LES QUATRE GRANDES VERRIÈRES DE DIDRON DE LA CATHÉDRALE INSTALLEES DE 1858 A 1866 1 LE VITRAIL DU TRIOMPHE DE LA FOI AU TYMPAN DE LA NEF GOTHIQUE Au soleil de l après-midi, ce vitrail inonde la nef gothique de la Cathédrale Saint Sauveur, d une magnifique lumière multicolore qui donne au visiteur un sentiment d admiration pour le maître verrier, alors au sommet de son art, qui a réalisé ce chef d œuvre en 1858. Il y a un rapport certain entre la beauté de ce vitrail et celle de l espace sacré qui l accueille et cette cohérence incite au recueillement et parfois à la prière, tout croyant quelque soit sa tradition religieuse. Le vitrail contient une représentation des 4 symboles des Évangélistes inspirée d une gravure du TITIEN. Ainsi, la présente étude constitue également l étude N 8 de la série thématique consacrée dans ce site aux Onze Tétramorphes de l Ensemble cathédral Saint Sauveur d Aix en Provence texte Jean Paul Roullier photos Serge Mercier La Provence mise à jour 17/10/2011 PROGRAMME DE REALISATION DU VITRAIL (ref.9), Dans son rapport général de 1853 au Ministre de l Instruction publique et des Cultes, l architecte diocésain Henri REVOIL écrit: «.Il ne reste de la grande baie de la façade qu un petit fragment qui pourrait former un type pour la composition du vitrail qui devra le décorer.» 9). C est dire qu un vitrail entièrement neuf devra être installé. Des travaux importants de maçonnerie et de toiture sont entrepris de 1854 à 1856 dans les nefs de la cathédrale. Ils comprennent la restauration de la fenêtre du tympan de la nef gothique. Après une année d arrêt des travaux due à la vacance du Siège au décès de Mgr DARCIMOLES en janvier 1857, en 1858, suite à l intervention énergique du nouvel archevêque Mgr CHALANDON, le vitrail du TRIOMPHE DE LA FOI est installé par l atelier DIDRON (ref. 9). Le vitrail a été restauré en 1996 par Jacques BOURDOT verrier à l Isle sur Sorgues. La fenêtre a une hauteur de 8 mètres. Sa largeur à la base est de 4 mètres. La surface vitrée est de 30 m2. L ogive, de remplage néoflamboyant, est faiblement prononcée. Le dessin du remplage de la fenêtre, qui porte la marque de l architecte diocésain Henri REVOIL, est d une grande simplicité. Elle comporte 2 zones bien distinctes : l ogive et le tableau. L ogive contient trois lobes en forme de cœur et de dimension identique qui s interpénètrent : un cœur droit à la pointe porté par 2 cœurs renversés. Le tableau du vitrail comporte 5 lancettes de même largeur. ( photo ci-contre) L ART DE L ATELIER DIDRON L archétype du vitrail est le VITRAIL DE LA CHARITE de l Eglise Notre Dame du Vœu de Cherbourg (ref.1). Ce joli vitrail, d ampleur limitée et sans remplage, se présente comme une composition picturale, dont l unité de la composition résulte d abord du fond bleu azur sur lequel se détachent des médaillons contenant des groupes colorés. 1
De l arborescence de branches entrelacées, portant des floraisons aux couleurs chatoyantes, des feuillages et des oiseaux, qui relie ces médaillons pour constituer une ornementation inspirée des rinceaux de l art antique ou des Arbres de Jessé du Moyen Age. Dans LE VITRAIL DU TRIOMPHE DE LA FOI d Aix, qui a beaucoup plus d ampleur, la composition picturale d un seul tenant apparait en trompe l œil à travers les éléments du remplage. Les feuillages sont traités avec plus de légèreté qu à Cherbourg et se détachent beaucoup mieux sur le fond d azur de couleur plus soutenue. La lancette centrale est traitée comme un pilastre d où partent les branchages qui portent les médaillons et auxquels sont suspendus les phylactères qui portent les