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UNIVERSITE CLAUDE BERNARD-LYON I U.F.R. D'ODONTOLOGIE Année 2013 THESE N 2013 LYO 1D 030 T H E S E POUR LE DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE Présentée et soutenue publiquement le 4 juillet 2013 par Alexandre Né le 09 Octobre 1986, à Saint-Avold (57) Etude céphalométrique comparative du profil cutané de personnages de dessins animés JURY Monsieur le Professeur Guillaume MALQUARTI Madame le Docteur Sarah CHAUTY Monsieur le Docteur Cyril VILLAT Monsieur le Docteur Romain CHALEIL Monsieur le Docteur Alban POITEL Président Assesseur Assesseur Assesseur Assesseur

UNIVERSITE CLAUDE BERNARD LYON I Président de l'université Vice-Président du Conseil Scientifique Vice-Président du Conseil des Etudes et de Vie Universitaire Directeur Général des Services M. le Professeur F-N. GILLY M. le Professeur P-G. GILLET M. le Professeur P. LALLE M. A. HELLEU SECTEUR SANTE Comité de Coordination des Etudes Médicales Faculté de Médecine Lyon Est Faculté de Médecine et Maïeutique Lyon-Sud Charles Mérieux Faculté d'odontologie Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Président : Mme la Professeure C. VINCIGUERRA Directeur : M. le Professeur. J. ETIENNE Directeur : Mme la Professeure C. BURILLON Directeur : M. le Professeur D. BOURGEOIS Directeur : Mme la Professeure C. VINCIGUERRA Institut des Sciences et Techniques de la Réadaptation Département de Formation et Centre de Recherche en Biologie Humaine Directeur : M. le Professeur Y. MATILLON Directeur : M. le Professeur P. FARGE SECTEUR SCIENCES ET TECHNOLOGIES Faculté des Sciences et Technologies UFR des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives Institut Universitaire de Technologie Lyon 1 Ecole Polytechnique Universitaire de l Université Lyon 1 Institut de Science Financière et d Assurances Institut Universitaire de Formation des Maîtres De l Académie de Lyon (IUFM) Observatoire de Lyon Ecole Supérieure de Chimie Physique Electronique Directeur : M. le Professeur F. DE MARCHI Directeur : M. le Professeur C. COLLIGNON Directeur : M. C. VITON, Maître de Conférences Directeur : M. P. FOURNIER Directeur : Mme la Professeure V. MAUME DESCHAMPS Directeur : M. A. MOUGNIOTTE Directeur : M. B. GUIDERDONI, Directeur de Recherche CNRS Directeur : M. G. PIGNAULT

FACULTE D'ODONTOLOGIE DE LYON Doyen : M. Denis BOURGEOIS, Professeur des Universités Vice-Doyen : Mme Dominique SEUX, Professeure des Universités SOUS-SECTION 56-01: Professeur des Universités : Maître de Conférences : PEDODONTIE M. Jean-Jacques MORRIER M. Jean-Pierre DUPREZ SOUS-SECTION 56-02 : Maîtres de Conférences : SOUS-SECTION 56-03 : Professeur des Universités Maître de Conférences ORTHOPEDIE DENTO-FACIALE M. Jean-Jacques AKNIN, Mme Sarah GEBEILE-CHAUTY, M. Laurent MORGON, Mme Claire PERNIER, Mme Monique RABERIN PREVENTION - EPIDEMIOLOGIE ECONOMIE DE LA SANTE - ODONTOLOGIE LEGALE M. Denis BOURGEOIS M. Bruno COMTE SOUS-SECTION 57-01 : Professeur des Universités Emérite : Maîtres de Conférences : SOUS-SECTION 57-02 : Maître de Conférences : SOUS-SECTION 57-03 : Professeur des Universités : Maîtres de Conférences : SOUS-SECTION 58-01 : Professeur des Universités : Maîtres de Conférences : SOUS-SECTION 58-02 : Professeurs des Universités : Maîtres de Conférences : SOUS-SECTION 58-03 : Professeur des Universités : Maîtres de Conférences : PARODONTOLOGIE M. Jacques DOURY M. Bernard-Marie DURAND, Mme Kerstin GRITSCH M. Pierre-Yves HANACHOWICZ, M. Philippe RODIER, CHIRURGIE BUCCALE - PATHOLOGIE ET THERAPEUTIQUE ANESTHESIOLOGIE ET REANIMATION Mme Anne-Gaëlle CHAUX-BODARD, M. Thomas FORTIN, M. Jean-Pierre FUSARI SCIENCES BIOLOGIQUES M. J. Christophe FARGES Mme Odile BARSOTTI, Mme Béatrice RICHARD, Mme Béatrice THIVICHON-PRINCE, M. François VIRARD ODONTOLOGIE CONSERVATRICE - ENDODONTIE M. Pierre FARGE, Mme Dominique SEUX Mme Marion LUCCHINI, M. Thierry SELLI, M. Cyril VILLAT PROTHESE M. Guillaume MALQUARTI, Mme Catherine MILLET M. Christophe JEANNIN, M. Renaud NOHARET, M. Gilbert VIGUIE, M. Stéphane VIENNOT, M. Bernard VINCENT SCIENCES ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES OCCLUSODONTIQUES, BIOMATERIAUX, BIOPHYSIQUE, RADIOLOGIE M. Olivier ROBIN M. Patrick EXBRAYAT, Mme Brigitte GROSGOGEAT, Mme Sophie VEYRE-GOULET

A"notre"Président"du"Jury," " Le"Professeur"Guillaume"MALQUARTI" " ProfesseurdesUniversitésàl'UFRd'OdontologiedeLyon Praticien;Hospitalier DocteurenChirurgieDentaire Docteurdel'UniversitéLyonI ChefdeServiceduServiced'OdontologiedeLyon HabilitéàDirigerdesRecherches Nous% sommes% très% sensibles% à% l honneur% que% vous% nous%faites%en%acceptant%de%présider%notre%thèse.% Nous% avons% toujours% été% admiratif% devant% le% dévouement%avec%lequel%vous%défendez%l intérêt%de%la% structure% hospitalière.% Toujours% à% l écoute,% nous% avons%pu%constater,%lors%de%nos%fonctions%associatives,% l extrême% gentillesse% que% vous% manifestez% pour% vos% étudiants.% Et% lors% de% nos% vacations% d urgences% à% Edouard% Herriot,% nous% n avons% pu% qu être% impressionné%par%vos%compétences%pédagogiques.%% Nous% espérons% que% vous% trouverez% dans% cette% thèse% l expression%de%nos%plus%sincères%sentiments,%ainsi%que% nos%plus%profonds%remerciements%pour%votre%soutien.%

A"notre"Juge," " Le"Docteur"Sarah"CHAUTY" " MaîtredeConférencesàl'UFRd'OdontologiedeLyon Praticien;Hospitalier DocteurenChirurgieDentaire AncienInterneenOdontologie SpécialistequalifiéenODF Nous% sommes% très% heureux% de% vous% compter% parmi% notre%jury.% Vous%nous%avez%encadré%lors%de%nos%vacations%dans%le% service%d Orthopédie%dentoGfaciale.%Vous%avez%réussi%à% effacer%tous%nos%préjugés%sur%cette%discipline,%et%nous% avons% appris,% grâce% à% votre% gentillesse% et% votre% compétence,%à%en%apprécier%les%subtilités.% Nous% espérons% par% ce% travail% vous% exprimer% notre% profond%respect.%

