LES SOINS D HYGIENE La toilette Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 1
Soin d hygiène quotidienne, Facteur de bien-être physique et moral, La toilette se révèle un moment de relation et d observation. La qualité de l hygiène corporelle reflète souvent la qualité de l hygiène des soins 2
Construire avec le résident des liens de confiance. Respecter son autonomie Faire en sorte que la toilette reste un plaisir pour le résident. Réaliser un soin personnalisé avec tact, douceur et respect. 3
Objectifs : Conserver une bonne image de soi. Stimuler les capacités existantes ou «restantes». Surveiller l état cutanée. Instaurer un dialogue afin d évaluer l état psychique. 4
Recommandations : il est recommandé : de faire une toilette complète tout les jours quelque soit le niveau d autonomie de la personne. D inciter chaque résident à faire sa toilette (maintien de son niveau d autonomie). Que la toilette précède les soins aseptiques. D effectuer la toilette du plus propre au plus sale. En dehors de la toilette, d assurer l hygiène des mains du patient aussi souvent que nécessaire. De ne pas partager entre les résidents les objets de toilette. 5 D apporter une attention particulière à la désinfection des équipement sanitaires entre chaque patient lorsqu il sont commun (chariot douche, baignoire, )
Recommandations : (suite) Respecter la pudeur même si le résident doit être aidé (porte fermée, ne dénuder que les parties à laver, si besoin utiliser un paravent ou la salle de bain pour isoler le résident). Pour la toilette intime, proposer au résident de la faire en lui préparant le gant et assurer le rinçage. Veiller à la sécurité et au confort durant le soin. Intégrer la notion de vieillissement cutanée : peau fine, sèche et transparente. - vérifier la température de l eau - utiliser un savon surgras ou gel douche à ph neutre(pas de produit à base d alcool). - éviter de sécher la peau par frottement : tamponner 6 - après la toilette, utiliser un lait ou une crème émolliente pour lutter contre le desséchement de la peau.
7 Pour la personne désorientée Instaurer une relation avec le résident avant la toilette. Adapter la chronologie de la toilette Ne pas commencer par le visage (zone d agressivité et d intimité. Lui faire prendre contact avec l eau Commencer par le bras pour le mettre en confiance Être sur que la personne devant nous a bien compris Comprendre pourquoi la personne n arrive pas à commencer sa toilette (amorcer le geste avec elle) La toilette est un moment d échange important entre le personnel et le résident Attention à ne pas employer le «on», toujours dire «vous» ou «je»
Plusieurs formes de toilette proposées au résident: La toilette au lit La douche au lit / le chariot douche La toilette au lavabo La toilette sur verticalisateur La douche Le bain 8 Chacune de ces toilettes peut revêtir elle-même plusieurs formes en fonction des équipements, du nombre des soignants et des capacités du résident : Avec aide partielle Avec aide totale Debout assis Mixte assis debout
Les toilettes pour résidents non verticalisables La toilette au lit : c est la toilette la plus répandue et souvent la seule enseignée Une toilette au lit c est une hygiène relative, un inconfort pour les soignants La douche au lit : encore très rare Elle procure confort et hygiène La toilette en chariot douche : peu de services en sont équipés. Cet outil permet la douche allongée. Elle se fait à l eau coulante et peut être proposée pour tous les résidents grabataires La douche sur lève malade : trop inconfortable, à réserver à des cas exceptionnels. Le bain : en baignoire traditionnelle ou en baignoire à hauteur variable; elle s adapte à la taille des résidents qui ne glissent plus et à celle des soignants 9
Les toilettes pour résidents verticalisables Rappel: Un résident est dit valide s il est capable de soutenir son poids au moins 20sec La douche : souvent proposée à des personnes autonomes alors qu elle peut être un très bon outil de réhabilitation. Elle permet de préserver une «image de soi» positive. La toilette au lavabo : en développement avec le concepts gérontologique dans le soin. Elle remplace la toilette au lit pour les patients semi grabataires, favorisant une aide partielle qui oriente le soin vers la recherche ou la conservation de l autonomie. Sa mise en place se heurte souvent à des problème architecturaux d espace restreint plaçant le soignant devant des difficultés. 10 La toilette sur verticalisateur : rallonge ainsi les temps de verticalisation quotidiens évitant de nombreuses grabatisations.
Tenue vestimentaire du personnel : Protéger la tenue par un tablier plastique à UU Porter des gants : uniquement pour la toilette intime et en cas de souillures. Règles d hygiène : Utiliser un chariot de nursing propre ordonné ou le matériel stocké se limitera à celui nécessaire pour une journée Ne rentrer dans la chambre que le matériel et le linge nécessaires au résident Utiliser en priorité les affaires de toilette du résident Si matériel collectif => le désinfecter entre chaque résident Préférer le savon liquide Réaliser une hygiène des mains entre chaque soin et entre chaque résident Adapter la toilette au degré de dépendance du résident 11 Changer d eau et rincer le gant autant de fois que nécessaire
Règles d hygiène : (suite) Si pas d UU changer de gant et de serviette de toilette tous les jours et plus si besoin Ne pas mélanger linge propre et sale et ne pas déposer de linge sale au sol Nettoyer et désinfecter le matériel utilisé entre chaque résident(chariot douche, baignoire ) Ne pas oublier les soins d hygiène associés : Shampoing, brossage des dents ou entretien des appareils dentaire, oreilles ongles Noter dans le dossier de soins le geste réalisé, l état tégumentaire, les éventuels besoins (soins de pédicurie, coiffeur ) 12