n Renseignement au sujet d une entité n Une entité : l être, l objet ou le concept concerné n Un attribut : un élément de la description de l entité



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La méthode MERISE (Principes)

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Plan du cours Processus d informatisation Systèmes d information Thècle Alix Système d information Introduction- Définitions Positionnement Le projet d informatisation La modélisation des processus La méthode MERISE La modélisation des données La modélisation des traitements UML Définitions Système d information Partie 1 Définitions - rappels Information Élément de connaissance susceptible d être codé pour être conservé, traité ou communiqué Elle porte une signification, elle rassemble des données interprétées dans un contexte particulier L information apporte une connaissance : Renseignement au sujet d une entité Jouant le rôle de formation ou de transformation de la représentation de l entité L information est un ensemble de trois éléments Une entité : l être, l objet ou le concept concerné Un attribut : un élément de la description de l entité Une mesure : une valeur associée à l attribut Définitions Définitions Données Fait brut, non interprété Informatique Résulte de la contraction de information et automatique Technique permettant le traitement automatique et rationnel de l information en tant que support de connaissances et des communications entre des entreprises ou à l intérieur d une entreprise Ensemble des applications de cette technique mettant en œuvre des matériels et des logiciels Base de donnée Une base de données est un ensemble structuré de données non redondantes, gérées à l aide d un ordinateur. Une base de données permet de mettre des données à la disposition d utilisateurs pour une consultation, une saisie ou une mise à jour en fonction des droits qui leur sont octroyés. Une base de données peut être locale ou répartie Une base de données doit être exhaustive Il doit y avoir unicité de l information contenue dans la base 1

Définitions Les SGBD Système de gestion de bases de données : SGBD C est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer la base de données: Permettre l accès aux données de façon simple Autoriser selon des droits l accès aux informations à des utilisateurs Autoriser selon des droits l accès la manipulation des informations Ils se distinguent par : Leur coût Le nombre de données qu ils sont capables de gérer Le nombre d utilisateurs qui peuvent interroger la base simultanément Leur facilité d interfaçage avec d autres logiciels Structure d un SGBD Le système de gestion des fichiers : permet le stockage des informations sur un support physique Le SGBD interne : gère l ordonnancement des informations Le SGBD externe : représente l interface avec l utilisateur. Schéma externe Schéma externe Schéma externe Monde réel Externe/conceptuel Niveau conceptuel Conceptuel/interne Niveau interne Interne/physique BD BD BD Les SGBD Les SGBD Structure d un SGBD Le niveau externe" "Vision des données de l'utilisateur, comme l'utilisateur les voit, dans le cadre d'une application." "Autant de schémas externes que d'applications" " Une information peut être vue dans deux schémas différents de manière différente." Structure d un SGBD Le niveau conceptuel" "Collection d'objets représentant le plus fidèlement possible l'ensemble de toutes les données auxquelles on s'intéresse dans le monde réel, toutes applications confondues. On distingue généralement : les données et les liens pertinents pour les applications envisagées. les contraintes d'intégrité qui garantisent la cohérence (association d'une certaine sémantique aux données). Les SGBD Les SGBD Structure d un SGBD Le niveau interne :" "Perception plus technique des données. " " Description des choix d'organisation physique (fichiers, méthodes d'accès, fichiers d'index...). " " Influent sur les performances du SGBD. Performances décrites en termes de :" temps de réponse, " volume des données, " nombre d'utilisateurs " Les caractéristiques d un SGBD Indépendance physique : les aspects matériels de la BD apparaissent pas pour l utilisateur. Indépendance logique : l administrateur de le BD doit pouvoir la modifier sans gêner l utilisateur. Manipulabilité : découplage entre les requêtes et les éléments techniques de la BD Rapidité d accès Administration centralisée Limitation de la redondance Vérification de l intégrité Partageabilité des données Sécurité des données 2

Les SGBD Le système d information Les principaux systèmes de gestion de bases de données sont les suivants : Oracle IBM DB2 MySQL PostgreSQL Microsoft Access, Microsoft FoxPro Système d information Toute structure regroupant les moyens mis en place pour pouvoir partager les données. Base de données Serveur Clients Système d information automatisable Système Automatisé d Information Pour qu un sous-système du système d information soit automatisable, il faut qu il soit formalisable, c est à dire que la connaissance des entrées détermine les sorties. Il ne doit donc comporter que des actions «programmées». Le choix appartient à l homme. SI SAISIE (Trait. automatisé) Entrée ext. SAI MEMORISATION INFORMATIQUE TRAITEMENT AUTOMATIQUE ACCES (Trait. automatisé) Sortie ext. SAI SAI Il est parfois possible de transformer des choix en actions programmées grâce à une modélisation des situations de décision. Trait. manuel Évènements externes UNIVERS EXTERIEUR MEMORISATION MANUELLE Évènements résultats Place du SI dans l entreprise Place du SI dans l entreprise Flux de décisions Système Pilotage Flux d informations Système d information Diffusion Recueil Décision Système Production Flux physiques 3

Place du SI dans l entreprise Place du SI dans l entreprise Système de Pilotage Satisfaction Pilotage de bas niveau Besoin Client Système Commercial Système Production (GPAO) Informations «élémentaires» => telle date pour telle commande, tel temps machine pour telle pièce.. Système Système Logistique Comptable Quel est le cycle moyen par usine?? Quel est le Nbre d anomalies / spécificités clients??? Système de Production DIFFICULTE D OBTENTION INFO DE SYNTHESE : PILOTAGE DE HAUT NIVEAU Place du SI dans l entreprise Place du SI dans l entreprise Satisfaction Pilotage de haut niveau Système de Pilotage Besoin Client Système Commercial Système Production (GPAO) Système Logistique Système Comptable Système de Production La méthode MERISE MERISE Partie 2 Introduction Historique Développée en 1978 Origine Française, fondateurs : le Centre Technique d Informatique (CTI) le Centre d Études Techniques et de l Équipement (CETE) Méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informatiques. analyse permettant d aboutir séparément aux modèles conceptuels : de données (MCD) : modèle entité relation ou entité association vue statique de traitements (MCT) vue dynamique 4

