CETE de l'ouest LRPC Angers Contexte général Saumur Visites du 29 juin et 1 juillet 2010 Les réunions se sont tenues avec M. Tarlet, responsable sécurité civile, M. Château, sécurité civile et M. Besson, responsable urbanisme. Hors du périmètre du PPR mouvements de terrain du coteau du Saumurois, très peu d'évènements sont survenus. Toutefois un effondrement récent dans la cave de Rémiot a été répertorié par la commune. La rue Vaugoin suscite quelques appréhensions. En effet, cette rue est sous-cavée sur plusieurs étages. Le premier niveau serait en mauvaise état et menacerait de s'effondrer. Ce phénomène pourrait entraîner la rupture des réseaux provoquant la dégradation des caves du deuxième niveau par l'infiltration d'eau. La commune a créé un SIG qui sera continuellement complété selon les informations obtenues. De plus, les sites sont régulièrement surveillés. Si deux phénomènes d'aggravation de l'état de la cave sont observés alors une étude géologique est réalisée pour préciser le risque. Le PLU prend en compte l'aléa mouvements de terrain en utilisant le porté à connaissance du CG 49 et l'étude réalisée en 1996. Lors d'une demande de permis de construire dans le périmètre du PPR, un refus conservatoire est ordonné dans l'attente d'une étude géologique. De plus, la mairie met à disposition les cartographies des zonages d'aléa à la population. Concernant les actions de prévention, le DICRIM est ouvert au public. La plaquette informative de la DDT49 a été distribuée. Des informations sont régulièrement diffusées par le biais du journal semestriel. De plus, la mairie subventionne le CATP (logement, fonctionnement). La commune envisage d'adhérer à «Cavités 37» pour permettre aux particuliers d'effectuer des diagnostics à faible prix. La commune se met également à la disposition des particuliers lorsqu'un désordre survient. Des conseils sont donnés aux privés pour gérer ces évènements. Un diagnostic et un rapport sont rendus au maire concernant les risques sur le domaine publique. Suite à cet entretien, une visite de l'ancienne champignonnière le Petit pré située à Saint-Hilaire-Saint- Florent a été réalisée pour voir l'état général de la cave. Figure 1 : Localisation de la commune dans la région Saumuroise Saumur se situe au nord-est de la région saumuroise. La commune est traversée par la Loire du nord-ouest au sud-est et par Le Thouet, situé en rive gauche de la Loire. Saumur est également bordé au nord par l'authion, correspondant à la limite administrative avec la commune de Vivy. La morphologie des terrains, en rive gauche de la Loire, est typique des bords de Loire de la région : le coteau qui longe le fleuve et en arrière, un plateau qui s'étend sur toute la superficie de la commune. Par ailleurs, le relief est relativement plat. La majorité des cavités est regroupée sur les flancs de coteaux, au sud de la Loire. Sur l'étendue de la commune, un seul faciès géologique donne lieu au creusement des cavités : le tuffeau (Turonien). Il s'agit de caves, d'habitats troglodytiques et d'anciennes carrières ayant servies de champignonnières. Ces cavités possèdent un recouvrement variant de 10 à 30 m d'épaisseur et une extension atteignant jusqu'à 19 ha, comme la carrière le Petit Pré. L'aléa mouvements de terrain sur la commune Description générale La commune de Saumur est en partie couverte par le PPR mouvements de terrain du coteau du Saumurois. Le présent atlas s'intéresse uniquement au territoire communal en dehors de ce PPR. Le zonage de l'aléa mouvements de terrain est présent uniquement au sud de la Loire, à Saumur et dans les communes associées de Saint-Hilaire-Saint-Florent, Bagneux et Dampierre-sur-Loire. Le zonage se situe principalement à Saint-Hilaire-Saint-Florent. Saint-Hilaire-Saint-Florent L'aléa faible connu est présent au niveau de cavités isolées d'extensions limitées et d'anciennes carrières souterraines possédant des plans : à Flines, à la Tour de Ménives, à l'alleu, à la cave Ackerman, aux caves de Neuville, Veuve Amiot et Bouvet-Ladubay, à la cave Moc Baril, aux caves du Bois Brard, aux Buttes et à Vaulanglais (sources : CG49, Ville de Saumur). Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 1/9
