MARC WILLEMART 1927 2O11 Je dois à présent apprendre à vivre dans le temps du souvenir après avoir vécu, pendant près de cinquante ans, dans celui des souvenirs que Marc et moi avons accumulés. Nous avons connu ensemble l expérience intense du conseil de l Ordre comme les enthousiasmes que suscitait l AIJA, qui l appela à sa présidence, après Me Jacques Höchstater et Me Christian Dieryck, ses amis de toujours que je salue. Nous avons été adversaires dans des procès difficiles qui ont raffermi notre relation. Nous avons fait nôtres, en les rendant subtils et immémoriaux, les liens qui unissaient les Botson aux Janson. Lui, le spécialiste reconnu de la concession, n était cependant capable d aucune concession quand il s agissait de pourfendre les attitudes obliques. Les tentations de l orgueil et la duperie des mots creux lui étaient étrangères. Son verbe, abondant mais toujours structuré, ne laissait aucune place aux ambigüités. En pensant à Marc, je refuse de me laisser envahir par la tristesse bien que je n échappe pas à la nostalgie, ce plaisir équivoque de s offrir des yeux embués Je revois avec tendresse ces quatre seigneurs du barreau qui l avaient accueilli à son retour d Afrique pour constituer avec lui une superbe association : Jean Botson, Fernand Coupé, Léon Douxchamps, Jacques Willocx. Il leur donna, en échange de leur confiance, sa passion de la compétence et celle de l excellence morale, qui vient de très loin et de très haut. Je me souviens de ces congrès où nous comparions le droit mais où nous comparions aussi les barreaux. Ces expériences furent utiles lorsque, sous le bâtonnat de Robert Libiez, nous commençâmes à songer à un barreau plus ouvert et plus vigoureux. «Monsieur Willemart», comme l appelait le bâtonnier, avait une voix qui était entendue parce qu elle débusquait les insuffisances de tel projet ou parce qu elle aidait à combattre la tyrannie de l opportunité. En toutes circonstances, difficiles ou ensoleillées, je retrouvais la réserve de Marc. Elle était l expression triomphante de sa force morale et de son respect de l autre. Mon ami faisait partie de ces êtres rares qui ne doivent pas ouvrir leur gilet pour montrer leur cœur. Soyez fiers du legs que mon ami vous confie, vous, ses enfants et petits-enfants, et, particulièrement, vous, son fils, Me Stéphane Willemart, et vous, son petit-fils, Me Quentin Willemart, qui le perpétuez désormais au Palais. J ai devant les yeux un très bel arbre. Il me renvoie à la probité, l élégance d âme, la force de travail, aux scrupules souvent incandescents de celui qui l a planté. Me Marc Willemart fut un très grand avocat, je veux dire un avocat qui ajoute de la noblesse à sa profession au lieu de n en faire qu un métier. Merci à vous, cher Stéphane et à vos associés, de lui avoir permis non pas de donner l exemple mais de continuer à être l exemple en lui offrant un nouvel et magnifique environnement professionnel. Je me demande de plus en plus souvent ce qui autorise la sérénité quand les années glissent en ne laissant plus beaucoup de place à l avenir. La sérénité est peut-être la fille des victoires qu il a fallu conquérir, bataille après bataille, ces victoires que seul le temps écoulé reconnaît tant il est vrai que le temps ne retient rien de ce qui se fait sans lui. C est en refusant les pièges de l immédiateté et des paillettes que Marc a donné de la plénitude à sa vie. Il fut pleinement un mari, pleinement un père, pleinement un grand-père, pleinement un avocat, pleinement belge aussi. Tout cela, chère Liduine, s est fait à travers les soirs de fête et les matins de peine, les meurtrissures comme les joies, les nuits qui accumulent les perplexités comme l aube qui ramène ses promesses.
