint Vendredi 14 avril à 12h : chemin de Croix Vendredi 14 avril à 16h : office du Vendredi Saint CYCLE DE CONFÉRENCES en partenariat avec le Collège Supérieur - 17 rue Mazagran, Lyon 7 ème : «La parole dans tous ses états» (renseignements et inscriptions en ligne sur

53 Mercredi 4 janvier, 20h : «La tâche du politique : lier la parole à l action Pierre Manent, philosophe ( au Collège Supérieur) Mercredi 18 janvier, 20h : «Qu est-ce que parler veut dire? Jacques Borie, psychanalyste (amphi des Chartreux) Mercredi 1 er février, 20h : «Théâtre et parole» Christian Schiaretti, directeur du TNP (amphi des Chartreux) Mercredi 15 février, 20h : «La parole à sa source» - Christophe d Aloisio, théologien orthodoxe François Lestang, vice-doyen de la faculté de théologie de l UCly Nicole Fabre, pasteur (amphi des Chartreux) Mercredi 8 mars, 20h : «Répondre» - Jean-Noël Dumont, philosophe (au Collège Supérieur) CONCERTS À LA CHAPELLE DES CHARTREUX Samedi 25 mars à 20h30 et dimanche 26 mars à 17h : STABAT MATER de Pergolesi Samedi 10 juin à 20h30 et dimanche 11 juin à 17h : MOTETS de J.-S. Bach OPÉRATION «MOKATTAM» Sensibilisation des élèves : semaine du 6 au 10 mars Fête pour «Mokattam» : samedi 1 er avril Opération «Bol de riz» : vendredi 14 avril VACANCES SCOLAIRES Noël : du vendredi 16 décembre après les cours au mardi 3 janvier au matin Hiver : du vendredi 17 février après les cours au lundi 6 mars au matin Printemps : du vendredi 14 avril après les cours au mardi 2 mai au matin Lundi 8 mai (férié) : pas de cours Pont de l Ascension : du mercredi 24 mai après les cours (pas de récupération) pour les collèges et le lycée, du mardi 23 mai après la classe à l école, au lundi 29 mai au matin Pentecôte : lundi 5 juin, férié (pas de cours) La Maison d accueil «Les Chartreux - Saint-Irénée» : un environnement riche et agréable pour vos séjours, séminaires et retraites estivales Située en plein cœur de Lyon sur la colline de Fourvière, à cinq minutes de la Gare Perrache et de la Place Bellecour, à quelques pas du vieux Lyon, la Maison Les Chartreux - Saint-Irénée, appartenant à l Institution des Chartreux, date du XIX e siècle et s étend sur un parc arboré de plus d un hectare, surplombant la ville. Pour vous accueillir lors de vos séminaires, séjours ou retraites estivales, la maison dispose d une centaine de chambres, simples et doubles, toutes équipées de leur salle de bain individuelle, pour une capacité totale de 147 places pendant les mois de juillet et août. Toutes les chambres bénéficient également de prises Internet permettant de connecter vos ordinateurs si besoin. La salle de conférence, entièrement équipée, offre 100 places assises et le «parloir» offre un bel espace de travail et de réunion. La maison dispose également d une chapelle. Pour vous restaurer, le réfectoire peut accueillir jusqu à cent personnes assises, pour des formules en demi-pension ou pension complète, le petit-déjeuner étant compris avec la nuitée. Vous trouverez également à votre disposition un salon avec télévision et coin cuisine tout équipé. Pour tout renseignement, vous pouvez joindre Monsieur Régis Le Cour Grandmaison : r.courgrandmaison@leschartreux.net 53

