1 Positions des étoiles

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Transcription:

1 Positions des étoiles 1.1 Systèmes de coordonnées 1.2 Direction de l axe de rotation de la Terre 1.3 Visibilité du ciel 2/10/09 1 Cours 3, J. Surdej 1

1 Positions des étoiles 1.1 Systèmes de coordonnées Redshift 2 (visite guidée), introduction imagée aux concepts de base de l astronomie: 1. La sphère céleste (PNC, PSC, équateur céleste, déclinaison, RA, étoile circumpolaire, attitude, azimuth, systèmes de coordonnées) Redshift2 (MOVIESFR/Illustr, to be incorp.) Ecliptic.mov (mvt du Soleil dans l'écliptique) 2/10/09 2 Cours 3, J. Surdej 2

Axe de référence Hauteur, déclinaison, latitude, etc. Plan de référence Azimut, angle horaire, ascension droite, longitude, etc. 2/10/09 3 1.1 Systèmes de coordonnées: Afin de pouvoir étudier n importe quel astre dans le ciel, il faut pouvoir le pointer avec un télescope de façon beaucoup plus précise qu on repère une étoile brillante par rapport à une constellation connue. Pour repérer la position d'un astre, il suffit de 2 coordonnées angulaires définies par rapport à 2 éléments de référence. Ces éléments de référence sont de façon générale: i) une direction ou un plan qui lui est perpendiculaire (cf. zénith-horizon, pôle nord terrestre-équateur, pôle écliptique nord-écliptique, etc.) et qui coupe la sphère céleste suivant un grand arc de cercle; ii) un point de référence (le Nord, Greenwich, le point vernal, etc.) sur ce grand arc de cercle (cf. Fig.). On distingue plusieurs systèmes de coordonnées (cf. Tableau ci-après): les coordonnées horizontales (azimut A et hauteur h ou distance zénithale Z), horaires (angle horaire H et déclinaison δ), équatoriales (ascension droite α et déclinaison δ), écliptiques (longitude λ et latitude β), galactiques (longitude l II et latitude b II ) et supergalactiques (longitude et latitude). Des relations simples (trigonométrie sphérique) existent bien entendu entre tous ces différents systèmes de coordonnées. A cause du mouvement de précession de l'axe de rotation de la Terre autour de l'axe des pôles écliptiques (précession des équinoxes, période de 26.500 ans ) et de nutation (période de 18,6 ans), il faut bien sûr corriger au cours du temps les coordonnées des étoiles de ces effets. Cours 3, J. Surdej 3

Terre Soleil Ecliptique Point Vernal γ Equateur terrestre 2/10/09 4 La droite des équinoxes (droite γ), intersection entre le plan écliptique et le plan équatorial, coupe la sphère céleste au point vernal. A cause de la précession des équinoxes, cette droite tourne de 360 en 26.500 ans. Cours 3, J. Surdej 4

Les différents systèmes de coordonnées: Système de coordonnées Plan de référence Axe de référence Coordonnées angulaires Horizontales Horizon Zénith Azimut mesuré dans le plan de l'horizon à partir du Nord, de 0 à 360 degrés; Hauteur mesurée en degrés à partir du plan de l'horizon Horaires Equateur terrestre Axe de rotation de la terre Angle horaire de 0 à 24h, mesuré à partir du méridien du lieu; déclinaison mesurée en degrés à partir du plan équatorial Equatoriales Equateur terrestre Axe de rotation de la terre Ascension droite de 0 à 24h, mesurée à partir du méridien passant par le point vernal (γ); déclinaison mesurée en degrés à partir du plan équatorial Ecliptiques Plan de l'écliptique Axe des pôles écliptiques Longitude et latitude écliptiques mesurées à partir de la droite des équinoxes et du plan écliptique Galactiques Etc. Plan de la galaxie Axe des pôles galactiques perpendiculaire au plan galactique Longitude et latitude galactiques mesurées à partir du centre et du plan galactiques 2/10/09 5 Cours 3, J. Surdej 5

