Que se passait-il à Faverolles



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Transcription:

Que se passait-il à Faverolles dans les années 30 La commune est administrée par M. MANDARD, maire, assisté de M. BOUTET, adjoint et de 10 conseillers : MM. DELAGRANGE - AUGER - PINON - LUCAS - LECLERC - BONNEAU - GOUIN - MARTIN - BOUTIN - CLAVIER. Population : 675 habitants 217 électeurs sans les femmes qui n ont obtenu le droit de vote qu en 1946 dont 48 personnes habitant dans l agglomération et 628 hors agglomération. Informations pratiques : Instituteur : M. et Mme JOLLET Docteur : Pas de médecin sur Faverolles Curé : M.THIBAULT Stanislas Pharmacien : pas de pharmacie Garde champêtre : M. TROCHON (tambour/afficheur) Les commerces : M. BOURDIN, boucher - M. TOUCHELET, boulanger M. HURAULT, charpentier MM. MOREAU et JOLLET, charrons MM. BARBOT, BOURDIN, COTONNET, ROUVRAY, épiciers M. PEGUAY, maréchal-ferrant M. CHEVALLIER, minotier MM BOUARD, GRIVAULT, POTEVIN, pépiniéristes. En 1930 : 52 chasseurs étaient recensés sur la commune. Recensement des chevaux sur la commune (extrait des archives communales) : 9 chevaux entiers, 71 chevaux hongres, 14 juments, 3 mulets, 1 mule Total : 98 En 1930 le Conseil municipal s est réuni 10 fois nous avons extrait pour vous quelques sujets traités durant cette année, lors des réunions de conseil. Le compte de gestion de la commune en 1929 était de : 50 163.00 F de recettes, 52 877.17 F de dépenses Les grands postes de dépense de la commune se composaient : Salaire du maire, Le balayage des classes et l allumage des feux, Une indemnité pour les cours d adulte, Les fournitures pour les élèves, L indemnité du receveur, Achat de fusée pour la grêle, Remboursement de l emprunt pour l électrification, Entretien des chemins, Entretien du cimetière et des lavoirs, Part des pauvres,... Construction du chemin des haies (25/01/1930) Après délibération, le conseil municipal décide que la réparation du chemin rural n 12 réunissant le village des Haies à la Route de Loches, sera effectuée et accepte l engagement des riverains à leur participation aux travaux (roulement de cailloux et cylindrage et abandon de terrain pour donner une largeur de 7 m en vue de le faire classer comme chemin vicinal. Liste d assistance (21 février) Le conseil établit les diverses listes d assistance pour l année 1930. Assistance aux vieillards : MICHAULT Auguste, CHAPLOT Maurice, BLANCHET Emile. Assistance médicale gratuite : CHAPLOT Maurice, MICHAULT Auguste, BLANCHET Emile, LABBE André, DAZU Paulette, DION Roland, TROUVE Roland, ROUVRAY Albert, ROUVRAY Georges, VITET André, CLEMENT Georges, VONNET Valentine, BOURDAIN Louis, Mme AUGER René. 43

Que se passait-il à Faverolles dans les années 30 Concession U.E.C. (21 février) Demande de concession trentenaire simple d une distribution d énergie électrique sur tout le territoire de la commune de M. Le Directeur de l Union Electrique du Centre enquête faite par M. LORILLARD, propriétaire à Montrichard et commissaire enquêteur. Traitement du secrétaire de mairie à partir de 1931 (15 août) Le conseil municipal, considérant que la population de la commune est comprise entre 600 et 700 habitants, décide que le traitement du secrétaire de mairie, à partir du 1 er janvier 1931, sera élevé de 2 700 F. à 3 500 F. Aide aux sinistrés du Lot et Garonne (15 mars 1930) Une subvention de 400 F. a été envoyée à M. Le Préfet du Lot-et-Garonne. Salaire du cantonnier (29 mai) Le conseil décide de porter le salaire du cantonnier à 20 F. par jour pendant toute l année à compter du 1 er juin 1930.. Assistance aux femmes en couches (29 mai) Le conseil considérant que le fait que M. CHEROU- VRIER n a comme ressources que le produit de son salaire s élevant à 450 F. par mois, qu il est un ouvrier sérieux et méritant, que le fait d avoir un permis de chasse n est pas une raison suffisante pour laisser supposer une certaine aisance et une situation incompatible sur l admission aux secours publics, décide que Mme CHEROUVRIER bénéficie de l assistance aux femmes en couches. Création d une assemblée aux Caves «Montparnasse» (29 mai) Les habitants des Caves de Faverolles sollicitent l autorisation de créer une assemblée dans leur hameau pour le 2 ème dimanche de juillet. Le conseil, considérant qu il n existe à cette date aucune assemblée dans les communes limitrophes donne son avis favorable et autorise la création de cette assemblée pour le jour demandé sauf lorsque ce jour tombera le jour de la fête nationale. Traitement du garde-champêtre (15 août) Le traitement du garde-champêtre sera élevé de 3 659 F. à 4 009 F. à compter du 1 er janvier 1931. Conseil de discipline des employés communaux (5 octobre) Loi du 12 mars 1930 et décret du 23 juillet 1930 relatif à l organisation des conseils de discipline des employés communaux. Désignation d un délégué titulaire et d un délégué suppléant pour faire partie du conseil de discipline de l arrondissement de Blois, soit : M. MANDARD Alexandre (maire) délégué titulaire, M. BOUTER Pierre (adjoint) délégué suppléant. Rejet d une demande d assistance par Mme LELOUP GIRON (25 janvier 1931) Suite à lettre d appel en commission cantonale, adressée à M. Le Préfet, nouvelle décision de rejet de la demande d assistance, compte tenu de la situation relativement aisée des demandeurs, ils possèdent des biens d une valeur de 40 000 F et M. LELOUP n a eu qu une maladie bénigne et passagère. Frais d hospitalisation de Mme Veuve CRES- PON (22 février) Augmentation de la subvention versée à l hospice de Montrichard pour régler les frais d hospitalisation de Mme Vve CRESPON qui s élèvent à 711.75 Francs pour l année 1930. Crédit affecté au titre «dépenses imprévues». 44