La méthode MERISE Le système d information pour l entreprise Position du problème Objectif d une étude : améliorer le traitement de l information dans une organisation : Collecte Saisie Traitement stockage L étude de fonctionnement d une organisation peut aboutir à la conclusion que son informatisation est pas souhaitable L étude doit mettre en évidence : les éventuelles incohérences du système de traitement de l information (redondance, inutilité d une information) les améliorations à apporter à l archivage, à l accès à une information particulière, Aspects statique du système d information : Données Enregistrement des faits survenus dans l univers extérieur dans un ensemble mémorisé qu on pourrait qualifier de base d information Enregistrement des structures de données, règles et contraintes de l univers extérieur de manière formalisée dans un ensemble mémorisé qu on pourrait qualifier de modèle de données Aspect dynamique du système d information : Traitements sur les données Possibilité de mise à jour des données mémorisées dans la base d information Possibilité (pour un système adaptable) de changer les structures, règles et contraintes du modèle de données suite à des changements survenus dans l univers extérieur et en reflet de ceux-ci La méthode MERISE La méthode MERISE Les hypothèses de base Analyse indépendante des données et traitements données traitements Les hypothèses de base Démarche de développement du SI selon trois axes ou cycles le cycle d abstraction le cycle de vie le cycle de décision Ce qui EST statique Ce qui est FAIT dynamique Niveaux d abstraction CYCLE D ABSTRACTION Nécessité de confronter régulièrement les deux analyses pour rechercher une cohérence globale du système d information. Temps Hiérarchie des décisions CYCLE DE DECISION CYCLE DE VIE La méthode MERISE La méthode MERISE Le cycle de vie Cycle suivi par l équipe d analyste de la naissance du projet à sa mort. Rends compte du parcours allant de l étude de l objet naturel à l intégration du système artificiel à cet objet naturel. 3 phases Conception : description détaillée des spécifications fonctionnelles et techniques Réalisation : description des spécifications détaillées Maintenance : adaptation du système à l évolution de son environnement Le cycle de décision Cycle représentant l ensemble des choix devant être faits durant le déroulement du cycle de vie. 3 types : Gestion : définition d objectifs à atteindre Organisationnel et technique : en lien avec les objectifs. Pratiques : définition de la priorité de développement, des ressources allouées au projet, du planning d avancement. Les décisions sont prises par une hiérarchie caractéristique du cycle de décision de l organisation. 5

La méthode MERISE La méthode MERISE Le cycle d abstraction Cycle permettant d isoler à un niveau spécifique les éléments significatifs contribuant à la description du système. 3 niveaux : Le niveau conceptuel décrit les classes d objets et les règles significatives en fonction des objectifs définis par les décideurs ; Choix de gestion Le Quoi? Le niveau logique pour les données et organisationnel pour les traitements représente les ressources utilisées pour supporter les descriptions de premier niveau. Choix d organisation Le Où, Qui, Quand? Le niveau physique pour les données et opérationnel pour les traitements, tient compte des contraintes techniques Choix techniques Le Comment? Le cycle d abstraction NIVEAUX DE CONCEPTION DONNEES TRAITEMENTS CONCEPTUEL choix de gestion ORGANISATIONNEL choix d organisation PHYSIQUE contraintes techniques Représentation conceptuelle des données sous forme d entités et d associations inter-entités. Description logique des données en fonction des schémas disponibles (actuel, conditions d utilisation des données par les traitements). Description de la base de données dans la syntaxe de l outil retenu. Représentation conceptuelle des données sous forme d opérations déclenchées par des événements. Simulation organisationnelle des traitements intégrant les ressources humaines, machines et interactions. Représentation opérationnelle des traitements : architecture technique des programmes. Les étapes de la démarche MERISE Les étapes de la démarche MERISE Les modèles associés La conception : de l expression des besoins à l implémentation NIVEAUX DE CONCEPTION DONNEES - D TRAITEMENTS - M Système d information manuel CONCEPTUEL - C Modèle Conceptuel de Données Modèle Conceptuel des Traitements Expression des besoins Modèle conceptuel de la communication ORGANISATIONNEL - O LOGIQUE - L PHYSIQUE - P OPERATIONNEL - O Modèle Logique de Données Modèle Opérationnel Physique des des données Données Modèle Organisationnel des traitements Modèle Opérationnel Physique des des traitements Traitements Modèle conceptuel des données Modèle conceptuel des traitements Modèles logiques Modèles physiques Système d information automatisé Étude de cas : présentation générale MERISE Partie 3 Étude de cas : Réservation camping Hypothèses : Centaine d emplacements : tente, caravane, mobil home Activités sportives et de détente à la carte avec ou sans animateur avec ou sans location de matériel Durée du séjour : de 1 jour à 4 semaines (15 jours en moyenne) Période d activité : du 1 avril au 31 octobre accueil ouvert de 9h à 21h commerces ouverts animateurs présents 6

