Le guide Infrastructure au Luxembourg



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Transcription:

2009 Le guide Infrastructure au Luxembourg Le dossier Les entreprises spécialisées L'annuaire des prestataires Guide réalisé par le service commercial d - tecsys

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sommaire actualité est un service MAKANA S.A. 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg Tél. : +352 26 10 86 26 Fax : +352 26 10 86 27 E-mail : info@itnews.lu Internet : www.itnews.lu Contact : Arnaud Waller - Chef de projet - E-mail : arnaud.waller@itnews.lu - Tél. : +352 26 10 86 26 - M. : +352 691 99 78 61 Contenu rédactionnel : Delphine Reuter Photography Raoul Somers - www.raoulsomers.lu Layout - Piranha et Petits Poissons Rouges - itnews@piranha.lu Etude sur la sécurité de Verizon Business 04 ebrc affiche ses ambitions pour 2010 06 Datacenter Luxembourg, a location of choice 08 HotCity présente les applications du futur 09 Computacenter PSF hisse les services au top 10 SIT Group s arme en infrastructure et télécom 12 L avenir convergé de Telindus avec Tango 15 Bull, au-delà de la virtualisation 16 Fiches entreprise BCE 26 Brocade 28 Bull 30 C2D 32 Clearstream Services 34 Computacenter 36 Datacenter Luxembourg 38 Expertum 40 Hot City 42 Luxtrust 44 Téléphonie capitalise sur son expertise 17 M-PLIFY met les alertes sous contrôle 18 C2D optimise l infrastructure 19 Expertum sur la gestion du risque 20 Siemens renforce la sécurité avec la biométrie 21 TERALINK en route pour l étranger 22 BCE, point de communication de premier plan 23 Brocade plus fort après l acquisition de Fondry 24 M-Plify 46 P&T Luxembourg 48 SIT Group 50 Siemens IT Solutions and Services 52 tecsys Tecsys 54 Téléphonie Groupe Telkea 56 Telindus 58 Verizon Business 60 ebrc 62 Annuaire des entreprises 63

Verizon Business La sécurité scrutée à Luxembourg Le mois dernier, ITnews 2.0 a conduit une enquête exclusive sur le marché de la sécurité informatique au Grand-Duché. Lors de la conférence mensuelle, les experts de Verizon Business en ont commenté les résultats. Il ressort largement de cette enquête ITnews 2.0 que le marché spécifique de la sécurité ne connaît pas la crise. D une part, plus des trois quarts des répondants estiment que les aspects sécurité seront prioritaires dans les trois ans à venir avec un budget total 2009/2010, qui sera, dans un cas sur deux, similaire à 2008 ou même en légère progression (20%). Même si la moitié des responsables sécurité consultés ne pensent pas que la crise va changer les considérations générales en sécurité IT ou même influer sur la capacité d autonomie des décisions locales, quelques contraintes sont cependant à prévoir. Notamment sur le respect et même une restriction des budgets IT, et sur une (encore) plus grande vigilance générale qui devra être assurée. Le Luxembourg se défend bien au niveau des fournisseurs en sécurité IT où trois fois sur quatre, les Chief Security Officers trouvent facilement réponse à leurs besoins, tant au niveau de la gouvernance, de la conformité ou des services généraux en sécurité IT. À 80%, leurs offres sont bien en phase avec les besoins de la place. Les responsables sécurité disposent de ressources locales (internes ou externes) pour garantir la conformité face aux réglementations qui sont généralement constructives ou structurantes mais aussi difficiles à appliquer. CONFORMITE : LA TENDANCE DE FOND Pour deux directeurs sécurité IT sur trois, l environnement PSF local offre de bonnes garanties face aux nouveaux enjeux de sécurité. Plus encore, ils considèrent cette réglementation comme un outil pragmatique ou un bénéfice. Mais elles sont rarement perçues (moins de 5%) comme une contrainte. En revanche, pour un nombre important (2/3), la réglementation reste à améliorer et n a guère favorisé la souscription à de nouveaux services. Si cela a été le cas, ce n est pas de bon cœur : 60% pensent que le choix de recourir à un prestataire PSF est arrivé par manque d autres possibilité, notamment afin de garantir le respect général de la confidentialité des informations. Néanmoins, une bonne partie (40%) pense que les PSF de support apportent de la valeur grâce à leurs compétences. Les autres réglementations et standards en vigueur pèsent aussi lourdement dans la balance en termes d orientation IT et de conformité : Bâle II très largement, MiFid, ILM, CSSF, CNPD, SAS70, SoX, ISO 2700x et normes des maisons mères ou états home-land. Pour supporter toutes ces contraintes et mesures, les entreprises luxembourgeoises (2/3) ne comptent guère sur les analyses de cabinets spécialisés, même si les principaux challenges auront lieu dans le contexte de la politique globale de sécurité ou en matière de conformité. «Cette étude ciblée sur le marché luxembourgeois fait assez bien écho à ce que l on constate sur les marchés US ou EMEA lors de nos contacts clients», déclare Christophe Bianco, Security Solutions Sales Manager Western Europe chez Verizon Business. «En effet, aujourd hui, les organisations, dans un contexte de pression des budgets IT, doivent de plus en plus démontrer leur maîtrise des risques, notamment en sécurité de l information. Cela s'adresse aussi bien aux autorités de régulation, mais aussi à leurs clients, prospects ou partenaires. Cela tend à inscrire les approches de conformité dans un contexte plus global de gouvernance.» 4 2009