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Nos Faverollais à l honneur Thibault et le judo Né en 1992, il a fait ses débuts à 6 ans en 1998 (le baby judo et l éveil judo n existait pas) à St- Brice-sous-Forêt où nous habitions à l époque. Pourquoi le judo? Parce que Thibault était (est toujours) un grand nerveux et un speed qui ne tenait pas en place, toujours énervé, le judo était un moyen de canaliser cette énergie débordante et de lui apprendre à être calme. Tout se passa bien, il aimait ça. En septembre 2000, arrivée dans cette belle région. Au début, on n a qu une voiture, et renseignements pris, le judo club de Montrichard est le plus proche, une demie heure à pied avec les 3 garçons et le bébé Clémentine en landau qui n a que 3 mois. Là aussi, bonne intégration de Thibault et de ses 2 frères qui s y mettent aussi. En septembre 2001, Thibault décide de faire du triathlon au club de Chissay, mais le cours a lieu en même temps que le cours de judo le mercredi après-midi et pas question d arrêter le judo. Il y a un club à St-Georges et les cours ont lieu le lundi soir. Super! Et voilà Thibaut à St- Georges et ses frères à Montrichard, c est bien pour eux, ils peuvent souffler, ils n ont plus le grand frère sur le dos, au sens propre comme au figuré... Et là, il commence à participer aux compétitions des «Petits Tigres» à Vendôme. Il tombe parfois sur des coriaces. Ce n est pas toujours facile, mais il s y donne et remporte quelques médailles. Sa technique de prédilection : le placage au sol. S il réussit à en mettre un au sol, en général, celui-ci est fichu. Et puis s il se fait battre, il a la rage pour le combat suivant et ce n est pas bon pour l adversaire ça... Et d années en années, en dépit de moments difficiles comme quand il se fracture le poignet gauche lors d un combat au tournoi de Rouen en mai 2006 - qui lui inflige 45 jours de plâtre, de la main au milieu du haut du bras et l oblige à rester sur le banc ce qui le fait bouillir - on en arrive au premier passage de Kata en juin 2007, mais là, malgré une bonne préparation, c est l échec, peut-être dù à son jeune âge, il n a pas 15 ans. A la rentrée de septembre 2007, malgré son entrée en Seconde et à l internat de Blois, il continue à venir aux cours du vendredi soir. Et malgré le peu d entrainement (il est passé de 3 à seulement 1) il poursuit quand même les compétitions et accumule les points en écumant les dojos de la région. En juin 2008, il passe à nouveau son Kata, et là, c est gagné! Tout le monde est content, d autant plus qu il n est pas loin de sa ceinture noire, il ne lui manque que 10 points sur les 100 requis (10 points sont obtenus à chaque combat remporté)... «pas grave, au prochain combat, je vais marquer mes 10 points». C est dommage, il n y a pas beaucoup de compétitions pour les juniors et ça risque d être un peu plus long que prévu. Mais, oh surprise, un courrier arrive au club, il vient de la Ligue, il contient le décompte des points de Thibault, il en a 100!! On avait mal compté... Mais on est prudent et avant de se réjouir, on attend le retour du Passeport Judoka validé par la Fédération. Voilà c est fait : validé au 13 juin 2008, Ceinture Noire 1 ère Dan en compétition. Le courrier est arrivé le jour de son anniversaire, le 9 octobre. Quel plus beau cadeau! Et sa maman est très fière de lui et le reste de la famille aussi bien sûr! Actuellement, il est en route pour l obtention du 2 ème Dan. Là, ça risque de prendre un peu plus de temps car c est beaucoup plus difficile, avec toujours une partie technique (Kata) et 100 points à obtenir en gagnant des combats lors de compétitions, mais il lui faudra affronter des jeunes hommes plus âgés et plus expérimentés. De plus, un seul entrainement par semaine, internat oblige, c était un peu juste, mais à force de rencontrer les autres clubs de la région, des contacts et des amitiés s établissent. L entraineur du dojo de Blois lui a proposé de venir s entrainer avec eux une ou deux fois par semaine... que du bonheur. Et la relève se profile puisque son frère Sébastien, 15 ans, est lui aussi dans la dernière ligne droite pour l obtention de sa ceinture noire. Il ne lui reste plus que 70 points à marquer. Autant dire que cela devrait se concrétiser cette saison, peut-être avant ses 16 ans. 46

Nos Faverollais à l honneur Petit lexique du monde du judo : - Judoka : celui qui pratique le judo - Judogi (prononcer Judogui) : la tenue vestimentaire du Judoka, constituée d un pantalon ample, d un haut croisé en épais tissu pour permettre une bonne prise en main de l adversaire et d une ceinture blanche au début qui change de couleur au gré de l évolution technique du Judoka. - Dojo : Lieu où se pratique le Judo. - Tatamis : tapis de sol spécial sur lesquels se pratiquent le Judo. - Katas : parties techniques du Judo présentées devant un jury pour l obtention de la ceinture noire et des différents Dan. C est un exercice qui se fait à deux Judokas, un enchainement de prises qui doit être impeccablement exécuté. - Dan : nom des grades à partir de la ceinture noire. Robert Jacolot, 93 ans, une santé de fer Né à Paris, le 21 octobre 1916, alors que son père était mobilisé à Verdun. Monsieur Robert JACOLOT, après avoir obtenu son certificat d études à 13 ans est entré à l école d apprentissage des Entrepreneurs de serrurerie-charpente métallique, profession qu il pratiquera toute sa vie avec une interruption entre 1937 et décembre 1940 pour faire son service militaire. En 1970, M. et Mme JACOLOT achètent un terrain route de Loches pour y construire une maison et c est en 1977 que M. et Mme JACOLOT s installent définitivement sur notre commune. De leur union, en décembre 1939, sont nés 3 enfants, 8 petits enfants et 13 arrières petits enfants. Nous souhaitons à Monsieur JACOLOT qui vit seul depuis le décès de sa compagne, de bonnes et nombreuses années à jardiner, à se promener avec son chien dans les rues de Cigogne et conduire sa voiture en toute sécurité bien sûr, sous l œil vigilant de ses voisins. 47

