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Transcription:

Le magazine de la filière électriquemagazine N 10 - MAI 2007 ISSN 1779-9899 Toute la lumière en page 27 Profession installateur/ prescripteur La CSEEE poursuit un objectif de qualité Profession fabricant Electro-Liaison entend proposer une alternative crédible sur le marché de l appareillage Profession négociant Rexel France améliore sa logistique grâce à de nouveaux outils informatiques Technologie La maison à énergie renouvelable Produits et nouveautés KM Europ spécialiste des matériels de signalisation lumineuse et sonore

C EST NOUVEAU, C EST SUR INTERNET... www.electromagazine.fr > > > New! Découvrez www.electromagazine.fr Le supplément multimédia du magazine. Dédié à tous les acteurs de la filière électrique, ce site vous permettra de trouver un bulletin d abonnement, un bon de commande pour compléter votre collection, d avoir des infos agenda, une liste de liens des fabricants, Vous pouvez également consulter et télécharger certains articles complets, extraits du magazine : Actualités de la filière, brèves, réglementation, produits et nouveautés. Découvrez aussi la rubrique Info Fil! Qu est-ce que l Info Fil? > Info Fil c est l information filière, une rubrique dans laquelle chaque acteur de la filière électrique peut s exprimer. Ainsi, chacun a la liberté de faire passer une info, un commentaire, une réaction. A chaque info reçue, nous la mettons en ligne (après vérification). Vous souhaitez vous exprimer? Alors n hesitez plus. Votre message sera véhiculé par notre support internet. Que vous soyez fabricant, grossiste, prescripteur, négociant, installateur, Notre site internet vous accueille pour faire passer votre message. Envoyez votre texte à : contact@electromagazine.fr Pour tous renseignements contactez-nous Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 / e-mail : contact@ electromagazine.fr

sommaire n 10 Mai 2007 Editorial 7 p. 10 Yves Desportes, délégué général de la Chambre syndicale des entreprises d équipement électrique de Paris et sa région (CSEEE). p. 14 Jean-Baptiste Humann, directeur général d Electro-Liaison (groupe Simon) p. 14 Patrick Jilcot, directeur commercial et marketing d Electro-Liaison (groupe Simon) p. 20 Franck Aussedat, directeur Supply Chain de Rexel. p. 32 Alain-Henri Keravec directeur général d Aprochim (groupe Chimirec) p. 32 Christophe Bonazzi, président de KM EUROP p. 32 Michèle Marsilly directeur général de KM EUROP Les actualités de la filière 8 Nucléaire et sécurité de l approvisionnement électrique de la France 8 La FIEEC se prépare à la mise en place de la directive EuP 8 9 e colloque des énergies renouvelables : de la production aux usages 9 Brèves 9 Profession installateur/prescripteur 10 La CSEEE poursuit un objectif de qualité 10 Ma petite entreprise ne connaît pas la crise 12 Brèves 13 Profession fabricant 14 Electro-Liaison entend proposer une alternative crédible sur le marché de l appareillage 14 Un nouveau progrès dans la sécurité des Etablissements Recevant du Public (ERP) 16 Repérage : Partex mise sur le service 18 Brèves 19 Profession négociant 20 Rexel France améliore sa logistique grâce à de nouveaux outils informatiques 20 Brèves 23 Réglementation 24 Certificats d économies d énergie et éclairage : mode d emploi 24 Formation 26 L apprentissage : une réponse moderne et adaptée à la formation 26 Technologie 28 La maison à énergie renouvelable 28 Aprochim développe un nouveau procédé de décontamination des transformateurs 32 Chantier 34 Intelligence embarquée pour un détecteur 34 Toulon Escartefigue : l éclairage met en valeur la corniche 36 Produits et nouveautés 38 KM Europ spécialiste des matériels de signalisation lumineuse et sonore 38 Came leader des automatismes pour portes et portails 40 Les blocs de jonction entrelec sont distribués sous blister 42 Produits et nouveautés 43 Protection contre les surtensions : une offre qui mérite d être connue 47 Agenda 48 Service-lecteurs 49 Abonnement 49 électro magazine - n 10 - Mai 2007 5

édito Eclairage durable, tout le monde y a droit! D.R. En éclairage, le développement durable est devenu une réalité, certes encore méconnue, et pourtant nous disposons aujourd hui de toutes les technologies qui, à l image de l acoustique ou de la thermique, nous offrent toutes les possibilités pour obtenir des bâtiments de qualité à efficacité énergétique élevée. Une récente étude réalisée par le CEREN pour l ADEME, EDF et le Syndicat de l éclairage a montré qu environ 15 % des installations tertiaires n étaient pas conformes au Code du Travail, réglementation de base qui a plus de 30 ans, et que 85 % des éclairages de bureaux ne sont pas conformes aux exigences de la norme d éclairagisme EN 12464 (2004). Pourtant, les produits performants sont sur le marché et les référentiels et textes réglementaires apparaissent. Alors pourquoi l éclairage souffre-t-il d une telle ignorance? Question de culture et de frilosité des marchés, sans doute. La France est un des pays les plus engagés dans le combat contre le réchauffement climatique mais c est aussi un de ceux où le prix du kwh est relativement bas. Pourtant, les consommations d éclairage dans le bâtiment (25 TWh) peuvent représenter jusqu à 40 % des consommations électriques et des économies considérables (20 à 70 %) pourraient être réalisées pour rénover les installations en utilisant les dernières technologies électroniques de l éclairage. L Association française de l éclairage a la volonté de dépasser son rôle de société savante pour devenir plus pédagogue et entreprendre des actions visant à informer et former tous les acteurs de l éclairage. Aujourd hui, l éclairage ne doit pas se limiter à la seule considération du coût du matériel mais tenir compte de nouveaux enjeux connexes. Le nouveau président de l AFE, Christian Corbé, docteur en médecine, ophtalmologiste des hôpitaux des armées, a, tout au long de sa carrière, lié lumière et vision : de la performance visuelle du personnel navigant de l aéronautique, à la déficience visuelle des personnes âgées. C est donc naturellement avec lui que l AFE souhaite travailler sur l ergonomie de l éclairage, et ses incidences sur la santé, toujours dans un souci d optimisation énergétique et d amélioration des ambiances lumineuses. C est par le biais de nos recommandations, guides, et brochures que nous pouvons apporter notre contribution et, surtout, communiquer sur l éclairage et plus largement sur la lumière. Quelle autre industrie pourrait se vanter de mettre sur le marché des produits à haute efficacité énergétique qui améliorent en même temps la performance globale des installations? L avenir est prometteur pour l éclairage : pour répondre aux besoins de notre société notre expertise nous aidera à conduire, avec l ensemble de ses acteurs, une logique de développement durable fondée sur la maîtrise des coûts économiques pour une meilleure qualité de vie. Bernard Duval délégué général de l Association française de l éclairage électro magazine - n 10 - Mai 2007 7

ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Nucléaire et sécurité de l approvisionnement électrique de la France L existence de l important parc nucléaire français est capable de fournir aux partenaires européens régulièrement une électricité abondante et bon marché Qu on le veuille ou non, le nucléaire jouera un rôle clé dans les années à venir dans la mesure où les sources d énergie renouvelable et les mesures d économies ne seront pas suffisantes à court terme. doc. EDF La délégation de la mission commune d information du Sénat sur la sécurité d approvisionnement électrique de la France doit présenter au mois de juin prochain, un rapport d information. Pour cela, elle a rencontré les représentants de tous les acteurs du secteur de l électricité (producteurs, transporteurs, consommateurs industriels, salariés), ainsi que des fonctionnaires de la Commission européenne et du secrétariat général du Conseil de l Union européenne. La nécessaire lutte contre le réchauffement climatique La délégation a notamment retenu de ses divers entretiens que plusieurs états de l Union européenne entendent mener une politique électrique dont l équilibre, en matière tant d approvisionnement que de prix, reposerait pour beaucoup sur les capacités d exportation de la France en courant électrique. Elle estime cependant que, pour garantir la sécurité d approvisionnement de tous les partenaires de l Union, ce choix devrait être encadré par des normes communautaires de production nationale minimale d électricité. En outre, la délégation se félicite que le Conseil européen ait rendu compatible ce choix avec les objectifs nécessaires de lutte contre le réchauffement climatique en prenant acte de l évaluation de la Commission sur la contribution de l énergie nucléaire dans le cadre de préoccupations grandissantes sur la sécurité des approvisionnements d énergie et de la réduction des émissions de CO 2. Car nul ne peut feindre d ignorer que la renonciation à l électricité d origine nucléaire par plusieurs des partenaires européens de la France et le processus de remplacement par des énergies renouvelables qu ils envisagent ne sont rendus possibles, pendant la période de transition, que par l existence de l important parc nucléaire français capable de leur fournir régulièrement une électricité abondante et bon marché. La FIEEC se prépare à la mise en place de la directive EuP Cette directive préconise la prise en compte systématique des aspects environnementaux dans les critères de conception ou d amélioration des produits. Il est nécessaire que les industriels anticipent sur le plan normatif et sur celui des accords volontaires la prise en compte des exigences de la directive-cadre EuP qui va être déclinée par secteur sous forme de règlements. À défaut de normes, la Commission fixera les seuils pertinents qui seront alors établis sans le concours des industriels. Ce message de la Commission européenne a été relayé aux industriels par la FIEEC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication). La directive européenne 2005/32/CE, ou directive EuP du 6 juillet 2005, établit un cadre pour la fixation d exigences en matière d éco conception applicable aux produits consommateurs d énergie (électricité, combustibles fossiles et sources d énergie renouvelables). La directive EuP préconise la prise en compte systématique des aspects environnementaux dans les critères de conception ou d amélioration des produits. Pas de dispositions contraignantes Pour autant, cette directive n introduit pas de dispositions directement contraignantes pour des catégories de produits spécifiques, mais énonce plutôt des conditions et des critères relatifs aux caractéristiques environnementales des produits, comme la consommation d énergie et d eau, la production de déchets, la prolongation de la durée de vie, afin qu ils puissent être améliorés rapidement et efficacement. Cette directive doit être transposée en droit français avant le 11 août 2007. Un forum de consultation aura un avis consultatif sur les mesures d exécution qui seront prises par le comité réglementaire mis en place par la Commission et adoptées au début de l année prochaine, explique Gisèle Fafin, chef du service environnement de la FIEEC : c est la porte ouverte à des accords volontaires, comme à des mesures d exécution. Les avis seront transmis à un comité réglementaire qui prendra des décisions. Pour en savoir plus, on peut se rapporter à notre article sur la démarche d éco conception paru dans électro magazine N 7, p 19 UNE SOCIÉTÉ D ÉCOCONCEPTION...... baptisée Codde Une société d éco conception, Codde [acronyme de Conception Développement Durable Environnement], a été mise en place en 2002 par la FIEEC et le Gimelec : elle a été retenue comme consultante dans le cadre des études préparatoires relatives aux familles de produits désignées par la Commission : petites installations à combustible solide, sèche-linge, aspirateurs, adaptateurs décodeurs, éclairage domestique, qui pourraient faire l objet des premières mesures d exécution. 8 électro magazine - n 10 - Mai 2007