CETE de l'ouest LRPC Angers A l'inverse, l'aléa faible estimé est présent au niveau de cavités isolées d'extensions inconnues et d'anciennes carrières ne possédant pas de plans : à Midouin, à la Houssaie, au Puits Giraud, à Flines, aux Rochettes, à la Fontaine, au niveau de trois souterrains à Fline, aux Cordeaux et au Clos Pavé, et à l'est de la cave Bouvet-Ladubay (sources : CG49, service régional d'archéologie, Ville de Saumur). De la même façon que pour l'aléa faible, l'aléa moyen connu est visible au niveau de cavités isolées et de carrières possédant des plans : Au Petit Pré, dans la deuxième partie de la cave qui est en mauvais état (sources : Ville de Saumur, LRPCA 2010), A Midouin où l'extraction se fait sur deux niveaux (source : LRPCA 1996), A l'ouest de Flines où des cavités montrent des toits instables allant jusqu'à une amorce de fontis dans l'une d'elle (source : LRPCA 1996), A l'est de la Fontaine où des cavités ont subit des effondrements (source : LRPCA 1996), A l'ouest de la cave Ackerman où des cavités sont en mauvais état (source : LRPCA 1996), Au niveau de la Rue Haute où existent deux niveaux de cavités sous voirie, le niveau supérieur présentant un recouvrement faible (source : CG49), Dans une zone de la cave Bouvet-Ladubay qui a subit des effondrements (source : CG49), A la cave de la Haute Vigne qui n'est pas entretenue et qui a subit des effondrements (sources : CG49, LRPCA 1989), A l'entrée d'une des caves du Bois Brard en mauvais état (sources : CG49, LRPCA 1989), A la cave Lecluse où des éboulements ont eu lieu (sources : CG49, LRPCA 1989). Trois zones sont classées en aléa moyen estimé : Au niveau des Rochettes où des cavités sont en mauvais état (sources : CG49, LRPCA 1996), A l'est de la cave Bouvet-Ladubay où un tassement s'est produit au niveau de la voirie en 2000 (source : Ville de Saumur), A l'est du cimetière où des parcelles de cadastre napoléonien faisaient penser à des fontis (source : CG49). Photo 1 : Effondrement dans la carrière du Petit Pré Trois zones sont classées en aléa élevé estimé : Photo 2 : Pilier en diabolo dans la carrière du Petit Pré Au niveau des Rochettes où plusieurs fontis existent (sources : Ville de Saumur, bureau d'études Léotot), A l'ouest de la cave Ackerman, où une cavité est en très mauvais état, présentant une amorce de fontis, et où l'évacuation des eaux du coteau viticole se fait par une conduite située juste au dessus de la cavité (source : Ville de Saumur), A l'est du cimetière où existent plusieurs fontis (sources : Ville de Saumur, photo-interprétation). L'aléa élevé connu existe : Sur toute la première moitié de la cave du Petit Pré, en très mauvais état et présentant un fontis (sources : Ville de Saumur, LRPCA 2010), A l'est de Flines où le coteau est en très mauvais état (source : LRPCA 1996), A l'est de la Fontaine où une cavité possède deux fontis datant de 1983 (source : LRPCA 1996), Une partie de la cave Bouvet-Ladubay où un fontis a vu le jour en 1982 (source : CG49), Au niveau de deux cavités situées au dessus de la cave Bouvet-Ladubay dont l'une possède un recouvrement faible et un taux de défruitement élevé et une autre présente une cloche de fontis de 9 m de hauteur (source : Ville de Saumur). Bagneux L'aléa faible connu est visible au sud de Bagneux, au niveau de la cave Munet-Montagland qui se développe également sous la commune de Distré. Cette ancienne carrière possède un plan (source : CG49). Au centre et à l'est de Bagneux, quatre zones présentent un aléa faible estimé : il s'agit de cavités dispersées (sources : CG49, Ville de Saumur, photo-interprétation). L'extension estimé de la cave Munet- Montagland vers le nord-ouest ne possède pas de plan et est également classée en aléa estimé (source : Ville de Saumur). L'aléa moyen estimé est présent au niveau de cavités dispersées rue du Bac où des montées de voûtes sont visibles (source : CG49). Une zone est classée en aléa élevé estimé au Château de Bagneux où des cavités sont en mauvais état avec des montées de fontis jusqu'à la couche de terre végétale (source : CG49). Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 2/9
