SOMMAIRE. Glossaire Préambule Arrêté municipal Cadre juridique Déclenchement du plan. 1 ère PARTIE Identification des risques DICRIM



Documents pareils
P.C.S. Plan Communal de Sauvegarde

Sommaire Le mot du Maire Glossaire Pour en savoir plus Qu'est-ce qu'un risque majeur... 5

D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS

PLAN LOCAL DE GESTION DE CRISE

Organisation de la gestion de crise à Mayotte. Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011

RISQUES MAJEURS. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE

Qu est-ce qu un risque majeur? graves dommages grand nombre de personnes

1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir?

PPMS. Ce recueil de tableaux vous guidera dans la conception et dans la présentation du PPMS de l établissement. Plan Particulier de Mise en Sureté

Chaque citoyen est un élément essentiel de la gestion de crise. Aussi, soyons responsables et pour être efficaces, tenons-nous prêts.

LA PREVENTION DES RISQUES MAJEURS LE DICRIM

DICRIM. Document d Information Communale sur les Risques Majeurs. Commune de BEINHEIM

RISQUES MAJEURS. Apprenons les bons réflexes! * *D.I.C.R.I.M. Document d Information Communal sur les Risques Majeurs. édition éditorial

MISE A JOUR DU PCS. Numéro de page Date Mise à jour Pages modifiées Corrections apportées. remarques

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE

CHAPITRE V : MODALITES DE GESTION DE LA CRISE ET ORGANISATION COMMUNALE

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

alarme incendie (feu non maîtrisable)

Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS)...3. La Cellule de Crise Municipale (CCM)...4. Le risque inondation...5

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

O r l é a n s V a l d e L o i r e

SÉANCE du 18 FÉVRIER 2014

Plan ORSEC. du département du Finistère

Ken Bell s Sommaire des Abréviations

Stockage des Marchandises Dangereuses 1 Jour Transport Route 2 jours

«Une heure pour savoir»

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny Lyon cedex 03 téléphone : télécopie :

RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE DE JUMIÈGES

2 - Quels sont les intérêts des exercices?

Les plans de menus sont fournis par le prestataire de service à la semaine et sont affichés à l entrée de la cantine.

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

Officiers de Garde Groupement (O.G.G.) Officiers de Garde Compagnie (O.G.C.)

sur la police du feu et la protection contre les éléments naturels Le Grand Conseil du canton de Fribourg

Le risque inondation : comment s en protéger?

Plan Communal de Sauvegarde de la commune de CHAINGY. Plan Communal de Sauvegarde de la commune de CHAINGY

REGLEMENT DU SERVICE DE CANTINE SCOLAIRE

DISPOSITIONS GENERALES ORSEC LIVRE 2 MODES D ACTION GENERAUX DU DISPOSITIF ORSEC PLAN ORSEC NOMBREUSES VICTIMES

COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 AVRIL 2011

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

Fiche de données de sécurité

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

REGLEMENT POUR LA FACTURATION DES PRESTATIONS DE SERVICE

LES CONDITIONS D EXERCICE DE LA POLICE DES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC PREALABLE

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs

Guide auto. Et si votre boîte à gants pouvait contenir toutes les

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

L évolution des techniques d information

GROUPE SCOLAIRE GUYOT DESSAIGNE REGLEMENT INTERIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE

Plan Particulier de Mise en sûreté (P.P.M.S.) face aux risques majeurs dans l'académie de Poitiers

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR

Commune de Massongex REGLEMENT D EXECUTION DE LA LOI SUR LA PROTECTION CONTRE L INCENDIE ET LES ELEMENTS NATURELS DU

Le Document d Information Communal sur les

Tout connaître. sur l assurance et les dommages causés par l eau

REGLEMENT INTERIEUR SERVICE DE RESTAURATION SCOLAIRE. Pris en application de la délibération du Conseil Municipal du 10 mars 2011

Etat des risques naturels, miniers et technologiques

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013

ROU-MARSON. PCS Rou-Marson juin /46

Injection intempestive de mousse dans un entrepôt de produits phytosanitaires 30 avril 2012 Ludres (Meurthe-et-Moselle) France