inscriptions bibliques. Les visages et les postures des personnages, les vêtements, apparaissent comme assez conventionnels. Ils sont souvent retranscrits d un carton à l autre mais avec une grande variété dans l utilisation des couleurs qui masque les répétitions. Dieu le Père anthropomorphique, le Christ, les apôtres, les anges portent des tuniques. Les personnages bibliques sont habillés comme des Seigneurs du Moyen Age. Ce sont les caractéristiques du vitrail archéologique et la conséquence d une réalisation qui devient semi-industrielle. La grande beauté du vitrail tient principalement dans la variété des couleurs et l élégance des décors floraux que transcende la lumière qui rayonne de la verrière lorsque le soleil de l après-midi inonde la nef gothique. Le fond bleu du vitrail fait ressortir les feuillages aux teintes vertes camaïeu et les corolles des grosses fleurs irréelles aux cœurs rouges et dorés qui y sont parsemées. Les scènes des médaillons se détachent car la couleur des vêtements est richement diversifiée avec une prédominance de bleu, de violet, d orangé et de doré, de rouge et de vert clair qui apparait comme presque phosphorescent. PROGRAMME RELIGIEUX : LE TRIOMPHE DE LA FOI Ce programme porte l empreinte très forte de Mgr CHALANDON. Les dogmes qui sont à la base de la foi chrétienne sont présentés et la hiérarchie du sacré respectée dans ce programme religieux cohérent : Mystère de la Sainte Trinité, Mystère de l Incarnation, Mystère de l Eglise, continuité entre l Ancien et le Nouveau Testament et Tradition apostolique. Les observateurs placés dans la nef ne peuvent distinguer tous les détails iconographiques ou lire toutes les inscriptions. Dans le lobe de la pointe de l ogive, figure la Sainte Trinité, dont le dogme est à la racine de la foi chrétienne. Dans les deux lobes inférieurs, Saint Pierre et des Apôtres tiennent des phylactères contenant les versets du Symbole des Apôtres relatifs à Dieu et à l Eglise. Les deux médaillons supérieurs du tableau présentent deux scènes de l Evangile : Jésus Christ admirant la foi du centurion romain puis Jésus Christ et reprochant son incrédulité à Saint Thomas. Les deux médaillons inférieurs présentent deux témoignages éminents de la Foi de personnages de l Ancien Testament : Abraham recevant les trois Anges au Chêne de Mambré et Salomon construisant le temple. A la base du vitrail, le Char du Triomphe de la Foi (Ez 1) est tiré par les quatre Vivants de la vision d Ezéchiel. Il constitue le seul des onze Tétramorphes de l Ensemble Cathédral inspiré par la Vision d Ezéchiel. Les dix autres sont inspirés par la vision de Saint Jean dans l Apocalypse car l iconographie romane a retenu cette dernière représentation de préférence à celle d Ezéchiel. Le Char de la Gloire de Dieu d Ezéchiel devient ici le Char du Triomphe de la Foi, sur lequel trône Jésus Christ. A la lumière du Nouveau Testament, ce Char est poussé aux roues par les quatre Pères de l Eglise latine. Dans l ambiance de la religiosité du 19 ième siècle, le Christ est accompagné d une Allégorie de la Foi : une femme portant une Croix et un calice. DESCRIPTION DU VITRAIL LES TROIS LOBES, EN FORME DE CŒUR DE L OGIVE Dans le lobe de la pointe de l ogive, la Sainte Trinité dont le mystère est au centre de la foi chrétienne est représentée sous une forme anthropomorphique devant un autel. A gauche est assis le Christ, au nimbe rouge timbré d un chrisme blanc. Sous l apparence d un homme jeune, il tient dans ses bras une croix de résurrection à la longue hampe. Dieu le Père, nimbé d un chrisme, représenté sous les traits d un vieillard, lui fait face. Au centre une colombe représente le Saint Esprit. Elle étend ses ailes sur un grand livre ouvert, une Bible, portant l inscription apocalyptique : «A Ω». 2
