DOSSIER ARTISTIQUE -SOMMAIRE & LISTE DES OEUVRES-



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Transcription:

ERIC MINH CUONG CASTAING SHONEN DOSSIER ARTISTIQUE -SOMMAIRE & LISTE DES OEUVRES- # Engagements esthétiques de la compagnie Shonen # School of moon - Création 2015/2016 # Phoenix - Création 2014/2015 Lien vidéo -premières recherches : http://vimeo.com/cieshonen/phoenix # Minotauromachism - Création 2014/2015 # Kid birds - Installation 2014/2015 Lien vidéo d intention : http://vimeo.com/cieshonen/kibirdsintallation # Kid birds - Court métrage 2014 Lien vidéo des premières images : http://vimeo.com/cieshonen/kidbirdswip mot de passe : kidbirds # lil dragon - Création 2013 Lien vidéo captation intégrale (qualité moyenne) : http://vimeo.com/cieshonen/lildragon # Kaiju - Création 2011 Lien vidéo captation intégrale : http://vimeo.com/cieshonen/kaiju +Travaux 2013/2014 +Revue de presse +Equipe +Contact

ENGAGEMENTS ESTHÉTIQUES DE LA COMPAGNIE S inscrivant dans une contemporanéité urbaine, mondialisée et ultra-connectée, Shonen questionne le corps et la danse dans leur multiplicité, en croisant sur scène nouvelles technologies et pratiques chorégraphiques. MÉTAMORPHOSES CONTEMPO- RAINES & WORLD WIDE WEB L écriture chorégraphique de Shonen, fondée en 2007 par Eric Minh Cuong Castaing, puisse dans les déclinaisons actuelles de la danse - Butô japonais, danses contemporaines et urbaines - pour frictionner l altérité des corps actuels. Outre différentes techniques de danse contemporaine (contact, dissociation, relâché, composition en temps réel ), la danse Butô - «danse des ténèbres» née au Japon en réaction à Hiroshima est une pratique centrale pour la compagnie, notamment par la technique de visualisation : Si vous voulez interpréter une fleur, vous pouvez la mimer, elle sera la fleur de tout le monde, banale, sans intérêt. Par contre, si vous placez la beauté de cette fleur et les émotions qu elle évoque dans votre corps mort, la fleur que vous créerez sera vraie et unique et le public sera ému. (Kazuo Ohno, chorégraphe Butô - 1906-2010). Cette dernière permet accéder à un paysage intérieur chez les interprètes, révélant différentes strates du mouvement / des altérités (de possibles métamorphoses) émergeant de leur propre culture chorégraphique. Shonen se nourrit également des danses urbaines (K.r.u.m.p., Popp in, Waacking ), en tant que références mondialisées et déplacées de leur esthétiques originelles. Dans le prochain duo Phoenix par exemple, le Waacking - danse des clubs gays apparue dans les années 1970 à Los Angeles et réapparue via le Net devient une gestuelle répétitive et ininterrompue, traduisant un duel transgenre, cathartique et hypnotique à la fois. D autres processus propres à la compagnie se sont aiguisés au fil des créations. C est le cas de la mimésis, basée sur l écoute et utilisée en tant que pratique de composition intégrant la rencontre, l entre-deux, dans la fabrication de l écriture elle-même. Ce travail d écoute répond à des règles précises, un danseur «imite» la danse d un autre, et alternativement. Mais cette imitation n est pas qu une reproduction du même, elle crée un autre «même», un autre donc et, de ce fait, leur entre-deux, l espace qui les sépare, la différence. Si, dans ce rapport mimétique, les différences se creusent, l altérité se dévoile et crée du choc, l imitation connecte également les deux danseurs et constitue un ensemble plus grand, un organisme coordonné communiant avec l espace. LE CORPS AMATEUR : PRÉSENCE, IMPRÉGNATION & TRANSMISSION Explorant aussi le corps amateur des enfants (lil dragon, 2013), un bodybuilder (Minotauromachism, 2014-2015), une communauté amérindienne (recherche en résidence croisée France - Quebec, 2014), Shonen s attache à des présences, des corps sensibles où le réel vient se recroqueviller, infime et vacillant, mais indocile à l espace de représentation. Souvent, les altérités, mettant en présence des virtuosités et des pratiques différentes, se rencontrent autour de notions phares pour la compagnie : la transmission, l imprégnation et la projection de soi Cette question fut passionnante, notamment, dans le cadre du travail avec des groupes d enfants confronté à une ancienne étoile du ballet du Cambodge, mené pour lil dragon (2013). A contrario de la danse iconographique de cette étoile de la mémoire Khmer, nous avons travaillé avec le groupes d enfant en commençant par éloigner du plateau toute représentation au profit d une pure présence : importer le réel. Le voir bouger. Tenter de le manipuler. «Avec les enfants, je ne souhaite pas aborder une technicité de ballet, leur apprendre à faire ci ou ça. Je souhaite mettre en place les conditions nécessaires pour que ce qu ils sont puisse apparaître. Ce qu ils sont et ce qu ils transportent, presque malgré eux. Une présence, mais aussi un présent. C est notre monde d aujourd hui, celui qui se construit en ce moment qu ils emmènent avec eux» (E. Minh Cuong Castaing). Ce projet a permis a plus de 200 enfants de monter sur scène, en France et en Europe.

