Les mains en action «Techniques sympathiques pour s occuper les doigts» Copyright 2012 - tilekol.org
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Table des matières Deux petits mots... 5 Préface... 6 Les perles de Moira... 9 Les capsules de Mélusine... 12 La broderie Hardanger de Line... 15 Les assemblages de Coco... 18 Les couches lavables de Caroline... 21 Les pâtes polymères de Valérie... 24 Les encres colorées de Céline... 27 Le scrapbooking de Claude... 30 Les mains en action de Martine... 33 Les pâtes polymères de Vefa... 36 Les oeuvres d'art de Michèle... 39 Les cartes de Sacha... 42 Les gâteaux rigolos de Marianne... 45 Les T- shirts de Michel... 48 Les miniatures de Fabienne... 51 La "passion- couture" de Valérie... 54 L'art postal de Sylvie... 57 Le scrap- plaisir de Juliette... 60 Les bijoux de Physalis... 63 Le scrap digital de Ghyslaine... 66 Le crochet de Laurence... 69 Conclusion... 72 4
Deux petits mots Par Michel, animateur du blog www.tilekol.org Pour Noël 2012, vous m avez fait un beau cadeau. Votre participation à la création de ce recueil a été immédiate, je suis allé d étonnement en étonnement, à la fois par la variété de vos talents, par la qualité des photos, par la sincérité des textes, par votre originalité, par votre présence sur Tilékol et dans ma boîte mail Merci! Mon petit doigt qu il y aura d autres éditions de cet ouvrage Un merci tout particulier aux créatrices qui ont accepté de partager leur travail plaisir ici : Moira Mélusine Line Coco Caroline Valérie Céline Claude Martine Vefa Michèle Sacha Marianne Fabienne Valérie Sylvie Juliette Physalis Ghyslaine Laurence Sans vous, cet ouvrage n existerait pas 5
Préface Par Nanoug, des blogs tourdeclasse.com et http://ideesnanoug.canalblog.com/ La main n a-t-elle pas été le premier outil de l homme et sûrement le plus précieux? Une fois libérée de la fonction de locomotion, elle a permis aux premiers hommes la manipulation d outils les plus divers et a grandement contribué à son évolution. Même si nos cerveaux se sont mis depuis à bouillir sans répit, la faculté ancestrale d utiliser ses mains pour créer est toujours présente en chacun de nous, si tant est qu on veuille bien la laisser s exprimer J en suis persuadée Il faut seulement lui laisser une petite place juste pour le plaisir Plaisir de toucher, de façonner, de transformer, d assembler pour faire naître quelque chose avec ses mains comme un petit bout de soi qui serait allé du cœur à l objet en passant par les doigts Ce plaisir là est, si j ose dire, à portée de mains Et ceux qui le découvrent ne peuvent plus s en passer, même si l ouvrage demande de la patience, de la persévérance, des essais, des réussites, des échecs, des ajustements, des progrès... Le plaisir est dans l action elle-même.que ce soit de découper, coller, assembler, transformer, mélanger, peindre, modeler, façonner, tailler, coudre, broder, sculpter, scier l action permet de s évader, déstresser, s apaiser, se libérer,se ressourcer. Puis vient la satisfaction d avoir créé un objet, qu il soit un bijou, un vêtement, une carte, un cadre, une lampe, une toile, une sculpture, un meuble, un gâteau, ou mille autres choses encore / 6
«Ceux qui ont les mains en action» ont trouvé «un petit coin de bonheur» et aiment partager ou offrir les «petits bouts de bonheur» qu ils ont créés. Ils ont répondu nombreux à l appel pour venir nous en parler avec passion. Merci à eux de m avoir ouvert une fenêtre sur leur petit coin de création. J ai adoré m y plonger! A travers leurs mots enthousiastes et leurs photos, puisse leur bonheur manifeste, émerveiller les adeptes des créations manuelles Et donner l envie de se lancer à ceux qui n ont pas encore osé mettre «leurs mains en action» Nanoug 7
Bienvenue dans ce recueil. Les présentations qui suivent sont rangées dans un ordre totalement aléatoire. 8