Lobe inférieur gauche, Deux apôtres assis entourent Saint Pierre, debout, portant les clefs dans sa main droite. Les trois versets du Symbole des Apôtres relatifs à la Sainte Trinité se lisent en onciales gothiques de gauche à droite sur un phylactère qu ils tiennent comme une banderole contenant trois inscriptions portées séparément par chacun d entre eux, de gauche à droite : «et in jesum christum» «credo in deum patrem omnipotentem» «credo in spiritum sanctum» traduits en français regroupés en : «Je crois en Dieu le père tout puissant, je crois en l Esprit Saint et en Jésus Christ» Le lobe inférieur droit est symétrique du premier par rapport à l axe du vitrail. Des trois apôtres seul est facile à identifier celui de droite, Saint Jean, représenté comme un homme jeune au visage glabre qui porte le verset qui a trait à la passion du Christ. Les 3 versets se lisent de gauche à droite : «sanctam ecclesiam catholicam» «et vitam aeternam» «passus sub pontio pilato» et en français, regroupés : «qui a souffert sous Ponce Pilate, à la Sainte Eglise catholique et à la vie éternelle». LES QUATRE MÉDAILLONS DES RINCEAUX La composition comporte 2 scènes du Nouveau Testament surmontant 2 scènes de l Ancien Testament placées 2 à 2 de chaque côté de la lancette centrale. Ces 4 scènes sont circonscrites dans les rinceaux végétaux d une arborescence. Médaillon supérieur gauche Guérison du serviteur du centurion de Capharnaum ( Lc 7 1-10 & Mt 8 5-13) Le centurion romain est représenté à gauche sur le seuil de sa maison car il s est trouvé trop indigne pour imposer à Jésus de venir sous son toit. Ses messagers agenouillés devant Jésus demandent la guérison de son fils mourant. La réponse du Christ figure dans le phylactère : «nec in israël tantam fidem inveni» «Je n ai jamais rencontré une telle foi en Israël». 3
Médaillon supérieur droit Incrédulité de Saint Thomas (Jn 20 24-28) Entouré de 3 apôtres, le Christ ressuscité debout vêtu d un manteau bleu présente son flanc blessé par la lance à Saint Thomas agenouillé. Le phylactère qui sous-tend la scène porte l inscription : «beati qui non viderunt et crediderunt» «Bienheureux ceux qui n ont pas vu et qui ont cru» Médaillon inférieur droit Construction du Temple de Jérusalem par Salomon (1R 5 & 6) Le roi Salomon coiffé d une couronne est représenté à droite visitant le chantier de la construction du premier Temple 950 ans avant J.C. Un architecte agenouillé lui montre les plans. Le phylactère porte l inscription : «salomon aedificat templum» «Salomon construit le Temple». 4
Médaillon inférieur gauche Apparition des trois Anges à Abraham au chêne de Mambré (Gn 18, 2) La scène représente Abraham agenouillé devant les trois Anges qu il accueille au chêne de Mambré. L inscription interrogative que porte l ange de gauche sur un phylactère : «Quis ut Deus» se traduit littéralement : «Lequel est comme Dieu?» mais signifie plutôt «Comment est Dieu?». La réponse dans le phylactère inférieur : «tres vidit unum adoravit» «il en vit trois et il en adora un seul» est un commentaire par Saint Augustin (ref. 6) du texte de la Genèse dans lequel Abraham interpelle les anges au singulier. ( Gn 18,3) Saint Augustin, utilise cet argument apologétique contre un évêque arien, pour affirmer que les 3 anges personnifient les 3 Personnes de la Sainte Trinité. L ange représentant Jésus-Christ est reconnaissable car il porte une croix au croisillon de laquelle figure une représentation