Le RédOx : du liquide aux verres et jusqu au cristaux. RedOx et corrosion des alliages



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Le RédOx : du liquide aux verres et jusqu au cristaux. RedOx et corrosion des alliages Nancy 22 mars 2013 Institut Jean Lamour UMR 7198

Historique : Utilisation de matériaux métalliques pour l élaboration et la mise en oeuvre de matériaux à base de SiO 2 Dissolution Assiette ZrO 2-7,6YO de fibrage 1,5 procédé TEL Vitrification des déchets nucléaires Problèmes de Corrosion => Liés aux paramètres Rédox du verre fondu, atmosphère Composition de l alliage Basicité du verre (composition) µstructure, taille de grains, carbure Température Etat de surface

Utilisation de mesures électrochimiques 3 specific electrodes: 1)Working electrode (Pt wire and alloy rods) 2)Counter electrode (Pt plate) 3)Reference electrode (Yttria Stabilized Zirconia) Furnace Acquisition system 3

Constitution des électrodes: Alloy (1) (1) (2) Working electrode SiO 2 -Al 2 O 3 cement Mullite tube Mullite tube (2) Pt wire (3) Pt (1) SiO 2 -Al 2 O 3 cement (3) Mullite tube Mullite tube (2) Pt wire (1) (2) Counter electrode Zirconia (1) SiO 2 -Al 2 O 3 cement Alumina stick (3) Mullite tube Mullite tube (2) Pt wire Air (1) (3) (2) Yttria Stabilized Zirconia reference electrode (YSZ) 4

Etude du domaine d électroactivité du liquide silicaté - Potentiels anodiques - Potentiels cathodiques Domaine d électroactivité du solvant : 1, 5Volt Remarque : signal du Fer introduit pour fixer le rédox du solvant Détermination du potentiel formel des couples RédOx : - des principaux oxydants - des métaux utilisés et constituants des alliages

20 ETUDE DE QUELQUES SYSTEMES Red/Ox PRESENTS DANS LES VERRES Tracé des cycles i = f(e) en imposant des rampes de potentiels à des vitesses variables. Mise en évidence des limites en potentiels imposées par le solvant ainsi que les espèces électrochimiquement actives VOLTAMPEROMETRIE CYCLIQUE 4 3 2 Fe II Fe III intensité (ma/cm2) 15 10 5 0-5 -10-15 -20 Si Si Si IV Fe III Fe II Si IV -1.3-1.1-0.9-0.7-0.5-0.3-0.1 0.1 0.3 potentiel (mv) O 2-0.2 V/s 0.5 V/s 0.7 V/s O 2- O 2 O 2 Intensité (ma/cm²) 1 0-1.3-1.1-0.9-0.7-0.5-0.3-0.1 0.1 0.3-1 -2-3 -4 Fe II Fe III potentiel (mv) V= 0.1 V/s V= 0.2 V/s V= 0.3 V/s V= 0.5 V/s

Voltamétrie à signaux carrés Pour une réaction Redox réversible avec les hypothéses : - électrode de travail plane - absence de courant capacitif - espèce redox présente au seul état oxydé au potentiel initial à la concentration Cox - diffusion des espèces semi-infinie La densité de courant i est maximale pour E=E1/2 et prend la valeur: δi max 0.3 n = E 1/2 2 = E' 2 F C R T 0 Ox RT + F E D ln D Ox 1 π t 2 Le potentiel de demi-vague est relié au potentiel formel ([Ox]=[Red]) selon : 1/ 2 II Fe 1/ 2 D Fe III p

4 ETUDE D UN SYSTEME RAPIDE : Fe III /Fe II Intensité (ma/cm²) 3 2 1 0 Fe II Fe III -1.1-0.9-0.7-0.5-0.3-0.1 0.1 0.3-1 Fe II Fe III V = 0.1 V/s -2 V = 0.2 V/s -3 V = 0.3 V/s -4 V = 0.5 V/s potentiel (mv) Fe II octa Fe III octa + 1eréduction Fe III octa + 1e- Fe III tétra + 1e- oxydation (2) Deux pics relatifs au fer (1) FeII octa Fe II octa intensité (ma/cm²) 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0-1100 -900-700 -500-300 -100 100 potentiel (mv) 1 intensité (ma/cm²) 0-1100 -900-700 -500-300 -100 100-1 -2-3 -4-5 -6-7 potentiel (mv) 2 25 mv 50 Hz 25 mv 75 Hz 25 mv 100 Hz 25 mv 200 Hz

