Dossier. Top 14 : monter et après? Coupe d Europe. 3 :HIKKRA=^UWWUW:?f@c@s@m@a"; La FFR veut la finale 2016. Lundi



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2,20 DU 20 AU 26 AVRIL 2015 Midi Olympique N 5282 - Espagne 2,20 - Polynésie - 700 XPF - Suisse 3,50 CHF - Canada 4,99 CAD - Belgique 2,30 - Italie : 2,50 Dossier Coupe d Europe La FFR veut la finale 2016 Top 14 : monter et après? 2 à 5 31 Lundi Castres Darricarrère : «Partir sur un échec serait désolant» 12 Pro D2 Six joueurs qui peuvent tout changer 13 AU BOUT DU SUSPENSE, TOULON S EST QUALIFIÉ POUR SA TROISIÈME FINALE EUROPÉENNE D AFFILÉE. ARMITAGE ET LES VAROIS RETROUVERONT LES CLERMONTOIS DE FOFANA. ILS CONFIRMENT AINSI LA SUPRÉMATIE FRANÇAISE. DANS QUINZE JOURS À TWICKENHAM, IL N EN RESTERA QU UN. 6 à 10 Parcours Huget, quatre ans de pénitence 29 2,20 M 00709-5282 - F: 2,20 E 3 :HIKKRA=^UWWUW:?f@c@s@m@a";

2 LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE Dossier Les faits Éditorial Jacques VERDIER jacques.verdier@midi-olympique.fr Ligue fermée? Une Ligue fermée? En France? Sans montées ni descentes? À la façon des franchises du Foot US? Vous n y pensez pas sérieusement? Et bien si, justement. La chose est très mal vue, je le sais, et Paul Goze, le président de la Ligue, n a pas caché que sous sa présidence cette possibilité n avait aucune chance d être seulement évoquée. Précision supplémentaire : ce n est pas non plus, à proprement parler, ma tasse de thé. Et pourtant, j insiste! Dès lors que le rugby est devenu le sport qu il est - professionnel tendance libérale, tenu par la finance, résolument tourné vers les grandes villes - la cohérence voudrait qu il aille au bout de sa logique et s appuie sur les grands principes des Ligues fermées. À dix, à douze, à quatorze, seize ou vingt clubs, la question mérite d être posée. Mais combien sont-ils, aujourd hui, à pouvoir aspirer sans encombre économique à l élite de notre rugby? Et quelle meilleure façon de clarifier les débats, d asseoir l économie de chaque club, leur quête de régionalisation, qu un système de cette nature, qui éviterait les descentes fâcheuses, les remises en question permanentes et autoriserait, de facto, à la façon toujours du rugby américain, un recrutement autrement démocratique (c est tout le paradoxe de la chose) où les vaincus d une saison auraient la priorité sur les transferts en cours? Un club sombre, un autre se révèle dans une division inférieure? Le second rachète la franchise du premier et nul n y trouve vraiment à redire. J entends vos réserves. Cela ne fait pas partie de notre culture, de la philosophie ancestrale de notre sport. Mais soyons sérieux deux secondes : où se niche-t-elle la philosophie de ce jeu en l époque présente? S est-on beaucoup ému de la tombée en désuétude de nos plus fiers bastions sur les trente dernières années? Le primat des intérêts particuliers des plus riches prévaut, depuis 1995, sur celui des plus pauvres. C est la loi du professionnalisme, soit! Les dirigeants du rugby français l ont acceptée sans sourciller, ok! Mais tant qu à être professionnels, donnons-nous les moyens de l être vraiment. Favorisons les regroupements régionaux et laissons le rugby amateur, ou semi-professionnel, voguer tranquillement, à la façon de jadis, sur les eaux claires d un championnat redevenu, pour le coup, ce qu il était il y a trente ans. J enrage de voir nos clubs historiques souffrir mille morts dans l espoir d accrocher une barre devenue beaucoup trop haute désormais pour eux et s épuiser en vain à des fins qui pourtant ne trompent personne et dont on connaît l issue. L exemple, aujourd hui, d un club emblématique comme Dax, en est l image vivante. Et il ferait beau voir que l on continue de privilégier le système bancal actuel au nom d une égalité des chances qui n existe plus. Submergés par la rhétorique consensuelle du discours politiquement correct, nous vivons dans un univers sportif, où comme Alice au pays des merveilles, il faut courir de toutes ses forces pour ne pas reculer. Et si l on soufflait un peu? Si chacun trouvait son espace et songeait plutôt à s y installer en toute quiétude? Sommaire P. 2 à 5 Dossier Montées-Descentes : qui peut monter en Top 14? Pages 2 à 5. P. 6 à 10 Champions Cup Toulon - Leinster. Pages 6 et 7. Clermont - Saracens. Pages 8 à 10. P. 11 et 12 Top 14 Actualité. Pages 11 et 12. P. 13 Pro D2 Actualité. P. 14 à 23 Ovalie Fédérale 1, huitièmes aller. Pages 14 et 15. Fédérale 2, dernière journée. Pages 16 et 17. Fédérale 3, dernière journée. Page 18. Séries. Page 19. Nord Paris. Page 20. Sud-Est. Page 21. Centre Sud Page 22. Grand Ouest. Page 23. P. 24 Treize Actualité. Page 24. P. 25 à 29 Horizons Opinions. Page 25. Courrier. Page 26. Technique. Page 27. XV de France, Actualité. Page 28. Un jour, une histoire : Yoann Huget. Page 29. P. 30 et 31 Cris et chuchotements Actualité. Pages 30 et 31. ACCESSION LA SECTION PALOISE AYANT COMPOSTÉ SON BILLET POUR LE TOP 14, IL RESTE UNE PLACE POUR L ÉLITE. AMBITIONS LE CLUB BÉARNAIS FAIT, DEPUIS QUELQUES SEMAINES, LA UNE DE LA PRESSE GRÂCE À SON RECRUTEMENT AMBITIEUX. RECETTE MAIS L ARGENT NE FAIT PAS TOUT, COMME EN TÉMOIGNENT LES DIFFICULTÉS DE LYON, ACTUELLEMENT LANTERNE ROUGE DU TOP 14. RÉUSSITE CERTAINS, À L IMAGE D OYONNAX, DE L UBB, DE GRENOBLE OU DE BRIVE, ONT SU TROUVER LA BONNE FORMULE POUR SURVIVRE DANS L ÉLITE. TOP 14 : MONTER, ET APRÈS? Par Émilie DUDON emilie.dudon@midi-olympique.fr Il y a les flonflons de la montée. L ivresse d une fête qui s éternise des jours durant dans des vapeurs d alcool, de bonheur et d espoir. Un an plus tard, que reste-t-il de ces promesses? Peu de choses, parfois. Les Lyonnais pourraient vous en parler. Lanterne rouge du Top 14 à quatre journées du terme de la phase régulière, le Lou est en passe de redescendre l année même de sa montée. Comme il l avait déjà fait en 2013. Comme Albi, Auch, Toulon, La Rochelle ou Montde-Marsan l ont aussi fait récemment. Car c est bien connu : le plus dur n est pas d atteindre le sommet, mais d y rester. Une montée n est pas une fin en soi. Les clubs doivent avoir les reins solides et une stratégie à long terme pour perdurer dans l élite. Ces cinq dernières saisons, certains ont montré l exemple pourtant. On pense à Brive, à Bordeaux-Bègles, à Grenoble. Ou à Oyonnax, évidemment, qui occupe à ce jour (et à la surprise générale) la sixième place du Top 14. Tout sauf un hasard. S il existe une recette pour survivre dans la cour des grands, chacun a la sienne. Dans l Ain, par exemple, on donne du temps au temps. «Les clubs qui montent veulent souvent aller plus vite que la musique, analyse Jean-Marc Manducher, qui a quitté la présidence de l USO en février dernier, après avoir été le bâtisseur des montées en Pro D2 et en Top 14. Nous n avons de leçons à donner à personne, mais il est évident que dépenser beaucoup d argent d un coup ne suffit pas. Il faut une utilisation homogène des fonds, ne pas tout consacrer au recrutement de têtes d affiches par exemple. Une montée se construit. Il y a une notion travail qui est essentielle. À Oyonnax, nous avons mis six ans à nous qualifier pour les phases finales du Pro D2 après être montés de Fédérale 1» Agrandir (ou construire) son stade et recruter des stars n est pas suffisant. L exemple lyonnais en témoigne. Bien sûr, il faut nécessairement renforcer son effectif. «C est primordial, témoigne l entraîneur de Castres David Darricarrère, relégué avec La Rochelle après une saison de Top 14 en 2011. Pour cela, il faut se libérer des rapports affectifs noués avec les joueurs qui ont fait la montée. Il faut être capable de couper avec certains pour avoir une équipe compétitive, trouver un équilibre entre les anciens et les nouveaux. C est ce que font les Palois, par exemple. Ils recrutent beaucoup mais ont su construire leur montée en faisant venir, dès l an dernier, des joueurs de Top 14 comme Jean Bouilhou et Damien Traille, qui leur ont beaucoup apporté.» Bernard Pontneau, qui mène un recrutement très ambitieux avec les signatures de Conrad Smith, Colin Slade ou François Steyn en vue de sa montée dans l élite l an prochain, confirme : «Des joueurs comme eux, mais Projection aussi Boutaty ou Coughlan ont amené de la confiance au reste du groupe. C est aussi dans cette optique que nous menons un recrutement ambitieux, comme vous dites. C est indispensable. Et puis il ne faut pas oublier que le rugby est un spectacle, qui doit être attractif pour attirer du monde au stade. Mais ces joueurs seront là pour renforcer chaque ligne. N allez pas croire que ceux qui ont gagné le Top 14 n y joueront pas. J en veux pour preuve que nous avions fait resigner des garçons comme Claude Dry ou Julien Fumat très tôt dans la saison, bien plus tôt que les recrues qui font parler.» Le président de la Section paloise s appuiera sur son staff aussi, qui a prolongé. Le manager Simon Mannix, notamment, vient de se réengager jusqu en 2018. Le staff, clé de voûte d une montée réussie. Ce serait, en grande partie, ce qui a plombé Lyon - qui s est séparé de Tim Lane il y a quelques semaines - lors de ses expériences en Top 14. «Il ne va pas aimer que je dise ça, mais Oyonnax doit une grosse part de sa réussite actuelle à Christophe Urios, assure Jean-Marc Manducher. Il a su créer quelque chose d extraordinaire, aller chercher les bons joueurs, fédérer tout le monde autour de lui et prouver qu on peut réussir avec un petit budget, et sans star.» UN PROJET CRÉDIBLE ET FÉDÉRATEUR Un bon staff, donc mais aussi un bon stade. Des infrastructures performantes sont indispensables pour exister au plus haut niveau, et pour accueillir public et partenaires. Pour sa deuxième accession au Top 14, La Rochelle a agrandi son stade de 3 000 places. Pau, aussi, a lancé des travaux au Hameau, qui pourra accueillir 18 000 spectateurs en août 2016. «C est essentiel, témoigne Bernard Pontneau. L outil de travail doit suivre. Il faut être capable d offrir un stade moderne, d assurer un certain confort, de créer un lieu d accueil avant et après les matchs.» Bref, si la recette d une montée pérenne n existe pas, certains ingrédients sont inévitables. Ensuite, chacun le fait à sa sauce. «Pour l instant, nous ne sommes que des observateurs, mais on voit quand même que la différence s est atténuée ces dernières années et que les clubs qui montent parviennent à se maintenir, conclut le président palois. Certains, qu on n attendait pas comme Bordeaux-Bègles il y a quelques années, ont très vite trouvé les bons éléments. Oyonnax, aussi, dans sa méthode, son style et sa gouvernance. On voit que c est plus compliqué pour certains autres, qui ont de l argent pourtant. Au final, la problématique d un club promu tient dans la crédibilité de son projet et dans sa capacité à fédérer des gens autour. Je crois que tout cela demande beaucoup de coordination interne. Une montée est une aventure collective qui, je l espère, sera belle pour nous. On n a pas fait tout ça pour ça!» Et quand tout le travail d anticipation a été fourni, il n y a plus alors qu à prier pour que la mayonnaise prenne LA SECTION PALOISE DÉJÀ CHAMPIONNE, LA BATAILLE S ANNONCE ÉPIQUE POUR OBTENIR LE DEUXIÈME BILLET D ACCESSION AU TOP 14. TOUR D HORIZON DES ÉQUIPES ENCORE EN LICE. QUI POUR ACCOMPAGNER PAU? Perpignan 2 e - 77 POINTS 11,07 MILLIONS D EUROS Plus gros budget de Pro D2 cette saison, l Usap est un candidat sérieux à la montée en Top 14. Le président François Rivière a déjà étudié des pistes de travail avec un budget qui grimperait aux alentours des 15 millions d euros. Néanmoins, le club catalan doit encore effacer des dettes et le président a déjà prévenu qu il serait impossible de faire des folies sur le marché des transferts. Mont-de-Marsan 4 e - 73 POINTS 5,21 MILLIONS D EUROS Desendu en 2013 en même temps qu Agen, Montde-Marsan a réussi un atterrissage en douceur malgré une saison terrible en Top 14. Septièmes la saison dernière, les Montois avaient pour objectif d être à la lutte pour pour disputer la phase finale. Bien installés dans le quinté de tête depuis la 21 e journée, l objectif est en passe d être atteint. Par ailleurs, les dirigeants landais travaillent toujours à la construction d une nouvelle tribune. Albi 6 e - 68 POINTS 5,39 MILLIONS D EUROS Albi n était pas attendu aussi haut dans le classement de Pro D2 cette saison. Douzième la saison dernière, les Tarnais ont squatté le quinté de tête à seize reprises cette saison! Le club souhaite confirmer cette résurection en disputant la phase finale, mais la montée n est pas l objectif de cette saison. e-journal Midi Olympique Abonnés ou lecteurs de Midi Olympique en version numérique (sur ordinateurs, tablettes et smartphones), repérez dans votre journal les icônes suivantes. Puis cliquez dessus afin de profiter des diaporamas et des vidéos mis à votre disposition. Cliquer sur l icône pour voir la vidéo Cliquer sur l icône pour voir le diaporama Agen 3 e - 74 POINTS 8,40 MILLIONS D EUROS Le club d Alain Tingaud a le privilège de l expérience pour avoir atteint la finale d accession la saison dernière. Présent en Top 14 de 2010 à 2013, le SUALG dispose des structures nécessaires et le président est certain de pouvoir rivaliser sur le plan financier (lire page 5). Tout est prêt en cas de victoire le 24 mai prochain à Ernest-Wallon. Biarritz 5 e - 72 POINTS 11,07 MILLIONS D EUROS Le club de Serge Blanco possède, à égalité avec Perpignan, le budget le plus important du championnat. Comme pour l Usap ou le SUALG, les structures nécessaires à une montée en Top 14 sont déjà présentes au BOPB. Reste maintenant à confirmer la montée en puissance de l équipe ces dernières semaines. Aurillac 7 e - 67 POINTS 4,36 MILLIONS D EUROS Le club cantalien, malgré un des plus petits budgets du Pro D2, fait de gros efforts pour se doter de structures lui permettant de répondre aux obligations du sport professionnel avec notamment la nouvelle tribune d honneur qui est un outil intéressant même si c est un peu court pour rivaliser à l échelon supérieur. Néanmoins, Aurillac a passé dix journées dans le quinté de tête cette saison. Par N. A.

LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE LE PROCHAIN ÉLU AU TOP 14 CONNU LE 24 MAI À TOULOUSE Le club qui accompagnera Pau en Top 14 sera connu le 24 mai, à l occasion de la finale d accession du Pro D2. Elle se déroulera à Toulouse, au stade Ernest-Wallon. 500 000 Dossier EUROS : LA PRIME DE MONTÉE VERSÉE PAR LA LNR AUX CLUBS PROMUS EN TOP 14 Chaque année, les deux clubs qui accèdent au Top 14 reçoivent une aide exceptionnelle de la part de la LNR qui s élève à 500 000 euros. La LNR verse d ailleurs la même somme aux deux clubs relégués en Pro D2. 3 Décryptage LES PILIERS DE LA RÉUSSITE SI L ACCESSION EN TOP 14 CONSTITUE UN TOUR DE FORCE, ASSURER SON MAINTIEN DANS L ÉLITE EST TOUT AUSSI DIFFICILE. CEUX QUI ONT DÉJÀ RÉUSSI CETTE PERFORMANCE, DÉVOILENT LES CLÉS DU SUCCÈS. Pour se hisser en Top 14, le Lou avait recruté le deuxième ligne international Lionel Nallet. Christophe Urios mène la barque d Oyonnax d une main de maître. Le promu est actuellement sixième. 1 2 3 4 5 Un effectif comme guide Savoir tirer Les supporters rochelais peuvent espérer que l ASR se maintiennent à la fin de la saison. L UBB a pu investir le stade Chaban- Delmas, plus vaste et plus accessible que leur antre de Musard. Le nerf de la guerre du maintien en Top 14 se joue au niveau du budget des clubs afin de rivaliser avec les plus grosses écuries. taillé sur mesure Un manager des leçons du passé Bénéficier de l effet «Grande Ville» Des finances adéquates Une montée en Top 14 s accompagne forcément d un profond remaniement de l effectif. Il n est d ailleurs pas rare de voir une douzaine de joueurs débarquer à l intersaison. Une nécessité absolue, tant le rythme du Top 14 est supérieur à celui du Pro D2. Vitesse, déplacements, chocs tout est multiplié par deux. Les postes doivent donc être doublés, voire triplés pour les plus éprouvants et les ambitieux promus n hésitent pas à remuer ciel et terre pour s attirer les services de stars internationales. Voilà comment le Lou avait recruté Lionel Nallet et Rico Januarie pour s extirper du Pro D2, puis fait venir en suivant Fabrice Estebanez et George Smith pour remplir la mission du maintien. Mais attention. Il ne suffit pas d aligner des noms clinquants sur une feuille de match pour assurer son maintien : «Un joueur n a jamais fait une équipe», prévient le deuxième ligne d Oyonnax Thibault Lassalle. QUELS JOUEURS? QUEL JEU? Pour Damien Lagrange, un recrutement intelligent est la clé du succès : «Il faut identifier avec précision les besoins de l équipe en regard du projet de jeu souhaité. La présence de stars dans l effectif peut avoir un effet pervers, car les autres joueurs peuvent avoir tendance à se reposer sur eux. Surtout, il faut des joueurs expérimentés, qui connaissent bien le Top 14 qui seront performants dès le début du championnat. À Oyonnax, nous avons eu l exemple d Olivier Missoup, qui réalise une très belle saison : c est un joueur d expérience, travailleur, qui connaît bien le championnat. Maurie Fa asavalu dispose d un profil similaire : guerrier, bosseur Ces deux-là nous apportent beaucoup.» Certes, ils n ont peut-être pas les 111 sélections de George Smith. Mais à la différence de l Australien, ils ne sont pas relégables. S. V. Une équipe promue en Top 14 est semblable à un équipage s aventurant sur une mer agitée. L épisode promet d être long, douloureux, perturbé. Mais la réussite de l entreprise dépend non seulement de la solidarité de l équipage, mais aussi de la qualité et de la compétence du capitaine à la barre du bateau. L image n est pas trop forte, car les joueurs qui ont réussi cette traversée infernale sont unanimes : il faut un homme fort à la tête du club, ou tout au moins un staff parlant d une seule voix : «La qualité du manager est à mon sens le facteur numéro 1 dans la validation d un maintien», pose le deuxième ligne d Oyonnax Thibault Lassalle. «Ici, Christophe (Urios, N.D.L.R.) et son staff ont tout bâti. Tout est précis, organisé, professionnel.» Son coéquipier et ami Damien Lagrange va plus loin : «Je dirais que le plan de jeu d un club concerné par le maintien doit être encore plus précis que celui d un club de haut de tableau. Pourquoi? Parce qu un cador du Top 14 peut s appuyer sur des joueurs exceptionnels qui peuvent faire basculer un match. À Oyonnax, il n y a pas de star. En revanche, chaque joueur de l effectif sait exactement ce qu il doit faire à chaque endroit du terrain. Et cela, c est le fruit du travail du staff.» «UN MEC QUE L ON SUIVRAIT AU BOUT DU MONDE» Non content d être un fin technicien, le manager doit être, selon la formule consacrée par Bernard Laporte, «un entraîneur entraînant». En d autres termes, «un mec que ses joueurs suivraient jusqu au bout du monde», complète le deuxième ligne Damien Lagrange. «Christophe nous responsabilise. Il ne crie pas tant que cela vous savez Il sait que nous sommes des grands garçons, et préfère nous mettre en confiance. Il sait aussi parfaitement encaisser la pression : il la ressent, c est sûr, mais il ne nous la transmet pas.» Non content d être le capitaine à la barre, le manager d une équipe engagée dans la course au maintien doit aussi être le phare dont la lumière brille dans la tempête. S. V. Pour réussir à pérenniser sa place en Top 14, il faut aussi être capable de tirer les leçons de ses échecs. Prenons l exemple du Stade rochelais. En 2010-2011, le club maritime avait fait un aller-retour express en Top 14. Malgré une bonne première partie de saison, il s était écroulé lors du sprint final pour terminer à la treizième place. De retour dans l élite trois ans plus tard, les Rochelais ont construit cette nouvelle montée différemment. Sur le long terme d abord, avec la mise en place d un projet «ASR 2015, grandir ensemble» dès 2012. Outre le fait de revenir en Top 14, ce projet prévoyait l agrandissement du stade à 15 000 places, un budget à 15 millions d euros, l ouverture du capital à une quarantaine d actionnaires supplémentaires, des fonds propres solides etc. Mission accomplie. DES EFFORTS SUR LE RECRUTEMENT À plus court terme, La Rochelle a aussi su se remettre en question dans la gestion de son effectif. Actuellement dixième du classement, le club maritime n est pas encore sauvé dans ce Top 14 2014-2015 mais il est en bonne position pour rester dans l élite. Il faut dire qu il a géré son groupe complètement différemment cette fois. En 2010, les Rochelais s étaient beaucoup appuyés sur l équipe qui était montée, sans recruter de véritable tête d affiche. Et avait payé un manque de profondeur dans son effectif en fin de saison, quand il a commencé à connaître des difficultés. Les entraîneurs d alors (Serge Milhas et David Darricarrère) s étaient plaints de ne pas pouvoir obtenir le renfort qu ils souhaitaient en cours de saison. Cette fois, le staff (élargi) et la direction ont mis plus de moyens dans la construction de leur groupe, avec les arrivées des All Blacks Jason Eaton et Romana Graham, de l ouvreur sud-africain Peter Grant, du trois-quarts australien Alofa Alofa ou encore du troisième ligne Jone Qovu. Le club, qui recrutait peu à l étranger jusqu à ces dernières années, a franchi le pas. É. D. C est une tendance de fond, le Top 14 concernera de plus en plus de grandes villes. Paris dispose de deux clubs, Bordeaux, Grenoble et Lyon sont remontés (lire page suivante). Le fait de représenter une grande ville, voire une métropole est un avantage incontestable pour un club professionnel. Pourquoi? On peut toujours supposer qu il finira trouver plus de partenaires que dans une simple bourgade mais surtout, les clubs peuvent bénéficier de structures de haut niveau déjà construites (souvent pour d autres clubs). DES STADES PRÊTS À L EMPLOI L Union Bordeaux-Bègles en est un bon exemple. En Pro D2, le club n intéressait presque personne. Depuis son arrivée dans l Élite en 2011, il est devenu un phénomène populaire. Les Bordelais n ont pourtant pas trouvé des tonnes et des tonnes de soutiens financiers, mais ils ont pu investir le stade Chaban-Delmas (fief historique des Girondins de Bordeaux, 34 000 places), plus vaste et plus facile d accès que leur fief de Musard. Avec la médiatisation du Top 14 et le prestige des adversaires (et des Girondins de Bordeaux sur le recul), les rugbymen Bordelais se sont trouvé un public inespéré, flirtant plusieurs fois par saison avec les 30 000 spectateurs ce qui les a sauvés du dépôt de bilan. Pour Bordeaux, l effet «grande ville» a joué à fond, au-delà de toutes les espérances. Dans une moindre mesure, le phénomène a aussi joué à Grenoble avec le Stade des Alpes (20 000 places). Il pourrait aussi jouer à Lyon qui devrait s installer à Gerland (41 000 places) quand les footballeurs de l OL l auront quitté, mais mieux vaudra pour les rugbymen jouer en Top 14 pour éviter qu il ne sonne trop creux. N oublions pas le Stade Toulousain qui a toujours su tirer grand bénéfice du Stadium Municipal (35 000 places) même s il a su développer son propre écrin, les Sept Deniers : 21 000 places. Idem pour les clubs parisiens et le secours du Stade de France. J. P. Anticiper une montée en Top 14 est primordial tant sur le plan des infrastructures que sur le plan financier. La Section paloise a bien compris que l un ne peut aller sans l autre. Alors que les joueurs fêtaient encore le titre, les premiers travaux débutaient au stade du Hameau avec la priorité mise sur la construction de loges, outils indispensables pour attirer de nouveaux partenaires. La Rochelle avait fait de même l été dernier avec la création de la tribune Jackson. Même chose à Oyonnax l année d avant. Mieux recevoir et être prêt à accueillir un public plus nombreux. Des efforts au moment de préparer son accession en Top 14 qui se répercutent sur la billetterie. Monter sans rien changer à ses infrastructures n est plus concevable car les grosses écuries sont maintenant équipées d outils performants (ou en passe de l être). Ajouter simplement un chapiteau derrière une tribune comme c était le cas il y a encore dix ans n est plus suffisant. UN BUDGET PLUS IMPORTANT Des efforts pour apporter de nouvelles rentrées d argent qui est le nerf de la guerre pour espérer rivaliser au plus haut niveau. Sans moyens financiers, un club promu est promis à l enfer et à un retour immédiat en Pro D2. Mont-de-Marsan l a bien compris lors de la saison 2012-2013. Avec un budget de 6,2 millions d euros, le club landais était le seul concurrent à présenter un budget sous les dix millions d euros. Bilan : deux victoires. Auch en 2007-2008 (moins de 4 millions d euros de budget) n avait pu décrocher que trois succès. Le portefeuille a une importance sur le classement final alors que ce n est pas forcément le cas à l étage inférieur où des équipes avec des petits budgets arrivent à se mêler à la bagarre pour la montée en Top 14 (Aurillac en est le meilleur exemple depuis de nombreuses saisons). Oyonnax l a bien compris. Maintenu pour sa première saison au plus haut niveau avec 9,172 millions d euros (plus petit budget derrière Brive avec 11,092, millions), le club de l Ain a présenté un budget de 14,28 millions d euros. C est un petit peu mieux que Brive et permet à l USO de partir quasiment sur un pied d égalité avec La Rochelle, Bayonne et Bordeaux. N. A.

