Ministre de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique République de Côte d Ivoire Université Alassane Ouattara Bouaké Union-Discipline-Travail Année académique : 2014-2015 Département d Histoire Niveau : Licence 2 EXPOSE SUR L INTRODUCTION A L HISTOIRE DE LA ROME ANTIQUE THEME LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA ROME ANTIQUE ET LEUR EVOLUTION Exposé présenté par : Kouassi Diby Constantt Kouassi Kouamé Sébastien Kouassi Kouassi Kouassi kra Marie Colombe Kouassi N dri Etienne Kouassi Yao Cyrus Kouassi Yao Riflard Koubati Bahassou Adèle Kui Doley Wilfried Dr Bakayoko Enseignant Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 1
SOMMAIRE INTRODUCTION I- LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA ROME ANTIQUE SOUS LA ROYAUTE 1) Le pouvoir royal 2) Les auxiliaires du roi II- LES INSTITUTIONS POLITIQUES SOUS LA REPUBLIQUE ROMAINE 1) Le comitia ou comice 2) Les Magistrats 3) Le sénat III- LES INSTITUTIONS POLITIQUES SOUS L EMPIRE ROMAIN 1) Durant le haut empire 2) Durant le bas empire 3) Durant le dernier siècle de l empire CONCLUSION INTRODUCTION Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 2
L histoire de l antiquité fut marquée par trois grandes civilisations dont celle de l Egypte, la Grèce et de Rome. Cette dernière citée fait l objet de notre étude en ce qui concerne le niveau d avancement politique qui eu lieu dans cette partie du monde durant cette période. Entrer dans la vie de la Rome antique revient pour nous à montrer en générale les évolutions tant sociales, culturelles, religieuses et politiques de ce peuple. Mais le cadre de notre étude s inscrit uniquement dans la vie politique de cette civilisation durant toute son existence. C est dans cette veine que s inscrit l objet de notre étude qui se formule comme suit : «les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution.» En vu de mieux cerner les contours de ce thème, une question se pose nous : Quelles futs les institutions politiques de la Rome antique et quelles fut leur évolution dans le temps? Dans un développement un peu plus poussé nous tenterons de montrer d abord les institutions politiques sous la royauté qui commence avec la fondation de Rome en 753 av.jc et se termine à la révolution de 509 av. J.- C. qui chasse le dernier souverain, Tarquin, pour instaurer la République romaine, ensuite celles sous la république qui commence en 509 av. J.-C et prend fin entre 44 av. J.-C., avec l'assassinat de Jules César, et 27 av. J.-C., au moment où Octave reçoit le titre d'auguste et enfin les institutions sous l empire entre 27 av. J.-C. et 476 ap. J.-C. Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 3
I- LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA ROME ANTIQUE SOUS LA ROYAUTE 1- Le pouvoir royal a- Les attributs du roi Les attributions du roi, le caractère de son autorité, l unité de la royauté romaine reste l objet de vives controverses et de nombreuses incertitudes, qu entretiennent l impression et les contradictions des sources. Le caractère autoritaire de l «impérium» guerrier réait sur les fonctions proprement politiques du roi. Il gouverne son peuple, sans que l on puisse parler d une organisation du gouvernement ou de l administration. Le roi est maitre des terres comme des hommes. Il dispose des fortunes et du butin. b- Le rôle du roi Le rôle essentiel du roi est de commander. Il le fait en disant des ordres, manifestation autoritaire de son pouvoir, bien plus qu exercice d une fonction législative car on ne peut accepter la tradition qui attribue certaines lois aux rois de la légende. 2- Les auxiliaires du roi a- Le sénat A l époque historique, les membres du sénat sont appelés les patres et dès ses origines, le sénat fut ; composé des patres. Ce terme évoque des chefs de famille, des anciens. Mais ils ne se confondent pas avec celui de «père», qui a engendré des enfants (génitor). Pater appartient au fond commun des langues indo-européennes. Le mot est donc bien antérieur au sénat romain de l époque royale. Il désigne le porteur d un pouvoir mystérieux qui le rend capable Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 4
d interpréter les signes divins, ce qui lui assure une évidente supériorité. En vertu de ce pouvoir, les patres ont seulement qualité pour prendre les auspices, c est-à-dire pour consulter les dieux et donner ainsi une autorité spéciale (auctoritas) à leur décision. C est à eux aussi qu il revient d assurer le pouvoir dans l intervalle qui sépare deux règnes. Si aucune règle précise ne fixe les attributions du sénat, il représente une force que le roi ne peut négliger. Même dans la monarchie autoritaire, des rois étrusques, son soutien leur est nécessaire. b- Tributs et curies Selon la légende, Romulus aurai reparti la population de ville en trois tribus: les ramnes, les titis et les lucères, chaque tribu ce divisant en dix curies. Les