"Prévisibilité du Climat Tropical"



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Transcription:

Compte rendu de la conférence: "Prévisibilité du Climat Tropical" Introduction A l'occasion de la prospective de la Commission Spécialisée Océan Atmosphère (CSOA) de l'insu, nous avons organisé une conférence sur les nouveaux enjeux de la recherche en physique du climat tropical au Centre International de Conférence de Météo France, Toulouse, du 1er au 3 juin 2010. Cette conférence avait pour objectif (i) de présenter les recherches en cours en France et leur relation avec les programmes internationaux, (ii) de favoriser de nouvelles coopérations entre les équipes de recherche, (iii) de définir des processus critiques à étudier en priorité, (iv) de répertorier les besoins en moyens d'observation (campagnes de terrain, missions spatiales) et en modélisation et, (v) de proposer ces recommandations pour la prospective de la CSOA. Ce court document résume les discussions des trois groupes de travail qui se sont réunis le dernier jour de la conférence: Variabilité et prévisibilité de grande échelle (de l'interannuel aux échelles climatiques). Variabilité et prévisibilité intrasaisonnière (du synoptique au saisonnier). Processus de méso-échelle, microphysique et rayonnement. Ce résumé des discussions est destiné à servir de base de réflexion pour la prospective CSOA pour ce qui concerne les régions tropicales. Compte tenu de la spécificité des tropiques et de leur importance dans les projections climatiques, il serait peut-être souhaitable de créer une "Thématique scientifique transverse" de la CSOA axée par exemple sur : "La physique du climat tropical de la méso échelle à la variabilité décennale". 1. Visions prospective à 10-15 ans Les grands enjeux: La représentation du climat tropical et de sa variabilité dans les modèles de climat comporte encore de sérieuses lacunes. Ainsi la simulation des phénomènes les plus représentatifs des régions tropicales (cyclones, oscillations intrasaisonnières, moussons, ENSO,...) est très variable d'un modèle à l'autre, sans que l'on comprenne et maitrise complètement l'origine physique de ces différences. Un travail de recherche important des prochaines années consistera donc à identifier les processus physiques critiques permettant d'améliorer à terme la maitrise de la modélisation de ces phénomènes. Ceci est également nécessaire pour la prévision de l'évolution de ces phénomènes à des échelles de temps allant de quelques jours à quelques mois, voire quelques années. Le système climatique étant non-linéaire, une bonne représentation de la variabilité tropicale à ces échelles de temps et d'espace est également indispensable aux projections multi-décennales et aux études des impacts régionaux du changement climatique global. Bien qu'il soit important de commencer dès maintenant (comme cela est fait par le programme AMMA) à mettre au point des approches originales pour l'étude de ces impacts (économiques, santé, agriculture, ressources en eau, etc.), il ne faut pas perdre de vue que ces études reposent et reposeront avant tout sur des prévisions correctes de l'évolution du système physique aux échelles de temps pertinentes (saisonnier, intrasaisonnier, synoptique, évènements extrêmes). La bonne représentation de ce système physique par les modèles, et les analyses d'observations permettant d'atteindre cet objectif, restent donc la priorité. Les phénomènes tropicaux (systèmes convectifs, cyclones, ondes équatoriales, MJO, moussons, ENSO) sont largement gouvernés par les processus diabatiques (radiatif, convectif, échanges avec l'océan et avec les surfaces

