REGLEMENTATION ORGANISATION DE LA PLONGEE COMPORTEMENT EN PALANQUEE SECURITE PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT I - FEDERATION FRANÇAISE D ETUDES DES SPORTS SOUS-MARINS II - LA CONFEDERATION MONDIALE DES ACTIVITES SUBAQUATIQUES III - LES DIFFERENTS TEXTES QUI REGLEMENTENT LA PLONGEE 3.1.- LA PLONGEE PEUT SE PRATIQUER 3.2.- LA PLONGEE LOISIR EST REGLEMENTEE PAR - Le Code du Sport - Des arrêtés ministériels - Des règles définies par la FFESSM (manuel du moniteur) 3.3.- SESSION DU BREVET N2 - CONDITIONS DE CANDIDATURE (voir en annexe) 3.4.- CONTENUS DE FORMATION ET COMPETENCES (voir en annexe) 3.5.- ETUDE DES REGLES TECHNIQUES CONCERNANT LA PLONGEE A L AIR 3.5.1.- LES DIFFERENTS NIVEAUX DE PLONGEURS 3.5.2.- LES ESPACES D EVOLUTIONS 3.5.3.- LA PALANQUEE ET L EQUIPE 3.5.4.- LE GUIDE DE PALANQUEE, SA FONCTION ET SON EQUIPEMENT 3.5.5.- LES PREROGATIVES DU N2 (ESPACE D EVOLUTION ET EQUIPEMENTS OBLIGATOIRES) 3.5.6.- MATERIELS DE SECURITE OBLIGATOIRES SUR LE DE BATEAU DE PLONGEE IV - DOCUMENTS A PRESENTER DANS UN CENTRE OU CLUB DE PLONGEE LA LICENCE - LE CERTIFICAT MEDICAL (MODELE EN ANNEXE) LA CARTE CMAS - LE CARNET DE PLONGEE ET LE PASSEPORT DE PLONGEE V - ORGANISATION DE LA PLONGEE 5.1.- UN DIRECTEUR DE PLONGEE DOIT ETRE PRESENT 5.2.- ÉVOLUTIONS ET COMPORTEMENT EN PALANQUÉE 5.3.- LES DIFFERENTES PHASES DE LA PLONGEE 5.3.1.- AVANT LA MISE A L EAU 5.3.2.- LA MISE A L EAU 5.3.3.- LA DESCENTE 5.3.4.- LE SEJOUR AU FOND 5.3.5.- ASSISTANCE A UN COEQUIPIER 5.3.6.- LES DIFFERENTS TRAJETS ET L ORIENTATION 5.3.7.- LA PHASE DE REMONTEE ET UTILISATION D UN PARACHUTE DE PALIER 5.3.8.- FAIRE SURFACE 5.3.9.- REJOINDRE LE BATEAU 5.3.10.- DE RETOUR SUR LE BATEAU OU A TERRE 5.3.11.- APRES LA PLONGEE VI - CONCLUSION ET QUELQUES CONSEILS VII - CONNAISSANCE ET RESPECT DE L ENVIRONNEMENT DOCUMENTS ANNEXES : - Contenus de formation et compétences à acquérir - Modèle de certificat médical de non contre-indications à la plongée à l air Page 1 sur 12
REGLEMENTATION ORGANISATION DE LA PLONGEE COMPORTEMENT EN PALANQUEE - SECURITE PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT I - FEDERATION FRANÇAISE D ETUDES DES SPORTS SOUS-MARINS FFESSM Création en 1955 1 er organisme de France 160OOO licenciés 6000 moniteurs 2000 clubs ou centres Membre fondateur de la CMAS Diplômes reconnus dans le monde entier Les 15 commissions Gèrent des activités différentes - Au niveau national (commission nationale) - Dans un comité régional (commission régionale) - Dans un comité départemental (commission départementale). Les comités sont constitués sous forme d association par les commissions. LES COMITES REGIONAUX FFESSM Page 2 sur 12
II - LA CONFEDERATION MONDIALE DES ACTIVITES SUBAQUATIQUES III - LES DIFFERENTS TEXTES QUI REGLEMENTENT LA PLONGEE 3.1.- LA PLONGEE PEUT SE PRATIQUER Dans des clubs associatifs - L ASOR-ASM est un club associatif, la Fédération Sportive et Gymnique du Travail, etc. Dans des structures commerciales - Scuba Schools International, PADI, centres de plongées, etc. 3.2.- LA PLONGEE LOISIR EST REGLEMENTEE PAR (voir en annexe) Le code du sport et l arrêté du 28 février 2008, modifié 2010 Par des règles techniques définies par la FFESSM (Manuel du moniteur) 3.3.