CETE de l'ouest LRPC Angers Saumur Une petite cavité possédant un plan est classée en aléa faible connu à l'ouest du Clos Bonnet. Une autre cavité, située au nord de celle-ci, d'extension inconnue, est classée en aléa faible estimé (sources : CG49, Ville de Saumur). Deux zones, situées à l'ouest du PPR, sont classées en aléa moyen estimé puisqu'il s'agit de cavités dispersées en mauvais état (sources : CG49, bureau d'études Léotot). Aucune zone ne présente de classement en aléa élevé à Saumur. Évolution de l'aléa depuis 1996 En parcourant la commune d'ouest en est, on peut noter plusieurs évolutions. Saint-Hilaire-Saint-Florent La modification du zonage de la cave du Petit Pré suite à la visite de terrain du LRPCA et de la Ville de Saumur, Dampierre-sur-Loire L'aléa faible connu est présent au niveau de deux petites cavités isolées à l'est de Chaintre (source : CG49), au niveau d'un ancien site de four à chaux à l'est de Dampierre (sources : CG49, LRPCA 2010) et au niveau de la cave de Fief Garnier qui se développe également sous la commune de Souzay-Champigny et qui possède un plan (source : CG49). Les cavités dispersées présentes à Chaintre sont classées en aléa faible estimé (source : CG49), ainsi que l'extension probable d'une ancienne carrière souterraine, à l'est de Dampierre (source : Ville de Saumur). Quelques cavités dispersées, à l'ouest de Chaintre, sont en état médiocre et présentent des chutes de toit, elles sont classées en aléa moyen estimé (source : CG49). Figure 2 : Zonage de la cave du Petit Pré en 1996 Figure 3 : Zonage de la cave du Petit Pré en 2010 Aucune zone ne présente de classement en aléa élevé à Dampierre-sur-Loire. La création d'une zone d'aléa faible à la Tour de Ménives (source : CG49), Figure 4 : Zonage de la Tour de Ménives en 2010 Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 3/9
CETE de l'ouest LRPC Angers La création d'une zone d'aléa faible à l'est de Flines pour prendre en compte un souterrain indiqué par le service régional d'archéologie, La modification du zonage à l'alleu pour prendre ne compte le plan existant (source : CG49), La modification du zonage aux Rochettes pour prendre en compte les fontis existants (sources : Ville de Saumur, bureau d'études Léotot), La création d'une zone d'aléa faible au sud des Rochettes pour prendre un compte un indice repéré par photo-interprétation, Le passage de l'aléa faible connu à estimé à la Fontaine puisqu'il n'existe pas de plan de cette carrière (source : CG49), La modification du zonage à l'est de la Fontaine avec la création d'une zone d'aléa élevé pour prendre en compte le plan existant qui montre des fontis dans une cavité (source : LRPCA 1996), La création d'une zone d'aléa élevé à l'ouest de la cave Ackermann pour prendre ne compte une cavité en mauvais état (source : Ville de Saumur), La création d'une zone d'aléa faible connu au niveau de la cave Ackermen pour prendre en compte le plan existant (source : CG49), La création d'une zone d'aléa faible au sud de la Fontaine pour prendre en compte un souterrain indiqué par le service régional d'archéologie, Figure 7 : Zonage au niveau de la Fontaine en 1996 Figure 8 : Zonage au niveau de la Fontaine en 2010 Figure 5 : Zonage au niveau des Rochettes en 1996 Figure 6 : Zonage au niveau des Rochettes en 2010 Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 4/9