Les perles de Moira Site web : http://page.talkab.com/w2kt Boutique en ligne : http://page.talkab.com/jukm J habite à l île de la Réunion. Adolescente, ma mère voulut m'enseigner la broderie. Je n'aimais pas du tout cela : tenir une aiguille me faisait transpirer des mains, et surtout je ne voyais pas l'utilité de faire des lignes et des lignes de points. Puis je me suis intéressée au crochet : nappes et napperons en fil d'ecosse, véritables petits bijoux en dentelle que j'offrais. Je suis arrivée à la couture presque par hasard et quinze années plus tard j'avais fait le tour des vêtements de ville et de soirée toutes fibres confondues, ma pièce maîtresse ayant été un costume de marié doublé avec poches passepoilées, je vous prie!! J'avais besoin d'être étonnée à nouveau : je m'orientai alors vers le cartonnage (petites et grandes pièces : objets utiles ou meubles) et le serviettage. Ah j'en ai acheté de belles serviettes il m'en reste encore aujourd'hui! Et voilà qu'un jour il y a sept ou huit années de cela, sur le marché de Saint-Paul, je fis l'achat d'une bague en cristal de Swarovski. Vous savez ces bagues à la mode à l'époque qui scintillaient de mille feux. Un jour en la regardant de près, je constatai qu'elle n'était pas si bien faite que cela Cela a piqué ma curiosité. Au début, difficile de se procurer des perles à 10 000 km de la métropole mais j'y suis arrivée tout de même, quelques boutiques en proposaient à La Réunion mais à des prix exorbitants. Grâce à Internet, je m'inscris à des forums. Forums de toupies Swarovski et forum de rocailles que j'allais visiter de temps à autre. Sur ce dernier, je voyais des choses ahurissantes et surtout je me disais : «elles sont vraiment folles ces nanas de passer entre 10 et 40 heures pour réaliser un collier!!!». 9
Et me voilà aujourd'hui prise et éprise jusqu'au cou, jusqu'au yeux! Les livres américains et les techniques africaines ancestrales ont été mes meilleurs professeurs. Il m'est déjà arrivé d'étaler mes perles sur une table, de les regarder, les toucher, les tourner et les retourner afin de chercher des associations possibles et de me rendre compte que 2H30 se sont passées. Je range tout alors (ça dépend d'après mon compagnon ;-D) mais lorsque je décide d'entamer un nouveau projet, je sais exactement comment associer les perles et couleurs entre elles. Mon inspiration vient de l'observation de la nature (je vous assure que notre belle île y pourvoie grandement), des objets, des matières Une couleur, quelques perles, un cabochon et hop la magie opère et en quelques heures naît une pendeloque. Ce qui commença comme l'un de mes autres hobbies est maintenant devenu une véritable passion. Perler est un besoin vital, quotidiennement dix minutes suffisent à me détendre et en congé pas plus de deux heures d'affilée il faut penser aux yeux même si je me suis équipée d'une lampe et d'une loupe. J'utilise des matériaux de qualité : perles de marque (bien calibrées) et apprêts qui durent : que le bijou soit un bijou qui dure. Mesdames, il y a de rares messieurs aussi sur les forums, fixez-vous une petit défi : un bracelet très simple lors de vos prochains congés. Vous serez étonné(e)s de vos capacités! 10
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Les capsules de Mélusine Blog : http://melusinecrea.canalblog.com/ Alors, si je devais me présenter, je dirais que je n ai pas de technique particulière, mais que je suis un peu comme les enfants qui s extasient devant la forme d un caillou, ou la texture d une feuille. Je collecte des petits trésors, et puis un jour, j aime leur donner une seconde vie. Depuis toute petite, j ai toujours griffonné, bidouillé, patouillé J aime peindre sur des cartes routières, découper des vieux livres et coller toutes sorte de choses sur mes toiles. Plus il y en a, et plus je suis contente! C est pourquoi je me passionne pour les techniques mixtes, et plus particulièrement pour le mixed media : peinture, saturation de matières, recyclage, tampons, encres, poudres à embosser etc. Dernièrement, je me suis lancée dans le recyclage de capsules de café (celles du charmant monsieur aux tempes grisonnantes ;). Je trouvais leurs couleurs si jolies que j ai commencé à les collectionner, et finalement, je les ai «rebidouillées» et intégrées dans mes toiles!! 12
