Ginestet Coline 12/01/14 Rapport de fin de séjour a) Vie pratique - Logement : il est très difficile pour les étudiants de trouver un logement dans Copenhague, et les chambres en résidence universitaire proposées par l école sont très chères et prises d assaut par les étudiants étrangers. Heureusement il y a quand même des solutions pour se loger pendant le semestre. Pour ma part, j ai été aidée par le service de logement de l école qui s occupe de trouver des appartements pour les étudiants étrangers. J ai trouvé mon appartement une semaine après être arrivée à Copenhague, j ai donc dû passer une semaine en auberge de jeunesse avant d emménager. Je partageais l appartement (situé dans le centre de Copenhague) avec une danoise de 27 ans (la propriétaire de l appartement), et je payais mon loyer un peu moins de 500 euros par mois, ce qui est peu par rapport à la moyenne des étudiants. J ai dû payer un mois de caution en avance mais qui m a été rendue sans souci à la fin. J étais idéalement placée, à 5 minutes du centre à vélo et à 10-15 minutes de l école toujours à vélo. Le quartier était très agréable, puisque mon appartement donnait sur un grand parc et était entouré par de nombreux magasins, supermarchés, restaurants Pour finir, la station de métro centrale était à dix petites minutes à pied. - Argent : Ce n est pas un cliché, la vie est assez chère à Copenhague et dans les pays nordiques en général. J ai trouvé que les plus grosses différences de prix portaient sur le transport, les sorties (restaurants, bars, musées, cinéma ) et les produits de grande consommation. Généralement les danois payent beaucoup en carte de crédit et peu en liquide, mais il est néanmoins facile de retirer de l argent partout en ville et à l école. Il faut quand même faire attention aux frais de transactions qui existent dans de nombreuses banques et qui peuvent être très élevés. J avais pour ma part souscrit à une option internationale pour n avoir aucun frais de transaction sur place. - Santé : Je n ai rien fait de particulier pour la santé, si ce n est demander une carte européenne d assurance maladie. Sur place, je n ai heureusement pas eu à aller chez le médecin, mais grâce au numéro national d identité (obligatoire pour passer
ses examens à Copenhague) que j ai reçu peu de temps après mon arrivée, j avais un médecin traitant attribué. - Télécommunication : J ai gardé le téléphone portable que j utilise en France, et je pense que c est la solution la plus simple dans la mesure où il y a très peu de vols à Copenhague. Dans l école la marque Lebara proposait des cartes sim gratuites que l on pouvait recharger comme on voulait. C est la solution que j ai utilisée ; je payais chaque mois près de 100 couronnes (soit 13 euros) pour lesquels je pouvais appeler, envoyer des messages et également aller sur internet. - Vie universitaire : Pendant ce semestre j ai validé 30 crédits ECTS, répartis sur 4 cours durant chacun une trentaine d heure. J avais donc environ 13 heures de cours par semaine et j ai terminé mes cours début décembre. Chacun de mes cours était très prenant en terme de lectures précédant chaque cours. Une centaine de pages par cours par semaine, mais aucun travail de présentation en groupe ou individuellement. En cours, les professeurs rendaient les cours généralement intéressants et interactifs. Il existe une proximité entre le professeur et l étudiant que je retrouve moins en France : les étudiants appellent les professeurs par leur prénom, les étudiants n hésitent pas à débattre avec les professeurs lorsqu ils ne sont pas d accord En France, j ai tendance à penser que nous sommes plus passifs dans notre manière d assister aux cours. Par ailleurs, assister aux cours est de la responsabilité de l étudiant, il n y a aucune obligation. Pour finir sur le système administratif, il y a pas mal de démarches à effectuer (notamment pour obtenir son numéro national d identité, mais également pour les examens) mais les différents services sont très efficaces et disponibles pour aider les étudiants, donc je n ai pas trouvé ces démarches pesantes et compliquées. - Stage : Je n ai pas fait de stage à Copenhague donc je n en sais pas plus, mais je sais que l école disposait d offres de stages (parfois uniquement pour les Danois) et d un careers center disponible pour les étudiants de l école. - Vie quotidienne : L école de CBS offre le moyen de faire de nombreuses activités en tout genre et à des prix raisonnables: du sport grâce à l association sportive de l école, des animations en tout genre, des soirées musicales au bar de l école, des soirées dans l école tous les jeudis soirs. Pour ma part, je faisais toutes les semaines du tennis ainsi que du volley. J ai également assisté à un concert de jazz et participé à un cours de hip-hop. Il y a donc, en plus de toutes les installations (cafétéria, bibliothèque, service informatique, salle de gym ) beaucoup d évènements proposés par l école elle-même. C est pourquoi durant mon semestre, j ai passé du temps à l école. Mais il y a également beaucoup de choses à faire dans Copenhague même. Cela dit la vie est souvent chère, donc il n est pas toujours évident pour un étudiant de trouver le budget pour. L important est de connaître les bons endroits car beaucoup de bars, musées et autres proposent des