CETE de l'ouest LRPC Angers La création d'une zone d'aléa faible connu au niveau des caves de Neuville, Veuve Amiot et Bouvet- Ladubay pour prendre ne compte les plans existants (source : Ville de Saumur), La création d'une zone d'aléa moyen au niveau de la Rue Haute (source : CG49), La création d'une zone d'aléa moyen dans la cave Bouvet-Ladubay où des effondrements se sont produits (source : CG49), La création d'une zone d'aléa élevé au niveau d'un fontis apparu dans la cave Bouvet-Ladubay en 1982 (source : CG49), La création de deux zones d'aléa élevé au niveau de deux cavités situées au dessus de la cave Bouvet-Ladubay (source : Ville de Saumur), La création d'une zone d'aléa faible à l'est de la cave Bouvet-Ladubay qui correspond à une galerie reliée à une crypte située plus au sud (source : Ville de Saumur), La création d'une zone d'aléa moyen au niveau de la voirie qui s'est tassée au droit de cette galerie (source : Ville de Saumur), La création d'une zone d'aléa moyen à l'est du cimetière où des parcelles du cadastre napoléonien font penser à des fontis (source : CG49), La création d'une zone d'aléa élevé à l'est du cimetière où existent des fontis (sources : Ville de Saumur, photo-interprétation), La création d'une zone d'aléa faible au niveau du Trésor pour prendre en compte un souterrain indiqué par le service régional d'archéologie, Figure 11 : Zonage au Trésor en 2010 Le passage de l'aléa faible à moyen au niveau de la cave de la Haute Vigne et à l'entrée d'une des caves du Bois Brard (sources : CG49, LRPCA 1989), Le passage de l'aléa faible à moyen de la cave Lecluse (sources : CG49, LRPCA 1989), Figure 9 : Zonage au niveau de la cave Bouvet-Ladubay en 1996 Figure 10 : Zonage au niveau de la cave Bouvet-Ladubay en 2010 Figure 12 : Zonage au niveau des caves du Bois Brard en 1996 Figure 13 : Zonage au niveau des caves du Bois Brard en 2010 Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 5/9
CETE de l'ouest LRPC Angers La création de deux zones d'aléa faible aux Buttes et à Vaulanglais (sources : CG49, LRPCA 1989). Bagneux La création d'une zone d'aléa faible à Vaulanglais (source : Ville de Saumur), Figure 14 : Zonage au niveau de Vaulanglais en 2010 Le passage de l'aléa moyen connu à estimé à la rue du Bac puisqu'il s'agit de cavités dispersées (source : CG49), La création d'une zone d'aléa élevé au niveau du Château de Bagneux (source : CG49), La création d'une zone d'aléa faible au niveau de petites cavités situées dans le coteau, elles peuvent être inondées par les crues du Thouet et des laisses de crue y sont visibles (source : Ville de Saumur), La création de deux zones d'aléa faible au niveau de cavités dispersées indiquées par le cadastre napoléonien et, plus au sud, repérées par photo-interprétation, Figure 15 : Zonage à l'est de Bagneux en 1996 Figure 16 : Zonage à l'est de Bagneux en 2010 Le passage de l'aléa faible estimé à connu de la cave Munet-Montagland puisqu'un plan existe (source : CG49), L'extension de cette cave vers le nord-ouest en aléa faible estimé (source : Ville de Saumur). Figure 17 : Zonage au sud de Bagneux en 1996 Figure 18 : Zonage au sud de Bagneux en 2010 Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 6/9
CETE de l'ouest LRPC Angers Saumur La modification du zonage d'aléa moyen à l'ouest du PPR pour prendre en compte les cavités existantes (source : CG49), La suppression de la zone d'aléa faible au sud du PPR où aucune cavité n'est recensée (sources : CG49, Ville de Saumur), Dampierre-sur-Loire Le passage de l'aléa faible à moyen à l'ouest de Chaintre (source : CG49), Figure 22 : Zonage à Chaintre en 1996 Figure 23 : Zonage à Chaintre en 2010 Figure 19 : Zonage à l'ouest du PPR en 1996 Figure 20 : Zonage à l'ouest du PPR en 2010 La création d'une zone d'aléa faible en arrière du PPR à l'est de Dampierre (source : Ville de Saumur), La création d'une zone d'aléa faible au niveau d'un site d'ancien four à chaux (sources : CG49, LRPCA 2010). La création de deux zones d'aléa faible au niveau de deux petites cavités à l'ouest du Clos Bonnet (source : CG49). Figure 24 : Zonage à l'est de Dampierre en 2010 Figure 25 : Zonage sur le site du four à chaux en 2010 Figure 21 : Zonage à l'ouest du Clos Bonnet en 2010 Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 7/9