En conclusion, je me qualifierai de «serial collectionneuse», ou d «exploratrice créative». Depuis peu, en plus de mon blog d école, je me suis lancée dans un blog de créations : Les bidouilles de Mélusine. 13
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La broderie Hardanger de Line Blog : www.broderiedeline.com Je suis à la retraite. J'ai toujours tricoté, brodé et j'ai découvert le «Hardanger» il y a environ 4/ 5 ans. Une broderie qui me passionne et qui me correspond. Elle est très régulière mais il faut de la rigueur, je peux jouer avec les couleurs. Aimant la peinture je dis que mes broderies sont des tableaux. Vous pourrez observer ma présentation sur le blog qui est importante pour moi. 15
Je brode toute sorte de choses, napperon, rideau, nappe, objets divers et variés. Je fais beaucoup de cadeaux avec car je sais que ce que je fais est très apprécié. Toujours le plaisir de partir de ma toile et des cotons et de voir la broderie se préciser... J'ai de nombreux livres qui me permettent de créer des objets etc. Je suis des Sals où j'ai beaucoup appris. Que dire quand on aime cette broderie on ne s'en passe plus, on devient accro. Mais il faut s'y mettre a condition d'avoir de la patience, de savoir refaire quand il y a une erreur et 'd'aimer ce genre de broderie qui vient de Hardanger je crois en Norvège. A l'origine elle se fait ton sur ton mais nous les brodeuses avons introduit la couleur. En quelques mots l'idée de mon blog qui me permet de partager avec beaucoup de brodeuses partout dans le monde, Espagne, Canada, Russie, Hongrie... 16
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Les assemblages de Coco Blog : http://partiescrap.canalblog.com/ Institutrice en maternelle, j'adore bricoler avec mes élèves mais j'adore aussi "scrapper"... La technique que je préfère, c'est créer des cartes d'anniversaires ou de voeux à l'aide de "dies" et ma petite machine de découpes... Ce blog que je partage avec mon ado a une catégorie "mes "élèves artistes". Mais aussi d'autres catégories où nous y exposons nos petites créations!!! 18
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Les couches lavables de Caroline Blog : http://www.tizebre-a-roulettes.com/ Caroline de Tizèbre, maîtresse de maternelle à mi-temps et créatrice de couches lavables et autres petites cousettes colorées! -Quand et comment avez-vous découvert cette technique? Je me suis lancée dans la création de couches lavables à la naissance de mon 3 ième enfant, Noé. J ai commencé à lui coudre ses propres couches, alors persuadée que les couches lavables étaient ce qu il y avait de mieux pour lui, et pour la planète. Le congé parental de 3 ans m a permis de bénéficier d un temps précieux pour apprendre des techniques de couture, d assemblage, de customisation. J ai continué à coudre d autres petites bricoles, couvertures, vêtements, doudous, cartables, protège carnet de santé pour Noé, pour faire des cadeaux, puis pour des amis La boutique a finalement vu le jour dans cette continuité. 21