- SESSION DU BREVET N2 CONDITIONS DE CANDIDATURE (voir les annexes) 3.4. - CONTENUS DE FORMATION les compétences à acquérir (voir en annexe) Le plongeur niveau II doit posséder les compétences qui lui permettent, lorsque l ensemble de la palanquée est constitué de plongeurs majeurs Niveau II minimum, d évoluer de manière autonome dans l espace médian et de pouvoir y intervenir. Les plongées sont réalisées sous le contrôle d un Directeur de Plongée qui en choisit le site et en fixe les paramètres. Le niveau II possède aussi des connaissances qui lui permettent d évoluer dans l espace lointain, encadré par un plongeur de niveau IV au minimum. Enfin le niveau II est le niveau technique minimum requis pour l accès à l initiateur de club ; certaines compétences sont liées à cette possibilité. 3.5.- LES REGLES TECHNIQUES CONCERNANT LA PLONGEE AUTONOME A L AIR 3.5.1.- LES DIFFERENTS NIVEAUX DE PLONGEURS Page 3 sur 12
3.5.2.- LES ESPACES D EVOLUTIONS DU PLONGEUR N2 (voir modification dans extrait code du sport en annexe) 3.5.3.- LA PALANQUEE ET LE BINOME Plusieurs plongeurs Qui effectuent ensemble une plongée, présentant les mêmes caractéristiques de durée de profondeur et de trajet constituent une palanquée. Un binôme est une palanquée réduite à deux plongeurs. 3.5.4. LE GUIDE DE PALANQUEE, SA FONCTION ET SON EQUIPEMENT Le guide de palanquée doit être titulaire En exploration : N4 minimum. En technique : E3 (MF1). Le guide de palanquée Dirige la palanquée en immersion. Il est responsable du déroulement de la plongée et s'assure que les caractéristiques de celle-ci sont adaptées aux circonstances et aux compétences des participants. L équipement obligatoire du guide de palanquée 3.5.5.- PREROGATIVES DES PLONGEURS N2 (Espaces d évolutions et équipements obligatoires) Les plongeurs majeurs de niveau 2 sont, sur décision du directeur de plongée, autorisés à plonger entre eux dans l'espace médian Plongée en autonomie. = Responsabilités partagée Plongée en autonomie Plongée encadrée Page 4 sur 12
Réglementation Organisation de la plongée et Comportement en palanquée 3.5.6.- MATERIELS DE SECURITE OBLIGATOIRES IV - DOCUMENTS A PRESENTER DANS UN CENTRE / CLUB DE PLONGEE La licence Licence Carnet de plongée Le certificat médical Carte CMAS Passeport de plongée Modèle de certificat médical de non-contre-indications à la la plongée ou activités aquatiques (Voir en annexe) Page 5 sur 12
V - ORGANISATION DE LA PLONGEE 5.1.- UN DIRECTEUR DE PLONGEE DOIT ETRE PRESENT L AM du 28.2.2008-modifié 2010, précise que la pratique de la plongée est placée sous la responsabilité d un Directeur de plongée, qui doit être présent sur le site, qui fixe les caractéristiques de la plongée et organise l activité en respect des règles. Les plongeurs sont subordonnés aux décisions du D.P. qui a les plus larges prérogatives pour : - Déterminer si la plongée peut avoir lieu ou non. - Choisir le site et former les palanquées. - S assurer que les équipements sont conformes et en bon état. - Mettre en place tous les dispositifs de sécurité. - Assurer ou faire assurer la sécurité en surface pendant la plongée. - Donner les directives pour la préservation de la faune et de la flore. 5.2.- ÉVOLUTIONS ET COMPORTEMENT EN PALANQUÉE 5.2.1.- NOTIONS DE PALANQUÉE La palanquée est un groupe de «plusieurs» plongeurs qui effectuent une plongée présentant les mêmes caractéristiques de durée, de profondeur et de trajet. Le binôme est une palanquée réduite à deux plongeurs. Pour pouvoir assurer une décompression homogène, tous les membres doivent avoir : La même durée d immersion Les mêmes caractéristiques de profondeur Le même profil de plongée Résumé : Depuis la mise à l eau jusqu au retour sur le bateau ou à terre, les membres de la palanquée effectuent le même trajet et se suivent sur le plan vertical comme sur le plan horizontal pour avoir les mêmes caractéristiques de plongée. Ils doivent rester proches les uns des autres et pouvoir se prêter mutuellement aide et assistance. 