tribus on a souvent affirmé que les noms des trois tribus étaient Etrusques et que par suite cette subdivision de la population daterait de l époque tic de la royauté Etrusque. Mais une division en tribus avec subdivision en curie se retrouve chez les ombriens ou les sabelliens. La division en tribu est ancienne. Elle a laissée des traces dans l organisation du culte aussi bien que dans celle de l année. Etant des groupements indépendants à l origine, les curies sont passés sous l autorité du roi en devenant des cadres de la jeune cité romaine. Elle regroupe patricien et plébéien, clients et patrons, ce qui sans doute à ce quelles sont antérieur à des différenciations sociales. A l époque historique, les membres de chaque curie de chaque curie ont à leur tête un «curio» qui préside leur réunion et fait fonction de prêtre. Chaque curie à ses sacras et célèbre son culte dans les chapelles, a cote desquelles ce trouvaient des lieux réunions et de banquet des curiales. Les trente curiones formaient un collège que présidait le «curio Maximus». Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 5
L assemblée curiates : les curies fournirent le cadre de la plus ancienne reunion de citoyens, l assemblée curiate. L assemblée ne pris de l importance qu à partir de la constitution de l «URBS». Son rôle d ailleurs n est pas mieux définie que celui du sénat. Reunir par le roi quand il le juge bon et consulte sur ce qu il veut bien leur soumettre, l assemblée est invite à approuver plus qu à prendre des initiatives. Elle entend les communications du roi et intervient dans des actes de droits privés qui, par leur conséquence sur l ordre des familles, intéresse la communauté (adoption, testament comitial). Mais on a vu que, i l assemblée intervenait lors de la désignation du roi, elle ne choisissait pas ; qu elle n avait pas de rôle justicière puisque la «provocatio ad populum» date d une époque plus récente que l on verra qu elle n avait pas de pouvoir législatif. La présence des plébéien à l assemblée curiate est discutée pour l époque très ancienne. II- LES INSTITUTIONS POLITIQUES SOUS LA REPUBLIQUE ROMAINE La république romaine s est établie dans le cadre général de la cité. Comme en Grèce, on va y rencontrer trois composantes fondamentales : des assemblées populaires, des magistrats, et un conseil. 1- Les comitia ou comice A Rome, à la différence d Athènes, il y a plusieurs assemblées d origine et de caractère. Ces assemblées n ont jamais été pleinement démocratiques. Longtemps, elles ont été soumises à l aristocratie. Elle commence à s en libérer au IIè siècle lors de la deuxième guerre publique. En suivant Aulus Gellus dans Nuit Attique, on note qu il y a trois types d assemblée qui tienne compte du mode de répartition des citoyens. Il distingue Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 6
les comices curiates (répartition selon l origine), les comices centuriates (répartition en fonction du cent et de l âge) et les comices tributes (répartition des citoyens romains selon leur lieu où ils résident) a- Les comices curiates Elles ont origine la royauté avant 509. Elles subsistent sous la république, mais leur rôle alors peu important. Il y a trente curies qui formaient le plus ancien de réunions des citoyens. Elles étaient alors chargées d approuver plus que de prendre des initiatives. Sous la république cette assemblée a été déserte par les citoyens qui se font replace par des appariteurs, aux nombres de trente: les licteurs, a raison d un part curie. Le rôle de ses comices curiate est donc limite, toute fois, sur le plan politique, elle donne l imperium (pouvoir civile et militaire) au magistrat supérieur, ce qui est une formalité essentielle. Ces magistrats supérieurs sont les consuls et les préteurs. b- Les comices centuriates C est pendant l assemblée la plus importent. Ces origines sont très controversé la tradition les fait remonter à servuis tilus; on est en tout cas certain qu elle existait au milieu du Vè siècle. Les comices élisent le magistrat supérieur, consul, préteurs et tribuns à pouvoir consulaire. Elles votent les lois mais n ont ni l initiative, ni la possibilité d amendement. Vers la fin du IIIè siècles, elles perdent cette prérogative au profit des comices tributes. Elles votent la guerre et participent à la conclusion des traités. Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 7