-Qu'est-ce que vous avez aimé? Au départ, le challenge! Car coudre des couches lavables, ça ne s improvise pas! J ai aimé fouiner, chercher, traduire des textes, pour finalement, après avoir récolté suffisamment d informations sur le sujet, me lancer dans la couture! Quel plaisir alors de réussir à assembler une première couche. Même si les premiers résultats étaient assez moyens, j ai été littéralement happée par ce désir de créer quelque chose de mes propres mains! Une fois l étape «technique» plus ou moins maîtrisée, j ai aimé chercher des tissus, les toucher, les assembler, et admirer cette transformation radicale! -Quelles sont vos sensations lorsque vous concevez un objet, et lorsque vous le créez de vos mains? Chaque création est conçue avec beaucoup d amour et de passion. Pour chaque projet je suis très impatiente de connaître le résultat final, et je réfléchis de façon quasi permanente à la façon d aboutir à un résultat qui me semble beau! Chaque moment libre est un moment de réflexion. Mon cerveau est comme en ébullition! Je place les tissus, je les assemble, je les touche et je les regarde, je prends des notes sur mon smartphone, je fais des croquis. La conception d un nouveau projet est toujours très excitante! Coudre me permet de m évader et de m épanouir, tout en restant chez moi. C est un jardin extraordinaire J aime imaginer, créer, et vibrer pour ce que je fais! -Où puisez-vous votre inspiration? J utilise beaucoup de tissus avec des imprimés différents, et mon armoire à tissus (bien remplie!) est la source de mon inspiration. Tout commence alors par un thème (étoiles, papillons, arbres, Asie, fée ), ou une dominante de couleurs. Selon ces critères, je vais sélectionner un certain nombre de tissus aux imprimés correspondants à mon ressenti. Je passe beaucoup de temps à effectuer ce choix, et ne démarre le projet que lorsque je suis convaincue que la palette choisie est la bonne. 22
Ensuite vient la phase de réflexion. J imagine le produit fini. Je pose les tissus devant moi, et je fais des essais que je dessine sur un carnet de croquis. Les différents éléments qui vont orner l article sont schématisés, et je les annote, en précisant les tissus utilisés. Enfin satisfaite du résultat, je passe à la confection, à la réalisation finale du projet. Quel réel plaisir de voir se transformer ces bouts de tissus en «tableau». Il y a toujours une part de mon vécu dans mes créations. J y mets toute ma sensibilité, et selon l humeur du moment, les créations sur un même thème peuvent être très différentes. -Avez-vous des conseils à prodiguer à celles ou ceux qui voudraient se lancer? Ne dites pas : «demain»! Mais commencez! Lancez-vous, et prenez du plaisir! Car créer, et en l occurrence ici coudre, est une façon de s épanouir et de s évader, d avoir un univers bien à soi, une bulle qui permet à la fois l introspection et l ouverture aux autres! Ensuite, persévérez, faites de petits pas. Car les petits pas font les grandes réalisations! Et partagez! Participez à des groupes de couture, des blogs.cela permet de progresser, et de s ouvrir à d autres techniques! Et si vous avez des questions, n hésitez pas à me les poser, j y réponds toujours avec beaucoup de plaisir! 23
Les pâtes polymères de Valérie Blog : http://vaelle31.canalblog.com/ -Quand et comment avez-vous découvert cette technique? Un peu par hasard... je cherchais une idée de cadeau de la fête des mères et j'errais dans les rayons d'un grand magasin de loisirs créatifs. Je suis "tombée" sur un livre d'idées de réalisation en pâte polymère pour les enfants, j'ai acheté quelques pains de Fimo et je me suis lancée... -Qu'est-ce que vous avez aimé? La multiplicité des techniques possibles : la pâte fimo se conjugue seule et à plusieurs... à l'infini même (encres, craies grasses, poudres, terre, empreintes, etc) contrairement à d' autres loisirs créatifs la possibilité de création est grande : je suis loin d'en avoir fait le tour même après 3 ans. 24