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES / MÉTAPHYSIQUE DU CORPS ACTUEL Depuis sa création en 2007, Shonen mixe les deux pratiques du chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing, également créateur d animation diplômé de l école des Gobelins, la danse et l image, à travers l utilisation des nouvelles technologies sur scène. Détection de silhouette par infrarouges, projection de vidéo et de dessins d animation, texturage de l espace et des corps par mapping vidéo Les interprètes et l image numérique se rejoignent dans une même matière faite d ombres et de lumière pixellisée, de liquide et de chairs. Sur le plateau, les symétries peuvent être renforcées, les niveaux de profondeurs modulés à l avant-scène ou vers le fond : la représentation du réel de la scène se retrouve elle-même manipulée. Ce travail de composition entre le corps et l image rend nécessaire un travail vidéo en temps réel lors de la représentation. Ce dernier permet de maintenir l indicible vibration de l interprète, les subtilités organiques du mouvement. La possibilité même dans le processus de création de ne pas geler la chorégraphie en rendez-vous rythmiques avec la vidéo. L image et les interprètes pratiquent ainsi un même espace, construisent une même histoire. Ils se répondent l un l autre. L image est un prolongement de la danse, une trace, une empreinte ou au contraire une anticipation, un chemin. L utilisation des nouvelles technologies permet ainsi de déplacer le regard du spectateur. Elles permettent aussi d interroger en creux le corps actuel dans sa contemporanéité marquée par l image, les mass media, la réalité augmentée C est en quelque sorte une métaphysique du corps actuel qui est évoquée. Kaiju (2011), par exemple, abordait l imprégnation et la restitution du flux ininterrompu d images qui traverse ce corps contemporain. School of moon (2015-2016) imagine la cohabitation du corps robotique et du corps humain dans une danse communautaire païenne. Avec Phoenix (2015-2016), l interrogation sera renvoyée au public : «Qu est-ce qui reste, qu est-ce qui s imprime, dans la rétine du spectateur? Le corps ou l image? La danse ou l icône?» Le corps, la danse, le plateau, le regard du spectateur deviennent surfaces sensibles, condition sine qua non à l avènement des univers visuels et globalisés invoqués au plateau. SOUTIEN & PRIX Shonen a obtenu un certain nombre de prix : Bourse de la Fondation Lagardère, Prix danse-nouvelles technologies de l Office Franco-Québécois pour le Jeunesse, Prix SCAM rêve de brouillon numérique & Prix Synodales 2009. Le projet Kid Birds pour lequel Shonen a réalisé un court métrage, a reçu le 1er du prix de l Audace artistique et culturelle délivré par le ministère de l éducation nationale et le ministère de la culture et de la communication en partenariat avec la Fondation Culture & Diversité. Shonen est soutenu par des partenaires publics (aides aux projets -danse Drac Ile de France, DICREAM du CNC Ministère de la Culture) et aussi la Fondation de France (projet enfance et culture). Eric Minh Cuong Castaing a intégré le réseau chorégraphique européen Modul-dance en 2012. En 2012-2013, Eric MCC a été artiste associé aux Rencontres Essonne danse. En 2013-2014, Shonen est en résidence mission à Bagnolet (conservatoire, lycée, maisons de quartiers, école primaire) avec les Rencontres Chorégraphiques internationales de Seine Saint Denis. Depuis 2012, Eric MCC est artiste du réseau européen Modul-dance. TECHNIQUE La compagnie Shonen dispose de son propre dispositif numérique (3 vidéoprojecteurs, caméras infrarouges, connectiques, robotiques... ) et les demandes en lumière sont légères.

SCHOOLOF MOON ERIC MINH CUONG CASTAING - SHONEN

SCHOOLOF MOON Pièce pour 10 enfants, 6 robots Nao et 2 danseurs, School of Moon est la métaphore d un nouveau monde en éveil, colonisé par des corps miniatures, étalon d une post-humanité en devenir. Ce redimensionnement onirique de la scène, accentué par l emploi des nouvelles technologies, célèbre la construction d une microsociété entre futurisme et danse païenne, qui interroge nos capacités de transmission et d imprégnation. SYNOPSIS Sur une scène lumineuse, une dizaine d enfants, six petits robots Nao et un couple de danseurs contemporains entament une danse lente de l apesanteur. Une communauté prend forme, les hiérarchies se déplacent et, parfois, les enfants mènent la danse, s émancipent du temps de la représentation au profit de jeux quotidiens ils dessinent, ou peignent - De leurs chuchotements, entre eux, se formalisent des compositions de corps - totems, cercles, carrés, traversées au sol en relation avec l architecture - telle une prise de territoire relativisant l innocence de ce «terrain de jeux». Les enfants jouent, les enfants dansent des mini-sacres célébrant les formes vivantes de la nature - oiseau, fauves, végétaux... - dans un langage de signes partagés mobilisant tout leur corps, comme un grand corps formés de leur ensemble qui s adresserait à un ailleurs, traversant l espace tel un vol d oiseaux organisé. Certains s imprègnent de la gestuelle des autres, d autres mènent la chorégraphie ou initient des solos. Est-ce, déjà, l affirmation de futurs chefs, d enfants rois, ou d atypiques? Parfois, ces organisations sont ponctuées de fulgurances spontanées, d agitations individuelles, de vibrations quotidiennes qui sont d infimes révolutions : une tension entre un rituel métrique en apesanteur et une cour d école vibrante, entre la force évocatrice de leurs imaginaires et le retour au réel, leur capacité d adhérer au temps présent. Parmi eux, six robots humanoïdes de 58 cm aux regards fixes, attentifs, s apparentent aux enfants des enfants. Les robots semblent écouter ces «aînées», les mimant (dansant, dessinant à leur côté...), se laissant porter, manipuler, diriger doucement par le corps des enfants, dans une danse contact étrange mêlant métal et chairs enfantines. Puis ils dansent avec eux leurs mini-sacres, corps mécaniques et organiques composant une fragile communauté nouveau-née et post-humaine. Dans cette démocratie redimmensionnée, évoquée par la chorégraphie des enfants, deux danseurs un homme et une femme apparaissent comme les conseillers, les porteurs, les guides de cette organisation ambigue. Ils miment à genoux les gestes des enfants, accompagnent leurs manipulations ou transmettent avec douceur, mais aussi une certaine distance, des énoncés poétiques comme : «Imagine que ton squelette fond tel un liquide chaud et épais» (note : un exercice de visualisation appelé mini-butô). Les enfants incarnent alors cette matière à leurs rythmes et des bulles d intériorités, de solitudes d enfants, apparaissent sur la scène, ponctuant par le repli le tempo du plateau. Performance avec 4 robots Nao et le danseur Gaetan Brun Picard aux bains numériques en 2012