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

LES FEUX D HABITATION À PARIS

Information de l acquéreur ou du locataire. Obligations du vendeur ou du bailleur

REGLEMENT INTERIEUR DE LA RESTAURATION SCOLAIRE

Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de

Sécurité incendie dans les garages

Etat des Risques Naturels et Technologiques

Règlement communal. sur la protection contre l incendie et les éléments naturels du 28 septembre Avec les modifications du 30 avril 1997

Agenda 21, charte de développement durable et gestion du risque inondation Nicolas Bauduceau CEPRI

Tableau méthodique des mots matières contenus dans l'index alphabétique

RÈGLEMENT INTÉRIEUR DES SALLES MUNICIPALES D HÉRICY

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Guide de procédures. Situations d urgence au Nunavik

ASSURANCES DES COLLECTIVITES LOCALES

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

Spécimen de formulaire : Plan de préparation aux situations d urgence de La ferme

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS

CATASTROPHES NATURELLES PREVENTION ET ASSURANCES

MEMENTO SECURITE INCENDIE

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

Assurances de biens et de responsabilité

La gestion des situations de crise

Le risque inondation : comment s en protéger?

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CHAPITRE VII REGLEMENT DE LA ZONE UF*

Les inondations. guide pratique

Un poste central de sécurité, pour quoi faire? XVII e rencontres nationales du GP Sup Clermont-Ferrand - 24 et 25 juin 2004

POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE SECURITE AU TRAVAIL (SST)

Sommaire. Je vous souhaite plein succès dans votre travail ainsi qu un agréable début de printemps! Avec mes salutations les meilleures

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

PLANS COMMUNAUX DE SAUVEGARDE «PCS et la place des EPCI»

SITUATION GENERALE Description du phénomène

HUMI-BLOCK - TOUPRET

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

L atelier départemental du SDIS 06

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

Transcription:

SOMMAIRE Glossaire Préambule Arrêté municipal Cadre juridique Déclenchement du plan 1 ère PARTIE Identification des risques DICRIM 2 ème PARTIE Dispositif communal de crise 3 ème PARTIE Recensement des moyens Liste des moyens matériels Réquisitions et répartition des dépenses Exemple d arrêté de réquisition

GLOSSAIRE CCC CODIS COS DDAF DDE DDSIS DICRIM DOS ORSEC PCC PCS PLU PPI PPRN SAMU SDIS Cellule Communale de Crise Centre Opérationnel d Incendie et de Secours Commandant des Opérations de Secours Direction Départementale de l Agriculture et de la Forêt Direction Départementale de l Equipement Direction Départementale des Services d Incendie et de Secours Document d Information Communal sur les Risques Majeurs Directeur des Opérations de Secours Organisation de la Réponse de Sécurité Civile Poste de Commandement Communal Plan Communal de Sauvegarde Plan Local d Urbanisme Plan Particulier d Intervention Plan de Prévention des Risques Naturels Service d Aide Médical d Urgence Service Départemental d Incendie et de Secours SIACEDPC Service Interministériel des Affaires Civiles et Economiques de Défense et de la Protection Civile SIDPIC SMUR Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles Service Médical d Urgence et de Réanimation

PREAMBULE Le plan communal de sauvegarde définit, sous l autorité du Maire, l organisation prévue par la commune pour assurer l alerte, l information, la protection et le soutien de la population au regard des risques connus. commune. Il établit un recensement et une analyse des risques à l échelle de la Il intègre et complète les documents d information élaborés au titre des actions de prévention (DICRIM notamment). Le plan communal de sauvegarde complète le dispositif ORSEC.