Photography Raoul Somers Christophe Bianco, Security Solutions Sales Manager Western Europe chez Verizon Business 2009 5

ebrc ebrc : objectifs ambitieux pour 2010 Renforçant son positionnement au Luxembourg avec un quatrième datacenter, ebrc envisage aussi une accélération de ses activités internationales, via des acquisitions. Suite aux attentats de septembre 2001, le changement de paradigme au niveau des risques opérationnels fut foudroyant : l incertitude fut de plus en plus présente dans le business. À l heure actuelle, la crise met en exergue cette situation. Mais les conséquences d une rupture dans le business seront beaucoup plus dramatiques qu il y a quelques années. Face à cela, le concept de résilience d ebrc, filiale de l Entreprise des Postes et Télécommunications, se révèle très attractif «La résilience est notre cœur de métier : nous aidons les entreprises à acquérir cette capacité à rebondir et à s adapter au changement de leur environnement, explique Yves Reding, General Manager d ebrc. Assurer la continuité du business, ou e-continuity, est l un des axes de l activité d ebrc. Mais selon nous, être résilient, c est l être à 100%. Nous proposons donc à nos clients de rencontrer nos consultants, spécialisés dans l impact des risques, pour mettre en œuvre leur stratégie de continuité.» Mais, face à l incertitude, les entreprises prennent moins de risques. «L horizon décisionnel s est considérablement réduit, il est devenu très difficile de prévoir au-delà d un an. Or, pour un entrepreneur, ne pas prendre de risque revient à tuer le futur. Nous offrons donc les services e-agility, notre deuxième axe d activité. Nous offrons cela aux entreprises qui veulent s installer au Luxembourg et démarrer leur activité ici, ce qui est forcément une prise de risque. Mais ceux qui se font une place aujourd hui seront les premiers à sortir du tunnel.» ebrc prend ainsi en charge l IT et les risques des sociétés et leur fournit des services sur le modèle on-demand. «Si demain, le client doit diminuer la voilure, on fournira des services plus réduits. Mais s ils en ont besoin, on leur fournira la gamme de services de gestion informatique complète. En fait, on duplique ce qu on a toujours proposé au dayto-day pour l avoir à un niveau plus compétitif.» ebrc investit aussi dans la formation : près de 80% du staff est certifié ITIL. «Pour 2010, on se donne pour objectif d être une des sociétés les plus avancées en termes de IT service management.» PILIER POLITIQUE Ayant remporté l award du «Best Data Centre Operator Europe» à Londres l an dernier, ebrc pourrait faire de même cette année et augmenter, là aussi, le rayonnement du Luxembourg vers l étranger. «Notre vision finale est une volonté très forte de faire de Luxembourg la capitale de la résilience, déclare Yves Reding. Quelque part, nous avons aussi une mission publique qui est la mise en place de toute une série de services pour que les clients installés ici se sentent à l aise et puissent se développer, mais aussi pour attirer de nouvelles sociétés.» L e-business est en effet une cible de choix pour le gouvernement luxembourgeois, qui a ainsi fortement investi dans l infrastructure, via l initiative Luxconnect, le réseau Teralink EPT, LU-CIX, etc. Chez ebrc, le datacenter de Kayl sort à peine de terre, mais on envisage déjà le suivant. «Notre avantage au Luxembourg est d être une société libre d innover : on ne dépend d aucun groupe étranger. Cette autonomie nous permet de créer, tout en gardant l objectif de croissance rentable.» La stabilité d ebrc tient aussi à la longévité des contrats avec ses clients, qui lui offrent un socle sur lequel bâtir sa croissance : depuis 2000, celle-ci n a jamais été inférieure à 25% ; lors des trois dernières années, entre 2006 et 2008, ebrc a réalisé une croissance de 300%. 6 2009

GRANDIR PLUS VITE Un autre défi se présente à ebrc : gagner du temps, en se développant à l international par acquisitions. «Nous voulons proposer une palette de services plus large mais toujours dans l IT service management, que ce soit dans la sécurité, les services de hosting ou de gestion IT de pointe. De petites structures dans notre environnement proche ont des idées semblables aux nôtres, que ce soit en Belgique, en France ou même en Suisse. Ce n est pas facile, il ne faut pas se tromper. Nous nous concentrons sur l expertise et non le produit. Nous devons garder la cohérence de notre vision.» Yves Reding, General Manager d ebrc Photography Raoul Somers 2009 7

