ICM,1 er novembre 2014, LMC Un LIEU phare: l épi d artillerie de la forêt de Compiègne gardé en mémoire comme «la clairière de Rethondes», la clairière de l armistice. Voici quelques documents emblématiques de Picardie qui sont pour la plupart des «classiques» de la mémoire collective des élèves picards quand nous les accueillons au lycée. Extraits d interventions significatives mises en œuvre PAR et AVEC des lycéens sur le site de la clairière de «l armistice» en forêt de Compiègne en 2012-2013 & 2013-14.
Un lieu sans histoire, l épi d artillerie de la forêt de Compiègne. Le général Weygand, chef d état-major de Foch, choisit en grand secret un site discret et isolé (pour Weygand, dans son livre Le 11 novembre, publié en 1932, «la solitude du lieu assurera le calme, le silence, l'isolement, le respect de l'adversaire vaincu.»), en forêt de Compiègne, sur le territoire de la commune de Compiègne, à bonne distance du front depuis août 1918, pour accueillir les plénipotentiaires allemands (arrivés, par train depuis Tergnier, le 8 novembre 1918) et signer l armistice le 11 novembre 1918 (à 5h12 du matin; pour un «arrêt des hostilités sur tout le front à partir de 11 heures»). Sous la futaie, deux des quatre voies ferrées en épi, qui constituaient un site de tir, alors non utilisé de l ALVF (épi de tir de l Artillerie Lourde sur Voie ferrée en arc de cercle, construit dans les sous-bois pour dissimuler les canons - en 1916), furent désignées comme site ad hoc: les wagons de Foch arrivèrent les premiers par la petite gare de Rethondes, sur la ligne Compiègne-Rethondes, en reculant dans ces voies ferrées militaires secondaires dans la nuit du 8 novembre 1918 (Foch, stationnait dans son train spécial aménagé en poste de commandement en gare de Senlis et attendait la confirmation que la délégation allemande acceptait de venir à lui). Les deux rames de wagons stationnèrent sur ces voies, en décalé (et pas du tout en face à face), au cœur de l épi pendant trois longues journées, pendant que les journalistes imagineront les négociations se mener au château du Francport, et que, l Histoire en marche, retiendra l Oise, et la gare de Rethondes, comme le lieu tombeau de la guerre (Foch et Weygand eux-mêmes parleront de la «signature de l armistice de Rethondes»).
Photographie non autorisée de Pierre Toubeau des 2 trains présents le 11 novembre 1918 sur les voies ferrées de l épi d artillerie de la forêt de Compiègne http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pageshistoire/trains-clairiere-armistice-sujet_8129_1.htm Décrire le lieu (la non clairière).
Localiser l espace choisi.
Expliquer le choix du lieu (la non clairière).
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pageshistoire/trains-clairiere-armistice-sujet_8129_1.htm Expliquer le choix du lieu (la non clairière).
Un lieu chargé de mémoire, la clairière aménagée en 1922. La Clairière de l'armistice fut inaugurée le 11 Novembre 1922 en présence du Président de la République, Alexandre Millerand, du Ministre de la guerre André Maginot, du président du Conseil des ministres, Raymond Poincaré, et du maréchal Foch. L aménagement décidé a consacré un projet symbolique dont la construction commença en août 1922 selon les idées de Jean-Auguste Binet-Valmer (l initiateur du transfert du Soldat inconnu sous l'arc de Triomphe) centrées sur l idée du wagon des vaincus, du wagon des vainqueurs, et d une pierre tombale (la «dalle sacrée», humble réplique de celle du Soldat inconnu) avec une inscription vengeresse, loin des discours pacificateurs. Incluant la «dalle sacrée», la matérialisation des emplacements des wagons français et allemands - face à face (ce qui est inexact) et la matérialisation des voies ferrées dans un espace circulaire dégagé, ce projet se veut un symbole fort et non une reconstitution rigoureuse (seule la place donnée au Wagon 2419 D est effectivement exacte). Le premier abri musée (pour le wagon français 2419 D) ne fut construit qu en 1927.
Inauguration de la clairière de l Armistice de Compiègne le 11 novembre 1922. Expliquer la symbolique de la clairière construite en 1922.
Photographie actuelle de l aménagement symbolique de la clairière (ici, la matérialisation de l emplacement du wagon français 2419 D). Expliquer la symbolique de la clairière construite en 1922.
Expliquer Photographie 1/2 actuelle de l aménagement symbolique de la clairière (ici, la «dalle sacrée», conçue comme tombeau de l orgueil allemand, autrement dite «dalle vengeresse»). le sens de la phrase dans son contexte.
Ici le 11 novembre 1918 succomba le criminel orgueil de l Empire allemand vaincu par les peuples libres qu il prétendait asservir Photographie 2/2 actuelle de l aménagement symbolique de la clairière (ici, la «dalle sacrée», conçue comme tombeau de l orgueil allemand, autrement dite «dalle vengeresse»). Expliquer le sens de la phrase dans son contexte.
Schématisation des emplacements réels des wagons des plénipotentiaires et éléments de l aménagement du site à partir de 1922 Photographie actuelle de l aménagement symbolique de la clairière Carte IGN, partie Est commune de Compiègne (limites communales en jaune) Confronter les 3 documents pour distinguer les aménagements symboliques des emplacements historiques (point de vigilance: l orientation).
Un lieu chargé d Histoire, le retour de symboles, 1940, 1944,... L armistice du 22 juin 1940 Du démontage de la clairière et transfert du wagon à Berlin, à la réinstallation à partir de 1944 à l identique Des cérémonies républicaines 11 novembre 2014 Photographie de 11 novembre 2013