DECOUVERTE DU MORBIHAN Pontivy itinéraire 2-62 km A. Pontivy B. Pontivy chemin de la Haie C. Mûr de Bretagne D. Lac de Guerlédan E. Abbaye de Bon repos - Saint Guelven F. Saint Aignan G. Pontivy
Maison du Tourisme 61 rue Général de Gaulle - 56300 Pontivy Tel : 02.97.25.04.10 - Fax : 02.97.27.87.09 Email : officetourisme.pontivy@wanadoo.fr. A. Pontivy Chemin de la Haye Des visites guidées sont organisées Le manoir de la Haye La terre appartenait en 1638 à la famille Jan. Le manoir est reconstruit vers 1647. Propriété successive d'une Société Foncière de Bretagne (en 1869), et des familles Le Jéloux (en 1875), Galerne, et Cadet. On y trouve un four à pain et un puits.
C. Mûr de Bretagne A. Rue de la Gare Le château (19 e s.) ancienne résidence de la famille Le Cerf. arrivée à Mur en 1815, cette famille il marque l'histoire de la commune. Les relations d'alfred Le Cerf avec Jean-Baptiste Camille Corot ont valu à Mur la venue de ce grand peintre paysagiste. Découvrez le parc du château, son sentier botanique et sa roseraie.
B. Rue Ste Suzanne Chapelle Sainte-Suzanne. Classée monument historique pour ses retables en 1952, cette chapelle du 16 e est remarquable par ses lambris polychromes, œuvre de Delaporte en 1723 (ils ont été restaurés en 1878 et 1975). ( Les chênes qui entourent la chapelle ont ete plantes au début du 18 e et ont inspiré Corot au cours de l'un de ses séjours à Mur entre 1840 et 1850 (Le portail de l'enclos, visible au musée du Louvre). Le clocher est date du 18 e. N.B: Pardon de Sainte- Suzanne. début juillet. C. Allée des Marronniers Fontaine Sainte-Marguerite et son lavoir. date de 1621, cette imposante fontaine de schiste et de granite a fait l'objet d'une étude de la part de Corot pour La Destruction de Sodome exposée à New-York en 1843.
Par la rue de D. Rue de la Fontaine nous arrivons E. Place de l'eglise Eglise Saint-Pierre. de style néo-gothique, cette église de 1873 a un plan de forme traditionnelle (en croix) et son clocher mesure 38 m de hauteur. Elle renferme un bénitier en granite et un aigle-lutrain, tous deux des 17 e et classés monuments historiques. Autrefois domaine des Ducs de Rohan, la partie qui occupe la rive sud du Lac de Guerlédan, appartient désormais au département du Morbihan. Situé entre Mûr de Bretagne et Saint-Aignan, cette splendide touche bleutée, incrustée au cœur de l Argoat, annonce tranquillement le passage des Côtes d Armor au Morbihan. Il est difficile d imaginer, lorsqu on contemple la surface à la fois paisible et scintillante du lac de Guerlédan, que ce n est pas la nature qui a orchestré l agencement parfait de cette vaste étendue d eau douce et du paysage qui l entoure. C est pourtant un ouvrage totalement artificiel, dont la construction remonte au milieu des années 20. Mis en service en 1933, là où le Blavet et le Canal de Nantes à Brest se confondent, le barrage a alors recouvert la vallée sur 13 km, engloutissant au passage plusieurs maisons et jardinets éclusiers (et non l équivalent de la ville d Ys comme on le raconte parfois!). D. Le lac de Guerlédan