Les réunions de quartiers La route de la Clémencerie Le 2 septembre 2006, nous nous retrouvions entre habitants de la Clémencerie pour faire connaissance. Depuis nous nous retrouvons au mois de juin pour tirer le pique nique du panier. Cette année, les résidents de la Pinnonerie, des Maugères et de la Miltière nous ont rejoints pour partager ce moment convivial. 3 ème édition du repas de quartier de la Leschère Les habitants du quartier de La Leschère se sont réunis le 19 juillet 2009 pour leur traditionnel repas de quartier. Chaque année afin que cette réunion festive soit réussie les habitants du quartier participent ensemble à la préparation des aménagements et du repas. Comme à l habitude, chacun confectionne les plats qui composent le buffet avec en prime cette année un excellent agneau au barbecue. Cette rencontre est toujours aussi agréable et permet à chacun de converser dans la joie et la bonne humeur. Rendez-vous pris pour 2010. 48

Les réunions de quartiers 1 ère fête des voisins - 3 juillet 2009 C est par une superbe soirée d été que se sont réunis les habitants des Hayes et Allée des Besnarderies. Ce fut l occasion de faire plus connaissance avec les nouveaux voisins et aussi la joie d avoir parmi nous notre doyenne Mme MAILLARD. Avec l aide et la bonne volonté de tous, cette manifestation très réussie se termina tard dans la nuit, avec pour chacun le souhait de recommencer en juillet 2010. Au hameau de Durdon En cette douce soirée de juillet, s est déroulé le sixième repas de quartier du hameau de Durdon. Pas moins de soixante-dix adultes et enfants se sont retrouvés sur la place du Vieux Puits pour partager un agréable moment de convivialité. Comme chaque année, lampions et guirlandes nous ont permis de prolonger cette soirée, au cours de laquelle chacun a pu partager son plat salé ou sucré. Après avoir vidé la dernière bouteille, nous nous sommes salués et donnés rendez-vous pour le samedi 24 juillet 2010. 49

L Ecole en fête Association des parents d élèves «École en fête» Composition du bureau : Présidente Marilyn AMIEL 06 50 11 49 06 Secrétaire Sandra CLERC 02 54 32 14 93 Trésorière Sandrine COLIN 02 54 75 31 79 Membres Emmanuelle BOUGES Annie VASSORT Virginie VONET L association a pour but d organiser des animations pour les enfants afin de récolter des fonds pour aider la coopérative scolaire (sorties, voyages, classes de neige...). En 2008-2009, nous avons organisé une boum d halloween ainsi que la venue du Père Noël dans les classes. Et également le défilé de Carnapâques et la fête de l école. 50

La Bibliothèque Bienvenue à la bibliothèque municipale Depuis le 15 octobre 2009, la bibliothèque municipale est opérationnelle. Elle est située dans l'ancien local du secrétariat du Syndicat des Eaux, au rez-de-chaussée de la mairie. Riche de 1606 livres classifiés en 15 catégories et tous numérotés, la bibliothèque est ouverte gratuitement tous les jeudis de 15h à 18h. La permanence est assurée par roulement, par une équipe de 12 bénévoles. La recherche du livre souhaité peut se faire soit sur les rayonnages, soit à l'aide des catalogues mis à disposition et triés par titre ou par auteur. Vos suggestions permettront l'amélioration du fonctionnement de notre jeune bibliothèque qui ne demande qu'à grandir et être le lieu de rencontres et d'échanges. N'hésitez pas à franchir la porte de la bibliothèque. Béatrice, Brigitte, Francis, Danielle, Huguette, Jacqueline, Léone, Marilyn, Marthe, Mauricette, Michèle et Yvette seront trés heureux de vous accueillir. 51

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Stockage de gaz naturel Présentation succincte du stockage Le vendredi 11 septembre 2009, le Conseil municipal de Faverolles-sur-Cher a visité le stockage de gaz souterrain de gaz naturel de Céré-la-Ronde. Beaucoup de nos concitoyens doivent se demander à quoi sert et comment fonctionne un stockage souterrain. de Céré-la-Ronde mesures géophysiques qui a pour objet d explorer la capacité de développement futur du stockage afin d améliorer sa performance. Cette opération prendra fin en mars 2010 et s étend sur les communes de Faverolles-sur-Cher, Céré-la-Ronde, Orbigny, Mareuilsur-Cher, Pouillé, Angé, Saint-Julien-de-Chédon, Saint- Georges-sur-Cher et Epeigné-les-Bois. Un stockage en nappe aquifère occupe une structure semblable à celle d un gisement naturel. Il est réalisé en injectant sous pression et à grande profondeur du gaz naturel dans la roche. Progressivement, le gaz prend la place de l eau sans modifier l architecture souterraine. Véritable réservoir naturel, la structure rocheuse en forme de dôme est surmontée d une couverture étanche de roches imperméables qui assurent le confinement du gaz sous terre. L épaisseur de la couche réservoir de Céré-la-Ronde est d environ 20 mètres. Le réservoir est situé dans le sous-sol à une profondeur de l ordre de 900 mètres. Des puits d exploitation permettent l injection et le soutirage du gaz. Ils sont situés sur des plates-formes réparties au dessus du réservoir, et éloignés les une des autres par des distances allant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres. Des puits de contrôle permettent de réaliser des mesures de surveillance du réservoir. Les installations de surface installée sur la station centrale permettent d assurer différents traitements du gaz et sa compression. Les canalisations enterrées (appelées collectes) raccordent la station centrale aux puits d exploitation et permettent d injecter et de soutirer le gaz. La surveillance et le pilotage des installations sont assurées 24h/24 tout au long de l année. L équipe du site, composée d une vingtaine de personnes, pilote les installations, contrôle les équipements et assure la maintenance. Le site de Céré-la-Ronde fait partie des 9 stockages souterrains en aquifère exploités par Storengy en France. Il existe également dans le couloir rhodanien 3 stockages en cavités salines dont les réservoirs sont creusés dans d épaisses et profondes couches de sel gemme. Storengy procède actuellement à une campagne de Rôle des stockages souterrains de gaz naturel Traditionnellement utilisés pour ajuster l offre et la demande de gaz naturel et garantir la sécurité d approvisionnement, les stockages souterrains répondent aujourd hui à de nouveaux besoins, liés au développement du marché du gaz naturel, notamment en termes de flexibilité et d arbitrage. Historiquement, les stockages ont été conçus pour contribuer à la sécurité d approvisionnement en gaz naturel. Les quantités de gaz livrées tout au long de l année ne sont pas modulables pour permettre un ajustement de la demande, variable d une saison à l autre. Les excédents reçus durant l été doivent donc être stockés pour être disponibles avec l arrivée du froid. Situés en différents endroits du territoire, les stockages représentent un outil de modulation très intéressant pour faire face à la saisonnalité de la consommation. Ainsi en France, la consommation de gaz est cinq fois plus importante en décembre qu en août. Les jours de grand froid, les capacités de stockage permettent en effet de couvrir les pics de consommation. Comme les autres stockages souterrains opérés par Storengy, filiale de GDF-SUEZ en charge de l exploitation, du développement et de la commercialisation de capacité de stockage, le site de Céré-la-Ronde est un maillon important de la chaîne d approvisionnement énergétique de la France. Réservoir Couverture Aquifère supétieur Station de compression et de traitement Puits d exploitation Puits de contrôle de l aquifère supérieur Puits de contrôle périphérique Roche poreuse de stockage du gaz Coupe schématique d un stockage en aquifère 53