5.2.2.- PLONGER EN AUTONOMIE En tant que plongeur niveau 2, vous allez pouvoir plonger avec une certaine liberté d évolution. Cela signifie que les responsabilités sont partagées (Il n'y a pas de chef de Palanquée). - Il est indispensable que des plongeurs de niveau 2, devant plonger en autonomie, discutent entre eux avant la plongée afin de déterminer, en fonction des directives du Directeur de Plongée, la répartition des tâches (surveillance du temps de plongée, orientation, profondeur maximum, etc.). - Il est très important de se mettre d'accord sur les modalités de la plongée. - Il faut se caler sur le moyen de calcul de la décompression le plus pénalisant. - Il faut se renseigner sur les plongées effectuées par l'un ou l'autre des plongeurs. - Savoir s ils sont gros consommateurs d'air et quel type de bloc ils utilisent (12 l, 15 l). - Regarder le matériel qu'ils utilisent. Tout cela est important pour le bon déroulement de la plongée. En plongée, autonomie veut dire que l'on est capable d'assister un plongeur en difficulté, ainsi chacun doit être attentif à l'autre, surtout si l on ne se connaît pas. 5.2.3.- PLONGER DANS L ESPACE LOINTAIN, EN ETANT ENCADRE La démarche est identique pour vous, mais c est le guide de palanquée, conformément aux directives du Directeur de Plongée, qui dirige la palanquée et vous êtes obligés de vous conformer à ses instructions. 5.3.- LES DIFFÉRENTES PHASES DE LA PLONGÉE Page 6 sur 12
5.3.1.- AVANT LA MISE A L EAU BRIEFING - Autonome ou encadrés, vous devez connaître le programme et les conditions de plongée. - Si la mise à l eau se fait à partir d une plage, les plongeurs doivent se mettre d accord sur les points d entrée et de sortie, le trajet à suivre, le temps d immersion, la profondeur, la réserve d air. - Faites le rappel des signes conventionnels. - Vous devez connaître la conduite à adopter au cas où vous seriez séparés. Les coéquipiers doivent s aider mutuellement à s équiper et à vérifier leurs équipements. - Le gilet de stabilisation est prêt à fonctionner. Le direct-system est en état de marche. - La ceinture de lest est bien accrochée et n est entravée par aucune autre pièce de l équipement. - La bouteille est bien ouverte (faites des essais) et le manomètre indique bien la pression. - Les sangles sont serrées. Aucun flexible n est coincé. Aucune pièce d équipement ne manque. 5.3.2.- LA MISE A L EAU A PARTIR D UNE PLAGE - Aucune technique particulière n est requise. À PARTIR D UNE EMBARCATION, PLUSIEURS METHODES PEUVENT ETRE UTILISEES - Saut droit ou bascule arrière (masque sur le visage et détendeur en bouche, mais vérifiez qu il n y a personne en dessous). - S équiper en surface (après avoir jeté son scaphandre à l eau). - Dès que la palanquée est regroupée et, immergez-vous le plus rapidement possible. 5.3.3.- LA DESCENTE - Durant la descente, faites-vous face et soyez attentifs les uns aux autres. - Stabilisez-vous avant de toucher le fond, pour ne pas abîmer le fond avec vos palmes. 5.3.4.