c- Les comices tributes Les comices tributes sont rassemblés sur la base des tribus dont le nombre passe de vingt vers la fin du Ve siècle av. J.-C à trente-cinq au milieu du IIIe siècle av. J.-C.[8] Cette répartition ne se fonde donc pas sur des considérations ethniques ou censitaires mais sur des divisions géographiques. Ils dérivent vraisemblablement du concilium plebis mais ce dernier est généralement considéré comme juridiquement distinct. La différence entre les comices tributes et le concile plébéien semble tenir aux magistrats qui président et aux types d'élections organisées. S'il s agit d'un tribun de la plèbe qui préside l'élection d'un nouveau collège de tribuns (ces derniers représentent la plèbe), les membres patriciens sont exclus et on parle de concile plébéien. Si l'assemblée est présidée par un consul, un dictateur ou un préteur, on parle de comices tributes. Ces derniers votent les lois, des plébiscites. 2- Les magistrats Les magistratures sont créées progressivement après la proclamation de la République romaine en 509 av. J.-C. Elles constituent la branche exécutive de l État. Chaque magistrat romain (magistratus) est investi d une partie plus ou moins importante du pouvoir (maior potestas) déterminant un certain rang de pouvoir. Ainsi, chaque magistrature ordinaire de Rome peut se définir selon plusieurs critères. - L'origine sociale des candidats : les magistratures du peuple (censure, consulat, préture, édilité curule et questure) sont accessibles à tout citoyen alors que les magistratures plébéiennes (tribunat de la plèbe et édilité plébéienne) ne sont accessibles qu'aux seuls plébéiens. - Le pouvoir qui leur est attaché : on distingue les magistratures cum imperio (consulat et préture) des magistratures sine imperio (censure, édilité, tribunat de la plèbe et questure). Les magistrats cum imperio Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 8
dispose d'un certain niveau d'imperium, un pouvoir de commandement qui s exprime notamment par la faculté de décider de l'engagement des moyens militaires et par un droit de vie ou de mort. Tous les magistrats bénéficient toutefois de l'auctoritas qui est le pouvoir d'exécution de la loi. - Le droit d'auspices : les magistratures cum iure auspiciorum maiorum (censure, consulat et préture) qui ont le droit de prendre les auspices en tous lieux et les magistratures cum iure auspiciorum minorum (tribunat de la plèbe, édilité et questure) qui ne peuvent prendre les auspices qu'à Rome. - La protection statutaire : les magistratures sacrosaintes (censure, tribunat de la plèbe et édilité plébéienne) qui offrent à leur titulaire une inviolabilité religieuse, et les magistratures non sacrosaintes (consulat, préture, édilité curule et questure) - Le symbole de la chaise curule : les magistratures curules (censure, consulat, préture et édilité curule) et les magistratures non curules (tribunat de la plèbe, édilité plébéienne et questure). L'insigne des magistrats curules est la chaise curule qui n est qu un privilège honorifique. a- Magistrats extraordinaires L'interroi est un magistrat suprême intérimaire choisi parmi les sénateurs, en l'absence de détenteur du pouvoir consulaire ou dictatorial. Sa charge ne peut excéder cinq jours durant lesquels il est chargé d'organiser les élections de nouveaux magistrats. Si aucun consul n'est élu dans l'intervalle, il nomme un nouvel interroi qui lui succède et poursuit sa mission. b- Magistrats ordinaires (Censeurs) Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 9
Selon la tradition, la censure est instituée en 443 av. J.-C. afin d'alléger les charges incombant aux consuls, notamment en prenant en main l'organisation du cens. Bien qu'étant à l'origine une magistrature de second plan, la censure gagne peu à peu en prestige et devient, à partir de 209 av. J.-C. la magistrature la plus élevée en dignité, occupant le dernier échelon du cursus honorum. Les deux censeurs sont élus par les comices centuriates tous les cinq ans en théorie pour une période de 18 mois seulement. Durant leur mandat, ils organisent le cens qui leur permet de répertorier et de classer les citoyens selon leur âge et leur richesse. Ils composent la liste des sénateurs, en notant leur nom dans un registre appelé album. La composition du Sénat et le classement des citoyens étant un moyen essentiel d'orienter les élections pour les cinq années suivantes, cette mission présente des enjeux. 3- Le sénat Le sénat intervient dans toutes les relations intérieures ou extérieures. Politiquement, c est l organe permanent de l oligarchie au pouvoir. Son apogée se situe au IIIème siècle et dans les deux premier tiers du IIème siècle. Mais à partir de 133, l autorité du sénat est en diminution. Au IIème siècle, on compte 300 sénateurs. Au Ier siècle, Sylla en 81 porte leur nombre à 600. Julius Caesar l augmentera encor à 900 ; finalement Auguste le réorganisera et le placera à 600 membres. Les sénateurs sont appelés au sénat par les senseurs. Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 10