Il y a aussi des moments de lumière, où tous (enfants, adultes, robots ) se figent dans une intériorité composant un paysage vivant et lunaire dans l architecture du lieu. Dans ce vide blanchissant la scène peuvent s accumuler peu à peu enfants, robots, d objets, accentuant la distance toujours palpable entre références quotidiennes et symbolismes animistes, porteuse d une inquiétante étrangeté. Enfin, l énergie des corps se libère et embrase la scène. Ces derniers deviennent nerveux et élastiques, souples et pulsionnelles, évoquant les danses urbaines de club, dans des contractions partant du torse qui agitent les danseurs et les enfants. Alors que cette vibration des corps monte depuis le plateau pour emplir l espace, la lumière tombe peu à peu, comme un soleil se retirant Chorégraphie Eric Minh Cuong Castaing en étroite collaboration avec les danseurs Gaétan Brun Picard & Ingrid Estarque dramaturge Céleste Germe assistant chorégraphe Gaétan Brun Picard conception vidéo et robotique Pierre Gufflet musique originale Naun & Alexandre Bouvier création lumière Sébastien Lefevre scénographie Grégoire Faucheux Vidéo animation Fafah Togora chercheur robotique de l école centrale de Nantes Sophie Sakka Calendrier : Travail de recherche en cours début des répétions 1er & 2nd semestre 2015 Début des représentations durant la saison 2015-2016 Production SHONEN en cours Partenariat avec l association Robots! de Nantes fournissant les 6 robots Nao Partenariat art / science avec l Institut de recherche en Communications et Cybernétique de Nantes. Couverture : Robot humanoïde HPR2 photo Vincent Fournier de la lune ; image libératrice et occultée ou avènement d un âge des ténèbres. L action, au noir, reste irrésolue. UN TRAVAIL IN SITU La représentation peut se dérouler en dehors de l espace théâtrale, dans un autre lieu à dimension culturelle / de transmission (école des Beaux Arts, musée, chapelle, gymnase...). L architecture sera transformée dans le cadre d un dispositif numérique (texturisations, mapping vidéo ) qui sera amené par la compagnie.

Images extraites du court métrage Kid Birds réalisé par Eric Minh Cuong Castaing & David Daurier inspiré de Beach Birds de Merce Cunningham +En haut et au milieu, les robots Nao +En dessous, le robot ICUB à l ISIR -Paris 6 ayant un systeme d apprentissage du comportement humain

LES ENFANTS ET LES ROBOTS, DE L ARTIFICIELLE REPRESENTATION AU REEL School of Moon s inscrit dans la continuité de notre travail réalisé avec des enfants, autour des notions d imprégnation et de transmission, notamment mis en œuvre dans le cadre de notre précédente création, lil dragon (2013), qui a permis à plus de 200 enfants de monter sur scène, en France et en Europe. Mais aussi de la réalisation du court-métrage Kid birds (2014), inspiré de la pièce Beach Birds de Merce Cunningham, pour des enfants allophones primo-arrivants de l école primaire de Benezet, en partenariat avec le CDC de Toulouse et en lien avec les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, dans le cadre d une résidence-mission à Bagnolet. Dans School of Moon, ce travail avec les enfants est notamment enrichi par la présence des robots Nao, en partenariat avec l Institut de Recherche en Communication et Cybernetique de Nantes. «Travailler sur un groupe d enfants, c est tenter de manipuler une masse et une nuée, un groupe et des individualités en développement. Travailler sur un groupe d enfants, c est commencer par éloigner du plateau toute représentation au profit d une pure présence : importer le réel. Le voir bouger. Tenter de le manipuler. Avec les enfants, je ne souhaite pas aborder une technicitéé de ballet, leur apprendre à faire ci ou ça. Je souhaite avant tout mettre en place les conditions nécessaires pour que ce qu ils sont puisse apparaître. Ce qu ils sont et ce qu ils transportent, presque malgré eux. Un présence mais aussi un présent. Les enfants sont dans l ici et le maintenant. C est notre monde d aujourd hui, celui qui se construit en ce moment qu ils emmènent avec eux.» (E. Minh Cuong Castaing). PROCESSUS DE TRAVAIL Dans le cadre de School of Moon, une dizaine d enfants de 6 à 10 ans (CE2-CM2) est recrutée par chaque lieu de représentation en partenariat avec une institution scolaire ou une association. En amont de la première date du spectacle, la compagnie a besoin de 2 semaines réparties en deux périodes (une semaine à plus d un mois de la représentation ; une semaine avant le jour J). Les ateliers de préparation conduits par les membres de la compagnie avec les enfants abordent les points suivants : - Conscientisation du mouvement dans l espace et le temps de la scène (regard fixé à un point, détente et lenteur du corps, différentes hauteurs, occupation de l espace vide, l espace entre soi et l autre, l écoute...) - Danse contact et de portée entre les enfants, les 2 danseurs et les robots. - Pédagogie à la robotique : comment les moteurs permettent au robot de bouger? A quoi sert le robot, dans le cadre de la recherche scientifique et médicale (pour les handicapés par exemple)? - Apprentissage de courtes chorégraphies de danses contemporaines (vol d oiseau en groupe, gestes s apparentant au langage des signes, formations - cercles, carré -) - Travail à partir des techniques butô (mini-butô) : développement d un imaginaire lié à cette danse pour obtenir différentes qualités et états de corps-matières (le corps fond comme une liquide épais, ton squelette se transforme en momie desséchée ) - Apprentissage de la conduite déclenchée par des signaux lumineux de différentes couleurs placés en avant de la scène, invisibles pour le public. Enfin, une mallette pédagogique est confiée à l animateur ou au responsable pédagogique de classe pour continuer la sensibilisation. Cette mallette contient un court historique de la danse contemporaine avec vidéos et fiches pédagogiques (par exemple, atelier de dessins et de caligraphie autour de mouvement dansées avec photos : le Faune de Nijinsky, les animatiques d Eadweard Muynbridge ) EN TOURNÉE Pour chaque représentation, une dizaine d enfants de 6 à 10 ans (CE2-CM2) est recrutée par le lieu de representation en partenariat avec une institution scolaire ou une association. Avant le jour de la performance, la compagnie a besoin de 2 semaines divisés en 2 périodes : 1 semaine en amont, à plus d un mois de la représentation 1 semaine avant la représentation Exemple de planning de répétitions : J- 1 Mois 1 première semaine d ateliers avec les enfants et leur responsable pédagogique avec un robot Nao La mallette pédagogique est laissée au professeur. J-5-6 : arrivée du chorégraphe + début des répétions de 4-5h avec les enfants (pas forcément sur la scène) dans un espace de 10m x 10 gymnase, salle de répétition avec 6 robots Nao + 1 technicien robotique. J-2 : arrivée des 2 danseurs J-1 : arrivée de 2 techniciens son et lumière + montage + filage sur scène avec les enfants Jour J : - matin répétition générale en conditions de spectacle - après-midi ou soir : spectacle avec les enfants