LES ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE 9 e colloque des énergies renouvelables : de la production aux usages doc. G.Monico Ce colloque a réuni plus de 1 200 participants au CNIT, à Paris-la-Défense : des opérateurs énergétiques, des collectivités territoriales,... Les candidats à la présidence s engagent sur 20 % d énergie renouvelable dans la France de 2020. Cet objectif suppose de réfléchir aux usages et à l utilisation de systèmes performants comme les pompes à chaleur. Les 8 et 9 mars derniers, les chefs d état et de gouvernement de l Union européenne ont adopté un objectif contraignant de 20 % d énergies renouvelables dans l Union, en 2020. Il faudra donc tripler la part des énergies renouvelables. La France s est ralliée à cette proposition. Mais pour atteindre ce taux de 20 %, tous les grands pays, donc la France, doivent accepter à titre individuel ce même objectif de 20 %.. alors que nous n en sommes qu à un taux de seulement 7 % aujourd hui. Dominique Voynet, ainsi que les représentants de François Bayrou, Ségolène Royal, et Nicolas Sarkozy qui intervenaient le 13 mars dernier lors du 9 e colloque des énergies renouvelables, ont tous confirmé leur adhésion à cet objectif pour la France. Le débat se déplace vers les usages Pour Erik Guignard, responsable prospective et stratégie au SER (Syndicat des énergies renouvelables), ce colloque est l un des rares traitant de l énergie dans toutes ses dimensions. Les différentes conférences sur les énergies renouvelables ont élargi cette fois le débat aux usages. C est ainsi qu ont été évoqués les usages liés au transport et à la chaleur. Certes, la part de l éolien a été défendue, comme d habitude : on a soutenu Areva dans sa volonté de racheter REpower Systems AG, spécialiste des turbines de forte puissance particulièrement adaptées à l offshore jusqu à des dizaines de kilomètres des côtes, et de se lancer dans le grand éolien. En effet, avec leurs 5 MW, les turbines REpower figurent parmi les plus puissantes sur le marché de l énergie éolienne. Les autres débats ont évoqué la possibilité d utiliser les biocarburants qui pourraient représenter 10 % des usages liés au transport, la nécessité de passer aux biocarburants de seconde génération, et la défense des véhicules hybrides électriques. À propos des usages liés à la chaleur, a été défendu l usage de systèmes performants tels que les pompes à chaleur et de biocombustibles. Erik Guignard ajoute : il était par ailleurs impératif que ces usages soient liés à de sérieuses politiques d économies d énergie de façon à pouvoir espérer parvenir au taux de 20 %. Nous avons conscience que cela demandera des efforts considérables. BRÈVES L installation de panneaux solaires continuera à bénéficier du crédit d impôt Comme nous vous l annoncions dans notre édition d avril (voir «électro magazine N 9 p 6), l éligibilité au crédit d impôt de l installation solaire photovoltaïque de production d électricité chez les particuliers a fait l objet, ces derniers mois, de négociations entre le Syndicat des énergies renouvelables et le ministère de l Economie, des Finances et de l Industrie. Les négociations ont abouti le 13 février dernier et, finalement, le crédit d impôt ne sera pas remis en cause si la consommation d électricité de l habitation est supérieure à la moitié de la puissance des panneaux solaires photovoltaïques. Dans la pratique, cette condition est généralement remplie. En effet, la consommation moyenne d une habitation excède, dans la plupart des cas, la capacité de production moyenne des équipements bénéficiant du crédit d impôt. En tout état de cause, cette condition sera considérée comme remplie lorsque la puissance installée n excède pas 3 kw. Stabilisation de la conjoncture pour la filière électrique Selon le Gimélec, la conjoncture des industries de l équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés semble se stabiliser au mois de février. Malgré une légère accalmie, le marché du bâtiment français reste porteur d affaires pour les entreprises de l équipement électrique. Répondant à un besoin structurel du marché, plus qu à une évolution conjoncturelle, les ventes de solutions d énergie sécurisée comme les onduleurs, groupes électrogènes... continuent leur progression pour les infrastructures de réseaux informatiques et de télécommunications. Dans l industrie, la difficile conjoncture des secteurs automobile et aéronautique n encourage pas les travaux d extension ou de modernisation des chaînes de production. Cependant, des perspectives proviennent des industries de la pharmacie, de l agroalimentaire, de la mécanique ou du papier. Les éco-industries et entreprises de l énergie apportent un certain optimisme, notamment pour les ventes de matériels d automates, de contrôle et de régulation. Par ailleurs, pour l appareillage moyenne tension et les transformateurs de distribution, l application de l arrêté sur l élimination des appareils électriques contenant du PCB permet le renouvellement progressif du parc installé (voir dans ce numéro en page 32). Tassement de la construction Selon les statistiques du ministère de l Equipement, le nombre de logements autorisés à la construction a reculé de 4,4% sur la période décembre 2006-février 2007, par rapport à la période décembre 2005-février 2006. Le nombre de logements déclarés commencés a pour sa part reculé de 15,1% sur la période décembre 2006-février 2007. Pour l instant, rien ne permet de dire si on assiste à une stabilisation de l activité à un niveau élevé ou à un retournement. électro magazine - n 10 - Mai 2007 9

PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR La CSEEE poursuit un objectif de qualité Doc. DR Yves Desportes, délégué général de la Chambre syndicale des entreprises d équipement électrique de Paris et sa région (CSEEE). La chambre syndicale souhaite proposer des services de qualité qui permettent à ses adhérents de surfer sur les nouveaux marchés et entend mettre en place des formations adaptées aux besoins des entreprises de la filière électrique. électro magazine - Pourquoi la CSEEE s implique t-elle autant dans la formation? Yves Desportes - La CSEEE a toujours eu comme axe principal la recherche de la qualité et son président, Emmanuel Gravier, est très déterminé à amplifier encore cet effort. Or, la qualité pour les entreprises passe inévitablement par la qualité du travail effectué par ses salariés. C est dans cet esprit que la CSEEE a créé un Centre de formation des apprentis, le CFA Delépine et un centre de formation continue l AFORELEC. Je souligne que depuis 6 ans nos trois organisations sont ISO 9001 car la CSEEE s inscrit également dans une logique de qualité de service vis-àvis de ses clients qui sont ses entreprises adhérentes. les entreprises qui consacrent le plus de temps à la formation de leurs salariés sont celles qui sont économiquement les plus performantes. Est-ce que la recherche de la qualité est la même pour toutes les entreprises? Yves Desportes - Les entreprises qui veulent faire progresser leur activité et leur marché le font indépendamment de leur taille, car elles sont soucieuses de qualité et de qualification. Par exemple, nos adhérents sont Qualifélec. Et puis il faut tenir compte d autres paramètres liés au fait que la transmission des entreprises est de moins en moins familiale. Or, lors de la cession, les acquéreurs sont de plus en plus sensibles à la valeur patrimoniale qui est étroitement liée à la qualité de la main d œuvre, des travaux réalisés, de la clientèle... Comment s effectue le recrutement dans le Centre de formation des apprentis? Yves Desportes - Nous formons 450 apprentis à Delépine. Le recrutement s appuie sur sa notoriété, la qualité des formations qu il dispense, la présence sur des salons spécialisés. Nous recrutons à tous niveaux à partir de la 3 e, lorsque les élèves s aperçoivent que c est cette voie qui leur convient le mieux. On ne recrute que les jeunes dont on pense qu ils seront en mesure de s intégrer dans le monde de l entreprise. L ambition de Delépine est de présenter aux entreprises des apprentis avec des chances très sérieuses de succès. Comment vous assurez-vous que ces jeunes s intégreront bien dans le monde de l entreprise? Yves Desportes - En fait, on cherche à tester leur motivation qui constitue un critère au moins aussi important que le carnet scolaire. D ailleurs, au CFA, on a vu des résurrections de jeunes qui étaient en quasi-échec scolaire. Car le niveau d étude que nous demandons n est pas très important. Par contre, l adaptation au monde de l entreprise est essentielle et nous attachons de l importance à certains éléments d éducation : il y a là un ensemble de choses simples que les jeunes doivent acquérir. Nous nous appuyons sur une relation triangulaire entre le jeune et sa famille, l entreprise et son tuteur, le professeur de CFA. Quand cette relation est bien maillée, nous sommes capables d anticiper les dérives. Nous rémunérons aussi les services d une assistance sociale qui intervient une fois par semaine ; le principe est aide-toi et on t aide. Quand un jeune qui a de la valeur bute à un moment sur la marche d une difficulté sociale trop forte, ça vaut la peine de lui donner le coup de main déterminant qui lui permettra de la franchir. Avez-vous la même logique avec le centre de formation continue AFORELEC? Yves Desportes - Avec l AFORELEC, nous sommes dans la logique d une réponse à un besoin qui est sensiblement différent. Il s agit de s adapter aux techniques qui évoluent rapidement et de mettre à disposition des entreprises et de leurs salariés des stages permettant une mise à jour pertinente des connaissances. Son président, Guy Bédier, est très attaché à ce point. On pourrait penser que les entreprises qui consacrent du temps à la formation sont désorganisées par des absences. Ce n est pas le cas puisque nous constatons souvent que les entreprises qui consacrent le plus de temps à la formation de leurs salariés sont celles qui sont économiquement les plus performantes. 10 électro magazine - n 10 - Mai 2007