III- LES INSTITUTIONS POLITIQUES SOUS L EMPIRE ROMAIN 1- Durant le haut empire Les institutions politiques sous le haut empire romain tournent autour de deux sous-institutions principales : le pouvoir impérial et le culte impérial. a- Le pouvoir impérial Les empereurs portent le titre d imperator, chef suprême des armées. Pendant toute la durée de l empire romain, la victoire est un puissant facteur d affermissement du pouvoir. L empereur vaincu se voit facilement contesté le pouvoir par un autre général ambitieux. Tous les empereurs prennent l(habitude de se faire élire consul pour montrer la continuité entre les institutions républicaines et le principat. Cela leur confère aussi l imperium, le pouvoir de contraindre et d être obéît de tous. Ils ont aussi l imperium proconsulaire. Ce qui Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 11
leur donne le pouvoir de gouverner toutes les provinces. En tant que détenteur de la puissance tribunicienne, ils possèdent l intercessio, c est-à-dire le droit de s opposer à n importe quelle décision des magistrats de l empire. Comme Jules César, il porte le titre de grand pontife qui fait d eux les chefs de la religion romaine. Les règles de succession impériales sont mal définies. Parfois, les empereurs adoptent la personne destinée à leur succéder. Parfois, la succession est héréditaire. En cas de crise, un général porté en triomphe par ses soldats peut par les armes accéder au pouvoir suprême. La garde prétorienne chargée de veiller à la sécurité des empereurs jouent un rôle grandissant dans les complots et les assassinats qui jalonnent la période impériale. b) Le culte impérial La fonction de grand pontife procure aux empereurs un caractère sacre. César a développe autour de lui une divinité prétendant descendre de venus et d Enée l empereur Auguste met en place le culte impérial. Le culte impérial est aussi manière d habituer les habitants de l empire, si dissemblable par la culture et les croyances, a respecter le pouvoir de Rome à travers un empereur diviniser. Dans tout l empire on restore ou on construire des temples consacres au culte impérial. Des cérémonies sont organisées en honneur de l empereur. 2- Durant le bas empire La crise du III siècle a transformée le pouvoir impérial qui est devenu absolu. Le sénat n a plus aucune influence. Le principat est le recoure toujours plus assidu au mandat dictatoriale commence avec cauis marius d enature la porter constitutionnelle de la magistrature dictatorial. Il faut noter que dans son évolution, le principat deviendra par la suite le Dominat. 3- Durant le dernier siècle de l empire Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 12
Cette monarchie de droit divin s appuie sur une administration solide. Au sommet, subsistent le conseil impérial (concilia sacra) et les cinq bureaux palatins, ils sont nécessairement reparti entre les quatre résidences impériales, mais tout acte législatif est pris en commun pour l ensemble du territoire. A la base, Dioclétien multiplie les provinces (une centaine). La grande nouveauté est la création d un échelon intermédiaire : aux deux préfets du prétoire, on adjoint à titre permanent des vicaires, qui sont des chevaliers perfectissimes et on leur confie un ressort territorial fixe, le diocèse. Chacun des douze diocèses rassemblent plusieurs provinces. Les gouverneurs des provinces sont soit des consulaires sénatoriaux, soit des praesides equestres, soit des correctors, sénateurs ou chevaliers mis à la tête des «provinces» d Italie, puisque celle-ci est désormais réduite au droit commun. Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 13
CONCLUSION Au terme de notre analyse, il convient de retenir que les institutions politiques de la Rome durant l antiquité ont évolué en partant de la monarchie. Celle-ci sera marquée par le pouvoir royal et les auxiliaires du roi. A la suite de la royauté arrive la république qui voit la gouvernance des comices, des magistrats et le sénat pour terminer en empire. L empire sera subdivisé en trois. Le premier qui est le haut empire verra la victoire d Actium (31AV jc) fut le moment où Rome entre dans une ère nouvelle. Le second qui est le bas empire verra un changement en son sein caractérisé par le principat qui deviendra ensuite le dominat. Quand à la troisième époque, que les historiens ont nommée le dernier siècle de l empire, nous verrons une administration solide et bien structurée. L étude de ce thème de recherche nous a permis d avoir une idée plus ou moins globale sur les origines et l évolution des institutions politiques en vigueur dans nos Etats contemporains. Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 14
BIBLIOGRAPHIE Encyclopedie Grolier, le livre des connaissances, montreal paris, 1976, 431p. Petit (Paul) ; Precis de l histoire ancienne, paris, presses universitaires de France, 1971, 353p. Bordet (Marcel), Precis de l histoire romaine, paris, Armand colin, 1969, 327p. En ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/institutions_de_la_république_romaine http://fr.wikipedia.org/wiki/monarchie_romaine http://fr.wikipedia.org/wiki/république_romaine http://fr.wikipedia.org/wiki/empire_romain Les institutions politiques de la Rome antique et leur évolution 15