A"notre"Juge"et"Directeur"de"Thèse," " Le"Docteur"Cyril"VILLAT" " MaîtredeConférencesàl'UFRd'OdontologiedeLyon Praticien;Hospitalier DocteurenChirurgieDentaire AncienInterneenOdontologie Docteurdel'EcoleCentraleParis Travailler% sous% votre% direction% a% été% pour% nous% un% réel% plaisir.% Nous% avons% pu% apprécié% vos% conseils% avisés,% ainsi% que% votre% gentillesse% et% votre% disponibilité.%votre%patience%lors%de%la%réalisation%de% nos%statistiques%nous%a%beaucoup%touché.% Vous% qui% êtes% à% l origine% de% la% genèse% de% ce% travail,% nous%espérons%qu il%est%à%la%hauteur%de%vos%attentes.% Veuillez%trouver%dans%cette%thèse%l expression%de%toute% notre%reconnaissance%et%notre%sympathie.%

A"notre"Juge," " Le"Docteur"Romain"CHALEIL" " Assistanthospitalo;universitaireauCSERDdeLyon DocteurenChirurgieDentaire Nous% sommes% très% touchés% par% le% fait% que% vous% nous% jugiez%aujourd hui.%% Nous% nous% souvenons% de% votre% intervention% en% tant% que% Président% de% l association% des% étudiants% lors% de% notre%entrée%dans%les%études%odontologiques.% Notre%seul%regret%vous%concernant%est%de%ne%pas%vous% avoir% eu% comme% enseignant.% Nous% sommes% assurés% des% qualités% éthiques% et% techniques% que% vous% nous% auriez%enseignées.% Veuillez%trouver%dans%ce%travail%l expression%de%notre% amitié.%

A"notre"Juge"et"CoHDirecteur"de"thèse, " Le"Docteur"Alban"POITEL" " Assistanthospitalo;universitaireauCSERDdeLyon AncienInterneenOdontologie DocteurenChirurgieDentaire SpécialistequalifiéenODF Nous%avons%été%touchés%lorsque%vous%avez%accepté%de% cogdiriger%notre%travail.%% Nous%avons%eu%la%chance%de%vous%côtoyer%lorsque%vous% étiez%interne,%et%nous%sommes%heureux%d avoir%profité% de% toutes% vos% qualités% lors% de% nos% rencontres%:% votre% gentillesse,% votre% disponibilité% et% votre% capacité% à% gérer% notre% organisation.% Nous% vous% admirons% pour% votre%humilité%et%votre%pédagogie.% Nous%espérons%que%ce%travail%reflètera%l expression%de% nos%remerciements%et%de%notre%amitié.%

Introduction...1 1. Ledessinanimé...2 1.1 L histoiredudessinanimé...2 1.1.1 Del apparitiondudessinaniméauxdébutsdewaltdisney...2 1.1.2 L arrivéedesfrèresdisney...2 1.1.3 Lepassageaulong;métrage...3 1.1.4 Ladiversificationdesactivités...3 1.1.5 LamortdeWaltDisneyetl avenirdeswaltdisneystudios...3 1.2 Lacréationdespersonnagesdansundessinanimé...4 1.2.1 Lescénarioetlesprisesdevueréelles...4 1.2.2 Lesmodelsheets...5 1.2.3 Laréalisationdesprisesdevue...5 2. Lamorphopsychologie...6 2.1 LamorphopsychologiecrééeparLouisCorman...6 2.1.1 Lesloisfondamentales...6 2.1.1.1 Laloidedilatation;rétraction...6 2.1.1.2 Laloidetonicité...7 2.1.1.3 Laloid équilibre...7 2.1.1.4 Laloid intégration...8 2.1.1.5 Laloidemobilité...8 2.1.2 Lesdifférentstypesmorphopsychologiques...9 2.2 Intérêtdelamorphopsychologiedansnotreétude...9 3. Etudeetrésultats...11 3.1 Objectif...11 3.2 Matérieletméthode...11 3.2.1 Designdel étude...11 3.2.2 Déroulementdel étude...11

3.2.2.1 Lesdifférentsrepèresanatomiquesutilisés...11 3.2.2.2 Lesméthodesd analyseduprofilcutanéutilisées...13 3.2.2.2.1 Systèmeorthogonald Izard...13 3.2.2.2.2 Leshauteursd étagesselonbell...14 3.2.2.2.3 Laméthoded AchardetBlanc...15 3.2.2.2.4 Laméthoded Holdaway...17 3.2.2.2.5 LaligneEetlaligneCdeRicketts...21 3.2.2.3 Synthèsedestechniquesutilisées...22 3.2.3 Critèresd inclusionetdenoninclusion...22 3.2.4 Protocoledetracésetd obtentiondemesures...24 3.2.4.1 Prised instantané,normalisationdelatailleetdel orientation...24 3.2.4.2 Réalisationdutracédescontours...24 3.2.4.3 Placementdespoints,réalisationdestracéscéphalométriqueset prisesdemesures...24 3.2.5 Méthodestatistique...25 3.3 Résultats...26 3.3.1 Compositiondesgroupesdesujetsd étude...26 3.3.2 Résultatsstatistiques...27 3.3.2.1 Epreuvedenormalité...27 3.3.2.1.1 Echantilloncomplet...27 3.3.2.1.2 Grouped alignementbon...28 3.3.2.1.3 Grouped alignementmauvais...29 3.3.2.2 Confrontationdugroupecompletàlanormehumaine...29 3.3.2.2.1 LetypefrontalselonIzard...29 3.3.2.2.2 Leshauteursd étagesselonbell...29 3.3.2.2.3 Lesanglesd AchardetBlanc...31 3.3.2.2.4 Lesmesuresdelaméthoded Holdaway...31 3.3.2.2.4.1 Dispersionnormale...31

3.3.2.2.4.2 DispersionnesuivantpaslaLoiNormale...31 3.3.2.2.5 LaligneEdeRicketts...32 3.3.2.2.6 Synthèsedel étudedel échantilloncomplet...32 3.3.2.3 Confrontationdugrouped alignementbonaugrouped alignement mauvais32 3.3.2.3.1 LetypefrontalselonIzard...33 3.3.2.3.2 Leshauteursd étagesselonbell...33 3.3.2.3.2.1 Leshauteursdel étagesupérieuretdel étageinférieur..33 3.3.2.3.2.2 Lalèvresupérieureetlalèvreinférieure...35 3.3.2.3.3 LesanglesselonAchardetBlanc...37 3.3.2.3.3.1 LesecteurI...37 3.3.2.3.3.2 LesecteurII...38 3.3.2.3.3.3 LesecteurIII...39 3.3.2.3.3.4 Lesproportionsentrelestroissecteurs...40 3.3.2.3.4 Laméthoded Holdaway...41 3.3.2.3.4.1 L AnglecutanéH...41 3.3.2.3.4.2 Laproéminencenasale...42 3.3.2.3.4.3 Laprofondeurdusulcussupérieur...43 3.3.2.3.4.4 Laprofondeurdusulcusinférieur...44 3.3.2.3.5 LaligneEdeRicketts...45 3.3.2.3.5.1 Positiondelalèvreinférieure...45 3.3.2.3.5.2 Positiondelalèvresupérieure...46 3.3.2.3.6 Synthèsedelacomparaisonselonl alignementmoral...47 3.3.2.4 Comparaisondesgroupesd alignementbonetd alignement mauvaisàlanorme...47 3.3.2.5 Synthèsedesrésultatsstatistiques...48 3.3.3 Discussion...50 3.3.3.1 Discussiondesrésultats...50 3.3.3.1 Critiquedelaméthode...52