Étude de cas : présentation générale Étude de cas : présentation générale Données : Modalités de réservation : Internet nom et adresse du client Dates de début et fin de séjour souhaité Type d emplacement désiré bre de personnes Notification d acceptation ou de refus (selon le planning d occupation du camping) par un e-mail de la direction si acceptation alors ouverture d un dossier (si nouveau client, attribution d un numéro de client) établissement d une fiche de réservation remise à jour du planning des emplacements accusé de réception retourné au client par e-mail. Documents spécifiques : Planning d occupation des emplacements une feuille par type d emplacement et par mois (diagramme de Gantt): lignes : numéros des emplacements colonnes : jours du mois Une réservation acceptée est manuscrite ainsi : numéro client dans la case de sa date d arrivée trait continu du début à la fin du séjour Un mois avant son séjour, la direction demande un versement d arrhes. Ce règlement doit parvenir au demandeur 15 jours avant le début du séjour, sans quoi la réservation est annulée Étude de cas : présentation générale Étude de cas : présentation générale L arrivée du client à l arrivée du client : Transfert du dossier du client : Direction Accueil Au bureau d accueil en présence du client : contrôle et modification éventuelle du dossier (date d arrivée effective en général.) communication au client d un numéro d emplacement La location de matériel Le client s adresse à un animateur responsable qui établit en double une fiche de location de matériel, contenant Le type d équipement La date Le numéro d emplacement occupé par le client La durée de la location un double est remis au client, l autre transmis à la direction qui l archive dans le dossier client. La facturation 48h minimum avant la fin de son séjour, le client doit passer à l accueil afin d indiquer les date et heure précise de son départ Le dossier du client est transmis à la direction qui établit une facture de la façon suivante Le prix de la location est calculé sur la base d une demi-journée en fonction du type de matériel La montant quotidien dû est composé : D une partie fixe (fonction du type d emplacement) D une partie variable : montant par personne (tarif adulte et tarif enfant) La facture est remise au client qui la règle à l accueil, le jour de son départ Le double acquitté de la facture est transmis à la direction qui l archive dans le dossier client. Plan de la partie 4 MERISE Partie 4 Le Modèle Conceptuel de la Communication Définition de l organisation Cadre de l étude Vue systémique du problème Diagramme de contexte Diagramme conceptuel de flux Diagramme de dépendance des documents Méthodologie d étude du SI d une organisation Interview des personnes impliquées dans le fonctionnement de l entreprise Recueil des spécimens des documents traités échangés. 7

Définir l organisation Définir l organisation De quel entreprise s agit-il? Quels sont ses objectifs? Quels sont Ses activités spécifiques Ses produits Ses matières premières (fournisseurs) Ses clients Quel est son état financier? Quelle structure prends les décisions? Quel domaine d activité étudie t-on? Quels sont les acteurs internes et externes au domaine? Un domaine d activité correspond à une activité importante ou un service de l organisation (vente, achat, ). Il est Quasiment autonome par rapport aux autres domaines Échange des informations avec les autres domaines Un acteur est une personne ou un groupe de personnes : Qui échangent des informations (documents et/ou messages) Qui accomplissent des actions sur ces informations Un acteur interne fait partie du sous-ensemble de l organisation étudiée (domaine d activité considérée) Un acteur externe échange des informations avec un ou plusieurs acteurs internes au domaine étudié mais en fait pas partie Définir l organisation Le diagramme de contexte De quel entreprise s agit-il? Camping Quels sont ses objectifs? Louer des emplacements de camping Quels sont Ses activités spécifiques : service, mise a disposition de clients d emplacements de camping et équipements de loisirs Ses produits : aucun produit finis Ses matières premières (fournisseurs) : aucune connues Ses clients : des particuliers Quel est son état financier? aucune information Quelle structure prends les décisions? La direction, le directeur!? Quel domaine d activité considère t-on? La réservation/facturation Quels sont les acteurs internes et externes au domaine? Direction, clients, animateurs, accueil Définition Le diagramme de contexte a pour objectif de représenter les flux d information entre l organisation et les acteurs externes selon une représentation standard dans laquelle chaque objet porte un nom Domaine d activité Acteur interne Acteur externe information Le diagramme de contexte Le diagramme de contexte client Acteurs externes Animateur info info Domaine : Réservation /séjour client Animateur 2,3,7,9 1,4,5,6,8,10 11 Organisation Domaine: Réservation-séjour 1. Demande de réservation 2. Accusé de réception refus Demande d information 3. Demande d arrhes 4. Versement d arrhes 5. Notification date d arrivée 6. Notification date de départ 7. Emplacement 8. Date et heure de départ 9. Remise facture 10. Règlement facture 11. Fiche de location 8

Le diagramme conceptuel de flux Le diagramme conceptuel de flux Définition Le diagramme conceptuel de flux complète le précèdent en découpant l organisation en une série d acteurs internes Obtention du DCF le DCF est obtenu par interviews. L objectif est de déterminer précisément la circulation de l information entre les différents acteurs. L interview doit prendre en compte les questions suivantes : Quels sont les types de documents ou messages reçus ou émis? Quels sont les traitements effectués? (calcul d une facture, archivage d un dossier Quels sont les problèmes rencontrés? (information difficile à obtenir, traitements fastidieux, ) clients 11b 12 1,4 2,3 5,6,8,10 7,9 Animateur 13,14 direction Bureau d accueil 11a 15,16 1. Demande de réservation 2. Accusé de réception refus Demande d information 3. Demande d arrhes 4. Versement d arrhes 5. Notification date d arrivée 6. Notification date de départ 7. Emplacement 8. Date et heure de départ 9. Remise facture 10. Règlement facture 11. a et 11bFiche de location 12. Demande de location 13. Dossier 14. Facture 15. Dossiers et fiches 16. Facture acquittée La matrice des flux Matrice des flux Directeur Client Accueil Animateur Demande de réservation (1) Accusé de réception, refus, dde info (2) Demande d arrhes (3) Versement d arrhes (4) Notification date arrivée (5) Notification date départ (6) Emplacement (7) Date et heure de départ (8) Règlement facture (9) Facture acquittée(10) Fiche de location (11) Demande de location (12) Dossier Facture Dossier et fiche Facture acquittée Le diagramme de dépendance des documents Le diagramme de circulation des documents permet une étude détaillée de chaque document Un document est un ensemble de rubriques Une rubrique est un ensemble de données élémentaires Une donnée élémentaire est la représentation d information ne pouvant plus être décomposée dans le domaine étudié Document : lettre de demande d arrhes Rubrique donnée élémentaire Non décomposable Rubrique Rubrique Le diagramme de dépendance des documents Le diagramme de dépendance des documents Définition Il s agit du premier diagramme permettant de vérifier la cohérence entre les supports d information. Il permet de faire figurer d éventuels oublis de documents. Obtention du DDD le DDD est obtenu en partant du postulat suivant : Un document B dépend d un document A si le document B utilise des informations dont la source normale est le document A. Document A Document B Accusé de réception Demande d arrhes Règlement facture Demande information Demande de réservation Refus Versement d arrhes Facture Notification date arrivée Facture acquitté Notification date départ Dossier client Notification Date heure départ Fiche de location Emplacement Demande de location 9