1.1 Systèmes de coordonnées 1 Positions des étoiles Coordonnées équatoriales P.N. Plan de l Equateur P.S. 2/10/09 6 γ A.D. (α) Decl. (δ) 1.1 Systèmes de coordonnées: En pratique, comment les astronomes repèrent-ils les étoiles dans le ciel? Au moyen de leurs coordonnées équatoriales (ascension droite A.D. et déclinaison δ pour un équinoxe donné; voir Fig. ci-dessus) qui sont invariantes au cours du temps (hormis les mouvements propres et parallaxes trigonométriques des étoiles les plus proches et la précession des équinoxes). Nous rappelons que le point vernal γ indique la direction du Soleil lors de l équinoxe du Printemps (le 21 mars de chaque année). Ce point est fixe, en première approximation, par rapport aux étoiles. Par convention, l ascension droite (α) du point γ est égale à 0h. Cours 3, J. Surdej 6

1.1 Systèmes de coordonnées 1 Positions des étoiles Coordonnées Horizontales Zénith Distance zénithale Plan de l Horizon Nadir Azimuth Nord Hauteur 2/10/09 7 1.1 Systèmes de coordonnées: A cause de la rotation de la Terre, les coordonnées horizontales des astres changent continuellement au cours du temps. De simples transformations trigonométriques permettent néanmoins de relier simplement les coordonnées équatoriales des astres à leurs coordonnées horizontales. Les latitude et longitude du lieu ainsi que le moment précis de l observation interviennent bien sûr dans ces transformations. Cours 3, J. Surdej 7

4 Brillances des étoiles (rappels) 4.1 Magnitudes apparentes 4.2 Couleurs des étoiles 4.3 Absorption atmosphérique 4.4 Corps noir 4.5 Radiation solaire 4.6 Magnitudes absolues des étoiles 2/10/09 8 Cours 3, J. Surdej 8

4 Brillances des étoiles 4.1 Magnitudes apparentes m v (AB) = m v (A)- m v (B) = -2,5 log(f v (A)/f v (B)), m v (A) = -2,5 log(f v (A)/f v (Véga)). U = -2,5 log(f U ) - 21,29 B = -2,5 log(f B ) - 20,42 V = -2,5 log(f V ) - 21,17 Mesurant les flux dans le CGS, on a pour Véga: U = B = V ~ 0 2/10/09 9 4.1 Magnitudes apparentes: L échelle des magnitudes apparentes est logarithmique (cf. réponse de l oeil, classement des étoiles par les anciens suivant leurs grandeurs). Etant donné que les étoiles les plus brillantes étaient considérées par les anciens comme des étoiles de grandeur 0 et les plus faibles visibles à l oeil nu comme des étoiles de grandeur 5 et qu une différence de 5 magnitudes entre deux étoiles correspond à un rapport de leurs flux stellaires de l ordre de 100, la différence de magnitude entre deux étoiles X et Y est aujourd hui définie comme: m v (XY) = m v (X)- m v (Y) = -2,5 log(f v (X)/f v (Y)). (4.1.1) Remarquez la présence du signe - pour respecter le sens du classement des grandeurs stellaires par les anciens grecs. La valeur de la constante 2,5 devant la fonction log permet bien entendu de rendre compte d une différence de 5 mag. pour un rapport de flux égal à 100. Par convention, on a d abord attribué une magnitude zéro, à toutes les longueurs d onde, à l étoile Véga, à partir de laquelle on peut par exemple déduire la magnitude visuelle de toute autre étoile X: m v (X) = -2,5 log(f v (X)/f v (Véga)). (4.1.2) En réalité, m v (Véga) = 0,02 +/- 0.01 (car on s était d abord servi d une séquence d étoiles polaires pour définir le point zéro). Pour information, m v (Sirius) = -1,6 (car plus brillante que Véga) et m v (Soleil) = -26,7. Les magnitudes apparentes définies dans le système Vega (VEGA_MAG) sont souvent représentées par la lettre minuscule m, les magnitudes absolues, définies ci-après, le seront au moyen de la lettre majuscule M. On note toutefois les magnitudes m u, m b, m v, m r, etc. au moyen des lettres U, B, V, R, etc. correspondant aux bandes passantes respectives (ultraviolette, bleue, visuelle, rouge, etc.) Cours 3, J. Surdej 9