Conclusion...54 Bibliographie...55

1 Introduction La société actuelle est focalisée sur l apparence et l esthétique. De ce fait, le visage s impose comme un élément important dans le jugement d une personne lors d une première rencontre. Ceci a un impact direct sur la pratique en cabinet. En effet, les patients viennent avec des idées et des attentes prédéfinies, et vont évaluer les résultatsselonleurscritères,définisparlaculture,l environnementetlesmédias,le toutconstituantunformatageopérédepuisl enfanceetl adolescence. Nousnoussommesdemandéssicertainscritèrescéphalométriquespouvaientmettre enévidenceuneassociationentrepsychologieetmorphologiefacialedepersonnages imaginairesdelaculturepopulaire.nousavonsdoncchoisicommemilieud étudeles dessins animés, support ludique mais aussi pédagogique, et plus particulièrement ceuxdeswaltdisneystudios ;l intérêtdecesstudiosestlecaractèreuniverselde leurs productions et la notoriété mondiale de celles;ci. Notons également l importance donnée à la forme des personnages dans ces œuvres, afin que l enfant comprenne facilement où se place le personnage, distinguant le «Bien» du «Mal» (Renaut,2000). Aprèsavoirtraitédudessinaniméetdetechniquesderéalisation,nousévoquerons la morphopsychologie, science qui tente, comme son nom l indique, d établir une corrélation entre la morphologie et la psychologie; nous nous inspirerons de ce modèlepourconstruireunmodèled étudepluscartésien.nouschoisironsensuiteles méthodes d analyses céphalométriques que nous appliquerons à nos sujets. Enfin, après avoir constitué nos groupes d étude, nous effectuerons les mesures sur ces sujets,ainsiqu uneétudestatistiqueenconfrontationauxnormeshumaines,puisen fonctiondel alignementmoral.

2 1. Le"dessin"animé" 1.1 L histoiredudessinanimé 1.1.1 Del apparitiondudessinaniméauxdébutsdewaltdisney L histoiredudessinanimédébuteparl inventiondupraxinoscopeparemilereynaud (1844;1918) en 1876 (Bendazzi, 1991). Cette innovation introduit les notions de mouvementsdécomposés,basedel animation.cetartcontinuedesedévelopperavec les réalisations en prise de vue image par image du réalisateur américain Stuart Blackton(1875;1941),notammentThe%Hauted%Hotelen1906.Cetteœuvreinspirera EmileCohl(1857;1938)lorsdelacréationdeFantasmagorieen1908,premierdessin animéàproprementparler(cotte,2001).en1914,earlhurd(1880;1940)développe le principe de feuilles transparentes de celluloïds, appelé cellos, sur lesquelles sont gouachés les personnageset les éléments modifiables du décor (Cotte, 2001). Dès 1921, Paul Terry (1887;1971) réalise des Aesop s% Film% Fables.Il réalisera ainsi le premierfilmd animationaveclabandesonintégréeàlapelliculeen1928,the%dinner% Time%; mais le mérite de cette invention est historiquement attribué à Walt Disney (1901;1966) avec Steamboat% Willie (le premier Mickey Mouse), pourtant sorti un moisplustard. 1.1.2 L arrivéedesfrèresdisney C est à partir de 1923 que le nom de Disney commence à être connu. Walt Disney rejointsonfrèreroydisney(1893;1971)àhollywood,pourydévelopperlesdisney BrothersStudios ;ilsserontrenommésen1926waltdisneystudios (Finch,1987). En1927,cesderniersvontcréerlepersonnagedeMortimerlasouris,quideviendra après deux épisodes Mickey Mouse (Poncet, 1995). En 1929, il lance les Sillys% Symphonies, suite de dessins animés musicaux courts;métrages. En 1932, il recevra unoscarpourunépisodedecettesérie.

3 1.1.3 Lepassageaulong;métrage Dès 1934, Walt Disney imagine alors pouvoir faire des dessins animés longs; métrages, format jusqu alors réservé aux films classiques. Blanche% Neige% et% les% Sept% Nains%sorten1938,grandsuccèsrapportant8millionsdedollarsderecette(Poncet, 1995). En1940,lesstudiosvontselancersur unprojetparticulier,fantasia,qui apporteraauxstudiosunereconnaissanceartistique. Mais l entreprise commence à ressentir des difficultés financières, et le contexte se complique;waltdisneydevrafairefaceàdeuxcontretemps.d uncôté,ilconnaîtla première grève de ses employés. De l autre, il est envoyé par les Etats Unis en tant que représentant diplomatique dans les pays d Amérique latine. A partir de 1941, WaltDisneydécidedes investirencoreplusdansl effortdeguerreaveclaréalisation defilmsdepropagande(lambert,1988). 1.1.4 Ladiversificationdesactivités Apartirde1946,WaltDisneycommenceàdiminuersonrythmedetravail,pourdes raisonsdesantéprincipalement.ilcontinueraàsuperviserlesréalisationsdelongs; métrages.ilproduiraunesériededocumentairesanimaliersetsurlanatureintitulée TrueGLife%Adventures,maisaussidesémissionstélévisuellesdès1950. En 1955, La% Belle% et% le% Clochard sort et sera le dernier long;métrage entièrement supervisé par Walt Disney. D autres longs métrages d animation seront produits jusqu àsamort;iln interviendrasurceux;ciquedemanièresporadique,beaucoup plusintéresséparsesprojetsdeparcsd attractionsàthème(poncet,1995). 1.1.5 LamortdeWaltDisneyetl avenirdeswaltdisneystudios Walt Disney décède en 1966. Mais les studios continueront à sortir des longs; métrages d animation, tels que Les% Aristochats(1970), Aladdin(1992) et sa suite Le% Retour%de%Jaffar(1994)(lapremièresuitede«ClassiqueDisney»),L Etrange%Noel%de% Monsieur%Jack%en1993(filmenimageparimageou«stopmotion»). Apartirde1995,lasociétés associeauxstudiospixar (qu ellerachèteraen2006) pourcréer,enplusdesdessinsanimés,desfilmsd animationentièrementréalisésen

4 images de synthèse: le premier sera Toy% Story en 1995 (Cotte, 2001). Depuis, les studiosontréalisédenombreuxprojets,dontlaplupartontétéderéelssuccès. 1.2 Lacréationdespersonnagesdansundessinanimé Leprinciped unfilmd animationestderecréerunmouvement,enledécoupanten plansfixes.cesdernierssontdiffuséslesunsaprèslesautresàunevitessesuffisante pourdonnerl illusionquelemouvementestcontinu.chaqueplanfixecorrespondà une prise de vue, enregistrée par une caméra (Dovnikovic, 2000). Dans les dessins animésdeswaltdisneystudios,lesprisesdevuesefontsurdesdessinsfaitssur papier;àl origine,cesdessinsétaienttransposésparphotocopieouparcalquagesur descellossuperposésafindereconstituerlesprisesdevue,quiétaientcapturéespar une caméra. Par la suite, les dessins sur papier ont été capturés sur ordinateur par photographiesouscannagesafind êtremodifiés,colorésetagencésparinformatique. Cette dernière technique a été introduite dans les dessins animés des Walt Disney Studios dèstaram%et%le%chaudron%magiqueen1985.deplusenplusfréquemment,il arrivequedesscènesdedécorsoiententièrementfaitesparordinateur,mêlantainsi animationsinformatiquesetdessinsanimés(laloux,1996). 1.2.1 Lescénarioetlesprisesdevueréelles La première étape consiste à créer le scénario de l histoire. Il s agit d une version descriptivecomplètedel histoire,maiségalementdesdécors,dialogues,personnages etactions.uneparticularitédeswaltdisneystudios aétél utilisationdeplansréels pourservirderéférencesauxdessinateurs(thomas,1960).eneffet,lesréalisateurs vont souvent utiliser des personnes réelles comme référence pour les différents personnages; soit ces personnes vont participer à la réalisation d un «film d après nature»,tournédansdesdécorssimplifiés,soitonutiliseradesphotographiesd eux. Ces choix artistiques sont effectués en réunion, où le réalisateur, et les différents animateurspartagentleursidéessurlaformequedevraitprendrechaqueélément.