ARRÊTÉ MUNICIPAL Le Maire de Charly-sur-Marne, Vu la loi n 2004-811 du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile, Vu le décret n 2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au Plan Communal de Sauvegarde et pris pour application de l article 13 de la loi n 2004-811, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L. 2212-2, relatif aux pouvoirs de police du Maire, Considérant que la commune de Charly-sur-Marne est exposée aux risques majeurs suivants : inondation - coulées de boues transport de matières dangereuses Considérant qu il est important de prévoir, d organiser et de structurer l action communale en cas de crise, A R R Ê T E Article 1 er - Le plan communal de sauvegarde de la commune de Charly-sur-Marne est applicable à compter du. Article 2 - Le plan communal de sauvegarde est consultable à la Mairie et sur le site internet de la commune. Article 3 - Le plan communal de sauvegarde fera l objet des mises à jour nécessaires à sa bonne application et d une révision tous les cinq ans au minimum. Article 4 -Des copies du présent arrêté, ainsi que du plan annexé, seront transmises : - à Monsieur le Préfet de l Aisne, - à Monsieur le Sous-préfet de l arrondissement de Château-Thierry, - à Monsieur le Directeur Départemental des Services d Incendie et de Secours de l Aisne, - à Monsieur le Chef du Centre de Secours de Charly-sur-Marne, - à Monsieur le Commandant du Groupement de Gendarmerie de l Aisne, - à Monsieur le Directeur Départemental de l Equipement Fait à Charly-sur-Marne, le Le Maire, Claude LANGRENÉ.

CADRE JURIDIQUE Loi «Sécurité Civile» du 13 août 2004 art. 16 : «la direction des opérations de secours relève de l autorité de police compétente, en application des dispositions prévues aux articles L. 2211-1, L. 2212-2, L. 2215-1 du Code Général des Collectivités Territoriales sauf application des dispositions des articles 17 à 22 de la présente loi. En cas de déclenchement du dispositif ORSEC ou d un plan d urgence, les opérations de secours sont placées, dans chaque département, sous l autorité du représentant de l Etat dans le département» Code Général des Collectivités Territoriales art. L. 2212-2 : «la police municipale a pour objet d assurer le bon ordre, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment le soin de prévenir, par des précautions convenables, et de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires, les accidents et fléaux calamiteux ainsi que les pollutions de toute nature, tels que les incendies, les inondations, les ruptures de digues, les éboulements de terrain ou de rochers, les avalanches et autres accidents naturels, les maladies épidémiques ou contagieuses, les épizooties. La police municipale prévoit également de pourvoir d urgence à toutes les mesures d assistance et de secours et, s il y a lieu, de provoquer l intervention de l administration supérieure». Loi n 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques naturels et technologiques : l article 40 définit l obligation pour les maires des communes où un plan de prévention des risques naturels (PPRN) est prescrit ou approuvé, de réaliser une information tous les deux ans au profit de leurs administrés. Décret n 2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de sauvegarde. Décret n 90-918 du 11 octobre 1990 relatif à l exercice du droit à l information sur les risques pris en application de l article L. 125-2 du code de l environnement modifié par le décret n 2004-554 du 9 juin 2004. Dispositif ORSEC Tous plans concernant la commune.

DECLENCHEMENT DU PLAN I MODALITES Le plan communal de sauvegarde peut être déclenché : - De la propre initiative du Maire, dès lors que les renseignements reçus par tout moyen ne laissent aucun doute sur la nature de l évènement. Il en informe alors automatiquement l autorité préfectorale - A la demande de l autorité préfectorale (le Préfet ou son représentant) Dès lors que l alerte est reçue par le Maire, celui-ci doit, dans un premier temps, constituer le poste de commandement communal. II ALERTE DE LA POPULATION L ALERTE Le Maire a l obligation de diffuser l alerte auprès de ses concitoyens. LES MOYENS D ALERTE Le Maire doit prendre toutes mesures pour s assurer du bon déroulement de l alerte afin d être sûr que tous les habitants appliquent les consignes qui leur auront été diffusées. Les missions de sauvegarde sont essentiellement tournées vers l aide à la population et le soutien au dispositif de secours. C est pourquoi un règlement d emploi des différents moyens d alerte doit être élaboré. Le recensement des moyens vise donc à établir une liste du matériel et des personnes disponibles sur la commune pour assurer ces missions. Il est indispensable de dresser cet inventaire et de le compléter par le recensement des moyens privés. En effet, le Maire dispose d un pouvoir de réquisition sur le territoire de sa commune en cas de nécessité. III STRATEGIE OPERATIONNELLE Il convient donc d assurer l organisation et la direction de ces moyens en fonction des évènements qui peuvent concerner : - Soit la commune seule - Soit la commune dans un ensemble de collectivités sinistrées - Soit en assurant une mission de solidarité au profit d une autre collectivité sinistrée Aussi, le Maire déclenche les mesures permettant l accueil, l hébergement, éventuellement le ravitaillement des personnes évacuées avec les services de secours, les services de l Etat et, le cas échéant, les associations de secouristes.