PHOENIX eric minh cuong castaing shonen

Duel cathartique entre un danseur beyrouthin et un danseur français, Phoenix (1) sonde leur relation dans une danse transgenre, fusion transgressive du Waacking - danse féminisés des clubs gays américains des années 1970, réapparue sur Youtube - et le Dakbhe - danse populaire arabe. Par une répétition continue et un rapport mimétique entre les danseurs, une transe hypnotique se propage telle une onde de choc au ralenti, amplifiée par un dispositif de mapping vidéo (2). La renaissance est ici celle du regard qui, soumis à une tension optique et des brassage des danses, interroge nos représentations. ----Lien vidéo d une première recherche : https://vimeo.com/77685539 Equipe Eric Minh Cuong Castaing chorégraphe (Paris) Pierre Gufflet concepteur video (Nantes) Alexandre Bouvier sound designer (Paris) Entissar Al Hamdany interprète (Beyrouth-Paris) Entissar, est d origine chiite et sunnite, vivant entre Paris et Beyrouth, figure de sa scène underground. Entissar a commencé la danse hip hop en 1996. Son style dit poppin (contraction musculaire) est croisé à un jeu de jambes inspiré de danse folklorique arabe (Dakbhe...). Il est formé à l art martial Tai kotô ryu, et il est masseur énergétique Shiatsu. Gaetan Brun Picard interprète (Paris) Chorégraphe-danseur croisant Tanz theater, le théâtre concret et la danse hip hop, il a dansé pour Natalie Pernette, Emmanuel Gat, Dominique Boivin, Das plateau. Il a suivi des formations de danse avec Denis Taffanel, May-ling Bisogno et Stéphane Fratti, Peepin Tom, T.R.A.S.H., NEUER TANZ et en théâtre avec d Andrés Spinelli, Ernesto Berardino, Rafael Bianciotto. (1) L ancien titre était School of Moon (2) voir la page de reference

Les deux danseurs, Entissar et Gaétan forment un duo ambigu. A la fois proches l un de l autre, partageant une culture du rythme et des danses urbaines (waacking, électro, hip hop), ils se sont aussi inscrits dans des courants de danse différents : le premier, libanais, ayant développé sa pratique dans les arts martiaux et les danses folkloriques arabes comme la Dakbé ; le second, parisien, dans la danse contemporaine (chez Nathalie Pernette & Emmanuel Gat notamment) LA MIMESIS Nous travaillerons en premier lieu sur un rapport mimétique. Ce travail d imitation est devenu, au fil des créations, récurrent au sein de la cie Shonen : une pratique de la composition qui intègre la rencontre, l entre-deux dans la fabrication de l écriture elle-même. Le premier imite le second, qui danse; le second imite le premier, alternativement. Il s agit certes de reproduire des images, mais aussi de les réinterpréter, de faire se rencontrer un mouvement initial avec celui d un autre corps. L imitation n est pas qu une reproduction du même, elle crée un autre «même», un autre donc et, de ce fait, leur entre-deux, l espace qui les sépare, ce qui les sé- pare, la différence. Si, dans ce rapport mimétique, les différences se creusent, l altérité se dévoile et crée du choc, l imitation connecte également les deux danseurs et constitue un ensemble plus grand, un organisme coordonné communiant avec l espace. COMMUNION & EFFACEMENT A travers le Waacking - danse de clubbing, de communion, de libération - nous rechercherons une gestuelle ininterrompue, dans laquelle le mouvement se déplacera non seulement dans leur pas et dans leurs bras qui projetteront vers l extérieur et feront circuler une onde autour d eux, un courant d air, mais aussi dans le centre du corps, capable de se serrer et de se desserrer pour dif- fuser l énergie. Des mouvements de jambes, des pas rythmiques, dans leur rythme à eux deux qui se dissociera ou pas de celui de la musique. Une danse dans laquelle varieront non seulement les degrés d énergie, de vitesse ou de densité, mais aussi les degrés de présences, de recul et d absences. Vers l avant ou vers l arrière, connectées à celle de l autre ou pas, les présences avanceront et reculeront comme une obsession pulsative. Il s agira de travailler le regard du spectateur dans le temps, de voir l épuisement arriver, d offrir les corps à l empathie et, pour ce faire, de les inscrire dans une temporalité déployée, capable de constituer un passé, un présent et un futur. Il s agira aussi d être capable par moment d éloigner la présence de manière à la réduire à un pur mouvement, mouvement global, sensation d espace et de gestes, mouvement général de l être et des choses. Là, la danse deviendra surface de projection et de réflexion de nos propres désirs. Dans ce temps déployé, la superposition des présences des deux danseurs laissera apparaître une multitude d hommes et de possibles. Ce duo masculin, qui met nécessairement en jeu la virilité, évoque également le besoin vital d extériorisation : danser pour expulser et laisser en soi la possibilité à un vide d exister. Duel cathartique, archaïque parfois, dans lequel le sexué et le violent percent ou se replient, alternativement. ---Recherches au CND à Pantin en décembre 2013 : https://vimeo.com/77685539 Premières recherches au Centre national de la Danse à Pantin fin 2013

ORGANISME IDEOLOGIQUE Si la danse devient cette surface de projection pour le spectateur, elle est aussi une épaisseur absorbante qui ingère les images vidéos, les signes idéologiques qui l entourent. Violence de ces corps altérés, idéologie du dépassement de soi, imaginaire pop et folkorique... Cette danse de fusion fera surgir le corps hors norme, hors de son stéréotype, mais qui lui permettra aussi de disparaître dans le mouvement continu, en dialogue avec l espace et les deux danseurs. Une manière de faire disparaître l image pour la danse. Une écriture tendue par cette relation entre l image et le mouvement, les signes archétypaux et la danse comme sensation d espace et de gestes. Une écriture qui pose et repose toujours cette question : est-ce l image ou les corps qui restent le plus dans la rétine du spectateur? Est-ce les signes ou le mouvement? Est-ce l icône ou est-ce la danse? REFERENCES Le Waacking est une forme afro-américaine de la danse de rue provenant des clubs homosexuels américains. Apparue dans les années 1970 à Los Angeles, s inspirant de la musique funk et disco. À l origine c est une danse qui se veut une imitation de la danse sensuelle et feminine réalisée par des hommes. Ce style de danse prend de l ampleur et touche par la suite des hommes dits métrosexuels. Après un désintérêt dans les années 1990, cette danse connaît un regain avec la mode des sons électros des années 2000. La Dakbhe (en arabe signfie «coup de pied») est un type de danse folklorique connu au Levant, avec plusieurs versions régionales. C est une danse de groupe en ligne où les danseuses et danseurs se tiennent les mains et frappent le sol fortement. Elle est le plus souvent dansée dans les mariages, les banquets et les fêtes occasionnelles. Le meneur de la dabkeh entraîne avec lui la danse et les autres danseurs. Il est appelé ras (chef) et est autorisé à improviser sa danse. Il tient à la main un collier de perles masbaha et le fait tourner en l air pendant que les autres danseurs donnent le rythme. Les danseurs poussent parfois des cris pour donner de l énergie à la danse et l accentuer. Le mapping vidéo est une technologie multimédia permettant de projeter de la lumière ou des vidéos sur des volumes, de recréer des images de grande taille sur des structures en relief, tels des monuments, ou de recréer des univers à 360. Grâce à l utilisation des logiciels spécifiques, les volumes sont dessinés et reproduits, afin d obtenir des projections vidéo à grande échelle qui adhèrent le plus près possible aux endroits choisis.ces jeux d illusion optique peuvent rendre confus la perception ou induire en erreur le spectateur à partir de la déconstruction illusoire de ce qui était statique.