Datacenter Luxembourg Being a location of choice The Luxembourg government has been investing strongly in infrastructure, aiming at making the Grand Duchy the European hub for e-commerce development. Successful international companies operating their business through the Internet have already chosen Luxembourg : Amazon, itunes, Skype, etc. But it is time to widen this pool of competences to other e-commerce companies and the ones active in streaming, says Marco Houwen, Managing Director of Datacenter Luxembourg. Having developed a strong sense of what services SMBs are looking for, Datacenter Luxembourg is playing a major role in making the Grand Duchy become a location of choice for Internet businesses. Marco Houwen, Managing Director of Datacenter Luxembourg In this sense, Datacenter Luxembourg, along with major Luxembourg-based companies, founded the government-supported initiative LU-CIX. By bringing together companies active in the same sector, this association should make the Luxembourg-based Internet infrastructure more attractive to European and international companies. Datacenter Luxembourg plays a key role in this new strategy, pushed forward by the government to attract new small and medium businesses to Luxembourg, says Marco Houwen. At Datacenter Luxembourg, we already combine volume availability with a highly-redundant Internet access and can extend our offer to managed services, such as managing systems like Windows, Linux, etc. FROM HARDWARE TO SERVICES Datacenter Luxembourg is focusing on providing an advanced infrastructure to clients looking for a state-of-the-art technology to empower their services and virtualisation is becoming an important component of the datacenter of the future. In this sense, Datacenter Luxembourg relies on RedHat and XenServer to provide server consolidation, while improving electricity and cooling efficiency. Virtualisation is also the foundation for effective business continuity and disaster recovery planning. The client is, little by little, more interested in CPU and memory than the type of hardware under it, says Marco Houwen. Also, with virtualisation, we can optimize server utilization to improve the client s processes. In turn, the client can focus on measuring the quality of the services we provide, by using SLAs. Datacenter Luxembourg can also count on a strong partnership with the German-based network provider Inexio. We are connected to Frankfurt through our own looped backbone and in partnership with Inexio. This protected bandwidth is designed for a maximum capacity of 80 x 40 Gbps. 8 2009

HotCity Les applications du futur sur HotCity Alors que le projet HotCity de la Ville de Luxembourg gagne toujours plus en maturité, les différents opérateurs Internet participent à son essor afin de proposer aux utilisateurs des solutions innovantes, interactives et dynamiques. Dans ce cadre, HotCity a lancé, en septembre dernier, un concours de la meilleure application qui pourrait être supportée par la plateforme. Co-organisé par ITnation 2.0, le réseau communautaire et d information, il a rassemblé en tout 11 projets, présentés soit au nom de sociétés, soit de manière individuelle. Ces deux catégories de projets seront récompensées lors des Golden-i Gala & Awards organisés par ITnation 2.0. Dans la catégorie individuelle, Marie- Pol Greisen imagine «PocketCity», une plateforme interactive de life-style qui promeut le "very best in food and culture" avec une recherche à critères multiples : New, Trends, Stars, Your Favorites, Type of cooking, Location, Budget, Service, virtual tour (360 ), menu visualization, food selection, order placement, invitation sending, table reservation. Sandrine Herbert travaille, de son côté, sur «Urban Promenades», un guide alternatif dont l'utilisateur peut marquer des points ou des événements intéressants, les publier et les consulter. Une visite en Ville créera un carnet de voyage qui sera disponible via Internet et qui pourra être enrichi avec les éléments d'autres carnets. Cette même candidate réfléchit aussi à «Autre Ville», une boîte aux lettres virtuelle dans un lieu public où les utilisateurs peuvent poster et consulter des messages (sous de multiples formats). Une diffusion aléatoire entre les boîtes des quartiers se fait au moyen de bus. Dans la catégorie projet d entreprise, P&T Consulting propose «Find a Friend», un outil de recherche et de localisation pour trouver ses amis en ville et les contacter. Flowing Content, de son côté, travaille sur «Crystal for HotCity», un moteur de distribution des contenus protégés payant avec possibilité de cryptage et de suivi de consultation. RICHESSE D IDÉES Certains candidats planchent sur plusieurs idées à la fois. Ainsi, la société AdHere a imaginé «Smart Recommendations», un outil de CMS permettant d afficher les applications les plus utilisées, et «hot-funds», une application destinée au monde financier, avec des fonctionnalités de communication interactive, de segmentation et de reporting, de traçage de valeurs et de comptes en temps réel, d accès aux actualités du marché et, enfin, de possibilités de contact vers un commercial ou de lancement d une requête de transaction. De son côté, Pragmaconsult a également réfléchi à «irestolux», un moteur de recherche de restaurants avec une base de données de commentaires et de photos associées, afin de créer une base de connaissances de type social networking. La seconde idée, «iluxcity», est un guide en ligne sans itinéraires fixes, qui donne au fur et à mesure des informations textuelles, photos et audio, et indique des lieux intéressants. Cette application pourrait être couplée à l application Hot City Walker. Enfin, PBS propose «Treasures in the City», une suite de jeux éducatifs de "chasse au trésor" permettant à un groupe (écoles, centre de loisir, etc.) de découvrir la Ville et la technologie ; «Hotcitycket On Line» est un système de consultation, de réservation et d'achat de tickets en ligne pour des événements culturels. La richesse d idées présentées lors de ce projet témoigne de la stimulation que suscite HotCity. Vu le succès du concours, il sera probablement réédité l année prochaine. 2009 9

