ADLFI. Archéologie de la France - Informations une revue Gallia Languedoc-Roussillon Éditeur Ministère de la culture

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Transcription:

ADLFI. Archéologie de la France - Informations une revue Gallia Languedoc-Roussillon 1992 Allègre L agglomération romaine d Arlende Jean-Michel Pène Édition électronique URL : http://adlfi.revues.org/12071 DOI : 10.4000/adlfi.12071 ISSN : 2114-0502 Éditeur Ministère de la culture Référence électronique Jean-Michel Pène, «Allègre», ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Languedoc- Roussillon, mis en ligne le 01 mars 2004, consulté le 26 février 2017. URL : http:// adlfi.revues.org/12071 ; DOI : 10.4000/adlfi.12071 Ce document a été généré automatiquement le 26 février 2017. Ministère de la Culture et de la Communication, CNRS

1 Allègre L agglomération romaine d Arlende Jean-Michel Pène Date de l'opération : 1992-1998 (PI) Inventeur(s) : Pène Jean-Michel (SDA) 1 L agglomération d Arlende se situe dans la partie septentrionale de la cité de Nîmes. Elle est implantée au pied du massif du Mont-Bouquet qui culmine à 629 m, à une quinzaine de kilomètres au nord-est d Alès. Les vestiges s étendent sur environ 600 m de longueur au bas d un petit relief constitué de plusieurs collines aux pentes assez prononcées. Elle est installée à un carrefour naturel, à proximité du débouché d une étroite vallée reliant le bassin de l Alauzène à ceux de l Auzonnet et de la Cèze. À l ouest, le site est bordé par la rivière de l Alauzène (Fig. n 1 : Localisation de l agglomération romaine d Arlende). 2 L habitat se développe de part et d autre du ruisseau d Arlende, une partie au fond d une petite vallée, l autre, à flanc de coteau. Les investigations de terrain ont permis de mettre en évidence un premier secteur au contact de la source d Arlende [ (Fig. n 2 : Emprise des vestiges archéologiques sur fond cadastral), A] qui pourrait correspondre à un lieu cultuel [ (Fig. n 2 : Emprise des vestiges archéologiques sur fond cadastral), B]. 3 Une seconde zone, évaluée à environ 6 ha, représente la partie réservée à l habitat [ (Fig. n 2 : Emprise des vestiges archéologiques sur fond cadastral), C]. Elle se développe au nord de l espace considéré comme un centre de culte. 4 Enfin, beaucoup moins facile à mettre en évidence, la dernière zone se situe sur la rive droite du cours d eau et à l extrême nord du bourg. Cet espace, qui inclut le petit cimetière du hameau d Arlende, correspondrait à une nécropole [ (Fig. n 2 : Emprise des vestiges archéologiques sur fond cadastral), D] mise en évidence lors des fouilles réalisées en 1872 par les membres de la société scientifique et littéraire d Alès. 5 Les prospections ont permis de révéler une grande quantité de témoins archéologiques. En effet, un massif de maçonnerie immergé a pu être observé sur la rive droite du ruisseau d Arlende. Large d environ 3 m, cette construction constitue peut-être le vestige