-Quelles sont vos sensations lorsque vous concevez un objet, et lorsque vous le créez de vos mains? Et bien d'abord, avec le stress de la profession, je crois qu'il est indispensable de savoir "évacuer" : certains prennent leurs baskets et vont se mettre à courir... Moi j'attends le vendredi soir pour me vider la tête et malaxer mes pates. évidemment en éternelle insatisfaite, je ne suis jamais assez contente du résultat produit mais lorsque je vois le collier autour du coup de quelqu'un je suis souvent surprise du résultat. Mais ce qui me satisfait le plus, c'est la joie procurée! -Où puisez-vous votre inspiration? Au gré des blogs des autres fimoteuses françaises ou étrangères, dans l'air du temps également...et surtout auprès de mes enfants qui sont dans l' adolescence et me maintiennent au goût du jour. Leurs commentaires sont sans concessions mais ils ont le mérite de me faire avancer et puis j'ai fait des stages également et j'ai beaucoup appris notamment grâce à Hélène KLYM (fimosaique) : j'adore tout ce qu'elle fait elle est mon maître à penser! -Avez-vous des conseils à prodiguer à celles ou ceux qui voudraient se lancer? Se lancer sans à priori, sans tabou... puiser des idées sur le net -formidable source de tutos et conseils en tout genre - il y a aussi des forums très précieux et les stages indispensables si on veut progresser! 25
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Les encres colorées de Céline Passion serait un terme un peu fort car je ne passe pas tout mon temps libre à travailler l encre colorée. Par contre, j avoue que c est la «matière» que j utilise le plus en classe, avec mes MS. -En sciences et art plastique, pour étudier les différents états de l eau, on remplit des sacs à glaçons d encre et on les accroche aux arbres du jardin pour les décorer en hiver. On aborde aussi le mélange des couleurs. Pas encore réalisé cette année, donc pas de photo -En arts plastiques, en hiver, on observe la nuit et le besoin de lumière avec les traditions à travers le monde (éclairages de Noël, Ste Lucie en Suède ) et on revisite le sapin (fonction du sapin qui éclaire la nuit). 27
-On peint des tâches d encre colorée sur une feuille à dessin format A5. On déchire des bandes une fois la feuille sèche. On les colle sur un fond noir de façon à représenter un sapin. 28
Et le tour est joué! Le sapin et ses décorations sont juste évoqués. 29
Le scrapbooking de Claude Blog : http://claudius22.canalblog.com/ Je m appelle Claude, alias Claudius sur le net et j ai découvert le scrapbooking il y a une quinzaine d année En fait j en faisais depuis bien plus longtemps mais c était des balbutiements et ce mot n existait même pas encore, tout au moins en Europe J ai commencé par de la carterie avec des tampons et de la poudre à «embosser» (comprenez : de la poudre qui gonfle et brille quand on la chauffe). 30
Et je n ai plus arrêté de la carterie, j ai glissé à mes albums photos et j ai commencé à toucher à plein de techniques différentes car c est ce qui est bien avec le scrap : on fait de tout!!!! Du tamponnage, du découpage, du pliage, de la peinture, de la couture, etc et du coup on s éclate!!! Il y a 6 ans j ai eu envie de partager ma passion et j ai créé une petite association de scrap dans le village où je travaille et 123scrap!est née! Maintenant on y est 3 animatrices et une trentaine d adhérentes tous les ans dont beaucoup de fidèles qui me suivent depuis le début ( dont mon atsem d ailleurs!) Et puis j ai créé mon blog pour partager tout ça sur la toile claudius22.canalblog.com Enfin le scrap et moi, c est quasiment au quotidien.. Mon bureau trône dans la pièce à vivre ( afin d en faire dès que j ai une minute) et je dirais que c est mon anti-stress naturel! 31