Computacenter Computacenter hisse les services au top L antenne luxembourgeoise de l intégrateur anglo-saxon Computacenter s oriente vers une approche qui fait la part belle aux prestations à valeur ajoutée telles que les services d infrastructure, de monitoring, d infogérance ou d optimisation des licences. Jean-Yves Beaulieu, Sales Director chez Computacenter PSF SA Suivant la tendance globale du groupe et répondant à un environnement économique qui tire l «added-value» comme facteur-clé pour l avenir, Computacenter, en tant que société PSF de support se focalise sur les services. «Nous sommes particulièrement actifs sur les Managed Services, couvrant un panel allant de la gestion de Centre d appels au support de 3ème niveau en passant par les projets», confirme Olivier Deboeck. Grâce à cette compétence, Computacenter pratique également le conseil dans les domaines nommés ci-dessus. «En raison du contexte économique, les Managed Services sont particulièrement adaptés pour les clients», constate Olivier Deboeck, General Manager de Computacenter PSF SA. Ces derniers sont déjà un porte-drapeau pour Computacenter qui tourne le dos à une activité de «box mover». OFFRE MICROSOFT ET IBM «Computacenter Luxembourg propose une offre de «Licensing Optimisation» particulièrement adaptée à la situation économique du moment de par les économies réalisables. Forte de sa connaissance dans le monde Microsoft et IBM, la société d Howald 10 2009

Computacenter Olivier Deboeck, General Manager de Computacenter PSF SA dresse une cartographie des licences afin de permettre aux entreprises d être en conformité. Mieux, Computacenter optimise le parc des licences en trouvant les meilleurs modèles de souscription au cas par cas. «Savezvous qu IBM offre un financement à 0% sur 12 mois pour toute licence souscrite avant fin juin?», illustre Jean-Yves Beaulieu, Sales Director. «Nombreuses sont les possibilités de financement attractives actuellement, n hésitez pas à vous renseigner.» Computacenter est en avance sur les technologies de virtualisation de Microsoft comme MED-V (Microsoft Enterprise Desktop Virtualization), APP-V (Microsoft Application Virtualization) et Hyper-V pour les serveurs. Computacenter conseille et implémente entre autres la suite System Center (gestion de parc, monitoring etc.) ou Service Manager pour la partie service desk. Son partenariat privilégié au programme TAP (Technical Adoption Program) de Microsoft lui permet d être en amont sur les technologies. Du côté IBM, Computacenter est aussi particulièrement actif avec une équipe d experts Lotus maîtrisant Domino, Sametime, QuickR, Websphere Portal, l archivage etc Avec cette double compétence, Computacenter est souvent sollicité pour des migrations de systèmes de messagerie, accompagnées éventuellement par la mise en place d un service de messagerie mobile ou unifié. 2009 11

SIT Group Le prestataire luxembourgeois SIT Group ajoute quelques cordes de plus à son arc, avec une offre de télécommunications et de centre de données. Un panel unique qui veut avant tout séduire hors frontières. Décidément, SIT Group a une âme volontariste sur le marché grand-ducal. La bouillonnante structure est aujourd hui forte de 120 personnes, dont plus de la moitié hors Luxembourg. Ne se contentant pas de regarder le marché européen s essouffler, SIT continue d innover. C est dans cette constellation de bureaux néerlandais (SIT Nederland) ou nord-français (joint venture avec le groupe Arcan), principalement sur l axe nord-sud Amsterdam, Bruxelles, Luxembourg, Paris, que SIT Group compte attirer du business en terres luxembourgeoises. Pour cela, l entreprise s est adossée à LuxConnect pour la partie prestation de services d hébergement de business et pour la connectivité. SIT Group s arme en infrastructure et télécom 12 2009