54 En bref 54 Carnet MARIAGES Se sont unis par le mariage : Chantal Boucharlat de Chazotte, fille de Gaëtan Boucharlat de Chazotte, catéchiste, ancienne élève au collège de 1999 à 2003, et Jean-Baptiste Tixier, le 28 mai 2016 Marie Bouault, professeur de Sciences de la vie et de la Terre, et Monsieur Châtelet, le 18 juin 2016 Philippe Chaniot (promo Bac 2004) et Ozanne Croizier, le 18 juin 2016 Hubert Deprez, professeur d histoire-géographie, et Cécile Barré, le 2 juillet 2016 Médéric Bourbon (élève de 2001 à 2008) et Marie Dupont, le 16 juillet 2016 Aurélie Grant, secrétaire à l Institution des Chartreux Sainte-Famille, et Patrice de Francisci, le 16 juillet 2016 Cécile Babdor, ancienne professeur d anglais, et Roger Koudé, le 6 août 2016 Amélie Dutploy de Mont de Benque (promo Bac 2009 et DCG 2011) et Amaury Belin de Chantemèle, le 6 août 2016 Eloi Rouche (promo Bac 2011) et Marie-Cécile Dao, le 6 août 2016 Aliénor Lechat (promo Bac 2012) et Arnaud Colas des Francs (promo Bac 2011), le 6 août 2016 Pierre Vulliet (promo Bac 2006) et Gwénola Joubert, le 20 août 2016 Stanislas Balaÿ (promo Bac 2005 et Prépa HEC 2007) et Claire Gollnisch (promo HEC 2007), le 27 août 2016 Flavien Del Pino (promo Bac 2008 et Prépa 2010) et Charlyne Valla, le 24 septembre 2016 Baudouin Germond (promo Bac 2007) et Louise de Bary, le 24 septembre 2016 Baptiste de Fenoyl (promo Bac 2010) et Lucie Couvert, le 1 er octobre 2016 Claire-Marie Schneider (promo Bac 2009) et Amaury Vié, le 12 novembre 2016 NAISSANCES Nous avons la joie d annoncer la venue au monde de : Odessa, 3 ème enfant de Juliette Bruneau, professeur de lettres, le 20 mars 2016 Louis-Charles, 3 ème enfant d Alexandre et Laurène Gélas, née de Boissieu (promo Bac 2003 et Prépa HEC 2005), le 23 avril 2016 Alexane, 3 ème enfant de Pétronille et Amaury Rostagnat (promo Bac 1999), le 28 avril 2016 Basile, 3 ème enfant de Christophe et Céline Castaings, née Carlioz (promo Bac 2000), le 7 mai 2016 Baptiste, au foyer de Jérôme et Constance Veri, née Gérard (promo Bac 2004), le 12 mai 2016 Gautier, 2 ème enfant de Solène et Alfred Carignant (promo Bac 2002), le 13 mai 2016 Victoire, 2 ème enfant de Clémence et Geoffroy d Estreux de Beaugrenier (promo Bac 1999), le 17 mai 2016 Charlotte, 2 ème enfant de Manon et Quentin Clément (promo Bac 2001), le 25 mai 2016 Hélène, au foyer de Marie-Sophie et Jean Mathy, ancien élève, le 11 juin 2016 Jeanne, 3 ème enfant de Jean-Charles et Gaëtane Meurisse, née Vulliet (promo Bac 1999 et Prépa 2001), le 17 juin 2016 Joséphine, 5 ème enfant de Lise Hélène Escoffier, née Hartmann (promo Prépa 2000), le 10 juillet 2016 Eden, au foyer d Yvan Lazaro et Charline Carrichon (promo Bac 2002), le 15 juillet 2016 Aliénor, 2 ème enfant de Matthieu et Clémence Bellin, née de Solages (promo Bac 2009), le 25 juillet 2016 Faustine, au foyer de Solène et Cyprien Lequerré (promo Bac 2009), le 31 juillet 2016 Robin, au foyer de Virginie Louis (promo Bac 2002) et Matthieu Le Gal, le 1 er août 2016 Maxime, au foyer de Caroline et Olivier Torrequadra, professeur d informatique, le 10 août 2016 Agathe, 5 ème enfant de Bérengère et Amaury Franc (promo BTS 2001 et DECF 2003), le 18 août 2016 Eloi, 3 ème enfant d Alice et Bertrand Perchet (promo Bac 1997), le 24 août 2016 Agathe, 2 ème enfant de Géraldine Temporel, née Gérardi (promo Bac 1999), le 25 août 2016 Basile, 2 ème enfant d Anthony et Françoise Rosain, née Gergelé (promo Bac 2000), le 2 octobre 2016 Philippine, au foyer de Gabriel Martin, professeur d histoire-géographie, le 6 octobre 2016

