Diaporama : Nous avons fait le constat de la pauvreté en Afrique avec la carte de l IDH dans le monde. Les cinq pays les plus pauvres du monde sont africains. Hypothèse n 1 : L Afrique est pauvre parce que la nature est trop contraignante? Pages 194 & 195 : 1. Quels sont les différents milieux africains? (Climat, relief, végétation) 2. Que permettent-ils? 1. Du nord au sud, les milieux africains sont différents. On trouve, le climat méditerranéen, le désert, les savanes, la forêt tropicale, la steppe. Ce sont tous des climats chauds. 2. La grande variété de climat constitue un atout exceptionnel puisqu elle permet une grande variété de culture et d exploitation par exemple, le bois dans la forêt tropicale, les dattes dans le désert, le thé, etc. Par ailleurs, l Afrique est également dotée de nombreuses ressources naturelles telles que le gaz, le pétrole ou les minerais les plus variés (uranium, or, cuivre, etc.) La nature ne peut pas être une explication de la pauvreté africaine. Si la pauvreté ne peut s expliquer par la nature, on suppose que c est sa situation économique qui l explique. Allons voir sur place..
I. Une économie en développement. Etude de cas : Le Burkina Faso 1. L agriculture est l activité principale des burkinabé. 32% du PIB, signifie que la valeur de la production totale de l agriculture représente 32% de la valeur de l ensemble de ce qui est produit au Burkina. Cependant, 80% de la population est impliquée dans la production agricole. Le décalage important entre le PIB et les actifs provient du fait que l agriculture burkinabé a des rendements très faibles (rendement : quantité produite pour un hectare) 2. L agriculture commerciale et l agriculture vivrière sont deux types d agricultures présentes au Burkina. Agriculture vivrière : c est l agriculture qui nourrit les paysans. L agriculture commerciale produit essentiellement des cultures d exportation (en Afrique). 3. Les burkinabé doivent faire face à la chute des cours mondiaux, le climat n a pas été favorable, qui plus est, ils subissent la concurrence déloyale des agriculteurs des pays du «Nord» dont la production est subventionnée par leur gouvernement. L économie du Burkina repose essentiellement sur l agriculture. L agriculture vivrière est la plus répandue. Elle occupe une grande partie des actifs mais ces rendements sont faibles et ses techniques très archaïques (doc 3 de la fiche). Quand elle produit des «surplus» (ce qui n est pas systématique), les paysans les revendent sur les marchés locaux pour fournir aux urbains et aux actifs non agriculteurs (artisans, ouvriers, fournisseurs de services) de quoi se nourrir. Au Burkina, les activités non agricoles sont peu développées. Les activités industrielles sont relatives à la transformation des matières premières (voir carte envoyée par internet). Les industries fabriquent des produits à faible valeur ajoutée (des produits qui ne se vendent pas cher, qui n exigent pas une technologie de pointe). Les actifs non agricoles travaillent surtout dans l artisanat et les services (employés, fonctionnaires, santé, éducation, ingénierie)
Le Burkina Faso est faiblement industrialisé. Les activités agricoles ne dégagent pas suffisamment de bénéfices pour pouvoir investir dans des aménagements industriels lourds. L industrie du Burkina est une industrie de transformation des matières premières agricoles ou des minerais. Comment se situe le Burkina par rapport au reste de l Afrique? -Document 3, p. 199 : L Afrique dans son ensemble est très faiblement industrialisée. Les seules industries qui sont viables sont celles qui transforment la matière première en produit de base : huile, textile, cuir, pétrochimiques, Quoi qu il en soit ces industries ne produisent pas d objet à forte valeur ajoutée. Ce sont des industries qui sont essentiellement vouées à la transformation des minerais extrais du sous-sol africain ou des matières premières agricoles. -Doc 4, p. 199 : L agriculture est très rudimentaire ici en Ouganda, comme elle l est sur le document du Burkina Faso. C est une agriculture archaïque aux rendements très faibles (production à l hectare). Elle nourrit difficilement les populations qui la cultive. Résultat : Doc 2, p. 190 :
L Afrique est globalement pauvre, avec des revenus inférieurs à 2500 dollars, sauf au nord et au sud où l industrie et l agriculture commerciale sont davantage développées et donc la situation économique est meilleure.