Les Lavoirs En tout temps les femmes ont lavé à la rivière ou au bord de l étang ou même à la fontaine. Et dans le temps on y venait puiser l eau nécessaire à la vie. Les habitants qui viennent s approvisionner à la fontaine ou à la rivière pour leurs taches domestiques n y trouvent qu une eau souillée par les savons et les saletés. L impureté de cette eau propage les maladies telles que le choléra, la variole et la typhoïde. L eau devint donc l objet d une attention accrue, veiller à sa pureté devint un impératif comme la propreté du corps et des vêtements. La création des lavoirs résulte d une prise de conscience collective de l importance de la salubrité publique et des principes élémentaires d hygiène. Les premiers bâtiments réservés au lavage ne sont apparus qu au temps des frères Lumière mais les villes et les villages ne furent équipés de ceux-ci qu au XIX éme siècle. C est ainsi que l assemblée législative vote un crédit de 600 000 francs le 3 décembre 1851, sous Napoléon III pour la construction des lavoirs publics. Et ce n est réellement qu après 1850 que les lavoirs firent vraiment et partout leurs apparitions, Ces lavoirs tels que nous les connaissons, aménagés, couverts et transformés en bâtiments fonctionnels et comme considérés indispensables à la vie de la cité. On décompte 4 grandes familles de lavoirs : Les lavoirs en bord d étangs ou de rivière ou de fontaine sont les plus simples. Parfois ils ont une planche à laver à crémaillère permettant d abaisser ou de remonter ce support en fonction du niveau de l eau. Les lavoirs couverts par un simple toit supporté par des piliers avec au centre un bassin de forme soit rectangulaire, circulaire ou ovale. Les lavoirs tunnels : qui se présentent sous la forme d un tunnel demi cylindrique entièrement en pierres appareillées profitant d un talus ou d une falaise. Ils sont enterrés et voutés soit en anse de panier soit en berceau. Les lavoirs à impluvium : avec un bassin au centre de l édifice alimenté en eau de pluies par un toit incliné vers l intérieur. Nous comptons aussi des lavoirs particuliers qui ne servaient pas à la lessive tels que : Les lavoirs à chevaux : ce type de lavoirs dont le fond est pavé permettait aux chevaux de se rafraichir et de se débarrasser des parasites après leurs durs labeurs des champs. Les lavoirs à légumes : ce type de lavoirs se trouvait dans les régions maraichères et permettait de laver les légumes. Il ne faut pas oublier aussi d autres lavoirs particuliers comme : Les bateaux lavoirs : ce bateau est plus un établissement flottant qu un vrai bateau qui navigue.ce type de lavoir est porteur de tout un folklore du aux lavandières à la langue bien pendue et au caractère souvent peu facile. Le bateau lavoir est équipé d un espace pour laver le linge, d un autre pour le faire sécher, souvent à l étage supérieur. Les mairies lavoirs furent également construites au XIX ème siècle. Elles sont aujourd hui classées aux monuments historiques. A Faverolles-sur-Cher, comme dans bien des communes, ces lavoirs ont vu le jour à partir de 1850. Le premier lavoir édifié sur la commune fût celui de la rue du côteau. Ce lavoir avait la particularité d être alimenté par une source. Nous pouvons à l heure actuelle voir le bassin ou l eau vient se stocker et l évacuation qui se fait par un fossé dans le ruisseau. La subvention de l état à hauteur de 30 % avait permis à la commune de construire ce lavoir sur la propriété d un particulier. Vu les travaux de remise en état qui étaient assez fréquents, la commune se porta acquéreur du terrain en 1878. Suite à cette acquisition, la commune fît aménager l accès au lavoir et procéda à la 54