continentales). Cette spécificité justifie une attention particulière à la modélisation de ces processus diabatiques pour améliorer la simulation et la prévision des phénomènes tropicaux. Ces processus physiques jouent également un rôle déterminant dans le bilan énergétique du système climatique. Concernant ces processus, les grands enjeux à relever au cours de la prochaine décennie concernent: La compréhension des processus de déclenchement et d'évolution des systèmes convectifs et la maitrise de leur paramétrisation dans les modèles de climat. Le déclenchement reste en particulier un problème difficile compte tenu de la petite échelle de certains facteurs déterminants (comme hétérogénéité de la surface, la végétation, les brises, les courants de densité, le cycle diurne) et de la méconnaissance de l'impact d'autres facteurs comme des ondes de gravité, le cisaillement du vent, les intrusions d'air sec ou plus généralement l'humidité troposphérique. L'origine (perturbations atmosphériques, température de surface et interaction air-mer, etc.) de l'organisation des systèmes convectifs en ensembles de grande échelle sur l'océan est également une caractéristique physique mal maitrisée qui pourrait jouer un rôle important pour la variabilité intrasaisonnière de type MJO et sur les moussons. Sur les continents, le signe même des rétroactions entre processus de surface et convection atmosphérique est incertain, et semble dépendant des échelles considérées et du type d'environnement. Cette complexité mal cernée affecte la modélisation de la mousson. Les processus (microphysique, distribution, cycle diurne) influençant l'impact radiatif des nuages, en particulier pour les nuages bas (source principale de dispersion des projections des modèles climatiques) et pour les cirrus tropicaux. De même, on connaît mal la nature du chauffage, convectif versus radiatif (direct) impliqué dans la variabilité intrasaisonnière. Les Aérosols sont également susceptibles d'avoir des effets radiatifs directs ou indirects (noyaux de condensation) sur la variabilité tropicale. Les processus de transport, en particulier de vapeur d'eau depuis la couche limite vers la troposphère libre, ainsi que les échanges troposphère stratosphère réalisés au niveau de la tropopause tropicale (TTL). Le rôle respectif de la convection et du transport sur la distribution de l'humidité atmosphérique, et donc aussi sur l'effet radiatif de la vapeur d'eau, sont encore mal cernés dans les régions convectives. L'importance des phénomènes de fine échelle, tels que la turbulence ou les ondes de gravité, sur le transport à plus grande échelle et le mélange reste mal connue. En plus des processus diabatiques, certains processus dynamiques gouvernant les interactions entre différentes régions à différentes échelles sont également mal compris. On peut citer l'exemple des interactions entre les moussons Africaine et Indienne à l'échelle intrasaisonnière, ou les interactions entre ENSO et la mousson Indienne à l'échelle interannuelle. Aussi, le lien entre les processus diabatiques et la dynamique pourrait jouer un rôle important dans les interactions d'échelles, en particulier entre les perturbations intrasaisonnières et les perturbations synoptiques. En ce qui concerne les moyens à mettre en œuvre, l'amélioration de la représentation de ces processus nécessitera: De proposer de nouvelles méthodes d'évaluation des simulations par confrontations aux observations (aussi bien modernes et détaillées qu'issues de proxies climatiques); De proposer de nouvelles méthodes (modèles idéalisés, etc.) et des théories adaptées à la compréhension des interactions entre différentes échelles (synoptique, enveloppe intrasaisonnière, mousson, grande échelle); De poursuivre les efforts d'observation spatiale, en exploitant en particulier les nouvelles données disponibles (par ex. A-train, TRMM, SMOS) ou à venir (par ex. Megha-Tropiques), mais aussi en proposant de nouvelles expériences spatiales; D'envisager de nouvelles expériences de terrain dédiées à l'étude de processus physiques spécifiques, si possible dans un cadre international;

De maintenir des sites d observation sur le long terme (comme les sites du programme AMMA sur l'afrique de l'ouest) pour assurer un suivi de l évolution climatique, et poursuivre l'exploitation scientifique de ces données ; De mettre au point de stratégies spécifiques d'initialisation des modèles couplés pour améliorer la prévision du temps dans les tropiques, en particulier pour l'échelle étendue (15-30 jours) et saisonnière. Interfaces avec d'autres thèmes: Ces interfaces ont été peu discutées lors de la conférence. On notera juste les points suivants: Interaction tropiques-extratropiques et prévisions saisonnières dans les moyennes latitudes; Simulation du climat global et de sa sensibilité; Impact du changement