1 ère PARTIE IDENTIFICATION DES RISQUES POPULATION Nombre d habitants permanents : 2.761 Répartition de la population sur le territoire de la commune - Ville : 2.648 - Hameaux (Porteron Drachy Pisseloup) 113 TERRITOIRE Surface du territoire de la commune : 2.052 hectares (dont 320 ha de vignoble)

DICRIM Document d Information Communal sur les Risques Majeurs Commune de CHARLY-SUR-MARNE Arrondissement de CHATEAU-THIERRY Canton de CHARLY-SUR-MARNE N INSEE : 02163 La commune de Charly-sur-Marne est située dans la vallée de la Marne et est, compte tenu de cette situation géographique, exposée aux risques d inondations en cas de crues de la rivière «Marne». Elle est également exposée aux risques de coulées de boues, notamment en cas d orages, en raison de l inclinaison du terrain de la zone viticole. Elle peut être aussi exposée aux risques de transport de matières dangereuses. Le DICRIM présente les risques naturels et technologiques encourus et les mesures de sauvegarde pour s en protéger au mieux. Il a pour objectif d informer et de sensibiliser les citoyens et, à ce titre, constitue une obligation légale du droit à l information des citoyens. Un descriptif est donc détaillé pour chaque risque identifié sur notre commune : - Risque d inondation - Risque de coulées de boues - Risque de transport de matières dangereuses

LE RISQUE D INONDATION I QU EST-CE QU UNE INONDATION, Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d une zone, avec des hauteurs d eau variables ; elle est due à une augmentation du débit d un cours d eau provoquée par des pluies importantes et durables. II COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE? Elle peut se traduire par : - un débordement du cours d eau, une remontée de la nappe phréatique, une stagnation des eaux pluviales - des crues torrentielles (exemple : Vaison la Romaine) - un ruissellement en secteur urbain (exemple : Nîmes) L ampleur de l inondation est fonction de : - l intensité et la durée des précipitations - la surface et la pente du bassin versant - la couverture végétale et la capacité d absorption du sol - la présence d obstacles à la circulation des eaux L inondation peut être aggravée, à la sortie de l hiver, par la fonte des neiges. III QUELS SONT LES RISQUES D INONDATION DANS LA COMMUNE? Il s agit d inondations de plaines occasionnées par la rivière MARNE. Les dernières crues importantes remontent à 1983, 1993 et 1995 mais restent très en dessous des crues de 1955, 1924 ou 1910. A partir des différentes études menées, on a pu établir la carte des zones où il convient de réglementer les constructions. IV QUELLES SONT LES MESURES PRISES PAR LA COMMUNE? Au titre de leurs attributions respectives, le Préfet et le Maire ont pris un certain nombre de mesures pour la commune.