INTERVIEW besoins de formation en globalisant les attentes des entreprises. En ce qui concerne l information et les services, l ambition de la CSEEE est de donner à ses adhérents les éléments qui permettent de prendre la vague à son départ. Pour cela, il faut donner la bonne information qui n arrive pas trop tôt ni trop tard et qui soit adaptée à la taille des entreprises. En ce qui concerne la formation, elle concerne toutes les entreprises dont beaucoup ne connaissent pas la CSEEE. Les conseils d administration des deux centres de formation sont composés par des chefs d entreprises qui sont très attentifs au contenu des formations. Un petit exemple : deux ans avant que les chaussures de sécurité deviennent obligatoires dans les ateliers de CFA, le conseil d administration a voulu que, dans une volonté pédagogique, elles soient systématiquement portées par les apprentis afin de les forger aux exigences de la vie professionnelle. doc. CSEEE En 2006, 1 200 stagiaires ont été accueillis à l AFORELEC soit 22 000 h de formation en 150 sessions de durée variable. Quelles sont les formations que vous dispensez? Yves Desportes - Nous proposons une cinquantaine de stages à l AFORELEC, dont la plupart peuvent être insérés dans des parcours compétence de formation à la carte. Ces parcours sont conçus comme un guide pour élever progressivement, entre expérience et stages, le niveau de compétence et d emploi. Les premiers partent du niveau d ouvrier, d autres atteignent celui de chargé d affaires en passant par celui qui encadre une équipe puis un chantier. C est pour cela que nous dispensons non seulement des formations techniques mais aussi des formations très pragmatiques en matière juridique ou commerciale ou de droit du travail pour celui qui gère un chantier ou une affaire. Avez-vous des développements en vue? Yves Desportes - Oui, par exemple, face à la pénurie d électriciens nous développons un partenariat avec l AFPA et l ANPE. Nous pré-sélectionnons pour identifier des non-électriciens motivés ayant une expérience de travail. Les personnes choisies sont fidélisées par un recrutement en CDI et par une formation en alternance sur financement AREF. Ils acquièrent une base solide à partir de laquelle ils sont capables de progresser dans leur entreprise. L année dernière, il y avait 11 personnes. Nous doublons le nombre cette année car l expérience est un succès. Propos recueillis par François Sagot Quelles sont les secteurs porteurs? Yves Desportes - Une étude récente de l ARENE dans le cadre d une demande de la région Île de France sur les besoins générés par la recherche de la qualité environnementale et de la performance énergétique, montre qu ils seront à l origine de nouvelles opportunités; l installation électrique est concernée notamment par les rénovations d installation, l éclairage public, le solaire. Ces opportunités s accompagnent de nouveaux besoins non négligeables en main d œuvre pérenne. Les entreprises performantes devront avoir une intelligence générale des questions énergétiques et inscrire leurs offres dans le cadre d une approche globale. En revanche, chacun des métiers s appuiera sur des techniques différentes et de plus en plus complexes, d où la nécessité pour les entreprises d entretenir des spécialistes de mieux en mieux formés. doc. CSEEE Comment orientez-vous les formations? Yves Desportes - Les présidents sont très attachés à ce que la CSEEE, l AFORELEC et Delépine réfléchissent ensemble aux 450 apprentis sont formés à Delépine. Le recrutement s effectue à tous les niveaux à partir de la 3e. A noter qu un BTS est en projet pour 2008. Par ailleurs, une possibilité est offerte à ceux qui ont un niveau bac général de mettre le pied à l étrier professionnel et de se former en 1 an au BEP. électro magazine - n 10 - Mai 2007 11