Les Lavoirs construction d un mur de soutènement et de l en haussement du seuil du lavoir pour un montant de 105 frs. A cette époque, la construction des lavoirs passait souvent par une souscription et les villageois participaient à cette souscription. Comme pour le lavoir du lieu dit Chavigny situé aussi sur notre commune ou en 1878 pas moins d une douzaine d habitants de la commune souscrivent pour un montant de 23 francs à la construction de ce lavoir. Il en fût de même pour la construction du lavoir de la Perrière ou en 1903 près de 23 habitants de la commune souscrivent pour un montant de 20 francs à la construction de ce lavoir. Le dernier lavoir construit sur la commune de Faverolles le fût en 1924. Ce lavoir vit le jour à 100 mètres du bourg tout au début de la rue du côteau. Ce lavoir de type traditionnel fît l objet d un arrêté particulier pour faire un barrage sur le ruisseau. A cette époque les lavoirs avaient une double fonction : en premier lieu c était un lieu de travail. La lessive était une activité villageoise d importance. Dans certains endroits comme dans les grandes fermes la lessive se pratiquait une à deux fois par an et l été de préférence. Cette opération durait au minimum 3 jours. On faisait bouillir dans les chaudrons les cendres de bois qui avaient été récupérées pendant les longs mois d hiver pour que se dissolvent les phosphates et la potasse. Dans cette eau ainsi filtrée le linge était mis à bouillir des heures durant. C était un travail très pénible car il y avait beaucoup de buée. Cette opération terminée les hommes transportaient tout ce linge au lavoir et ce linge passait entre les mains des lavandières. Des lavandières professionnelles pouvaient laver le linge de plusieurs clients et pour ne pas mélanger le linge beaucoup de pièces étaient brodées aux initiales familiales. Au lavoir, les lavandières effectuaient un travail des plus pénibles, elles plongeaient le linge dans l eau, le lavaient avec une grosse brosse de chiendent et peu de savon car il fallait l économiser, le battaient au battoir. Ensuite, elles l essoraient à plusieurs en le tordant et le faisaient sécher sur des fils ou sur l herbe parfois même la nuit à la pleine lune pour le faire blanchir. Mais le lavoir est aussi un lieu de rencontre et d échange. Il est un endroit éminemment social et aussi un lieu réservé aux femmes. Elles s y retrouvaient, échangeaient les dernières nouvelles du village, les derniers potins. Même si le lavoir était aussi un lieu de commérages où les femmes s épiaient parfois pour laver le linge de la maison ainsi que leur linge intime, ce lieu était le leur. Face aux hommes qui s étaient réservé le café, ce fût extrêmement important pour l équilibre de la vie dans les villes et les villages. Lorsque sont arrivées les premières machines à laver vers 1950 les lavoirs, on l a vu, furent quasiment tous abandonnés. Les plus fragiles tombèrent en ruines et avec eux disparut une partie du passé de nos villages. D autres plus chanceux furent transformés et devinrent des locaux communaux, des pavillons de chasse pour les plus heureux, des hangars pour les plus malheureux. Mais dans les années 80, la notion de patrimoine fut valorisée et ces modestes témoins de passé sont rentrés en considération. Beaucoup ont été restaurés et participent aujourd hui au décor de nos villages. 55

Les Légumes anciens NOUS REVOILA POUR VOUS RAPPELER QUE LES LEGUMES D AUJOURD HUI NE SONT PAS CEUX D HIER Le Scorsonère est une plante herbacée vivace, à racine longue, pivotante, charnue, d un brun noirâtre. Le semis s effectue en mars-avril et la récolte débute 6 à 8 mois plus tard. La Belgique est le principal producteur européen. Le Scorsonère est riche en potassium, en fer, en vitamine E, B et en acide folique. Recettes : les frites de Scorsonère, la crème de scorsonères au Bleu, la cassolette de scorsonères et tomates au safran ou scorsonères à la coriandre Le Panais se sème en avril-mai, fleurit de juillet à septembre et est récolté en octobre. Il remplaçait la pomme de terre avant son arrivée de celle-ci en Europe. Le Panais est une excellente source de potassium et d acide folique. Le Panais n a pas besoin d être pelé. La chair du Panais noircit au contact de l air. Il faut la cuire immédiatement ou la mettre à tremper dans une eau citronnée. Il a une saveur douce et un petit goût de noisette. Recettes : soupes, chips, gratin, soufflé sont une partie des possibilités de cuisiner ce légume aux vertus fortifiantes. La Roquette figurait déjà dans les potagers des anciens Romains. Il s agit d une plante annuelle à racine pivotante dont les tiges velues peuvent atteindre 80 centimètres de hauteur. Les graines se sèment en pleine terre de mars à août, en lignes distantes de 20 cm. On éclaircit les plants entre 5 et 10 cm sur le rang. Il est bon d échelonner les semis pour étaler les récoltes. Comme la moutarde, c est une plante à consommer avec modération car tonifiante, stomachique, diurétique voire aphrodisiaque... La Consoude est une plante herbacée vivace de la famille des borraginacées. Elle pousse dans les endroits humides des prairies, des bordures de haies et de fossés. Le nom vient du grec «qui aide à la soudure». Les anciens l utilisaient pour fermer les plaies. Voilà une plante utile pour le jardin et aux qualités culinaires intéressantes. En effet, employée comme fumure, après avoir été fanée, elle peut donner des résultats supérieurs aux engrais chimiques car riche en azote, phosphore et potasse. Fleurs de consoude en cloche visitées par les abeilles. Recette : Filets de consoude Collez 2 à 2 des feuilles de mêmes dimensions en les appliquant dos à dos de façon à ce que leurs poils les retiennent. Préparez une pâte à crêpes en cassant les œufs dans la farine et en délayant progressivement avec le lait, l eau et une cuillerée à soupe d huile. Salez légèrement. Dans une poêle à fond épais, faites chauffer un peu d huile sans la laisser fumer. Saisissez les doubles feuilles de consoude par la «queue» (le pétiole, que vous aurez pris le soin de conserver), trempez les dans la pâte, égouttez et déposez délicatement dans la poêle. Faites dorer sur les 2 faces et servez au sortir du feu. Vous pouvez arroser ces filets d un jus de citron pour avoir davantage l illusion de déguster une sole fraîchement pêchée... Le chénopode Bon Henri est une plante vivace qui pousse spontanément dans la plupart de nos régions surtout en montagne. Il possède une racine principale développée, dont la tige rameuse, dressée, atteint de 30 à 70 cm de hauteur. Avantages de cet épinard sauvage, rustique, il peut rester en place plusieurs années et craint moins la sécheresse que son cousin de jardin. La récolte s effectue dès que les feuilles ont atteint une taille suffisante et dure jusqu à ce qu elles disparaissent, ce qui peut se produite tard au cours de l hiver. En pinçant de temps en temps le bout des hampes florales, la taille des feuilles et leur quantité se trouveront accrues. La plante est émolliente et légèrement laxative. Les feuilles sont riches en protéines (environ 4% du poids frais), en vitamines A, B1, B2, PP et C, ainsi qu en sels minéraux, particulièrement en calcium, en phosphore et en fer. 56