«Seul l œil du taureau qui meurt dans l arène voit»

MINOTAUROMACHISM ERIC MINH CUONG CASTAING SHONEN

recherches au CND à Pantin

MINOTAUROMACHISM en partenariat avec le Musée Picasso «Seul l œil du taureau qui meurt dans l arène voit», a écrit Pablo Picasso. Dans un dispositif numérique de réalité augmentée, la danse d un bodybuilder et les écorchés tracés dans l espace par un dessinateur interrogent la figure transgressive du Minotaure. Durée : 30 min Corps polymorphe et surdimensionné, un bodybuilder exécute des poses invoquant les colosses des mythologies grecques, incarne différentes figures animales dansées puis ondule de manière plus souple, telle une plante qui se tord en cherchant la lumière. Ce corps-magma peut évoquer le Faune de Nijinsky ou les métamorphoses Buto de Kazuo Ohno. Pourtant, sa gestuelle se nourrit de danses urbaines et de clubs - les arènes d aujourd hui -, des gestes fluides du Waacking, né dans les boîtes gays de Los Angeles, au K.r.u.m.p., caractérisé par des agitations bestiales partant du torse. Alors, le corps stéréotypé sort de sa propre norme, celle d une figure figée, masculine et dominatrice, pour se fondre dans une danse intemporelle, sensuelle et transgenre. Selon Georges Bataille, l homme doit replonger dans l animalité pour retrouver son caractère sacré, paré du prestige et de l innocence de la bête. Un jeune homme le regarde faire et dessine lentement des écorchés inspirés de ses gestes ; muscles longs, tendons bleus, nerfs sous la peau, os dans la chair. Captés puis reprojetés sur le bodybuilder dans le cadre d un dispositif vidéo, ces tracés anatomiques se superposent au corps réel, épousant ses mouvements. Ce corps augmenté rappelle alors, peut-être, les études de Leonard de Vinci ou les décompositions animatiques d Eadweard Muybrige, prises dans la vision d une danse sacrificielle à la fois macabre et charnelle. Peu à peu, les écorchés videoprojetés s étendent et teintent de chairs l architecture du lieu. Et c est comme si les murs prenaient vie, se contaminaient de la danse et des écorchés dans un tableau fantasmagorique célébrant les mythes primitifs païens, la chair et la danse, un grand corps d impureté et de fusion. A travers cette superposition de représentations du Minotaure, dansées, dessinées et amplifiées par le mapping vidéo qui transforme le lieu du spectacle, nous cherchons l immersion sensorielle et évolutive du spectateur, pour faire résonner cette troublante déclaration de Picasso : «Seul l œil du taureau qui meurt dans l arène voit». Equipe Chorégraphe -Dessinateur Eric Minh Cuong Castaing Artiste multimédia & sonore Alexandre Bouvier interprète bodybuilder (Paris) Deniss Tchoumatchenko : Deniss a commencé à 17 ans le Bodybuilding et la compétition en 2004. Il a été primé à plus d une vingtaine de compétitions internationales (WBFF Quebec Championship, Grand Prix IFBB Paris, New Jersey and Tri State Championship, Grand Prix Due Torri, Italy, Top de Colmar ). Il pesait 58 kg quand il a commencé et aujourd hui il pèse entre 105 et 120 kg. En parallèle, Deniss est Ingénieur en informatique.

KID BIRDS INSTALLATION & COURT-MÉTRAGE De la danse à l image, vers l onirisme cinétique de l image mouvement Le projet Kid Birds s inspire de la démarche transversale de la pièce Beach Birds créée en 1991 par le chorégraphe américain contemporain Merce Cunningham, adaptée en court-métrage par le réalisateur Elliot Kaplan. Par le biais des nouvelles technologies, notamment de la motion capture, le projet Kid Birds reposera la question, chère à Cunningham, de la transformation du corps en pur mouvement abstrait. Cette démarche prend la forme de deux objets, chronologiquement continus : Un court-métrage d une part, une installation holographique où la chorégraphie n est plus que particules projetées, trace, énergie lumineuse d autre part. Ainsi, du tournage à l installation, du corps réel à la fiction de l image, il s agit d opérer une translation de la présence physique vers l énergie de l image-mouvement. Pour réaliser le court-métrage et l installation, pour reconnecter cette danse contemporaine créée il y a 20 ans au corps d aujourd hui, Shonen en partenariat avec le Centre de développement chorégraphique de Toulouse, a travaillé avec une quarantaine d élèves allophone de l école d application Benezet à Toulouse. Cette démarche commune du CDC et des artistes est la continuité de leur recherche conjointe sur l enfance. Si le court-métrage et l installation est réalisé par Shonen, un troisième volet, l adaptation sur scène de la chorégraphie de Merce Cunningham sera réalisée en amont avec le consentement de sa fondation par Dylan Crossman, danseur au sein de la Compagnie new-yorkaise de Merce Cunningham, qui produira une pièce au CDC de Toulouse. Equipe de l installation : Conception : David Daurier & Eric Minh Cuong Castaing Artiste multimédia : Pierre Gufflet Concepteur du dispositif sonore : Alexandre Bouvier Aide à la conception: Céleste Germe Equipe du court métrage : Co-réalisation : David Daurier & Eric Minh Cuong Castaing Cadreurs : Sylvain Sechet, David Daurier, Graphiste de post production : Gaston Marcotti Technicien Motion capture : Pierre Gufflet chorégraphie : Dylan Crossman Animateur infographiste : Fafah Togora La capture de mouvement (motion capture en anglais, parfois abrégé en mocap) est une technique permettant d enregistrer les positions et rotations d objets ou de membres d êtres vivants, pour en contrôler une contrepartie virtuelle sur ordinateur (caméra, modèle 3d, ou avatar). Elle est depuis 1990 employée pour produire des films en images de synthèse (Avatar ), des effets spéciaux pour la télévision, ou des performances artistiques en théâtre ou en danse.