Définition d une échelle de potentiels formels Etude de potentiel linéaire cyclique, en fonction de la vitesse de balayage, à 1200 C dans le verre co urval enrichi en SnO2 par fritte 7 Utilisation de Voltampérométrie cyclique i (ma/cm²) 2-700 -600-500 -400-300 -200-100 0 100 200 300-3 50 mv/s 100 mv/s 300 mv/s -8-13 -18 E (mv) Dissolution ZrO 2-7,6YO 1,5 1000 C < T < 1400 C Prévision des réactions ( G = -nf E ) Détermination des mécanismes de corrosion

Echelle de E : interprétation tation des réactions r de corrosion Ex 1 : Nb dans verre Na 2 O-3.5SiO 2 T=1400 C, t=16hrs Nb 5 Si 3 Glass Nb 5 Si 3 Nb 90 O 10 Réduction du réseau silicaté en Si réaction redox entre les couples Nb II /Nb 0 et Si IV /Si 0 Diffusion du silicium pour former Nb 5 Si 3

Ex 2-2 Nb dans un verre contenant 3% d oxyde de fer Glass NbFe 2 Fe Appauvrissement du verre en fer Formation de couches complexes Oxydation du substrat en NbO x NbFe Nb 90 O 10 T=1400 C, t=2hrs Fe II Fe 0 Les couples redox impliqués sont: (-0.96V) Nb II /Nb 0 et Fe II /Fe 0 Nb II Nb 0 (>-1.4V)

Ex 2-2 Nb dans un verre contenant 3% d oxyde de fer Glass NbFe 2 Fe Appauvrissement du verre en fer Formation de couches complexes Oxydation du substrat en NbO x NbFe Nb 90 O 10 T=1400 C, t=2hrs Les couples redox impliqués sont: Nb II /Nb 0 et Fe II /Fe 0 Fe II Fe 0 Nb II Nb 0 (-0.96V) (>-1.4V)

Ex 2-2 Nb dans un verre contenant 3% d oxyde de fer (K.Yu. Shunyaev et al., 2002) La succession des couches correspond au diagramme de phases Nb-Fe.

Comportement des superalliages (30 masse% Cr) Comportement spontané Ecorr = -1250 mv Rp = 20 Ω.cm² Comportement après traitement de préoxydation Ecorr = -700 mv, Rp = 300 à 700 Ω.cm²

Superalliages transition actif passif est fonction - du pouvoir oxydant du milieu - du rôle de l atmosphère au dessus du verre - de l état de surface initial du matériau - de la température Stabilisation de l état passif : - par ajout d oxydant : Mn IV - par polarisation anodique - par préoxydation

Stabilité de l état passif Développement de superalliages résistants à la corrosion par le verre à 1050 C Glass Cr 2 O 3 layer Co-base matrix TaC and M 23 C 6 precipitates Rp = 500 to 800 Ω.cm 2 ; Ecorr = -0.35V Formation d une couche continue de Cr 2 O 3 Stabilité de l état passif pendant plus de 100 heures

Essais sous air Stabilité de l él état passif : influence de l atmosphl atmosphère Potentiel de corrosion proche de -100 mv Formation d une couche continue de Cr 2 O 3 Formation de cristaux de ZnCr 2 O 4 suite à la dissolution de Cr 2 O 3 et reprécipitation avec Zn II du verre. Essai alliage ODS verre nucléaire 1100 C

Tests sous atmosphère d argon Potentiel de corrosion proche de -900mV Réduction de Mo VI en Mo III et en Mo 0 Formation d une couche discontinue de Cr2 2 O3 O 3 et de cristaux de ZnCr 2 O 4 Glass Mo VI /Mo III E = -0,7V Mo III /Mo E =- 0,95V Cr II /Cr E = -1,2V Essai alliage ODS verre nucléaire 1100 C