climatique sur les régions tropicales (ENSO, moussons, cyclones, évènements extrêmes,...); Les impacts sociétaux dans les régions tropicales (économie, santé, ressources en eau, etc.), de la prévision synoptique aux tests de sensibilité climatique. Approches à développer: L'analyse des jeux de données satellitaires existants et à venir est essentielle pour une meilleure connaissance de la convection et des nuages (morphologie, cycle diurne...) et une évaluation plus poussée des modèles. De même l'exploitation plus large des mesures de flux turbulents et radiatifs fournies par les stations de mesures à la surface devraient s'avérer particulièrement utile pour mieux maitriser le couplage entre l'atmosphère et la surface (océan, continent) et le cycle énergétique du système couplé. Les données des satellites, certaines données in situ (comme le réseau de bouées TAO) et les réanalyses météorologiques et océanographiques des centres opérationnels sont actuellement facilement disponibles. Il faut veiller à maintenir cette disponibilité afin de poursuivre l'analyse des différents modes de variabilité (intrasaisonnière et interannuelle). Ces études sont essentielles pour l'évaluation de ces modes de variabilité dans les modèles climatiques. L'accroissement des moyens de calculs doit permettre de réaliser des simulations à haute résolution de convection profonde (modélisation type CRM et LES) et, sur de plus vastes domaines spatio-temporels, pour étudier le cycle complet de la convection organisée (depuis sa génération, sa propagation jusqu'à sa dissipation) en relation avec la MJO (modélisation type CRM). De telles simulations présentent un intérêt certain pour accompagner le développement de paramétrisations (comme pour EUROCS et GEWEX Cloud System Studies). De plus, elles fournissent un outil adapté pour aborder les questions faisant intervenir des couplages entre processus physiques et dynamiques puisque les interactions entre ces processus sont alors traitées de manière plus explicite. Parmi les nouvelles méthodes prometteuses pour l'analyse de l'origine des précipitations, la mesure des isotopes de l'eau apporte des informations précieuses sur les processus internes des systèmes convectifs permettant de quantifier certains paramètres sensibles des paramétrisations (e.g. l'évaporation). La compréhension de l'impact de la convection sur la région de la tropopause tropicale (TTL) demande également une approche combinée de mesures et de modélisation, pour l'étude du bilan hydrologique et du bilan des traceurs chimiques. Une telle approche combinée est également nécessaire pour établir le rôle des cyclones tropicaux dans l'évolution et le transport d'énergie (cinétique, thermodynamique, cycle de l'eau) entre l'atmosphère et l'océan, et leur contribution au mélange méridien océanique. Le rôle des transitions entre les cyclones et les perturbations extratropicales sur la météorologie des moyennes latitudes est également un point important. Enfin, il est important d'établir des méthodes pour une meilleure estimation de l'évolution de l'activité cyclonique en relation avec le changement climatique, et de mieux estimer l'impact des cyclones dans certains paléoclimats (Eocène très chaud, Thetys et Pangée). L'étude des phénomènes tropicaux de grande échelle à l'aide de modèles de circulation générale devra se faire suivant plusieurs approches combinant des tests idéalisés (études de cas, sensibilité, etc.), des simulations avec des versions simplifiées (aquaplanète, version 1D, etc.) ou avec des versions régionales forcées aux frontières (avec ou sans zoom). Ces versions régionales doivent servir en particulier à faire des

