Les guerres de religion ( ). Benoît Schmitz - Histoire - Les guerres de religion ( ) - 18/10/09

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Transcription:

Les guerres de religion (1559-1598).

Bibliographie CORNETTE, Joël, L'affirmation de l'état absolu (1515-1652), Paris, Hachette, coll. Carré-Histoire, 2000 [1992], 287 p. JOUANNA, Arlette et alii, Histoire et dictionnaire des guerres de religion, Paris, Robert Laffont, coll. «Bouquins», 2000, 1526 p. MARIEJOL, H. J., La Réforme, la Ligue, l Edit de Nantes, 1559-1598, Paris, Tallandier, 1983 (1904) : en ligne sur gallica.

Introduction. Sommaire. I. L échec de la concorde religieuse (1559-1572). II. Le débat sur la souveraineté du roi dans un royaume divisé (1572-1584). III. L Etat et la religion : de la crise à la pacification (1584-1598). Conclusion.

Sommaire. I. L échec de la concorde religieuse (1559-1572). I A) De la division religieuse à la guerre civile (1559-1562). I B) L affaiblissement de l autorité royale (1562-1570). I C) La Saint-Barthélemy (août 1572)

Sommaire II. Le débat sur la souveraineté du roi dans un royaume divisé (1572-1584). II A) Protestants et catholiques face à l Etat monarchique (1572-1576). II B) Une tentative de restauration de la souveraineté monarchique (1577-1584) II C) Réforme intérieure et renouveau spirituel.

Sommaire III. L Etat et la religion : de la crise à la pacification (1584-1598). III A) Henri III face à la Ligue (1584-1589) III B) Henri IV et le rétablissement de l autorité monarchique (1589-1595). III C) Henri IV et la restauration de la paix (1595-1598).

Introduction.

I. L échec de la concorde religieuse (1559-1572). I A) De la division religieuse à la guerre civile (1559-1562).

I. L échec de la concorde religieuse (1559-1572). I B) L affaiblissement de l autorité royale (1562-1570).

I. L échec de la concorde religieuse (1559-1572). I C) La Saint-Barthélemy (août 1572).

François Dubois, Le Massacre des protestants français à Paris à l occasion des noces de Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, Lausanne, musée cantonal des Beaux-Arts.

II. Le débat sur la souveraineté du roi dans un royaume divisé (1572-1584). II A) Protestants et catholiques face à l Etat monarchique (1572-1576).

II. Le débat sur la souveraineté du roi dans un royaume divisé (1572-1584). II B) Une tentative de restauration de la souveraineté monarchique (1577-1584)

II. Le débat sur la souveraineté du roi dans un royaume divisé (1572-1584). II C) Réforme intérieure et renouveau spirituel.

III. L Etat et la religion : de la crise à la pacification (1584-1598). III A) Henri III face à la Ligue (1584-1589)

Procession de la Ligue 1590, anonyme, 1590, Paris, Musée Carnavalet.

Un exemple de la polémique ligueuse contre Henri III.

III. L Etat et la religion : de la crise à la pacification (1584-1598). III B) Henri IV et le rétablissement de l autorité monarchique (1589-1595).

La Satyre Ménippée de la vertu du Catholicon d Espagne, 1594 «Vous veistes [vîtes] bien, au progrez des affaires du Roy, que les vostres s en alloient ruinées, et qu il n y avoit plus moyen de vous en sauver sans un coup du Ciel, qui estoit par la mort de vostre Maistre, vostre Bienfaicteur, vostre Prince, vostre Roy. Je dis vostre Roy, car je trouve emphase [force probante] en ce mot, qui emporte [signifie] une personne sacrée, oincte et chérie de Dieu, comme mitoyenne entre les anges et les hommes : car comment seroit-il possible qu un homme seul, foible, nud, désarmé, peust [pût] commander à tant de milliers d hommes, se faire craindre, suivre, et obéir en toutes ses volontez, s il n y avoit quelque divinité et quelque parcelle de la puissance de Dieu meslée»

La Satyre Ménippée de la vertu du Catholicon d Espagne, 1594 «Nous voulons sortir, à quelque prix que ce soit, de ce mortel labyrinthe. Il n y a ni paradis bien tapissez et dorez, ni processions, ni confrairies, ni quarantaines, ni predications ordinaires ou extraordinaires, qui nous donnent rien à manger. Les pardons, stations, indulgences, brefs et bulles de Rome, sont toutes viandes creuses, qui ne rassasient que les cerveaux eventez. Il n y a ny rodomontade d Espagne, ni bravacherie napolitaine, ni mutinerie Walonne, ni fort Anthonio, ni du Temple, ou citadelle, dont on nous menace, qui nous puisse empescher de desirer et demander la paix. [ ] Nous aurons un Roy qui donnera ordre à tout, et retiendra tous ces tyranneaux en crainte et en devoir ; qui chastiera les violents, punira les refractaires, exterminera les voleurs et pillards, retranchera les aisles aux ambitieux, fera rendre gorge à ces esponges et larrons des deniers publics, fera contenir un chacun aux limites de sa charge, et conservera tout le monde en repos et tranquillité.»

La Satyre Ménippée de la vertu du Catholicon d Espagne, 1594 «Nous demandons un Roy et chef naturel, non artificiel : un Roy desja faict, et non à faire ; et n en voulons point prendre le conseil des Espagnols, nos ennemis inveterez, qui veulent estre nos tuteurs par force, et nous apprendre à croire en Dieu et en la foy Chrestienne, en laquelle ils ne sont baptisez, et ne la connoissent que depuis trois jours. [ ] Le Roy que nous demandons est desja faict par la nature, né au vray parterre des fleurs de lis de France, jetton droit et verdoyant du tige de Sainct Loys. [ ] On peut faire des sceptres et des couronnes, mais non pas des Roys pour les porter ; on peut faire une maison, mais non pas un arbre ou un rameau verd : il faut que la nature le produise, par espace de temps, du suc et de la moelle de la terre, qui entretient le tige en sa seve et vigueur. On peut faire une jambe de bois, un bras de fer et un nez d argent, mais non pas un teste.»

Le sacre et le couronnement d Henri IV à Chartres, 27 février 1594.

Tract d Henri IV diffusé lors de son entrée dans Paris le 22 mars 1594

guerres de religion (1559-1598)

III. L Etat et la religion : de la crise à la pacification (1584-1598). III C) Henri IV et la restauration de la paix (1595-1598).

Conclusion.