5 1.2.2 Lesmodelsheets Scénarii et références réelles vont être transmis aux animateurs et à leurs équipes. L ensemble des animateurs et leurs équipes établissent, à partir des informations contenuesdanslescénario,des«modelsheets»,planchesdessinéesquireprésentent les personnages sous tous les angles; ils donnent les proportions des différents élémentslescomposant,etlesmontrentexprimanttouteslesémotionsnécessairesà la réalisation du dessin animé. Ces documents servent de référence à tous les dessinateurs afin d assurer un travail reproductible tout le long de la création (Thomas,1960). 1.2.3 Laréalisationdesprisesdevue Après validation par les réalisateurs des model sheets, le story;board (scénario présenté sous forme de bande;dessinée) est constitué. L animateur passe alors à la création des prises de vue. Il doit dessiner les croquis de chaque image constituant l actionetaprèsvérificationdelascèneparleréalisateur,lesesquissessontmisesau netparlesdifférentsassistantsdel animateur(thomas,1960). Plusieurs systèmes sont employés par les dessinateurs afin d assurer la cohérence des dessins. Les model sheets servent de référence à chaque dessin, afin de ne pas modifierlestraitsenchangeantderéférence.deplus,lestablesàdessinsontrétro; éclairées, afin de pouvoir vérifier la cohérence des traits et des proportions par transparence.enfin,chaquefeuilledisposedesmêmesperforations,correspondantà des ergots standards à tous les supports du studio, permettant le repositionnement desdessins(thomas,1960).

6 2. La"morphopsychologie" 2.1 LamorphopsychologiecrééeparLouisCorman Cettepartiereflèteuniquementcequenousavonscomprisenétudiantlesœuvresde Louis Corman (1901;1995). Parfois considérée comme ésotérique, la morphopsychologie n est toujours pas universellement reconnue. Nous ne tentons pasicidefairesonapologie,maisprenonsdureculsursesinterprétations. Leprincipedelamorphopsychologie,tellequecrééeen1932parLouisCorman,est de révéler le lien existant entre la morphologie faciale principalement et la psychologie de la personne. Contrairement aux autres méthodes, celle;ci tente d expliquer ce lien par une interaction entre l organisme et le milieu dans lequel il évolue,enprenantcomptedeladynamiquehéréditairedel individu(corman,1991). 2.1.1 Lesloisfondamentales 2.1.1.1 Laloidedilatation;rétraction C estlapremièreloietlaplusimportante.louiscormans esticiinspirédestravaux dudocteurclaudesigaud(1861;1921),médecinlyonnaisdudébutduxxèmesiècle. Ce dernier classait les individus en deux morphologies opposées: les Dilatés (les «gros»), peu réactifs aux éléments du milieu qui les entoure, et les Rétractés (les «maigres»), aux réactions de défensevives face aux agressions du milieu. Louis Corman utilise ces principes en les rapportant à ceux de «physiognomonie planétaire», où il définissait un ensemble de physionomies faciales associées aux astres, allant du Jupiter (Dilaté) au Saturne (Rétracté). Il affine donc cette classificationenfonctiondesinteractionsaveclemilieu. L organisme possèderait une «puissance vitale», fournie par la composition héréditaire et les apports nutritifs du milieu (nourriture aussi bien physique que spirituelle). Ainsi, dès la naissance, notre organisme tend vers un type, dilaté ou rétracté, suivant l hérédité; l environnement interviendra au fil des années du développement de l individu, celui;ci se retrouvant en contact direct avec un milieu

7 qui lui sera plus ou moins favorable; plus il le sera, plus nous approcherons d un milieu d élection. Si l individu se retrouve dans ce type de cadre, alors il s y développera de manière importante, il tendra vers le type dilaté. Si le milieu lui est trop hostile, il tendra vers le type rétracté. Entre ces deux types, se retrouve une multitudededegrésd adaptation,quenousdécrironsplusloin(corman,1991). 2.1.1.2 Laloidetonicité La tonicité est une caractéristique qui s acquiert avec le temps. Elle définit la réactivité de l organe ou de la fonction face à un événement le concernant. Elle se développe au fur et à mesure des différentes sollicitations. La tonicité apporte à l individu un certain dynamisme, et une endurance plus importante, aussi bien au niveauphysiquequ intellectuel(corman,1991). 2.1.1.3 Laloid équilibre Cette loi vient définir la nécessité de l équilibre. En effet, dans le cas de types extrêmes(doncdilatésourétractés),cetétatserainstable,etperdureraseulementsi rien ne vient perturber cette adaptation. Les types mixtes seront stables dans des milieux moins restrictifs, mais pas dans tous ; en cas de changement, un nouvel équilibreserarecherché,cequiinduituncertaindynamisme. Or ces évolutions ne vont pas forcément s appliquer de manière homogène, ce qui créedesdissymétriesdanslamorphologie.cesdissymétriessepartagentàplusieurs niveaux;aussi,onobserveraunedissymétriedesdeuxhémifaces,uneautreentrele visageavant(situéenavantdutragus,déterminantlescapacitésd action)etlevisage arrière(situé en arrière du tragus et représentatif des capacités intellectuelles); un déséquilibre sera également visible au niveau du petit visage(zone délimitée par le nez,laboucheetlesyeux,représentantlescapacitésd échangeaveclemilieu)etle grandvisage(représentéparlafacecomplète,ildéfinitlescapacitésderéserve).la dernièredissymétrieconcernelestroisétagesdelaface.l étagesupérieur,ouétage cérébral, allant de la ligne horizontale passant par le trichion à la ligne ophryaque, représente la pensée. L étage moyen, ou étage affectif, s étendant de la ligne ophryaque à sa parallèle passant par le point sous;nasal, représente l affectif, les