KID BIRDS LE COURT-MÉTRAGE Dans le même processus que celui utilisé dans les années 90 par Merce Cunnigham et le réalisateur Elliot Caplan, le projet Kid Birds vise à déplacer le regard porté sur une œuvre chorégraphique via un autre médium artistique : le cinéma. Du spectacle vivant au court-métrage, de la scène au tournage, du corps réel à la pure fiction de l'image, il s'agit d'opérer une translation de la présence physique vers l'énergie de l'image-mouvement. Pour cela, les réalisateurs ont utilisé des outils numériques contemporains, comme des appareils photo dont le piqué et les focales spécifiques permettent de travailler la profondeur de champ tout en privilégiant la mobilité des caméras ( Drone, steady-cam...). Ils ont programmé également un dispositif de motion capture kinect qui permet de capter le mouvement en direct et de le transformer en image, en lumière, notamment inspirés de Rgbdtoolkit (http://www.rgbdtoolkit.com/) outil open source développé par l artiste américain James George (http://www.jamesgeorge.org/). SYNOPSIS - DURÉE : 10 MIN Le court métrage est composé de trois séquences : Nous sommes partis du quotidien des enfants : une danse de groupe dans une cour d'école comme trace du réel, comme empreinte. Puis nous avons tourné dans une «boîte noire», lieu où les lumières vives et la vidéo-projection dessinent des corps fragiles et sensibles pour aboutir enfin à une séquence où les corps ne sont plus que textures, nuages de points en mouvement, abstraction cinétique et picturale, si chère à Merce Cunningham. Du quotidien des enfants à l'onirisme cinétique, comme dans un rêve. PORTÉE SOCIO-CULTURELLE : ÉLÈVES ALLOPHONES PRIMO-ARRIVANTS Le projet global de préparation de la pièce et du court-métrage, mené en partenariat avec le CDC de Toulouse, entre dans l axe prioritaire du projet annuel d une classe CE2-CM1 (allophone arrivants) de l école Benezet, afin de favoriser leur intégration et celle de leur famille, dans l institution scolaire et dans la ville. Pour ces enfants, cela a été une expérience de tournage inédite avec notre équipe de professionnels de l image (cadreurs, réalisateur, graphiste...) qui les ont initiés aux différentes étapes de la création d un film. Ce projet est conduit avec le professeur Stéphane Sinner, qui a conçu en 2012-2013 le projet Merce Cunningham-Territoires, primé dans la catégorie «scolaires» par la Fondation Espace Ecureuil pour l Art Contemporain. Il s inscrit dans la continuité de la transmission par l art, pour et avec les enfants, que nous avons notamment développée dans le cadre de notre précédent spectacle, lil dragon. Ce dernier, déjà co-produit par le Centre de développement chorégraphique de Toulouse, a permis à plus de 200 enfants de monter sur scène, en France et en Europe. Production Shonen - coproduction Cdc de Toulouse --Première : 23 mai 2014 au Cdc de Toulouse Premières extraits vidéos en Work in progress : https://vimeo.com/90956311 mot de passe: kidbirds Le projet Kid Birds pour lequel Shonen a réalisé ce court métrage, a reçu le 1er du prix de l Audace artistique et culturelle délivré par le ministère de l éducation nationale et le ministère de la culture et de la communication en partenariat avec la Fondation Culture & Diversité.

Inspiration d outil de motion capture et transformation en particules - James Georges / Rgbtoolkit Recherches -plan 3d de l installation

INSTALLATION / DISPOSITIF TECHNOLOGIQUE Un réseau de videoprojecteurs disséminés dans l espace de représentation, suspendus projetant sur des mini-écrans translucides holographiques. - 9 * videoprojecteurs vivtek qumi 2000 lumens - 9 * modules android sans écran. - 9 * écrans translucides holographiques. - 9 * cables hdmi -hdmi courts. KID BIRDS L INSTALLATION DISSOLUTION & REMATÉRIALISATION Le court-métrage réalisé en motion capture représentant la danse des enfants (voir P5) sera, dans le cadre de cette installation, reprojeté par un procédé inspiré de l holographie sur de grandes plaques de verre rectangulaires. Ainsi, le dispositif donnera lieu à une «rematérialisation» de l image. Alors que l objet de notre film sera de proposer une trajectoire vers l abstraction, vers l effacement du geste au profit du pur mouvement, vers la soustraction de la matière au profit de l image, vers la disparition du corps au profit de l idée et de sa sensation, le dispositif de notre installation donnera lieu à une rématérialisation de l image par l holographie, qui se recomposera dans l espace, dans la transparence, dans l air. Présence et image, matière et transparence, décomposition et recomposition, idée et sensation, mémoire et temps réel : toutes ces notions sont au cœur de ce double projet et l installation continuera à faire vivre ses oppositions, à les rapprocher, à les faire dialoguer. DE L ÉCRAN À LA FRAGMENTATION Dans une salle dont le sol est recouvert d un tapis de danse noir. Neuf plaques de verre y seront disposées en rectangle, sur une hauteur de cinq mètres et sur une largeur de quatre mètres. De face le point de vue sera celui de l entrée de la salle le visiteur aura à la fois l impression d une surface plane (les plaques de verres disposées les une à côté des autres, les unes en dessous des autres) et d un volume : celui de l image filmée en trois dimensions. Pourtant, dans un second temps, en circulant autour de l installation, il observera que les plaques ne sont pas disposées sur un même plan, mais sont décalées dans la profondeur de l espace, sur une épaisseur de 4 mètres. Les plaques de verre «désolidarisées», placées à différentes hauteurs et profondeurs, constitueront ainsi une nouvelle structure spatiale et nous ferons passer des deux dimensions de l image en 3D, au trois dimensions physiques de l architecture. Le visiteur percevra alors les images holographiques avec des avant-plans et des arrière-plans. A la 3D virtuelle s adjoindra la profondeur de l espace réel. Les images et les formes seront stratifiées, étirées jusqu à leur effacement au profit de la matière (la lumière) ou jusqu à leur intégration à l architecture environnante. Cette structure nous permettra également de travailler l image globale ou sa fragmentation, sa subdivision. Alors que le point de vue de l entrée constitue un «écran», une totalité, les points de vue périphériques pourront jouer sur la dissociation, sur la juxtaposition, sur la mise en relation. CALENDRIER Fin janvier 2014 : Premiers test de motion capture et ateliers avec les enfants 28-2 avril 2014 : Tournage en motion capture Automne 2014 : Maquette de l installation