4 LUNDI Dossier La carte de l élite entre 2005 et 2015 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE SUR LES QUATORZE PIONNIERS DU TOP 14, SIX ONT RÉUSSI À GARDER LEUR PLACE SANS DESCENDRE. TOULOUSE, CLERMONT ET MONTPELLIER N ONT JAMAIS TREMBLÉ POUR LEUR PLACE. TOULON A PASSÉ DEUX SAISONS EN PRO D2. LE RACING N EST ARRIVÉ QU EN 2009. MENTION SPÉCIALE À BRIVE QUI, SANS GROS MOYENS, N A PASSÉ QU UNE SAISON À L ÉTAGE DU DESSOUS. LES SIX SURVIVANTS 1. Dans quelles divisions évoluaient les clubs de l actuel Top 14 il y a dix ans? 2. Dans quelles divisions évoluent cette saison les clubs du premier Top 14 de l histoire? Racing-Metro Stade français Stade français La Rochelle Lyon Oyonnax * Stade bordelais Bayonne Bordeaux * Brive Toulouse Clermont-Ferrand Castres Montpellier Grenoble Toulon Il y a dix ans, huit équipesde l actuel Top 14 était déjà à ce niveau. Les autres évoluaient en Pro D2, à l exception de Grenoble (Fédérale 1). NB : Bordeaux était représenté par le Stade bordelais qui a fusionné en 2006 avec le CA Bordeaux-Bègles Gironde pour former l UBB. Biarritz LÉGENDE Clubs de Top 14 Clubs de Pro D2 Clubs de Fédérale 1 Agen Bayonne Pau Brive Toulouse Clermont-Ferrand Castres Montpellier Narbonne Perpignan Bourgoin-Jallieu Toulon Six bastions historiques du rugby français, qui évoluaient encore en Top 14 il y a dix ans, ont aujourd hui disparu de l élite et se rertrouvent en deuxième division : Biarritz, Pau, Agen, Narbonne, Perpignan et Bourgoin. Par Jérôme PRÉVÔT jerome.prevot@midi-olympique.fr Que nous ont appris dix ans de Top 14? Si l on compare la liste des clubs qui ont participé à la première édition (saison 2004-2005) avec celle de cette année, on constate qu elle a varié sensiblement. Six des quatorze clubs pionniers ne sont plus là (Perpignan, Biarritz, Pau, Bourgoin-Jallieu, Narbonne et Agen). Sur les huit «survivants», seuls six ne l ont jamais quitté : Toulouse, Clermont, Montpellier, Bayonne, le Stade français et Castres. On pourrait considérer ce «top 6» comme le noyau dur de notre élite rugbystique sauf que, à l heure où nous écrivons ces lignes, Bayonne et Castres se battent pour le maintien. De surcroît, les Basques ont été sauvés sur tapis vert en 2010. Il faut aussi rappeler qu en 2011, le Stade français au bord de la faillite avait frôlé la relégation administrative (5,5 millions d euros de trou), sauvé in extremis par l arrivée de Thomas Savare. Finalement, seuls trois clubs ont conservé solidement leur ancrage dans notre élite : deux places fortes historiques, Toulouse et Clermont, et un club de tradition plus récente, Montpellier. À BRIVE, LA PALME DU MÉRITE Au fil des années, on constate l avènement des grandes villes : la couronne parisienne a placé une deuxième équipe (le Racing-Metro, en 2009), Bordeaux a fait son entrée (2011), tout comme Grenoble et Lyon (2011 puis 2014). Le FCG jouait même en Fédérale 1 en 2005-2006, ce qui en fait le seul club à s être hissé de deux étages en dix ans. Toulon, relégué en 2006, est revenu deux ans plus tard pour tutoyer tout de suite les sommets. À ce phénomène, on peut amalgamer La Rochelle et son gros potentiel public, et Pau, soutenu par un partenaire puissant (le groupe Total) même si les Béarnais auront mis neuf ans à remonter. À l inverse, les bastions traditionnels ont de plus en plus de mal à exister. Narbonne est descendu en 2007 pour ne jamais remonter à ce jour, idem pour Bourgoin, Auch et Montauban qui ont connu la Fédérale 1 depuis. L équipe tarn-et-garonnaise fut même reléguée directement de deux divisions en 2010 après avoir déposé le bilan (alors que son maintien sportif était acquis). Les Montalbanais sont les seuls à avoir quitté l élite sans avoir terminé dans les deux derniers. Les Landais de Mont-de-Marsan et de Dax ont réussi à pointer de nouveau leur nez dans l aristocratie du Top 14 mais sans pouvoir s y installer. Le Stade montois s est retrouvé deux fois lanterne rouge et l US dacquoise a tenu deux saisons (2007-2009) en bénéficiant de la relégation sur tapis vert d un autre club (Albi). Mais cette prise de pouvoir des métropoles n est pas une fatalité absolue. Après tout, Oyonnax (23 000 habitants) a réussi à monter en 2013 pour un bail d au moins trois saisons (et même une possible qualification européenne) ; Agen (34 000 habitants au cœur d un département rural) est remonté en 2010 pour trois saisons et a encore des chances de faire son retour la saison prochaine. Mais la palme du mérite revient à notre sens à Brive (47 000 habitants entourés de campagne) qui n a manqué qu une seule saison d élite en dix ans. Ce bilan de dix ans de Top 14 démontre aussi que les positions sont de moins en moins figées. Deux champions récents ont été relégués : Perpignan, couronné en 2009 est descendu en 2014, et Biarritz, premier champion du Top 14 et qui a accompagné l Usap la même année. Castres, champion en 2013 et finaliste l année suivante, lutte ardemment pour son maintien. Le demi de mêlée oyonnaxien Fabien Cibray exulte après la victoire des siens sur la pelouse du Stade français. L USO a grandi en devenant ambitieuse à l extérieur. Photo Icon Sport Contre-exemple «OYO» TOUJOURS PLUS HAUT Par Simon VALZER simon.valzer@midi-olympique.fr La question vaut d être posée. À quatre journées de la fin, le treizième budget de Top 14 (14,28 millions d euros) est confortablement installé à la sixième place du Top 14, calé entre le Racing et Montpellier, deux écuries dont les comptes dépassent allègrement les 20 millions d euros (25,36 pour le Racing, 22,54 côté MHR). Qui aurait misé sur un pareil classement? Personne, ou presque. Surtout quand on se souvient que l USO avait assuré la saison dernière son maintien in extremis, au bénéfice de trois petits points au goal-average particulier avec l Usap Certains parlent de montée en puissance, d ascension irrésistible. Mais quand on pose la question aux principaux intéressés, ces derniers préfèrent avancer une valeur cardinale : le travail. «Vous savez, Oyonnax est un club tenu par des chefs d entreprise, qui sont animés par ce désir e d entreprendre, de construire, d améliorer les choses d année en année. Cela se ressent dans le club. Chaque saison, nous avons essayé de faire mieux que la précédente», note l entraîneur des trois-quarts Frédéric Charrier. À ces paroles, on ne peut s empêcher de songer à la devise de la ville : «Improbo fabrum labore ascendit/élevée grâce au travail opiniâtre de ses habitants». S élever. Encore et toujours. Refuser de stagner. La dernière fois que l USO a fait du surplace, c était en 2012. Après deux exercices (2010-2011 et 2011-2012) terminés à la huitième place après une progression régulière observée jusqu en 2010, l USO réalise qu elle doit franchir un cap. Le staff est renforcé par l arrivée de l excellent Lipi Sinnott, ex-adjoint de Tana Umaga à Toulon, le budget est gonflé, le recrutement, ambitieux. La suite, on la connaît. «Oyo» s offre l année suivante une montée directe, et assure au bout du suspense son maintien la saison suivante. DES ADIEUX À SOIGNER Cette année, le petit Poucet frappe à la porte de l Europe. Mais comment fontils? Ils bossent, tout simplement. Et apprennent de leurs erreurs. Pour progresser, encore et encore. «Au terme de notre première saison en Top 14, nous avons compris qu on ne pouvait pas se satisfaire de simples victoires à la maison, et de nous relâcher à l extérieur. Cette fois, nous nous sommes dit que chaque point comptait, que chaque match était à saisir», raconte Charrier. «Le groupe a mûri, jure Thibault Lassalle. Il y a eu une prise de conscience collective sur ces matchs à l extérieur.» Ernest-Wallon, où les barjots de l Ain avaient failli s imposer (20-19) dès la première journée en tremble encore Le résultat est là : l USO compte trois victoires loin de Mathon, et deux points de bonus défensifs. Ce changement de comportement est aussi dû à l apport des recrues : renforcés par des joueurs d expérience comme Olivier Missoup, Maurie Fa asavalu ou Soane Tonga uhia, les Oyomen ont gagné en sérénité. Ils ne s affolent plus. Mais attendent patiemment le moment pour porter l estocade. Une sérénité que l on retrouve en coulisses. Il y a six mois, beaucoup pensaient que l annonce du départ du bâtisseur Christophe Urios et de son staff ferait imploser le club Manqué. C est même l inverse, à en croire les joueurs : «Cette annonce nous a boostés, jure le deuxième ligne Damien Lagrange. Parce qu on a vécu tellement de belles choses ensemble et avec ce staff qu on veut terminer la saison de la meilleure des manières.» Mais demain? Qu adviendra-t-il? «La saison prochaine sera forcément un tournant», reconnaît Thibault Lassalle qui évoluera avec le RCT l année prochaine. «On ne tourne pas une page longue de sept saisons comme ça. Mais personne n est irremplaçable. Les bases de ce club sont solides, les entraîneurs qui arrivent (Olivier Azam et Stéphane Glas, N.D.L.R.) expérimentés. Je ne me fais pas souci pour l USO.» La petite bête n en a pas fini de monter

LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE L interview Dossier 5 ALAIN TINGAUD - PRÉSIDENT D AGEN LE LOT-ET-GARONNAIS A DÉJÀ CONNU UNE MONTÉE EN TOP 14 AVEC SON CLUB EN 2010. FORT DE CETTE EXPÉRIENCE, IL TRAVAILLE ACTIVEMENT À UN PLAN EN CAS DE MONTÉE DU SUALG À L ISSUE DE LA PHASE FINALE. «On met trop l argent en avant» Propos recueillis par Nicolas AUGOT nicolas.augot@midi-olympique.fr Vous avez déjà connu une montée en Top 14, que retenez-vous de cette expérience? L important pour monter en Top 14, c est de terminer premier. Vous gagnez du temps pour travailler. C est plus facile que pour le deuxième promu qui doit attendre la fin de la phase finale pour savoir, même si cette année Lyon et La Rochelle vont peut-être démontrer le contraire. Après, pour prétendre à la montée, il faut avoir travaillé sur un groupe qui est capable à 70 % d évoluer en Top 14. D ailleurs, on s aperçoit que les équipes qui réussissent sont celles qui ont peaufiné leur groupe sur deux ou trois ans avant d arriver au plus haut niveau. Il faut vraiment posséder une structure de joueurs en Pro D2 capables de faire la maille en Top 14. Je me souviens qu en 2009-2010, nous avions anticipé le recrutement des joueurs qui étaient venus nourrir cette équipe. Actuellement, à Agen, nous sommes en train de construire un groupe compétitif pour être en Pro D2 la saison prochaine mais aussi en Top 14. Dans ce cas-là, nous avons 70 % de notre groupe et nous ajouterons six à huit joueurs supplémentaires. Nous sommes déjà en discussion avec ces joueurslà. Anticiper est primordial même si c est un peu moins évident quand vous ne terminez pas premier. Vous évoquez la construction de l effectif mais est-ce qu une montée en Top 14 engendre des changements structurels? Tous les clubs qui prétendent au Top 14 doivent être prêts et avoir des structures professionnelles. Nous avons une structure à Agen. C était le cas à Oyonnax, à Brive, à La Rochelle, peutêtre que c était un peu moins le cas à Lyon. Pour réussir à se maintenir, il faut que le club soit structurellement prêt à monter en Top 14. Si nous montons dans les semaines à venir, nous n avons quasiment rien à faire. Nous sommes prêts sur le plan de la gestion, au niveau des partenaires, de la billetterie C est pour ça, qu aujourd hui, ce qui me préoccupe le plus, c est notre compétitivité sportive, car le SUALG est déjà un club très professionnel dans ses structures. Néanmoins, on peut constater que les clubs qui montent en Top 14 se pressent pour moderniser leur stade, ce qui apparaît aujourd hui comme un outil indispensable à la réussite? Certains clubs avaient du retard. Si nous montions en Top 14, il n y aurait pas de modifications dans nos structures lors de la première année de montée. Mais, on sait par exemple que la tribune Ferrasse ne pourra pas survivre si le club se pérennise en Top 14. Il existe un projet pour transformer cette tribune sur les deux ou trois prochaines années. Mais, on ne le fera pas la première année car nous sommes déjà capables d accueillir nos partenaires et nos abonnés. Nous sommes d ailleurs un des rares clubs à avoir le «Label stades LNR» en Pro D2. Audelà de 8 000 places assises, votre stade vous permet de survivre en Top 14. Autre nerf de la guerre lors d une montée en Top 14 : le budget. Il existe actuellement un écart de trois ou quatre millions d euros entre les plus petits budgets du Top 14 et les plus gros du Pro D2. Combler cet écart en une intersaison est-il possible? Quand vous montez en Top 14, vous pouvez compter sur trois à quatre millions d apport immédiat. Les subventions télé, la Ligue, «Agen fait partie des quatre ou cinq clubs du Pro D2 qui peuvent prétendre de nouveau au Top 14» Alain TINGAUD - Président d Agen les subventions Coupe d Europe vous apportent de suite trois millions d euros. Après, vous pouvez compter sur de meilleures affluences et sur des partenaires donc vous trouvez facilement quatre millions d euros et vous pouvez atteindre 13 ou 14 millions. Ensuite, si vous voulez un budget autour des 16 millions d euros, vous devez trouver un nouveau partenaire national qui peut vous amener 2 millions. La Section paloise peut partir sur un budget plus important pour sa première saison en Top 14 grâce à l apport de Total. Mais pour rattraper les plus petits budgets du Top 14, cela se fait mécaniquement. L écart financier ne serait donc pas rédhibitoire pour les candidats au Top 14. Est-ce la différence entre cette année et 2010 car beaucoup plus de clubs paraissent en mesure de rivaliser en cas de montée? Le championnat de Pro D2 est de plus en plus attractif, attire de plus en plus de monde. Nous avons pu le constater lors des dernières négociations des droits télés. Cette antichambre du Top 14 est de plus en plus intéressante. Il faut voir comment ça va évoluer dans les années à venir. Mais, je crois que pour monter du Pro D2 au Top 14, il faudra certainement fermer dans le futur. Qu entendez-vous par : «Il faudra fermer»? Il faudra fermer à la fois sportivement avec une vraie politique sportive de montée en Top 14 comme je le disais au début mais aussi fermer financièrement et structurellement. Les candidats à la montée devront être prêts pour jouer en Top 14 et éviter les clubs qui montent en se disant simplement qu ils vont faire un petit tour avant de redescendre. Attention, ce n est pas que l argent qui importe, mais un état d esprit, une démarche. Regardez Oyonnax! Ou Lyon qui avait un gros budget cette année, ou la situation actuelle de Castres qui est avant-dernier malgré un budget important. Et je n oublie pas Bayonne qui a eu un budget conséquent avec Afflelou mais qui a eu du mal à se maintenir lors de la saison précédente. On met trop souvent l argent en avant. Je pense qu une structure professionnelle de très haut niveau, c est à la fois sur le plan sportif mais aussi sur la gestion de l événementiel match, des partenaires, de la structure du stade. C est aussi une entreprise et une entreprise c est ça : savoir avancer à son rythme et avec ses capacités. Ce n est pas de disjoncter. Les entreprises qui disjonctent ne vont pas très loin. Est-il vrai que certains clubs de Pro D2 ne souhaiteraient pas vraiment monter? Tous les clubs aspirent à monter en Top 14. Et si vous gagnez le droit sur le terrain, il est normal de vouloir jouer à l étage au-dessus. Mais après, il faut savoir si l on est capable de pérenniser son club à ce niveau-là. À Agen, nous y sommes parvenus pendant trois ans avant de descendre car nous avons fait des erreurs et il faut les comprendre. Nous avons commis des fautes sur le recrutement, sur la structure et sur la gestion sportive. Maintenant, on fait partie des quatre ou cinq clubs du Pro D2 qui peuvent prétendre de nouveau au Top 14.

Désolé, 6 LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE Champions Cup Demi-finales Toulon - Leinster : 25-20 après prolongations Reportage QUALIFIÉS AU TERME DES PROLONGATIONS POUR LEUR TROISIÈME FINALE EUROPÉENNE CONSÉCUTIVE, LES TOULONNAIS, PRIS PAR L ÉMOTION, ONT SOUFFERT MILLE MORTS FACE AUX AVANTS DU LEINSTER. UN MIRACLE MERCI, BONNE MÈRE! Par Nicolas ZANARDI, envoyé spécial nicolas.zanardi@midi-olympique.fr Cela puait le piège, pour tout dire. De cette pluie venue mouiller le ciel marseillais à ce stade Vélodrome à demi-vide, du trop-plein de confiance affiché par les supporters varois au regard d un adversaire estimé par nombre d observateurs en pleine déliquescence, alors même que son pack comptait la moitié des titulaires du XV irlandais, récent vainqueur du Tournoi Au vrai, pourtant, le RCT semblait - du moins sur le papier - avoir de quoi éviter ce genre d écueil, au vu de son expérience. Parce que seulement quatre joueurs du XV de départ (Halfpenny, Bastareaud, Guirado, Chiocci) ne dépassaient pas les 30 ans. Parce que, selon notre calcul, un joueur du XV de départ toulonnais contre le Leinster présentait en moyenne un âge de 31 ans et 178 jours, pour 53 sélections et 143 points marqués au niveau international. Le hic? C est que, comme n avait eu de cesse de le rappeler Bernard Laporte dans la semaine, «une équipe ne se constitue pas avec des CV». Et parce que pour tout dire, dans la quête de leur aventure humaine, les «Expendables» toulonnais sont tombés dans le chausse-trappe redouté par tout novice dans les matchs de trop haut niveau, à savoir le surplus d émotion. «C est vrai que nous avons mis beaucoup de passion dans ce match, et que cela s est retourné contre nous, convenait Ali Williams. On veut tous le meilleur pour cette équipe. Et quand on veut trop en faire, on en fait parfois trop» L essai refusé à Masoe pour une position devant le coup de pied à suivre de Michalak inaugurant une série d erreurs, de ce hors-jeu balourd de Bakkies Botha, à ces erreurs dans l alignement d Ali Williams, jusqu à ce manque de coordination des soutiens qui vit Juanne Smith culbuter Masoe alors que celui-ci s apprêtait à enfoncer sous terre l ouvreur adverse Madigan «Le rugby, c est un jeu intelligent où il faut d abord ne pas donner de points à l adversaire, souriait Laporte après-match. Il n y a que ceux qui gagnent jamais qui croient qu on l emporte en marquant plus d essai que l adversaire Nous avons commis sept fautes en dix-neuf minutes. C était trop» MICHALAK SACRIFIÉ PAR LAPORTE Alors, ajoutez à cela une conquête bousculée collectivement dans les secteurs essentiels de la mêlée et de la touche, et vous comprendrez mieux comment, sous la pluie, les Toulonnais se sont mis la tête à l envers. Et commencèrent à gamberger, pas toujours bien guidés par un Frédéric Michalak trop joueur au goût de Bernard Laporte, et rappelé sur le banc dès la 47 e. Un choix très fort - qui sait motivé par le douloureux souvenir d Australie 2003? «On jouait trop sur la latéralité, il fallait concentrer davantage les Irlandais. Si je n avais pas fait de choix, je n aurais pas fait mon job. Et mon job, c est de faire en sorte que l équipe gagne. On peut tous avoir des jours sans J aurais aussi bien pu sortir Giteau, mais Fred avait un peu mal au genou ces derniers jours, et il m a semblé avoir quelques appréhensions sur ses jeux au pied. J ai donc préféré le sortir» Et tant pis si Giteau, replacé à l ouverture, n apporta finalement guère plus que l ancien Toulousain. «Je préfère ne pas effectuer de commentaire, je pourrais dire des méchancetés», soufflait Michalak à la sortie des vestiaires, qu il avait rejoint sitôt sa sortie pour se doucher Ainsi ballotté, le RCT ne pouvait plus que s en remettre à des prières, voire des miracles. Et le pire, c est que ceux-ci sont arrivés, pour permettre aux Varois de l emporter après prolongations Mais les deux poteaux heurtés par Gopperth et Madigan, ainsi TOULON LEIGH HALFPENNY ET BRYAN HABANA SE SONT MONTRÉS DÉCISIFS DANS LE SUCCÈS VAROIS. LA PLUS BELLE DES RÉPONSES DE LA PART DE CES DEUX CHAMPIONS. LA CLASSE DES GRANDS HOMMES Par Vincent BISSONNET, envoyé spécial vincent.bissonet@midi-olympique.fr «je n ai pas le temps.» Croisé furtivement dans les annexes du stade Vélodrome, sa sainteté Jonny Wilkinson n a pu - ou voulu - répondre favorablement à notre demande : commenter la prestation de son successeur dans le costume de buteur et désormais protégé, Leigh Halfpenny. Sans rancune, Wilko Car la prestation du Gallois, sa sérénité sous la pression comme sa technique si pure, se passent aisément de commentaires, même de la part du plus grand artilleur de l histoire moderne. Ce dimanche, le Varois, élu homme du match, a converti sept de ses huit tentatives face aux perches pour envoyer son équipe en finale. L arrière du XV du Poireau assume sa réputation de buteur de classe mondiale et s affirme comme la nouvelle idole de Mayol avec 84 % de réussite sur l actuelle campagne européenne quand son prédécesseur affichait 75 % en moyenne Et, surtout, 97 % sur les deux dernières phases finales, au printemps, quand le terrain devient place des grands hommes. Sur son aile gauche, l éternel Bryan Habana a ressuscité sa légende au meilleur moment, quand le RCT se trouvait en infériorité numérique et en position de faiblesse. Son essai opportuniste a scellé le sort de la rencontre. «J ai à peine eu le temps d arriver sur le banc qu il était déjà dans l en-but, s en amusait Ali Williams, alors tout juste expulsé temporairement. Mais je trouve qu il va quand même moins vite qu avant, il devient vieux.» Mais non moins décisif. «QUAND JE PENSE QUE DES GENS RÂLAIENT SUR LEIGH» Au coup de sifflet final, Bernard Laporte portait ces deux trois-quarts au sommet du tableau d honneur : «Je voudrais adresser une mention particulière à Leigh et à Bryan qui n ont pas été bons mais énormes, notamment sous les ballons hauts qui auraient pu nous coûter à chaque fois des essais. Ce sont des joueurs de grands niveaux. Et dans les grands moments, ils ne passent pas à côté.» Les deux idoles, égratignées dans un passé récent - le premier pour son bulletin de santé, le second pour ses performances - ont crié leur vérité de champions à la face de l Europe. Au point d inciter Mourad Boudjellal à entamer une autocritique, entre les lignes : «Quand je pense que des gens avaient râlé car Leigh ne jouait pas et était tout le temps blessé» Terminé le temps des menaces d une enquête sur l état physique de son arrière, l impatient président varois peut enfin être pleinement rassuré sur la pertinence de son choix et sur les qualités du joueur. Ses motivations, non plus, ne laissent planer aucun doute. «J ai été attiré par les succès et les ambitions de Toulon, affirme le Gallois. À ce stade de ma carrière, je devais franchir un palier. J avais envie de faire partie de ce genre d aventures.» Ce cap Leigh Halfpenny a été l artisan de la victoire toulonnaise au stade Vélodrome. d espérance et cette perspective de consécrations provoquent encore et toujours une étincelle dans les yeux de Bryan Habana, ambitieux comme à ses débuts : «Je veux être dans une équipe qui gagne des trophées. Une aventure va se terminer à la fin de la saison avec ce groupe et elle doit l être avec un titre.» LEINSTER DÉMUNIE DE SES JOYAUX D ANTAN, LA PROVINCE IRLANDAISE RESTE UN MODÈLE D ORGANISATION COLLECTIVE. LE LEINSTER EST ÉTERNEL Par Léo FAURE, envoyé spécial leo.faure@midi-olympique.fr Il s est dit beaucoup de choses sur ce Leinster, souvent à raison. Qu il n avait plus l étoffe de cette machine à broyer, au rugby d orfèvre et qui roula sur l Europe quatre années durant. Parce qu il ne compte plus dans ses rangs le génie de Brian O Driscoll, la maestria froide de Jonny Sexton, la science d Isa Nacewa ou l inépuisable source d urticaire que concentrait le double mètre équin de Leo Cullen. Effectivement, le Leinster n a plus cette chance. Il l a payé, pendant trois ans, en disparaissant du dernier carré européen. Le retrait des icônes se jauge également par celui du club sur la scène celte, où il ne figure cette saison qu à la cinquième place du Pro 12, quasiment sorti de la course à la qualification (sept points de retard). Mais il est une chose que rien ni personne ne pourra enlever aux Irlandais chers à Molly Malone : leur maîtrise collective, si précieuse dans les événements de la trempe de celui qui se jouait à Marseille. LA CHASSE AUX POINTS Gopperth n est pas Sexton et Madigan, aussi volontaire et prometteur soitil, n a pas le quart du talent de sa sainteté BOD (Brian O Driscoll). Forts de ce constat, O Connor et ses hommes ont privilégié le pragmatisme, pour concentrer leurs efforts sur les fondations de ce jeu. «Je ne pense pas qu il y ait un écart entre nos deux équipes, sur ce match. Mais face à une équipe comme Toulon, composée de tels joueurs, vous êtes punis à chacune de vos erreurs. Il fallait minimiser ce risque», assumait le capitaine Jamie Heaslip après la rencontre. Le Leinster qui s est présenté à Marseille fut mémorable d abnégation dans l exercice défensif, sur la ligne d avantage, en s appuyant sur la densité de son paquet d avants. Une base de diamant qui permit ensuite aux Dublinois de se contenter de choses simples : occuper le terrain adverse, en privilégiant presque systématiquement le pied du demi de mêlée à celui de l ouvreur. Chasser au point de chute et prendre, par le pied de Madigan, les points que les Toulonnais voulaient bien leur offrir. Le procédé n a pas la moelle pour faire lever les foules. Mais il a suffi à emmener les Irlandais jusqu en prolongations, à Marseille, face à la plus belle armada du monde. Qu a-t-il manqué pour rêver plus grand? Deux poteaux, qui ont sorti le ballon plutôt que de le renvoyer entre les perches. Un peu plus d efficacité sous les ballons aériens, aussi. «J ai surtout envie d évoquer ma fierté», entamait, en guise de bilan, l entraîneur Matt O Connor. «Mes joueurs ont livré un grand match. Je n ai rien à leur reprocher, même les erreurs. Quand vous évoluez à ce niveau, vous commettez nécessairement des erreurs. Mais c est aussi le paradoxe parce qu à la sortie de ce grand match, je suis frustré et déçu. Dans cette bataille, nous avons fini deuxièmes. Dans un duel, ce n est jamais bon signe.» Des regrets qui contiennent un message : le Leinster est vivant, debout et toujours ambitieux.

LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE PAUL GOZE REGRETTE LA FINALE À LONDRES Présent à Marseille, Paul Goze s est exprimé sur l idée de voir une finale franco-française se jouer en terre anglaise, à Twickenham. «Il aurait été mieux que cette finale se joue en France, c est évident. Malheureusement, il n est plus possible de s adapter, le stade étant décidé une année à l avance.» Le président de la LNR a également eu un mot pour le spectacle proposé ce week-end. «J espère que nous aurons tout de même une très belle finale à Londres. Généralement, une finale est plus ouverte que les demi-finales.» Champions Cup Demi-finales ATTENTION, CHAT ERRANT! Comme si cette rencontre entre le RCT et le Leinster n était pas assez incroyable, un invité surprise fit son entrée en plein cœur des prolongations, pour le plus grand plaisir du public Rien moins qu un joli chat tigré, arrivé là on ne sait par quel miracle, qui erra sur le terrain d un en-but à l autre, quelque peu effrayé par les ovations adressées par la foule. Avant d être gentiment raccompagné vers la sortie 7 L ailier Bryan Habana a délivré les siens, alors que Toulon était en infériorité numérique et en prolongations, à la 90 e minute. Le RCT est en finale, Chris Masoe, Levan Chilachava et Mathieu Bastareaud ont pu laisser transparaître leur joie. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany que l interception de Bryan Habana, captée au bout d une sautée flottante, allongée sans queue ni tête par Madigan alors que le temps réglementaire de la première mi-temps des prolongations était écoulé et que le Leinster évoluait un supériorité numérique, peuvent être rangés dans cette case ET MAINTENANT? Le reste? Il s est écrit au courage, aux nerfs, aux tripes. Le RCT s avérant plus fort dans l adversité, au point de résister à l injustice du carton jaune infligé à Ali Williams «Franchement, je ne suis pas sûr que cela valait un carton, soufflait le deuxième ligne. Au moins deux fois en deuxième mi-temps Leigh Halfpenny et Bryan Habana ont été balancés de la sorte. Ce qui a fait la différence, c est que Toner est resté par terre un peu plus longtemps.» Et peut-être l intervention de M. Owens, réputé proche des Irlandais.. «À ce moment là, j ai cru que le match était perdu, soufflait Laporte. Et on l a gagné à quatorze. Au niveau des ressources et du cœur qu ils y ont mis, les garçons ont été énormes.» Restera désormais, pour Bernie et son staff, à s interroger quant aux conséquences de cette victoire, qui ne se résumeront pas cette fois en une troisième finale consécutive D abord parce qu après avoir été poussés en prolongations, les vieux guerriers varois auront nécessairement laissé plus de jus que les Clermontois, lesquels assistaient confortablement dans leur canapé à la rencontre des Varois. Parce que la blessure de Juanne Smith pourrait contraindre Laporte, dans son éternel souci de la recherche de complémentarité, à modifier une nouvelle fois ses plans en troisième ligne. Enfin parce que le cas Michalak, puni sous les yeux de son probable futur concurrent Quade Cooper, aura probablement laissé des traces dans le vestiaire. Colosse aux pieds d argile, ce RCT? Difficile à dire aujourd hui. On en tirera dès lors une conclusion paraphrasée des célèbres dernières lignes de La Gloire de mon père de Marcel Pagnol, le plus célèbre des Marseillais : «d avoir surpris nos chers surhommes en flagrant délit d humanité : on sentit qu on les en aimait davantage.» Ne leur reste désormais plus qu une marche à gravir. La plus haute, à Twickenham. La dernière avant un triplé historique? «On verra ça, souriait Williams. En tout cas, on est très heureux de jouer cette finale. C est ce que j ai dit à Bakkies : encore un match avant de nous donner un coup de pied au c... et je suis certain qu on ne refera pas les mêmes erreurs.» La légende le réclame L interview ALEXANDRE MENINI - PILIER DE TOULON «Comme des gosses dans le vestiaire» Propos recueillis à Marseille par Léo FAURE leo.faure@midi-olympique.fr Comment jugez-vous la performance de votre équipe, très chahutée par ces joueurs du Leinster? Tout le monde dit que nous n avons pas été bons. Mais je crois surtout que les gens sont trop bien habitués! Je ne trouve pas que l on ait mal joué. Peutêtre qu il y avait plus de tension, que c était plus accroché que d habitude. Les conditions n ont rien arrangé. Un ballon et un terrain glissants, ce n est pas propice aux grandes envolées. Nous avons essayé d être le plus pragmatiques possible. Nous sommes en finale. C est l essentiel. La joie est-elle toujours la même, malgré la répétition de ces finales? Vous pouvez en jouer 100, cela ne change rien. Dans notre groupe, il y a des mecs qui sont champions du monde, qui ont tout gagné mais qui sont comme des gosses dans le vestiaire. Il y avait une joie incroyable. C est quand même la meilleure preuve que Toulon est heureux d aller en finale, encore une fois. Que vous inspire votre adversaire clermontois? C est une équipe qu on connaît bien et qui inspire le respect. Ils ont fait un superbe quart de finale et une belle demie. C est aussi une revanche, surtout pour eux. Moi, à l époque, je n étais pas là. Mais ils auront un gros appétit de gagner cette Coupe d Europe. Je m attends à un match âpre. Mais si on se revoit dans quinze jours et que j ai le sourire, après quatre-vingts minutes de match, cela voudra dire que Toulon est entré dans la légende en enchaînant trois sacres européens. Personnellement, vous avez semblé à l aise en mêlée, lors de votre entrée alors que Xavier Chiocci avait été en difficulté La mêlée, ce n est jamais une vérité établie. Même pour les plus grands piliers. Regardez : cet été, même les Sud-Africains ont souffert dans ce secteur face aux Gallois! C est un exercice aléatoire. Les pénalités contre Xavier sont à l appréciation de l arbitre mais ce que je sais, c est qu il avait déjà bien usé Mike Ross quand je suis entré. À la pause, y a-t-il eu une montée en décibels? Non, pas du tout. Bernard nous a recadrés sur plusieurs points, rappelant que nos sept pénalités en début de match ne sont pas dignes d une demi-finale de Coupe d Europe. Il a su trouver les mots pour qu on reparte de l avant. Tout le monde pense que Bernard ne fait que crier mais c est faux. Ses analyses à la mi-temps sont très pointues et font souvent mouche. Là encore, les mots étaient pesés et justes. Après l interception de Bryan Habana, qui vous donne dix points d avance, avez-vous connu un relâchement? Je crois surtout que pendant nos dix minutes à quatorze, nous étions en surrégime. Nous avons la chance de marquer un essai mais cela nous a demandé une grosse dépense d énergie. Il fallait s attendre à ce qu il y ait un contrecoup. Le Leinster joue aussi bien le coup pour revenir. Si je me souviens bien : faute de notre part, ils vont en touche et se structurent bien en ballon porté. Ils jouent bien le coup en ajoutant un centre dans le maul. De notre côté, nous sommes un peu attentistes. Bien joué de leur part. Mais heureusement pas suffisant. Derrière, nous avons su nous remobiliser. Au final, la victoire est belle. Ces vingt minutes supplémentaires peuventelles peser sur les organismes? Bien sûr que si nous avions pu gagner à la fin du temps réglementaire, cela aurait été mieux. Mais je ne vais pas cracher dans la soupe. Je suis extrêmement heureux de ce dénouement. Toulon - Leinster 25-20 a. p. TOULON > 15. Halfpenny ; 14. D. Armitage, 13. Bastareaud, 12. Giteau, 11. Habana (20. Mitchell 90 e ) ; 10. Michalak (21. Wulf 47 e ), 9. Tillous-Borde ; 7. Fernandez Lobbe, 8. Masoe, 6. J. Smith (19. S. Armitage 36 e ) ; 5. A. Williams, 4. Ba. Botha (23. Suta 60 e ) ; 3. Hayman (cap.) (18. Chilachava 75 e ), 2. Guirado (16. Orioli 66 e ), 1. Chiocci (17. Menini 51 e ). LEINSTER > 15. R. Kearney ; 14. McFadden (23. Kirchner 60 e ), 13. Te o, 12. Madigan (22. D Arcy 90 e ), 11. Fitzgerald ; 10. Gopperth, 9. Boss (21. Reddan 66 e ) ; 7. O Brien, 8. Heaslip (cap.), 6. Murphy (20. Ryan 90 e ) ; 5. McCarthy (19. Marshall 90 e ), 4. Toner ; 3. Ross (18. Moore 57 e ), 2. Cronin (16. Strauss 66 e ), 1. Healy (17. McGrath 66 e ). À MARSEILLE - Dimanche 16 h 15-35 116 spectateurs Arbitre : M. Barnes (Angleterre). Évolution du score : 3-0, 3-3, 3-6, 3-9, 6-9 (MT) ; 9-9, 12-9, 12-12 (fin du temps réglementaire) ; 15-12, 15-15, 18-15, 25-15 (MT prolongations) ; 25-20 (score final). TOULON : 1E Habana (90 e ) ; 1T, 6P (6 e, 30 e, 56 e, 67 e, 83 e, 89 e ) Halfpenny. Carton jaune : A. Williams (86 e ). Non entré en jeu : 22. Claassens. Blessé : J. Smith (genou droit). LEINSTER : 1E O Brien (96 e ) ; 5P Madigan (9 e, 17 e, 21 e, 70 e, 86 e ). Blessé : McFadden (bras droit). LES MEILLEURS À Toulon,, Halfpenny, Bastareaud, Habana, Tillous-Borde, S. Armitage ; à Leinster, O Brien, Murphy, McCarthy, Cronin, Healy. LES BUTEURS Halfpenny : 1T/1, 6P/7 ; D. Armitage : 0P/1. Madigan : 5P/6 ; Gopperth : 0T/1, 0DG/1 ; R. Kearney : 0DG/1. Le match Cent minutes asphyxiantes Une enceinte magnifique, les deux derniers champions et un ticket pour la finale en jeu : le décor de cette affiche devenue traditionnelle augurait d un nouveau choc croustillant. La pluie, la pression de l événement et la maladresse générale n ont pas permis aux débats d atteindre des sommets. Mais le cours de la rencontre a au moins garanti un suspens de tous les instants, au bout de cent minutes étriquées et indécises. Plus précis et avisés tactiquement avec le ballon humide, les Irlandais se sont tout d abord emparés des commandes pour mener de trois points à la pause. Au retour des vestiaires, la pluie cessait mais le scénario restait inchangé : les buteurs continuaient d alimenter la marque, avec un échec de chaque côté pour Halfpenny et Madigan. Après dix dernières minutes asphyxiantes, Delon Armitage ne parvenait pas à convertir une première balle de match à la sirène. La prolongation voyait les artilleurs reprendre leur mano a mano. Le sévère carton jaune infligé à Williams (86 e ) laissa craindre le pire. Mais paradoxalement, la partie a alors basculé en faveur des Varois avec un nouveau coup de pied lointain du Gallois (90 e ) et, surtout, une interception de Habana, dans la minute suivante, pour l essai transformé de la libération. Le Vélodrome pouvait enfin vibrer. Et exulter. L essai de O Brien (106 e ) sema momentanément le doute. Sans pour autant priver le RCT d une troisième finale continentale d affilée. V. B. En bref... FALCO DANS LE BUS ET SUR LE TERRAIN Supporter numéro un du club dont il fut longtemps le soigneur, le maire de Toulon Hubert Falco était bien évidemment ce dimanche au soutien des meilleurs ambassadeurs de sa ville. Et pas n importe où, puisque ce dernier se trouvait à l intérieur du bus qui mena les joueurs varois au stade Vélodrome! L histoire ne dit pas, en revanche, si l édile assura également le discours d avant-match En tout cas, il était présent au coup de sifflet final pour féliciter les Toulonnais.

8 LUNDI Champions Cup Demi-finales Clermont - Saracens : 13-9 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE Reportage CHAHUTÉS À SAINT-ÉTIENNE PAR DES SARACENS IMPRESSIONNANTS DE MAÎTRISE, LES CLERMONTOIS S EN SONT SORTIS PAR UN RÉALISME EXACERBÉ ET CE SUPPLÉMENT D ENVIE, QUE LA PRÉSENCE DE 40 000 SUPPORTERS PROVOQUE FORCÉMENT. SI L ASMCA N EST CHAMPIONNE DE RIEN, ELLE GÉNÈRE UN ENTHOUSIASME RAFRAÎCHISSANT. VITE, LA SUITE! CLERMONT, LE BIEN HEUREUX Par Léo FAURE, envoyé spécial leo.faure@midi-olympique.fr Il n est pas vraiment de mots pour définir ce sentiment. Ou plutôt, il y en a tellement. Au choix, un «Pfff» de soulagement, un «Wahou» d émerveillement. Ou simplement un «Ouf» lourd de polysémie Autant d onomatopées qui ne disent rien et signifient tant. Les Clermontois sont en finale, au terme d une rencontre où le souffle des Sarries a léché leur nuque quatre-vingts minutes durant. Pourtant, il faudrait être amputé du cœur pour ne pas se laisser prendre par les émotions de ces béatifications. Commençons, alors, par le commencement. Cette ambiance aux frontières du réel, qui a vu la passion d une région dépasser tout ce qui s était fait jusque-là en rugby. 40 000 Clermontois, surpassant le record d affluence d un lieu mythique du football et hurlant dans un même trémolo la fierté d une terre. «Je n avais jamais vécu cela, jamais ressenti ces sensations et ces émotions», s extasiait Wesley Fofana après la rencontre. «Dès l échauffement, on ne s entendait plus. Toutes les annonces étaient couvertes par ce bruit incroyable. C était de la folie pure et une sacrée dose d adrénaline», témoignait Benjamin Kayser. Dieu qu un stade est beau lorsqu il se colore. De rouge, de vert ou de ce jaune, qui donnait à Geoffroy-Guichard l éclat d un soleil. Jusqu à la supernova, lorsqu Aurélien Rougerie s est emparé du micro, à la fin du match, pour relancer les chants. Le grand blond en souriait : «Je sens la fin arriver alors, inévitablement, ce sont des moments qui me touchent. Ils se font rares, exceptionnels. J essaie d en profiter au maximum.» À contre-pied de ces émotions, Jono Gibbes raconte pourtant : «Nous avions parlé de cette ambiance pendant la semaine. Nous avions anticipé cette atmosphère parce qu elle génère aussi des attentes. Il ne faut pas se détourner de l objectif : à la fin, vous n êtes toujours que quinze contre quinze au milieu de cette folie. Le challenge, c est d en tirer des énergies positives. Cela ne doit pas vous dévorer. C est pour ça que, de notre côté, nous n avons pas insisté sur ce paramètre. Il fallait que les mecs soient concentrés sur le match et ce qu on voulait mettre en place.» COMME UNE OMELETTE AUX CÈPES Cette folie furieuse, c est pourtant une forme de tension qui venait la dévorer après vingt minutes de jeu. Les Saracens aiment à se définir en une meute de loups, qui chassent et se nourrissent des ballons que leur offre ce jeu de pression dans lequel ils ne comptent aucun équivalent en Europe. Rafraîchis par une semaine de repos qui trouvait samedi sa pleine justification, les Clermontois n ont pas contourné le problème. Contrairement à l attendu, ils l ont pris en frontal, au propre comme au figuré. «Nous voulions faire pareil, remettre du jeu au pied pour inverser cette pression et la basculer à nouveau sur eux», témoigne Ludovic Radosavljevic. Les Clermontois ont joué contre-nature, multipliant les coups de pied dans la boîte quand ils se plaisent généralement à dynamiser leurs possessions de balle. Abendanon, contraint et forcé, a remisé ses coups de folie pour multiplier les chandelles. Fofana n a fait son beurre que de miettes et Bardy, lion parmi les loups, s est évertué à dominer à la régulière son vis-à-vis Jacques Burger, qui avait tant fait souffrir l ASMCA un an plus tôt. Une construction sommaire mais un plaisir pas inférieur, pour quiconque considère le rugby comme un jeu d intelligence. Mark McCall, l homme fort des Sarries, acceptait la défaite : «Nous avons fait un grand match. Nous les avons obligés à jouer ce rugby qu ils n aiment pas. Ils s en sont sortis et c est à mettre à leur crédit.» La rencontre donnait dans ces plaisirs simples, de ces omelettes aux cèpes qui ne réclament rien d autre qu un palais savant. Jono Gibbes, penseur de l ombre à l épaule de Franck Azéma, file quant à lui la métaphore du noble art. Ce sport où l important est moins de mettre des coups que de ne pas en prendre. «Ce match était un combat de boxe. Extrêmement stratégique. Les deux tournaient autour du ring, craignaient énormément les coups de l autre. Chacun s est contenté de quelques escarmouches. À la fin, on gagne aux points. C était tellement différent du match de Northampton Les Saracens, bizarrement, aiment que vous surjouiez face à eux. Ils se régalent des contres. Il ne fallait surtout pas leur offrir ce flanc. C était un match de contrôle, d équilibre qu il fallait gagner. Nous avons su le faire.» JONO LA SCIENCE Le Néo-Zélandais est le grand théoricien de la Coupe d Europe. Comme entraîneur, il en a gagné trois en six saisons avec le Leinster, ce qui en fait le seul dauphin de Guy Novès. À peine débarqué à Clermont, il bascule en finale. Il plaide un improbable hasard. «Non, non, il n y a pas de secret. C est juste de la chance.» Allons, Jono. Juste un coup de pouce. «La finalité de la Coupe d Europe, c est de sortir des poules. Ces six matchs décident de tout. C est le plus difficile. Ensuite, vous êtes à trois matchs du sacre et il n y a plus de calcul à faire. Même si vous ne gagnerez pas à chaque fois. Mais pour sortir des poules, il a fallu gagner au Munster, sortir du piège à Sale» De cette science de la compétition européenne mais aussi de celle des rucks dont il est considéré comme le meilleur spécialiste en Europe, Gibbes a contribué à propulser Clermont vers des retrouvailles continentales. Une finale. Le mot provoque, en Auvergne, une irritation de l épiderme. «Vous avez tellement perdu en finale, pourquoi cela sera différent?» «Y a-t-il une forme de doute qui s installe déjà?». Face à la redondance de ces questions flagellantes, Franck Azéma laissait transparaître, samedi, une forme d exaspération. Mimant le geste au niveau de sa poitrine, il lançait : «Vous voulez quoi? Qu on se poignarde?» Sieste. Comme son adversaire, Clermont aura 50 % de chance de triompher à Twickenham. De quoi laisser une belle place à l enthousiasme. Jamais autant de supporters s étaient déplacés pour suivre un match de l ASM à l extérieur. Du jamais vu! Les joueurs clermontois (dont Brock James, Nick Adendanon et Wesley Fofana) s en souviendront longtemps. Photo M. O. - D. P. Le match Sous très haute tension Clermont se devait de réaliser une grande partie pour dominer la formidable machine londonienne, aux rouages si bien huilés, à l intelligence maîtrisée et à la puissance de feu. Sans éclats ni fracas, les Auvergnats ont finalement rempli leur mission en se démultipliant en défense et en affichant un opportunisme salutaire. Mais à la mi-temps, le doute était pour le moins permis. Les Saracens avaient pris l ascendant en mêlée fermée, dans la possession du ballon, l occupation du terrain et dans les impacts. Sans oublier un léger avantage au tableau d affichage (6-3). Sans une véritable réaction, les hôtes du jour allaient au-devant de grandes désillusions. Mais l aller-retour au vestiaire, à la pause, a permis d apporter des réglages à la conquête et de réveiller les combattants. Avec plus d allant, plus d impacts et de la lucidité, l ASMCA a trouvé la faille dès la 44 e minute par Wesley Fofana. La dernière demi-heure a ensuite donné lieu à un duel sous haute tension. Dans ce contexte nerveux et indécis, Damien Chouly et ses coéquipiers ont affiché une maîtrise bienvenue jusqu au coup de sifflet final. S évitant ainsi une fin de match au dénouement cruel, vécue quinze jours auparavant par le Racing-Metro face à ces mêmes Sarries. V. B. Clermont - Saracens 13-9 CLERMONT > 15. Abendanon ; 14. Nakaitaci, 13. Jo. Davies, 12. Fofana, 11. Nalaga (23. Rougerie 75 e ) ; 10. James, 9. Radosavljevic (21. Parra 55 e ) ; 7. Bardy (20. Lapandry 56 e ), 8.Chouly (cap.), 6. Bonnaire ; 5. Vahaamahina, 4. Cudmore (19. Pierre 23 e -33 e ) ; 3. Zirakashvili, 2. Kayser (16. Ulugia 67 e ), 1. Debaty (17. Chaume 74 e ). SARACENS > 15. Al. Goode ; 14. Ashton, 13. M. Bosch, 12. Barritt (cap.), 11. Wyles (23. Strettle 74 e ) ; 10. Hodgson (22. Farrell 58 e ), 9. Wigglesworth (21. De Kock 69 e ) ; 7. Burger (19. K. Brown 75 e ), 8. B. Vunipola, 6. Itoje ; 5. Hamilton (20. Wray 56 e ), 4. Kruis ; 3. Du Plessis (18. J. Johnston 51 e ), 2. George (16. Brits 51 e ), 1. M. Vunipola (17. Gill 74 e ). À SAINT-ETIENNE - Samedi 16 h 15 41 500 spectateurs Arbitre : M. Clancy (Irlande). Évolution du score : 0-3, 3-3, 3-6 (MT) ; 10-6, 10-9, 13-9 (score final). CLERMONT : 1E Fofana (44 e ) ; 1T, 2P (26 e, 73 e ) James. Non entrés en jeu : 18. Ric, 22. Lopez. SARACENS : 2P Hodgson (37 e ), Farrell (66 e ) ; 1DG Hodgson (15 e ). LES MEILLEURS À Clermont, Fofana, James, Bardy, Chouly, Bonnaire, Vahaamahina, Zirakashvili ; aux Saracens, Goode, Barritt, Wigglesworth, Itoje, Kruis, M. Vunipola. LES BUTEURS James : 1T/1, 2P/2, 0DG/1. Hodgson : 1P/3, 1DG/1 ; Farrell : 1P/1. L interview WESLEY FOFANA - CENTRE DE CLERMONT L INTERNATIONAL PARLE DE SON ESSAI, DE SON ASSOCIATION AVEC DAVIES, DE LA FINALE À VENIR ET DE L ÉVOLUTION DU GROUPE GÉRÉ PAR LE TANDEM AZÉMA-GIBBES. «Azéma nous amène un petit plus humain» Propos recueillis à Saint-Étienne par Vincent BISSONNET vincent.bissonet@midi-olympique.fr Avez-vous douté de votre victoire? La première période n a pas été à la hauteur de nos espérances mais nous avons réussi à rester soudés et calmes. Il y avait peut-être trop de pression de notre côté au coup d envoi et les Anglais en ont profité pour prendre les commandes. Ils avaient le contrôle du ballon et étaient plus puissants. À la mi-temps, on s est dit que ce n était pas si mal que ça mais qu il fallait arrêter de reculer et mettre un coup d accélérateur. La consigne était d en rajouter une couche dans les impacts et les plaquages. Le début de deuxième période a fait la différence en notre faveur et, après, nous avons réussi à tenir. Racontez-nous justement l essai qui vous a permis de renverser la situation On s était bien rendu compte qu ils mettaient une pression maximale en montant très vite. Quand une opportunité allait se présenter, la consigne était de tenter le par-dessus. Sur le coup, j ai appelé «Brocky» (James, N.D.L.R.), la communication a été bonne et il m a déposé un coup de pied parfait. J ai un peu de chance car le rebond m est revenu dessus. Je n avais plus qu à aplatir. Pour le plongeon, j avais juste envie de laisser éclater ma joie. Vous avez eu seulement huit ballons à jouer. Comment vivez-vous ce genre de rencontres fermées? Les matchs de phases finales donnent généralement peu l occasion de s exprimer. En première période notamment, nous avons eu très peu de munitions derrière. Dès que tu as un ballon, il faut donc essayer de le bonifier un maximum et de faire avancer l équipe. Il ne faut surtout pas s impatienter ni s affoler. Dans l ensemble, je trouve que notre comportement a été assez positif. Personnellement, je me suis bien senti. Votre association avec Jonathan Davies a été fructueuse. Comment appréhendezvous ce nouveau duo? Je sens que les automatismes arrivent. On commence à bien se connaître, sur et en dehors du terrain. Chacun sait de mieux en mieux comment l autre appréhende les situations et va agir. Il y a une bonne complémentarité entre nous. C est un vrai plaisir d évoluer à ses côtés. Il ne nous reste plus qu à enchaîner les rencontres et je pense que nous allons constituer une belle paire à l avenir. Quelle doit être la priorité pour la finale? Il faut rester concentrés car nous n avons encore rien gagné. La seule préoccupation est de ne pas passer à côté de cette finale. Tout le monde a conscience que c est une opportunité rare. Ce groupe est habité par une grosse envie et il se battra jusqu au bout. Ce sera dur car, en face, Toulon est une grosse équipe, très forte dans les secteurs, qui a beaucoup d expérience. La finale européenne perdue face à ces mêmes Toulonnais doit-elle être utilisée dans le cadre de la préparation? Oui, ce match peut être riche en enseignements. Nous allons en reparler pendant quinze jours mais ce qui est sûr, c est qu il ne faudra pas répéter les mêmes erreurs dans la gestion. En tout cas, nous ne voyons pas cette finale comme une revanche, comme c était déjà le cas pour cette demie. Estimez-vous le groupe plus fort depuis l échec de 2013? Il y a eu deux saisons de plus de vécu en commun. Elles nous ont permis de gagner en maturité et en expérience. Le changement de staff a aussi apporté. Depuis qu il est aux commandes, Franck (Azema) a amené ce petit plus humain dans le groupe. Il y a davantage de communication que par le passé au sein du vestiaire. De son côté, Jono (Gibbes), avec son passé, nous est très utile dans les petits détails qui sont si importants dans ces matchs tendus. L association des deux nous fait du bien.