8 sentimentsetlapassion.l étageinférieur,delalignehorizontalepassantparlepoint sous;nasalàsaparallèlepassantparlepointmentoncutané,représentel instinctif.il estànotericiqueladimensionverticalen estpasseulepriseencomptepourévaluer l importancedecesinfluences;c estlevolumeentierquiseraessentiel. Lebutdel analysemorphopsychologiqueàceniveauserad évaluerl importancede cesdissymétries,d estimersiellesserontsourcedevaleurparladiversité,ousielles seront source de déséquilibre. Pour cela, on observera le degré de dysharmonie, la vitalitédusujetluipermettantounondes yadapter,etlacapacitépropredusujetà prendreconsciencedecesdéséquilibresetàlesexploiteràsonavantage. 2.1.1.4 Laloid intégration Cetteloiestlabasedel observationenmorphopsychologie:afindefaireuneanalyse du type auquel l individu appartient, il faut pouvoir en dessiner un schéma global. Autrement dit, l observateur regardant le visage ne doit pas être détourné de l ensembleparunélémentprédominant;ildoitjaugerchaquepartiequelquesoitsa prédominance,afind obtenirleprofilleplusjuste. 2.1.1.5 Laloidemobilité Lors de l observation, il est important de saisir l expression mimique du visage. En effet,uneexpressioneuphoriquenousorienteraversuntypeplusdilaté,alorsqu une mimiquetendue,froideévoquerauntypeplusrétracté.ilestégalementimportantde noter la vivacité expressive, qui pourra nous orienter non seulement sur les sentiments et les instincts, mais également sur l intelligence et la volonté. Une mobilité expressive trop rapide nous indiquera une intelligence vive mais superficielle(type réagissant) ; au contraire, une expression mimique lente symbolisera une intelligence peu prompte à saisir, mais amenant à des conclusions logiquesetapprofondies(typeconcentré). De plus, tout au long de la vie, le visage va subir des modifications. Une fois la croissancefinie,lamorphologiecontinued évoluer.ainsi,ilestcourantdenoterque lespersonnesâgéesvontenserétractant,parsoucideconservation.nouspourrions

9 égalementconsidérerqu uneexpositionprolongéeàcertainsfacteurs,oumêmedes modificationsbrutales(chocsaffectifs,épisodesdemaladie, ),peuvententraînerune modificationdelamorphologie.toutefois,ilestimportantdeconsidérerque,parfois, ilpeutêtredifficilededéterminersila«déformation»morphologiqueaentrainéle troublefonctionnel,ousilaperturbationprolongéedelafonction a engendré une modificationmorphologique. 2.1.2 Lesdifférentstypesmorphopsychologiques Louis Corman va établir à partir de ses règles une classification morphopsychologiquedespersonnes(corman,1991).ilestessentieldecomprendre ici, comme nous l avons évoqué plus haut, que l individu n appartient pas à un type exclusivement; la multitude des facteurs influençant l évolution, et le fait que ces facteurs soient changeants au fur et à mesure de la vie, apportent à l individu une complexité de composition qui ne permet pas de le catégoriser aussi facilement. Il faut donc associer ces types afin de créer un schéma le plus proche possible de la réalité, sans toutefois exclure une évolution ultérieure. C est pourquoi nous parlons d alliagedetype. 2.2 Intérêtdelamorphopsychologiedansnotreétude Lamorphopsychologieassociedoncdeuxélémentsdel individu,lamorphologieetla psychologie. Pour notre étude, la partie morphologique pure nous semble peu adaptée,carpeureconductible,etbeaucouptropsubjective.pourlapsychologie,bien que proposant une variété intéressante de types, elle nous semble peu exploitable, notre panel n étant pas assez large pour constituer des groupes nombreux et représentatifs. Nous choisissons de reprendre ce concept d association morphologie;psychologie, dans des domaines beaucoup plus applicables. Pour la morphologie, nous avons décidé d employer des méthodes céphalométriques utilisées en orthopédie dento; faciale, car elles sont plus objectives, ou, au moins, concrètes de par leurs valeurs numériques, et également plus reproductibles, car basées sur des repères anatomiquesbiendéfinis.

10 Pourlapsychologie,nousallonsréduirenotreétudeàdeuxgroupes,définisparleur alignement moral, c est;à;dire leur conduite morale; elle peut être bonne si elle respectel autoritéetnevapascontrel intérêtd autrui,oumauvaisesielleenfreint les lois et règles établies, ou porte préjudice à autrui(vialatoux, 1963). On observe ainsi les personnages d alignement bon, les héros et leurs amis et associés, et les personnagesd alignementmauvais,les«méchants».

11 3. Etude"et"résultats" 3.1 Objectif L objectif de notre étude est de mettre en évidence des différences entre les profils cutanés de personnages de dessins animés selon leur alignement moral par l intermédiairede14mesurescéphalométriques. 3.2 Matérieletméthode 3.2.1 Designdel étude Ils agitd uneétudecomparativeépidémiologiquetransversale. 3.2.2 Déroulementdel étude Notre étude consiste à utiliser des instantanés de personnages de dessins animés longsmétragesafind effectuerdesmesurescéphalométriques.nousavonsdécidéde limiternotreétudeàcertainstracésetmesures. 3.2.2.1 Lesdifférentsrepèresanatomiquesutilisés Afin de rendre le plus reproductible possible les différentes méthodes, il est important de définir les points de repère que nous prendrons; nous allons donc ici établirlalistedesdifférentsrepères(pointscutanésetplansanatomiques)quinous serventaucoursdesanalyses,enlesdéfinissantetenyassociantuneabréviation;les pointssuivantssontcutanés,saufindicationcontraire: ;Gl:glabelle,pointleplussaillantdelapartieinférieuredufront,souventau niveaudel arcadesourcilière(izard,1950). ; Li: point labial inférieur; point situé à la jonction mucocutanée de la lèvre inférieure(leganetal.,1980). ;Ls:pointlabialsupérieur;pointsituéàlajonctionmucocutanéedelalèvre supérieure(leganetal.,1980).

12 ;Me:pointMenton,pointleplusinférieurdelasymphysemandibulaire(Bell, 1986). ;Ml:pointlabio;mentonnier,pointleplusprofonddusillonlabio;mentonnier (Canut,1996). ;Na:nasion,pointlepluspostérieurdelabasedunez(PecketPeck,1970). ;Nbis:pointd intersectionentreleprofilcutanéetlalignereliantletragionet lecanthusexterne(mouakké,1988). ; PF: Plan de Francfort, plan passant par le tragion et par le point sous; orbitaire(izard,1950). ;Pg:pogonioncutané,pointcutanéleplusantérieurdumenton(Nguyenetal., 1998). ; Prn: proéminence nasale, point le plus antérieur du nez (Nguyen et al., 1998). ; Sn: point sous;nasal, point définissant la limite entre le nez et la partie cutanéedelalèvresupérieure(leganetal.,1980). ; SnV: plan vertical sous nasal, plan perpendiculaire au plan horizontal postural,etpassantparsn(canut,1996). ;So:pointsous;orbitaire,pointleplusdéclivedurebordinférieurdel orbite (Izard,1950). ;Stm:stomion,pointsituéauniveaudel intersectiondelafenteinterlabiale avecleplansagittalmédian(izard,1950). ; T: tragion: point le plus antérieur de la concavité supratragale de l oreille (PecketPeck,1970). ;Tr:trichion,pointcorrespondantàlalimiteentrelecuircheveluetlefront (Izard,1950).

13 3.2.2.2 Lesméthodesd analyseduprofilcutanéutilisées 3.2.2.2.1 Systèmeorthogonald Izard Izard établit une méthode dans la continuité des travaux de Simon(Izard, 1950). Il utilise le plan de Francfort comme plan horizontal de base. Il va placer deux plans verticaux de référence: en premier, le plan frontal postérieur, ou plan de Simon, perpendiculaireauplandefrancfortetpassantparlepointso;ensecond,leplan frontalantérieur,oupland Izard,perpendiculaireauplandeFrancfortetpassantpar lepointgl.c estlapositionselonceslignesduprofildel étageinférieur(étendudans le sens vertical du point Sn au point Me) qui nous intéresse (figure 1). On observe alorstroiscasdefiguredifférents: o Type orthofrontal: ici, l ensemble du profil de l étage inférieur se situe entrelesdeuxplansfrontaux;lalèvresupérieureapprochedupland Izard sans le dépasser, et le menton se trouve en entier en avant du plan de Simon,enrestantdanslamoitiépostérieuredel espace. o Typetransfrontal:ici,leprofilinférieurestentièrementdéplacéenavant; lepointsnetlalèvresupérieuredépassentlepland Izard,etlementonse placedanslapartieantérieuredel espace. o Type cisfrontal: le déplacement se fait en arrière, la lèvre supérieure s écartantdupland Izard,etlalèvreinférieureatteignantsouventleplan desimon;lementonestsouventenarrièredeceplan.