1 PREVENTION Un service d annonce des crues existe pour l Aisne. Il s agit du Service de Navigation de la Seine (Subdivision de Château-Thierry à Mont Saint Père) qui est chargé d établir les avis de crues à partir des mesures opérées aux stations. Conformément au REGLEMENT DEPARTEMENTAL D ANNONCE DES CRUES, dès que le seuil de pré-alerte est atteint, le Service de Navigation de la Seine informe le Préfet de la mise en pré-alerte de ses services. Lorsque la côte d alerte est atteinte, le Service de Navigation de la Seine propose au Préfet la mise en alerte des services concernés par la crue. A chaque étape de l annonce de la crue, le Préfet informe ou alerte les services de gendarmerie qui répercutent l information auprès du Maire et de la mairie. Le répondeur téléphonique de la Préfecture, activé dès la mise en préalerte du Service de Navigation de la Seine, renseigne quotidiennement le Maire sur l évolution de la crue en communiquant les côtes relevées aux différentes stations ainsi que la tendance pour les jours prochains. Les zones exposées seront définies dans le PLAN DE PREVENTION DES RISQUES INONDATIONS (PPRI approuvé le 16 novembre 2007). L information préventive des populations sur les risques encourus est effectuée par la mairie. L aménagement du cours d eau est effectué : clapet mobile permettant l écoulement des eaux. 2 PROTECTION En cas de danger, l alerte est donnée par les services de la mairie soit par téléphone, soit par lettre d information. Des tâches sont réparties au sein des services de la commune afin d aider la population, de la conseiller. En période d inondation, la population peut s informer en mairie.

V QUE DOIT FAIRE LA POPULATION? AVANT PENDANT APRES Prévoir les gestes essentiels : - Fermer portes et fenêtres, - Couper le gaz et l électricité - Mettre les produits au sec - Amarrer les cuves - Faire une réserve d eau potable - Prévoir l évacuation - S informer de la montée des eaux (radio, mairie ) - Couper l électricité - N évacuer qu après en avoir reçu l ordre - Aérer et désinfecter les pièces - Chauffer dès que possible - Ne rétablir l électricité que sur une installation sèche Dans tous les cas, ne pas s engager (à pied ou en voiture) dans une zone inondée. VI OÙ SE RENSEIGNER? Avant et après l inondation, la population peut s informer auprès des services de Navigation de la Seine, de la Direction de l Equipement (D.D.E.), de la mairie, des services de gendarmerie ou de la Préfecture (SIACEDPC : Service interministériel des affaires civiles et économiques de défense et de la protection civile), tél. : 03.23.20.09.60.

PLAN DE PREVENTION DES RISQUES

LE RISQUE DE COULEES DE BOUES I QU EST-CE QU UNE COULEE DE BOUE Une coulée de boue est le déplacement, généralement brutal, d une couche superficielle de terre, à la suite d orages ou d averses violentes. Elle est due à la forte inclinaison du terrain et à la nature instable de la couche superficielle du sol. Elle peut occasionner d importants dégâts sur son passage. II COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE? Elle se traduit par l irruption de coulées de boue (composées de terre, d eau, voire de gravillons ou de grêlons) dans les habitations ou sur les voies publiques, selon un cheminement naturel, parfois aggravé par les méthodes culturales. Elle provient de surfaces dominant la commune, parfois éloignées de plusieurs kilomètres. III QUELS SONT LES RISQUES DE COULEES DE BOUE? Les coulées de boues peuvent occasionner de gros dégâts sur les parcelles, le bâti, la voirie ou encore les cours d eau. Deux arrêtés portant constatation de l état de catastrophe naturelle ont été pris suite aux coulées de boue de mars 1994 et de mai 1996. IV QUELLES SONT LES MESURES PRISES DANS LE DEPARTEMENT? Des opérations pilotes ont été conduites par la DDAF, en matière de prévention et pourront être poursuivies dans le cadre des mesures agri-vitienvironnementales. Une action de sensibilisation est également nécessaire en direction des élus, des agriculteurs et des viticulteurs.

V QUELS TRAVAUX ONT ETE REALISES? Deux bassins de décantation ont été réalisés : un par la commune, l autre par le département. Des travaux d aménagement du vignoble sont faits régulièrement en partenariat commune/viticulteurs. VI QUE DOIT FAIRE LA POPULATION? AVANT PENDANT APRES - S informer des risques encourus et des mesures de sauvegarde - Fuir latéralement - Ne pas revenir sur ses pas - Ne pas entrer dans un bâtiment endommagé - Evaluer les dégâts et les dangers - Informer les autorités - Se mettre à la disposition des secours VII OÙ S INFORMER? La population peut s informer sur les risques de coulées de boue à la DDE, à la DDAF, à la Préfecture (SIACEDPC) et dans les mairies.