4 Brillances des étoiles 4.2 Couleurs des étoiles B-V M V U-B -0.3-4.0-1.08-0.2-1.6-0.71-0.1-0.4-0.32 0.0 0.6 0.00 0.1 1.4 0.10 0.2 2.1 0.11 0.3 2.7 0.07 0.4 3.3 0.01 0.5 4.0 0.03 0.6 4.6 0.13 0.7 5.2 0.26 0.8 5.8 0.43 0.9 6.3 0.63 1.0 6.7 0.81 1.1 7.1 0.96 1.2 7.5 1.10 1.3 8.0 1.22 2/10/09 10 4.2 Couleurs des étoiles: Suivant la réponse spectrale du détecteur utilisé (cf. oeil, cliché photographique, CCD), la magnitude mesurée d une étoile sera caractéristique de la longueur d onde du maximum de sensibilité de ce détecteur (cf. m V proche de V, m ph proche de B, m CCD proche de R, etc.). Etant donné que toutes les magnitudes apparentes (V, B, R, etc.) de Véga sont à peu près nulles, une étoile de même magnitude visuelle aura une magnitude bleue négative si cette dernière est plus bleue que Véga. Une étoile caractérisée par un indice de couleur B-V positif est donc forcément plus rouge que Véga. Le système photométrique UBV (aussi connu sous le nom du système Johnson) est celui qui a été le plus utilisé. Dans ce système, les magnitudes apparentes U, B, V sont respectivement définies aux longueurs d onde approximatives de 3600, 4300 et 5500 Å. Ce système est caractérisé par des bandes passantes relativement larges (environ 1000 Å) et est bien adapté à l observation d objets faibles. Il existe de nombreux autres systèmes photométriques (cf. système de Strömgren, système de Gunn, système de Genève, système du Sloan Digital Sky Survey, etc.). La table et la Fig. ci-dessus présentent les couleurs d étoiles de la séquence principale (cf. sections suivantes) ainsi que les bandes passantes du système photométrique UBV. Les couleurs intrinsèques des étoiles ne sont pas directement observables. Il faut en fait corriger les mesures effectuées des effets de l absorption atmosphérique décrits ci-après (en effet, les étoiles basses sur l horizon nous paraissent plus rouges qu elles ne le sont en réalité). D autres corrections, dues par exemple à l extinction par de la poussière proche du plan de la Galaxie doivent aussi être considérées. Cours 3, J. Surdej 10

4 Brillances des étoiles Système photométrique AB m(ab) = -2,5 log(f) - 48,6 où le flux monochromatique f est mesuré en erg sec -1 cm -2 Hz -1 2/10/09 11 4.2 Couleurs des étoiles: Pour information, des systèmes photométriques autres que le système de Vega (pour rappel, celui-ci contient le système de Johnson) ont été définis et sont utilisés aujourd hui. Parmi ceux-ci, nous citerons le système de magnitude AB qui est très employé et défini de la façon suivante: m(ab) = -2,5 log(f) -48,6, où le flux monochromatique f est mesuré en erg sec -1 cm -2 Hz -1. La valeur de la constante est définie de façon telle que m(ab) = V pour une source possédant un spectre plat. Dans ce système, un objet caractérisé par un flux monochromatique f constant possède des indices de couleur égaux à zéro. Cours 3, J. Surdej 11