UN ÉCRAN GÉANT POUR LA FINALE Si plus de 30 000 supporters clermontois ont effectué le court déplacement jusqu à Saint-Étienne, et en dépit de son immense capacité de mobilisation, la Yellow Army ne pourra évidemment pas se déplacer au grand complet pour la finale à Twickenham. C est pourquoi un écran géant sera installé place de Jaude samedi 2 mai, afin de permettre au plus grand nombre de se rassembler. Et d éventuellement commencer une fête d anthologie en cas de première étoile européenne Champions Cup Demi-finales 9 41 500 SPECTATEURS DANS LE CHAUDRON Pour cette demi-finale de Coupe d Europe, le public clermontois s est offert deux records : celui de la plus grosse affluence dans le «nouveau» Geoffroy-Guichard (le record absolu remontant à un quart de finale de Coupe de France contre Lille en 1985, avec 47 747 spectateurs), et surtout le plus grand nombre de spectateurs pour une demi-finale de Coupe d Europe de rugby sur le sol français. Macro... > Conquête : quel combat! Deux pénalités et deux coups-francs pour les Saracens, deux pénalités et un coup-franc pour les Auvergnats : le moins que l on puisse dire, c est que les deux première ligne se sont rendues coup pour coup Reste que si les Clermontois se sont fait bouger à plusieurs reprises, c est aussi par leur mêlée qu ils se sont sortis de situations difficiles à la 17e minute et, surtout, à la 80e, pour sceller leur victoire. «Globalement, notre conquête a été correcte, convenait en vieux sage Julien Bonnaire. En touche, nous avons perdu plusieurs balles sur des incompréhensions mais nous avons conservé les plus importantes et surtout réussi à leur en voler deux, par Damien Chouly.» Pour une «balance des ballons» positive au final, avec trois pertes en conquête directe contre quatre dénombrées par les Saracens. N.Z. SAIGNEMENTS POUR BARDY ET CUDMORE Sorti temporairement entre les 23e et 33e minute et remplacé par Julien Pierre, le deuxième ligne canadien Jamie Cudmore ne s est pas absenté pour observer le protocole commotion mais tout simplement sur saignement. C est pour la même raison que le flanker Julien Bardy a quitté la pelouse à la 56e, remplacé par Alexandre Lapandry En aucun cas, comme on l a craint un instant, pour un K.-O... De fait, il postulera bel et bien au déplacement à Castres la semaine prochaine. > L en-avant de Jacques Burger Si les Clermontois de Nick Abendanon ont évolué à contre-emploi en ne contre-attaquant aucun ballon, n y voyez en aucun cas un hasard. Face à des Sarries qu ils connaissaient par cœur, la clé pour les Clermontois consistait en effet à ne jouer aucun ballon dans leur propre camp pour ne pas s exposer à la «meute de loups» anglaise, à la retombée de leurs jeux au pied de pression. Les Clermontois se sont ainsi appliqués à prendre les Saracens à leur piège, sans grand effet en première mi-temps (la faute, notamment, à des premiers plaquages défaillants) avant de trouver la clé dès la reprise. «Le coup d envoi de la deuxième période a été un tournant, se satisfaisait Franck Azéma. C était la première fois où nous nous montrions efficaces sur une «traque», qui nous a permis de récupérer un bon ballon et de marquer un essai. Globalement, par la suite, nous n avons pas fait d erreur.» Pas Ou presque. Les Clermontois sont en effet passés près de la correctionnelle lorsque, sur le seul ballon non botté par Abendanon dans ses 22 m, Nalaga commit un en-avant. «Cette passe était probablement de trop, concédait Azéma. À leur décharge, ils croyaient qu il n y avait qu un seul défenseur et cinq autres sont arrivés à toute vitesse» Heureusement, sur l avantage, le flanker Jacques Burger eut la bonne idée de commettre un grossier en-avant à dix mètres de l en-but clermontois. Probablement le tournant du match car sur la possession qui suivit, les Anglais ne marquèrent que trois points au lieu des sep qui leur semblaient promis. Un différentiel de quatre points qui est aussi celui de l écart final au score N. Z. LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE Micro...

Billy 10 LUNDI Champions Cup Demi-finales XV Le de la semaine 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE 15 Halfpenny Toulon 14 Nalaga Clermont 13 Bastareaud Toulon 12 Fofana Clermont 11 Habana Toulon 10 B. James Clermont 9 Tillous-Borde Toulon 7 Bardy Clermont 8 Chouly Clermont 6 S. Armitage Toulon 5 Vahaamahina Clermont 4 Cudmore Clermont 3 Zirakashvili Clermont 2 Kayser Clermont 1 Menini Toulon Brock James a enchaîné deux grosses performances en quarts et en demi-finale de Champions Cup. Gardera-t-il sa place de titulaire à l ouverture alors que Camille Lopez revient de blessure? Franck Azéma devra trancher. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany BROCK JAMES - OUVREUR DE CLERMONT COMME IL Y A CINQ ANS DÉJÀ, L AUSTRALIEN A RAYONNÉ SUR LA PELOUSE DE SAINT-ÉTIENNE. SA MAÎTRISE STRATÉGIQUE PROPULSANT CLERMONT EN FINALE. LE FEU VERT Par Nicolas ZANARDI, envoyé spécial nicolas.zanardi@midi-olympique.fr Puisqu il faut toujours rendre à César ce qui appartient à César, autant le dire : la phrase n est pas de nous, mais de Greg Maire, ex-rugbyman de son état, dont le sélectionneur Philippe Saint-André ne démentira pas la gouaille pour avoir été l hôte de son «Ile» sur la route de Geoffroy-Guichard : oui, Brock James est probablement le meilleur numéro 10 aperçu sur la pelouse du Chaudron depuis Michel Platini. Fan de «Sainté» et grand habitué des matchs des Verts, Morgan Parra ne nous l a d ailleurs pas démenti. «C est sûr que l air du Chaudron réussit plutôt bien à Brockie» Au point de constituer sa thérapie. Celle qui lui avait permis, en 2010, de digérer ses échec en quarts de finale de H Cup face au Leinster en passant, durant la prolongation contre Toulon, un drop dantesque des 55 mètres. Celle qui lui a permis, cinq ans plus tard, de revenir au centre des débats, après un début de saison rendu difficile par la concurrence de Camille Lopez «L émulation fait du bien à tout le monde, souriait Julien Bonnaire. Cette saison, Brock a longtemps rongé son frein sur le banc des remplaçants, mais on voit aujourd hui le très grand joueur qu il est. Car seuls les grands sont capables d encaisser ce qu il a subi et de saisir leur chance dès qu elle se présente. On sait tous que, lorsque son équipe avance, Brock est probablement l un des meilleurs demi d ouverture du monde. Il possède une vision et une gestion du jeu que peu de joueurs ont.» LA GENÈSE D UN ESSAI Une vision qui lui a permis, en début de deuxième mi-temps, de débloquer le match d un maître coup de pied par-dessus. «Avec Camille et Aurélien, (Lopez et Rougerie, N.D.L.R.), nous avions observé en première mi-temps que le 9 des Saracens avait tendance à se laisser consommer dans le premier rideau, et qu il y avait parfois de l espace dans le dos de la défense, nous confiait après coup Morgan Parra. Brock l avait vu lui aussi» Vu, senti, et entendu. «Le break avait été fait à l intérieur, ce qui les avait mis dans une situation de stress sur les extérieurs, expliquait James. Dans ces circonstances, les Saracens font souvent monter leur arrière dans le premier rideau. Cela libère de l espace si le numéro 9 s oublie, il suffisait d y déposer le ballon. Wesley m a bien appelé, ce n était rien d extraordinaire» Rien? Peut-être, après tout. Reste que si on y accumule des coups de pied de déplacement toujours bien sentis, un strict respect de la stratégie et un sans-faute sur les coups de pied placés, cela commence à ressembler à une grande performance. De celles auxquelles on reconnaît les grands stratèges, indispensables pour gagner un titre LE CAS DE CONSCIENCE D AZÉMA Est-ce à cela que songeait Brock James, seul au milieu du terrain et les yeux dans le vague, tandis que ses partenaires s adonnaient au traditionnel tour d honneur? Allez savoir Le paradoxe est en effet qu après s être montré impérial en quarts puis en demie, James n a en aucun cas l assurance de démarrer la finale qui aura lieu dans quinze jours. Hérésie? Difficile à dire. Mais pour le moins un sacré cas de conscience pour Franck Azéma, confronté à son premier vrai dilemme de manager. Faire confiance à James, l homme qui a qualifié pour la sixième fois Clermont en finale d une compétition majeure sans jamais se montrer décisif le grand jour, ou à Lopez, vu par Azéma comme son «facteur X» pour décrocher la timbale, mais à peine revenu de la blessure à un genou contractée en Italie avec le XV de France? Il est des dilemmes moins cornéliens «On verra plus tard, éludait Azéma. Ma politique ne change pas : c est toujours l état de forme du moment qui prime. Pour tout le groupe, cela reste ouvert.» Reste qu il faudra bien trancher. Et le moins que l on puisse dire, c est qu en passant au feu vert, Brock James n a pas facilité la tâche de son manager DÉFENSE EN PLAQUANT À DEUX, AU MOINS, LES CLERMONTOIS ONT RÉUSSI TANT BIEN QUE MAL À STOPPER LES FRÈRES VUNIPOLA ET LEURS PUISSANTS COÉQUIPIERS. EXPLICATIONS. À DEUX, C EST MIEUX Par Vincent BISSONNET, envoyé spécial vincent.bissonnet@midi-olympique.fr «Vunipola devait sûrement penser qu il allait davantage avancer Ça n a pas été le cas. Tant mieux pour nous.» Un petit sourire et de simples mots valent tous les longs discours et explications de texte. Le sentiment du devoir accompli habitant le vestiaire clermontois transparaissait à travers cette remarque malicieuse, glissée par Sébastien Vahaamahina dans les travées de Geoffroy- Guichard. Grâce au plan d action de son ministère de la défense, l ASMCA a contenu les envahisseurs anglais et plus particulièrement les frères Vunipola, redoutables fers de lance du paquet d avants. Après une mi-temps sur le reculoir, le rideau a enclenché la marche avant. Tout en respectant les consignes de la semaine et les leçons du passé. «Pour contrer leurs gros porteurs de balle, le mot d ordre était de plaquer à deux à chaque fois : un en bas et un en haut», explique Jamie Cudmore. «Peu importe quel costaud tu vois débouler, si tu le prends en bas, il tombera toujours plus facilement. Mais il fallait aussi surveiller le passage de bras. Cette stratégie a plutôt bien marché», complète Julien Bonnaire. Franck Azéma apprécie le subtil et délicat dosage d investissement et de lucidité opéré par ses troupes : «Tout le monde a été courageux et s est sacrifié en restant intelligents dans le placement et l organisation générale.» De Bardy l hyperactif à Chouly le régulateur en passant par Cudmore l impactant, chacun a su progressivement trouver sa place dans ce système. VAHAAMAHINA : «QUAND TU Y VAS, TU DOIS ÊTRE SÛR DE TOI» Avec quatre franchissements concédés et treize défenseurs battus, le plan clermontois a permis de limiter les dommages et même de récolter des intérêts. L attaque ne commence-t-elle pas par la défense? «Nous avons récupéré quelques ballons importants dans les rucks en faisant l effort au bon moment sans se consommer», souligne le troisième ligne aile. «Vu que nous étions généralement trois joueurs à intervenir sur le porteur, il y en avait toujours un, au soutien, qui pouvait essayer de gratter la balle», poursuit Sébastien Vahaamahina. Avec deux pénalités obtenues, l international s est montré précis et précieux dans l exercice : «J essaye d être de plus en plus propre dans ce secteur. Il faut faire attention à ne pas poser les coudes au sol. La clé est d attaquer directement le ballon et de garder l équilibre. Je travaille ces points à l entraînement et à la vidéo.» Au grattage, la chance n existe pas. Seule importe la maîtrise : «En phases finales, surtout, tu n as pas le droit à l erreur. Quand tu y vas, tu dois être sûr de toi.» Samedi, le deuxième ligne a agi avec autorité et justesse dans la zone de vérité. La dernière pénalité de Brock James, à dix minutes du coup de sifflet final, provient ainsi d une de ses interventions décisives. Avec, sur l action, une ultime «embrassade», virile mais correcte, à Billy le guide, en guise d au revoir. L Oscar de la semaine LEIGH HALPENNY ARRIÈRE ET BUTEUR DE TOULON C est dans les grands matchs qu on reconnaît les grands joueurs. Si l adage dit vrai, Leigh Halfpenny est alors un grand joueur, au cas où certains en doutaient encore. Dans cette rencontre étriquée face au Leinster, où aucune des deux équipes n a jamais su se mettre nettement à l abri, l arrière gallois a pu faire admirer tout le bienfondé de son recrutement à l intersaison. C est vrai pour le jeu au pied, évidement. Auteur d un 7 sur 8 dans l exercice, Halfpenny a permis aux siens de rester au contact, d abord, puis de prendre les devants. Sur plusieurs actions chaudes devant la ligne d en-but toulonnaise, son sang-froid en couverture a également été du meilleur goût. Le parallèle avec un certain Wilkinson, dès lors, revient sur la table. Lé. F. Champions Cup Quarts de finale 2. TOULON 32 7. LONDON WASPS 18 4. LEINSTER 18 5. BATH 15 3. CLERMONT 37 6. NORTHAMPTON 5 1. RACING-METRO 11 8. SARACENS 12 Challenge Cup Quarts de finale 1. GLOUCESTER 14 8. CONNACHT 7 2. EXETER 48 7. NEWCASTLE 13 4. LONDON IRISH 18 5. ÉDIMBOURG 23 3. NEWPORT 25 6. CARDIFF 21 Demi-finales 2. TOULON 25 ap 4. LEINSTER 20 Finale 2 mai à Twickenham (18 h) 2. TOULON 3. CLERMONT 3. CLERMONT 13 8. SARACENS 9 Demi-finales 18 et 19 avril 1. GLOUCESTER 30 2. EXETER 19 Finale 1 er mai à Twickenham (20h45) 1. GLOUCESTER 5. ÉDIMBOURG 5. ÉDIMBOURG 45 3. NEWPORT 16 Groupe XV de France 27 matchs. Kayser (Clermont). 26 matchs. Bastareaud (Toulon) ; Dusautoir (Toulouse) ; Chouly (Clermont) ; Claassen (Racing-Metro). 25 matchs. Huget, Maestri, Médard (Toulouse) ; Le Roux (Racing-Metro) ; Mas (Montpellier). 24 matchs. Vahaamahina (Clermont). 23 matchs. Tales (Castres) ; Fofana, Domingo (Clermont) ; Dulin, Machenaud (Racing-Metro) ; Slimani (Paris) ; Guirado (Toulon). 21 matchs. Debaty (Clermont) ; Nyanga (Toulouse). 20 matchs. Szarzewski (Racing-Metro) ; Ouedraogo (Montpellier). 19 matchs. Flanquart (Paris). 18 matchs. Papé (Paris) ; Parra (Clermont). 17 matchs. Picamoles (Toulouse) ; Lamerat (Castres). 15 matchs. Michalak (Toulon). 12 matchs. Burban (Paris). 9 matchs. Trinh-Duc (Montpellier).

LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE 11 Top 14 Actualité DEPUIS LE MOIS DE FÉVRIER, LA MAJORITÉ DES CLUBS DU TOP 14 A DÉJÀ VÉCU CINQ OU SIX SEMAINES SANS MATCH OFFICIEL. COMMENT LES ÉQUIPES FONT-ELLES FACE À SES REPOS FORCÉS? Un calendrier saucissonné Par Jérôme PRÉVÔT jerome.prevot@midi-olympique.fr C est un énième avatar de l impayable calendrier du rugby professionnel. La plupart des clubs du Top 14 vient de subir une cinquième, voire une sixième semaine sans match officiel depuis début février. La faute au Tournoi (quatre fois) et à la Coupe d Europe (deux fois sauf pour Toulon et de Clermont, demifinalistes et le Racing-Metro, battu en quart). Et le week-end du 2 mai, ça recommencera à cause de la finale Par Simon VALZER (avec J. P.) simon.valzer@midi-olympique.fr On joue, on ne joue pas, puis viennent deux matchs, et, enfin, on ne joue plus. Telle est la réalité de la phase retour, au grand dam des joueurs qui, selon le préparateur physique du Racing, Gilbert Gascou, «aiment la routine du match toutes les semaines. Ils ont besoin de ce rythme de compétition». Face à ce calendrier chaotique, les clubs doivent s adapter, et notamment les préparateurs physiques qui se creusent continuellement la tête pour occuper ces semaines sans match. «Effectivement, cette phase retour est délicate à gérer», grimace Benjamin Del Moral, qui a rejoint le Lou en 2011 après six ans et un titre de champion de France avec le Stade français. Mais pourquoi au juste? «Parce que ces périodes arrivent en fin de saison, au moment où les équipes sont déjà rodées sur le jeu, les touches, les lancements. J en parlais justement l autre jour avec Fabrice Landreau, qui me disait qu il serait préférable que ces semaines sans match tombent en début de saison, au moment où nous avons besoin de temps pour mettre le jeu en place. Je suis d accord avec lui. À ce moment de l année, les joueurs sont en forme, ils n ont plus besoin de travailler physiquement. La majorité est même fatiguée par une saison qui a déjà débuté neuf mois auparavant. Et si l on en croit les retours que nous font les joueurs, il est plus difficile de travailler physiquement quand on sait qu il n y a pas de match en fin de semaine.» À QUI L AVANTAGE? Faudrait-il comprendre que cette période est forcément néfaste? Non. Tout d abord parce qu elle peut profiter à de nombreuses équipes. «Des équipes comme Bayonne ou Oyonnax, qui disposent d un effectif plus limité en nombre peuvent profiter de ces plages pour récupérer. Bayonne, par exemple, qui fonctionne avec un vrai XV type, et a tendance à souffrir sur la fin des blocs de cinq matchs», analyse le Lyonnais. L autre avantage réside dans le fait que cette phase retour offre une denrée souvent rare dans le rugby moderne : le temps. Le Stade toulousain, qui a dominé la phase retour avec 27 points engrangés (juste derrière le champion Oyonnax avec 28 points) en ainsi profité : «Au total, nous avons préparé sept matchs avec quinze jours. L IRRÉGULARITÉ DU CALENDRIER DE LA PHASE RETOUR EST UN VÉRITABLE CASSE-TÊTE POUR LES PRÉPARATEURS PHYSIQUES DES CLUBS QUI DOIVENT JONGLER ENTRE RÉGÉNÉRATION POUR CERTAINS JOUEURS ET TRAVAIL À INTENSITÉ MAXIMALE POUR D AUTRES. PAS DE MATCH, ET ALORS? continentale. En trois mois, la grande majorité des rugbymen professionnels de ce pays aura donc vécu sept week-ends de libre. Entre la mi-août et le début novembre, les clubs ont joué treize matchs consécutifs. Puis neuf entre fin novembre et fin janvier (les tests de novembre avaient servi de minitrêve). On peut se lamenter de cette saison «saucissonnée» mais dans un sport où l ont peut difficilement jouer deux fois par semaine, la situation paraît inévitable et ce n est même pas une question de Top 12 ou de Top 14, mais du croisement des deux épreuves majeures : championnat et Coupe d Europe. Comment les clubs se sont-ils adaptés à cet agenda morcelé? Et surtout comment l ont-ils vécu? On imagine que ceux qui se sentaient forts n ont pas trop apprécié ces arrêts forcés. On imagine aussi que ceux qui traversaient des mauvaises passes ont vu ces périodes de répit comme des moments de régénération. On imagine aussi que ceux qui font face à des cascades de blessés bénissent aussi ce calendrier «gruyère». Il leur évite de trop tirer sur la corde d un effectif déjà un peu usé par les péripéties d un championnat très resserré. Benjamin Del Moral, préparateur physique de Lyon, ici à l entraînement avec ses joueurs, estime que les week-ends sans match sont l occasion de travailler différemment. Pour Rémi Bonfils, le talonneur du Stade français, ces pauses peuvent être bénéfiques. Photos Icon Sport Cela nous a offert un vrai confort. Nous avons pu mieux répartir les charges de travail, et en avons profité pour multiplier les échanges avec les joueurs et le staff», se félicite le préparateur physique Saad Drissi. «Cette période donne aussi l occasion de faire tout un tas de choses intéressantes, poursuit Del Moral, comme effectuer un travail davantage qualitatif, à base de technique individuelle et de skills, ou continuer à travailler physiquement mais selon un programme adapté aux besoins de chaque joueur.» TRAVAIL SPÉCIFIQUE L individualisation. Voilà le nerf de la guerre, l absolu vers quel chaque préparateur physique tente de tendre. Pour proposer des contenus les plus adaptés possibles, les Lyonnais divisent leur groupe en trois : «Le premier est constitué des joueurs qui reviennent de blessure ou qui ont peu joué, et qui doivent beaucoup travailler. Le second est le groupe consacré à l entretien, et le troisième à la régénération. Le plus important est de distribuer correctement les joueurs entre ces groupes. Pour cela, on se base sur six ou sept indicateurs précis : âge, temps de jeu cumulés toutes compétitions confondues On fait également passer des questionnaires de lassitude physique et mentale deux fois par semaine, via un logiciel. Enfin, il reste toujours les tests sanguins et salivaires si besoin est.» Ainsi suivis, les préparateurs disposent de tous les éléments pour proposer des contenus adaptés. Ces semaines «off» sont également l occasion pour les joueurs de fréquenter des structures privées qui peuvent répondre à leurs demandes spécifiques, comme le propose Sport Pro Santé à Toulouse : «Les internationaux profitent généralement des congés dont ils disposent après le Tournoi pour effectuer des bilans physiques, explique Benoît Hennart, cofondateur de la structure avec Jacques-Olivier Barral. Nous vérifions leurs qualités posturales et fonctionnelles. Nous décelons d éventuels problèmes de stabilité ou d asymétrie. L idée est de travailler sur le mouvement pour augmenter le rendement musculaire. Les non-internationaux profitent également de cette période pour nous rendre visite. Certains jouent pour des équipes situées loin de Toulouse mais en profitent pour travailler pendant une semaine entière.» En clair, les rugbymen pros ont mille et une façons de s occuper pendant qu ils ne jouent pas Le tout est une question d organisation. L interview RÉMI BONFILS - TALONNEUR DU STADE FRANÇAIS LE PARISIEN NE SEMBLE PAS ÊTRE DÉSTABILISÉ PAR CE FONCTIONNEMENT, BIEN AU CONTRAIRE. «Ça permet de récupérer» Propos recueillis par Damien CHABBERT Le Stade français est cinquième de la phase retour avec 22 points, qu avez-vous fait pour rester performant malgré cette discontinuité? Nous avons surtout privilégié les phases de récupération. Le fait d avoir des semaines sans match permet à tous les joueurs qui ont été sur le pont durant le début de saison de souffler un peu. Les blessés ont l occasion de revenir sans louper trop de rencontres. Ces phases sont également bénéfiques, nous pouvons travailler plus spécifiquement sur certains aspects du jeu. Quel genre de domaine spécifique? De la vidéo? Nous ne faisons pas spécialement plus de vidéo. Par exemple, devant, nous en profitons pour travailler plus précisément en mêlée ou en touche. On peut vraiment être un peu plus entrepreneur sur nos entraînements et œuvrer dans les domaines où l on doit progresser. D un point de vue personnel, quel regard portez-vous sur ce calendrier haché? Est ce que le manque d enchaînement des matchs vous pénalise? C est certes préjudiciable du fait que l on ne puisse pas avoir de dynamique. Mais je pense que, pour nous, au Stade français c est plutôt bénéfique, comme je l ai dit ça permet de récupérer. Nous avons aussi pas mal Classement Pts J. G. N. P. 1 TOULON 65 22 14 0 8 2 CLERMONT 62 22 13 1 8 3 PARIS 61 22 13 1 8 4 RACING-METRO 57 22 12 2 8 5 TOULOUSE 57 22 13 0 9 6 OYONNAX 53 22 12 0 10 7 MONTPELLIER 50 22 10 2 10 8 GRENOBLE 48 22 10 0 12 9 BORDEAUX-BÈGLES 47 22 9 0 13 10 LA ROCHELLE 46 22 9 3 10 11 BRIVE 44 22 10 0 12 12 CASTRES 42 22 9 0 13 13 BAYONNE 42 22 8 1 13 14 LYON 35 22 7 0 15 Prochaine journée (23 e ) - 24 et 25 avril Paris - Toulouse vendredi 20 h 45 La Rochelle - Toulon samedi 14 h 45 Bayonne - Grenoble samedi 18 h 30 Brive - Montpellier samedi 18 h 30 Lyon - Bordeaux-Bègles samedi 18 h 30 Oyonnax - Racing-Metro samedi 18 h 30 Castres - Clermont samedi 20 h 45 de joueurs importants qui sont partis pendant le Tournoi et on n a pas un effectif aussi étoffé que des équipes comme Clermont ou Toulon. Ça nous permet de récupérer et de bien souffler entre les rencontres. D une certaine façon, ça nous avantage un peu. La situation sportive joue-t-elle un rôle? Par exemple Castres a profité de ces trous dans le calendrier pour se relancer au classement? Cela peut aider. Mais je pense que Castres, avec un calendrier haché ou pas de toute façon avait à cœur de tout donner sur les derniers matchs. Profitez-vous de ce calendrier pour faire d autres activités? Par exemple certains joueurs du Top 14 se rendent dans des centres spécialisés dans la préparation physique pour se renforcer? Non pas forcément. Avec des coéquipiers, on en profite surtout pour se retrouver en dehors du rugby. On fait des activités ensemble. Les semaines sont moins stressantes, ça permet de resserrer le groupe. Mais d un point de vue spécifique, nous ne faisons pas appel à des entités extérieures pour pouvoir s entraîner. On reste carré dans ce qu on a à faire et ça fonctionne très bien. Au final, ça ne vous dérange pas du tout? Non. Pour moi, ce n est vraiment pas préjudiciable. Et puis, mon club, le Stade français, n a pas trop à se plaindre de la situation.

12 LUNDI Top 14 Actualité 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE L interview DAVID DARRICARRÈRE - ENTRAÎNEUR DES ARRIÈRES DE CASTRES L ANCIEN COACH DE LA ROCHELLE, DAX ET AGEN VIT UNE SAISON LABORIEUSE, MARQUÉE PAR LE LIMOGEAGE DE SON COLLABORATEUR ET AMI, SERGE MILHAS, ET PAR LES DIFFICULTÉS DU CO, FINALISTE DU DERNIER TOP 14 ET ACTUELLEMENT À LA LUTTE POUR LE MAINTIEN. «Ce serait désolant de partir sur un échec» Propos recueillis par Émilie DUDON emilie.dudon@midi-olympique.fr Pour la première fois depuis début janvier, le CO est sorti de la zone rouge. Avez-vous la sensation de voir le bout du tunnel? Le bout du tunnel? Il n est pas là, non! La route est encore longue Disons que nous avons simplement fait un pas de plus. Nous avons avancé et continuons d avancer. Sortir de la zone des relégables est très positif et fait beaucoup de bien pyschologiquement, évidemment. Mais nous savons que cela reste fragile. C est vrai que, grâce à l investissement des joueurs, nous avons ramené des points sur la quasi totalité de nos derniers matchs. Mais il faut éviter de croire que le club va s en sortir grâce aux bons résultats de ces dernières semaines. Il reste quatre journées et ça va être très serré. C est le message que nous avons fait passer aux joueurs. Quels changements avez-vous observé au sein du groupe ces dernières semaines? Le changement vient essentiellement de l investissement des garçons. De leur prise de conscience également. On voit bien que leur implication est multipliée par deux, par trois ou par quatre, parce qu ils se sont rendu compte qu il y avait vraiment le feu. Il y a aussi le fait que nous avons moins de blessés. Nous avons récupéré les internationaux. Bref, tout le monde est de nouveau sur le pont et cela crée une émulation qui donne de meilleurs résultats. Le groupe a-t-il mis trop de temps à se rendre compte de l urgence de la situation? Les joueurs voyaient que ça n allait pas mais ils ne s alarmaient pas véritablement pour autant. Or, il fallait vraiment qu ils se sentent en danger. Il ne s agit pas que des joueurs d ailleurs. Tout le club était dans cet état d esprit. Et le danger justement, c est que tu glisses doucement, les gens autour de toi te disent : «Courage, vous allez vous en sortir!» Sauf que si tu ne réagis pas, tu ne t en sors pas, non! Finalement, il y a eu une mobilisation générale de la part de tout le monde : des joueurs, mais aussi des dirigeants, des supporters, du club en général et même de la ville. C est à partir de là qu on s est réveillé. Certains principes de jeu ont-ils été modifiés? Si vous reprenez les statistiques, vous verrez qu on se fait beaucoup moins de passes, qu on marque moins d essais Mais c est par la force des choses. Quand tu rencontres de grosses difficultés, tu te recentres sur les bases : conquête, défense, occupation. Petit à petit, en grappillant des points, tu retrouves de la confiance et tu peux à nouveau tenter des choses que tu n osais plus faire. À quel moment est intervenue la décision de restreindre le jeu? Je ne sais pas s il y a vraiment eu une décision C était très frustrant de perdre certains matchs alors on s est dit qu il valait mieux gagner que jouer. Quand Mauricio (Reggiardo, N.D.L.R.) est arrivé, il a insufflé cet état d esprit. C est l état d esprit qu il fallait avoir à ce moment-là. Maintenant, nous espérons que les garçons, en récupérant des points au classement, vont parvenir à se libérer peu à peu. Qu a changé Mauricio Reggiardo concrètement? C est une question qu il ne faut pas me poser à moi, mais plutôt aux joueurs. Ce qui est évident, c est qu ils ont, à l arrivée de Mauricio, mis beaucoup plus d investissement qu ils n en mettaient auparavant. Il est venu avec son discours, qui est «Quand mon président, qui est mon patron, me demande de rester, c est difficile de dire non.» David DARRICARRÈRE Entraîneur des arrières du CO très clair, pragmatique et enthousiaste. C est beaucoup sur la forme en fait Votre travail a-t-il été modifié depuis son arrivée? Non. J ai conservé toutes mes prérogatives, notamment sur le jeu de mouvement, sur celui des trois-quarts ou sur les compositions d équipe. Mauricio est arrivé comme entraîneur en chef alors, par la force des choses, je me suis rangé à sa philosophie et à sa volonté, ce qui est tout à fait normal. Comment avez-vous vécu l éviction de Serge Milhas en cours de saison? Avec beaucoup de tristesse. Nous avons vécu tellement de choses ensemble, avons traversé tellement de moments, heureux et moins heureux, que ça fait mal. J ai mis pas mal de temps à m en remettre et le terrain est ma thérapie. Maintenant, on m a demandé de continuer et je poursuis mon boulot parce que j aime ça. Et ça se passe très bien avec Mauricio. Avez-vous compris cette éviction? Bien sûr. Pour tout vous dire, cela faisait déjà un petit moment que moi, j y pensais. Quand les résultats ne sont pas là, il faut créer un électrochoc à un moment et c est souvent ça qui arrive. Il fallait faire quelque chose ; cela a été fait. Nous aurions pu partir tous les deux. Cela aurait été tout aussi logique Avez-vous songé à partir vous aussi? C est compliqué de démissionner Je me sens bien avec ces garçons, j ai encore envie de travailler avec eux. Ce n est vraiment pas simple. Quand le président, qui est mon patron, me demande de rester, c est difficile de dire non. Nourrissez-vous une forme de culpabilité par rapport à Serge Milhas? Je peux l avoir parce que Serge est mon ami Ça fait de la peine de ne pas poursuivre l aventure avec la personne avec qui tu l as commencée. Surtout quand on se connaît très bien. Mais, d un autre côté, ce serait désolant de partir sur un échec. Je voulais aussi continuer pour rattraper ça et accomplir ma mission de sauver le club. Je m investis à 200 % pour ça. Il vous reste un an de contrat avec le CO. Comment envisagez-vous l avenir? Pour l instant, je ne sais pas. Je me doute que Christophe (Urios, N.D.L.R.) va venir avec son staff, ce qui est assez logique dans de telles conditions. Je le comprends tout à fait. Même s il a fait mal, le choix du président est tout à fait respectable. Je dois le rencontrer sous peu pour éclaircir tout ça et que je puisse me projeter sur l avenir. Et chercher un autre club. (Il rit) Par exemple!

LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE 13 Pro D2 Actualité À TROIS JOURNÉE DE LA FIN DU CHAMPIONNAT, UN GROUPE DE SIX ÉQUIPES SEMBLE SE DÉTACHER POUR PRENDRE PART À LA PHASE FINALE. CES SIX FORMATIONS POSSÈDENT DANS LEURS EFFECTIFS DES JOUEURS CAPABLES DE CHANGER LE COURS D UN MATCH. TOUR D HORIZON. 6 FACTEURS X POUR L ÉLITE Par Simon VALZER simon.valzer@midi-olympique.fr Perpignan, Agen, Mont-de- Marsan, Biarritz, Albi et Aurillac. Sauf cataclysme, vous trouverez dans ces six équipes les quatre qui auront le privilège de disputer les deux derniers matchs qui décerneront le dernier sésame pour intégrer l élite. En effet, ce club des six s est détaché du peloton : Aurillac compte six points d avance sur Colomiers. Si le SC albigeois et le Stade aurillacois ne sont pour l instant pas encore qualifiés, ils restent en embuscade, à respectivement quatre et cinq points de Biarritz, dernier qualifié provisoire. Ils sont six mais il n en restera qu un. Comme tout le monde le sait, le chemin qui mène à l élite est long et tortueux. Pour arriver au but, il ne faut pas simplement de la réussite. Il faut de joueurs capables de forcer la chance. Des hommes décisifs, capables de faire basculer un match en la faveur des siens. Des «facteurs X», en somme. QUI SUCCÉDERA À GOURDON? L année dernière, La Rochelle avait aussi pu s appuyer sur son «X factor» pour rejoindre le Lou dans l élite. Celui-ci se nommait Kévin Gourdon. Titularisé au poste de troisième ligne centre, il avait été l homme de finale opposant le Stade rochelais à Agen, qui s était disputée à Bordeaux. Omniprésent dans cette rencontre décisive, il avait fait parler sa puissance pour assommer les Agenais dès leur retour sur le terrain après la pause en cassant deux plaquages pour servir son ailier Sireli Bobo qui allait inscrire le troisième essai maritime qui donnerait vingt-trois points d avance aux Charentais. Un écart que les Lot-et-Garonnais, malgré tous leurs efforts, n allaient jamais combler. Alors, quid de cette année? Qui prendra la succession du troisième ligne centre rochelais? Qui montrera la voie aux siens? L appel à candidature est lancé Mais d ici là, voici six hommes qui pourraient bien compter dans le sprint final. Classement Pts J. G. N. P. 1 PAU 93 27 20 1 6 2 PERPIGNAN 77 27 16 1 10 3 AGEN 74 27 16 0 11 4 MONT-DE-MARSAN 73 27 16 0 11 5 BIARRITZ 72 27 16 0 11 6 ALBI 68 27 15 0 12 7 AURILLAC 67 27 14 2 11 8 COLOMIERS 61 27 14 0 13 9 BÉZIERS 59 27 13 0 14 10 MONTAUBAN 58 27 12 1 14 11 CARCASSONNE 54 27 12 0 15 12 TARBES 53 27 11 2 14 13 BOURGOIN-JALLIEU 45 27 10 2 15 14 NARBONNE 43 27 10 0 17 15 DAX 42 27 9 1 17 16 MASSY 36 27 7 0 20 Prochaine journée (28 e ) - 25 et 26 avril Aurillac - Perpignan sam. 17 heures Carcassonne - Massy sam. 18 h 30 Colomiers - Biarritz sam. 18 h 30 Dax - Albi sam. 18 h 30 Montauban - Mont-de-Marsan sam. 18 h 30 Narbonne - Bourgoin sam. 18 h 30 Tarbes - Béziers sam. 18 h 30 Agen - Pau dim. 15 h 05 Perpignan Dewaldt Duvenage Accélérateur de talent À la différence de la quinzaine de ses coéquipiers qui ont quitté le navire usapiste quand celui-ci coula dans les profondeurs du Pro D2, le demi de mêlée sud-africain Dewaldt Duvenage a préféré rester et honorer sa deuxième année de contrat, quitte à renégocier à la baisse son salaire. «Je ne connais pas tous les détails de cette affaire mais je pense qu il fait partie des joueurs qui ont voulu laisser le club à l endroit où ils l ont trouvé», explique son entraîneur Grégory Patat. Et le moins que l on puisse dire, c est que le Sud-Africain se donne les moyens de réussir son pari. «Rendez-vous compte : il est déjà difficile pour un Sudiste de s adapter au Top 14, où les phases statiques sont beaucoup plus disputées qu en Super Rugby En Pro D2, c est pire! Les sorties de balles ne sont que très rarement propres et, malgré tout, Dewaldt sait parfaitement dynamiser notre jeu, assure Patat. Il a gardé cette habitude sudiste qui consiste à mettre beaucoup de volume au jeu. Il a une vraie capacité à mettre de la vitesse Oui, osons le dire : le troisième ligne sud-africain est la meilleure recrue de Pro D2 de la dernière saison. Si le BO doit retrouver le Top 14, ça passera forcément par les performances énormes de Philip Van der Walt. Les Basques ont trouvé ce numéro 8 chez les Cheetahs pour qui il a joué 49 matchs de Super Rugby. Il n a jamais été sélectionné pour l Afrique du Sud, même pas chez les jeunes, mais son CV commençait à circuler chez les clubs français et anglais comme la bonne affaire à saisir. Bordeaux- Bègles était notamment sur les rangs mais aussi les Sharks (une autre franchise sud-africaine). Mais les dirigeants basques ont réussi à le convaincre de venir passer au moins une saison en Pro D2. Ses débuts n ont pas été faciles puisqu il est arrivé blessé en France (opération d un biceps). Il a donc attendu la 8 e journée (à Montauban) pour découvrir un nouveau championnat et un nouveau rugby qu il n attendait pas aussi «heurté». Il préfère s imposer par la qualité technique et physique dans chaque lancement, et possède une passe vive et large», poursuit l entraîneur. Et n allez pas croire qu il ne s intéresse qu au secteur offensif «Défensivement, il fait souvent office de quatrième troisième ligne : quand nous sommes en difficulté, il colmate les brèches», prolonge Patat. Ces mêmes brèches qu il aime justement exploiter dès que l occasion se présente Face à Dax, il fut un véritable poison aux abords des rucks, testant sans relâche la vigilance des premiers défenseurs landais. Et pour ne rien gâcher, Duvenage sait également se montrer performant dans le jeu au pied : «Il décharge Mathieu Belie dans ce secteur et peut aussi prendre le but s il le faut.» Qui dit mieux? S. V. SES STATS 23 matchs joués ; 21 points LE CALENDRIER VA à Aurillac (25 avril) REÇOIT Albi (2 mai) VA à Agen (9 mai) Biarritz Philip Van der Walt Presque aussi fort qu Imanol de ses interventions. C est bien simple, à Aguilera, on commence à dire que même si Imanol Harinorodquy était resté, il n aurait pas apporté plus que lui. «PVW» joue au ballon avec des doigts de fée et parvient à avancer sur tous les impacts. Eddie 0 Sullivan aime bien l utiliser dans la ligne au soutien de ses trois-quarts. Pour peu qu il reçoive des ballons de qualités, son influence devient carrément magique, aussi bien dans les intervalles que dans les duels frontaux. Calme, bien élevé et déjà francophone, il sait qu il pourrait jouer dans tous les clubs du Top 14 presque les doigts dans le nez. Mais il devrait rester sur la Côte basque un an de plus, même en Pro D2. J. P. SES STATS 19 matchs joués ; 10 points LE CALENDRIER VA à Colomiers (25 avril) REÇOIT Montauban (2 mai) VA à Dax (9 mai) Agen Taylor Paris Paris enfin libéré? Pour sa deuxième saison sous les couleurs agenaises, l ailier canadien continue d impressionner par son efficacité. Auteur de 11 essais lors de l exercice précédent, Taylor Paris semble lancé sur les mêmes bases avec déjà 8 réalisations, alors qu il reste encore trois matchs à jouer sans compter la phase finale. Ce jeune joueur, âgé de 22 ans, a vécu une première partie de saison délicate, puisqu il n avait franchi la ligne d en-but qu une seule fois lors de la phase aller. Depuis, le Canuck a redressé la barre en inscrivant 7 essais dont trois doublés Voilà pourquoi il pourrait être le facteur X permettant aux Agenais de retrouver l élite. Passé par le VII, Taylor Paris s appuie sur de grandes qualités de vitesse et des crochets aussi courts que dévastateurs. Le Canadien, qui a été le plus jeune joueur appelé pour sa sélection alors qu il n avait que 18 ans, peut espérer retrouver une place pour la Coupe du monde, même s il n a pas porté ce maillot depuis l année dernière. En 2011, il faisait déjà partie de Albi Gabriel Lacroix Un petit Dominici Il a l air si jeune mais il joue chez les pros depuis bientôt quatre ans (débuts le 26 novembre 2011 à Oyonnax). L ailier Gabriel Lacroix, dit «Gabi», vit sa meilleure saison, déjà riche de 8 essais (meilleur marqueur du club), alors même qu «une blessure aux cervicales lui a fait manquer des matchs. Pourtant, nous lui avons fait faire un travail de renforcement musculaire car il avait déjà souffert à ce niveau l an passé ; Il fait d abord la différence par ses qualités de vitesse», explique Benjamin Bagate, entraîneur adjoint du SCA. Pour lui, son ailier de poche (1,73 m) a le potentiel pour jouer plus près des sommets : «Il n a que 21 ans, et je pense que, comme Rokoduru, il est appelé à jouer au plus haut niveau. Et quand je dis ça, je pense au Top 14 et même encore plus haut car il me rappelle Christophe Dominici.» Gabriel Lacroix est originaire du Gers - il a été formé à Lombez- Samatan - puis est allé à Toulouse qui n a pas souhaité le conserver bien qu il ait été international dans toutes les équipes de jeunes. C est Henry Broncan l escouade retenue pour participer au Mondial néo-zélandais mais il n avait pris part à aucun match. Reste qu avant de penser aux joutes internationales, il devra conserver son niveau de forme pour aider son club à atteindre l échelon supérieur. Joueur le plus utilisé de l effectif agenais, Taylor Paris est l un des joueurs clés du groupe du SUALG qui refuse de rester cantonné à son aile : «Même si le rôle d ailier est de marquer des essais, je ne suis pas là uniquement pour être un finisseur.» Son activité servira certainement dans ce sprint final À condition de marquer dans les moments cruciaux. Chose qu il n avait pas su faire lors de la demi-finale et finale 2014. Cette expérience devrait lui être bénéfique. D. C. SES STATS 23 matchs joués ; 40 points LE CALENDRIER REÇOIT Pau (26 avril) VA à Colomiers (3 mai) REÇOIT Perpignan (10 mai) (ex-entraîneur de Lombez-Samatan dans les années 80-90) qui l a fait venir dans le Tarn où il est en train de s épanouir. «C est un puncheur, il a une capacité étonnante à gagner ses duels en attaque comme en défense. Ses plaquages sont terribles et, malgré son petit gabarit, il est même capable de prendre des gars de face, à la limite du plaquage «cathédrale». Il a aussi l instinct de survie. Contre Aurillac, il a enlevé un ballon d essai à un adversaire dans l en-but en tapant à deux reprises sur le ballon. Il est vraiment très fort. Il lui reste juste à faire en sorte qu on puisse davantage jouer après lui car il a tendance à foncer le plus loin possible, le ballon sous le bras. Mais il le sait et il travaille dans ce sens», conclut Bagate. J. P. SES STATS 20 matchs joués ; 40 points LE CALENDRIER VA à Dax (25 avril) VA à Perpignan (2 mai) REÇOIT Pau (9 mai) Mont-de-Marsan Vilikisa Salawa La bombe humaine Le Stade montois a l immense chance de compter dans ses rangs plusieurs facteurs X. On aurait pu citer Jean- Baptiste Dubié (20 titularisations et 6 essais) ou parler de la révélation, le deuxième ligne samoan Masalosalo Tutaia que les recruteurs montois ont déniché l année dernière à Montluçon en Fédérale 1, devenu un élément essentiel du jeu landais en un clin d œil. Mais comme il ne fallait en garder qu un, on a préféré retenir Vilikisa Salawa, pour qui le mot «éclosion» paraît bien faible Rendez-vous compte : pour sa première année de rugby dans l Hexagone, Salawa, alors pensionnaire du centre de formation du club, n avait disputé que deux matchs avec l équipe fanion. Même s il en avait profité pour inscrire un essai, le Fidjien n avait pas marqué les mémoires du public de Guy- Boniface Pire, ce dernier aurait pu disparaître des écrans car il est passé tout proche de céder aux sirènes du BO qui lui avait fait signer un précontrat. La perte aurait été énorme Aligné à 23 reprises, titularisé 22 fois, le longiligne Le nom de Merab Sharikadze ne vous dit peut-être pas grand-chose. Mais ce centre géorgien de 21 ans commence à exploser aux yeux des observateurs du Pro D2. Une réussite prouvée par sa présence sur dix-sept feuilles de match dont quinze titularisations, à un poste où la concurrence est rude notamment avec le capitaine Jakobus Kemp et Savenaca Tokula. Mais il en faudrait plus pour impressionner ce joueur formé à Tbilissi, qui a choisi l exil en Angleterre à 17 ans, avant d arriver à Bourg-en- Bresse l an dernier. «Sa principale force vient de son mental. Il ne lâche jamais rien, est partout sur terrain et c est lui qui rattrape les plaquages manqués par ses coéquipiers», confie son entraîneur Jérémy Davidson. Une force qui lui a notamment permis de s imposer en sélection. Il était titulaire au centre de l attaque des Lelos lors de la tournée de novembre et du dernier Tournoi B. Une éclosion au plus haut niveau également possible grâce à une palette assez complète, qu il démontre à chaque sortie. «C est un joueur doté de Îlien affole cette année les compteurs avec déjà douze essais inscrits, dont deux triplés. Un premier qui sauva son club d une défaite à domicile face au promu massicois lors de la 4 e journée (victoire 25-22) et un second il y a dix jours, lors de la correction infligée à Tarbes (47-19). «Ce n est pas un franchisseur mais plutôt un vrai finisseur. Dès qu un de ses partenaires perce, il jaillit de nulle part et finit les coups. Sa taille lui donne un avantage sous les ballons hauts et il est très efficace en défense. J aimerais simplement qu il hésite moins à quitter son aile pour se proposer davantage dans le jeu courant», explique son entraîneur Christophe Laussucq. En clair, nous n en sommes qu aux prémices du phénomène... S. V. SES STATS 23 matchs joués ; 65 points LE CALENDRIER VA à Montauban (25 avril) REÇOIT Aurillac (2 mai) VA à Béziers (9 mai) Aurillac Merab Sharikadze La promesse d un futur grand qualités de puissance remarquable mais il sait également jouer en finesse, sur ses appuis et avec beaucoup de vitesse. Il est un leader par l exemple.» Des qualités peut-être annonciatrices d un futur grand joueur mais Jérémy Davidson estime qu il peut encore progresser. «Il réalise une année pleine, tant en club qu en sélection mais il est encore jeune et il faut qu il gagne du temps de jeu.» La confirmation comme suite logique d une première saison réussie, tant sur le plan sportif qu humain. «Il s est très bien intégré. Il a un très bon état d esprit et il est toujours enthousiaste. C est un des points forts de notre équipe.» Des louanges que Merab Sharikadze espère confirmer pour porter Aurillac vers les sommets. C. V. SES STATS 17 matchs joués ; 5 points LE CALENDRIER REÇOIT Perpignan (25 avril) VA à Mont-de-Marsan (2 mai) REÇOIT Bourgoin (10 mai)