prix plus abordables pour les étudiants. J ai donc pu sortir à Copenhague sans me ruiner, notamment dans des restaurants (il est facile de trouver sur tripadvisor ou autres sites comparatifs les meilleurs rapports qualité-prix), des bars, des clubs (il y a souvent des soirées organisées pour les étudiants de l école ou pour CBS en particulier avec des prix souvent plus abordables que dans d autres clubs) ou même juste des cafés. b) Bilan et suggestions Quel bilan faites-vous de ce séjour à l étranger? Quelles ont été les principales difficultés que vous avez rencontrées? Vos projets personnels et professionnels ont-ils évolué au cours de ce séjour? En quoi? Je fais un excellent bilan de ce séjour à Copenhague pour de nombreuses raisons : - Copenhague est une capitale que je recommande vraiment, animée et dynamique mais en même temps plus tranquille et moins stressante que des grandes villes comme Paris. En effet, les danois sont très accueillants, les habitants se baladent à vélo, donc c est très rare de voir des embouteillages dans la ville, il y a de nombreux parcs et espaces ouverts pour se balader, courir, faire des piques niques - L école de CBS est parfaite pour les étudiants qui veulent rencontrer d autres étudiants étrangers. Sur le semestre, nous étions 800 étudiants venant des quatre coins du monde! Dans chacun des cours, des activités organisées, des sports pratiqués, il est très facile de rencontrer d autres étudiants étrangers. - Les cours auxquels j ai assistés étaient pour la plupart d une grande qualité et très enrichissants. De même, j ai trouvé les professeurs de l école très bons. J ai notamment suivi deux différents cours de marketing et management (Managing product development and innovation et Strategic Brand Management) qui m ont beaucoup plus et ont renforcé mon envie de travailler dans le marketing. Evidemment, quand on part dans un pays étranger, il faut toujours s attendre à rencontrer des difficultés, c est normal, dans la mesure où tout n est pas exactement identique à notre ville d origine. Les difficultés les plus importantes pour moi, en tout cas au début, ont été les suivantes : - La langue. Même si mon niveau initial d anglais était bon, je n avais pas l habitude de parler toute la journée dans cette langue. Il m a fallu un peu de temps pour m y habituer. - Les cours. Les Danois ne travaillent pas du tout de la même façon que les Français. Ils ont peu d heures de cours, facultatives, mais beaucoup de lectures à faire chez
soi avant le cours. Approximativement 100 pages à lire pour chaque cours, donc le travail de préparation est intense et parfois ennuyeux. Il m a fallu du temps pour réussir à gagner en efficacité à ce niveau-là. - Le coût de la vie. Au bout de quelques semaines on connaît les «techniques» pour payer moins cher (prendre le vélo au lieu du métro, éviter les supermarchés haut de gamme ), mais il est vrai qu au début les coûts peuvent être très importants. - Avez-vous eu besoin d être encadré, préparé et orienté avant et pendant votre séjour? Comment cela s est-il passé? Quel rôle a joué votre établissement dans cette préparation? Avant votre départ, êtes-vous entré en contact avec des étudiants ayant déjà effectué un séjour dans le même établissement d accueil que vous? Avec des étudiants étrangers venant de votre établissement d accueil? Je n ai pas eu besoin d un grand encadrement pour me préparer à mon séjour à Copenhague. Cela dit, j ai aimé recevoir des emails de mon établissement d origine concernant les grandes dates pour les formalités administratives (inscription à l école, inscription aux cours). L EMLYON met cependant en place des moyens pour mieux se préparer : l école nous fait savoir quels sont les autres étudiants qui partent pour la même période dans la même école et il est également très facile de contacter des étudiants ayant fait le même échange ou lire leur rapport de fin de séjour demandé par l école. Ce rapport contient les informations les plus importantes concernant la vie sur place mais également des conseils sur certains cours à choisir ou non, sur les modalités administratives J ai trouvé ces documents très utiles, et j en ai utilisé plusieurs pour m aider dans mes choix de cours. Avant mon départ, je suis uniquement rentrée en contact avec mon «buddy» (étudiant de l établissement d accueil parrainant un ou une étudiante étrangère) pour lui poser des questions sur l école, les cours et le logement. Il m a donné quelques conseils utiles. - Si vous deviez repartir à l étranger, quelles erreurs éviteriez-vous? Comment vous y prépareriez-vous? Que suggéreriez-vous à ceux qui vont partir? Je pense avoir tendance à être trop optimiste et à trop prendre les choses comme elles viennent. Je pensais donc m occuper de mon logement une fois sur place, croyant qu il serait facile pour moi de trouver une colocation à Copenhague. Or, cela a été très compliqué et il est vrai que la période que j ai passée en auberge de jeunesse a été la plus dure et stressante de mon séjour. C est pourquoi je conseillerais aux prochains (et à moi-même pour les prochaines fois) de bien se renseigner sur le logement, sur le coût de la vie, sur les moyens de transport, sur l école et autres afin d arriver déjà préparé et de ne pas avoir de surprise sur place. En effet, même si le Danemark est un pays de l UE qui ressemble à beaucoup de capitales européennes, il y a quand même des spécificités qu il est utile (voire important) de savoir à l avance. Concernant le logement, je conseillerais aux prochains étudiants, s ils le peuvent, de trouver leur logement avant d arriver à Copenhague. Ça permet d éviter beaucoup de stress et
de ne pas perdre de temps. Attention tout de mêmes aux nombreuses arnaques (sur des sites de location, sur facebook et autres ). - Quelles améliorations estimez-vous intéressantes d apporter aux échanges internationaux? Je pense qu une chose essentielle serait d avoir un contact de notre établissement d origine avec qui il serait facile de communiquer concernant les questions que l on pourrait avoir ou les problèmes que l on pourrait rencontrer. Le reste dépend essentiellement de l établissement d accueil et j ai trouvé CBS très efficace à tous les niveaux (rencontre avec les autres étudiants étrangers, système de parrain/marraine, service d aide au logement, semaine d introduction avec de nombreuses conférences très utiles ), donc je n ai rien de plus à ajouter!