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Les mains en action de Martine Blog : http://couteau-suisse.over-blog.com/ Aussi loin que je remonte, j ai toujours eu les mains en action. Ma mère, éducatrice, ne travaillait pas quand j avais entre 2 et 9 ans. Elle avait du suivre mon père en Lozère pour son travail et avec trois enfants, pas de véhicule, n avait pas vraiment cherché un emploi. Nous habitions dans le centre ville de Mende, sous les toits d une maison bourgeoise à côté de la mairie, au-dessus d une bijouterie. Les seules sorties possibles les jours de beau temps, un square et un foirail pour donner du pain à des cerfs qui vivaient là en enclos. Quand on connaît les hivers en Lozère, on peut comprendre qu il faut trouver des occupations pour tenir des enfants dans un appartement. Alors je me souviens de petits ateliers organisés sur la table ronde sur séjour. : du plâtre moulé qu on peignait ensuite, du plâtre qu on gravait aussi avec un clou pour faire un joli dessin qu on remplissait ensuite de peinture noire pour bien le cerner, ensuite on mettait de la couleur et du vernis pour le reste ; du tricotin avec les restes de laine des pulls qu on nous tricotait (un beau tapis de jeu avec un escargot en tricotin cousu sur un tissus) ; du tissage sur un petit métier en bois, du canevas (je me souviens avoir ainsi fait un Pollux dont j étais très fière et qui avait été «encadré»). Il ne faut pas oublier non plus mes grands-mères : une coutière et l autre brodeuse, c était leur métier, un grand père, instituteur en retraite qui faisait de l aquarelle et bricolait toujours quelque chose dans son atelier. Je me souviens surtout de ses élastiques faits en coupant en rondelle des chambres à air usées de son solex. J aimais donc bricoler avec mes mains mais n avais aucune aptitude particulière : pas de talent pour le dessin, assez désordonnée En grandissant, j ai appris seule à tricoter, à crocheter, je me suis achetée des magazines pour suivre des modèles. 33
J ai redécouvert la peinture et le dessin à l Ecole Normale. Un professeur de dessin extraordinaire. Il nous avait donné un catalogue de techniques diverses et variées avec de la colle, de la peinture, des encres, des bougies, des pastels, des feutres Et on patouillait pendant deux heures par semaine. Il venait regarder ce qu on faisait, trouvant toujours quelque chose d intéressant dans nos œuvres et nous encourageant à poursuivre, demandant aux autres de venir regarder. Jamais un regard négatif sur ce qui se faisait. Quel encouragement!!! Il n y avait donc pas besoin d être un champion du dessin, un artiste pour se lancer. Chacun pouvait avoir un petit quelque chose de génial. Bien plus tard, j ai découvert le travail du bois : un parent d élève m avait donné du bois pour fabriquer des nichoirs pour ma classe et je me suis lancée, seule, avec une scie sauteuse, de la colle à bois et des clous. Il y a eu quelques ratées mais aussi des réussites. Régulièrement, je vais dans mon atelier et je vais scier des bricoles. Je récupère du bois à droite à gauche, je préfère travailler des bois que je recycle, à qui je donne une deuxième vie. Le bruit de la scie, l odeur du bois et sentir ma main assez puissante avec l outil pour donner des formes à un morceau de bois, c est un vrai plaisir Et il y a tant de choses que j aimerais également essayer : tourner du bois, travailler la terre, l émaillage Et là, pendant que j écris ce petit article, mes mains travaillent aussi. L ordinateur, le clavier c est aussi une grande occupation de mes mains. 3 blogs : un pour ma classe, un pour mon travail de classe et un «fourre tout le reste». Voilà donc pour les mains en action Les mains sont une prolongation de notre cerveau. Du moins je le sens comme ça. J exprime avec mes mains pour «poser» mon cerveau. Ce n est pas que je ne pense à rien, alors, bien au contraire, mais j ai l impression d en sortir quelque chose que je vois, que je sens, que je touche, c est 34
