AuthorOfNight Parlez-moi des étoiles. Publié sur Scribay le 10/06/2016
À propos de l'auteur Je ne suis qu'une p'tite étoile au beau milieu d'une galaxie. Je ne suis qu'un p'tit rayon de lune au milieu du ciel de la nuit. Je ne suis qu'une p'tite lumière. Qui cherche chaque jours à devenir plus lumineuse. À propos du texte Parlez-moi des étoiles. Expliquez-moi les étoiles. Ne soyez pas timides, petites étoiles. Parlez-moi de vous. Licence Tous droits réservés L'œuvre ne peut être distribuée, modifiée ou exploitée sans autorisation de l'auteur.
Table des matières é t o i l e s 3
é Parlez-moi des étoiles. Je voudrais que les étoiles m'expliquent, Peu importe comment, même en implicite. Petites étoiles, dites-moi pourquoi vous êtes tellement magiques? S'il vous plaît, dites-moi, je ne suis pas un parasite. Je vous ai si longtemps observées, Et pourtant, je ne vous connais pas vraiment. Il va falloir y remédier et m'expliquer. Pas juste avec des gestes, parlez-moi réellement. Je le redemande une dernière fois. Petites étoiles, parlez-moi. 4
t Chères étoiles, Je suis un peu collante n'est-ce pas? Mais voyez-vous, je vous aime. Il n'y a même pas une seule once de haine. Alors les étoiles, comprenez-moi, Et expliquez-moi : Pourquoi êtes-vous tellement lumineuse? Pourquoi êtes-vous tellement gracieuse? J'aimerais une réponse rapidement. Je vous remercie d'avance, petites étoiles. 5
oétoiles, vous ne m'avez pas répondu. Je dois avouer que je suis un peu déçue. Si ma tristesse, vous l'aviez su... Mais bon, je vous pardonne, après tout, je ne suis qu'un simple individu... 6
i Chères étoiles, Je n'ai qu'une seule chose à vous dire ce soir : Vous m'obsédez. Vous brillez, comme ça, dans la nuit noir. Et moi, je ne cesse de vous aimer. Vous changez ma vie. Quand je vous regarde le soir, mon esprit diffère. Je vois devant moi l'infinie. Simple, et pourtant précieux, c'est comme respirer un nouvel air. 7
l Il y avait un soir, étoilé évidemment, Où je me tenais assise sur l'herbe, la tête vers la ciel, tranquillement. Et pourtant, à l'intérieur de moi-même, ce n'était que bruit impossible Et parole en tout genre inaudible. La peine était donc d'actualité, Ainsi que ce sentiment-là, celui de nullité. C'était une mélancolie qui parcourait mon corps Dessinant des larmes qui allait sur les bords. Mais heureusement, vous étiez-là, mes chers étoiles. Votre luminosité respective se mêlait aux autre, formant comme une sorte de grande toile. Mes larmes se séchèrent donc d'un coup, Et c'est pour cela, tendre étoiles, que je vous remercie pour tout. 8
e J'ai vu quelque chose de splendide, d'exceptionnel. Mais pardon, je ne vous ai pas dit bonsoir, mes chers amies. Ce que j'ai était fabuleux : il n'y avait aucune limite au rationnelle. J'ai vu une flèche passer dans le ciel, si rapidement qu'elle aurait pu aller jusqu'à Paris. Mais dites-moi, qu'est-ce que c'était? 9
s Dans la nuit tardive, la lune dessinait une petite ombre en plein milieu d'une étendue d'herbe, peu étendue puisqu'il ne s'agissait que d'un modeste jardin. Cette ombre était totalement immobile, couchée dans l'herbe. Cependant, la lueur troublante de la lune venait éclairer son visage, un petit visage mignon, avec des pommettes hautes et des tâches de rousseurs un peu partout sur le visage. Ses cheveux vénitiens étaient étendus sur le sol et reposaient calmement, seulement quelques petites mèches oscillant à cause du vent habituel des soirées d'été. Bien que déjà adolescente, son visage avait gardé un petit air enfantin, qui était encore plus voyant lorsque ses paupières étaient fermées sur ses yeux, et qui reposaient tranquillement, sans aucune insouciance au reste. Son esprit était occupé à réfléchir de tout et de rien, et à se concentrer en même temps sur bruit du vent et des petits insectes nocturnes qui commençaient à sortir de leur cachette. Apaisée et tranquille, elle ne faisait pas attention au ciel, à son précieux ciel, ce même ciel qu'elle regardait chaque soir en contemplant les étoiles, et en espérant naïvement que les étoiles étaient vivantes, et qu'elles pourraient lui parler et combler sa solitude. "Tellement stupide..." Pourtant, la jeune fille aimait trop la nuit pour s'en séparer. Elle s'était donc contenter de se reposer au calme sur l'herbe, en cette chaude nuit d'été. Et pourtant, qu'est-ce qu'elle aimerait se relever. Qu'est-ce qu'elle aimerait ouvrir ses yeux et contempler le dôme céleste qui s'offrait à elle. Qu'est-ce qu'elle aimerait reprendre son petit carnet tout abîmé et son stylo, et continuer d'écrire ses petits mots doux aux étoiles. "Non". Mais venait un temps où le désir était trop profond. Où Ursa Major lui criait de se lever, où Cassiopée demandait à voir ses beaux yeux, où les 88 constellations du cosmos voulaient à nouveau la voir écrire ses petits poèmes idiots, mais qui la rendait si heureuse. Bien que ses yeux étaient fermés, elle eut comme l'impression qu'un merveilleux ciel se projetait sous ses paupières, illuminé par toutes les petites étoiles de l'univers qui brillaient au rythme du vent. Alors, contre tout, elle ouvrit timidement les yeux, et dit doucement : "Étoiles?" 10
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