Les Légumes anciens Bon parmentier Ingrédients : 1 kg de feuilles de chénopode Bon-Henri 1 oignon 700 g de pommes de terre 1/2 verre d huile d olive 100 g de fromage râpé 20 g de beurre chapelure, sel, poivre Faites cuire le chénopode Bon-Henri avec l oignon dans une cocotte huilée ou à la vapeur, puis hachez le. Faites cuire les pommes de terre à l eau ou à la vapeur et réduisez-les en purée Mélangez les légumes et l huile d olive ; salez et poivrez à votre goût. Placez la mixture dans un plat huilé et parsemez-en la surface de fromage râpé, de noisettes de beurre et de chapelure. Faites gratiner au four et servez chaud. Réponses au quizz des années 30 Solutions de la page 42 Une rigoleuse, cet outil en fer forgé, servait aux vignerons pour désherber et fouiller le sol sous les rangs de vigne. Une champlure, plus communément appelée cannelle dans nos régions, ce robinet avait pour fonction de distribuer le vin contenu dans des futs ou des barriques. Essoreuse à linge, on est bien loin de notre machine à laver, il faut imaginer que le linge était lavé dans des bassines ou dans les premières machines à laver non équipées d essorage. Il suffisait de passer le linge entre les rouleaux en tournant la manivelle. Une bondonnière, outil ayant appartenu à un tonnelier, lui permettant de percer les bondes des futailles et les trous à canette des cuves. Un coupe foin, celui-ci servait à débiter le fourrage ou d autres aliments entassés en vrac et ne permettait pas, une fois sec un délitage à la fourche. Un couillard, également nommé le coffin, le couillard permettait au faucheur d avoir à portée de main sa pierre à affuter la faux, conservée dans un fond d eau. 57

INFOS 2009 38, rue des Bois - B.P.50022-41401 Montrichard Cedex Tél : 02 54 32 61 58 - Fax : 02 54 32 65 29 - siaam@wanadoo.fr - siaamstep@orange.fr Horaires d ouverture de nos bureaux administratifs Le lundi de 13 heures 30 à 17 heures 30 et du mardi au vendredi de 13 heures 30 à 17 heures - Président : Monsieur Bernard GIRAULT (maire de Faverolles-sur-Cher) - 1 er Vice-président : Monsieur Michel RAVAND (conseiller délégué de Montrichard) Le Syndicat Intercommunal d Assainissement collectif de l Agglomération de Montrichard (S.I.A.A.M.)a été créé le 1 er janvier 2004. Celui-ci regroupe 7 communes : BOURRE, CHISSAY-EN-TOURAINE, FAVEROLLES-SUR-CHER, MONTHOU-SUR-CHER, MONTRICHARD, PONTLEVOY, ST-JULIEN-DE-CHEDON. Le Syndicat est administré par un organe délibérant, composé de délégués élus par les conseils municipaux des communes concernées parmi leurs membres, à raison de 2 délégués titulaires et 2 délégués suppléants par commune. Depuis sa création il a pour compétence le transport et le traitement des effluents. Cette année, le S.I.A.A.M a décidé d élargir ses compétences notamment en ajoutant à ses statuts le contrôle des eaux parasites, ainsi que le contrôle des nouveaux branchements au réseau d assainissement collectif qui pourront être effectués par un agent technique du Syndicat, assermenté. Il gère également l entretien des postes de refoulement existants sur les communes membres, ainsi que la nouvelle station d épuration qui a été mise en service au mois de novembre 2007. REDEVANCE ASSAINISSEMENT La redevance assainissement 2009-2010 se décompose en trois lignes : Part S.I.A.A.M. = 1,05 le m 3 Part Commune = le prix du m 3 est fixé à 0,75 par délibération du Conseil municipal). Agence de l Eau / Modernisation des Réseaux de collecte = 0,18 le m 3 ( reversée en totalité à l Agence de l Eau Loire-Bretagne ) La loi sur l eau du 31/12/2006 interdit la dégressivité sur les volumes consommés par les industriels à compter du 1 er janvier 2010. Depuis le 1 er janvier 2006, la facturation de l assainissement est indépendante de la facture d eau potable. Pour les communes de Bourré, Chissay-en-Touraine, Faverolles-sur-Cher, Montrichard et St-Julien-de-Chédon, la période d assainissement facturée sera identique à celle de l eau potable consommée. 58