55 Louis, 2 ème enfant de Coralie Marin, née Aubertin (promo Bac 2003 et Prépa 2005), le 15 novembre 2016 DÉCÈS Nous ont quittés : Charles Brand, ancien professeur d histoiregéographie, le 1 er juin 2016 Chloé Loiselet-Mollon, enseignante en CE1-CE2 aux Chartreux Sainte-Famille, le 16 juin 2016 Le beau-père de Valérie Faury, professeur d anglais, le 16 juin 2016 Le père de Claire Cronenberger (promo BTS 2001), enseignante en CE2 aux Chartreux Sainte- Famille, le 22 juin 2016 La mère d Anne-Marie Job, professeur des écoles à l Institution des Chartreux Sainte-Famille, le 12 septembre 2016 Le père d Annick Rejaunier, professeur des écoles, le 8 octobre 2016 La mère de Christophe Lama, professeur d EPS, le 13 octobre 2016 Dominique Jean Châtelet (promo Bac 1982), ancien surveillant, adjoint 1 er degré à la DEC de Lyon et délégué de tutelle pour les établissements diocésains du Rhône, beau-père de Marie Châtelet, professeur de SVT, le 28 novembre 2016 ORDINATION DIACONALE EN VUE DU SACERDOCE Vincent Billard (promo Bac 2005) a été ordonné diacre en vue du sacerdoce le dimanche 3 juillet 2016, par Monseigneur Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude. Départs en retraite des professeurs P. Jean-Bernard Plessy, Supérieur du groupe scolaire Chartreux Chaque année, il est normal que le corps enseignant se renouvelle, en accueillant de nouveaux professeurs, en voyant partir d autres qui aspirent légitimement à la retraite. Avec la transformation des Chartreux en groupe, il est normal que ce corps enseignant se soit développé. Les anciens élèves apprécieront certainement que leur soit indiqué le départ des professeurs dont ils gardent un souvenir parfois ému, la plupart du temps heureux en tout cas. Pour la fin de l année scolaire , il s agit de : Evelyne Ardouin, professeur d anglais au collège Les Chartreux - Saint-Charles, Marie-Christine Bialais, professeur documentaliste au collège Les Chartreux - Saint- Charles, Bruno Dupré, professeur de mathématiques, Brigitte Dillon, professeur d anglais, Paul Gahou, professeur de technologie, Hubert Legin, professeur de lettres, Dominique Michel, professeur de sciences physiques, Joëlle Prévot, professeur d anglais, Jean-Marie Caron, professeur d anglais à l annexe de Saint-Just. 55

56 TAXE D APPRENTISSAGE La campagne de collecte de la Taxe d apprentissage 2017 débute au mois de janvier pour se terminer le 28 février prochain. Nos formations d enseignement supérieur tertiaire bénéficient chaque année, grâce aux ressources de la Taxe, d équipements et de logiciels adaptés. L évolution permanente des matériels et logiciels nous oblige à renouveler les outils pédagogiques pour nos classes de BTS, DCG et DSCG. L Institution des Chartreux est habilitée à recevoir la Taxe d apprentissage au titre du hors quota, catégorie A+B ou B+C. Après une année de collecte en retrait, difficile pour le secteur économique, nous cherchons à élargir cette année le nombre de donateurs pour la collecte de la Taxe Décideurs, prescripteurs auprès de votre entreprise ou des entreprises que vous conseillez, vous pouvez nous aider en demandant le versement de tout ou partie de la Taxe d apprentissage au profit de l Institution des Chartreux. Votre soutien financier, par le versement de la Taxe, nous est indispensable pour mener à bien nos investissements et permettre à nos étudiants des classes BTS, DCG et DSCG de travailler sur un matériel de pointe, en adéquation avec notre exigence de travail. Madame Delahaye est à votre disposition pour vous renseigner ou vous envoyer les documents «Taxe 2017». Elle est joignable au ou par mail : g.delahaye@leschartreux.net Vous trouverez sur notre site Internet rubrique Taxe d Apprentissage, tous les renseignements utiles, dont une plaquette d information à télécharger. 56 Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy Rédacteur en chef : Patrice Moret Secrétariat de rédaction : Christelle Tallaron Photographies : Gérard Balayn - Gonzague de Sallmard - Myriam de Santis - Photos Georges P. Muradian - Stéphane Nys ( Air Tech Photo ) - Jacqueline Salmon - Rédacteurs

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