Constitution du dictionnaire des données Constitution du dictionnaire des données Le dictionnaire des données répertories toutes les données présentes sur les documents échangés et contenues dans les échanges entre acteurs. Avant d ajouter une nouvelle donnée au dctionnaire, il convient de se poser les questions suivantes : S agit-il d une donnée déjà répertoriée? (redondance) Cette donnée est t-elle pas déjà répertoriée sous un nom différent? (synonyme) Le nom que nous nous proposons d attribuer a cette donnée est-il pas déjà employé pour une autre donnée? (polysème) Un dictionnaire des données est Une liste récapitulative des données Sans redondance Sans synonyme Et sans polysème Constitution du dictionnaire des données Constitution du dictionnaire des données NUM NOM TYPE DESCRIPTION 1 Alpha et prénom client 2 Rue Alpha Partie rue de l adresse client 3 CP Alpha Code postal du client 4 Ville Alpha Ville du client 5 Teleph num Téléphone du client 6 Type-emplac alpha Type d emplacement 7 Date-début Date Date de début séjour client 8 Date-fin Date Date de fin séjour client 9 Nb-pers-ad Num bre de personnes adultes accompagnant le client 10 Nb-pers-enf Num bre d enfants accompagnant le client NUM NOM TYPE DESCRIPTION 11 Mt-arrhes num Montant des arrhes dues par le client 12 Date-lim date Date limite de versement des arrhes 13 N-dossier num N dossier client 14 N-emplac num Numéro de l emplacement 15 Date-arr date Date d arrivée du client 16 Type-equip Alpha Type de l équipement 17 Date-loc Date Date de location de l équipement 18 Nb-unités num bre d unité de location de l équipement 19 Date-dép Date Date de départ du client 20 Durée Num Durée du séjour du client Constitution du dictionnaire des données NUM NOM TYPE DESCRIPTION 21 Mt-fixe-j-e Num Montant fixe jour/emplacement 22 Mt-pers-enf Num Montant enfant/jour/emplacement 23 Mt-pers-ad Num Montant adulte/jour/emplacement 24 Mt-fixe-j Num Montant fixe du par le client 25 Total-pers Num Montant du par le client au titre du montant du par personne 26 Mt-loc Num Prix unitaire de location d un équipement 27 Mt-facture Num Montant de la facture du client 28 Mt-dû Alpha Montant dû par le client 29 mail Alpha Mail du client MERISE Chapitre 5 Le Modèle Conceptuel de données Le Quoi? Le Qui? Le Comment? Vue "Statique" Vue "Dynamique" Niveaux Données Traitement CONCEPTUEL LOGIQUE PHYSIQUE Modèle Conceptuel de Données = MCD Modèle Logique de Données = MLD Modèle Physique de Données = MPD Modèle Conceptuel de Traitement = MCT Modèle Logique de Traitement = MLT Modèle Physique de Traitement = MPT 10

Elaboration du MCD Plusieurs appellations Modèle entité association Modèle entité relation Modèle objet relation Première publication : Peter Chen 1976 Les principaux concepts manipulés par le MCD sont : Des objets Des relations Des propriétés Des contraintes. Approche descendante : de l univers du discours vers le modèle Hypothèse de base : Le MCD est une représentation statique du SI. Il doit : mettre en évidence les choix et les contraintes de gestion et être le langage commun, clair, simple et cohérent des différents partenaires du projet. Les propriétés Définition : Plus petit élément logique d information qui est pas décomposable. Synonymes : Attribut, caractéristique, constituant, champ, information Description : Une propriété se définit par : son nom son libellé son type sa longueur, son domaine de valeur, ses règles de gestion, le concept associé. Formalisme : Sur un schéma, les propriétés s inscrivent dans les concepts auxquelles elles se rattachent (objet, relation). Objets, occurrences, identifiants LES OBJETS Définition : Entité manipulée par l entreprise dotée d une existence propre conforme au choix de gestion de l entreprise identifiable de façon unique concrète ou abstraite caractérisée par une liste de propriétés qui lui sont spécifiques. Synonymes : Entité ou individu Description : son nom son libellé Logement son identifiant ses propriétés ses règles de gestion les concepts associés son nombre d occurrences. Coordonnées Surface Date de construction Objets, occurrences, identifiants LES OCCURENCES Définition : A chaque propriété d un objet est associée une valeur dans un ensemble (fini ou infini) de valeurs. Un ensemble de valeurs prises par les propriétés d un objet définit un exemplaire ou une occurrence de l objet. Remarque : Toutes les occurrences d un objet sont dotées des mêmes propriétés. Elève 2154 Matricule Durand 2156 Prénom Marie 2406 Durand Marie-Paul Mottte Ex. On définit «Objet Elève» de la manière suivante : Jean Les occurrences de l objet élève auront donc les caractéristiques suivantes : Objet, occurrence, identifiants LES IDENTIFIANTS Définition : Parmi l ensemble des propriétés de chaque objet, on sélectionne une propriété telle que, à chaque valeur de cette propriété corresponde UNE et UNE seule occurrence de l objet. Autrement dit, cette propriété doit permettre d identifier de façon unique chaque occurrence de tout objet. Elle est appelée identifiant. Q : quelle est la propriété qui peut constituer l identifiant de l objet Elève? R : n de matricule. Formalisme : L identifiant de l objet est une propriété soulignée. Elève Matricule Prénom 11