SIT GROUP OPÉRATEUR «Nous venons de recevoir le statut d opérateur, dit Jérôme Grandidier, CEO et fondateur de SIT Group. Nous disposerons ainsi de tous les atouts pour attirer des affaires localement.» Parmi les premières à avoir su capitaliser sur les atouts de la nouvelle place ICT luxembourgeoise depuis la genèse d une véritable infrastructure de premier plan dont le fanion est sans conteste LuxConnect, SIT Group est aussi le seul prestataire agréé PSF de support, disposant d une excellente connaissance du monde du réseau et de l IP (LAN, stockage, sécurité, voix) tout comme de la prestation de services (via sa branche de sourcing). Un positionnement complet et harmonieux. Qui pourrait aussi s ouvrir à la continuité, au SaaS, etc. «L offre de connectivité en Europe est telle qu aujourd hui nous pouvons attirer des opérations IT à Luxembourg», est convaincu Jérôme Grandidier. «Le pays dispose des offres internationales TERALINK et LuxConnect qui bénéficieront à tout le secteur. Certains, dont Dexia à travers DTS, ont déjà choisi Luxembourg pour y centraliser des activités.» Grâce à cette mouvance, SIT et ses nombreux atouts et partenariats (Avaya en téléphonie, HP Procurve dans le centre de données et dans le réseau, Vox Mobile pour l appui sur la connectivité mobile, les grands constructeurs pour le monde desktop, etc.) sont naturellement prêts pour des offres combinées. Dans ce contexte, et pour appuyer la jeune pousse (qui va bientôt célébrer ses dix ans), Gilles Saint-Guillain et Vincent Nicolay viennent renforcer SIT Group afin de développer une proposition de connectivité, d hébergement, d outsourcing, pour les comptes à fort potentiel, SMB mais aussi large SMB s. «Ce n est pas une mauvaise période pour préparer l avenir, dit Gilles Saint-Guillain. Typiquement, un plan d implémentation sur ce genre de proposition prend de six à douze mois. Nombreuses sont les sociétés qui veulent une nouvelle visibilité sur leur structure d opérations.» Et d envisager pour certaines le mode ASP ou d autres services à valeur ajoutée. SIT a désormais tout pour le faire Photography Raoul Somers Gilles Saint-Guillain, Administrateur ; Jérome Grandidier, CEO et Fondateur ; Vincent Nicolay, Sales Director ; SIT Group 2009 13

telindus Photography Raoul Somers Gérard Hoffmann, Président de Telindus Luxembourg 14 2009

L avenir convergé de Telindus avec Tango Avec Tango désormais connecté dans son offre globale, l intégrateur de Belgacom à Luxembourg, Telindus dispose de nouvelles armes et est prêt pour l IT de demain, qui sera définitivement mobile. Dans son offre d intégration globale, Telindus disposait déjà des ressources en matière de connectivité et de mobilité, au travers de sa maison mère. Suite à l acquisition de l opérateur mobile Tango par l «incumbant» belge, la stratégie outre-steinfort est aussi déclinée en terres grand-ducales. La convergence mobile et fixe a été une priorité en Belgique, Belgacom réintégrant Proximus. Dans la picture, Telindus joue le rôle de l intégrateur de solutions IT multicordes. «Nous avons donc mis en ligne cette stratégie localement en réorganisant une équipe orientée clients (customer-centric), soit, pour une clientèle professionnelle, avec les équipes de Telindus et la partie Business de Tango, et une seconde qui a un focus pour le marché du consumer (résidentiel)», a expliqué Gérard Hoffmann, Président de Telindus à Luxembourg. Pour ce faire, l entreprise a adapté sa structure, confiant à Christian Haux la direction commerciale, à Jacques Ruckert la division Products & Solutions, et à Gérard Hoffmann la responsabilité de la business line B2B. Voilà qui renforce une offre de connectivité globale qui comporte tant une dimension internationale, nationale et également mobile ; d autant que Tango est désormais reprise dans la constellation Vodafone en lieu et place de LuxGSM. La nouvelle entité se fait forte ainsi d exploiter par exemple au mieux la plateforme Explore, un réseau qui s appuie sur une convergence poussée sur des standards ouverts MPLS et basés IP et Ethernet. «Explore est bien plus qu une infrastructure, explique l opérateur. Elle dessert une plateforme de services. Une fois le client connecté sur la plateforme, il peut accéder à une large gamme de services innovants et familiers tels que les services de collaboration, les applications basées sur le réseau, les services de sécurité, les services de mobilité, etc.» INVESTISSEMENTS LOCAUX L ensemble de ces services est un atout nouveau pour l entité luxembourgeoise qui concrétise cette initiative groupe dans la dimension locale. Par rapport à Bruxelles, seul un réseau fixe domestique dominant manque à la carte luxembourgeoise. Puisque le groupe Belgacom considère largement Luxembourg comme une terre d investissements, il est possible que par partenariats ou développements, Telindus à Luxembourg puisse rapidement se doter de tous les atouts possibles à son leadership ICT bien ancré. «Le groupe vient par exemple d investir à Luxembourg dans l installation et la mise au point d une plateforme de gestion internationale pour l ensemble du groupe depuis Luxembourg, explique Gérard Hoffmann. Cette plateforme établie à Esch permet de monitorer des services de réseau, de LAN, de sécurité, de VoIP, de centrex, etc.» Telindus Luxembourg est forte aujourd hui de près de 500 personnes (y compris les arrivants de Tango). Et ce n est pas fini : dans la téléprésence, Telindus vient d installer une salle complète à Strassen pour monitorer les solutions de travail, de collaboration et de surveillance à distance (basées Tanberg ou Cisco). «2009 est une année d investissements pour Telindus Luxembourg, dit Gérard Hoffmann. Parmi les plus élevées depuis ces cinq dernières années.» De quoi assurer une position unique et durable sur le marché, pour une jeune compagnie de 30 ans, toujours pleine d ambitions. 2009 15