PROFESSION INSTALLATEUR ACTUALITÉS Ma petite entreprise ne connaît pas la crise Doc. DR Pierre Chalard, artisan électricien à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Son entreprise compte deux compagnons. électro magazine - Installateur électricien, vous travaillez avec deux compagnons sur les chantiers. Vous avez confié les travaux comptables à un cabinet et vous semblez heureux de votre situation. Mais l êtes-vous réellement? Pierre Chalard - Oui! Je suis satisfait. Ni béat, ni radieux mais content de faire le travail qui est le mien. Il ne faut pas limiter les points positifs de l artisanat aux seuls aspects financiers de nos petites entreprises. Travailler pour gagner sa vie est indispensable, mais travailler pour réaliser des chantiers qui nous amènent des satisfactions personnelles rend heureux. Quel a été votre parcours professionnel? Pierre Chalard - Au tout début de ma carrière, employé d une entreprise d électricité, il me manquait une forme de liberté. A 30 ans, je m installais à mon compte! La notion de rentabilité financière m a conduit vers le pavillonnaire et les chantiers en série... Mais j ai tenu 5 ans. En 1987, le marché s est affaissé et les résultats en caisse également. Deux à trois ans plus tard, je ne travaillais plus que pour la rénovation et pour le tertiaire. Désormais, notre équipe reste orientée sur ces deux axes. Je suis responsable des travaux mais, également, partie prenante à la conception des aménagements techniques que ce soit pour les rénovations des pavillons ou celle des magasins. Les joies que vous tirez de votre métier sont-elles dues à l évolution des technologies ou à celle de vos clients? Pierre Chalard - C est la même chose ou, si vous préférez, c est la même cause! Les désirs de confort de chacun sont suivis par les fabricants. Les avancées de la technologie aident les services marketing et les bureaux d études. La communication est définie pour les cibles qu elle veut séduire : Tout d abord, le technicien, c est-à-dire les prescripteurs, les bureaux d études et les architectes ; ensuite, l électricien, le négociant et l installateur à qui l on parle de pose facile et de bonne tenue dans le temps ; enfin, le particulier, l acheteur et pour une part importante, la maîtresse de maison pour l élégance et l aspect pratique des installations électriques. Pourriez-vous nous parler d un chantier qui vous a fait plaisir? Pierre Chalard - Il y a quelques mois, mes compagnons et moi, nous avons terminé l installation électrique d un restaurant. Les D abord positionné sur le marché du pavillonnaire et des chantiers en série, Pierre Chalard a su orienté son entreprise, il y a une vingtaine d années, vers la rénovation et le tertiaire, des activités plus porteuses. Cet artisan heureux de son métier livre son expérience et parle de l avenir. études de base ont été réalisées par un cabinet d architecture. La mise au point des détails a été effectuée par les dirigeants de l établissement et par moi même. Auparavant, le bâtiment qui datait des années 30 abritait une imprimerie. Les nouveaux propriétaires et l architecte ont eu l idée de conserver le style de cette époque : briques en façade et grandes verrières style fabrique, intérieur tout en bois d acajou et en acier qui offre un espace très aéré entre la salle du bas, avec une vue sur les cuisines et celle du haut, plus intimiste, d où l on peut scruter les moindres faits et gestes des cuisiniers grâce à un écran plasma. La salle de 80 couverts est régulièrement complète et les clients sont satisfaits tant par les mets du restaurant que par la décoration et la qualité de l éclairage. Honnêtement, c est ce dernier point qui me donne une réelle satisfaction. Et d un chantier qui vous a chagriné? Pierre Chalard - Très récemment, nous avons terminé un chantier de chauffage. Tout s est parfaitement passé, à un énorme détail près : la difficulté de réglage du gestionnaire d énergie ce qui gâchait la satisfaction du client. Il m a fallu près d une semaine pour que le représentant du fabricant puisse me dépanner. Sans commentaire! Qu en est-il du sens pratique? Pierre Chalard - Devant le client, nos dires sont pratiques, pragmatiques et utiles. Prôner l installation d un détecteur de présence est pratique, utile. Présenter un luminaire équipé de Leds et d un détecteur, cela est de plus en plus fréquent comme ouvrir une valise de démonstration pour conseiller des appareillages élégants... Chacun de ces exemples montre la volonté d allier l esthétique à l économie. Comment voyez-vous l avenir? Pierre Chalard - Les produits, les techniques de vente, les désirs de confort, vont encore évoluer. A présent, c est l avenir de ma petite entreprise d artisan qui m intéresse, la venue d un apprenti est à l étude... Mais il s agit aussi de consacrer du temps pour mieux connaître les nouvelles technologies et leurs possibilités d utilisation. Bref, il faut encore apprendre! Propos recueillis par Jean Leprince 12 électro magazine - n 10 - Mai 2007

ACTUALITÉS PROFESSION INSTALLATEUR BRÈVES SBT rénove le système de sécurité incendie de la tour du Crédit Lyonnais Située dans le quartier de la Part-Dieu, cette tour haute de 165 m est la plus haute de la ville de Lyon et le plus haut gratteciel français qui ne soit pas située en île de France. Siemens Building Technologies participe à la rénovation complète du système de détection incendie : le PC de sécurité, le local pour les modules d avertissement situé en toiture, les chambres de l hôtel munies d un compartiment de désenfumage individuel, l équipement des bureaux. La construction passive arrive en France Les 1 ères Assises nationales de la construction passive se sont tenues le samedi 21 avril 2007, à Grenoble. Cette manifestation avait pour but de susciter une mobilisation politique, culturelle et industrielle en faveur de la démarche de construction passive. Des échanges avec les représentants de la région du Vorarlberg (Autriche), région pilote en matière de construction passive, ont permis d enrichir les débats de chantiers concrets. La construction passive est une suite logique de la construction à faible consommation énergétique dans le cadre de laquelle on a encore optimisé les matériaux de construction et les techniques. Les performances énergétiques d une construction passive (chauffage et eau chaude sanitaire) doivent être inférieures à 15 kwh/m 2 /an (pour mémoire, la moyenne française est de 180 kwh/m 2 /an). Ce mode de construction ne se limite pas aux maisons individuelles et aux petits immeubles, mais il convient également pour la construction ou la réhabilitation de bâtiments industriels, commerciaux et administratifs ainsi qu aux écoles. Une comparaison internationale sur le bâtiment et l énergie Dans le cadre du Programme de recherche et d expérimentation sur l énergie dans le bâtiment (Prebat), l Ademe, le Plan urbanisme, construction, architecture et le CSTB viennent de mettre en ligne la première partie du rapport Comparaison internationale Bâtiment et Energie sur le site http://www.prebat.net/benchmark/benchmark.html. Cette comparaison porte notamment, sur des programmes d opérations performantes en Allemagne, aux Etats-Unis et au Japon, ainsi que des composants et équipements innovants : parois opaques et transparentes, systèmes de chauffage et de ventilation, photovoltaïque.