- LE SEJOUR AU FOND - Vous regardez votre manomètre et votre profondimètre ou ordinateur de plongée pour connaître vos ressources en air et votre profondeur. - Commencez votre exploration en suivant le trajet prévu et en restant proches les uns des autres, chacun dans le champ visuel de l autre ; cela facilite le contrôle visuel tout en permettant de voir la faune et la flore. - Vous ne devez jamais être séparés de plus de 2 à 3 mètres. - Si l un de vous, désire changer de cap, il doit en informer le guide de palanquée ou ses coéquipiers et s entendre avec eux de la nouvelle direction à prendre. - En cas de séparation accidentelle, les coéquipiers doivent essayer de se regrouper, il suffit de s élever de quelques mètres et d essayer de repérer les bulles des autres membres. S ils n y sont pas parvenus au bout d une minute, ils doivent remonter en surface et attendre tous les autres membres. - Surveillez régulièrement votre consommation d air (rappelez-le à vos coéquipiers) et adaptez votre parcours en conséquences. - Communiquez avec vos coéquipiers et le guide de palanquée. Pour cela, il faut garder un contact étroit avec son coéquipier et le reste de la palanquée, afin de pouvoir apporter du secours ou pouvoir en demander. - Le seul langage est celui des signes, établis par un code international, et que vous devez tous connaître. Vous pouvez aussi utiliser des ardoises ou des plaquettes immergeables. - En plongée, la communication passe par d autres signes et, au-delà des signes, par l observation des regards, des attitudes et des comportements. - Prenez l habitude d être attentifs aux autres tout au long de vos explorations. - Soyez attentifs à vous-même et ne vous laissez pas entraîner dans la spirale de l essoufflement. Dès les premiers symptômes, ralentissez et prévenez vos coéquipiers. - Ne plongez pas uniquement pour vous, prêtez attention aux autres membres de la palanquée. - N attendez pas que l on fasse un signe de détresse, apprenez à anticiper, c est la meilleure manière d éviter les accidents. Page 7 sur 12
5.3.5.- ASSISTANCE A UN COEQUIPIERS EN DIFFICULTE DIFFERENTS CAS PRINCIPAUX PEUVENT SE PRESENTER : L essoufflement Un plongeur qui respire vite et superficiellement, dont les mouvements sont saccadés et les pupilles dilatées, est potentiellement en danger. Si personne ne réussit à le calmer, la situation risque vite de dégénérer. Il faut réagir avant qu il ne fasse le signe «Je suis essoufflé» et une intervention immédiate de la part des coéquipiers ou du guide. La panne d air Un plongeur a consommé plus d air que les autres et a oublié de regarder son manomètre ou alors, il a simplement une panne mécanique. Il vous fait le signe «je n ai plus d air. Il faut immédiatement intervenir Ça ne va pas Un plongeur a un comportement bizarre ou vous fait le signe «ça ne va pas», vous intervenez aussitôt. Votre réaction, ou celle du coéquipier ou du guide doit être rapide, mais sans précipitation et sans brutalité. MODE OPERATOIRE a) Saisissez le plongeur en difficulté, de manière ferme, sans être brutal. b) Vous le regardez dans les yeux et lui montrez que vous avez compris son problème et que vous allez gérer la situation ; vous devez le rassurer et évitez qu il ne cède à la panique. c) Évitez les gestes trop rapides, brusques et désordonnés ou, au contraire, trop lents ou mous : ils auraient l effet inverse de celui escompté. d) Prenez quelques secondes pour l observer et collecter certaines informations : - Combien d air lui reste-il? - N est-il pas en train de croire qu il s essouffle alors qu il est en panne d air? - Moi-même, combien d air me reste-t-il? - Où est l autre personne qui était avec nous? Tout cela peut paraître long, mais avec de l entraînement, cela ne prend que quelques secondes. e) Dans tous les cas, prenez l habitude de remonter à l aide du gilet et n utilisez vos palmes que pour trouver votre équilibre ou pour vous rattraper si vous avez trop vidé le gilet. f) Soyez fluide dans l eau ; tout travail en force peut faire dégénérer un simple incident en deux accidents. g) Pendant votre remontée, occupez-vous de la personne en difficulté. h) Respectez une vitesse de remontée correcte, ainsi que les paliers éventuels. i) Accompagnez-la ensuite jusqu au bateau ou faites-vous chercher. j) Informez le directeur de plongée. 