BILAN DES ACTIVITÉS ANNÉE 2009 POUR LA NOUVELLE STATION D ÉPURATION Toutes les communes du SIAAM étant désormais raccordées à notre station d épuration, le Syndicat a pour projet d ajouter à ses compétences les réseaux d assainissement des municipalités membres du SIAAM. Aussi, cette année nous avons commencé l étude de cette possibilité en procédant aux analyses de diagnostics et financières, afin d estimer les coûts consécutifs au transfert de cette compétence. Si l étude s avère satisfaisante, cette intégration pourrait avoir lieu au 1 er Janvier 2011. Au printemps 2009, nous avons organisé des matinées " Portes Ouvertes" de 9h à 12h sur le site de la nouvelle station d épuration à Chissay-en-Touraine, par commune et aux dates suivantes : Bourré : Samedi 7 mars Chissay : Samedi 21 mars Faverolles/Cher : Samedi 4 avril Monthou/Cher : Samedi 18 avril Montrichard : Samedi 16 mai Pontlevoy & St-Julien-de-Chédon : Samedi 13 juin Boues produites : Le marché avec la S.A.S SOCCOIM de Chaingy (45) arrivant à son terme le 31 décembre 2009, le Syndicat a donc lancé un nouvel appel d offre. C est la Sté TERRALYS de St Denis-de-l Hotel (45) qui a obtenu le marché pour le transport et le traitement des boues, d un montant total H.T.de 307 200,00, pour 3 ans. Celles-ci sont transférées sur le site de Chançay (37). L eau industrielle (eau de rinçage des bennes) pouvant être utilisée pour l arrosage, est à la disposition des services techniques des communes du SIAAM, ainsi que des entreprises réalisant des travaux. Matériels : Acquisition d une caméra d inspection, pour les réseaux d assainissement collectifs, tant communaux que privatifs. Le Syndicat a décidé, à compter du 15/10/2009, de fixer le tarif d intervention des agents du S.I.A.A.M, uniquement pendant les jours ouvrables, à : - Forfait Jours Ouvrables / Déplacement + Intervention = 45,00 net/jour. - Passage Inspection Caméra + Rapport = 2,00 net/mètre. Station d épuration de Pontlevoy : Suite au raccordement de la commune de Pontlevoy à la STEP du SIAAM, sa station d épuration a été démolie et le site, réhabilité. Inconvénients / H2S : Afin de traiter le gaz H2S qui s est développé suite aux raccordements à la station d épuration, et après plusieurs essais avec différents produits, les résultats nous ont permis de constater que le seuil minimum a été atteint à l aide de l anaérite additionnée d eau claire. Ce traitement efficace est installé provisoirement depuis le jeudi 6 août 2009, et le sera définitivement à partir du 1 er mars 2010. POUR LE PERSONNEL Avril 2009 : Départ de Mr Mickaël JAMES, Adjoint technique de 2 ème classe, en disponibilité de droit Juin 2009 : Recrutement de Mr Franck VERNON, Adjoint technique de 2 ème classe. La municipalité de Faverolles-sur-Cher remercie vivement tous les annonceurs. 59

S.I.A.E.P. Syndicat Intercommunal d Adduction d Eau Potable Rue des Fauvettes - BP 56-41400 MONTRICHARD Tél : 02 54 32 07 83 - Fax : 02 54 32 11 17 - SIAEP-MBSJF@wanadoo.fr Le Syndicat assure en régie directe la production et la distribution d eau potable sur les communes de Montrichard - Bourré - St-Julien-de-Chedon - Faverolles-sur-Cher, une partie de la commune de Chissay-en-Touraine, une partie de la commune de Monthou-sur-Cher «Route des Vaublins», et assure également la desserte des parties hautes de la commune de St-Georges-sur-Cher. Pour sa production d eau potable, le syndicat dispose de 4 points de prélèvement captant dans la nappe du Cénomanien, répartis comme suit : MONTRICHARD ST-JULIEN-DE-CHEDON Forage au lieu-dit «Les Vallées de Chanvre» Forage au lieu-dit «Le Pré Bournais» Forage au lieu-dit «La Bonneterie» Forage au lieu-dit «Les Plombs» Le Syndicat assure : l entretien et le renouvellement du réseau d eau potable la surveillance et l entretien des installations la relève des compteurs d eau potable l accueil des abonnés la facturation 112 kms de réseau permettent l alimentation en eau potable d environ 3 500 abonnés. Composition du Bureau : Président : Mr RAVAND Michel 1 ère Vice-présidente : Mme THIBAULT Nicole 2 ème Vice -président : Mr HUGUET Gérard Le Comité Syndical est composé de seize membres, à savoir huit délégués titulaires et huit délégués suppléants. Délégués titulaires Mr RAVAND Michel Mme PINCHAULT Marcelle Mme THIBAULT Nicole Mr DUMONT-DAYOT Michel Mr GIRAULT Bernard Mme MERCIER Yvette Mr HUGUET Gérard Mr DUVOUX Alain MONTRICHARD BOURRÉ FAVEROLLES-SUR-CHER ST-JULIEN-DE-CHEDON Délégués suppléants Mr GIRAULT François Mr LIGNOUX Michel Mr TESSIER Gilles Mr PASNON Jean-Claude Mr PEGUET Gérard Mr VALADE Jean-Michel Mr BONNEAU André Mme DESTOUCHES Jacqueline Horaires d ouverture : Le secrétariat est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00 et le mercredi de 9h00 à 12h30, et est assuré par Mme GODEAU Barbara. Les services techniques sont assurés par Mrs FOUILLET Damien - PINON Pierre - CHERTEMPS Xavier. Pour toute urgence et intervention sur le réseau, le service est assuré 24h/24, dimanches et jours fériés 02 54 32 07 83 BILAN 2008 MONTRICHARD Réhabilitation du forage des Vallées de Chanvre Le marché a été attribué à l entreprise SONDALP à Monts (37) pour un montant total H.T. de 36 565,00. La maîtrise d œuvre est assurée par le cabinet SAFEGE à Tours pour 5 600,00 H.T. Une subvention au taux de 30 % est accordée par l Agence de l eau Loire-Bretagne. Investissements divers Remplacement de vannes pneumatiques sur la déferrisation à la station des «Vallées de Chanvre» à MONTRI- CHARD pour un montant H.T de 1 988,00. Travaux d isolation au réservoir «Le Poliveau» sur la commune de BOURRÉ. Acquisition d un terrain attenant au château d eau de Bordebure à ST-JULIEN-DE-CHÉDON, pour l installation d une nouvelle unité de déferrisation. Montant H.T. : 4 400,00. 60