E Saint Guelven - Abbaye de Bon repos C'est en 1184 que le vicomte Alain III de Rohan fonda l'abbaye cistercienne de Bon-Repos. La légende veut qu'il s'endormit là au terme d'une chasse harassante en forêt de Quénécan; la Vierge Marie, lui apparaissant en songe, lui aurait alors suggéré de fonder en ces lieux une abbaye. Ce fut chose faite peu de temps après: l'acte de fondation fut signé le 23 juin de la même année, et douze moines de Savigny (Manche), accompagnés de leur abbé prirent leurs quartiers sans plus tarder. Dès sa fondation, l'abbaye de Bon-Repos connut la prospérité. La communauté reçut de nombreuses terres ainsi que le droit d'établir le long du Blavet pêcheries et moulins. Cette prospérité, toutefois, ne fut pas sans conséquence: il semble que les moines se mirent peu à peu, à oublier l'idéal d'austérité qui avait présidé à la fondation de leur ordre... Ainsi, certains textes du 15 e s. font état de moines armés fréquentant les auberges locales, ainsi que de l'intrusion de femmes à l'intérieur des bâtiments conventuels... Les moines durent plusieurs fois être rappelés à l'ordre, jusqu'à être placés, un temps, sous la tutelle de l'abbé de Boquen. C'était pourtant écrit que le 16 e s. ne laisserait aucune place à l'opulence. Passée dans le giron français avec le traité d'union entre Bretagne et France, l'abbaye devient royale, et passe sous le régime de la commende ecclésiastique. Désormais, les abbés à la tête de la communauté ne seront plus des moines mais de grands nobles prompts à servir leurs intérêts propres. La conséquence en fut que nombre de biens furent dilapidés, terres comme mobilier et objets du culte. Une ordonnance de 1577 permit même à l'abbé d'"aliéner" une partie du temporel pour subvenir aux besoins de la couronne de France. Quant aux bâtiments, ils ne cessèrent de se dégrader faute d'entretien. L'abbaye connut même l'occupation par les troupes d'un certain Troïlus de Mesgouez, durant les guerres de la Ligue. Au 18 e s., toutefois, l'abbaye connut une brève période de renaissance avant les orages de la Révolution. Au début du siècle, en effet, Louis XIV permit aux communautés religieuses de porter en justice les affaires d'aliénations: Bon-Repos retrouve un peu de sa puissance foncière, ce qui permit au nouvel abbé Philippe Alexandre de Montault Saint-Genies Navaille d'entreprendre d'importants travaux de restauration. C'est de cette époque que date la façade actuelle des bâtiments conventuels: le style néo-classique qui la caractérise répond aux goûts de luxe de l'abbé laïc bien plus qu'aux canons habituels de l'architecture cistercienne. L'abbaye fut perpétuellement en travaux tout au long de cet abbatiat, qui dura cinquante ans. Mais le plus dur était encore à venir... Curieusement, ce n'est pas la Révolution elle-même qui causa les plus lourds dégâts à l'abbaye de Bon-Repos. Certes, l'abbé prit la fuite, et les derniers moines ne tardèrent pas à vider les lieux. Mais les bâtiments furent préservés, même si le mobilier fut dispersé et l'orfèvrerie envoyée à la fonte. Devenus la propriété du maire de Rostrenen, ils furent pris pour cible par les Chouans qui les incendièrent partiellement en 1795. En 1832, ils hébergeaient encore les ingénieurs qui travaillaient à la canalisation du Blavet. Elle fut par la suite pillée pour sa pierre: son état, au milieu des années 60, semblait désespéré. C'était sans compter l'opiniâtreté des premiers promoteurs de l'abbaye, qui entreprirent de la sauvegarder. Leur action aboutit, en 1986, à la fondation de l'association des Compagnons de l'abbaye de Bon-Repos. La forêt de Quénécan, est un vaste massif forestier d'environ 4 000 ha (dont 1 000 sur le territoire de Saint- Aignan) est situé au centre de la Bretagne à la limite des Côtes d'armor et du Morbihan. La forêt est visible de loin parce qu'en position haute sur le relief; elle marque fortement le paysage mais aussi l'histoire des hommes et donc du patrimoine.
F. Saint Aignan L'église Paroissiale du 15 e s., elle renferme des trésors artistiques : Arbre de Jessé, Trinité et Pietà. Ouverte tous les jours de 9h à 19h. G. Pontivy