5.3.6.- LES DIFFERENTS TRAJETS DE PLONGEE ET L ORIENTATION Le trajet de plongée doit être choisi d un commun accord avec le guide de palanquée et les coéquipiers ; en fonction du site et des objectifs poursuivis. Même quand on plonge avec un guide. Il faut s entraîner à retenir l itinéraire de plongée et à estimer le trajet parcouru. L aller et retour qui consiste à se rendre en ligne droite d un endroit à un autre et à revenir au point de départ par le même chemin. En carré ou rectangle, qui sont le plus couramment utilisés, car ils couvrent un terrain plus vaste, tout en n imposant que des virages à angles droits qui permettent au plongeur de regagner aisément son point de départ. En triangle, qui pose problème, car ils impliquent des virages serrés et nécessite l usage d un compas. Circulaire, qui est utilisés le plus souvent quand on tourne autour d un amas de rocher ou d un sec. Page 8 sur 12
L ORIENTATION, SELON LES DIFFERENTS PARCOURS EN PLONGEE Tous les sites ne sont pas d égale difficulté, voici les principaux cas de figures. Les plongées sur un «sec» ou roche de faible dimension - Ces plongées ne posent aucune difficulté, il suffit de faire le tour du site. Toutefois, faites attention au courant, ne vous laissez pas surprendre. Les plongées le long d un «tombant» - L orientation le long d un tombant est simple. - Il suffit de parcourir le tombant dans un sens et de revenir dans l autre, généralement à plus faible profondeur, pour adopter un profil correct. - Le soleil peut être un point de repère supplémentaire. Les plongées sur épave - Dans de bonnes conditions (eau claire, courant faible), s orienter sur une épave ne pose aucune difficulté particulière. Mais le mouillage doit être attaché bien haut, pour faciliter son identification. Les plongées sur un plateau rocheux ou corallien - Sur un plateau rocheux ou corallien, la difficulté est due au manque de relief du paysage sousmarin, tout se ressemble. - Emplacement du soleil et courant peuvent devenir des points de repère précieux. - Évitez les parcours anarchiques. Adoptez un parcours simple et précis (carré, rectangle). - Servez-vous alors de la boussole. Les plongées sur des roches ou «patates» dispersées - Ces plongées peuvent être trompeuses, toutes les roches se ressemblant. Vous pouvez très bien ne plus savoir où vous êtes. Adopter la même conduite que pour les plongées sur plateaux rocheux. Les plongées à la dérive - Dans ce type de plongée, le bateau ne s ancre pas et suit votre parcours, à la «dérive», dans le sens du courant. Cela n offre pas de difficulté particulière sur le plan de l orientation, mais ces plongées sont délicates à gérer pour le pilote du bateau, car il doit suivre les bulles. Dans tous les cas, cela nécessite de vous signaler à l aide d un parachute de palier en fin de plongée. Les plongées en eaux troubles - Toute plongée peut alors devenir difficile et dangereuse. Il faut faire preuve de bon sens - Réduire le nombre de plongeur (2 à 3 maximum). - Limiter la distance à parcourir et repassez devant le mouillage à la moitié du temps de plongée. - Faire demi-tour avant d avoir atteint 100 bars. - S aider d une boussole. Plongées et courant - Le courant peut faire dévier votre