14 Figure1 Variationsnormalesdel emplacementduprofilsous;naso;mentonnierdansle profiltotal(izard,1950) 3.2.2.2.2 Leshauteursd étagesselonbell Bell effectue une suite de mesures à partir de deux plans de repère; le premier est obtenulorsdel acquisition,oùl ondemandeausujetderegarderauloindroitdevant lui(onpeutsimulercelaparlepositionnementd unmiroiràhauteurduregard,en demandant au patient de regarder dans ses propres yeux), avec la tête dans une position de repos; la ligne de repère sera la ligne de regard, parallèle au sol. Le deuxièmeplanestleplansnv(belletal.,1986). Auniveaudeladimensionverticale,ilvaétablirdesproportionsentreleshauteurs de différents étages, en mesurant les distances séparant les différents points définissant ces étages, par l intermédiaire de droites horizontales passant par ceux; ci; il utilisera comme valeur référence la hauteur faciale totale séparant les plans passantparlepointgletlepointme,enluiattribuantlavaleurréférencede1.ainsi, l étage supérieur, entre le point Gl et le point Sn, vaut 1/2, tout comme l étage inférieur,définientrelespointssnetme.cedernierestdécoupéendeuxparties,la première étant la longueur de la lèvre supérieure, entre les points Sn et Stm, qui représente1/3del étageinférieur,donc1/6dansnotreéchelle,etladeuxièmepartie

15 étant la hauteur de la lèvre inférieure et du menton, entre les points Stm et Me, représentant2/3del étageinférieur,donc1/3delahauteurfacialetotale(figure2). Figure2 Critèrescéphalométriquespourl évaluationdes proportionsfacialesverticales (Belletal.,1986) 3.2.2.2.3 Laméthoded AchardetBlanc Ces auteurs utilisent une droite passant par le point T et par le canthus externe; le prolongementdecettedroitevacroiserleprofilcutanésurunpointprochedupoint N,quel onnommeranbis;cedernierseraàl originedetroistangentes:lapremière àlapointedunez,ladeuxièmeàlalèvresupérieureetlatroisièmeaumenton(figure 8).Celadonneranaissanceàtroissecteursangulaires: o lesecteuri,entrelatangenteaunezetladroitet;nbis,mesurant105 ±3 o lesecteurii,entrelatangenteàlalèvresupérieureetladroitet;nbis,avec unenormesituéeà80 ±3 o le secteur III, entre la tangente au menton et la droite T;Nbis, ayant pour valeur73 ±3

16 C est la relation entre ces trois valeurs qui est importante; pour avoir un profil équilibré, il nous faudra une proportionnalité entre ces valeurs: si l une est plus basse,lesdeuxautresdoiventl êtreaussi,maisdemanièreproportionnelle;leprofil sera «écrasé», mais équilibré. Il en va de même pour des valeurs plus grandes (Mouakké,1988). Figure8 Lesanglesd AchardetBlanc (Mouakké,1988)

17 3.2.2.2.4 Laméthoded Holdaway Holdaway a publié en 1983 une méthode permettant une analyse des tissus mous complèteen11mesures(holdaway,1983).nousutiliserons4mesuresparmicelles; ci: o Angle facial cutané: c est l angle formé par le plan PF et la ligne Nasion cutané;pogonion; il est évalué à 91 ± 7; si cette norme est dépassée, il considère le sujet comme prognathe, et si la valeur est inférieure, il sera rétrognathe.ici,lenasioncutanéestdéterminéparlecroisemententrele profilcutanéetlalignepassantparlepoints(milieudelaselleturcique, c estdoncunpointosseux)etlenasionosseux(figure3). Figure3 Anglefacialcutané (Holdaway,1983)

18 o Profondeur du sulcus supérieur: c est la mesure de la profondeur de la concavité de la lèvre supérieure par rapport à une droite perpendiculaire auplandefrancfortetpassantparlepointls;lavaleuridéaleestde3mm (mais une mesure située entre 1 et 4 mm est jugée comme acceptable); cette mesure est la même que celle du S esthétique naso;labialdecanut (1996) et Bass (1991), mais l orientation est inversée (mesure du sulcus par rapport à la proéminence de la lèvre ici, contre mesure de la proéminencedelalèvreparrapportausulcuschezcanutetbass).comme nousl avonsdéjàdit,nousutiliseronscettemesure(figure4). Figure4 Profondeurdusulcussupérieur (Holdaway,1983)

19 o Proéminence du nez: cette mesure est la somme de la profondeur du sulcus supérieur et de la mesure de la distance séparant la pointe du nez Prn et la droite de référence perpendiculaire au plan PF et passant par le point Ls; la longueur normale a été fixée entre 14 et 24 mm de manière empirique par Holdaway. Nous avons choisi d utiliser cette mesure dans notreétude(figure5). Figure5 Proéminencedunez (Holdaway,1983)

20 o Profondeurdusulcusinférieur:c estlaprofondeurdusulcussituéentrele mentonetlalèvreinférieure.ellesemesureentrelaligneh,lignetangente aumentonetàlalèvresupérieure,etlepointlepluspostérieurduprofil cutané,situéentrelajonctionmuco;cutanéedelalèvreinférieure(ouli)et lepointpg,cequicorrespondaupointml;cetteprofondeurestd environ5 mm et doit suivre l évolution de la profondeur du sulcus supérieur pour conserveruneharmoniefacialecomplète(figure6). Figure6 Profondeurdusulcusinférieur (Holdaway,1983)

21 3.2.2.2.5 LaligneEetlaligneCdeRicketts RickettsaétudiélapositiondeslèvresparrapportàlaligneE(ouligneesthétique), tangente au nez et au menton. Selon lui, la lèvre inférieure se situe en arrière de la ligneede4mm±3;ellevaservirderepèrepourlalèvresupérieure,quidoitêtre légèrementplusenretraitparrapportàlalignee(ricketts,1968)(figure7). Rickettsvaajouterunedeuxièmeligne,leplanC,quiesttangenteaupointPgetàla partielaplusantérieuredelajoue.ellepermetd apprécierl importancedelajoueet d adapter notre jugement par rapport aux lèvres; en effet, des joues volumineuses nécessitent des lèvres plus protrusives pour conserver un esthétisme correct. Cette lignen estpasexploitabledansnotrecas,lereliefdelajouen étantpaspositionnable surtousnosprofils.laligneenoussembleintéressanteàutiliser. Figure7 TracédeslignesEetCdeRicketts (adaptédericketts,1968)