tests de simulations à haute résolution (océan et atmosphère). La dépendance de la physique du modèle à la résolution est un point très sensible, en particulier pour la convection atmosphérique. Les méthodes d'évaluations de ces simulations sont encore balbutiantes et des efforts sont nécessaires, non seulement pour définir des approches nouvelles et plus précises (orientées vers les processus), mais également pour définir des séries d'outils répertoriés et facilement applicables soit systématiquement lors des simulations, soit au cas par cas. L'amélioration de la prévision opérationnelle de la trajectoire, et surtout de l'intensité, des cyclones tropicaux devrait conduire à une précision <10 km sur la position et < 5 kt sur l'intensité à 24 h, avec une évolution linéaire de l'erreur jusqu'à 7 jours d'échéance. Pour la recherche, il faut tester l'utilisation de modèles numériques avec convection explicite (<1km, microphysique spectrale) sur de grands domaines (1000 km) et sur une longue durée (10 j), avec des simulations d'ensemble couplées avec l'océan. 2. Mise en œuvre dans les 5 ans Opportunités (campagnes, programmes d'observation, projets de modélisation,...) La caractérisation de la convection bénéficie des progrès de l'observation par satellite: TRMM, CALIOP, CLOUDSAT, MEGHA-TROPIQUES sans oublier les géostationnaires de nouvelle génération et les sondeurs AIRS, IASI. Les longues séries d'observations par satellite fournissent aussi des données à des échelles spatiales et temporelles pertinentes pour le climat. Il est important de développer dans les prochaines années l'exploitation de ces données. Les mesures de flux à la surface sur des échelles de temps pluriannuelles (e.g. ARM, AMMA-Catch, bouées TAO, PIRATA) offre la possibilité d'évaluer notre compréhension de ces processus et leur représentation dans les modèles. Les progrès dans les moyens satellites permettent d'envisager d'établir le bilan radiatif de surface sur l'océan depuis l'espace. Dans ce contexte, il y a aussi un grand intérêt à combiner observations par satellite et les mesures au sol. Le programme AMMA a apporté une base de données unique sur l Afrique de l'ouest et a permis de développer des méthodes et des outils d'analyse originaux. Il est souhaitable de poursuivre ce programme (voir document de prospective ISP-2 d'amma), afin de consolider les résultats en traitant d'autres cas et en construisant des climatologies. Une approche faisant intervenir les interactions avec les latitudes tempérées, la mousson indienne et l océan indien doit maintenant être recherchée. De plus, les campagnes prévues FENNEC dans le Sahara et océanographiques dans le golfe de Guinée fourniront des données détaillées utiles pour mieux comprendre respectivement les mécanismes liés à la dépression saharienne et la mise en place de la langue d'eaux froides. Parmi les campagnes de mesure prévues, la campagne Cindy-Dynamo de 2011-2012 offre une opportunité unique car ses objectifs recoupent ceux d'une partie de la communauté française spécialisée sur le climat de l'océan Indien. Cette expérience est principalement dédiée aux processus en jeux dans l'initiation de perturbation intrasaisonnière dans l'océan Indien. Cela offre la possibilité de tester des hypothèses sur l'impact de certains processus sur cette initiation (comme le préconditionnement de la troposphère par les couches de réchauffement diurne océanique). Parallèlement, la communauté française pourrait d'avantage participer à la mise en place et à l'entretien du nouveau réseau RAMA (l'équivalent du TAO et de PIRATA dans l'océan Indien). A terme, et pour d'autres campagnes sur les océans tropicaux, il pourrait être opportun de considérer l'embarquement de radars bande-x sur les unités de la flotte permettant une étude détaillée de l'hydrologie des précipitations en liaison avec les mesures en couche limite marine. En termes de modélisation, il importe de poursuivre et développer les comparaisons entre modélisation explicite (LES, CRM), paramétrisations et observations. Les projets européen EUCLIPSE et français DEPHY doivent permettent de progresser sur ce type d'approche. Il serait utile de faire un état de l'art des CRM et des LES en France. Les prochaines années devraient permettre de réaliser des simulations d'ensemble de plusieurs jours avec une convection explicite et un couplage avec l'océan et les surfaces continentales. Cela permettrait d'étudier le spectre de la variabilité tropicale (diurne jusqu'à quelques dizaines de jours), l interaction des perturbations dynamiques avec la convection organisée, et la modulation des conditions favorables à la cyclogenèse. L'évolution vers un meilleur système d'évaluation des modèles de circulation générale dans les prochaines années pourrait se faire dans le cadre des analyses des simulations de CMIP5.