LE RISQUE DE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES (TMD) I QU EST-CE QUE LE RISQUE DE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES? Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport, par voie routière, ferroviaire, aérienne, d eau ou par canalisation, de matières dangereuses. Il peut entraîner des conséquences graves pour la population, les biens et/ou l environnement. II QUELS SONT LES RISQUES POUR LA POPULATION? Les produits dangereux sont nombreux ; ils peuvent être inflammables, toxiques, explosifs, corrosifs ou radioactifs. Les principaux dangers liés aux TMD sont : - l explosion occasionnée par un choc avec étincelles, par le mélange de produits avec des risques de traumatismes directs ou par onde de choc, - l incendie à la suite d un choc, d un échauffement, d une fuite avec des risques de brûlures et d asphyxie - la dispersion dans l air (nuage toxique), l eau et le sol de produits dangereux avec risque d intoxication par inhalation, par ingestion ou par contact. III QUELS SONT LES RISQUES POUR LA COMMUNE? Les risques dans la commune sont dus à des expéditions ou livraisons des entreprises effectuées par voie ferroviaire, routière (RD 969) et navigable. Les dangers liés à ces transports de matières sont : - l explosion - l incendie - la dispersion.

IV QUELLES SONT LES MESURES PRISES DANS LES COMMUNES? Au titre de leurs attributions respectives, l Etat et le maire ont pris un certain nombre de mesures. Protection : - en cas d alerte, la population sera tenue informée de l évolution de la situation et si nécessaire à l évacuation par la mairie, le centre de secours et/ou la gendarmerie. - en cas d évacuation, aucun point de regroupement n est prévu : toutefois, il existe des possibilités d hébergement sur la commune (salle des Illettes et gymnase) - les plans spécifiques de secours TMD et ORSEC prévoient, en cas de pollution, barrage flottant antipollution, moyens de récupération, nettoyage V QUE DOIT FAIRE L INDIVIDU? Avant : - connaître les risques, le signal d alerte et les consignes de confinement. Le signal d alerte comporte trois sonneries (séparés par un silence) montantes et descendantes de chacune 1 minute. Pendant : - si vous êtes témoin de l accident : donner l alerte (sapeurs-pompiers : 18 police ou gendarmerie : 17) en précisant le lieu, la nature du moyen de transport, le nombre approximatif de victimes, le numéro du produit (code matière à 4 chiffres figurant sur le côté ou l arrière du camion) et le code danger (2 ou 3 chiffres à l arrière du camion), la nature du sinistre. - S il y a des victimes, ne pas les déplacer, sauf en cas d incendie, s éloigner - Si un nuage toxique vient vers vous : fuir selon un axe perpendiculaire au vent, se mettre à l abri dans un bâtiment (confinement) ou quitter rapidement la zone (éloignement), se laver en cas d irritation et, si possible, se changer.

- Si vous entendez la sirène : Se confiner Boucher toutes les entrées d air (portes, fenêtres, aérations, cheminées ) arrêter ventilation et climatisation S éloigner des portes et fenêtres Ne pas fumer Ne pas chercher à rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protégés) Ne pas téléphoner Ne sortir qu en fin d alerte ou sur ordre d évacuation VI OÙ SE RENSEIGNER? A titre préventif, les citoyens peuvent se renseigner sur le risque de transports de matières dangereuses auprès de la direction de l Equipement (DDE), de la Sécurité Routière, de la mairie ou du centre de secours.