22 3.2.2.3 Synthèsedestechniquesutilisées Nous avons rassemblé ci;dessous, l ensemble des techniques que nous utiliserons, ainsiqueleurnorme. La méthode d Izard, déterminant le type, cisfrontal, transfrontal ou orthofrontal,lanormeétantletypeorthofrontal. Les proportions de Bell; nous les exprimerons en rapport à la hauteur totale en rappelant les valeurs métriques trouvées (nous indiquerons la hauteurtotale,àtitred informationetsansaucunevaleursatistique);les normessontde1/2,soit0,5pourlesétagessupérieursetinférieurs,etde 1/3soit0,333del étageinférieurpourlalongueurdelalèvresupérieure, et2/3soit0,667pourlalèvreinférieureetlementon. LessecteursSI(105 ±3),SII(80 ±3),etSIII(73 ±3)donnésparAchard etblanc. L anglefacialcutanéd Holdaway(91 ±7). Laproéminencedunez(14à24mm)selonHoldaway. Laprofondeurdusulcusdelalèvresupérieure(3mm)commedécritpar Holdaway. Laprofondeurdusulcusdelalèvreinférieure(5mm)selonHoldaway. La distance séparant les lèvres inférieure et supérieure de la ligne E de Ricketts(4mm±3). Nousavonsrassemblélesnormesdansuntableau(annexe1). 3.2.3 Critèresd inclusionetdenoninclusion Nousavonsvisionnél ensembledesdessinsaniméslongsmétragescréésparleswalt Disney Studios, ce qui représente 64 œuvres sur une période allant de 1937 (Blanche%Neige%et%les%Sept%Nains)à2009(La%Princesse%et%la%Grenouille).Nousavons,au

23 seindechaquedessinanimé,sélectionnélespersonnageshumains,enexcluanttous lespersonnagesanimaliersetanthropomorphes(objetsouanimaux).nousclassons alorslespersonnagesendeuxgroupesdéfinisparlesdeuxcaractèresàopposer.d un coté, nous plaçons les protagonistes qui sont les personnages dont les actions déterminent la trame scénaristique du dessin animé. De l autre, nous avons les personnagess opposantaubondéroulementdecettetrame,cesontlespersonnages antagonistes. L intérêt du choix des dessins animés produits par les Walt Disney Studios estlasimplicitédepartageentrecesdeuxcatégories,commenousl avons soulignéenintroduction(renaut,2000);ainsi,lesprotagonistespossèdenttoujours unalignementmoralbon,etlesantagonistesunalignementmoralmauvais.nousne faisonspasicidedistinctionentrelespersonnagesprincipauxetsecondaires.ausein dechacundesdeuxgroupes,nouseffectuonsuneséparationentrelessujetsselonle sexe.nousobtenonsainsiquatregroupes. Dans chacun de ces groupes, nous classons les sujets selon des critères subjectifs classésparordredeconsidération: o définitiondel imagelameilleurepossible o positiondereposexpressifavecleslèvresjointiveslapluscertaine o regardleplushorizontalpossible Disposant ainsi de tous nos profils classés, nous conservons les 60 profils de personnageslesmieuxclassés,répartisendeuxgroupes:30personnages«bons»et 30personnages«mauvais»,avec15hommeset15femmespargroupe.Pourfaciliter leclassement,nousattribuonsàchaquesujetunnuméroselonleurdatedecréation, allantde1à30pourlespersonnages «bons»(1à15pourlesfemmeset16à30 pourleshommes)etde31à60pourlespersonnages«mauvais»(31à45pourles femmes,et46à60pourleshommes).ladatepriseencompteseraladatedesortie de la première version, et donc pas systématiquement la date d édition du support utilisé. Nousréalisonsalorsdescalquesdesinstantanésdetouslespersonnagessélectionnés afind effectuerlesmesurescommedéfinisci;après.

24 3.2.4 Protocoledetracésetd obtentiondemesures Nous allons prendre comme sujet témoin le personnage du Prince Naveen, protagoniste du dessin animé La% Princesse% et% la% Grenouille (2009). Son alignement moralestbon,nousluiattribuonslenuméro30. 3.2.4.1 Prise d instantané, normalisation de la taille et de l orientation Le tracé est donc fait sur une image instantanée du dessin animé concerné. Nous mettons l ensemble des profils orientés regard à droite. Nous plaçons les points tragion(quenousdevonsparfoisinterpréter)etsous;orbitaire,afindetracerleplan de Francfort et d orienter l image afin que celui;ci soit horizontal. Nous fixons alors unedimensionentreletrichionetlepointmentonde190mm±1. 3.2.4.2 Réalisationdutracédescontours Nousréalisonsletracésurpapierenindiquantleszonesquenousinterprétonspar unecouleurdifférente(annexe2). 3.2.4.3 Placement des points, réalisation des tracés céphalométriquesetprisesdemesures Nous plaçons les points nécessaires à la réalisation des différents tracés (figure 9). Nouspouvonsalorseffectuerlesconstructionsnécessairesànotreétude(annexe3). Nous remplissons le tableau avec les valeurs recueillies (annexes 4 à 11). Nous indiquonsenrougelesvaleursquinecorrespondentpasàlanormehumaine;pour les valeurs ne disposant pas d écart;type et compte tenudesincertitudesapportées par les tracés manuels, nous avons considéré pour Bell un écart;typede ± 0,025, correspondant en moyenne à 5% d erreur; pour Holdaway, notre méthode de mesures ne permettant pas plus de précision que 0,5mm, nous avons choisi cette valeurcommeécart;type.

25 Figure9 PlacementdespointssurletracédeprofilsduprinceNaveen (La%Princesse%et%la%Grenouille,2009) 3.2.5 Méthodestatistique Nous allons maintenant étudier les statistiques obtenues grâce aux logiciels IBM SPSS Statistics.Touteslesvaleurssontsoumisesauxtests,sauflesrésultatsdutype frontalselonizard,quenouscommenteronsàpart. Afin de valider l utilisation de nostestsstatistiques,nousvérifionsquenosgroupes suiventlaloinormaleàl aided untestdekolmogorov;smirnov,etcepourchaque mesure,pourl échantilloncomplet,puispournosdeuxgroupes.

26 Nous confrontons ensuite l échantillon complet à la norme humaine, par l intermédiaire d un test t de Student sur échantillon unique avec comme valeur du test la moyenne humaine pour la mesure concernée, afin de voir si nous pouvons estimer que nos personnages, bien que caricaturés, respectent des proportions humaines. Ensuite, nouscomparons, pour chaque mesure, le groupe d alignement bon et le grouped alignementmauvais,àl aided untesttdestudentàdeuxéchantillonspour lesmoyennes,etd untestdelevenepourlavariance. Enfin,nousconfrontonschacundesgroupesàlanormepourchaquemesure. Lavaleurpobtenueindiqueunedifférence: o légèrementsignificative,notées*,si0,05 valeurp%>0,01 o significative,notées**,si0,01 valeurp%>0,001 o fortementsignificativesivaleurp% 0,001 3.3 Résultats 3.3.1 Compositiondesgroupesdesujetsd étude Nous avons listé en annexe les différents personnages que nous avons utilisé dans notre étude, en donnantleur numéro d attribution, leur nom, le dessin animé d où provientl image,l annéedeparution,etlorsquecelaestpossible,lapersonneréelle ayant inspirée les dessinateurs; nous avons présenté ces informations sous cette forme:«sujetnumérox Nom(Dessin%animé Année)inspirépar»(annexes12à 15).

