1 sur 5 15/02/2007 14:58 Électricité imprimer cette page Électricité : interrupteurs Un interrupteur est un appareil avant tout fonctionnel. S'il doit être installé dans une pièce à vivre, il faut aussi qu'il soit esthétique pour s'intégrer harmonieusement dans la décoration de la pièce. Le banal interrupteur rectangulaire en applique a cédé la place à des matériels très élaborés, généralement encastrés dans la maçonnerie du mur ou dans son doublage. Dans certaines pièces (cave, cellier, etc.) ou à l'extérieur, il doit pouvoir résister à l'humidité et à différentes agressions (chocs, frottements, etc.). Sommaire Types d'interrupteurs Interrupteur double Va-et-vient Télérupteur Interrupteur avec prise de courant Interrupteur variateur Interrupteur automatique Interrupteur minuteur Commande de volet roulant Prise programmable Fils et câbles Les interrupteurs muraux, qu'ils soient en applique ou encastrés sont proposés sous différentes formes, plus ou moins discrètes, plus ou moins décoratives ou fonctionnelles selon leur emplacement dans la maison. Un interrupteur simple se compose d'un bouton à bascule qui ouvre (extinction) ou ferme (allumage) le circuit qu'il contrôle et donc l'éclairage (ou la prise) qu'il commande. Un même appareil peut regrouper plusieurs boutons de commande agissant sur plusieurs circuits. Il doit supporter un courant d'au minimum 10 A. Un commutateur est un interrupteur particulier qui permet l'ouverture et la fermeture d'un circuit depuis au moins deux points éloignés l'un de l'autre (par exemple aux deux bouts d'un couloir). Il ne comprend plus seulement deux mais trois bornes de contact. Les interrupteurs à bouton-poussoir ont pour vocation de fermer temporairement le circuit pour commander un appareil (par exemple une sonnette) ou lui transmettre une impulsion nécessaire à son fonctionnement : minuterie ou télérupteur. Les interrupteurs à bouton rotatif (ou à commande sensitive) permettent bien sûr d'ouvrir et de fermer un circuit, mais également de moduler la "quantité" de courant délivrée à un appareil pour en faire varier le fonctionnement, notamment l'intensité lumineuse (variateur). Leur intensité doit être choisie en fonction de la nature et de la puissance de l'éclairage à commander.
2 sur 5 15/02/2007 14:58 Les interrupteurs crépusculaires ouvrent ou ferment le circuit en fonction de l'intensité de la lumière reçue par une cellule photoélectrique, ce qui permet un allumage automatique le soir et une extinction le matin. De nombreux autres dispositifs permettent une commande automatique des interrupteurs. Sécurité Les interrupteurs tumbler à capot rond métallique sont particulièrement dangereux et doivent être impérativement remplacés. Il en est de même, bien sûr, pour tous les modèles encore plus anciens à boîtier et mécanisme en porcelaine. Interrupteur double Il peut s'avérer nécessaire de commander deux éclairages d'un même point. C'est classiquement le cas pour un lustre dont on veut pouvoir allumer ou éteindre une partie ou la totalité des ampoules qui le composent. Le câblage n'est pas particulièrement complexe mais demande une certaine attention. Va-et-vient Ce câblage classique permet d'allumer et d'éteindre alternativement un éclairage depuis deux points éloignés l'un de l'autre. On utilise ici un interrupteur particulier, doté de trois contacts et non plus deux seulement, appelé "commutateur" : - un contact du premier commutateur est alimenté par le conducteur de phase ; - les deux autres contacts du premier et du second commutateur sont reliés entre eux deux à deux, formant ce qu'il est convenu d'appeler la "navette" ; - un contact du second commutateur alimente le conducteur de phase de l'éclairage. Télérupteur Le va-et-vient trouve ses limites dans la distance séparant les éclairages mais surtout dans les commutateurs. Il est mal adapté à la commande de l'éclairage depuis plus de deux points. On a donc développé un système plus simple, constitué d'un relais contenant un électroaimant agissant sur un interrupteur qui ouvre ou ferme le circuit à volonté. Le processus ne demandant qu'une impulsion, les commutateurs à bascule sont remplacés par de simples boutons-poussoirs ou à basculeur à ressort de rappel. Le télérupteur lui-même prend la forme, soit d'un petit boîtier à fixer en un point quelconque de l'installation,