PROFESSION FABRICANT Electro-Liaison entend proposer une alternative crédible sur le marché de l appareillage Fort de son rachat par le groupe espagnol Simon, la société vient de réorganiser sa logistique et son équipe commerciale pour passer essentiellement par la distribution. Elle s appuie désormais sur un vaste catalogue d appareillage électrique domestique et tertiaire. électro magazine - Quelle est l origine de la société Electro- Liaison? Jean-Baptiste Humann - Electro-Liaison est une société d origine familiale dont la création remonte à 1957. Elle a été rachetée par le groupe espagnol Simon, en 2002. Le groupe Simon qui est le leader de l appareillage électrique en Espagne, bénéficie sur son marché national d une forte croissance de l immobilier. Mais il s est aussi fortement développé à l international avec une présence dans de nombreux pays européens, au Maghreb, en Chine et en Amérique du Sud. Désormais, ce groupe industriel est formé de 20 entreprises dans le monde, avec une présence dans plus de 50 pays. Au niveau mondial, le groupe Simon se développe sur les marchés de l appareillage électrique domestique, de la connexion électrique pour le tertiaire, et de l éclairage. Résultat de ce fort développement, le chiffre d affaires du groupe est passé de 95 millions d euros en 1995 à 310 millions d euros en 2006, en progression de 19 % par rapport à 2005. Comment a évolué Electro-Liaison depuis le rachat en 2002? Jean-Baptiste Humann - Grâce au rachat par le groupe Simon, Electro-Liaison a pu renforcer ses gammes tertiaires et développer avec succès les gammes d appareillages de Simon. Le groupe Simon a donc trouvé avec Electro-Liaison une assise logistique et commerciale pour faire grandir sa présence sur le marché français. Le chiffre d affaire a connu une croissance soutenue depuis Doc. F.S. Jean-Baptiste Humann (à gauche sur la photo) est directeur général d Electro-Liaison (groupe Simon) et Patrick Jilcot est directeur commercial et marketing. 4 ans pour attendre 6,8 millions d euros en 2006. Cette croissance a demandé une évolution de notre chaîne logistique et de notre organisation commerciale. Il est clair que notre appartenance à un groupe nous donne les moyens de notre développement même s il faut trouver le bon timing pour accompagner la croissance. Quelles ont été les répercussions sur votre politique commerciale? Patrick Jilcot - Il y a 4 ans, nous réalisions 15 % de notre chiffre d affaires par la distribution et 85 % en direct. Aujourd hui, nous passons à 70 % par la distribution et seulement à 30 % en direct. Notre objectif est de nous appuyer sur de grands groupes de distribution professionnelle afin d être suffisamment réactifs pour répondre aux délais d approvisionnement, toujours plus LES CHIFFRES CLÉS Structure : Electro-Liaison est une filiale du groupe espagnol Simon Activités : Appareillage électrique domestique, connexion électrique pour le tertiaire, éclairage Chiffre d affaires du groupe Simon : 310 millions d euros, en 2006 ; effectifs : 3 500 personnes Chiffre d affaires de la filiale française : 6,8 millions d euros, en 2006, effectifs : 42 personnes Implantation : le siège et les entrepôts sont basés à Vitry sur Seine (94) Doc. Electro-Liaison Un magasin de 6 000 m 2 est basé à Vitry sur Seine par lequel transitent tous les produits du Groupe Simon qui viennent majoritairement d Espagne. Figure également un atelier de montage et de câblage pour les demandes particulières des clients. Le réseau de distribution permet aujourd hui de livrer partout en France, en 24 H. 14 électro magazine - n 10 - Mai 2007

INTERVIEW courts, que nous demandent les électriciens. Comme les installateurs ont une pression importante sur les délais de réalisation de leur chantier, nous devons les accompagner au plus près de leurs travaux pour qu ils puissent obtenir rapidement nos produits sur l ensemble du territoire français. nous cherchons constamment à améliorer la qualité des produits existants et, aussi, à renouveler nos gammes. Comment souhaitez-vous vous démarquer de la concurrence? Patrick Jilcot - Pour pénétrer le marché, nous souhaitons proposer des produits spécifiques notamment en matière d esthétique et de fonctionnalités techniques afin de constituer une offre alternative. A titre d exemple, notre appareillage Simon 82 Nature et notre catalogue de solution aluminium pour le tertiaire illustrent bien cette différenciation. Et d ailleurs le marché a réservé un accueil très positif à ces produits. Mais on ne change pas les choses du jour au lendemain et nous sommes encore dans une phase de persuasion. CGED, CEF et divers distributeurs indépendants nous font déjà confiance et acceptent de stocker nos produits. Notre équipe commerciale a été entièrement réorganisée avec, désormais, 14 commerciaux itinérants dont 2 prescripteurs, 6 personnes en administration des ventes et un directeur des ventes. de prendre une partie de ce marché et, notamment, dans le domaine de l appareillage électrique moyen et haut de gamme. La France s est longtemps caractérisée par un appareillage économique. Alors, à nous de tirer le marché vers le haut en proposant le design et l innovation technologique. En ce qui concerne l équipement tertiaire des bureaux, nos spécificités sont appréciées de nos clients installateurs depuis longtemps. Néanmoins, nous cherchons constamment à améliorer la qualité des produits existants et, aussi, à renouveler nos gammes. Enfin nous avons su capitaliser sur notre image de spécialiste de l aluminium et ce n est pas nous qui le disons mais nos clients! Pensez-vous que les électriciens sont sensibles à l appareillage à plus forte valeur ajoutée? Jean-Baptiste Humann - Les électriciens ont beaucoup de chantiers à traiter et sont souvent très occupés. Cependant, un grand nombre d entre eux et, notamment, la nouvelle génération d artisans, a une envie manifeste de proposer de nouvelles solutions à leurs clients et nous pouvons répondre à ces attentes au travers de notre catalogue complet d appareillage. En outre, j ajouterai que notre offre d appareillages peut aussi bien répondre à la construction de logements sociaux qu à la rénovation d une villa de luxe, ce qui ajoute à notre crédibilité. Car attention, chez nous une gamme dite économique n est pas synonyme de qualité au rabais, bien au contraire. Et c est là aussi la force de notre engagement produit. Propos recueillis par François Sagot LE SPÉCIALISTE DE L ALUMINIUM Docs. Electro-Liaison La société est reconnue sur le marché français pour son offre aluminium synonyme de qualité, d esthétique, de résistance, et de respect de l environnement grâce à un recyclage possible à 100 %. Les produits de la gamme sont multiples : colonnes, blocs de bureautique, poteaux, plinthes, appareillage électrique, protection de câble pour passage au sol, boîtiers pour nourrice...ces solutions assurent une alimentation électrique aussi bien par le sol que par le faux-plafond. Elles permettent dans le cas d équipement de bureaux d optimiser les surfaces avec souplesse. Les marchés visés sont les suivants : les bureaux, l éducation, la santé, l industrie. L offre d appareillages Simon peut aussi bien répondre à la construction de logements sociaux qu à la rénovation d une villa de luxe Quelles parts de marché souhaitez-vous prendre, en France? Patrick Jilcot - En ce qui concerne le marché français de l appareillage électrique domestique, celui-ci est essentiellement dominé par les acteurs historiques. Cependant, nous sommes convaincus qu une part non négligeable du marché est accessible. Par ailleurs, les besoins de la construction et de la rénovation, déjà très importants, continuent d évoluer. Nous avons les moyens Docs. Electro-Liaison électro magazine - n 10 - Mai 2007 15