27 3.3.2 Résultatsstatistiques 3.3.2.1 Epreuvedenormalité Nouscontrôlonsiciquel échantilloncomplet,etchacundesdeuxgroupesabienune distributioncorrespondantàunedistributionnormale(résultatsenannexe16). 3.3.2.1.1 Echantilloncomplet Commenouspouvonslevoirdansl annexe16,notre"panel"complet"correspond"à" une" dispersion" normale (différence non significative, donc valeur p supérieure à 0,05), excepté" pour" la" profondeur" du" sulcus" supérieur.comme nouspouvonsle voir sur la figure 10, la courbe de répartition n est pas correcte, et notrevaleur p (notéeici«sig.asymptotique»)indiqueunedifférencesignificative. Figure10 TestdeKolmogorov;SmirnovpourlaprofondeurdusulcussupérieurselonHoldaway

28 A titre de comparaison, nous pouvons voir dans la figure 12 que la dispersion normale,représentéeparlacourberouge,estprochedecequenousobservonspour laprofondeurdusulcusinférieur;lavaleur%pestassezélevée(0,903),ladifférence n est donc pas significative; nous pouvons donc ici conclure que la Loi Normale est respectée. Figure12 TestdeKolmogorov;SmirnovpourlaprofondeurdusulcusinférieurselonHoldaway 3.3.2.1.2 Grouped alignementbon Lesrésultatssontenfaveurd une"loi"normale"pour"l ensemble"des"mesuresdans legrouped alignementbon(valeurspcompriseentre0,406et0,983).

29 3.3.2.1.3 Grouped alignementmauvais Nous observons ici également une" Loi" Normale" pour" l ensemble" des" valeurs" (valeurspvariantentre0,151et0,962). 3.3.2.2 Confrontationdugroupecompletàlanormehumaine Les résultats statistiques de l échantillon complet pour chaque mesure sont rassemblésdansl annexe17. Les résultats des tests t de confrontation à la norme humaine sont représentés en annexe18,pourtouteslesmesuressuivantuneloinormale. Pour la profondeur du sulcus supérieur, dont la dispersion ne suit pas une loi normale,nousutilisonsuntestnonparamétriquetypetestdewilcoxon,enprenant comme médiane de référence la norme humaine (la répartition dans la population réelleestnormale,donclamoyenneetlamédianesontégales). 3.3.2.2.1 LetypefrontalselonIzard Nous ne disposons pas de données actuelles sur la répartition de la population humaine;toutefois,izardadéfinicommelanormeletypeorthofrontal(izard,1950). Notreéchantilloncompletcomprend15%deprofilsorthofrontaux,et85%desujets transfrontaux.nousn observonsaucuncascisfrontal. 3.3.2.2.2 Leshauteursd étagesselonbell Nous avons donc effectué un test t de Student comme précédemment décrit, pour confronternotrepopulationd étudeàlamoyennehumainepourchaquevaleur. Pourlahauteurdel étagesupérieur,dontlesvaleursstatistiquessontdétailléesdans letableau1,nousobtenonslesrésultatsrassemblésdansletableau2. Commenouspouvonslevoirdansletableau1,lamoyennedugroupecomplet(0,5) esta%prioriéquivalenteàlanormehumaine,cequiestconfirméparlesrésultatsdu testtàéchantillonunique,quiconfirmel homogénéitédesmoyennes,avecunevaleur

30 pimportante.nouspouvonsdoncconsidérerquela"norme"humaine"est"respectée" pour"la"hauteur"de"l étage"supérieur"selon"bell. Statistiques"sur"échantillon"unique N Moyenne Ecart;type Erreurstandard Etagesup 60 0,499 0,090 0,012 Tableau1 Résultatsstatistiquesdel échantilloncompletpourlahauteurdel étagesupérieurselonbell Valeurdutest=0.5 Valeurp Degréde signification Etagesup 0,941 NS Tableau2 Testtdecomparaisonàlamoyennethéorique(humaine)del échantilloncompletpourlahauteurdel étage supérieurselonbell La hauteur" de" l étage" inférieur" est" également" homogène" avec" la" norme" humaine,avecunevaleurp%de0,941. Leshauteursdelalèvresupérieureetdugroupelèvreinférieure;mentonprésentent une valeur p plus faible(respectivement 0,120 et 0,126); on" ne" peut" donc" pas" rejeter"l homogénéité,"mais"elle"n est"pas"fortement"significative.

31 3.3.2.2.3 Lesanglesd AchardetBlanc PourlamesuredeSI,lavaleurpestmoyennementélevée(0,401),cequivaenfaveur d une homogénéité de notre échantillon avec la norme humaine. Pour SII, avec une valeur p de 0,184, et SIII, avec une valeurp de 0,130, l homogénéité n est pas très affirmée,maisrestelégèrementprobable. Nousconsidèreronsdonclestrois"secteurs"d Achard"et"Blanc"comme"suivant"une" tendance"humaine. 3.3.2.2.4 Lesmesuresdelaméthoded Holdaway 3.3.2.2.4.1 Dispersionnormale L angle"cutané"h"ne"suit"apparemment"pas"la"norme"humaine,avecunevaleurpà 0,005, donc bien en dessous du seuil significatif de 0,05. La moyenne de notre échantillon est de 94,60, avec une erreur standard de 1,22; notre intervalle de confiances étenddoncde92,21 à96,99 ;notremoyennehumainede91 nesesitue doncpasdanscetintervalledeconfiance,cequivaenfaveurdenotrerésultat. Pourlalongueurdelaproéminencenasale,lanormehumaineétantreprésentéepar l intervalleempiriquede14mmà24mm,nousnepouvonscompareràunemoyenne par des tests. Mais il semble que la" moyenne" de" 15,97" mm" se" trouve" dans" l intervalledonnéparholdaway(14;24mm). La" profondeur" du" sulcus" inférieur" dans" notre" groupe" d étude" tend" à" suivre" la" norme"humaine,demanièrepeuaffirmée,avecunevaleurpde0,210. 3.3.2.2.4.2 DispersionnesuivantpaslaLoiNormale NousavonsdoncchoisiletestnonparamétriquedeWilcoxonpourlaprofondeurdu sulcus supérieur, qui ne suit pas la Loi Normale. Les résultats sont affichés dans le tableau3.

32 Valeurp Degréde signification Etagesup 0,021 S* Onpeutvoiriciquenotre"échantillon"n est"pas"en"accord"avec"la"norme"humaine, lavaleurp%étantde0,021. Tableau3 TestdeWilcoxonpourlaprofondeurdusulcussupérieurselonHoldaway. 3.3.2.2.5 LaligneEdeRicketts Nous observons pour la distance séparant la" lèvre" inférieure" de" la" ligne" E" une" homogénéité"avec"la"norme"réelle(valeurpà0,464). Pour la lèvre supérieure, la valeur moyenne est bien supérieure à la moyenne de la lèvre inférieure;menton (respectivement 4,03 mm contre 3,33 mm) ce" qui" suit" la" norme"fixée. 3.3.2.2.6 Synthèsedel étudedel échantilloncomplet Nous pouvons donc voir que les valeurs choisies sont généralement proches de la réalité, avec toutefois quelques différences: l angle cutané H est légèrement plus élevé,lenezestpluscourt,etlaprofondeurdusulcussupérieurestplusimportante. 3.3.2.3 Confrontation du groupe d alignement bon au groupe d alignementmauvais Nousallonsdoncconfronterlesmesureseffectuéessurlespersonnagesd alignement mauvaisauxmesuresprisessurlespersonnagesd alignementbon,pardesteststde Student à deux échantillons indépendants pour la moyenne et des tests de Levene pourlavariance(nouscommenteronsl écart;typequi,dérivédelavariance,suitdonc lesmêmesvariations).