Relations, occurrence, typologie de relations LES RELATIONS Définition : Association sémantique entre 2 ou n objets perçus dans l univers décrit. Une relation doit : avoir un intérêt pour l entreprise, se distinguer des autres relations, avoir d existence que par rapport à celle des objets, (c-à-d que cette relation ne peut exister sans les objets auxquelles elle fait référence)être dotée d un ensemble unique de propriétés (si elle en comporte). Synonymes : Association Description Une relation se définit par : son nom son libellé éventuellement ses propriétés ses règles de gestion les objets associés le nombre d occurrences. Relations, occurrence, typologies de relation LES RELATIONS Formalisme : Élève nom prénom matricule Avoir pour note N matricule-matière enseignée note date Matière Matière enseignée Relations, occurrence, typologies de relation LES OCCURENCES Définition : Ensemble des valeurs caractérisant un exemplaire de la relation. Description : Une occurrence de relation est constituée d une et d une seule occurrence de chaque objet relié. Pour un ensemble donné d occurrences des objets reliés, il existe au plus une occurrence de relation. Toutes les occurrences de relations sont dotées des mêmes propriétés. Relations, occurrence, typologies de relation LES TYPOLOGIES DE RELATION Il y a pas de contraintes quant au nombre d objets participant à une relation. La dimension d une relation représente le nombre d objets qui participent à cette relation. Relation binaire Article denomination Fournisseur nom vendre Prix de vente Relations, occurrence, typologies de relation LES TYPOLOGIES DE RELATION Relation ternaire Propriétaire denomination Acheter Prix d achat Maison nom Relations, occurrence, typologies de relation LES TYPOLOGIES DE RELATION Relation reflexive Elle exprime les relations entre les occurrences d un même objet. Ex. En gestion de projet, chaque tâche peut être précédée ou suivie par au moins une autre tâche. Date jour Tâche N tâche Est antérieure à 12

Relations, occurrence, typologies de relation LES TYPOLOGIES DE RELATION Remarques : Identifiant d une relation Relations, occurrence, typologies de relation LES TYPOLOGIES DE RELATION Remarques : Relation multiples 1 ) L identifiant d une relation est obtenu en juxtaposant les identifiants des objets qui participent à la relation. 3 ) Il peut exister plusieurs relations entre les mêmes objets :. Propriétaire denomination Acheter Dénomination jour - nom Maison nom client N client Passe commande N commande Prix d achat Solde Date jour 2) A chaque occurrence de la relation correspond une valeur unique d identifiant. Cardinalités Définition : La cardinalité d un lien entre une entité et une association précise le minimum et le maximum de fois qu un individu de l entité peut être concerné par l association Formalisme : La cardinalité est notée par deux nombres entiers m,m. m représente la cardinalité minimale et M la cardinalité maximale. Cardinalité minimale : c est le nombre minimal de fois où une occurrence de l objet peut participer à la relation (0 ou 1). Cardinalité maximale : c est le nombre maximal de fois où une occurrence de l objet peut participer à la relation (1 ou N). Cardinalités Exemple : Une entreprise gère des produits qui sont stockés ou non (fabriqués sur commande). Elle possède des entrepôts qui contiennent au moins un produit. produit 0,1 stocker 1,n 0,n Entrepôt Un produit peut ne pas être stocké dans un entrepôt. C est dire qu il peut exister une occurrence de produit sans occurrence de stocker. 0 Un produit peut être stocké. Toutefois, il ne peut l être que dans un seul entrepôt. Alors, une occurrence de produit ne peut exister qu avec une seule occurrence de stocker. 1 Un entrepôt stocke au moins un produit. 1 Un entrepôt peut stocker plus d un produit. n Cardinalités Remarque : Une cardinalité minimale de 1 se justifie par le fait que les individus de l entité en question ont besoin de l association pour exister. Dans tous les autres cas, la cardinalité minimale vaut zéro. Remarque : la discussion autour d une cardinalité minimale 0 ou 1 est intéressante que lorsque la cardinalité maximale est 1. Règles de normalisation Les bonnes manières dans un schéma entités-associations Normalisation des entités : toutes les entités qui sont remplaçables par une association doivent être remplacées Normalisation des noms : le nom d une entité, d une association ou d un attribut doit être unique Normalisation des identifiants : chaque entité doit posséder un identifiant (de préférence un entier, incrémenté automatiquement) Normalisation des attributs : remplacer les attributs en plusieurs exemplaires en une association supplémentaire de cardinalité maximale n et ne pas ajouter d attributs calculables a partir d autres attributs Normalisation des attributs des associations : les attributs d une association doivent dépendre directement des identifiants de toutes les entités en association Normalisation des associations : il faut éliminer les associations fantômes Normalisation des cardinalités : une cardinalité min est toujours 0 ou 1, une cardinalité max est toujours 1 ou n 13

Règles de normalisation Les formes normales Première forme normale : à un instant donné dans une entité, pour un individu, un attribut ne peut prendre qu une valeur et non pas, un ensemble ou une liste de valeurs Règles de normalisation Les formes normales Deuxième forme normale : l identifiant peut être composé de plusieurs attributs mais les autres attributs de l entité doivent dépendre de l identifiant en entier (et non pas en partie de cet identifiant) EMPLOYE Matricule Prénom Sexe Prénom enfant A2783 Dupont Alfred Masculin Léo, Léa, Lola EMPLOYE Matricule Prénom Sexe O,n 1,1 avoir ENFANT Prénom Classe Niveau-Section Age d acces PPN N salle VALIDE NON VALIDE Règles de normalisation Les formes normales Troisième forme normale : tous les attributs d une entité doivent dépendre directement de son identifiant et d aucun autre attribut Règles de validation du modèle Règles de validation du modèle Règles de validation du modèle Règle 1 : Principe de non redondance Règle 2 : Principe de signification de la valeur Une propriété ne peut être affectée qu à une seule entité Une propriété d une entité ou d une relation prend une valeur ou qu à une seule relation significative (occurrence) pour chaque occurrence de l entité ou de la relation CLIENT COMMANDE CLIENT CLIENT individu CLIENT Entreprise Numéro client client 1,n 1,1 Numéro cde passer Numéro client client Date naissance Nbre employé Date naissance Raison sociale Nbre employés NON VALIDE NON VALIDE VALIDE VALIDE 14