trajectoire et vous faire sortir loin du bateau. - Il faut appliquer les mêmes consignes que pour les plongées en eaux troubles. - Il faut sortir contre le courant en prenant un cap qui vous mène à (x) mètres devant le bateau. Le courant vous ramènera au bateau. S avoir s orienter - S avoir s orienter est un des éléments clefs de l autonomie. Rien n est plus frustrant que de rater une plongée à cause d une erreur d orientation. Il y va de votre sécurité. - Pouvoir retrouver le bateau permet d avoir accès à une bouteille de secours, de trouver un moyen de communication ou de disposer d oxygène. - Parvenir au mouillage, évite d être obligé de palmer en surface à contre-courant ou de lutter contre les vagues (risque d»essoufflement). Maîtriser les techniques d orientation est une des conditions pour que vos plongées restent un plaisir sir. Page 9 sur 12
5.3.7.- LA PHASE DE REMONTEE ET UTILISATION D UN PARACHUTE DE PALIER - Dès le signe de «fin de plongée», la palanquée remonte en respectant la vitesse de remontée et les paliers. - Il est toujours préférable de remonter le long d un mouillage ou d un tombant. Utilisation d un parachute de palier - Permet de signaler une palanquée réalisant un palier ou sur le point de faire surface. - Il est de couleur jaune ou orange, et haut sur l eau pour être vu de loin. Vous devez l utiliser dans les cas suivants : - Le bateau n est pas ancré, il a prévu de vous récupérer là où vous sortirez. - Vous n avez pas retrouvé le mouillage et vous avez des paliers à effectuer. - Sortez votre parachute dès le début des paliers, cela permettra au bateau de vous repérer. C est très important en cas e courant ou de mer agitée. - Vous êtes sortis loin du bateau, conservez votre parachute gonflé, même en surface, vous serez plus facilement identifiables. - Vous êtes dans une zone fréquentée par des plaisanciers et vous n avez pas retrouvé le mouillage. Pour éviter tout risque d accident en faisant surface, il est préférable de vous signaler. - Déployer un parachute est sans difficulté à condition d éviter que votre main, votre détendeur ou vos palmes ne soient pris dans la cordelette, au risque de vous retrouver instantanément en surface. - Commencez par vous stabiliser dans la zone désirée, puis déroulez toute la cordelette de votre parachute. Un plomb ou un mousqueton fixé au bout de la cordelette facilite la chose. - Gonflez légèrement le parachute à l aide votre détendeur de secours, il doit tenir dans l eau sans remonter. - Vérifiez que rien n entrave sa remontée, puis gonflez-le franchement en le tenant solidement. Lorsque la poussée est suffisamment forte, lâchez-le, avant qu il ne vous fasse remonter, en laissant coulisser la cordelette dans votre main.tenez-vous ensuite à la cordelette et faites tranquillement vos paliers. 5.3.8.- FAIRE SURFACE - L arrivée en surface doit toujours se faire avec prudence, particulièrement si vous ne remontez pas le long d un mouillage. Les hélices de bateaux et les engins flottants (planche à voile, scooters, etc.) constituent des risques mortels. - Soyez donc à l écoute de tout bruit suspect et faites un tour d horizon à 3 mètres pour vérifier qu il n y a pas d obstacle en surface. - Faites le signe «OK» en direction de la personne qui assure la sécurité de surface à partir du bateau. 5.3.9.- REJOINDRE LE BATEAU - Une fois que vous êtes arrivés en surface, la plongée n est pas finie ; il faut rejoindre le bateau ou le bord de l eau. - Restez groupés et avancez ensemble. - Si l embarcation est trop éloignée ou si cela suppose trop d efforts pour la rejoindre, demandez que l on vienne vous chercher. 