Bull Au-delà de la virtualisation Pour l entreprise française Bull, la virtualisation n est pas l aboutissement mais le passage obligé pour tout projet d infrastructure de taille. 50 ans au Grand-Duché : Bull peut se targuer d être l un des pionniers de l IT au Luxembourg. À ce titre, elle a pu engranger une longue expérience de la virtualisation. «La technologie est la même depuis longtemps, mais les clients commencent seulement à réaliser son potentiel, avance Dominique Laigle, IT Security Officer chez Bull. L adoption passe par le portefeuille, ce qui n est pas une mauvaise chose. Mais la virtualisation a plus à offrir qu une réduction de coûts.» En effet, même si les objectifs initiaux de consolidation des ressources, pour en améliorer l utilisation, sont toujours les mêmes, la virtualisation a évolué pour devenir un support idéal de services. «La technologie est devenue une commodity», continue Dominique Laigle. Pourtant, beaucoup de clients sont encore réticents à virtualiser. «C est accepté tant que cela reste dans une boîte, mais une fois que l on explique qu il s agit d une couche logicielle supplémentaire, certains clients refusent de s y intéresser.» LIBÉRER LE POTENTIEL La virtualisation peut véritablement libérer le potentiel informatique d une entreprise : à partir de ressources hardware, on va pouvoir backuper les données en mode virtuel et les stocker via déduplication. «À partir du moment où on les rend abstraites, les données n existent plus, explique Dominique Laigle. On peut ensuite leur rendre la forme physique que l on veut.» Pascal Schoofs, Account Manager chez Bull, ajoute : «avec la virtualisation du SAN, on se rend indépendant du constructeur car on simule le matériel qui se trouve derrière. Mais on garde les fonctionnalités propres aux applications.» Pour cela, l intégrateur peut soit les ajouter au sein des applications visées, soit les intégrer via des interfaces. Une fois l environnement virtualisé, les outils sont rendus indépendants de la plateforme. L automatisation est alors plus aisée. «On regarde au-delà des outils du fournisseur pour automatiser et avoir de véritables gains au niveau de la gestion opérationnelle, explique Pascal Schoofs. Le but ultime est d obtenir un ensemble qui s autogère et peut être mesuré tant en performance qu en disponibilité.» GARDER LA TRANSPARENCE Une telle culture de services exigera cependant une phase de transition. Tout d abord, la virtualisation requiert une profonde connaissance de ces mécanismes. Bull accompagne ainsi les équipes clients dans l acquisition de compétences ad hoc. «Le client n a pas besoin et ne veut pas connaître la technologie, donc nous rendons tout cela transparent», dit Dominique Laigle. Afin de faciliter l adoption par les clients, Bull s appuie sur une approche avec solution unique et complète plutôt que de proposer des produits séparés. «Nous espérons arriver à un dialogue avec le client où l on ne parle plus des noms des produits mais de telle application, ou telle fonctionnalité recherchée.» 16 2009

telephonie Téléphonie capitalise sur son expertise Fêtant ses 80 ans en 2009, la société Téléphonie a pu s adapter aux besoins d évolution de ses clients. Face à la concentration des technologies et à la pénétration de plus en plus forte de l informatique au sein des entreprises, Téléphonie veut être un point de départ concret pour proposer des solutions adaptées, tant au niveau télécom qu infrastructure. Maîtrisant la sécurisation de bâtiments, tant pour les entreprises que les particuliers, la société a conservé une approche cohérente et presque exhaustive des solutions de télécommunications. Bénéficiant de partenariats privilégiés avec des constructeurs tels qu Alcatel-Lucent ou Cisco, ainsi qu avec des éditeurs, Téléphonie a rassemblé au fil des ans une expertise reconnue au Grand-Duché et hors des frontières. Active tant au niveau PME/PMI que dans les secteurs de l industrie et de la santé, la société est aussi présente dans le secteur bancaire et compte quelques salles de marchés parmi ses clients. Ayant décroché le statut PSF en 2008, Téléphonie a mis l accent sur le développement des managed services pour ce secteur et les atouts que la gestion des solutions téléphoniques à distance peut apporter aux entreprises. «Nous donnons beaucoup d importance à la qualité, ayant obtenu une certification ISO 9001 il y a quelques années», explique Daniel Magitteri, Directeur général de Téléphonie. «La technologie est devenue une commodité, ajoute Jean-Pierre Franck, Responsable projets chez Téléphonie. Nous pouvons donc héberger le cœur de l installation.» Spécialiste de la virtualisation d applications, Téléphonie est engagée dans la Green IT et propose à ses clients des audits personnalisés afin de réduire leur consommation énergétique. Intégrateur de solutions de vidéoconférence, la société commercialise depuis longtemps des solutions de messagerie unifiée et mène donc un travail important en termes de veille technologique. «Nous sommes souvent précurseurs dans notre domaine et donc nous analysons les tendances de demain pour en dégager les axes qui intéresseraient nos clients», explique Daniel Magitteri. Ainsi, Téléphonie propose, depuis décembre 2008, une solution basée sur la plateforme Open Source Asterisk. En plus des économies générées par l absence de licence, la solution permet au client de développer ses propres applications téléphoniques, s il a les compétences dédiées. EXPORT DE COMPÉTENCES La société peut d ailleurs épauler le client en faisant appel au réseau de compétences qu elle a créé : le Telkea group. Il regroupe l ancien Téléphonie Belgium, devenu Quantum ICT suite à la fusion avec CommSwitch, ainsi que les sociétés BeIP en Belgique, Netline à Luxembourg et Riviera Telecom à Monaco. Représentant 140 personnes, dont 80 chez Téléphonie Luxembourg, Telkea favorise donc la mise en commun du savoir-faire, permettant ainsi d étendre l horizon commercial. Téléphonie, qui intervient déjà hors des frontières luxembourgeoises, peut donc puiser dans ce pool de compétences et exporter ses solutions plus efficacement. «Nous nous orientons vers un axe Mer du Nord-Méditerranée, déclare Daniel Magitteri.Nous devons pouvoir suivre les clients qui veulent s étendre.» Pour cela, Téléphonie investit fortement dans la formation et la certification. 2009 17

