L'Homme du Marché L'Homme du Marché L'Homme des Champs L'Homme des Champs - 11
Le meunier et les moulins à eau étaient toujours situés au bord d'une rivière, parce que s'était la force des eaux courantes qui le faisait fonctionner. Ce métier était très difficile et dépendant des caprices de la nature, les eaux courantes posaient beaucoup de problèmes de maintenance matériel et surtout moral pour le meunier. Quand la poussée des eaux était faible, le moulin ressentait des difficultés dans sa rotation et là, la farine risquait d'être de mauvaise qualité, de même que si le moulin était mal entretenu, ou si la meule du moulin était mal repiquer. Le Meunier - 12
LE MOULIN A EAU Les équipements du meunier étaient les suivants: - Un piquet en fer pour rebattre la meule du moulin - Un marteau pour planter un clou ou arracher une planche en bois - Une pelle afin de ramasser la farine - Un petit couloir en bois pour diriger la farine ou le mais - Un balai fabrication maison pour la farine - Une lanterne a huile pour éclairer - Plusieurs sacs afin de mettre la farine ou autre céréale - Et l'indispensable, un âne pour soulager le meunier de certaines charges Moulin à eau pour fabrication de la farine Pedraido - Fafe Balance Pedraido - Fafe Caisse de stockage de la farine et veille roue du moulin à eau Pedraido - Fafe Entrée du moulin Entrée de l'eau du moulin - 13
Le négociant de bétail était un homme rusé et très calculateur dans ses affaires. Quand il allait de marché en marché, de porte en porte, pour anticiper une future acquisition, il passait dans les champs pour épier le bétail dans le pâturage afin de trouver du bétail capable de l'intéresser. Il collaborait souvent avec les fermiers ou les agriculteurs, notamment pour la négociation qui était faite avec eux. Dialogue sur dialogue, petit canon sur petit canon, là une première proposition pour la négoce, de là commence l'achat, l'échange, la vente de bétails, déjà apprécié par l intéresser. Le Négociant de bétail Si la négociation aboutissait, les règles étaient : parole d'homme à homme et rien d'autre à faire, et comme convenu, parole donné, un achète l'autre vend. S il s agissait d un échange et qu un des deux avait subi un préjudice, une fois que la parole était donnée il n y avait pas de marche arrière, la négociation était déjà faite. Par contre, si un des deux partis ne respectait pas sa parole ou n'était pas sincère, il y avait débats et bien souvent, cela se finissait à coup de bâton, ainsi jusqu'au prochain négociant intéressé. Cependant, si durant la négociation, il avait été convenu que si le bétail ne convenait pas, il serait restitué au vendeur, dans un délai de huit jours à compter du jour de la vente ; sans aucun débat, ni tintamarre, la transaction était annulée, comme convenu d'homme à homme, comme parole donnée. Ainsi fut le négociant de bétail. - 14
Le tailleur de vigne: Le Tailleur de Vigne Avec une échelle, sécateur, faucille à la ceinture et aussi une corde (afin de gagner du temps, sur le chemin du retour, celle-ci lui servait à attacher le pansage pour le bétail). La corde avait aussi d'autres utilités, comme celle de la sécurité: parfois le tailleur de vigne attachait l'échelle pour mieux s'appuyer sur l'arbre qui donnait peu de condition de sûreté ou parce que le sol n'était pas sûr, ainsi il pouvait tailler sa vigne en toute tranquillité. La Dévideuse La Dévideuse La Dévideuse Comme le lin, qui donne tant et tant de tour, le dévidoir en faisait autant. Lors des veillées les dévideuses le passaient et repassaient. Les femmes fabriquaient le tissage et ensuite le blanchissaient afin de servir à la fabrication du linge de maison, tenue pour leur mariage ou pour d autre occasion. - 15
La Femme qui déracine le Lin Le lin était une besogne difficile du travail du champ, mais par la bonne volonté et l'amour du lin, tout serait fait avec joie en chantant et en dansant comme pour le déracinage de celui-ci. À la fin, montrant qui câlinaient le lin, ils restaient en dansant jusqu'à très tard, attendant la prochaine occasion comme l'effeuillage, pour ne pas oublier la joie que le lin leurs donnaient. "La joie du lin" La Fileuse Les journées de travail étaient longues, fatigantes et souvent ardues. Quand arrivait le soir, le temps était mis à profit pour filer le lin avec sa quenouille et son fuseau, permettant de faire des chaussettes de laine, des chemises, ou à broder. Pendant ce temps, au coin du feu, en famille on se racontait des contes, des légendes ou des histoires. Ensemble ils appréciaient la chaleur des braises et le crépitement des bûches qui brûlaient dans l âtre. C'était une bonne veillée, une coutume, un plaisir, une foi, des gens qui travaillaient la terre, notre terre. - 16
La Femme qui bat le Lin - 17
LE LIN Moulin a Lin - 18
TISSEUSE - 19
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