2 ème PARTIE LE DISPOSITIF COMMUNAL DE CRISE

FICHE D AIDE A LA DECISION DU MAIRE Lors d un incident sans déclenchement d un plan départemental : le Maire est le directeur des opérations de secours sur le territoire de la commune. Lors d un incident avec déclenchement d un plan départemental ou si plusieurs communes sont impliquées : le Préfet ou son représentant, membre du corps préfectoral, est le directeur des opérations de secours sur la (les) commune(s) concernée(s). En cas d alerte (météo, inondations ) transmise par la Préfecture, le Maire doit répercuter l information ou l alerte auprès des administrés. En cas d accident, et dès le début des opérations, le Maire ou son Adjoint alerte les responsables communaux et met en place le poste de commandement communal (PCC). Il doit, en liaison avec le responsable local de la gendarmerie ou de la police, et avec l Officier des Sapeurs Pompiers : 1 prévoir le guidage des secours vers les lieux de la catastrophe 2 aider à la régulation de la circulation et empêcher qu un sur-accident ne se produise 3 organiser l évacuation, le rassemblement, l accueil, l hébergement, le ravitaillement, le transport et le soutien socio-psychologique des victimes ou sinistrés 4 mettre à disposition des secouristes un (ou plusieurs) local de repos et prévoir le ravitaillement 5 prendre, si nécessaire, les ordres de réquisition afin d assurer le respect ou le retour du bon ordre, de la sûreté et de la salubrité publiques 6 se tenir informé et rendre compte régulièrement de la situation au Préfet 7 dans le cas où il y aurait de nombreuses victimes décédées, en relation avec le Préfet, déterminer l emplacement d une chapelle ardente et la faire équiper par une société de pompes funèbres.

Fonctions à assurer au sein du PCC (poste de commandement communal) - Le Commandant des Opérations de Secours (COS), qui ne peut être qu un Officier d un service de secours, de police ou gendarmerie placé sous la direction du Maire, du Préfet ou de son représentant, est responsable du commandant et de l organisation de l ensemble des moyens opérationnels engagés par la commune - Le secrétariat organise l installation du PCC, assure l accueil téléphonique, la tenue de la main courante, la transmission des documents - Relations avec la presse : assure la liaison entre le Maire, les chargés de communication des autorités et la presse - Relations avec les lieux publics, ERP et entreprises : informer les lieux publics, les commerçants, artisans et entreprises et gérer la mise en œuvre de toute mesure concernant ces établissements (ex. : mise en œuvre d une évacuation) - Relations avec la population : s assurer de l information de l ensemble de la population (personnes isolées, handicapées ) sur les évènements et sur les mesures de protection adoptées (mise à l abri, évacuation, ingestion d iode stable ). Assurer l approvisionnement des habitants (eau potable ) et la fourniture des repas aux personnes hébergées ou sinistrées.

3 ème PARTIE RECENSEMENT DES MOYENS

MOYENS MATERIELS A MATERIELS DETENUS PAR LES SERVICES COMMUNAUX Nature du matériel Quantité Localisation CAMION BENNE 1 Renault Ateliers municipaux TRACTEUR 1 Massey Fergusson Ateliers municipaux REMORQUES 3 (2 essieux) Ateliers municipaux GROUPE ELECTROGENE 1 Somo LX 4000 Ateliers municipaux MOTO POMPE 1 Ateliers municipaux B VEHICULES DETENUS PAR LES SERVICES COMMUNAUX Type de véhicule Nombre de places Localisation Trafic Renault 2402 WE 02 3 Ateliers municipaux Trafic Renault 2403 WE 02 3 Ateliers municipaux Partner (cantine) 268 XS 02 2 Ateliers municipaux Partner (ateliers) 1251 WG 02 2 Ateliers municipaux C 25 649 TF 02 3 Ateliers municipaux