Liens avec les programmes de recherche internationaux: Les propositions présentées ci-dessus impliquent des liens avec plusieurs programmes de recherche, français (e.g. DEPHY), européens (e.g. EUCLIPSE) et internationaux (e.g. MEGHA-TROPIQUES). L'étude de l'initiation des évènements intrasaisonniers dans l'océan Indien et de l'influence du couplage doit être réalisé dans le cadre international de la campagne CINDY-DYNAMO d'octobre 2011 à mars 2012 (principalement Japon et US pour l'instant). Des analyses de modèle à haute résolution sur une série de cas de MJO devraient être réalisées dans le cadre de YOTC (analyse à haute résolution ECMWF et ensemble de mesures spatiales NASA. Concernant les simulation explicites de la convection tropicale sur de large domaine des collaborations seront à développer avec le projet anglais CASCADE. La suite des campagnes de terrain sur l'afrique de l'ouest est prévue dans les cadres internationaux FENNEC (Allemagne, UK, Pays africains) et PIRATA (Allemagne, USA). 3. Recommandations On constate que la représentation du climat tropical et de sa variabilité par les modèles globaux n'est pas satisfaisante. La maitrise de certains processus physiques est nécessaire pour l'amélioration de la représentation de l'état moyen du système (profils moyens de température et de vapeur d'eau, distribution des précipitations, etc.) et de sa variabilité à différentes échelles de temps et d'espace (cyclones, intrasaisonnier, mousson, ENSO, etc.). Cela est en particulier nécessaire pour : (i) améliorer la prévision de ces phénomènes ; (ii) mieux prendre en compte les non linéarités du système océan-atmosphère dans les tests de sensibilité climatiques (paléoclimat ou projection) et; (iii) aborder les questions de régionalisation des impacts climatiques avec un système physique représentant correctement le climat actuel de ces régions. Les enjeux de ces recherches vis à vis des populations locales et des décideurs économiques et politiques sont très importants. Les points suivant sont ressortis des discussions sur les priorités. Bien que le premier point apparaisse dans les prospectives depuis de nombreuses années, le soutien reçu pour ce type d'étude demeure marginal. Il en résulte que peu de progrès solides ont été réalisés sur la représentation de certains phénomènes tropicaux (MJO, Mousson, etc.) dans les MCG. Les lacunes de notre compréhension de la physique sous-jacente sont apparues encore plus nettement avec l'emploi des modèles couplés. Le couplage n'améliore pas toujours la variabilité du modèle et dégrade souvent l'état moyen dans les tropiques. Un travail de fond sur la physique des modèles est maintenant nécessaire. Développer de nouvelles paramétrisations physiques ou adapter les paramétrisations existantes, en particulier pour la convection et les interactions avec la surface, basés sur : (i) des études des processus physiques (e.g. déclenchement et entraînement pour la convection, transport dans la TTL, fractionnement isotopique, etc.) et ; (ii) des étude d'impact de ces paramétrisations sur la variabilité tropicale à différentes échelles. o o o Le premier point devra reposer sur des résultats expérimentaux (e.g. AMMA, CIRENE, CINDY-DYNAMO, etc.), sur des études utilisant des modèles à haute résolution (CRM et LES), sur des modèles simplifiés, et sur des configurations particulières des MCGs (forçages aux limites, etc.). Il faut aussi étudier la sensibilité et le domaine d'application de ces paramétrisations dans le cadre de l'augmentation de la résolution horizontale et verticale des modèles. Le second point devra reposer sur le développement et la distribution de nouvelles méthodes de confrontation des modèles aux observations pour les effets locaux (observations de terrain) et pour l'évaluation systématique de la représentation des principaux phénomènes tropicaux (MJO, moussons, ENSO, etc.) sur l'ensemble de la bande tropicale (mesures par satellites, réanalyses). Cela demande certainement de mieux connaître les différents modes de variabilité (intrasaisonnier, interanuel) et de poursuivre l'étude des interactions entre différentes régions (tropiques-latitudes tempérées, tropiques-tropiques) et différentes échelles (ondes-convection, synoptique-intrasaisonnier). On manque certainement de théories pour aborder correctement l'évaluation de la représentation de ces phénomènes très intermittents et soumis à de nombreuses interactions d'échelles.

Développer des méthodes d'initialisation du système couplé minimisant le "spin up" intrasaisonnier pour les prévisions à l'échelle étendue (15-30 jours) et pour les prévisions saisonnières. Utiliser les compétences acquises sur la connaissance du milieu physique de l'océan Indien pour affiner l'étude de la cyclogenèse, et la prévision des cyclones, en particulier pour la région couverte par le CMRS de La Réunion. Utiliser des modèles à haute résolution, et affiner la représentation des processus physiques, pour améliorer la prévision de l'intensité des cyclones. Points particuliers: Etudier la possibilité de réaliser des simulations de grande échelle avec des CRM et des LES, en particulier pour l'étude des perturbations intrasaisonnières; Soutenir les participations françaises à des campagnes internationales (comme CINDY-DYNAMO); Soutenir les efforts d'amma pour le renforcement des réseaux d'observations sur le long terme et la poursuite de son ouverture vers les questions d'interactions société-environnement-climat.