14 LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE Ovalie Fédérale 1 - Huitième aller NEVERS TIENT DÉJÀ LE BON BOUT 8 e de finale Quarts Demies Finale Demies Quarts 8 e de finale 19 et 26 avril Bagnères-de-Bigorre 16 (0) 00 (0) Nevers 26 (4) 00 (0) Romans-sur-Isère 6 (1) 00 (0) Soyaux-Angoulême 12 (4) 00 (0) Oloron 16 (1) 00 (0) Lille 21 (4) 00 (0) Bourg-en-Bresse 24 (0) 00 (0) Vannes 47 (5) 00 (0) Match aller sur le terrain du premier nommé Six victoires à l extérieur! Voilà bien un recensement tout simplement historique à l échelle du Jean-Prat configuré dans son actuelle version. Et c est peu dire Bagnères-de-Bigorre - Nevers 10 et 17 mai 24 et 31 mai 7 juin 24 et 31 mai 10 et 17 mai 19 et 26 avril si les grandissimes favoris ont mis à profit ce premier acte pour marquer les esprits. On pense à Nevers et Aixen-Provence, bien entendu, mais aussi à Vannes. Les Ces oppositions sont données sous réserves de modifications Vainqueur 00 Vainqueur 00 Bretons s offrent même le luxe d atomiser le rélégué burgien de l échelon supérieur. En revanche, tout reste possible pour Langon et Tyrosse auxquels le match nul suffira pour se qualifier. Pas sûr toutefois que Chambéry et Aubenas-Vals, même avec un seul point terrain dans l escarcelle, ne l entendent de la même oreille. En tout Limoges 21 (0) 00 (0) Auch 31 (4) 00 (0) Tyrosse 19 (4) 00 (0) Chambéry 16 (1) 00 (0) Montluçon 19 (4) 00 (0) Aix-en-Provence 17 (1) 00 (0) Langon 18 (4) 00 (0) Aubenas-Vals 16 (1) 00 (0) Match aller sur le terrain du premier nommé cas et exception faite de Bourg-en-Bresse et de Romanssur-Isère, le soleil s est bel et bien levé à l Est en ce troisième week-end d avril. Ph. A. Romans-sur-Isère - Soyaux-Angoulême BAGNÈRES ÉTAIT SI PRÈS L ORGANISATION ANGOUMOISINE Par Alain LACOME Oloron - Lille LILLE C était couru d avance si l on se fiait aux pronostiqueurs. Mais ce huitième aller a été tout sauf une promenade de santé pour une équipe de Nevers promise à un autre championnat la saison prochaine. Petit Poucet de ces phases finales, Bagnères a obligé les Neversois à consentir de gros efforts pour s imposer en fin de match. Les visiteurs semblaient avoir fait le plus dur, en début de rencontre, en prenant le score face à des Bagnérais souvent mis à la faute. D autant que les Bigourdans ne pouvaient eux-mêmes concrétiser leurs périodes de domination, leurs buteurs manquant trois pénalités en première mi-temps. Ils revenaient pourtant, grâce à deux pénalités glanées par une défense agressive. Une égalité de courte durée puisque Nevers mettait à profit sa supériorité numérique pour avancer sur une pénaltouche et ouvrir la voie de l essai à Viazzo. DES ASSAUTS LOCAUX Loin de se décourager, les Bagnérais remettaient leur jeu en place sur le coup de renvoi pour travailler devant à leur tour et marquer par Geledan l essai de l égalisation. Tout le stade se mettait alors à croire à l impensable exploit. Mais après avoir manqué une occasion, les Bagnérais s inclinaient sur une longue séquence conclue par Maya. Nevers scorait encore sur pénalité avant de subir, sur la fin, les assauts d une équipe locale frôlant l essai à deux reprises. Un essai que les Bagnérais auraient vraiment mérité. Bagnères-de-Bigorre - Nevers 16-26 À BAGNÈRES-DE-BIGORRE - Dimanche 15 heures - Nevers bat Bagnères-de-Bigorre 26-16 (9-3). Arbitre : M. Praderie (Côte basque-landes). Nevers : 2E Viazzo (54 e ), Maya (72 e ); 2T, 4P (1 re, 18 e, 35 e, 76 e ) Duvallet. Carton jaune : Bosch (25 e ). Bagnères-de-Bigorre : 1E Geledan (58 e ); 1T Bats; 3P Bats (25 e, 41 e ), Malaguradze (45 e ). BAGNÈRES-DE-BIGORRE 15. Vignes; 14. Jourdan, 13. Dubarry (22. Forgues 53 e ), 12. Malaguradze, 11. Dumestre; 10. Bats, 9. Labarthe (21. Guyon 69 e ); 7. Gumez, 8. Cossou (20. Cazorla 53 e ), 6. Bonnecarrere; 5. Pettigiani (19. Geledan 56 e ), 4. Brua (cap.); 3. Greyling (23. Saayman 36 e -77 e ), 2. Junca (16. Dupuy 45 e -77 e ), 1. Fabre (Simon 36 e -77 e ). NEVERS 15. Autagavaia; 14. Maya, 13. San Martin (21. Derrieux 74 e ), 12. Bosch, 11. Bonvalot; 10. Duvallet, 9. Viazzo; 7. Wasserman (19. Vitale 62 e ), 8. Diotallevi, 6. Salavea; 5. Carpentier (18. Praud mt), 4. Aurignac (cap.); 3. Lakepa (23. Gilardon Paz 73 e ), 2. Colombat (16. Maury 73 e ), 1. Vaudaine (17. Neel 64 e ). LES MEILLEURS À Nevers, Aurignac, Salavea, Diotallevi, Bonvalot, Autagavaia; à Bagnères-de- Bigorre, Brua, Bonnecarrere, Geledan, Jourdan, Vignes. Par Denis RAVANELLO Les Romanais se sont inclinés face à une équipe visiteuse solide et très bien structurée. En première période, les Charentais dominaient en mêlée et dans les mauls pénétrants. Pour autant, ils ne profitaient pas des ballons gagnés, s arrêtant à un jeu restrictif. Les damiers sevrés de ballon essayaient de jouer les coups à fonds sans des résultats tangibles. Ce sont les deux buteurs, Ric-Lombard pour Soyaux- Angoulême et Vernissat pour Romans-sur-Isère qui meublaient le score. LAISSER PASSER L ORAGE Changement de décors en seconde période, menés (9-3) à la 47 e, les Damiers accéléraient. La mêlée romanaise se reprenait. Le match changeait de physionomie. Les locaux tentaient de prendre à revers une défense très homogène et organisée. À limage du deuxième ligne Talasinga, repris à 5 mètres de la ligne d en-but, ils ne parvenaient à déborder les défenseurs angoumoisins. Loin de s affoler, les visiteurs Bourg-en-Bresse - Vannes VANNES avec méthode géraient leur avance. Ils laissaient passer l orage. Mieux, ils enfonçaient le clou par une nouvelle pénalité de Ric-Lombard (72 e ). Des locaux par ailleurs, bien trop sanctionnés par le référé. Romans-sur-Isère - Soyaux-Angoulême 6-12 À ROMANS-SUR-ISÈRE - Dimanche 15 heures - Soyaux Angoulême bat Romanssur-Isère 12-6 (3-3). Arbitre : M. Delpy (Ile-de-France). Soyaux-Angoulême : 4P Ric-Lombard (32 e, 41 e, 47 e, 72 e ). Romans-sur-Isère : 2P Vernissat (40 e +2, 56 e ). Carton jaune : Larrieu (64 e ). Carton rouge : Iosseliani (64 e ). ROMANS-SUR-ISÈRE 15. B. Servien (22. Lacour 52 e ) ; 14. Dupont, 13. Terchi, 12. Lotito, 11. Vernissat ; 10. Quinnez (21. Guilhot 64 e ), 9. Besson, 7. Loutongo (19. Loursac 67 e ), 8. Souquet, 6. Bezert (cap.) ; 5. Talasinga, 4. Soqeta (18. Kerroum 47 e ) ; 3. Baffou (23. Iosseliani 47 e ), 2. Testa, 1. Sacapticci (17. Ruyssen 47 e ). SOYAUX-ANGOULÊME 15. Laforgue ; 14. Pilet, 13. Chabat, 12. Roger, 11. Wieprecht ; 10. Ric-Lombard (cap.) (20. Velettu 42 e ), 9. Astayan ; 7. Lescure, 8. Larrieu, 6. Howell (19. Laulhe 20 e ) ; 5. Gay, 4. Wolqnistch ; 3. Statsny (23. Bounemammi 4 e ), 2. Paquet (16. Mareuil 55 e ), 1. Bousquet (17. Devisme 47 e -59 e ). LES MEILLEURS À Soyaux-Angoulême, Astayan, Ric-Lombard, Larrieu, Bousquet, Paquet, Statsny ; à Romans-sur-Isère, Loutongo, Dupont, Besson, Quinnez, Terchi. IMMENSE FAVORI ASSOMME BOURG Par Fabrice BOROWCZYK C était le cinquième match entre Oloron et Lille et pour la cinquième fois, Lille s est imposé. La logique du classement de Fédérale 1 a donc été respectée. Les Lillois ont fait la course en tête dès le coup d envoi en inscrivant un essai dès la 3 e minute et en se créant une énorme occasion dans la minute qui a suivi. Un premier essai signé Guillaume August. Le deuxième ligne plaque un adversaire, récupère la balle et après plusieurs passes le récupère pour transpercer tout en puissance l arrière garde locale (0-5, 3 e ). Par la suite, le «petit» Oloron a tenu la dragée haute à l un des principaux favoris pour la montée en Pro D2. Mais la différence s est essentiellement faite sur l efficacité. Tout au long du match, les Béarnais, lors de leurs temps forts, se sont heurtés à une solide défense nordiste qui, sans s affoler, a toujours su repousser les assauts locaux. FIIERTÉ BÉARNAISE SAUVE En revanche, les Lillois ont su marquer sur chacun de leurs temps forts. Lille a su respecter Oloron et c est ce qui lui a permis de ne pas trébucher à Saint-Pée. Les Oloronais ont pu sortir la tête haute en inscrivant un essai en fin de match par Adrien Bugat. La fierté béarnaise est sauve, Lille reste l immense favori pour la qualification, mais il ne partira qu avec cinq points d avance au retour. Oloron - Lille 16-21 À OLORON-SAINTE-MARIE - Dimanche 15 heures - Lille bat Oloron 21-16 (15-6). Arbitre : M. Mallet (Drôme-Ardèche). Lille : 2E August (3 e ), Ahotaeiloa (29 e ) ; 1T (29 e ), 2P (38 e, 62 e ), 1DG (46 e ) Dilhan. Carton jaune : August (75 e ). Oloron : 1E Bugat (76 e ) ; 1T, 3P (10 e, 32 e, 80 e ) Séré Peyrigain. OLORON 15. Claverie Rospide (22. Labaigs 53 e ) ; 14. Fourtine, 13. Chantereau, 12. Dies, 11. Pouyenne ; 10. Séré Peyrigain, 9. Cruzalèbes (cap.) (21. Bugat 53 e ) ; 7. Tauzin, 8. Chabat (20. Martres 59 e ), 6. Lacave (19. Quintana 59 e ) ; 5. Mazières (18. Casassus 54 e ), 4. Sestiaa ; 3. Pénigaud (23. Beaudoin 62 e ), 2. Amans (16. Vitalla mt), 1. Berhabe (17. Aléo 62 e ). LILLE 15. S. Romain ; 14. Kande, 13. F. Romain (21. Caloni 71 e ), 12. Ahotaeiloa, 11. Klur (22. Ralago 80 e ) ; 10. Dilhan, 9. Lancelle (20. Buchel 74 e ) ; 7. Beaumont, 8. Leblon (cap.), 6. Justumus (19. Sordia 55 e ) ; 5. Pierre (18. Maso 60 e ), 4. August ; 3. Jadot (23. Pretkowski 51 e ), 2. Dienst (16. Ringot 66 e ), 1. Potelle (17. Maumus 39 e ). LES MEILLEURS À Lille, August, Dilhan, S. Romain ; à Oloron, Séré Peyrigain, Tauzin, Fourtine. Par Philippe SÉVY Quarante-sept points marqués, vingt-trois points d avance et bonus offensif : les Vannetais n ont pas fait dans le détail. Ils ont empoché avec panache la première manche et, vraisemblablement, leur billet pour les quarts de finale. Les enseignements de la phase régulière ont été confirmés. Qualifiés de justesse, les Burgiens ont été intermittents et ont manqué de rigueur. En face, les Bretons, premiers de leur poule, ont fait feu de tout bois, notamment par des arrières entreprenants. Ils ont aussi démontré un collectif bien rodé. Défaillants dans la gestion du jeu, les Bressans commençaient par donner les munitions à des Vannetais réalistes. Olivier sur interception et Bouthier, après un ballon perdu par les locaux, marquaient tandis qu Olivier commençait son sans-faute au pied (8 sur 8 au total). Pourtant, les Burgiens faisaient front. PAS DE SUSPENSE À la pause, ils viraient en tête grâce à deux essais. À l heure de jeu, ils tentaient même l échappée. Mais l entrée simultanée de quatre joueurs n avait pas l effet escompté. Elle stoppait net l élan des Violets. Olivier continuait son festival. Les Morbihannais réalisaient un dernier quart d heure étourdissant. Ils inscrivaient trois essais pour s offrir le bonus offensif qui ôte tout suspense au match retour. Bourg-en-Bresse - Vannes 24-47 À BOURG-EN-BRESSE - Dimanche 15 heures - Vannes bat Bourg-en-Bresse 47-24 (20-21). Arbitre : M. Clave (Armagnac-Bigorre). Vannes : 5E Olivier (7 e ), Bouthier (20 e, 62 e ), Paagalua (69 e ), Omondi (80 e ) ; 5T, 4P (26 e, 37 e, 65 e, 72 e ) Olivier. Carton jaune : Stoltz (9 e ). Bourg-en-Bresse : 2E Kotze (15 e ), Garnier (40 e ) ; 1T (15 e ), 4P (18 e, 23 e, 31 e, 57 e ) Kotze. Carton blanc : Perret (72 e ). Carton jaune : Maiquez (52 e ). Carton rouge : Tokotuu (78 e ). BOURG-EN-BRESSE 15. Stott ; 14. Cailleaud, 13. Cassin, 12. Frénet (cap.) (21. Perret 69 e ), 11. Nadialobo ; 10. Kotze (20. Le Bourhis 69 e ), 9. Maiquez ; 7. Giraud (19. Witt 58 e ), 8. Slade, 6. Buatier (18. Bornuat 63 e ) ; 5. Mondoulet, 4. Garnier (22. Dechartre, 63e) ; 3. Hutchison (23. Acosta 58 e ), 2. Deliège (16. Franklin 58 e -68 e ), 1. Decoux (17. Tokotuu 58 e ). VANNES 15. Bouthier ; 14. Malzieu (21. Paagalua 54 e ), 13. Pic, 12. Burgaud, 11. Duplenne (22. Omondi 75 e ) ; 10. Olivier, 9. Payen (cap.) ; 7. Brazier (19. De Bruin 41 e ), 8. Stoltz, 6. Come ; 5. Parker (18. Lagiosa 54 e ), 4. Delangle ; 3. Grobler (23. Sy 75 e ), 2. Loubery (16. Cloostermans 54 e ), 1. Phelipponneau (17. Lejalle 72 e ). LES MEILLEURS À Vannes, Come, Olivier, Duplenne, Pic, Bouthier ; à Bourg-en-Bresse, Kotze, Stott.