3 sur 5 15/02/2007 14:58 soit d'un module venant se clipser sur le rail destiné à recevoir les coupecircuits et autres appareils au tableau de répartition. Appareil unipolaire, il doit alors être protégé par un disjoncteur de 10 A. Interrupteur avec prise de courant La tendance actuelle est à l'association des appareils de natures différentes, comme celle d'un interrupteur et d'une prise de courant. Le regroupement des fonctions s'inscrit dans l'évolution de la norme en faveur d'une multiplication des prises, compte tenu de la croissance du nombre d'équipements à alimenter. Le câblage peut associer également une prise à un commutateur, dans le cas d'un va-et-vient. Interrupteur variateur Le variateur de lumière n'est autre qu'un interrupteur agissant sur l'intensité du courant, ce qui permet de faire varier l'éclairage dans la pièce, dans une plage pouvant aller de 60 à 500 W. Cette possibilité est surtout intéressante avec les éclairages halogènes qui ont un éventail de puissance beaucoup plus large que celle des ampoules à incandescence de 60 à 100 W. Les appareils les plus répandus sont aujourd'hui à bouton rotatif. Interrupteur automatique
4 sur 5 15/02/2007 14:58 Les premiers interrupteurs automatiques ont été développés pour permettre de garantir le fonctionnement et l'arrêt d'un moteur ou d'une machine quand une tâche était remplie (par exemple pour commander une pompe selon le niveau d'un liquide dans une cuve). Les interrupteurs automatiques constituent aujourd'hui le moyen le plus apprécié de commander l'éclairage. On utilise ainsi ce genre de matériel pour allumer et éteindre la lumière : - en fonction de la luminosité (interrupteur crépusculaire) ; - de la présence d'une personne ou d'un animal dans le champ de contrôle de l'appareil. Cette dernière fonction tend à se généraliser dans les locaux ou zones à fort passage (par exemple l'escalier) où l'on a tendance à oublier d'éteindre la lumière quand on en sort. Ce système peut aujourd'hui être associé à un télérupteur, des interrupteurs automatiques remplaçant alors les boutons-poussoirs. Interrupteur minuteur L'interrupteur minuteur se substitue à la minuterie classique toutes les fois où la commande du circuit depuis un seul point est possible. C'est l'équipement idéal pour ne pas laisser la lumière allumée dans des toilettes ou dans un placard. Le câblage et la pose ne diffèrent pas de ceux d'un interrupteur classique, à l'ampoule témoin près. La temporisation se règle de 30 s à 8 min. Minuterie La minuterie fut longtemps un mécanisme d'horlogerie complexe et onéreux, réservé le plus souvent aux parties communes des immeubles d'habitation, en particulier les escaliers. On trouve aujourd'hui des minuteries comme des horloges de commande, sous forme d'appareils modulaires, pouvant être facilement intégrées au tableau de répartition, par clipsage sur les rails prévus à cet effet.
5 sur 5 15/02/2007 14:58 Commande de volet roulant La commande individuelle de volet roulant pose le problème de l'inversion de changement de sens du moteur électrique contenu dans l'axe du dispositif, ainsi que de la nécessaire sécurité en bout de course ou en cours de fonctionnement. On utilise ici un interrupteur spécial à bascule et point mort central ou encore à double bascule, l'une pour l'ouverture, l'autre pour la fermeture. Cet interrupteur possède donc trois pôles : - un d'alimentation recevant le conducteur de phase ; - deux autres permettant l'alimentation alternative du moteur dans un sens ou l'autre de rotation. Le moteur du volet roulant doit impérativement être raccordé à la terre. Prise programmable La commande d'un certain nombre d'appareils ménagers, ou encore d'éclairage, peut être facilement programmée à l'aide de petits appareils vendus dans le commerce qui s'interposent entre le socle de prise et la fiche d'alimentation de l'appareil à programmer. On trouve des modèles mécaniques très basiques, fonctionnant sur le principe de la roue dentée dont on enfonce des segments pour déterminer les plages de fermeture du circuit, donc d'alimentation de l'appareil. La répétition des plages est constante sur une période de 24 h à 7 jours, renouvelable. On a vu apparaître depuis quelques années des programmateurs électroniques à affichage digital beaucoup plus sophistiqués. Bien plus précis que les modèles mécaniques, ils offrent en outre l'avantage des programmations multiples (jusqu'à une cinquantaine) beaucoup plus fines. Ce dossier est extrait du manuel pédagogique Castorama "Lancez-vous!". Cliquez-ici pour en savoir plus. imprimer cette page