Programme de la conférence Mardi 1 Juin 1100-1300 Accueil et enregistrement 1300-1400 Séance d'introduction (F. Karbou) 1300 Marc Pontaud Anne Lifermann Jean-Philippe Duvel Les objectifs de la conférence 1330 Robert Delmas Une infrastructure de recherche sous les tropiques : Le LACy et l OPAR au sein de l Observatoire des Sciences de l Univers de la Réunion. 1345 Serge Janicot AMMA et les réseaux d'observation en Afrique et sur l'atlantique 1400-1530 ENSO et variabilité du système couplé (P. Braconnot) 1400 E. Guilyardi Understanding El Niño in Ocean-Atmosphere General Circulation Models: progress and challenges 1415 A. Belmadani, B. Dewitte et S.-I. An Rétroactions d ENSO et échelles de temps associées dans un ensemble multi-modèle 1430 T. Delcroix, G. Alory et S. Cravatte Contrasting observed and CMIP3 simulated sea surface salinity in the tropical Pacific, 1950-2008 1445 J. Vialard, M. Lengaigne, J.-P. Duvel, C. de Boyer Montégut, S. Masson, F. Durand 1500 G. Gastineau, C. Frankignoul et J. Mignot 1515 D. Swingedouw, J. Mignot, P. Braconnot, E. Mosquet, M. Kageyama et R. Alkama 1530-1600 Pause 1600-1700 Moussons (G. Bellon) Interactions d échelles et de basins de la variabilité oceanatmosphère du secteur Indo-Pacifique. L influence de la circulation méridienne de renversement de l'océan Atlantique sur la variabilité atmosphérique Impact of freshwater release in the North Atlantic under different climate conditions in an OAGCM 1600 P. Braconnot et C. Marzin Réponse de la mousson aux variations d insolation au cours de l Holocène et de l Eemien 1615 P. Camberlin, B. Fontaine, S. Louvet, P. Ajustements de l atmosphère africaine associés au début de la Oettli et P. Valimba mousson indienne 1630 F. Hourdin, A. K. Traore, I. Musat et F. La mousson Africaine : un défi pour la modélisation physique du Guichard climat 1645 P. Peyrillé, J.-P. Lafore et A. Boone Etude du cycle annuel de la mousson africaine et du couplage végétation-atmosphère à partir d un modèle bidimensionnel de mousson africaine 1700-1730 Discussions 1730-1930 Posters I avec cocktail Mercredi 2 Juin 0930-1045 Variabilité intrasaisonnière et ondes équatoriales (J.P. Lafore) 0930 J.-P. Duvel La variabilité intrasaisonnière et les échanges air-mer: Revue 0945 H. Douville, S. Bielli, L. Li Téléconnexions tropiques-extratropiques: quelles implications pour

la prévisibilité climatique? 1000 E. Mohino et S. Janicot Impact des évènements MJO d'été dans le secteur Indien sur la mousson africaine 1015 V. Zeitlin Interaction des ondes équatoriales avec les ondes planétaires et formation des structures cohérentes dans les tropiques 1030 C. Barthe, N. Asencio, J.-P. Lafore, M. Chong, B. Campistron et F. Cazenave 1045-1115 Pause 1115-1215 Cyclones (J. Vialard) Analyse multi-échelle de la période convective des 25-27 juillet 2006 de la SOP AMMA: observation et simulation 1115 M. Plu et P. Caroff La prévision des cyclones tropicaux dans le Sud-Ouest de l'océan 1130 F. Chauvin, A.-S. Daloz et J.-F. Royer Détection des ouragans dans une version couplée d ARPEGE basculé étiré 1145 F. Roux, P. Caroff, M. Plu SWICE: un programme d'étude des cyclones du sud-ouest de l'océan Indien 1200 G. Samson, M. Lengaigne et S. Masson 1215-1245 Discussions 1245-1415 Déjeuner 1415-1600 Convection (F. Roux) 1415 F. Guichard, C. Rio, F. Couvreux, A. Gounou, M. Lothon, D. Bouniol, B. Campistron et M. Chong 1430 J.-Y. Grandpeix, J.-P. Lafore, F. Chéruy et R. Roehrig 1445 H. Bellenger, Y. Takayabu, T. Caractéristiques de l activité cyclonique du bassin Indien simulée par le modèle atmosphérique WRF sur la période 1979-2009 La convection diurne au Sahel et sa modélisation: une étude de cas en conditions semi-arides La nouvelle paramétrisation des courants de densité du LMD et du CNRM Interaction océan-atmosphère et cycle diurne de la convection dans les tropiques Ushiyama, K. Yoneyama 1500 J.