Acquisition d une alarme au siège du syndicat pour 3 950,00 H.T. Acquisition de compteurs d eau pour 10 625,00 H.T. Etude pour l acquisition d un détecteur de fuites. Réfection de 40 branchements en plomb sur l ensemble des communes du Syndicat. Prévisions pour l année 2010 Etude diagnostic du réseau. Réalisation d une unité de déferrisation du forage au lieu-dit «Les Plombs» à St-Julien-de-Chédon. Installation d une télésurveillance aux réservoirs de Vallagon et au Poliveau à Bourré. Information aux abonnés DIVERS Le remplacement des compteurs gelés est à la charge de l abonné. Pour éviter cela : Pensez à protéger votre compteur avec du polystyrène. N oubliez pas de vérifier de temps en temps votre consommation d eau en contrôlant votre compteur car les fuites après compteur sont à la charge de l abonné et sans aucun dégrèvement possible de la facture. Il est rappelé aux abonnés, que toutes facilités doivent être accordées aux agents du service des eaux pour le relevé du compteur. Propriétaires de puits Nous attirons l attention aux propriétaires et utilisateurs de puits ou forages, d être équipés d un clapet anti-pollution, afin d éviter tous risques de contamination vers le réseau d eau potable. Tarifs de l eau 2010 La loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 interdit l'application des tarifs dégressifs (tarifs dont le montant de la part proportionnelle au mètre cube diminue lorsque le volume consommé augmente) à compter du 1 er janvier 2010. A ce titre, le comité syndical, à l'unanimité, fixe à 0.88 /m 3 le prix de l'eau (tarif unique) pour toutes factures émises à compter du 1 er janvier 2010, pour les communes de Montrichard - Bourré - St-Julien-de-Chédon - Faverolles-sur- Cher. Pas de changement en ce qui concerne l'abonnement annuel ainsi que la location annuelle des compteurs. De plus, à compter du 1 er janvier 2010, les factures feront apparaître le prix du litre d'eau. *tarifs dont le montant de la part proportionnelle au mètre cube diminue lorsque le volume consommé augmente. Règlement intérieur du syndicat Une annexe au règlement intérieur du syndicat a été ajoutée. Article 6 - DEMANDE DE CONTRAT D ABONNEMENT La facture est établie au nom du propriétaire de l immeuble desservi. Si cet immeuble est loué, le propriétaire récupèrera le montant de la facture auprès de son locataire. Une facture en cours d année peut être établie en cas de changement de locataire ou propriétaire. Le propriétaire est le seul débiteur responsable envers le service des eaux. Les redevances sont mises en recouvrement par le service des eaux habilité à en faire poursuivre le paiement auprès de la trésorerie. Article 15 - INSTALLATIONS INTÉRIEURES DE L ABONNÉ - CAS PARTICULIERS En application du décret n 2008-652 du 2 juillet 2008, article L 2224-12 du CGCT, un contrôle des ouvrages de prélèvements, puits et forages doit être effectué par un agent du service des eaux. Les abonnés concernés sont ceux qui s alimentent en eau à la fois à partir du réseau public et à partir de leurs propres installations privées. Les vérifications portent principalement sur l existence d un système anti-retour protégeant le réseau public, et sur le bon fonctionnement de ce système. Les agents réalisant le contrôle doivent être nommément désignés par le responsable du service. L abonné doit être informé du contrôle au moins sept jours ouvrés à l avance ; il doit être présent ou représenté au moment du contrôle. Un rapport de visite lui sera remis, et en cas d anomalies, celui-ci sera tenu d effectuer les changements nécessaires. Les frais de contrôle s élevant à la somme de 15,00 (Délibération du 23 juillet 2009), seront à la charge de l abonné, et ne s appliqueront qu en cas d anomalies constatées. Article 30 - ELECTION DU DOMICILE Le siège du syndicat se situe Rue des Fauvettes, BP 56, 41402 MONTRICHARD CEDEX. 61

S.M.I.E.E.O.M. COLLECTE DES DECHETS MENAGERS FAVEROLLES SUR CHER LES ORDURES MENAGERES : LA NOUVELLE POUBELLE EST GRISE Le SMIEEOM Val de Cher vient de vous attribuer une nouvelle poubelle. Au printemps, des enquêteurs ont sillonné le territoire afin de collecter des informations sur la composition des foyers, ceci afin de déterminer le volume de ce nouveau bac. C est cette poubelle qui doit désormais être utilisée pour déposer vos sacs d ordures ménagères. Vous pouvez conserver votre ancienne poubelle verte pour votre usage personnel (récupération d eau, transformation en composteur...). COLLECTE SELECTIVE : La collecte sélective continue sur le même mode : l apport volontaire. Colonne bleu pour le papier, colonne verte pour le verre et colonne jaune pour les emballages ménagers à recycler, c'est-à-dire les bouteilles plastiques, cartonnettes, boites métalliques et briques alimentaires. Bilan des quantités collectées en 2008 (en kg/hab) PAPIER VERRE EMBALLAGES 36,84 kg74,35 kg15,05 kg + 4% par rapport à 2007 + 8% par rapport à 2007 = 2007 Attention aux plastiques : ne déposez pas de sacs ou films, de pots de yaourts, de barquettes en plastiques ou en polystyrène... Seuls les bouteilles et flacons en plastiques sont autorisés. Les points d apport volontaire de votre commune se trouvent : Place du Cimetière Les Bernarderies LePetit Aleu Carrefour Market Allée des Ecoles (colonne verre uniquement) CES POINTS D APPORTS SONT ENTRETENUS PAR VOS EMPLOYÉS COMMUNAUX. SOYEZ CITOYENS, ANTICIPEZ, NE LAISSEZ RIEN TOMBER A TERRE, N APPORTEZ PAS D OBJETS VOLUMINEUX, ILS NE SERONT PAS RAMASSÉS PAR LE SERVICE DE COLLECTE DU SMIEEOM. LE CENTRE COMMERCIAL DE MONTPARNASSE «TOLÈRE» NOS COLONNES SUR SON SITE, DE NOUS TOUS DÉPENDRA LA CONTINUITÉ DE CE SERVICE, SOYONS VIGILANTS, NE LAISSONS RIEN A TERRE. OBJECTIF : JETER MOINS : Le tri sélectif et le recyclage des déchets sont un premier grand pas dans la gestion durable des déchets ménagers. Jeter moins est encore mieux... et facilement réalisable! 62