M-PLIFY Alertes sous contrôle Mettre en place un système d alerte efficace pour gérer au mieux la communication de crise : tel est l objectif que la société M-PLIFY a atteint auprès de nombreux clients. Alors que la communication en situation de crise peut être compliquée par une mauvaise utilisation des ressources technologiques et/ou humaines, M-Plify à conçu un système de messagerie d alertes en cascade centralisé et automatisé. La solution logicielle AlarmTILT est au cœur de cette approche qui convient tant aux services d urgence qu aux sociétés de sécurité et de gardiennage, ou encore aux entreprises qui doivent gérer une infrastructure IT. AlarmTILT est disponible sous deux versions : Business Continuity, d une part, est destiné aux experts sécurité à la recherche de systèmes intelligents d alerte. En cas d incident ou de panne, l alarme remonte, via une connexion encryptée, vers le système central d AlarmTilt, hébergé par M-plify et accessible en SaaS. Selon les procédures pré-définies, l alerte sera générée sur les terminaux des personnes concernées. Des appels en cascade, mélangeant les médias (email, sms, appel vocaux, etc.) et les destinataires, garantissent une réaction rapide à un problème. Une fois celui-ci maîtrisé, l ensemble des personnes concernées seront à nouveau contactées. D autre part, AlarmTILT Emergency permet de gérer le rappel des personnels massif en cas d incident ou de situation de crise. Banques, hôpitaux, services de premiers secours, industries gèrent ainsi leurs procédures de rappel en cas d urgence. Cette version est également utilisée par le gouvernement et/ou par les communes, dont Bertrange, Steinsel, Strassen ou Mondorf-les- Bains, pour prévenir les habitants, par exemple de risques liés à la pollution. Dans ce cas, la plateforme supporte également les procédures de gestion et de communication de crise afin de mettre en place les équipes d intervention ad hoc. De leur côté, les habitants peuvent souscrire gratuitement au service via le site web de leur commune. UNE VRAIE TOOLBOX Dans la version 5.0, disponible à partir du 1 er mai 2009, les deux approches fusionnent. La plateforme atteint un niveau supérieur pour devenir un véritable livret de procédures. «Nous avons particulièrement soigné l ergonomie du logiciel, déclare Alex Alexandrino, responsable des ventes de M-PLIFY. Nous avons aussi amélioré la flexibilité, afin que le client puisse créer ses procédures sur mesure..» L automatisation est ainsi favorisée au maximum. «Dans 80% à 90% des cas qui n utilisent pas AlarmTILT, le travail est encore fait manuellement. Or, ces vérifications sont tant consommatrices de temps que d argent.» Favorisant la simplification pour augmenter plus encore le contrôle, M-PLIFY permet au gestionnaire de crise de déclencher une procédure depuis son téléphone portable. «Chez nos clients, les problématiques d identification et de contrôle d accès sont souvent très importantes. La version 5.0 offre un niveau de granularité tel que l on peut tenir compte de procédures simples ou complexes, tout en vérifiant leur état d avancement en temps réel.» En effet, AlarmTILT met à disposition des rapports d interventions en format CSV, Excel ou PDF, ce qui permet à la fois de tenir le client informé et de faciliter l audit. 18 2009