-P. Chaboureau Impact de la convection dans la couche de la tropopause tropicale (TTL) 1515 J.-P. Pommereau Importance of convective overshooting troposphere to stratosphere transport in the tropics at the global scale 1530 B. Legras et A. Tzella Sources convectives et transfert dans la couche de la tropopause tropicale (TTL) 1545 R. Roca et al. La mission Megha-Tropiques (et introduction des posters MT) 1600-1630 Discussions 1630-1645 Pause 1645-1830 Posters II Jeudi 3 Juin 0930-1030 Eau, nuage et processus radiatifs (R. Roca) 0930 S. Bony Rôle des processus nuageux dans la simulation du climat tropical : Quels processus critiques? Quelles stratégies d'évaluation? 0945 D. Bouniol, Fleur Couvreux, F. Evaluation de la représentation des nuages en Afrique de l Ouest Guichard 1000 F. Karbou et al. L assimilation des observations satellites au-dessus des continents: Impacts sur la représentation de l humidité dans les modèles d'assimilation 1015 O Bock, R. Meynadier, S. Gervois, F. An updated view of the water cycle at large scale over West Africa

Guichard, A. Boone, M. Nuret, J.-L. Redelsperger, A. Agusti-Panareda, A. Beljaars et P. Roucou 1030-1100 Pause 1100-1200 Précipitations (M. Gosset) 1100 F. Vimeux et S. Bony Apport des isotopes stables de l'eau pour l'évaluation et la compréhension des changements de précipitation dans les Tropiques: présentation du projet ISOTROPIC 1115 A. Getirana, A. Boone, C. Peugeot, J. Viarre, L. Seguis, M. Gosset, G. Quantin et T. Vischel Impacts of satellite-based precipitation datasets on the water balance of a mesoscale West-African catchment 1130 V. Moron et N. Philippon L'évolution de la cohérence spatiale et de la prévisibilité des précipitations sahéliennes au cours du cycle saisonnier (observations et simulations forcées ECHAM). 1145 M. Guimberteau, K. Laval, A. Perrier et J. Polcher 1200-1230 Discussions 1230-1400 Déjeuner 1400-1600 Réunion des groupes de travail Impact de l'irrigation des surfaces continentales sur le bilan d'eau en Inde Groupe I: Variabilité et prévisibilité de grande échelle (de l'interannuel aux échelles climatiques) E. Guilyardi et C. Cassou Groupe II: Variabilité et prévisibilité intrasaisonnière (du synoptique au saisonnier, et cas particulier de l'océan Indien) J.P. Lafore et F. Roux Groupe III: Processus de méso-échelle, microphysique et rayonnement F. Guichard et B. Legras 1600-1700 Synthèse des groupes de travail 1700- FIN POSTERS p1 E. Guilyardi, P. Braconnot et F.-F. Jin Atmosphere Feedbacks during ENSO in a Coupled GCM with a Modified Atmospheric Convection Scheme p2 B. Vannière et E. Guilyardi A new approach to understand El Niño mechanisms in climate models p3 J. Lloyd, E. Guilardy et H. Weller The Role of Atmosphere Feedbacks During ENSO p4 A. Juillet-Leclerc Modifications des effets d'el Niño sur la bordure Sud-Est de la Warm Pool au cours du siècle dernier p5 L. Liu Assessment of the factors impacting simulated IOD events in the WCRP CMIP3 Coupled Simulations p6 Y. Luan, P. Braconnot Seasonal and interannual variations of tropical Pacific induced by insolation changes in the early and middle Holocene p7 N. Rochetin et J.-Y. Grandpeix Utilisation d''un modele unicolonne pour l'étude des interactions atmosphère-surface p8 A. K. Traore, F. Hourdin Variations décennales de la pluie au Sahel p9 A. Gounou, F. Couvreux, F. Guichard, Cycles Diurnes de la Mousson Ouest-Africaine : Observations et A. Boone and M. Koehler Modélisation p10 L. Eymard, F. Karbou et S. Janicot L'apport des mesures AMSU pour l'analyse de la mousson africaine p11 W. Zheng et P. Braconnot Towards the understanding of model spread in the PMIP2 mid-