Il y avait, en permanence, les rêves de perfection et de bonheur pour les enfants et les petits-enfants je n oublie pas Gaëtan. Bref la vie, comme Marc et toi l avez vécue et aimée. Je sais, Liduine, que Marc continue à vivre en toi. Je ne veux pas que les mots profanent les trésors que votre couple, vraiment fusionnel, a réunis. Ma femme et moi bercerons le souvenir de Marc avec une affection que nous te donnons, en partage avec tous les chers tiens. Et nous vous disons, ainsi qu à M. Yves Willemart et à toutes celles et tous ceux qui ont compté pour lui, nos condoléances, notre émotion.. Edouard Jakhian 11 juin 2O11
MARC WILLEMART 1927 2O11 Je dois à présent apprendre à vivre dans le temps du souvenir après avoir vécu, pendant près de cinquante ans, dans celui des souvenirs que Marc et moi avons accumulés. Nous avons connu ensemble l expérience intense du conseil de l Ordre comme les enthousiasmes que suscitait l AIJA, qui l appela à sa présidence, après Me Jacques Höchstater et Me Christian Dieryck, ses amis de toujours que je salue. Nous avons été adversaires dans des procès difficiles qui ont raffermi notre relation. Nous avons fait nôtres, en les rendant subtils et immémoriaux, les liens qui unissaient les Botson aux Janson. Lui, le spécialiste reconnu de la concession, n était cependant capable d aucune concession quand il s agissait de pourfendre les attitudes obliques. Les tentations de l orgueil et la duperie des mots creux lui étaient étrangères. Son verbe, abondant mais toujours structuré, ne laissait aucune place aux ambigüités. En pensant à Marc, je refuse de me laisser envahir par la tristesse bien que je n échappe pas à la nostalgie, ce plaisir équivoque de s offrir des yeux embués Je revois avec tendresse ces quatre seigneurs du barreau qui l avaient accueilli à son retour d Afrique pour constituer avec lui une superbe association : Jean Botson, Fernand Coupé, Léon Douxchamps, Jacques Willocx. Il leur donna, en échange de leur confiance, sa passion de la compétence et celle de l excellence morale, qui vient de très loin et de très haut. Je me souviens de ces congrès où nous comparions le droit mais où nous comparions aussi les barreaux. Ces expériences furent utiles lorsque, sous le bâtonnat de Robert Libiez, nous commençâmes à songer à un barreau plus ouvert et plus vigoureux. «Monsieur Willemart», comme l appelait le bâtonnier, avait une voix qui était entendue parce qu elle débusquait les insuffisances de tel projet ou parce qu elle aidait à combattre la tyrannie de l opportunité. En toutes circonstances, difficiles ou ensoleillées, je retrouvais la réserve de Marc. Elle était l expression triomphante de sa force morale et de son respect de l autre. Mon ami faisait partie de ces êtres rares qui ne doivent pas ouvrir leur gilet pour montrer leur cœur. Soyez fiers du legs que mon ami vous confie, vous, ses enfants et petits-enfants, et, particulièrement, vous, son fils, Me Stéphane Willemart, et vous, son petit-fils, Me Quentin Willemart, qui le perpétuez désormais au Palais. J ai devant les yeux un très bel arbre. Il me renvoie à la probité, l élégance d âme, la force de travail, aux scrupules souvent incandescents de celui qui l a planté. Me Marc Willemart fut un très grand avocat, je veux dire un avocat qui ajoute de la noblesse à sa profession au lieu de n en faire qu un métier. Merci à vous, cher Stéphane et à vos associés, de lui avoir permis non pas de donner l exemple mais de continuer à être l exemple en lui offrant un nouvel et magnifique environnement professionnel. Je me demande de plus en plus souvent ce qui autorise la sérénité quand les années glissent en ne laissant plus beaucoup de place à l avenir. La sérénité est peut-être la fille des victoires qu il a fallu conquérir, bataille après bataille, ces victoires que seul le temps écoulé reconnaît tant il est vrai que le temps ne retient rien de ce qui se fait sans lui. C est en refusant les pièges de l immédiateté et des paillettes que Marc a donné de la plénitude à sa vie. Il fut pleinement un mari, pleinement un père, pleinement un grand-père, pleinement un avocat, pleinement belge aussi. Tout cela, chère Liduine, s est fait à travers les soirs de fête et les matins de peine, les meurtrissures comme les joies, les nuits qui accumulent les perplexités comme l aube qui ramène ses promesses.