PROFESSION FABRICANT ACTUALITÉS Un nouveau progrès dans la sécurité des Etablissements Recevant du Public (ERP) Pascal Ruiz Responsable du Marketing et de la Communication de URA électro magazine - Vous venez de lancer le bloc SUPER SATI, en utilisant comme argument que ce nouveau produit va améliorer la sécurité dans les ERP, pouvez-vous nous en dire plus? Pascal Ruiz - Avant de vous en dire plus, et pour bien comprendre ce qu apporte ce nouveau bloc SUPER SATI, je voudrais d abord et simplement rappeler, à quoi sert un bloc autonome d éclairage de sécurité. «Un bloc d éclairage est un produit de sécurité, qui représente - à la condition qu il soit régulièrement vérifié et entretenu - la "promesse" d une évacuation en bon ordre, en cas d incendie» Si je vous comprends bien, le nœud du problème c est donc la vérification et l entretien du bloc? Pascal Ruiz - Tout à fait, si l exploitant d un établissement veut avoir la certitude que ses blocs fonctionneront bien le jour où ce sera nécessaire, la seule manière pour lui d avoir cette certitude, c est d assurer un contrôle et une maintenance régulière de ses blocs. Mais aujourd hui, cette maintenance existe déjà? Pascal Ruiz - Dans les grands établissements, il est exact qu il n y a pas vraiment de difficultés, puisqu il existe des services Entretien où des prestataires externes qui assurent cette maintenance. Par contre, là ou il y a un gros problème, c est dans les petits établissements - qui sont les plus nombreuxdans lesquels rien n est prévu pour réparer ou remplacer les blocs en panne, et les blocs qui tombent en panne restent en panne indéfiniment. voyants de couleur pour indiquer la nature des pannes, mais il s est révélé rapidement insuffisant, voire inadapté à la réalité, car le système reposait sur " l espérance que quelqu un serait chargé, dans l établissement, d inspecter périodiquement les blocs, d interpréter la couleur des voyants, et d effectuer les réparations nécessaires ". Or dans la réalité, rien de tout cela ne se produit! Les blocs Sati effectuent bien leur test comme prévu, ils allument bien les petits voyants lumineux correspondant aux pannes constatées, mais comme personne dans l établissement ne se préoccupe vraiment de cette question, les blocs qui tombent en panne et ils finissement tous par tomber en panne, un jour ou l autre le font silencieusement, et dans l indifférence générale. C est pour cette raison, que nous avons imaginé un bloc, dans lequel nous avons ajouté à la fonction Sati traditionnelle (test automatique, voyants de couleur ), une fonction d alerte, sous la forme d un feu à éclats, qui se déclenche en cas de panne, et qui est destiné à attirer l attention du responsable, sur une anomalie dans son installation de sécurité, afin de l inciter à appeler son électricien. Le Super-Sati ça n est donc qu un Sati équipé d un feu à éclats, mais ça change tout en terme de sécurité! C est dans ce contexte qu est né le bloc SUPER SATI? Pascal Ruiz - En effet, c est pour prendre en compte le besoin de sécurité des petits établissements que nous avons développé ce bloc SUPER SATI. On comprend bien le contexte, mais comment ça marche? Pascal Ruiz - Lorsque le système Sati est sorti, voici une quinzaine d années, il a représenté un progrès incontestable grâce à la réalisation automatique des tests, et à l intégration de Bloc d éclairage de sécurité SUPER SATI équipé d un signal-défaut lumineux - Réf. 121 430 16 électro magazine - n 10 - Mai 2007

PROFESSION FABRICANT ACTUALITÉS Repérage : Partex mise sur le service Doc. DR Partex fabrique chaque année plusieurs millions de bagues présentées en disques, rouleaux, vrac, bandes mais, également, des imprimantes, des rubans, des colliers d identification. Consciente des attentes de ses clients, la société développe des services par internet et réduit au minimum les délais de livraison. Laurent Poingt directeur général de Partex électro magazine - Comment se présente aujourd hui le monde du repérage? Laurent Poingt - Le repérage intéresse quasiment toutes les industries : les usines de fabrication qu il s agisse de l automobile, de l aviation, de l électroménager, les industries agroalimentaires, la chimie, la pétrochimie, l énergie gaz ou électricité. Ceci dit, il vrai que le vecteur électricité est dans ce domaine du repérage très important, presque le plus important. La filière électrique est donc intéressée? Laurent Poingt - La filière électrique est intéressée et intéressante. Qui plus est, elle est ouverte à de nombreuses variantes. L ensemble de la profession a des besoins de marquage, depuis les artisans qui travaillent dans le petit tertiaire au tableautier qui intervient pour de grands chantiers, en passant par l entreprise spécialisée. Partex répond depuis longtemps à ces multiples demandes. Comment sont organisées vos gammes de produits? Laurent Poingt - Pour les chantiers uniques, à câblage simple de type petit tertiaire, la gamme rouge propose une combinaison de repères unitaires et indépendants permettant toutes les possibilités. Un opérateur assemble les combinaisons désirées. Cette méthode permet une grande souplesse et le travail sur site. La gamme bleue s adresse à l entreprise et à l artisan qui peuvent imprimer sur site, où ils veulent, quand ils le veulent et comme ils le souhaitent. Posséder les imprimantes ad hoc est pour son propriétaire une source d économies. Toutefois, il est honnête de notre part de préciser que l entrepreneur qui n utiliserait son imprimante qu une fois par mois, pourrait choisir une autre solution. L usine en Allemagne des commandes du type standard est réellement court puisqu il oscille, suivant l importance de la commande, entre 24 et 48 heures. Il est manifeste que pour de nombreuses entreprises les gains de temps donc d argent sont réels. Qu en est-il des délais de livraison? Laurent Poingt - Nous sommes tout à fait conscients d un fait marquant dans la branche installation qui est le besoin de livraison rapide. C est la raison pour laquelle Partex garantit l expédition le jour même de toute commande passée avant 14 heures, commande de produits standard et stockés. De plus, la majeure partie de nos ventes transite par les grossistes. Et si nous regrettons que certains d entre eux ne se passionnent guère sur ces produits, nous faisons tout pour qu ils ne soient pas gênés par des stockages exagérés! Les grossistes qui travaillent avec nous peuvent participer aux ventes de notre méthode Jaune. Propos recueillis par Jean Leprince Doc Partex Avez-vous une solution universelle? Laurent Poingt - Si la réalisation des marquages est simple, elle est quand même consommatrice de temps. L entrepreneur a souvent besoin de toute son équipe sur le chantier. En outre, préparer les étiquettes ne le séduit pas. Partex met donc à la disposition des installateurs ce qu il appelle la méthode Jaune: l entreprise envoie à Partex le fichier informatique qui contient la liste des différentes impressions qu elle souhaite avec les textes, diamètres, types d étiquettes, etc. La transmission du fichier ne s effectue pas par disquette mais par Internet, pour gagner du temps. Partex assure alors la réalisation des repérages commandés, sur le ou les manchons idoines. La qualité du service, le délai de fabrication pour UNE PETITE HISTOIRE DU MARQUAGE Dès les débuts de l industrie, la multiplicité des actions, des produits et la complexité des réseaux de tubes, tuyaux, câbles et autres conducteurs de quelque chose vers ailleurs, donna une autre image au marquage et au repérage. Un morceau de papier, un peu d encre de chine, parfois du mica et un bout de cordonnet liait la marque à l objet qu il faudrait, un jour, plus tard repérer. Vers les années 1950, un artisan suédois facteur d orgues (métier qui lui imposait des repérages fréquents et multiples), eut l idée de créer des bagues de repérages. Il s agissait des premières sur le marché. Doc Partex 18 électro magazine - n 10 - Mai 2007