p11bis p12 p13 p14 p14bis p15 p16 p17 P18 P19 P20 P21 p22 Holocene simulations of the African Monsoon S. Masson, P. Terray, G. Madec Impact de la fréquence de couplage sur la représentation du climat dans un modèle couplé R. Roehrig, F. Chauvin et J.-P. Lafore Rôle de la dépression thermique saharienne dans les interactions de la mousson d Afrique de l Ouest avec les moyennes latitudes à l échelle intrasaisonnière E. D. Poan, F. Couvreux, R. Roehrig Variabilité intrasaisonnière de l'eau précipitable en Afrique de et J.-P. Lafore l'ouest. Y. Ruprich-Robert, C. Cassou, S. Bielli Impact du couplage océan-atmosphère sur la variabilité intrasaisonnière dans les tropiques et les connexions extratropicales associées. P. Maury et F. Lott Influence de la parametrisation de la convection sur l'émission d'ondes équatoriales dans LMDz. E. M. Vincent, M. Lengaigne, J. Importance of Ocean-Atmosphere coupling for Tropical Cyclones Vialard, G. Madec activity in the south Indian Ocean A. Koch-Larrouy Etude de l influence des cyclones sur l'océan au moyen des données Argo O. Riviere, L. Descamps, G. Lapeyre, La prévision d'ensemble et les vecteurs singuliers pour les cyclones O. Talagrand tropicaux I. Tobin, S. Bony, J.-Y. Grandpeix L'organisation de la convection tropicale : Observations et paramétrisation M. Bolot, B. Legras, J.-I. Yano Considérations autour de l'inversion d'un schéma de convection spectral en flux de masse C. Kocha, J.-P. Lafore, P. Tulet Modélisation des poussières durant le mois de Juin 2006 et impact sur la prévision de la convection : comparaison avec les observations de la SOP AMMA D. Pollack, I. Beau, J.F. Gueremy Validation of turbulence and convective schemes on western Africa; comparison of LAM and CRM simulations on an AMMA case study. T. Fiolleau, R. Roca Nouvelle approche pour la détection et le suivi des systèmes convectifs dans les tropiques p23 D. Bouniol, J. Delanoë, C. Duroure, A. Protat, G. Penide Caractérisation microphysique des enclumes de lignes de grains en Afrique de l'ouest p24 O. Chomette, P. Raberanto et R. Roca Scarab sur Megha-Tropiques p25 G. Seze Evaluation of the global cloud cover parameters obtained from geostationnary data in the frame of the Megha-tropiques mission with Calipso lidar observations p26 J. Lémond, L. Picon et R. Roca Etude de l humidité dans la troposphère libre subtropicale p27 R. Guzman, L. Picon, R. Roca Influence de la vapeur d eau sur l effet de serre ciel clair dans les tropiques p28 H. Brogniez, L. Eymard, F. Le radiomètre micro-ondes SAPHIR: pour une meilleure Marquisseau, P.-E. Kirstetter description verticale de la vapeur d eau troposphérique tropicale p29 F. Karbou et al. L assimilation des observations satellites au-dessus des continents: Impacts sur la représentation de l humidité dans les modèles d'assimilation p30 F. Brient, S. Bony, J.-L. Dufresne Analyse des rétroactions nuageuses tropicales en changement climatique par une hiérarchie de modèles P31 M. Guimberteau, G. Drapeau, J. Modélisation des debits de l Amazone: premiers résultats Ronchail, J.-L. Guyot P32 Kirstetter, Viltard, Gosset Vers un modèle d'erreur pour l'estimation des précipitations au sol à partir des mesures micro-onde passives depuis l'espace p33 P. Chambon, I. Jobard, Roca Bilan d erreurs associées aux estimations de pluie cumulée pour Megha-Tropiques P34 N. Viltard Performances et améliorations de l'algorithme multi-plateforme de restitution de la pluie (BRAIN) dans les tropiques P35 J.-C. Espinoza, M. Lengaigne, J. Types de temps et pluie en Amazonie Ronchail, S. Janicot et J.-L. Guyot p36 J. Viarre, M. Gosset et V. Jorigne Comparaison des regimes pluviométriques et de la structure spatio-

temporelle des champs pluvieux sur les trois sites de méso-échelle AMMA-CATCH ouest-africain : Mali, Niger et Bénin.