C2D System House Rassembler pour optimiser Dans le cadre de la mise en œuvre de projets IT, les sociétés doivent parfois être épaulées par un expert en infrastructure afin de simplifier et de standardiser leur environnement. Née en Belgique en 1992, établie au Grand-Duché depuis 2007, la société C2D System House s est spécialisée dans la simplification de l infrastructure en faisant la jonction entre les différents produits utilisés par ses clients, afin d apporter plus d homogénéité structurelle, tant au niveau système et réseaux, que stockage. Stany Wyrzykowski, Managing Director de C2D System House «Beaucoup d utilisateurs développent ou installent, dans leur coin, des applications qui leur conviennent, explique Stany Wyrzykowski, Administrateur général de C2D System House. Mais par la suite, l environnement continue à gagner en complexité. Les solutions deviennent alors de plus en plus lourdes. Au final, on dresse souvent le même constat : il faut standardiser pour pouvoir mieux gérer.» Ainsi, dernièrement, C2D a implémenté la solution LuxTrust sur des postes de travail afin que les utilisateurs aient une solution simple de sécurisation des données via un accès par carte. La société a aussi installé récemment un système de back-up dans un environnement datacenter multi-serveurs. TOUJOURS PLUS D HOMOGÉNÉITÉ Spécialisé dans les serveurs Novell, Linux et Windows, l intégrateur et fournisseur de solutions débuta avec Netware de Novell, puis s est ensuite investi dans Linux et Windows. «L évolution fut logique puisque la reprise de SUSE par Novell (SUSE Linux Entreprise Server) nous a naturellement demandé de maîtriser l intégration de ces technologies, explique Stany Wyrzykowski. Nous avons donc naturellement suivi l évolution des produits Novell, tout en les complétant par notre offre de services. De plus, Windows est incontournable dans les PME et, notre core business étant l infrastructure en général, nous devions maîtriser ces technologies aussi.» La société intervient en effet tant auprès de grands comptes qu auprès des PME. UNE EXPERTISE CROISÉE La société a ainsi acquis une grande maîtrise de la virtualisation avec Xen de Citrix et la gamme des produits ZENworks (Zero Effort Networking), «Zen de Novell est idéal pour automatiser le déploiement d images ou d applications (également virtuelles) sur les PC. La mise à jour des programmes sur les différents PC est donc maitrisée et beaucoup plus rapide.» Par la suite, C2D peut installer et configurer le monitoring sur le site du client ou le gérer à distance. La société fait aussi appel à des partenaires locaux lorsque le projet requiert d autres compétences, tout en conservant la gestion afin d être le single point of contact de ses clients. «Nous essayons d être ouverts et transparents. Je ne veux pas me substituer à quelqu un d autre mais plutôt rassembler les gens pour optimiser.» 2009 19

Expertum La gestion du risque nous concerne tous Hormis le secteur bancaire, la sécurité est trop souvent dénigrée et apparentée à un service ne générant aucun bénéfice. Pourtant, la gestion du risque est l affaire de tous. À l intérieur d une société, le risque est partout. Il provient d une inadéquation ou d une défaillance attribuable à des processus, à des personnes, à des systèmes internes ou à des événements extérieurs. Ceci aura pour conséquences des pertes, des objectifs non atteints et une image de marque de la société qui sera désastreuse. Selon Expertum, un intégrateur spécialisé en SAP, le plan d actions idéal est tout d abord d identifier les risques, puis de les mesurer, de les atténuer, d agir et enfin, d assurer le suivi et la traçabilité. «Nous conseillons d agir en mode préventif, dit Christian Bistaffa, d Expertum Luxembourg. Si nous agissons après, nous serons confrontés à un problème beaucoup plus grand.» En ces temps de crise économique, les scandales financiers font régulièrement les gros titres de la presse. Or, en même temps, les régulations imposées tant au niveau national qu international forcent les entreprises à renforcer leurs contrôles et à améliorer leur gouvernance, pour plus de transparence. En ce sens, la fraude est spécifiquement difficile à gérer. «Il m est arrivé, dans mon expérience, de gérer un grave problème de sécurité, explique Christian Bistaffa. Il s agissait d une fraude sur factures clients (AR). Certaines de celles-ci étaient directement transférées sur le compte en banque d un comptable. Il a fallu des années avant que la société ne découvre la fraude.» Une fois sur place, les experts ont pu analyser le système pour en dévoiler les failles. Comme souvent, l intervention a requis la signature d un «NDA», Non disclosure agreement ou clause de non-divulgation. La procédure dut être gardée derrière portes closes afin de garantir qu aucune fuite ne parviendrait à la presse. Or, la personne qui avait fraudé s est servi de cette atmosphère de secret comme levier. «La personne qui a commis ce méfait n a pas été renvoyée pour faute grave, dit Christian Bistaffa. Elle a reçu un préavis normal. On n a jamais su le montant exact du méfait, mais puisque celui-ci existait depuis quelques années, il s agit d un gros montant.» PRÉVENIR LA FRAUDE Pour éviter au maximum de telles situations, les entreprises doivent pouvoir jongler entre le risk management, la gouvernance et la conformité aux régulations en cours. «Il faut savoir comment à la fois contrôler le risque, gérer efficacement la performance et par-dessus tout, avoir confiance en son système informatique.» Expertum s est spécialisée dans ces domaines, de même qu au niveau de la sécurité. Une solution telle que SAP NetWeaver Identity Management permet de sécuriser l accès aux applicatifs et les processus métiers tout en assurant la transparence ; de mettre en place des liens efficaces entre les rôles business et les identités ; et enfin, de synchroniser des données et des fonctionnalités de self-service pour l utilisateur final. En parallèle, SAP GRC Access Control permet de définir les stratégies et procédures à implémenter, ainsi que d assurer le suivi au niveau des systèmes (risques, analyse, surveillance et audit). 20 2009