anthropomorphique de Dieu le Père surmontée d une colombe. LA LANCETTE CENTRALE Elle contient le tronc d une arborescence en trompe l œil dans lequel 2 branches végétales symétriques se rejoignent pour supporter une coupelle surmontée d un globe qui porte le soleil. Un aigle et 3 oiseaux volent dans les branches. De chacune des branches partent des ramures qui portent dans un rinceau végétal les 4 scènes de la Bible. Le blason de l archevêque, Mgr CHALANDON, est surimposé sur un plastron porté par un petit ange à la base de l arborescence. L écu porte un Saint Georges terrassant le dragon. C est un écu dont l archétype se trouve dans les icones byzantines. Ce blason était celui du Cardinal GEORGES D AMBOISE, ministre de Louis XII. Ce blason est représenté également dans la verrière de l abside et il est décrit en détail dans l étude correspondante (ref. 3 ) La fière devise épiscopale «georgi noli timere ecce ego tecum sum» «Georges ne crains pas car je suis avec toi» qui se déroule sur un phylactère est une paraphrase du dernier verset de l Evangile de Saint Matthieu. ( Mt 28, 20). Cette devise peut paraitre bien orgueilleuse à des chrétiens de mentalité Vatican II mais ne l était pas pour un prélat de mentalité tridentine, L ÉGLISE DE BROU LA FRISE DU TRIOMPHE DE LA FOI Le modèle du Char du Triomphe de la Foi du VITRAIL DU TRIOMPHE DE LA FOI d Aix, très retravaiilé, se trouve dans la frise en grisaille du VITRAIL DU COURONNEMENT DE LA VIERGE de la Basilique de Brou, le monument religieux plus prestigieux du diocèse de Belley, ancien diocèse de Mgr CHALANDON. DIDRON, historien d Art, on disait alors encore archéologue, mais pas encore maître verrier, avait déjà en 1843 donné une description, très fantaisiste d ailleurs, de la frise du TRIOMPHE DE LA FOI du VITRAIL DE L ASSOMPTION DE LA VIERGE de la Basilique de Brou. (ref. 10) 5
Le carton de la frise du Triomphe de la Foi de Brou est inspiré par une gravure d ALBERT DÜRER, ou d une de ses copies, elle-même transcrite d une gravure du TITIEN aujourd hui disparue. (ref.7) Elle a servi de modèle au cartonnier bruxellois et au maître verrier français, tous deux anonymes, qui ont réalisé les vitraux de Brou au 16 ième siècle. Au centre de la frise, le Christ est représenté assis sur un char, tiré par les quatre 4 Vivants ailés de la vision d ÉZÉCHIEL figures de l Ancien Testament et poussé aux roues par quatre Pères de l Eglise qui représentent le Nouveau Testament. L aigle est sur le devant, peint en grisaille. Le lion puis le taureau suiven. Leurs têtes sont de couleur jaune d argent selon le procédé de cémentation de vernis blancs développé pour les vitraux à cette époque. La figure bouclée de l homme est peinte en grisaille. photo oblique transmise par le musée de Brou et redressée par infographie Jean Paul Roullier LE CHAR DU TRIOMPHE DE LA FOI D AIX TIRÉ PAR LES SYMBOLES DES ÉVANGÉLISTES Cette transposition du modèle de Brou par l atelier DIDRON est ici richement développée. Elle constitue dans l ordre chronologique le huitième TETRAMORPHE représenté dans la cathédrale. Dans la lancette gauche, les apôtres Pierre et Paul, munis de leurs attributs traditionnels : les clefs et l épée, nimbés et vêtus d une belle tunique, témoignent de la succession apostolique. 6