PRÉCÉDENTES CRÉATIONS

copyright shonen

lil dragon Mêlant arts numériques, danses urbaines et traditionnelles, lil dragon sonde un monde trigénérationnel en fusion : une expérience trouble de la transmission. Sur scène, une ancienne étoile du ballet royal du Cambodge ayant fui la dictature Khmer rouges et une danseuse de K.R.U.M.P incarnent deux puissances vitales, deux manières d être femmes et deux formes de lutte, aux prises avec une descendance inattendue. En jeu, une nuée d enfants : une fratrie, une meute, une humanité en devenir qui, tel un grand corps spongieux et viscéral, ingère et transfigure les signes et les énergies des aînées. De ce choc naissent les images nouvelles, les icônes altérées. Autant de projections mentales qui se répercutent sur les corps dans une chorégraphie sensible matérialisée. +durée : 55 min SHONEN en coproduction avec le Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, le collectif Essonne Danse, le Centre des Arts d Enghien-les-Bains, Initiatives d Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l Acsè). Avec l aide à la maquette du DICREAM CNC et l aide à la résidence de Micadanses et le soutien de l Atelier de Paris-Carolyn Carlson. Ce projet a obtenu la bourse SCAM «brouillon de rêve numérique», l aide Enfance et culture de la Fondation de France et le soutien du Bureau FormART. Eric Minh Cuong Castaing est artiste associé eux Rencontres Essonne Danse 2013. Shonen est sélectionné dans le programme 2013-2015 du réseau chorégraphique européen Moduldance (EDN). --- Représentations : Fin février 2015 au Krokus festival (Belgique) 14 mars 2015 au Toboggan (Décines) creation Modul-dance 2013 Tournée 2013 Cdc de Toulouse, Tanzquartier on Wien, Cda d Enghien-Les-Bains Arts, Kino Siska on Lujbjana, Scène national d Evry, Théâtre de Bligny, Festival Artdanthé... #EQUIPE EN TOURNEE (7 PERS) 1 choreographe + 1 assistant+2 danseurs 1 regisseur lumière 1 régisseur son 1 artiste video #PLANNING 15 à 20 enfants de 7 à 9 ans avec un professeur ou un animateur choregraphe + 1 assistant arrivent à J -5 1 artiste video & 2 danseurs arrivent à J-2 2 techniciens arrivent à J-1 #la cie SHONEN vient avec son propre matériel video espace scénique :12 m (profondeur) x 12 m (largeur) x 6 m (hauteur ) en boite noire Peu de matériel lumière demandée.

KAIJU Dans un dispositif de réalité augmentée, un danseur hip hop, un graphiste de dessin animé et un plasticien tentent de manipuler les images d aujourd hui qui nous habitent, qui nous transforment. Kaiju pose la question de l enfance éternelle : Dans la société du divertissement et de l hyper-accreation 2011 littéralement Bête étrange ou bête mystérieuse est un terme japonais pour désigner les monstres géants des films japonais. Une production de Shonen en coproduction avec le CCN de La Rochelle, Initiatives d Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l Acsè), CCN de Créteil, [Ars] numerica, Centre Européen pour la création numérique à Montbéliard, Le Cube - Centre de création numérique à Issy-les-Moulineaux, le Théâtre de L Archipel - Scène Conventionnée de Perpignan. Avec l aide à la création chorégraphique de la DRAC Ile de France, du dispositif pour la création artistique multimédia (DICREAM) - Centre National du Cinéma et de l image animée, aide à la maquette et à la production et l aide ADAMI et de la SPEDIDAM. KAIJU à reçu le prix Danse / nouvelle technologie de l Office Franco -Québécois de la Jeunesse lors de la compétition internationale du festival Bains Numériques en juin 2010 et la bourse numérique Lagardère 2010. Diffusion 2011 /2013 : Ccn de la Rochelle, CND de Pantin, Hellerau de Dresdes (Allemagne), le Cube, Cda d Enghein-les-bains, Centquatre - festival Temps d images, scène nationale de Cavaillon, TAP scène nationale de Poitiers - festival A corps, Théâtre de l archipel-perpignan. + Extrait video : http://vimeo.com/76712730

2013-2014 + Kid birds court métrage au Cdc de Toulouse + Installation - performance Cyclo au festival Made in Asia +Residence avec les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis +Résidence à l EREA Anne Frank avec le centre d art contemporain Rurart ( Poitiers) + Aurora - Collaboration avec Alessandro Scarrioni +Résidence croisée France -Quebec avec Circuit-Est & la Briqueterie