Il y avait, en permanence, les rêves de perfection et de bonheur pour les enfants et les petits-enfants je n oublie pas Gaëtan. Bref la vie, comme Marc et toi l avez vécue et aimée. Je sais, Liduine, que Marc continue à vivre en toi. Je ne veux pas que les mots profanent les trésors que votre couple, vraiment fusionnel, a réunis. Ma femme et moi bercerons le souvenir de Marc avec une affection que nous te donnons, en partage avec tous les chers tiens. Et nous vous disons, ainsi qu à M. Yves Willemart et à toutes celles et tous ceux qui ont compté pour lui, nos condoléances, notre émotion.. Edouard Jakhian 11 juin 2O11
MARC WILLEMART 1927 2O11 Je dois à présent apprendre à vivre dans le temps du souvenir après avoir vécu, pendant près de cinquante ans, dans celui des souvenirs que Marc et moi avons accumulés. Nous avons connu ensemble l expérience intense du conseil de l Ordre comme les enthousiasmes que suscitait l AIJA, qui l appela à sa présidence, après Me Jacques Höchstater et Me Christian Dieryck, ses amis de toujours que je salue. Nous avons été adversaires dans des procès difficiles qui ont raffermi notre relation. Nous avons fait nôtres, en les rendant subtils et immémoriaux, les liens qui unissaient les Botson aux Janson. Lui, le spécialiste reconnu de la concession, n était cependant capable d aucune concession quand il s agissait de pourfendre les attitudes obliques. Les tentations de l orgueil et la duperie des mots creux lui étaient étrangères. Son verbe, abondant mais toujours structuré, ne laissait aucune place aux ambigüités. En pensant à Marc, je refuse de me laisser envahir par la tristesse bien que je n échappe pas à la nostalgie, ce plaisir équivoque de s offrir des yeux embués Je revois avec tendresse ces quatre seigneurs du barreau qui l avaient accueilli à son retour d Afrique pour constituer avec lui une superbe association : Jean Botson, Fernand Coupé, Léon Douxchamps, Jacques Willocx. Il leur donna, en échange de leur confiance, sa passion de la compétence et celle de l excellence morale, qui vient de très loin et de très haut. Je me souviens de ces congrès où nous comparions le droit mais où nous comparions aussi les barreaux. Ces expériences furent utiles lorsque, sous le bâtonnat de Robert Libiez, nous commençâmes à songer à un barreau plus ouvert et plus vigoureux. «Monsieur Willemart», comme l appelait le bâtonnier, avait une voix qui était entendue parce qu elle débusquait les insuffisances de tel projet ou parce qu elle aidait à combattre la tyrannie de l opportunité. En toutes circonstances, difficiles ou ensoleillées, je retrouvais la réserve de Marc. Elle était l expression triomphante de sa force morale et de son respect de l autre. Mon ami faisait partie de ces êtres rares qui ne doivent pas ouvrir leur gilet pour montrer leur cœur. Soyez fiers du legs que mon ami vous confie, vous, ses enfants et petits-enfants, et, particulièrement, vous, son fils, Me Stéphane Willemart, et vous, son petit-fils, Me Quentin Willemart, qui le perpétuez désormais au Palais. J ai devant les yeux un très bel arbre. Il me renvoie à la probité, l élégance d âme, la force de travail, aux scrupules souvent incandescents de celui qui l a planté. Me Marc Willemart fut un très grand avocat, je veux dire un avocat qui ajoute de la noblesse à sa profession au lieu de n en faire qu un métier. Merci à vous, cher Stéphane et à vos associés, de lui avoir permis non pas de donner l exemple mais de continuer à être l exemple en lui offrant un nouvel et magnifique environnement professionnel. Je me demande de plus en plus souvent ce qui autorise la sérénité quand les années glissent en ne laissant plus beaucoup de place à l avenir. La sérénité est peut-être la fille des victoires qu il a fallu conquérir, bataille après bataille, ces victoires que seul le temps écoulé reconnaît tant il est vrai que le temps ne retient rien de ce qui se fait sans lui. C est en refusant les pièges de l immédiateté et des paillettes que Marc a donné de la plénitude à sa vie. Il fut pleinement un mari, pleinement un père, pleinement un grand-père, pleinement un avocat, pleinement belge aussi. Tout cela, chère Liduine, s est fait à travers les soirs de fête et les matins de peine, les meurtrissures comme les joies, les nuits qui accumulent les perplexités comme l aube qui ramène ses promesses.