ACTUALITÉS PROFESSION FABRICANT BRÈVES Un chauffage rayonnant pour les lieux de culte Le chauffage des églises pose souvent des problèmes en raison des volumes à traiter et des contraintes architecturales. La société Hora vient de développer un procédé breveté qui a reçu l agrément des Monuments historiques, du ministère de la Culture et de la Commission centrale de sécurité. Baptisé Horabois, ce procédé consiste à placer une cassette rayonnante d une puissance de 160 W dans le dossier du banc qui leur font face. L alimentation électrique est réalisée en 230 V grâce à une goulotte et associée à une régulation thermique par zone ainsi qu à un limiteur placé dans chaque banc. Le tout est protégé par un dispositif différentiel. Doc. Wago Les interfaces Wago prêtes pour BACnet La gamme de produits WAGO pour l automatisation du bâtiment sera complétée par BACnet/IP, un protocole particulièrement performant adapté principalement aux applications de chauffage, de climatisation et de ventilation. Le protocole BACnet conforme à la norme CEI 16484-5 offre une vaste définition d objets et de services complexes comme, par exemple, la programmation horaire, les tendances ou la gestion de calendrier. Le contrôleur WAGO est conforme au profil B-BC. Le groupe SLI Sylvania et l Indien Havell s fusionnent Fabricant et fournisseur de produits d éclairage leader sur son marché, SLI Sylvania est racheté par le spécialiste indien en équipement électrique Havell s pour un montant de 227,5 millions d euros. La complémentarité des couvertures géographiques et des savoir-faire offre des opportunités de développement: en effet, la gamme des produits d éclairage Havell s élargit l offre SLI Sylvania et lui ouvre de nouveaux marchés. Le nouveau siège de SLI Sylvania sera basé à Francfort, en Allemagne. Les interrupteurs Céliane de Legrand récompensés Les consommateurs ont plébiscité la collection d interrupteurs Céliane en lui décernant le Trophée de la maison 2007. L ergonomie de ces appareils invite chacun à choisir son geste pour commander l éclairage que ce soit avec une commande tactile ou un variateur de lumière. Les 36 finitions de la collection proposent des neutres qui se fondent dans le décor, des glacés et des givrés, des anodisés fabriqués à partir de fines feuilles d aluminium. Des cuirs, bois, verres, porcelaine, corian et métal font pénétrer la gamme dans l univers du luxe. Le second lauréat est l offre domotique In One By Legrand pour la réalisation d un scénario d éclairage et de commande de volets roulants dans une pièce munie des interrupteurs radio Céliane.

PROFESSION NÉGOCIANT Doc.Rexel Franck Aussedat, directeur Supply Chain de Rexel. Rexel France améliore sa logistique grâce à de nouveaux outils informatiques Dans chaque pays, Rexel n 1 de la distribution de matériels électriques, possède sa propre organisation. En France, la chaîne logistique est bâtie sur deux réseaux, l un de proximité avec 450 agences, l autre de livraison avec 10 centres logistiques d entreposage et de préparation de commandes. Cet ensemble va être géré par de nouveaux logiciels en cours de déploiement. Le métier de Rexel est de distribuer tous les matériels électriques dont ses clients depuis le petit artisan jusqu aux grandes entreprises ont besoin, que ce soit dans le secteur résidentiel, le tertiaire ou l industrie, avec la plus grande réactivité. Les clients attendent une très grande largeur de gamme : la vente en France de 240 000 références différentes par an, en provenance de plus d un millier de fournisseurs actifs, conduit le distributeur à stocker un total cumulé de 57 000 références différentes dans ses 10 centres logistiques. Chacun de ces centres dispose en fait de 35 000 références, l écart avec le total cumulé se justifiant par des différences régionales de la demande. Les centres logistiques réapprovisionnent quant à eux, 450 points de vente (les agences) disposant chacun localement de 1 500 à 8 000 références susceptibles d être réapprovisionnées à J + 1. Concrètement, notre taux de service sur les produits gérés en stock est de l ordre de 90 %, annonce Franck Aussedat, directeur Supply Chain de Rexel, ajoutant que des méthodes communes sont mises en place pour mesurer précisément ce taux à l international. Deux réseaux de distribution superposés En France, toute commande prise avant 18 heures est livrée le lendemain matin aux clients (industriels, grands comptes). Pour sa part, le petit artisan ne dispose quasiment pas de stock et ne laisse rien sur les chantiers : il passe régulièrement dans les points de vente de Rexel afin d acheter au comptoir le matériel électrique dont il aura besoin au cours de la journée. À l évidence, il s attend à ce que le disponible à la vente soit maximal, et sait pertinemment qu un article manquant aujourd hui, sera disponible demain, car chaque agence est réapprovisionnée tous les jours. Les clients attendent une très grande largeur de gamme Nous avons donc deux réseaux différents, mais fonctionnant en synergie : celui des agences qui sont les points de vente ou proximity pour servir des commandes que les clients viennent chercher au comptoir et qui représente environ 40 % de nos ventes, et le réseau de livraison ou delivery qui livrent les commandes chez les clients ou sur leurs chantiers et qui représente environ 60 % de nos ventes, explique Franck Aussedat. Et d ajouter : Rexel dispose 450 agences disposent chacune de 1 500 à 8 000 références susceptibles d être réapprovisionnées à J + 1. doc. Rexel LES CHIFFRES CLÉS Rexel est le numéro 1 mondial de la distribution de matériel électrique, servant trois marchés finals : l industrie, le bâtiment résidentiel et le bâtiment tertiaire. Le groupe est présent dans 28 pays, à travers un réseau de plus de 1 900 agences et emploie 25 300 collaborateurs. Rexel a réalisé en 2006, un chiffre d affaires de 9,3 milliards d euros. 20 électro magazine - n 10 - Mai 2007