Règles de validation du modèle Règles de validation du modèle Règle 3 Une propriété d une relation dépend de toutes les entités impliquées dans la relation PERSONNE VEHICULE N Immatriculation BATIMENT Bâtiment PERSONNE 0,N Acheter 0,1 Date achat VEHICULE N Immatriculation BATIMENT Bâtiment 0,N NON VALIDE 0,N Autoriser à stationner Date achat véhicule Date début Date fin 0,N VALIDE 0,N Autoriser à stationner Date début Date fin 0,N 0,N Règles de validation du modèle Règles de validation du modèle Règle 4 A chaque occurrence d une relation ne doit correspondre qu une seule occurrence de chacune des entités impliquées dans cette relation Règle 4 FACTURE N facture Fournisseur ARTICLE 1,n contenir 0,n N article Désignation FACTURE 87/0251 Dupont FACTURE N facture Fournisseur NON VALIDE ARTICLE 1,1 contenir 0,n N article Désignation contenir ARTICLE A287 Boulon de 8 ARTICLE B917 Écrou de 8 ARTICLE C405 Rondelle de 8 FACTURE 87/0251 Dupont VALIDE contenir contenir contenir ARTICLE A287 Boulon de 8 ARTICLE B917 Écrou de 8 ARTICLE C405 Rondelle de 8 Règles de validation du modèle Règles de validation du modèle Règle 5 Règle 6 : Pour un ensemble d occurrences des entités impliqués dans une relation Il ne doit exister qu une seule occurrence de cette relation CLIENT ARTICLE 1,n achète 0,n N article date PRODUIT N produit 0,1 DATE Date 0,N CLIENT N client 0,N NON VALIDE VALIDE achète 15

La démarche Établir une liste des données à partir des documents de l entreprise, et plus généralement de tous les supports de l information Classer ces données par ordre alphabétique afin de balayer tout a priori sur les regroupements de propriétés Procéder à l épuration des polysèmes, des synonymes et des redondances. Repérer les identifiants existant pour dégager les objets naturels Rattacher à ces objets les propriétés en dépendance fonctionnelle de leur identifiant Placer les relations et leur rattacher si besoin est les propriétés en dépendance fonctionnelles de plusieurs identifiants Considérer les propriétés restantes afin de les regrouper en objets pour lesquels on créera les identifiants non formalisés La démarche Étudier les cardinalités de chaque couple entité-association, Simplifier le modèle à l aide des contraintes d intégrité fonctionnelle, Procéder à la vérification à l aide des règles. Le modèle logique des données MERISE Chapitre 6 Le Modèle Logique de données Le Quoi? Le Qui? Le Comment? Vue "Statique" Vue "Dynamique" Niveaux Données Traitement CONCEPTUEL LOGIQUE PHYSIQUE Modèle Conceptuel de Données = MCD Modèle Logique de Données = MLD Modèle Physique de Données = MPD Modèle Conceptuel de Traitement = MCT Modèle Logique de Traitement = MLT Modèle Physique de Traitement = MPT Modèle logique : formalisme de représentation des données issues du MCD qui correspond à une typologie de solution de stockage Comme grandes familles de bases de données, on peut citer : SGBD Hiérarchique (IBM DLI), SGBD Réseau ou Codasyl (Unisys DMS), SGBD Relationnel (Oracle, Ingres..) Ces familles informatiques différent sur les théories de représentation des données et à l intérieur d une même famille, Le Modèle Entité-Association du MCD est complètement déconnecté des systèmes informatiques qui traiteront les données. La production d un MLD pour une technologie SGBD à partir d un MCD suit des règles systématiques propres à cette technologie. Du MCD au MLD Du MCD au MLD Dans un SGBDR (Relationnel), les données sont organisées selon un schéma de tables (RELATIONS). Ce schéma est constitué de tables et de liens entre tables basées sur des correspondances de notions, cet ensemble représentant les entités et associations du modèle conceptuel. Règle 1 :Toute entité devient une table, avec pour clé primaire l identifiant de l entité et pour colonnes les attributs de l entité C est l application de la correspondance de vocabulaire Modèle conceptuel Modèle Logique relationnel ETUDIANT Entité attribut occurrence d une entité association cardinalité Table Champ ou colonne Enregistrement ou Ligne Lien Type de Lien ETUDIANT N INE Adresse.. N INE Adres se identifiant Clé primaire?? Clé étrangère MCD MLD Correspondance de vocabulaire et de notion Même représentation, mêmes notions MAIS terminologie différente (Entitéè Table, )!! 16

Du MCD au MLD Du MCD au MLD BUS Règle 2 :Dans le cas d entités reliées par une association de type (x,1); (x,n) Le lien entre les tables est de type (x,n), l identifiant de l entité qui porte la cardinalité maximale à N (au sens MCD) «migre» dans l autre entité où il devient une clé étrangère (au sens modèle relationnel) (1) le côté plusieurs du lien est porté par la table recevant la clé étrangère (2) Les éventuels attributs de l association migrent vers la table recevant la clé (3) N Immat. Nbre places Nbre Kms 0,1 MCD ETRE AFFECTE Date affectation 1,N LIGNE N Ligne. libellé Longueur BUS N IIMMAT LIGNE Nbre place Nbre Kms N ligne Date affect. (1) (3) N LIGNE Libellé Longueur MLD MCD Règle 2 :Dans le cas d entités reliées par une association de type (0,1):(x,N) BUS N Immat. Nbre places Nbre Kms 0,1 ETRE AFFECTE Date affectation 1,N LIGNE N Ligne. libellé Longueur 3 1 BUS N Immat. Nbre places Nbre Kms (FK) N Ligne Date affectation 2 N MLD LIGNE N Ligne. libellé Longueur Le Lien porte sur l équivalence des notions N Ligne entre la table «LIGNE» (en tant que clé primaire) et la table «BUS» (en tant que clé étrangère) è Introduit la redondance MINIMALE permettant de naviguer entre les données 1 Du MCD au MLD Du MCD au MLD Règle 3 :Dans le cas d entités reliées par une association de type (x,n):(x,n) L association devient une table supplémentaire. Cette table possède comme clé primaire la conjonction des identifiants des deux entités (1) Les éventuels attributs de l association deviennent des champs de cette nouvelle table (2) ETUDIANT Les deux relations sont de type un à plusieurs, les deux plusieurs étant du N INE côté de la nouvelle table (3) ETUDIANT Adresse N INE Adresse MCD 0,N SUIVRE Moyenne 0,N COURS Intitulé Nbre Heures Prof. Resp.. COURS Intitulé Nbre heures SUIVRE (1) Prof Resp N INE Intitulé Moyenne (1) (1) (2) MLD MCD Règle 3 :Dans le cas d entités reliées par une association de type (x,n):(x,n) ETUDIANT N INE Adresse 0,N SUIVRE Moyenne 0,N COURS Intitulé Nbre Heures Prof. Resp.. ETUDIANT N INE Adresse 2 1 1 3 N N SUIVI N INE Intitulé Moyenne 1 COURS Intitulé Nbre Heures Prof. Resp.. MLD L Association de type N-N introduit une nouvelle nécessaire aux stockages de ce type de réseau de lien Du MCD au MLD Du MCD au MLD Cas Particulier :Les associations dont AUCUNE cardinalités MAX est à N C est un cas de modélisation ASSEZ RARE qui peut conduire, après une réflexion spécifique (c est à dire qu il y a pas de règle systématique ça dépend du modèle traité) à : Soit une fusion des entités : en définitive, on se rend compte que l on peut traiter l ensemble des attributs à l intérieur d une même notion de regroupement Soit à la mise en place d un clé étrangère sur l une des entités permettant de conserver la relation souhaitée ENTITE TABLE ASSOCIATION ENTITE 0,1 1,1 Transformation possible APRES ANALYSE 1 TABLE 1 Clé étrangère 17