REVUE DE PRESSE http://evene.lefigaro.fr KAIJU Par Marine Relinger (Evene) Chairs pixélisées, animations avalant les corps, mapping vidéo altérant l architecture même du théâtre... Kaiju («bête étrange» ou «bête mystérieuse» en japonais) s illustre bien au-delà des effets que permet l emploi du numérique sur scène. Cette chorégraphie d Eric Minh Cuong Castaing, également graphiste d animation 3D, reconfigure le corps à la mesure de son territoire actuel, à la fois local et mondial, nourri par un flux ininterrompu d images à l heure des mass media et de l entertainment. Fruit d un montage furieux resserré autour de ruptures (cuts sonores, modulations franches de l éclairage...), la pièce ajourne cependant toute tentative de lecture narrative pour concentrer son public sur une réception sensible de l œuvre. Et cette proposition à la fois dansée, plastique et cinématographique, n est fort heureusement pas de tout repos. Elle ouvre des espaces difficiles où l image du plateau elle-même est renversée à la faveur d un noir soudain ou d un éblouissement prononcé, d un plan qui s étend sur la durée ou d un volume sonore poussé dans ses retranchements. Dans ce contexte éprouvant pour les sens, le tensiomètre est huilé par une composition musicale électroacoutisque des plus immersives. Ou, plus simplement parfois, par une présence. Celle de deux danseurs et d un homme nu perturbateur, incarnés ou en lutte, puisant dans l intériorité du bûto cette «danse des ténèbres» née au Japon en réaction à Hiroshima et dans le potentiel explosif de la danse hip hop, les ressources à même de questionner l ingestion et la restitution du flot d images qui les traverse. À chacun de saisir le sens de cet univers nécessairement fragmenté où la culture pop, les mangas du maître japonais Katsuhiro Ōtomo et l histoire géopolitique mondiale figurent le portrait pixélisé d une génération nourrie par le World Wide Web. On peut y percevoir la violence d une impuissance désormais connectée aux bouleversements du monde. Ou autre chose. mars 2013

EQUIPE Eric Minh Cuong Castaing chorégraphe (Paris) D abord créateur dans le cinéma d animation, il est diplômé en cinéma animation (l Ecole de l image Les Gobelins,), il coréalise le court métrage La migration Bigoudenn, primé Jury honors aux Syggraph à Los Angeles, prix Canal + aux E-magiciens, et Electronica à Vienne en 2004. Découvrant le hip-hop en 1997, Il rencontre la danse contemporaine par différents stages avec Juha Marsalo, Mark Tompkins & Nacera Belaza, puis par la pratique de la danse Buto (Carlotta Ideka et Gyohei Zaitsu). En 2011, Il danse pour le spectacle Ich sah: Das Lamm auf dem Berg Zion, Offb. 14,1 de NEUERTANZ du plasticien chorégraphe Va Wolfl. Il collabore avec Alessandro Scarrioni sur la pièce Aurora, travaillant avec des aveugles pratiquant le Goalboal. Après un voyage à Los Angeles où il découvre le phénomène Krump, et à la suite de projets humanitaires et pédagogiques menés au Sénégal et au Vietnam, il crée la compagnie SHONEN en 2007. Gaetan Brun Picard interprète & assistant chorégraphe (Paris) Chorégraphe-danseur croisant Tanz theater, le théâtre concret et la danse hip hop, il a dansé pour Natalie Pernette, Emmanuel Gat, Dominique Boivin, Das plateau. Il a suivi des formations de danse avec Denis Taffanel, May-ling Bisogno et Stéphane Fratti, Peepin Tom, T.R.A.S.H., NEUER TANZ et en théâtre avec d Andrés Spinelli, Ernesto Berardino, Rafael Bianciotto. Celeste Germe dramaturge (Paris) est architecte, dramaturge, réalisatrice et metteur en scène du collectif de théâtre contemporain Das Plateau.Depuis sa création, Das Plateau a réalisé six spectacles et plusieurs performances associant théâtre et cinéma. Ces projets ont notamment été présentés sur France Culture, au Théâtre National de la Colline, au Théâtre National de Strasbourg, au Centre Dramatique National de Gennevilliers, au Lieu Unique à Nantes, au Théâtre Garonne à Toulouse dans le cadre des Soirées Nomades de la Fondation Cartier, à la Ménagerie de Verre à Paris, à Montévidéo dans le cadre du festival ActOral à Marseille.En tant qu architecte, elle a travaillé au sein de l agence Th1-Philippe Villien et enseigné pendant plusieurs années la théorie architecturale à l École Nationale d Architecture de Paris-Belleville. Elle développe enfin une activité de formation aux arts vivants dans différents lieux d enseignement (Paris-Sorbonne, La Manufacture de Lausanne, l ENSATT à Lyon...) Pierre Gufflet artiste & technicien multimédia (Barcelone) est sound designer, compositeur, percussionniste, régisseur son, consultant et concepteur de systèmes numériques audio vidéo interactifs dans le spectacle vivant, l art contemporain. Formé à la prise de son à Rennes, en 1999, il est régisseur son à l Ircam, puis au Centre Pompidou à Paris jusqu en 2006. Sur les phases de création, il développe ses propres outils informatiques et électronique dédiés au sound design dans le spectacle vivant, le cinéma et les installations plastiques notamment au Fresnoy Studio National des Arts Contemporains ou au Palais de Tokyo. orations et/ou co-créations avec : Pierre Huygues, Visual System, Eric Minh Cuong Castaing / shonen, David Burrows, Atsunobu Kohira, Olga de Soto, Caterina Sagna, Patrick Keiller, le collectif Superamas, Marie-Laure Cazin, Chrystel Petitgas, Anthony Rousseau, Fabien Giraud, Flavio Cury, Pavel Braila, Sabrina Montiel Soto, Calvacréation, Christian Gangneron, Thierry Pécoux, Lionel Monier, Katja Fleig, la compagnie Vertigo, Ana Katerina Scheideger, Le Fresnoy Studio National, La loupiote, Kapwani Kiwanga, Sandra Lachance, Benoit Bourreau, Atsuhiko Watanabe, Guillaume Ségur, Hélène Iratchet... Sebastien Lefèvre créateur lumière (Lyon) Venant des arts plastiques, il crée pour la danse (la cie Alexandre N posse, Maryse Delente ), le théâtre contemporain (C. Rangade, théâtre Craie), dans le cadre de concerts (Antony and the Johnsons à Londres) et d installations (Fête des lumières à Lyon en 2004 et 2009). sebastienlefevre.over-blog.com Naun compositeur (Paris) Auteur chanteur compositeur (quintet vocal Mana), pour le cinéma (Lullaby for Py de Benoit Phillipon), la chorégraphie (Feu glace et Kaiju - Shonen, Traversée de RVSIKA - cie Mood ) et la pédagogie vocale (ARIAM Île-de-France, l école Atla, Paris). Il dirige le département musique actuelle au conservatoire de Chantenay-Malabry. Alexandre Bouvier sound designer (Paris) est compositeur electro-acoustique avec Grégoire Simon de l ensemble intercontemporain et enseignant au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Après des études de composition assistée par ordinateur, d electroacoustique, d électronique et d informatique, Alexandre Bouvier a travaillé avec les cies SHONEN et du Point d assemblage, Mike Sens ou encore Charles Chemin.