CETE de l'ouest LRPC Angers L'aléa mouvements de terrain dans les zones à enjeux Le zonage global de l'aléa mouvements de terrain, avec une surface d'environ 209 ha, représente 5,17% de la surface «sud de la Loire» de la commune. Il est à noter que 7,3% de la surface communale font partie du PPR mouvements de terrain du coteau du Saumurois. Si on étudie le bâti (ensemble des habitations, bâtiments administratifs, bâtiments agricoles...de plus de 20 m²), 4641 bâtiments se situent dans les zones à enjeux au sud de la Loire. 337 de ces bâtiments, soit 7,3%, sont construits dans des zones présentant un aléa mouvements de terrain, 502 bâtiments, soit 10,8%, sont construits dans le PPR coteau du Saumurois. Figure 28 : Répartition des bâtiments dans les surfaces zonées des zones à enjeux Figure 26 : Répartition des surfaces zonées sur la surface totale de la commune Dans les zones à enjeux, 251 bâtiments, soit 5,4%, sont situés en zones d'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus), 69 bâtiments, soit 1,5%, sont situés en zone d'aléa moyen et 17 bâtiments, soit 0,4%, sont situés en zone d'aléa élevé. Afin de préciser le risque mouvements de terrain, il a été défini, en concertation avec la DDT du Maine et Loire, des zones à enjeux à partir des POS et des PLU des communes. Ainsi les zones à enjeux regroupent les zones urbanisées et à urbaniser, les zones de hameaux et de loisirs. La surface de ces zones à enjeux est de 1224 ha au sud de la Loire. Environ 55 ha présentent un zonage de l'aléa mouvements de terrain, soit 4,5%, et 100 ha sont couverts par le PPR coteau du Saumurois, soit 8,2%. Figure 27 : Répartition des surfaces zonées dans les zones à enjeux Dans les zones à enjeux, l'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus) prédomine avec un pourcentage de surface zonée de 3,3%, 0,7% est couvert par un zonage d'aléa moyen et 0,6 % sont couverts par un zonage d'aléa élevé. Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 8/9
CETE de l'ouest LRPC Angers Actions à entreprendre D'après l'article L563-6 du code de l'environnement, il est de la compétence des communes d'établir, en tant que de besoin, une cartographie des cavités sur leur territoire : «Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière dont l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens, ou d un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire, qui communique sans délai, au représentant de l'état dans le département et au président du conseil général, les éléments dont il dispose à ce sujet». Ainsi, afin de préciser le risque lié aux cavités souterraines, différentes actions doivent être envisagées par la commune et/ou les particuliers : Sensibiliser les habitants au risque lié à la présence des cavités souterraines par des actions de communication et d'information, Réaliser un recensement le plus exhaustif possible des cavités à partir d'une enquête orale approfondie, de recherches complémentaires dans les archives, de visites de terrain et de photointerprétation, Acquérir une connaissance générale des cavités par le biais d'un diagnostic qui pourrait prendre la forme d'une fiche par cavité (cf annexe 7) et d'un dimensionnement sommaire de chaque cavité. Ce relevé pourrait, dans un premier temps, être limité aux zones à enjeux, Améliorer la connaissance des anciennes carrières souterraines, en particulier celles qui n'ont pas de plan. Pour cela un relevé des puisards, puits d'aération et désordres en surface pourrait être réalisé sur l'ensemble de la commune. Si les enjeux le nécessitent, un relevé de géomètre pourrait ensuite être envisagé. C'est donc à la commune que revient la responsabilité de mettre en place des actions de communication et de réaliser ou faire réaliser un recensement des cavités et indices de cavités présents sur son territoire. En revanche, la reconnaissance et le diagnostic d'une cavité relève de la responsabilité du ou des propriétaires de cette cavité. Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n 43.07.49.109 9/9