PLAN MERISE Partie 7 Modèle Conceptuel des Traitements MCT Les objectifs Les concepts Le fonctionnement du modèle Les règles de vérification Les règles de simplification Les règles de construction Objectifs du modèle des traitements Objectifs du MCT Représentation dynamique du SI : suivi de transformations Représentation, sous forme schématique du système d information Résultat (indépendamment de toute préoccupation d organisation interne). Il doit poser la question du QUOI mettre en évidence les choix et les contraintes de gestion fondamentaux, être un langage commun entre les différents partenaires du projet et doit être (clarté, simplicité et cohérence). L'objectif du modèle conceptuel des traitements est de mettre en évidence l'activité de l'entreprise par l'utilisation d'un Cde langage formel. Modéliser, c'est identifier : des processus de gestion, des événements, des synchronisations, des opérations, des règles d'émission, des résultats. Facture Les concepts : (1) processus de gestion Les concepts : (2) évènement Définition : Constitue un sous-ensemble de l'activité de l'entreprise dont les points d'entrée et de sortie sont stables et indépendants des choix d'organisation. Un modèle conceptuel de traitement peut être composé de 1 à n processus. Exemple : Prise en compte commande Gestion des commandes Bon de livraison établi Commande acceptée Gestion des factures Facture établie Mouvement client Comptabilité clients Mise à jour comptable Définition : Fait dont l'apparition est de nature à déclencher l'exécution d'une ou plusieurs actions élémentaires. Il peut être : stimulus et déclencher une activité, informant et accompagné d'informations nécessaires à la réalisation de cette activité. Un événement se définit par : son nom, son libellé, sa fréquence, sa capacité, sa participation, sa durée limite d'attente, son identifiant, ses propriétés. 18

Les concepts : (2) évènement Les concepts : (3) opération Exemple : La mise à disposition et de la facture et du véhicule permet au propriétaire de régler les travaux hors garantie et de contre signer les travaux garantis. Formalisme : Définition : L'opération est définie comme une action ou un ensemble d'actions accomplies en réaction à un ou plusieurs événements. Elle peut être décrite comme un ensemble structuré de règles. Elle est ininterruptible. Facture Véhicule Description : Une opération est définie par : son nom, son libellé, ses règles de gestion. Les concepts : (3) opération Les concepts : (4) règles Exemple : La mise à disposition et de la facture et du véhicule permet au propriétaire de régler les travaux hors garantie et de contre signer les travaux garantis. Formalisme : Facture Véhicule Définition : Une opération est décrite comme un ensemble structuré de règles : de gestion, de calcul, de mise à jour, de consultation, d'émissions de résultats. Règlement des travaux Les concepts : (4) règles Les concepts : (5) règles d émission Exemple : Le montant des travaux est calculé en fonction du temps de travail, du taux horaire et du prix unitaire des pièces remplacées. Le délai de garantie est défini à partir de la date d'achat du véhicule et du type de service garanti. Le montant de la caisse est égale à la somme des provisions versées moins les acomptes, moins les restitutions. Définition : Règles permettant de conditionner l'émission des résultats d'une opération. Exemple : Formalisme : La mise à disposition et de la facture et du véhicule permet au propriétaire de régler les travaux hors garantie et de contre signer les travaux garantis. Facture Véhicule Règlement des travaux Sous garantie Hors garantie 19

Les concepts : (6) résultat ou événement Les concepts : (6) résultat ou événement Définition : Représentation de la réponse codifiée produite par une opération. Un résultat comme un évènement se décrit par : son nom, son libellé, sa fréquence, sa capacité, sa cardinalité, son identifiant, ses propriétés. Exemple : La mise à disposition et de la facture et du véhicule permet au propriétaire de régler les travaux hors garantie et de contre signer les travaux garantis. Formalisme : Facture Véhicule Règlement des travaux Hors garantie Sous garantie Règlement Signature Les concepts : (7) synchronisation Les concepts : (7) synchronisation Définition : Représente une pré-condition pour l'activation d'une opération à partir de plusieurs événements. Exprimée sous forme de règles booléennes de prise en compte des événements incidents Exemple : La mise à disposition et de la facture et du véhicule permet au propriétaire de régler les travaux hors garantie et de contre signer les travaux garantis. Formalisme : Facture Véhicule et Règlement des travaux Hors garantie Sous garantie Règlement Signature Les concepts : synthèse Les concepts : synthèse Événement/Résultat : Stimulus et Informant. Opération : Ensemble d'actions accomplies en réaction à un ou plusieurs évènements. Elle est ininterruptible. Synchronisation : Pré-condition au démarrage d'une opération. Règles : Une opération se définit par des règles de gestion, de calcul, de mise à jour, de consultation, d'émission de résultat. Évènement Évènement synchro Opération Résultat Résultat 20