concret. Et quand le résultat me satisfait, quand je retrouve ce que j'ai voulu faire, ça va mieux. Bon le problème c'est que ce n'est pas toujours exactement ce que j'ai voulu faire au départ. On est aussi confronté à nos limites, mais c'est bien de se sentir perfectible aussi. Ca serait ennuyeux de toujours aboutir à exactement ce qu'on désire. Les petits plaisirs, et c'est certainement pour ça qu'on est enseignant, c'est quand on nous demande comment on a fait et que quelqu'un a envie qu'on lui transmette un savoirfaire. J'imagine aussi qu'on est très pénible quand on voit que ça n'intéresse personne... Et pour finir sur le sujet... J'ai trois enfants. Mon fils ainé, après des études en informatique est devenu boulanger et restaure sa maison en Savoie. Ma fille éducatrice fait de magnifiques patchworks pour les offrir à des amis. Et ce weekend ma fille étudiante à La Rochelle tricotait un bonnet à son copain en suivant les explications sur une vidéo de Youtube. Aucun n'a jamais voulu apprendre tout ça avec moi. Par contre j'ai un père qui est un véritable "manchot". J'ai du aller chez lui lui monter des étagères Ikéa et il n'a jamais même jamais percé un trou dans un mur. Mais il utilise ses mains autrement: il écrit tout le temps. 35
Les pâtes polymères de Vefa Blog : http://vefacreative.canalblog.com J ai toujours aimé créer des objets, des bijoux, des babioles mais pas toujours avec succès! Il y a trois ans, je me suis retrouvée en arrêt long pour un gros problème au pied : pas question de marcher, ni de rester debout et la lecture ou les films, ça va bien un moment Une amie m ayant parlé de la pâte Fimo, j ai mis le nez dans un bouquin et commencé à utiliser les quelques pains que j avais achetés Mes premiers bijoux étaient franchement très moyens mais le plaisir du modelage était tel que j ai cherché, décortiqué livres et sites internet pour trouver les petits trucs qui font d une créa un bel objet. Et depuis, je ne décroche plus! Le modelage, la création de motifs, l utilisation de textures, d encres, de feuilles métal, le sujet est infini! sans compter les formes et les assemblages possibles Mon mari pense que je suis droguée à la pâte polymère et il a sans doute raison : je ne peux pas passer une semaine sans toucher la pâte sinon je deviens très ronchon (et le mot est faible!). J ai besoin de ces temps de création sans contraintes, je peux y passer des heures sans voir le temps filer (pas besoin de Pomodoro dans ces cas-là!!!) mais quel que soit le temps passé, je ressors de mon atelier vidée mais détendue et à nouveau prête à affronter l univers de la classe! La pâte polymère est une pâte à modeler plus ou moins souple selon les marques, qui durcit à la cuisson. Les couleurs sont miscibles entre elles après une bonne préparation et elles peuvent également de superposer et s assembler sans mélange. La plus grosse partie du travail se fait avant la cuisson : on peut la modeler pour créer des personnages par exemple, ou des objets, mais aussi pour toutes sortes de bijoux... 36
Avec des textures, du relief, des feuilles ou des pâtes métallisées... Et je n ai pas encore fait le tour de toutes ses possibilités! Le net regorge de belles créations et les artistes de la polymère commencent à être reconnus dans le monde entier, il suffit de taper «polymer clay» et vous aurez accès à des merveilles fait mains et en pièce unique! Des livres en français voient également le jour dont certains très accessibles aux débutants et aux enfants Voilà, j espère vous avoir donné l envie d aller au moins découvrir ce loisir, qui devient un art, et au mieux, l envie d essayer, de tester cette activité et de plonger comme beaucoup de polyméristes dans un monde infini de créations Belles créas à tous! 37