Il y avait, en permanence, les rêves de perfection et de bonheur pour les enfants et les petits-enfants je n oublie pas Gaëtan. Bref la vie, comme Marc et toi l avez vécue et aimée. Je sais, Liduine, que Marc continue à vivre en toi. Je ne veux pas que les mots profanent les trésors que votre couple, vraiment fusionnel, a réunis. Ma femme et moi bercerons le souvenir de Marc avec une affection que nous te donnons, en partage avec tous les chers tiens. Et nous vous disons, ainsi qu à M. Yves Willemart et à toutes celles et tous ceux qui ont compté pour lui, nos condoléances, notre émotion.. Edouard Jakhian 11 juin 2O11
MARC WILLEMART 1927 2O11 Je dois à présent apprendre à vivre dans le temps du souvenir après avoir vécu, pendant près de cinquante ans, dans celui des souvenirs que Marc et moi avons accumulés. Nous avons connu ensemble l expérience intense du conseil de l Ordre comme les enthousiasmes que suscitait l AIJA, qui l appela à sa présidence, après Me Jacques Höchstater et Me Christian Dieryck, ses amis de toujours que je salue. Nous avons été adversaires dans des procès difficiles qui ont raffermi notre relation. Nous avons fait nôtres, en les rendant subtils et immémoriaux, les liens qui unissaient les Botson aux Janson. Lui, le spécialiste reconnu de la concession, n était cependant capable d aucune concession quand il s agissait de pourfendre les attitudes obliques. Les tentations de l orgueil et la duperie des mots creux lui étaient étrangères. Son verbe, abondant mais toujours structuré, ne laissait aucune place aux ambigüités. En pensant à Marc, je refuse de me laisser envahir par la tristesse bien que je n échappe pas à la nostalgie, ce plaisir équivoque de s offrir des yeux embués Je revois avec tendresse ces quatre seigneurs du barreau qui l avaient accueilli à son retour d Afrique pour constituer avec lui une superbe association : Jean Botson, Fernand Coupé, Léon Douxchamps, Jacques Willocx. Il leur donna, en échange de leur confiance, sa passion de la compétence et celle de l excellence morale, qui vient de très loin et de très haut. Je me souviens de ces congrès où nous comparions le droit mais où nous comparions aussi les barreaux. Ces expériences furent utiles lorsque, sous le bâtonnat de Robert Libiez, nous commençâmes à songer à un barreau plus ouvert et plus vigoureux. «Monsieur Willemart», comme l appelait le bâtonnier, avait une voix qui était entendue parce qu elle débusquait les insuffisances de tel projet ou parce qu elle aidait à combattre la tyrannie de l opportunité. En toutes circonstances, difficiles ou ensoleillées, je retrouvais la réserve de Marc. Elle était l expression triomphante de sa force morale et de son respect de l autre. Mon ami faisait partie de ces êtres rares qui ne doivent pas ouvrir leur gilet pour montrer leur cœur. Soyez fiers du legs que mon ami vous confie, vous, ses enfants et petits-enfants, et, particulièrement, vous, son fils, Me Stéphane Willemart, et vous, son petit-fils, Me Quentin Willemart, qui le perpétuez désormais au Palais. J ai devant les yeux un très bel arbre. Il me renvoie à la probité, l élégance d âme, la force de travail, aux scrupules souvent incandescents de celui qui l a planté. Me Marc Willemart fut un très grand avocat, je veux dire un avocat qui ajoute de la noblesse à sa profession au lieu de n en faire qu un métier. Merci à vous, cher Stéphane et à vos associés, de lui avoir permis non pas de donner l exemple mais de continuer à être l exemple en lui offrant un nouvel et magnifique environnement professionnel. Je me demande de plus en plus souvent ce qui autorise la sérénité quand les années glissent en ne laissant plus beaucoup de place à l avenir. La sérénité est peut-être la fille des victoires qu il a fallu conquérir, bataille après bataille, ces victoires que seul le temps écoulé reconnaît tant il est vrai que le temps ne retient rien de ce qui se fait sans lui. C est en refusant les pièges de l immédiateté et des paillettes que Marc a donné de la plénitude à sa vie. Il fut pleinement un mari, pleinement un père, pleinement un grand-père, pleinement un avocat, pleinement belge aussi. Tout cela, chère Liduine, s est fait à travers les soirs de fête et les matins de peine, les meurtrissures comme les joies, les nuits qui accumulent les perplexités comme l aube qui ramène ses promesses.
Il y avait, en permanence, les rêves de perfection et de bonheur pour les enfants et les petits-enfants je n oublie pas Gaëtan. Bref la vie, comme Marc et toi l avez vécue et aimée. Je sais, Liduine, que Marc continue à vivre en toi. Je ne veux pas que les mots profanent les trésors que votre couple, vraiment fusionnel, a réunis. Ma femme et moi bercerons le souvenir de Marc avec une affection que nous te donnons, en partage avec tous les chers tiens. Et nous vous disons, ainsi qu à M. Yves Willemart et à toutes celles et tous ceux qui ont compté pour lui, nos condoléances, notre émotion.. Edouard Jakhian 11 juin 2O11