Dans la lancette centrale, le Christ est assis sur un trône au dossier monumental qui domine la grande roue du char. Son nimbe est rouge imposé d un chrisme blanc et sa cape royale est d azur. Il tient un globe surmonté d une croix dans la main gauche et bénit des 3 doigts de la main droite selon le symbole trinitaire. Sur le devant du char et sur sa petite roue, est assise une femme, nimbée d or, vêtue de blanc, tenant dans sa main gauche un calice surmonté d une hostie et dans sa main droite une grande croix. Cette femme est l Allégorie de la Foi de l Eglise. La présence auprès du Christ de la figure allégorique de la Foi de l Eglise est l expression de la religiosité qui animait Mgr CHALANDON et était partagée par de nombreux chrétiens au 19 ième siècle. Dans les trois lancettes centrales, des quatre Pères de l Eglise latine qui poussent aux roues du char, celui qui est placé à proximité du Christ est le pape Saint Grégoire VI, représenté avec les attributs traditionnels : la tiare, la croix papale à trois branches et la cappa magna. La présence du pape sur le devant de la scène, alors que dans l archétype de Brou, il était peu visible et à l arrière, montre dans quelle catégorie se rangeait Mgr CHALANDON en ces années d avant le Concile Vatican I où l épiscopat français était divisé entre Gallicans et Ultramontains A la roue arrière gauche, on aperçoit l évêque Saint Ambroise, vu de face, mitré et portant sa crosse. A la roue arrière droite, Saint Jérôme, est représenté selon la tradition iconographique tout de rouge vêtu dans les habits et avec un chapeau de cardinal. Une mitre verte qu il faut deviner au dessus du genou de la Foi surmontant une fraction de visage suggère la présence du quatrième Père de l Eglise : Saint Augustin. Dans les deux lancettes de droite Les quatre Vivants de la Vision qui tirent le char de la gloire de Dieu représente le seul des onze Tétramorphes de la cathédrale qui se réfèrent à la vision d Ezéchiel. Ils sont figurés de profil, décalés les uns par rapport et dans un ordre différent de celui du vitrail de Brou. Les nimbes des personnages, jaune argentique, rouge et vert font ressortir les traits de leur tête. L Homme représentant Saint Matthieu est personnifié par un ange à la tunique verte recouverte d une dalmatique marron à liseré bleu. Il est attelé avec ses bras au timon du char L Aigle de Saint Jean est dressé sur ses pattes. Son plumage est bleuté. Le Lion de Saint Marc lève sa patte droite. Il est de couleur marron. Le Taureau de Saint Luc est de teinte grise. Il a plutôt l air d un bœuf selon une confusion qui était fréquente au 19 ième siècle. RÉFÉRENCES LES QUATRES GRANDES VERRIÈRES DE DIDRON INSTALLÉES DE 1858 A 1866 j.p roullier sept. 2011 (1) 1 LA COLLABORATION ENTRE LA MAITRE VERRIER DIDRON ET L ARCHEVÊQUE MGR CHALANDON (2) 2 LE VITRAIL DU TRIOMPHE DE LA FOI ( 1858) (3) 3 LA VERRIÈRE DE L ABSIDE (1860-1863) ( 4) 4 LE VITRAIL DE L ESPERANCE (1863) (5) 5 LE VITRAIL DES ANGES MUSICIENS ET DES SAINTS DE PROVENCE (1866) (6 ) CONTRA MAXIMINUM HAERETICUM ARIANORUM EPISCOPUM Liber secundus 26,7 Augustin d Hippone (7) UN VITRAIL DE L ĖGLISE DE BROU TITIEN ET ALBERT DÜRER PP. 8 & 9 Victor Naudet GAZETTE DES BEAUX ARTS TOME XXXV 1906 (8)) LES ONZE TÉTRAMORPHES DE L ENSEMBLE CATHÉDRAL SAINT SAUVEUR D AIX-EN-PROVENCE Jean Paul Roullier (en cours de publication voir dans L ACCUEIL DU SITE) (9) ARCHIVES NATIONALES CARAN F/19/7582 [1821-1856] & Fonds F/19/7583 [1857-1870] (10) HISTOIRE DE DIEU Didron Paris Imprimerie Royale 1843 p. 291 CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE : Serge MERCIER, photographe, et Paul-Henry FLEUR, journaliste, ont consacré au vitrail du TRIOMPHE DE LA FOI une page spéciale remarquablement documentée et illustrée dans l édition du journal LA PROVENCE du Dimanche 1 er mars 2009 d où ces photos sont extraites Une photo oblique de la frise de Brou a été communiquée par le musée de Brou. Infographie Jean Paul Roullier 7