2 d une pile ou culée d un pont qui permettait la circulation d une rive à l autre. Dans le talus de la rive droite, un réseau d égouts, constitué d une série de cinq petits caniveaux de sections variables (0,30 m sur 0,40 m en moyenne), a été mis évidence. Cette série de conduites est à mettre en liaison avec le réseau d évacuation des eaux (pluviales et/ou usées) de l habitat, installé sur le coteau. 6 Au cours de travaux de terrassement, une structure linéaire en grand appareil a été recoupée à deux reprises, de part et d autre du ruisseau. Visible sur au moins deux assises, cette construction était constituée d un seul parement de blocs calcaires (longueur : 1,28 m ; largeur : 0,74 m ; épaisseur : 0,43 m, en moyenne). Toutes les têtes de blocs sont cernées de bandes d anathyrose. De nombreux blocs analogues sont également visibles, pêle-mêle, sur le bord des deux rives du ruisseau. La position et la forme de cette structure semblent avoir un lien direct avec la source. En effet, le dessin de cette dernière laisse entrevoir une sorte de limite qui aurait pu jouer le rôle d une enceinte séparant ainsi l espace monumental du reste de l agglomération. Toujours dans le même secteur, nous avons pu constater qu une partie du fond du ruisseau était constituée de grandes dalles calcaires. 7 Le charruage d une parcelle (1996) a fait apparaître de très nombreux indices antiques à 180 m au nord-ouest de la source. Ces vestiges se rapportent à deux traces linéaires se recoupant quasiment en angle droit. Ces dernières correspondent à la remontée de nombreux fragments de dalles calcaires. Il semblerait que ces éléments soient liés à un système hydraulique. Plusieurs zones correspondant à des sortes d auréoles circulaires ont été observées. Certaines comportaient un mobilier abondant composé essentiellement de fragments de tegulae, d imbrices et d éléments de construction (moellons avec traces de mortier). D autres secteurs présentaient des fragments de céramique, des coquillages, divers objets en bronze et en fer (clous, anneau et boîte à sceau), de la faune représentée surtout par des restes de têtes d ovicapridés et, en moins grande quantité, de parties de crâne de bovinés. D autres révèlent la présence nette de terre rubéfiée, associée à des poches cendreuses et à des fragments de verre fondu. Ces derniers éléments permettent de supposer l emplacement de bûchers. À l est de la parcelle, on retrouve le même type de vestiges que sur les autres zones. Ici, ils sont associés à des fragments de mosaïque polychrome constituée de petits abacules et d une statue (Fig. n 3 : Statue en marbre représentant un personnage féminin drapé). Il s agit d un fragment (0,47 m de haut et 0,20 m de large) d une statue de marbre blanc, correspondant à un personnage féminin drapé. La tête, le torse et les bras font défaut à l exception d une partie de la main gauche qui serre un objet indéterminé contre le corps. Les cuisses sont enveloppées dans une ample tunique courte qui laisse, par ailleurs, entrevoir le ventre du sujet. Cette sculpture représentait vraisemblablement une Victoire ou une danseuse ; sa hauteur primitive était vraisemblablement comprise entre 0,80 m et 1 m. Une découverte (avril 1998), consécutive à des travaux agricoles, a permis de recueillir un fragment d une inscription [---]io. S[---] / [---]M[---] gravée sur une plaque de marbre gris de 2,3 cm d épaisseur (Fig. n 4 : Inscription sur plaque de marbre). Malheureusement très incomplet, le texte n a conservé que quelques lettres sur deux lignes (hauteur de la ligne supérieure : 8 cm ; hauteur de la ligne inférieure : 4 cm environ). 8 Établis en marge de l habitat et à proximité de la source, les éléments que nous venons d énumérer apportent des arguments significatifs pour voir en ce lieu la présence d un sanctuaire.

3 9 Cette enquête de terrain a également permis de faire le point sur des prospections et collectes archéologiques effectuées par Alain Veyrac, dans les années 1980. Tout le mobilier a été confié au service régional de l Archéologie (SRA) et déposé au centre de documentation archéologique du Gard (Nîmes). Parmi le mobilier recueilli, on trouve plus d une centaine de monnaies en bronze, des poids en plomb et en bronze qui se rattachent au système pondéral romain, divers objets en bronze, dont une rouelle pourvue d un décor se rapportant aux croyances (Fig. n 5 : Rouelle décorée, en bronze) et un moule quadrangulaire en terre cuite, vraisemblablement bivalve (de 13,5 cm de longueur, 6,6 cm de largeur et 3,1 cm à 2,7 cm d épaisseur). Il comporte quatre empreintes représentant un anatidé correspondant à un canard ou à un cygne, une rouelle à quatre rayons, un demitore décoré de nervures rayonnantes et une esquisse très abîmée en forme de coquillage (Fig. n 6 : Moule en terre cuite et rouelle en bronze décorée). 10 Le site d Arlende fait vraisemblablement partie des établissements qui doivent leur existence à un culte des eaux. L analyse des divers lots de céramiques collectés à l occasion des prospections montre une implantation romaine dès la République. Le mobilier concernant l occupation du Haut-Empire est très bien attesté. En revanche, les indices de l Antiquité tardive sont quasiment absents. Ceci tendrait à faire penser que l agglomération d Arlende fut abandonnée à cette époque [(Provost, Michel. 1999.) ; (Pène, Jean-Michel. 2002.)]. BIBLIOGRAPHIE Provost, Michel. 1999 : Carte achéologique de la Gaule, le Gard, 30/2, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, p. 131-142, fig. 68 à 83 Pène, Jean-Michel. 2002 : «Arlende et l établissement thermale des Fumades-les-Bains, Allègre (Gard)», in Jean-Luc Fiches dir., Les agglomérations gallo-romaines du Languedoc-Roussillon, II, Lattes, Association pour le développement de l archéologique en Languedoc-Roussillon, monographie d Archéologie méditerranéenne, p. 865-888, 20 fig. ANNEXES

4 Fig. n 1 : Localisation de l agglomération romaine d Arlende Fig. n 2 : Emprise des vestiges archéologiques sur fond cadastral

5 Fig. n 3 : Statue en marbre représentant un personnage féminin drapé Fig. n 4 : Inscription sur plaque de marbre

6 Fig. n 5 : Rouelle décorée, en bronze Fig. n 6 : Moule en terre cuite et rouelle en bronze décorée

7 INDEX Index chronologique : Antiquité romaine Index géographique : Languedoc-Roussillon, Gard (30), Allègre-les-Fumades operation Prospection inventaire (PI) AUTEURS JEAN-MICHEL PÈNE