Limoges - Auch Montluçon - Aix-en-Provence DÉFAITE AMÈRE Ovalie Fédérale 3 - Huitième aller LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE 15 AUCH N A PAS FAIT DE CADEAU Par Jean-François DARTHOUX En s imposant avec autorité sur le terrain d une équipe limougeaude qui retrouvait les phases finales après deux ans d absence, Auch a pris une sérieuse option sur la qualification pour les quarts de finale. S appuyant sur un premier rideau très agressif et un jeu de pression constant, les Gersois, malgré un gros déchet face aux perches, ont fait preuve de sérénité et d opportunisme pour pousser leurs adversaires à la faute. Mis sur orbite par un essai d Eberland après avoir contré un dégagement de Fenner, Auch a fait le break pendant une supériorité numérique. Alors que l USAL venait d égaliser une magnifique action en première main conclue par Fenner, une accélération de Ford laissait sur place deux défenseurs limougeauds. Puis, sur un ballon gagné dans un regroupement après une relance limougeaude hasardeuse, André donnait plus de latitude aux siens (8-20, 34 e ). LIMOGES AU COMBAT Menés 23 à 11 dès la reprise, les Limougeauds, qui donnèrent le change dans le combat, eurent le mérite de ne jamais abdiquer. Après un déboulé le long de la ligne de touche de Samisoni, Moulinjeune récompensait les efforts des siens à l entame de la dernière ligne droite (18-23, 68 e ). Limoges tenait encore son bonus de l espoir à l entrée du temps additionnel. Mais Kalo se jouait de la défense limougeaude pour asseoir le succès gersois (21-31). Limoges - Auch 21-31 À LIMOGES - Samedi 18 h 30 - Auch bat Limoges 31-21 (20-11). Arbitre : M. Lamirand (Béarn). Auch : 4E Eberland (9 e ), Ford (28 e ), André (34 e ), Kalo (80 e +2) ; 1T Griffoul (34 e ) ; 3P Lagardère (24 e ), Griffoul (46 e ), Ford (74 e ). Carton jaune : Lagardère (40 e +1). Limoges : 2E Fenner (26 e ), Moulinjeune (68 e ) ; 1T, 3P (12 e, 37 e, 80 e ) Fenner. Carton jaune : Samisoni (24 e ). LIMOGES 15. Fenner ; 14. Moulinjeune, 13. Gervais (cap.), 12. Rifleu (21. Dubois 58 e ), 11. Atayi ; 10. Durcan (22. Taofifenua 71 e ), 9. Faltrept (20. Leite 58 e ) ; 7. Samba (18. Chabrier 78 e ), 8. Fabrègue, 6. Biscay ; 5. Samisoni, 4. Gujuraïdze (19. Fierro 49 e ) ; 3. Seuteni (23. Martins 60 e ), 2. Pautard (16. Viozelange 60 e ), 1. Pétin (17. Kazalikashvili 60 e ). AUCH 15. Griffoul ; 14. Kalo, 13. Lagardère, 12. André, 11. Eberland (22. Pimienta 71 e ) ; 10. Ford, 9. Doubrère (20. Verdier 69 e ) ; 7. Naïkadawa, 8. Dastugne (19. Rodes 71 e ), 6. Medvès (cap.) ; 5. Guffroy (18. Arif 52 e ), 4. Lacroix ; 3. Lomidze (23. Moretto 49 e ), 2. Estériola (16. Hollet 52 e ), 1. Abadie (17. Rocca 65 e ). LES MEILLEURS À Auch, Lacroix, Medvès, Doubrère, Ford ; à Limoges, Pautard, Biscay, Samba, Gervais. Tyrosse - Chambéry FOUGÈRE TOUJOURS IMPRENABLE Par Jean-Jacques LECOUONA Tyrosse est resté maître sur son herbe, avec un petit avantage de trois points, mais au moins a retrouvé l envie qui semblait l avoir abandonné depuis quelques dimanches, à l image d une seconde période à son avantage malgré le vent de face. Informé des problèmes défensifs landais, le leader de la poule 2 en choisissant le coup d envoi, prenait l option de jouer tout de suite chez l adversaire et d utiliser d entrée ses armes offensives. Résultat un essai dès la 13 e minute voyait les Savoyards faire un break de sept points puis se concentrer sur l hermétisme de leur défense, sur laquelle venaient buter les locaux,quand ce n était pas des fautes évitables qui annihilaient leurs actions. Ainsi les visiteurs viraient en tête au repos sur la marque de 10 à 7. Puis dès la reprise les Landais prenaient le jeu à leur compte avec la domination territoriale qui en découle. Langon - Aubenas-Vals DES LOCAUX ENVIEUX Suite aux fautes répétées Chambéry se voyait en infériorité numérique, ce qui permettait aux Tyrossais de passer en tête grâce aux gaillards d avant. Le pointilleux Monsieur Ramos redonnait aux visiteurs l occasion d entrevoir la victoire, mais c était sans compter l envie des locaux, jouant tous les ballons. Et la énième récupération voyait Martinez grand côté, allonger la passe pour Albaladéjo déboulant rageusement et victorieusement sur le poteau de coin, synonyme de victoire. Tyrosse - Chambéry 19-16 À SAINT-VINCEN-DE-TYROSSE - Dimanche 15 heures - Tyrosse bat Chambéry 19-16 (6-10). Arbitre : M. Ramos (Languedoc). Tyrosse : 2E Rodriguez (54 e ), Albaladejo (77 e ) ; 3P Lacoste (8 e, 25 e, 47 e ). Cartons jaunes : Lagain (22 e ), Martinez (61 e ). Chambéry : 1E Klouchi (13 e ) ; 1T, 3P (6 e, 59 e, 68 e ) Bereschi. Cartons jaunes : Rey-Gorrez (22 e ), Klouchi (47 e ). TYROSSE 15. Albaladejo ; 14. Durquet, 13. Rougé (22. Hirigoyen 78 e ), 12. Sarthou, 11. Dechavanne (21. Descazaux 60 e ) ; 10. Lacoste, 9. Dubert (cap.) ; 7. Gayon, 8. Sainte-Croix, 6. Visensang ; 5. Samson, 4. Kahn (18. E. Attia 69 e ) ; 3. Lagain (23. A. Attia 72 e ), 2. Rodriguez, 1. Martinez. CHAMBÉRY 15. Nicolas ; 14. Klouchi, 13. Silago, 12. Micheluzzi, 11. Pongi ; 10. Bereschi, 9. Colliat ; 7. Blanc-Mappaz, 8. Vicente (cap.), 6. Rey-Gorrez (20. Perez-Galeone 56 e ) ; 5. Portzert (18. Souvent 69 e ), 4. Robanakadavu ; 3. Kartvelishvili (23. Jacquet 70 e ), 2. Kutil (17. Garcia 70 e ), 1. Caldaroni (16. Delabrecque 70 e ). LES MEILLEURS À Tyrosse, Martinez, Lagain, Kahn, Gayon, Dubert, Albaladejo ; à Chambéry, Silago, Bereschi, Colliat, Vicente, Blanc-Marraz. LANGON LORS DU DEUXIÈME ACTE Par Eva SIMMONOT Résultat sévère pour Montluçon, qui s incline contre le favori aixois, après un très beau match. Pour leur grand retour en phases finales, les Montluçonnais n ont pourtant pas démérité. Ils auraient même pu arracher la victoire aux Aixois, mais le destin en a voulu autrement. Dès les vingt premières minutes du match, Montluçona montré tout ce qu il était capable de faire en maintenant une grosse pression défensive. Un effort qui leur a permis de récupérer de nombreux ballons et d inscrire trois pénalités. Ce n est pas sans compter sur les ressources d Aixen-Provence qui a très largement profité des performances de Josaia Vakacegu. L ailier s est offert deux magnifiques essais sur deux enchaînements incroyables en contre avant la fin de la première période C est aussi lui qui signe l essai salvateur en deuxième mitemps. EFFORTS INSUFFISANTS Pourtant, les Montluçonnais ont tenu le coup pendant cette seconde mi-temps. Revenus à hauteur du Parc dès la 47 e grâce à un essai de Ioanides, lancé par Guillaume Pszonak, ils ont su profiter des erreurs défensives de leurs adversaires. Les efforts du buteur montluçonnais Kvirikashvili ne suffiront pourtant pas. Il manque des pénalités, et surtout la pénalité du match dans les arrêts de jeu laissant Aix emporter la victoire de deux petits points. Montluçon - Aix-en-Provence 19-17 À MONTLUÇON - Dimanche 15 heures - Aix-en-Provence bat Montluçon 19-17 (6-14). Arbitre : M. Datas (Armagnac-Bigorre). Aix-en-Provence : 3E Vakacegu (25 e, 38 e, 70 e ) ; 2T Levy (25 e, 38 e ). Carton jaune : Zakashvili (66 e ). Montluçon : 1E Ioanides (47 e ) ; 4P Kvirikashvili (2 e, 13 e, 53 e, 66 e ). Carton jaune : Catelin (69 e ). MONTLUÇON 15. Pszonac ; 14. Ioanides, 13. Cazot, 12. Gigauri (21. Williams 49 e ), 11. Catelin (20. Bouhraoua 80 e ) ; 10. Kvirikashvili, 9. Larroque ; 7. Fontaine (cap.), 8. Cabreton (19. Fisiihoi 47 e ), 6. Lansade ; 5. Lombard (18. Cabantous 80 e ), 4. Michaux ; 3. Moreno (23. Alves 66 e ), 2. Prétorius (17. Ramone 47 e ), 1. Siepielski (16. Augaudy 80 e ). AIX-EN-PROVENCE 15. Noutary (20. Clément 60 e ) ; 14. Poujol, 13. Vakacegu, 12. Jacquet, 11. Naioko (22. Labarthe 55 e ) ; 10. Levy, 9. Naude ; 7. Driollet, 8. Havea (18. Tonita 55 e ), 6. Guillaume (19. Longepee 61 e ) ; 5. Potente (21. Nasiga 75 e ), 4. Navickas ; 3. Pataraia (23. Lescadieu 80 e ), 2. Bisciglia (cap.) (16. Colliat 55 e ), 1. Zakashvili. LES MEILLEURS À Aix-en-Provence, Havea, Vakacegu, Guillaume, Naioko ; à Montluçon, Prétorius, Catelin, Cazot, Pszonac. Par Michel COSTOBOUNEL Lors du premier acte, les visiteurs démontrèrent qu ils n étaient pas venus en touristes. En effet s appuyant sur un paquet d avants de fort tonnage, ils dominèrent pour prendre le score et ainsi mener avec une avance de treize points, d abord en ouvrant le score sur pénalité. Puis après plusieurs temps de jeu, sur une magnifique combinaison des arrières, Andreu pointait un essai que transformait Bourlon, lequel ajoutera deux pénalités permettant aux siens de mener 16 à 3 aux citrons. Les Sud-Girondins qui avaient limité les dégâts jusque-là comme ils le pouvaient, enclenchèrent la marche avant lors de la reprise bien décidés à ne pas s en laisser conter, mirent toute leur détermination afin de revenir dans le match tout d abord par un essai de Blondet qui sera transformé. Les visiteurs subirent la révolte des locaux qui par leur arrière Pampouille se rapprochèrent à un point. RÉACTION D ORGUEIL Les Ardéchois accusèrent le coup, les Langonnais portés par leur public, investirent les 22 adverses et Lavie claquait le drop de la victoire. les Girondins venaient de renverser une situation bien compromise à la mi-temps, remportant ainsi cette première manche face à des Albenassiens qui se sont peut-être cru arriver avant l heure, mais c était sans compter sur la réaction d orgueil dont firent preuve les Langonnais. Langon - Aubenas-Vals 18-16 À LANGON - Dimanche 15 h 30 - Langon bat Aubenas-Vals 18-16 (3-16). Arbitre : M. Cayre (Périgord-Agenais). Langon : 2E Blondet (57 e ), Pampouille (66 e ) ; 1T (57 e ), 1P (17 e ), 1DG (71 e ) Lavie. Carton jaune : Monpouillan (27 e ). Aubenas-Vals : 1E Andreu (21 e ) ; 1T, 3P (14 e, 38 e, 40 e +1) Bourlon. Carton jaune : Curie (33 e ). LANGON 15. Pampouille ; 14. Blondet, 13. Lacaze, 12. Raillard (21. Serin 75 e ), 11.Balangue ; 10. Lavie, 9. Inda (20. Dulong 52 e ) ; 7. Lauseille (22. Fourton 58 e ), 8. Dessis (cap.), 6. Berthelemy ; 5. Andrieux (18. Hubert 68 e ), 4. Malterre (19. Martin 68 e ) ; 3. Monpouillan (17. Baquet 41 e ), 2. Garcia (16. Cazalot 52 e ), 1. Audignon (23. Badel 52 e ). AUBENAS-VALS 15. Andreu ; 14. Wemana, 13. Verot (21. Mantovani 43 e ), 12. Alvarez, 11. Atamna Monet (22. Belanger 41 e ) ; 10. Bourlon, 9. Helmer (20. Bourhiaud 62 e ) ; 7. Vuagnat (19. Saussaut 62 e ), 8. Marut, 6. Pleindoux ; 5. Ceyte (18. Mejean 60 e ), 4. Taverna ; 3. Merabet (23. Basile 60 e ), 2. Suarez, 1. Curie (17. Giacoletto 52 e ). LES MEILLEURS À Langon, Lavie, Blondet, Badel, Fourton ; à Aubenas-Vals, Andreu, Marut, Vuagnat, Ceyte. Universitaires France - Galles UNE FRANCE PÉTILLANTE Par Philippe LAUNAY France - Galles 33-14 À ÉPERNAY - Samedi 18 h 30 - France bat Galles 33-14 (10-14). Arbitre : M. Tomo (Italie). 1 500 spectateurs. FRANCE : 4E Demaï-Hammecher (1 re ), Reilhac (73 e, 76 e ), Santallier (80 e ) ; 2T Michallet (1 re ), Renaud (73 e ) ; 3P Renaud (40 e + 3, 62 e, 71 e ). Carton jaune : Munoz (79 e ) GALLES : 2E Davies (33 e ), Stevenson (40 e ) ; 2T Thompson. Cartons jaunes : Humphrey (16 e ), Fisher (65 e ). FRANCE Renaud (Aurillac) ; Santallier (Mâcon), Reilhac (Montpellier), Vialelle (Castres ; Rousset, Toulon 59 e ), Demaï- Hamecher (Tarbes) ; (o) Michallet (Grenoble ; Bau, Lyon 50 e ), (m) Henry (Grenoble ; Pagès, Castanet mt) ; Teulier (Montauban), Cazac (cap.) (Tarbes), Favario (Bourgoin ; Munoz, Lyon mt) ; Rey (Grenoble ; Vernet, Toulon 63 e ), Lambey (Lyon) ; Amenouche (Montpellier), Lespiaucq (Dax ; Viozelange, Colomiers 50 e ), Jacquot (Grenoble ; Chiès, Dax 50 e ). GALLES Popham (Maynard 75 e ) ; Unwin, Edwards, G. Davies, Stevenson (Evans 77 e ) ; (o) Thompson, (m) Guy (George 74 e ) ; Humphrey, Snook (Verley 77 e ), R. Davies ; Owens (Meatyard 63 e ), Jones ; Williams (Phillips 68 e ), Perks, Fisher (cap.) (Tomlinson 75 e ). LES MEILLEURS Pour la France, Cazac, Lambey, Amenouche, Renaud, Bau, Pagès, Reilhac ; pour le pays de Galles, Stevenson, Humphrey. La petite histoire de l ovalie retiendra une chose : l équipe de France FFSU a remporté, samedi à Épernay, la première édition de la Tri-Nations Cup. En Champagne, une semaine après avoir maté les Anglais, les étudiants français ont dompté les Gallois. Pour leur retour sur la scène internationale, ce XV du poireau a offert une belle résistance aux Bleus invaincus depuis 2011. De ces quatre années sans défaite, contre des Universitaires ou des sélections Fira, la victoire de samedi n a pas été la plus aboutie. Exploitant un placement naïf de la défense britannique, Demaï Hamecher ouvrait pourtant une brèche en moins d une minute. Conquérante en touche et supérieure en mêlée, la France se préparait une fin d après-midi tranquille. Trop peut-être «Il y a eu un excès de facilité», admet Patrick Ladouce, le coach national. «L adversaire s est organisé, a contesté dans les rucks et on a multiplié les mauvais choix.» Libérant les ballons dans le mauvais tempo ou, au contraire, tardant à le rendre vivant, la France ne concrétisait pas sa supériorité, même quand le pays de Galles évoluait à quatorze. LEÇON DE RÉALISME Pire, sur deux contres, les Dragons rouges donnaient une leçon de réalisme avant le repos. «On a un peu secoué les joueurs au repos», poursuit Ladouce. «On leur a dit qu ils ne respectaient ni l adversaire, ni le jeu.» Avec du coaching et l appui du vent, les Bleus campaient dans le camp adverse, rejetant la pression sur les Gallois avec un jeu au pied plus juste. «On a été plus patient aussi», conclut Patrick Ladouce. En infériorité numérique une autre fois sur un jeu dangereux de Fisher, le pays de Galles ne pouvait «tuer» cette seconde pénalité. Les Britanniques prenaient même la grêle. «Notre performance défensive a été bonne pendant 65 minutes», lâche Chris Ower, coach assistant des Gallois. «Mais, le second carton jaune a fait des dégâts. Il aurait fallu qu on conserve plus la balle et qu on ait moins de problèmes en mêlée.» Les Gallois tenteront de conquérir la deuxième place lors du match contre les Anglais, le 6 mai. Questions - Réponses JEAN-HENRI TUBERT Entraîneur de l équipe de France universitaire «Du bon boulot» Quel regard portez-vous sur ce France - Galles? Des deux adversaires à jouer dans cette Tri- Nations Cup, le pays de Galles a été le plus compliqué. Il nous a mis en grosse difficulté en première période où on a lâché beaucoup de ballons. L adversaire était bien en place, valeureux et très opportuniste. En seconde période, avec le vent, on leur a mis la pression avec notre jeu au pied. Notre mêlée a été conquérante. Elle nous laisse dans le match mais je ne m attendais pas à des Gallois à ce niveau. Aller défendre ce titre chez eux en 2016 ne sera pas une sinécure. Cette Tri-Nations Cup a-t-elle de l avenir? C est une belle compétition. Il faut remercier le comité Champagne du sport régional et Épernay pour leur travail. On a eu un public qui entonne la Marseillaise pendant le match. C était du bon boulot On parle de l arrivée de l Irlande Comme les Gallois qui revenaient cette saison, les Irlandais pourraient faire leur retour dans le concert international. Les Écossais peut-être aussi. Ce rugby renaît de ses cendres. Il ne faut pas oublier qu il y avait des matchs universitaires dans le Tournoi quand il était à cinq Nations. Il y avait même un championnat du monde. Pourrait-on revoir des matchs universitaires la veille des rencontres du Tournoi? Je crois plutôt à une formule sur un lieu unique en fin de saison. Quand les matchs sont terminés et les examens passés, on pourrait regrouper les Nations pour un Tournoi sur deux ou trois semaines. Quel bilan tirez-vous de la saison 2014-2015? Notre crédo a toujours été de développer du jeu, donner de la vitesse et du rythme au ballon. Les joueurs doivent prendre et donner du plaisir. Sur quatre matchs, nous avons utilisé une cinquantaine de joueurs. Après les U20, notre sélection aide à faire grandir les garçons. Y a-t-il eu de vraies satisfactions, des trouvailles dans ce brassage? Des joueurs ont montré le bout de leur nez. Au rugby, on ne donne pas de noms mais certains n étaient pas sur les calepins des recruteurs. Propos recueillis par Ph. L.