5.3.10.- DE RETOUR SUR LE BATEAU OU A TERRE - Aidez-vous mutuellement à vous déséquiper et consultez-vous pour savoir si tout est «OK». - Notez les paramètres de plongée et de décompression. - Signalez tout incident, même mineur, à votre directeur de plongée. - Échangez vos impressions. 5.3.11.- APRES LA PLONGEE - Il faut vous faire à l'idée que longtemps après avoir plongé, vous avez encore un trop plein d'azote dans le corps qui s'évacue tranquillement au rythme de votre respiration. - Des symptômes d ADD peuvent apparaître, aussi vaut-il mieux rester ensemble, au cas où Page 10 sur 12
VI - CONCLUSION LA PLONGEE EST UN SPORT MERVEILLEUX.MAIS QUI PEUT DEVENIR DANGEREUX, Respecter toutes les règles de sécurité pour que cela reste un plaisir. QUELQUES CONSEILS - Passer une visite médicale chaque année - Ne jamais oublier son tuba - Utiliser une ceinture à largage facile - Acquérir aisance et réflexes par la pratique des exercices de sécurité - Connaître tous les signes de plongée - Souffler dans son masque pendant la descente pour éviter le placage du masque - Pratiquer la manœuvre de Valsalva pendant la descente sans attendre la douleur - Expirer pendant la remontée surtout pendant les 10 derniers mètres - Ne pas manger de féculents ou boire de boissons gazeuses avant la plongée - Consulter régulièrement un dentiste - Ne jamais faire d'efforts physiques inconsidérés - Toujours prévenir le chef de palanquée en cas de problème - Entretenir son matériel - Toujours vérifier la pression des bouteilles avant de plonger - Ne jamais remonter plus vite que les petites bulles d'air (15 à 17 m/mn) - Respecter les paliers (profondeur et durée) - Ne jamais plonger sans cagoule et combinaison isotherme - Se méfier de la faune et de la flore. - Respecter les prérogatives des niveaux (profondeurs maximales autorisése, ) On ne plonge pas si : - On a un mauvais état physique (fatigue, troubles digestifs, état fébrile, mal de mer,...) - On a un mauvais état psychologique (nervosité, peur, contraintes,...) - On n'a pas envie de plonger - On est seul ========================== Page 11 sur 12
VII - CONNAISSANCE ET RESPECT DE L ENVIRONNEMENT SUBAQUATIQUE LA PLONGEE EST UNE INCURSION DANS UN MONDE MAGIQUE, MAGNIFIQUE ET SAUVAGE MAIS L EQUILIBRE ECOLOGIQUE EST FRAGILE ET DELICAT EVOLUEZ EN LIMITANT VOTRE IMPACT SUR LE MILIEU AQUATIQUE En évitant tout contact avec la faune et la flore en maîtrisant votre flottabilité et votre palmage. Veillez à bien fixer les flexibles et accessoires. N expirez pas sous les surplombs. Limitez l usage des éclairages artificiels et les nuisances sonores. Ne nourrissez pas et ne harcelez pas les animaux. DEVELOPPEZ VOTRE CAPACITE D OBSERVATION Évitez les gestes brusques et de remuer le fond, ce qui permet une approche discrètement la faune. Après la plongée, recueillez auprès du GP (qui a des plaquettes immergeables) les informations relatives à vos observations et apprenez à reconnaître les différentes espèces de la faune, de la flore et rencontrées. La charte internationale du plongeur responsable (affichée dans les clubs et centres de plongée). Elle a pour but de sensibiliser le plongeur aux conséquences environnementales de la production de déchets, de la consommation des ressources naturelles, comme les espèces en danger ou l eau douce et de développer chez lui un comportement responsable. Consultez-la et discutez-en entre plongeurs. Appliquez les gestes et attitudes décrits dans la charte. Page 12 sur 12