Application Exemple : Dans une compagnie d'assurances, le traitement d'une déclaration de sinistre est le suivant : si le dossier est incomplet, la déclaration est rejetée, si le dossier est complet, celui-ci est ouvert et une demande d'expertise est émise à un cabinet d'expert. La détermination du remboursement des dommages est réalisée à partir de la facture du garage et du rapport d'expertise. Dans le cas d'un refus de prise en compte du sinistre par l'assurance, l'assuré en est avisé par une lettre sinon, il reçoit un chèque du montant évalué des dommages. Demande expertise Chèque remboursement Retour expertise Déclaration de sinistre Contrôle de déclaration Dossier complet Détermination du remboursement Acceptation et Dossier incomplet Dossier ouvert Refus Facture garage Lettre de refus Dossier rejeté Remarque : synchronisation par ET Remarque : synchronisation contradictoire Exemple : Ordre de livraison et Livraison Article stocké Potentiel problème de mémorisation. L'opération ne pourra jamais être déclenchée. Bon de livraison Ordre de livraison A a a et b OP1 b A Livraison Stock suffisant Stock insuffisant Bon de livraison Article à commander Règles de vérification : capacité et participation Règles de vérification : durée limite Capacité : bre d'occurrences maximum d'un événement ou d'un résultat. Participation : bre d'occurrences d'un événement nécessaire au déclenchement de l'opération. Une opération est inactivable si la capacité d'un événement est inférieure à sa participation dans la synchronisation. [5] E1 a [7] a et b OP1 b E2 Durée limite : Délai de validité d'un événement pour le déclenchement de l'opération. Si un événement contributif E2 pour une synchronisation comporte une durée limite, ici DL = 3, il doit contribuer à une autre synchronisation pour pouvoir être consommé au delà de cette durée limite. E1 [DL=3] E2 a et b OP1 b et c OP2 E3 21

Règles de vérification : règles d émission de résultats Règles de vérification : capacité et cardinalité En cas de présence de règles d'émission des résultats, une règle au moins doit être vraie sinon aucun résultat ne sera émis. OP1 R1 R2 R3 Cardinalité : bre d'occurrences d'un résultat produit par l'opération. La cardinalité d'un événement en sortie d'une opération doit être inférieure ou égale à la capacité du type d'événement. OP1 E1 E2 E3 [5] (10) Règles de vérification : lien MCD - MCT Règles de simplification : unité d opération Toute propriété d'un événement en entrée ou en sortie (résultat) d'une opération doit appartenir au modèle de données ou pouvoir être déduite de celui-ci. Tout processus (ensemble d'opérations) doit constituer un modèle externe de données valide par rapport au modèle conceptuel des données. Une opération peut être intégrée dans l'opération précédente sauf si : elle possède dans sa synchronisation au moins un événement externe, elle possède dans sa synchronisation au moins deux événements internes issus d'opérations différentes. Exemple : Ext. et Opération Int. OPE1 OPE2 Int. 1 Int. 2 Opération Res. Res. Règles de simplification : unité d opération Règles de construction Exemple : Simplification : Ext. 01 Int. 02 et OP1 Int. 11 OP2 Int. 21 Int. 03 et OP3 Int. 31 Ext. 01 Int. 02 et OP1 + OP2 Int. 21 Int. 03 et OP3 Int. 31 La démarche classique consiste à : Recenser les acteurs Etablir le diagramme de flux Identifier les processus: Identifier les événements. Identifier les résultats. Identifier les opérations. Décrire les synchronisations et règles d'émission de résultats. Appliquer les règles de simplification du modèle. Appliquer les règles de contrôle du modèle. 22

Introduction MERISE Partie 8 Modèle Organisationnel des Traitements MOT Les questions auxquelles le MOT doit répondre sont : QUOI (résultat du MCT) Ou? Un lieu : implantation géographique des besoins en traitements et en données Par Qui? Un acteur : distribution des responsabilités d exécution du processus Avec Quoi? Une ressource : description des moyens nécessaires à la réalisation du processus Quand? Un moment : prise en compte du temps Comment? Une nature : définition de la nature du traitement. Introduction Concepts et formalismes Représentation des «opérations» du MCT, sous une forme détaillée, puisque l organisation interne de l entreprise est ici prise en compte. Chaque opération du MCT est subdivisée en procédures fonctionnelles, in interruptibles. Le MOT cerne l activité de chaque poste de trvail (informatique ou non), et de chaque service, en tenant compte du planning, du type de ressource (manuel, automatisé), du type de support (document écrit, magnétique, etc.) Concepts Le formalisme utilisé est basé sur les mêmes concepts que ceux du MCT. Modéliser l organisation des traitements c est identifier : Des processus, des événements, des synchronisations, des règles, des résultats, Des procédures fonctionnelles, Des sites, Des postes de travail, Des natures de traitement Des temporisations Le MOT Concepts et formalismes Formalismes Date QUAND Procédures fonctionnelles Site OU Poste de travail QUI Type COMMENT 23

Concepts et formalismes Concepts et formalismes Les procédures fonctionnelles Définition La procédure fonctionnelle est définie comme un ensemble d actions élémentaires accomplies en réaction à un ou plusieurs événements. Ces actions se déroulent en même temps, ont la même nature et se déroulent en un même lieu. Une procédure fonctionnelle est in interruptible. Description son nom son libellé ses actions élémentaires ses propriétés. Les procédures fonctionnelles Formalisme & Exemple L ouverture d un contrat d assurance est réalisée en agence par un administrateur de contrat tous les jours de 8h à 18h en conversationnel avec un PC Concepts et formalismes Concepts et formalismes Les sites Définition Le site est un lieu géographique où : une partie de l activité est effectuée, Les sites Formalisme & Exemple L ouverture d un contrat d assurance est réalisée en agence par un administrateur de contrat tous les jours de 8h à 18h en conversationnel avec un PC des informations sont stockées. Description son nom son libellé sa localisation. Concepts et formalismes Concepts et formalismes Les postes de travail Définition Le poste de travail est un centre d activités élémentaires de l organisme. Description son nom son libellé son activité les ressources humaines d exécution et de pilotage de l activité les ressources matérielles permettant l exercice de l activité son positionnement géographique. Les postes de travail Formalisme & Exemple L ouverture d un contrat d assurance est réalisée en agence par un administrateur de contrat tous les jours de 8h à 18h en conversationnel avec un PC 24