C MOYENS DE TRANSPORT COLLECTIF Type de véhicule (nombre de places) 6 VL x 5 places 1 véhicule réfrigéré x 1 place 3 minibus x 9 places 3 taxis x 5 places 3 VSL x 5 places 2 ambulances x 1 place 2 minibus x 9 places 1 VL x 5 places 1 fourgon de 8 m 3 x 3 places 1 fourgon de 11 m 3 x 3 places 1 fourgon de 14 m 3 x 3 places 1 camion benne x 3 places 1 minibus x 9 places Localisation Communauté de Communes 2, voie André Rossi Ambulances FAVIER 45, place Delahaye SUPER U Parking Route de Pavant Modalités de mobilisation (entreprises, particuliers ) Collectivité territoriale Entreprise Entreprise D LIEUX D HEBERGEMENT Nom Localisation Caractéristiques (superficie, possibilité de restauration) Mme REMIOT Thérèse M. & Mme CHARPENTIER M. & Mme DUMAY Salle des Illettes Gymnase Salle de l Amicale Collège François Truffaut 11, rue du Patis Charly-sur-Marne 03.23.82.00.76 11, route de Paris Charly-sur-Marne 03.23.82.10.72 14, rue Pierre Le Givre Charly-sur-Marne 03.23.82.67.78 Route de Pavant Charly-sur-Marne 03.23.82.00.91 Route de Paris Charly-sur-Marne 03.23.82.84.76 Rue de l Ecole Charly-sur-Marne 03.23.82.74.70 Rue du Stade Garnier Charly-sur-Marne 03.23.82.52.30 1 chambres d hôtes 4 chambres d hôtes Gîte de France (6 personnes) 400 m² 800 m² 150 m² Cantine scolaire

E ALIMENTATION (eau, nourriture, magasins ) Nature Localisation Modalités de mobilisation (entreprises, particuliers ) SUPER U Route de Pavant 03.23.82.02.36 Supermarché NETTO Voie André Rossi 03.23.70.21.12 Supermarché discount PROXI-MARCHÉ 60, rue Emile Morlot 03.23.82.74.18 Superette

REQUISITIONS ET REPARTITIONS DES DEPENSES Loi de modernisation de la sécurité civile n 2004-811 du 13 août 2004 (article 27 et 28) REQUISITIONS L engagement des moyens privés peut se faire par le biais de réquisition. Les frais de réquisition sont payés soit par le SDIS, soit par l Etat, soit par la commune, selon la répartition visée à l article 27 de la loi du 13 août 2004. FINANCEMENT DES OPERATIONS DE SECOURS Article 27 : Les dépenses directement imputables aux opérations de secours au sens des dispositions de l article L. 1424-2 du code général des collectivités territoriales sont prises en charge par le service départemental d incendie et de secours (SDIS). Dans le cadre de ses compétences, la commune pourvoit aux dépenses relatives aux besoins immédiats des populations. L Etat prend à sa charge les dépenses afférentes à l engagement des moyens publics et privés extérieurs au département lorsqu ils ont été mobilisés par le représentant de l Etat. Article 28 : Pour l accomplissement des missions qui leur sont conférées, les autorités compétentes de l Etat peuvent procéder, chacune en ce qui la concerne, à la réquisition des moyens nécessaires aux secours, dans les conditions prévues à l article L. 2215-1 du code général des collectivités territoriales. Les frais inhérents aux réquisitions prises à ce titre sont supportés conformément aux dispositions de l article 27 susvisé. NOTA : Lorsque le SDIS n est pas COS (commandant des opérations de secours) tout engagement de moyens doit être préalablement autorisé par le président du conseil d administration du SDIS.

EXEMPLE D ARRÊTÉ DE RÉQUISITION Le Maire de Charly-sur-Marne, Vu l article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales, Considérant l accident, l événement... survenu le... à....heures.. Considérant qu il est nécessaire de doter la commune des moyens nécessaires pour répondre à l urgence de la situation, ARRÊTE Article 1 er : Il est prescrit à M... demeurant à... - de se présenter sans délai à la Mairie de Charly-sur-Marne pour effectuer la mission de... qui lui sera confiée - ou de mettre à la disposition du Maire le matériel suivant :... et de le faire mettre en place dans le lieu suivant :... Article 2 : Le Commandant de la Brigade de Gendarmerie est chargé de l exécution du présent arrêté. Fait à Charly-sur-Marne, le Le Maire, Claude LANGRENÉ. ATTENTION : Les frais de réquisition sont à la charge de la commune sauf convention contraire avec le responsable de l accident.