II. 1. La population du Burkina Faso a augmenté fortement entre 1961 et 2003, elle est passée d environ 4 millions à près de 14 millions. En 40 ans, la population a été multipliée par 3. Cette «explosion démographique» peut s expliquer par la chute du taux de mortalité pendant la même période. Le taux de mortalité qui était de 27 pour mille en 1960 a baissé jusqu à atteindre 14 pour mille en 2008. 2. Les femmes continuent à avoir beaucoup d enfants car la mortalité infantile est encore élevée et les parents ont besoin de main d œuvre pour faire vivre la famille. 3. Les facteurs qui permettent aux femmes de réduire le nombre d enfants sont à la fois le niveau d éducation et le développement économique et social (baisse de la mortalité infantile grâce à une meilleure hygiène, développement du système éducatif, évolution des relations hommes/femmes) Page 200 du livre :
o Documents 1&2 : La population africaine connaît également une forte croissance, comme au Burkina Faso. L Afrique était peuplée de 362 millions d habitants en 1970 et a atteint 850 millions d habitants au début du XXI siècle. La population africaine a été multipliée par plus de 2. L Indice de Fécondité des femmes africaines est en moyenne de 6. (Indice de Fécondité : nombre moyen d enfants par femme en âge de procréer) o Accroissement naturel= tx de natalité- tx de mortalité. o Cette «explosion démographique» a des conséquences graves car les populations africaines sont très jeunes. Cela implique des difficultés à éduquer tous ces enfants qui se retrouveront par la suite en masse sur le marché du travail sans formation spécifique. Apprendre les définitions du livre p. 200
III. 1. La ville de Ouagadougou a doublé sa superficie en l espace de 25 ans, la ville s est considérablement étalée. 2. La croissance urbaine très forte de Ouagadougou était d abord la conséquence d un exode rural très important. Mais depuis les années 90, c est la croissance naturelle qui explique le mieux la croissance urbaine. 3. «Un rythme de croissance urbaine de l ordre de 9% par an» On voit des habitations à perte de vue ce qui donne une impression de forte croissance. «Migrants ruraux qui s installent en périphérie» On voit plein d habitations qui n ont pas l air solides (bidonvilles?), qui n ont pas l air définitives.
Synthèse : «Consommateur d espace» : On peut remarquer un étalement urbain très important. 4. La ville est étalée, semble désordonnée et manque visiblement d infrastructures (ensemble des équipements qui permettent aux habitants de vivre convenablement) -Je classe mes idées par thèmes : démographie, économie, politique, etc - Je réutilise les mots de la leçon (ceux qui font chics) : exode rural, urbanisation, croissance naturelle, solde migratoire, - Je reprends les questions de la séance, j en retire l idée clé. Synthèse d après Melle Battaglia : La ville de Ouagadougou a subi des transformations importantes surtout entre 1980 et 2004. Sa superficie a doublé parce que l exode rural a d abord été très important, puis il a été relayé par une forte croissance naturelle.
Ainsi, la ville manque cruellement d espace et d infrastructures.
Quelle est la situation de l urbanisation en Afrique? - Pages 202 & 203 : o Doc1 : La part de la population rurale reste très élevée (majoritaire) en Afrique bien que la population urbaine ait nettement augmentée. o Doc 2 : Les villes africaines ont une croissance urbaine très forte, surtout depuis les années 1980. C est l association «croissance naturelle + exode rural» qui explique cette véritable «explosion urbaine» o Doc 3 : Les villes attirent les ruraux car elles semblent proposer de meilleures conditions de vie : hôpitaux, écoles, travail (?), des logements (?), des loisirs, des rencontres, etc o Docs 4, 5 & 6 : Malheureusement, la vie en ville n est pas si facile. Les logements sont souvent insalubres (bidonvilles), les équipements insuffisants, le travail inexistant ce qui pousse les migrants à s engager dans l économie informelle (secteurs non déclarés, soumis à aucune protection sociale, qui ne reverse aucun impôts, )
http://histgeostmarie.canalblog.com/