Interprétation : changement d atmosphère Modification de basicité La réduction de Mo VI conduit à l augmentation locale de l activité de O 2- : 3/2 O 2 + 2Cr = Cr 2 O 3 MoO 4 2- + 2Cr = Cr 2 O 3 + Mo + O 2- La libération des ions O 2- induit la dissolution de la chromine par fluxage basique : Cr 2 O 3 + O 2- = 2 Cr 2 O 4 2- et Cr 2 O 4 2- + Zn 2+ = ZnCr 2 O 4 La faible Dissolution fo 2 locale ne permet plus la formation de chromate : ZrO Cr 2-7,6YO O 3 + 2 O 2-1,5 +3/2 O 2 = 2 CrO 2-4 Conséquence : la réaction de cicatrisation et de re-formation de la chromine ne peut plus se produire. CrO 4 2- + Cr (alliage) = Cr 2 O 3 + 2 O 2-

Corrosion des métaux nobles en atmosphère réductrice Evolution du Rédox (potentiel) du verre Potentiel du verre équilibré sous Air O 2 E (Volt/ZrO 2 ) O -II Dissolution ZrO 2-7,6YO 1,5 Te +IV Te 0-0,3V Potentiel du verre équilibré sous Ar Réaction de Pt avec les nodules Te Formation d un eutectique à bas point de fusion (Pt-PtTe à 870 C)

Formation d eutectiques PtTe x (T f = 830 C) Dissolution Dissolution ZrO ZrO 2-7,6YO -7,6YO 1,5 1,5 Décohésion et rupture du matériau

Suivi électrochimique du potentiel 100,00 0,00 0 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000 160000 180000 potentiel E (mv) -100,00-200,00-300,00 3 heures Sous air Introduction d argon -400,00-500,00-600,00 durée (secondes)

Corrosion du platine suite à un couplage galvanique Superalliage en anode et platine plus noble se trouve en cathode à des potentiels très bas Réduction du Te, P, Si Éléments donnant des eutectiques à bas points de fusion 1 2 3 4

Collage Plativer - Inconel 601 Pt + (Cr, Ni, Fe) (Pt,Rh)Te Cr 2 O 3 NiO + Cr 2 O 3 - Vue en coupe : interdiffusion Plativer - Inconel 601 - Vue de la surface : présence d oxydes Cr 2 O 3 et NiO/Cr 2 O 3

Corrosion du platine Dans la bande corrodée, directement au contact du verre fondu YPO 4 (Pt,Rh)Te - Formation de (Pt,Rh)Te T F ~ 800 C - Formation de YPO 4

Conclusions Corrélation : méthodes électrochimiques/techniques de caractérisation Détermination d une échelle de potentiels redox permettant la prévision thermodynamique des réactions de corrosion. Méthodes électrochimiques : estimation des cinétiques de corrosion Rp est un bon indicateur de la corrosion chromium seul métal passivable Etude de la corrosion des superalliages Actifs à l immersion mais passivables Passivation atteinte par des traitements d oxydation préalable à l air ou par polarisation anodique Stabilisation de l état passif grâce au pouvoir oxydant du milieu Passivation due à une couche d oxyde de chrome dont la résistance est limitée en potentiel

Comprendre les mécanismes de corrosion des alliages dans le verre de confinement des déchets ultimes et faire un choix matériaux meilleure résistance des superalliages en milieu oxydant Éviter les milieux réducteurs dans le cas de métaux précieux (Pt) corrosion catastrophique suite à la réduction d espèces formant des eutectiques à bas points de fusion Éviter les couplages galvaniques entre les métaux précieux (Pt) et les superalliages le couplage entraîne le potentiel du Pt vers les milieux cathodiques conduisant à la réduction d espèces formant des eutectiques à bas points de fusion

Etude électrochimique des métaux constitutifs des superalliages Cr Fe Co Ni E corr (mv) - 1300-1100 - 850-650 Réaction anodique Cr Cr II + 2 e - Fe Fe II + 2 e - Co Co II + 2 e - Ni Ni II + 2 e - Réaction cathodique majoritaire Si IV + 4e - Si 0 Fe III + 1e - Fe II Fe III + 1e - Fe II Fe III + 1e - Fe II Etat Actif Actif Actif Actif Evolution des valeurs de Rp cohérente avec celle des vitesses de perte d'épaisseur.

Courbes de polarisation à 1050 C : - Fe : actif et non passivable - Co et Ni : pseudo passivables A P T - Cr : actif mais passivable A : Cr donne Cr II P : Cr 2 O 3 T : Cr VI Haute teneur en chrome dans les superalliages. 3 h à -300 mv