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Les oeuvres d'art de Michèle Quand j'étais à l'iufm, mon prof me disait que je faisais des "merdes inexposables"!! hum hum, très pédagogique... Et cela m'a bloquée pendant longtemps! Etonnant?! Lorsque j'ai emmenagé à Champigny-sur-Marne, je me suis rendue au conservatoire de ma ville pour m'inscrire à la chorale quand une place devant moi s est libèrée, c'était avec les profs de la «maison des arts plastiques»... Je discute avec eux ; Un nouvel horaire et donc des places dans un cours de peinture et voilà, moi qui n'osais plus rien "créer" de mes mains, je me suis lancée et depuis, je m'éclate! Ils m'ont encouragée et voilà le résultat. 39
Sans prétention, j'arrive à me lâcher et je profite de ces cours et conseils pour faire de même dans ma classe et je m'éclate!!!! Comme on peut dire : "que du bonheur"!! Si cela peut encourager chacun et chacune, et dire que même lorsqu'on ne se sent pas capable, en fait, on a tous quelque chose en soi qu'on peut exploiter pour soi, pour les autres et ça en vaut la peine, comme dans la pub : "Parce que je le vaux bien!" 40
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Les cartes de Sacha Blog : http://www.crayaction.be La créativité artistique tient une place importante dans la famille. Tout le monde "fait remuer ses mains", en fonction de ses coups de cœur (ou pas dans le cas de Marianne, ma mère, qui touche à tout parce qu elle aime tout mais ne préfère rien). Ma mère et ma sœur dessinent, moi pas, je suis une originale!!! Mais je suis créative et j'aime ça, j ai même réussi à me faire une petite place qui a doucement pris de l ampleur Après avoir beaucoup «bricolé» pour divers marchés artisanaux et principalement en bijouterie de fantaisie, je me suis fait un nom (euh un tout petit diminutif) dans le domaine de la carterie. La carterie donc Au début, en 1998 (piouf ça date), je crée des petites cartes en séries, au format classique, 10X15. Elles sont colorées, on les trouve mignonnes, mais moi, je ne suis pas vraiment satisfaite, l'originalité ne me semble pas au rendez-vous. Un jour, on me propose de faire des faireparts de naissance. Et c est là que je m éclate! La machine s emballe, je suis très vite débordée de commandes et j aime ça! Je crée des cartes uniques, pour diverses occasions, les fêtes de toutes sortes, les remerciements, les condoléances, La mode est, depuis plusieurs années, au scrapbooking. Je ne colle pas à la mode. Je profite de l'élargissement phénoménal du marché des fournitures mais il est des produits que je n'utilise pas, malgré une certaine demande. 42
J'écoute le moins possible le chant des sirènes du marketing, je crée un maximum d'embellissements de mes dix doigts, si possible à partir de matériaux de récupération. Ce qui n'empêche pas de céder à quelques caprices délicieux. J'évite le jargon du scrapbooking qui m'énerve un peu et qui constitue, au fil du temps, une langue obscure que les "initiées", dont je ne suis pas, sirotent avec des airs entendus. Parmi mes cartes géantes, j'aime tout, mais je préfère celles dont je connais personnellement le ou la destinataire à qui la carte sera offerte. Oui, offerte et bien rarement envoyée, mes cartes voyagent mal dans une simple enveloppe, elles sont plutôt des objets délicats, des articles cadeau que des cartes postales. Un thème de préférence? Les préparatifs de mariage avec leur cortège d invitations, marque-place, albums souvenirs, plan de table, livre d or, objets souvenir pur plaisir! Une émotion? Les mariages, vous l'avez compris, sont des occasions qui donnent à rêver, des perles, des plumes, des cœurs, un univers léger... Mais, plus encore, c'est pour les cartes que j ai préféré intituler «Pensées» plutôt que condoléances que bat mon cœur. Je les confectionne avec gravité mais beaucoup de douceur. Elles sont plus tendres que tristes, j'essaie d'y imprimer de l'espoir. C'est un "genre" peu courant, peu développé, encore très convenu et même ampoulé. Je le dépoussière et explore des chemins neufs, sans mièvrerie, sur la corde tendue de la sensibilité et de l'empathie. 43