16 LUNDI Ovalie Fédérale 2 - Dernière journée 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE Le sort en est jeté! À l issue de cette dernière journée, on connaît les seize qualifiés des deux secteurs. En poule 1, 2 et 4, les qualifiés étaient connus depuis belle lurette. En revanche, la poule 16 e de finale 8 e 26 avril et 3 mai Nantes 00 (0) 00 (0) Strasbourg 00 (0) 00 (0) Dijon 00 (0) 00 (0) Saint-Jean-d Angély 00 (0) 00 (0) Gennevilliers 00 (0) 00 (0) Rouen 00 (0) 00 (0) Niort 00 (0) 00 (0) Suresnes 00 (0) 00 (0) Match aller sur le terrain du premier nommé Poule 1 Arras (o) - Gennevilliers 26-15 Clamart - Suresnes 18-26 Compiègne (o) - Antony-Métro 50-21 MLSGP - Strasbourg (o) 5-87 Paris UC - Dijon 7-25 1. Strasbourg 81 18 17 0 1 10 1 2. Suresnes 68 18 15 0 3 6 2 3. Dijon 64 18 13 0 5 9 2 4. Gennevilliers 58 18 13 0 5 5 1 5. Paris UC 36 18 8 0 10 1 3 6. Arras 36 18 8 0 9 3 3 7. Compiègne 30 18 6 0 12 1 5 8. Clamart 20 18 4 0 14 0 4 9. MLSGP 18 18 3 1 14 1 3 10. Antony-Métro 10 18 2 1 13 0 4 FÉDÉRALE 2B Arras - Gennevilliers (o) 7-75 Clamart - Suresnes 33-25 Compiègne (o) - Antony-Métro 62-0 MLSGP - Strasbourg (o) 0-48 Paris UC (o) - Dijon 24-7 Classement - 1. Strasbourg, 85 pts ; 2. Gennevilliers, 69 pts; 3. Dijon, 60 pts, 17 m; 4. Suresnes, 58 pts; 5. Paris UC, 58 pts. Compiègne 50 Antony-Métro 21 À COMPIÈGNE (Bruno Biazza) Dimanche 15 heures - Compiègne bat Antony-Métro 50-21 (19-14). Arbitre : M. Pialat (Centre). Compiègne : 8E Carlier (13e, 80e), Roques (36e), Drahonnet (40e), Boedflug (45e), Delcroix (54e), Chenny (65e), Borel (71e) ; 5T Drahonnet (36e, 40e, 51e, 65e, 80e). Antony-Métro : 3E Lacan (18e), Léa (35e), Paul (52e) ; 3T Le Echo (18e, 35e), Ellis (52e). LES MEILLEURS À Compiègne, Roques, Bibre, Drahonnet, Boedflug ; à Antony-Métro, Suter, Lacan, Le Echo, Ellis Une rencontre qui n augurait de rien, Compiègne sauvé, Antony relégué! Compiègne a assuré plus que l essentiel, malgré d épiques rebondissements et moult retours de l adversaire du jour. L essentiel a été assuré. 17 et 24 mai Arras 26 Gennevilliers 15 À ARRAS (Clément Courtois) - Dimanche 15 heures - Arras bat Gennevilliers 26-15 (20-15). Arbitre : M. Alejo (Poitou-Charentes). Arras : 3E Bonicel (8e, 25e), Maraval (15e) ; 1T (8e), 3P (4e, 56e, 70e) Mercier. Cartons blancs : Comet (39e), Kwiczor (62e). Carton jaune : Kot (28e). Gennevilliers : 5P Marchaud (12e, 24e, 28e, 33e, 39e). Carton jaune : Ouissaro (2e). LES MEILLEURS À Arras, Kot, Fouda, Bonicel ; à Gennevilliers, Boucaro, Marchaud. Pour la dernière à Grimaldi de leurs entraîneurs, les Arrageois se sont mis en mode phase finale pour un match. Avec un Bonicel de feu qui fêtait son jubilé avec Kot et Fouda, Gennevilliers n a pu que constater les dégâts. L indiscipline permit aux Parisiens de rester dans les clous. Mais le cœur arrageois donna une sortie haute en couleur pour leurs vaillants soldats. MLSGP 7 Strasbourg 87 À MAISONS-LAFFITE (Clément Suman) Dimanche 15 heures - Strasbourg bat le MLSGP 87-7 (57-0). Arbitre : M. Levy (Bourgogne). Strasbourg : 13E Bonjean (9e, 58e), Pujo (12e), Wakanivuga (22e), Zambelli (24e), Tisane (30e), Kaiser (31e, 43e), Wavrin (34e, 40e), de pénalité (48e) Bertro (75e, 76e) ; 11T Pujo (10e, 13e, 23e, 25e, 31e, 35e, 40e) Lombard (44e, 49e, 76e, 77e). Carton jaune : Wavrin (69e) MLSGP : 1E Baudry (67e) ; 1T Fajole (68e). Carton blanc : Felixine (46e). LES MEILLEURS À Strasbourg, Zambelli, Sylvestre ; au MLSGP, Baudry, Rojas. Pour son dernier match de la saison, le MLSGP s incline dans le match du maintien face à une équipe de Strasbourg déjà prête pour les phases finales. Le score est logique, sans appel, mais les Yvelinois auront au moins sauvé l honneur en fin de partie. Quarts Clamart 18 Suresnes 26 À CLAMART (Philippe Lagrange) Dimanche 15 heures - Suresnes bat Clamart 26-18 (7-6). Arbitre : M. Kettami (Lorraine). Suresnes : 4E Ekenov (1re), Boutelout (50e), Cousseau (54e), Rousseau (60e) ; 3T Boutelout (2e, 50e, 54e). Clamart : 2E Udimba (75e), de pénalité (80e) ; 1T (80e), 2P (14e, 38e) Monteil. LES MEILLEURS À Clamart, Udimba, Brossius, Descourvieres, Gavel ; à Suresnes, Godecaux, Boutelout. Belle partie de rugby entre deux équipes libérées. Dès le début, malgré un essai concédé, Clamart prend l initiative et mène bon nombre d actions bien construites qui se heurtent à une grosse volonté Suresnoise de ne rien laisser passer. Suresnes, avec une équipe remaniée à la mi-temps, prenait ensuite le jeu à son compte et faisait basculer le match en quinze minutes. Paris UC 7 Dijon 25 À PARIS (Patrick Eyer) - Dimanche 15 heures - Dijon bat Paris UC 25-7 (8-7). Arbitre : M. Valencon (Lyonnais). Dijon : 3E collectif (23e), Dufour (70e), Tonga (72e) ; 2T Rabaco (71e, 73e) ; 2P Rabaco (4e, 52e). Carton jaune : Faivre (62e). Paris UC : 1E Le Falher (30e) ; 1T Simonet (31e). Carton jaune : Sabarthes (62e). LES MEILLEURS À Dijon, Dufour, Tonga, Rabaco ; au Paris UC, Le Falher, Simonet. La compétition est bientôt finie après une saison rendue compliquée : trop de temps mort tue le sport... Demie 3 était bien indécise. À la faveur de son carton à Monteux (113-7) et de la défaite de Saint-Savin à Beaurepaire (20-29), Châteaurenard a validé son billet pour les seizièmes. Cette ultime journée concernait également la descente. L année prochaine, MLSGP, Antony- Métro (Poule 1), Plaisir, Vierzon (Poule 2), Aubagne, Monteux (Poule 3), Montmélian, Villars-les Dombes (Poule 4) évolueront en Fédérale 3. Quarts 31 mai 7 juini 31 mai 17 et 24 mai Ces oppositions sont données sous réserves de modifications Vainqueur 00 Vainqueur 00 Poule 2 Domont - Plaisir 17-9 Nantes - Niort 10-25 Orléans (d) - Tours 16-21 St-Jean-d'Angély (o) - Orsay 41-21 Vierzon - Rouen (o) 7-136 1. Rouen 78 18 17 0 1 10 0 2. St-Jean-d'Angély 72 18 15 0 3 9 3 3. Niort 66 18 14 0 4 8 2 4. Nantes 58 18 12 0 6 6 3 5. Orsay 44 18 8 1 9 4 6 6. Tours 44 18 9 0 9 4 4 7. Orléans 26 18 4 2 12 2 4 8. Domont 23 18 5 1 12 1 0 9. Plaisir 17 18 4 0 14 0 1 10. Vierzon 3 18 0 0 17 0 5 FÉDÉRALE 2B Domont (o) - Plaisir 37-12 Nantes - Niort (d) 19-13 Orléans (o) - Tours 53-27 St-Jean-d'Angély - Orsay Forf. 2 Vierzon - Rouen (o) 0-109 Classement - 1. Rouen, 87 pts ; 2. Orléans, 63 pts ; 3. Niort, 58 pts ; 4. St-Jean-d'Angély, 58 pts ; 5. Nantes, 56 pts ; 6. Tours, 48 pts. Orléans 16 Tours 21 À ORLÉANS (Jean-Paul Joriot) - Dimanche 15 heures - Tours bat Orléans 21-16 (12-6) Arbitre : M. Sauvage (Ilede-France). Tours : 2E Girardeau (14e), Zemzem (33e) ; 1T (33e), 3P (45e, 76e, 79e) Petit ; Carton rouge : Bouloizeau (71e). Carton jaune : Biet (63e). Carton blanc : Petit (61e). Orléans : 1E Junquet (58e) ; 1T Junquet ; 3P (7e, 69e) Junquet, Lemoine (40e). Carton jaune : Marchais (63e). Carton rouge : Rinaudo (71e). LES MEILLEURS A Orléans, M Junquet ; À Tours, Baronnet, Zemzem, Borde, Biet, Darthevel, Petit. Sans enjeu, ce derby est logiquement revenu à Tours, nettement supérieur dans la conquête et l engagement. Profitant un instant de l indiscipline adverse, Orléans crut pouvoir inverser la tendance avant de subir à nouveau la pression tourangelle. Domont 17 Plaisir 9 À DOMONT (Claude Laurent) - Dimanche 15 heures -Domont bat Plaisir 17-9 (9-6). Arbitre : M. Monjou (Normandie). Domont : 1E Robert (72e) ; 4P Nicolas (17e, 22e, 36e, 64e). Plaisir : 3P. LES MEILLEURS À Domont, Nicolas, Robert. Victoire sans surprise des Domontois, qui assurent leur maintien en fédérale 2. Des descentes qui devront être validées par la commission des épreuves. Dimanche, on rentre déjà dans le vif du sujet avec la phase aller des seizièmes de finale (voir tableau). D. N. 8 e 16 e de finale Saint-Jean-d Angély 41 Orsay 21 À SAINT-JEAN-D ANGÉLY (Philippe Brégowy) Dimanche 15 heures - Saint- Jean-d Angély bat Orsay 41-21 (7-18). Arbitre : M. Bouchet ( Flandres). Saint-Jean-d Angély : 5E Gateau (13e), Vacheret (58e), Bolavucu (65e,73e), Castera (79e) ; 5T Fourcade (13e), Menjoulou (58e, 65e,73e,79e) ; 2P Menjoulou (43, 56e). Cartons blancs : Béguier (29e), Fantini (39e). Orsay : 2E Michelet (8e), Chevalier (35e) ; 1T (35e), 3P (25e, 39e,76e) Legac. Carton rouge : Michelet (60e). LES MEILLEURS À Saint-Jean-d Angély, Bolavucu, Chenin, Gateau, Lopez, Menjoulou ; à Orsay, Michelet, Puech, Legac. Fébriles et peu inspirés lors du premier acte, les Angériens se sont bien repris et ont terminé très fort. Orsay a parfaitement joué son rôle de sparring-partner. 26 avril et 3 mai Beaune 00 (0) 00 (0) Grasse 00 (0) 00 (0) Nice 00 (0) 00 (0) Rumilly 00 (0) 00 (0) Châteaurenard 00 (0) 00 (0) Villeurbanne 00 (0) 00 (0) St-Jean-en-Royans 00 (0) 00 (0) Vienne 00 (0) 00 (0) Match aller sur le terrain du premier nommé Nantes 10 Niort 25 À NANTES (Xavier Lolliot) - Dimanche 15 heures - Niort bat Nantes 25-10 (0-7). Arbitre : M. Dos Santos (Côte d Argent). Niort : 3E Schintz (45e), Fraudeau (70e), Kherfani (82e) ; 2T (45e, 82e), 2P (52e, 63e) Chauvet. Nantes : 1E (20e), 1T (20e), 1P (48e) Cocetta. Carton blanc : Janjalashvili (68e). LES MEILLEURS À Nantes, Cocetta, Négrillo, Renard ; à Niort, Chauvet, Soucaze, Digout. Dans un match à fort enjeu pour la troisième place, les Niortais ont trouvé les ressources pour s imposer à Nantes. Après une première mi-temps où la fébrilité était palpable, les Deux-Sévriens ont attendu l heure de jeu pour prendre le jeu à leur compte et faire la différence avec trois essais, devant des Nantais qui accumulaient les erreurs. Vierzon 7 Rouen 136 À VIERZON (Jacky Bavouset) Dimanche 15 heures - Rouen bat Vierzon 136-7 (68-0). Arbitre : M. Thebault (Auvergne). Rouen : 20E Mercer (6e, 26e, 32e, 76e, 78e, 80e), Richardo (13e, 34e, 42e, 50e), Cardon (16e, 20e, 24e), Milhorat (23e, 44e 46e, 60e), Tudori (29e), Taulavas (59e), Cozens (63e) ; 18T Barnes (13e, 16e, 20e, 23e, 24e, 26e, 29e, 32e, 34e), Cozens (42e, 44e, 46e, 50e, 59e, 63e, 76e, 78e, 80e). Vierzon : 1E Hani (53e ) ; 1T Ducros (53e). LES MEILLEURS À Rouen, Milhorat, Richardot, Barnes ; Vierzon, Lhermitte, Ducros, Hani. Il y avait beaucoup trop d écart entre deux équipes aux forces diamétralement opposées. Rouen déroulait un rugby complet très «à l anglaise» sortant des ballons vite et très propres. Un vrai calvaire prend fin pour les Berrichons. Poule 3 Poule 4 Aubagne (d) - St-Raphaël-Fréjus 8-10 Beaurepaire - Saint-Savin 29-20 Grasse - Bédarrides-Château. (d) 23-21 Monteux - Châteaurenard (o) 7-113 Nice - Vienne 16-0 1. Grasse 61 18 13 1 4 6 1 2. Vienne 57 18 12 0 6 4 4 3. Nice 55 18 11 1 6 6 3 4. Châteaurenard 52 18 11 0 7 5 3 5. Saint-Savin 51 18 12 0 6 2 1 6. Bédarrides-Château. 49 18 10 0 8 5 4 7. Beaurepaire 39 18 8 0 10 2 5 8. St-Raphaël-Fréjus 26 18 5 0 13 1 5 9. Aubagne 24 18 4 1 13 2 4 10. Monteux 10 18 2 1 14 0 2 FÉDÉRALE 2B Aubagne (o) - St-Raphaël-Fréjus 24-7 Beaurepaire - Saint-Savin 20-11 Grasse - Bédarrides-Château. (d) 17-13 Monteux - Châteaurenard Forf. 1 Nice (o) - Vienne 37-10 Classement - 1. Châteaurenard, 67 pts ; 2. Grasse, 64 pts ; 3. Nice, 60 pts ; 4. Bédarrides- Château, 51 pts ; 5. Aubagne, 46 pts. Grasse 23 Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape 21 À GRASSE (Gérard Stagliano) - Dimanche 15 heures - Grasse bat Bédarrides- Châteauneuf-du-Pape 23-21 (5-10). Arbitrage : M. Rousselet (Alpes). Grasse : 3E Aukuso (8e), Bessaignet (44e), Th. Barberis (80e) ; 1T (44e), 2P (58e, 66e) Fraser. Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape : 2E Y. Chouchane (25e), M. Chouchane (49e) ; 2T Roche ; 1P Franquine (28e) ; 1DG Roche (68e). Carton jaune : Tooala (6e). Carton blanc : Tooala (80e). LES MEILLEURS À Grasse, Barberis, Tuilapeka, Aukuso, Mace ; à Bédarrides, Tooala, Lambarteix, Franquine, Roche. Bédarrides, vainqueur à l aller sur ses terres, jouait sa qualification et bénéficiait d une logique avance à la pause. Ils croyaient avoir atteint le Graal en deuxième période lorsque, à la dernière minute, le capitaine grassois, Barbéris, les crucifia d un essai en coin. Aubagne 8 Saint-Raphaël-Fréjus 10 À AUBAGNE (Thierry Munoz) Dimanche 15 heures - Saint Raphaël- Fréjus bat Aubagne 10-8 (3-8). Arbitre : M. Comer (Lyonnais). Saint Raphaël-Fréjus : 1E Cartagena (72e) ; 1T Gerin (72e) ; 1P Pla (23e). Aubagne : 1E Konopacki (20e) ; 1P Gineste (26e). LES MEILLEURS À Aubagne, Durepois, Taillefer ; à Saint Raphaël-Fréjus, Cartagena, Baretge. Longtemps devant mais incapables de se mettre à l abri, les joueurs aubagnais se sont fait punir à dix minutes de la fin sur un ballon contré au rebond capricieux. Le CARF, solide et bien organisé, repart avec la victoire et sauve sa peau en Fédérale 2. C est cruel pour les locaux qui ratent le maintien d un point. Monteux 7 Châteaurenard 113 À MONTEUX (Jean-Louis Delauzun) - Dimanche 15 heures. Châteaurenard bat Monteux 113-7 (45-0). Arbitre : M. Schwab (Ile-de-France). Châteaurenard : 17E Bastelica (1e, 5e), Aubenas (8e), Fernandez (14e, 30e), Akdine (17e) ; Rey (36e, 55e), Venes (41e), Dufes (45e), Salphati (52e), Gales (58e, 63e, 78), Menar (66e), Bagnol (71e, 75e) ; 14T Gonzalez (1e, 5e, 8e, 14e, 36e, 41e, 45e, 52e), Chabaud (55e, 63e, 66e, 71e, 75,78). Monteux : 1E Venturini (46e) ; 1T Arene. LES MEILLEURS A Châteaurenard, Fernandez, Rey, Bastelica ; à Monteux, Ramoino, Gros, Magny. Le score pourrait se passer de commentaire. Il est vrai que les locaux, déjà relégués, n avaient pas beaucoup la tête à produire du jeu... Côté visiteurs, ce fut un bon entraînement pour préparer les phases finales. Beaurepaire 29 Saint-Savin 20 À BEAUREPAIRE (Michel Frizon) Dimanche 15 heures - Beaurepaire bat Saint-Savin 29-20 (20-10). Arbitre : M. Janicot (Ile de France). Beaurepaire : 3E Stienne (8e), Grange (26e), Fiard (36e) ; 1T Stienne (36e) ; 4P Stienne (30e, 41e, 48e, 80e+3). Carton blanc : G. Mathieux (71e). Cartons jaunes : Grange (40e+3), Le Gall (79e). Saint-Savin : 2E Fairy (17e), Bonnet- Gonnet (72e) ; 2T, 2P (40e+3, 79e) Grandjean. Carton blanc : Kordzielewski (30e). Cartons jaunes : Kordzielewski (40e+3), Labrit (52e). LES MEILLEURS À Beaurepaire, Grange, Lebas, Stienne ; à Saint-Savin, Preece, Labrit, Pages. Beaurepaire a terminé en beauté sa saison en inscrivant trois essais en première période. Plus forts en conquête, les Beaurepairois méritent leur belle victoire. Nice 16 Vienne 0 À NICE (Claude Gillon) Dimanche 15 heures Nice bat Vienne 16-0 (3-0) Arbitre : M. Gritti (Provence). Nice : 1E collectif (42e) ; 1T, 3P Maquaire (9e, 46e, 65e). Carton jaune : Akkaoui (55e). Carton blanc : Maquaire (30e). LES MEILLEURS À Nice, Mege, El Ourtani, Sorreaux, Akkaoui ; à Vienne, Trautmann, Gibierge, Henri, Janisson. Dès le coup d envoi, les deux équipes sont parties pied au plancher avant qu un léger crachin ne vienne annihiler les velléités offensives. Les visiteurs préparaient les phases finales car, dans le premier acte, ils ne tentaient pas les pénalités offertes. Au retour des vestiaires, les Niçois ont remis la marche avant avec, à la clé, un très bel essai collectif. Leur défense a encore une fois fait des ravages en détruisant les nombreuses tentatives adverses. Beaune (o) - Montmélian 45-9 Rumilly - St-Jean-en-Royans (d) 19-14 Seyssins - Le Creusot 19-28 Villefranche/S. - Meyzieu 17-30 Villeurbanne (o) - Villars-les-D. 42-15 1. Villeurbanne 70 18 15 0 3 8 2 2. Rumilly 67 18 13 1 4 9 4 3. St-Jean-en-Royans 64 18 13 1 4 7 3 4. Beaune 58 18 12 1 5 5 3 5. Villefranche/S. 39 18 8 0 10 3 4 6. Meyzieu 29 18 6 0 12 1 4 7. Seyssins 27 18 6 0 12 0 3 8. Le Creusot 26 18 6 0 12 0 2 9. Montmélian 25 18 5 1 12 0 3 10. Villars-les-D. 23 18 4 0 14 1 6 FÉDÉRALE 2B Beaune - Montmélian (d) 25-21 Rumilly (d) - St-Jean-en-Royans 16-17 Seyssins - Le Creusot (d) 22-20 Villefranche/S. - Meyzieu (o) 6-15 Villeurbanne (o) - Villars-les-D. 65-10 Classement - 1. St-Jean-en-Royans, 81 pts ; 2. Villeurbanne, 68 pts ; 3. Rumilly, 59 pts ; 4. Montmélian, 58 pts ; 5. Beaune, 47 pts. Seyssins 19 Le Creusot 28 À SEYSSINS (Carmelo Di Benedetto) Dimanche 15 heures - Le Creusot bat Seyssins 28-19 (25-13). Arbitre : M. Flavien (Lyonnais). Le Creusot : 3E Deleplanque (26e), Korkmez (28e), Viallet (38e) ; 2T (26e, 28), 3P (3e, 6e, 79) Bourillot. Seyssins : 1E Molmeret (19e) ; 1T, 4P (14e, 32e, 50e, 63e) De Mattéis. LES MEILLEURS À Seyssins, Rebesco, Lopez, Hervet, Cortinovis ; au Creusot, Lefevre, Mornat, Bourillot, Cattanco. Le Creusot sauve sa place en Fédérale 2. Les Bourguignons ont parfaitement géré la première période avec le vent, en inscrivant trois essais grâce, notamment, à un paquet d avants impressionnant. Excellents en défense après le repos, ils ont obtenu une victoire logique, privant même leurs adversaires du bonus défensif. Seyssins sauve tout de même sa tête. Beaune 45 Montmélian 9 À BEAUNE (Jérôme Roblot) Dimanche 15 heures - Beaune-Montmélian : 45-9 (17-9). Arbitre : M. Guatelli (Lyonnais). Beaune : 6E Malek (17e), Artero (25e), Pollen (41e), S. Takouachet (47e), Dupuy (54e), Bosca (80e) ; 6T, 1P (1re) Artero. Montmélian : 3P Forest (6e, 13e, 30e). Carton blanc : Baptendier (22e). LES MEILLEURS À Beaune, Lucet, Dupuy, Pollen ; à Montmélian, Forest, Berthet. Les Beaunois ont remporté le dernier volet de la phase régulière en engrangeant un maximum de confiance pour leur duel face à Grasse, dimanche prochain. Auteurs d une partie plutôt sérieuse avec six essais à la clé, les hommes de Brice Sarandao ont fait le job. Villefranche-sur-Saône 17 Meyzieu 30 À VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE (Denis Bringer) - Dimanche 15 h - Meyzieu bat Villefranche-sur-Saône 30-17 (13-10). Arbitre : M. Leblanc (Ile-de-France). Meyzieu : 4E Viera (29e, 42e), Brunet (75e), Valloire (79e) ; 2T (29e, 42e) Merle (79e) ; 2P (12e, 17e) Notturno. Carton blanc : Moulin (18e). Carton jaune : Rey (40e). Villefranche-sur-Saône : 2E Meyer (9e, 53e) ; 2T Cherrared (9e), N. Carmona (53e) ; 1P F. Carmona (24e). Carton blanc : Derudet (17e). LES MEILLEURS À Meyzieu, Notturno, Serele, Blanc ; à Villefranche-sur-Saône, Meyer, Decot, Mazille. Les visiteurs qui n étaient pas assurés de leur maintien sont venus en Calade avec des intentions et de l envie. Deux paramètres qui leur ont permis de s imposer notamment grâce à deux essais. Rumilly 19 Saint-Jean-en-Royans 14 À RUMILLY (Jean-Pierre Dunand) Dimanche 15 heures - Rumilly bat Saint-Jean-en-Royans 19-14 (10-8). Arbitre : M. Gryzelier (Provence). Rumilly : 1E Carquillat (6e) ; 1T, 4P (23e, 56e, 66e, 70e) Oulouma. Cartons jaunes : Bouvarel (27e), Trabichet (65e). Saint-Jean-en-Royans : 1E Derbier (20e) ; 3P Combet (28e, 42e), Grange (63e). Cartons jaunes : Fernet (2e), Bousquainaud (48e), A. Hudson (65e). Cartons blancs : Rebesco (32e), Combet (55e). LES MEILLEURS À Rumilly, Rameaux, Dejean, Laveur, Trabichet, à Saint-Jean-en- Royans, Scalvini, Martin, Rebesco, Revol. Rumilly a peiné pour s imposer. Bien lancés par un essai inscrit en début de match, les Rumilliens ont eu du mal à développer leur jeu face à une équipe drômoise victime de son indiscipline. Villeurbanne 42 Villars-les-Dombes 15 À VILLEURBANNE (Thierry Talercio) Dimanche 15 heures - Villeurbanne bat Villars-les-Dombes 42-15 (30-10). Arbitre : M. Mounier (Drôme-Ardèche). Villeurbanne : 6E Boissière (3e, 42e), Casali (8e), Guery (24e), Estines (26e), Sabatier (45e) ; 3T Fréchet (5e, 24e), Ducrozet (45e) ; 2P Fréchet (3e, 15e). Villars-les-Dombes : 2E Guillaud (36e), Chiampo (55e) ; 1T (36e), 1DG (41e) Robin. LES MEILLEURS À Villeurbanne, Millet, Truchet, Rome, Fréchet, Boissiere, Lochet, Greuze, à Villars, Robin, Chiampo, Guillaud. Villeurbanne a démarré le match pied au plancher : durant la première période, il n y eu qu une équipe sur le terrain... Mais les coéquipiers de Lochet, dans leur volonté de débauche de jeu, laissèrent pas mal de ballon en route qui permirent au joueurs de Villars de malmener les locaux, notamment sur les groupés-pénétrants.

Ovalie Fédérale 2 - Dernière journée LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE 17 Avant cette journée, quatorze équipes avaient en poche leur billet pour les seizièmes. Il restait deux fauteuils à attribuer qui étaient convoités par quatre équipes : Balma-RC Montauban (poule 5), Isle- 26 avril et 3 mai Decazeville 00 (0) 00 (0) Nîmes 00 (0) 00 (0) Castelsarrasin 00 (0) 00 (0) Gaillac 00 (0) 00 (0) Jourdain-Bassin d Arcachon (Poule 6). À la faveur de son succès à Balma, Montauban a obtenu son billet pour les seizièmes. Victorieux à Salles (29-10), l Isle-Jourdain a coiffé le Bassin d Arcachon (auteur d un nul à Trélissac 13-13) à la faveur des points terrains. Cette dernière journée a officialisé le nom des huit relégués : Prades, Avignonle Pontet (poule 5), Belvés, Sarlat (poule 6), Marmande, Salles (poule 7), Aramits-Argelès -Gazost (poule 8) évolueront la saison prochaine en Fédérale 3. Ces descentes devront être officialisées par la commission des épreuves fédérales. D.N. 16 e de finale 8 e Quarts Demie Quarts 8 e 16 e de finale Montauban 00 (0) 00 (0) Lavaur 00 (0) 00 (0) Villefranche de L. 00 (0) 00 (0) Céret 00 (0) 00 (0) Match aller sur le terrain du premier nommé Poule 5 Balma (d) - Montauban RC 14-19 Castelsarrasin - Céret 15-0 Leucate-Roq. (o) - Avignon-Le Pont. 48-22 Nîmes - Millau 29-19 Prades (d) - Saverdun 15-20 1. Nîmes 66 18 13 1 4 8 4 2. Céret 58 18 12 0 6 7 3 3. Castelsarrasin 54 18 11 0 7 4 6 4. Montauban RC 49 18 11 0 7 1 4 5. Leucate-Roq. 42 18 8 0 10 3 7 6. Balma 41 18 8 0 10 3 6 7. Millau 40 18 8 1 9 3 3 8. Saverdun 34 18 8 0 10 0 2 9. Avignon-Le Pont. 30 18 6 0 12 3 3 10. Prades 22 18 4 0 14 1 5 FÉDÉRALE 2B Balma - Montauban RC 25-25 Castelsarrasin - Céret (d) 18-12 Leucate-Roq. (o) - Avignon-Le Pont. 57-7 Nîmes - Millau Forf. 2 Prades - Saverdun (d) 27-21 Classement - 1. Céret, 65 pts; 2. Castelsarrasin, 62 pts; 3. Montauban RC, 57 pts; 4. Balma, 57 pts; 5. Leucate-Roq., 51 pts... Leucate-Roq. 48 Avignon-Le Pontet 22 À LEUCATE (Rolland Sormani)- Dimanche 15 heures- Leucate bat Avignon- Le Pontet 48-22 (20-3). Arbitre M.Pocq (Corse). Leucate: 6E Nazur (25e), Samyn (39e), Carmona (41e), Beccuau (53e), Attiel (64e), Domenech (75e); 6T, 2P (1e, 5e) Castany. Carton blanc Carmona (71e). Avignon- Le Pontet: 3E Broc (43e), Petitdemange (71e), Desandin (79e); 2T (43e, 71e), 1P (27e) Khedairia. Carton jaune : Rodosanlevic (39e). LES MEILLEURS À Leucate, Nazur, Pinéda, Samyn, Domenech, rey, Castany, Attiel ; à Avignon, Broc, Sylvestre, Petitdemange. Leucate a rapidement pris le score face à une formation avignonaise plus lourde. Dans le sillage du troisième ligne Nazur le meilleur des trente, les Audois ont fait l essentiel du jeu privant de ballons Avignon- Le Pontet plus lourd. 17 et 24 mai 31 mai 7 juini 31 mai 17 et 24 mai 26 avril et 3 mai Balma 14 Montauban RC 19 À BALMA (Christian Buttigieg) - Dimanche 15 heures -Montauban bat Balma 19-14 (8-14). Arbitre : M. Perpinan (Limousin). Montauban : 2E Chamouton (10e), Handerhalt (69e) ; 3P (3e, 23e, 72e) Laplace Rougié. Carton jaune : Combelles (21e), Capmas (25e). Cartons blancs : Benchrif (57e), Handerhalt (79e) Balma : 2E collectif (26e), Léon (38e) ; 2T Cesses. Cartons jaunes : Lamolica (8e), Saux (46e). LES MEILLEURS À Montauban, Lacassagne, Costantin, Handerhalt, Crespo, à Balma, Foucras, Cesses, Lacroix, Husson Pour les Balmanais, la qualification passait par une victoire bonifiée sous conditions que les Montalbanais ne marquent aucun point. Ils ont fait illusion en première mi-temps. En seconde période, plus conquérant, Montauban inversait la tendance. Nîmes 29 Millau 19 À NÎMES (Olivier Gagnebien) - Dimanche 15 heures -Nîmes bat Millau 29-19 (26-7). Arbitre : M. Propy (Périgord-Agenais). Nîmes : 4E Tavité (2e), Méré (5e), Begora (8e), Daniel (20e) ; 3T (2e, 5e, 8e), 1P (53e) Mere. Carton blanc : Tavité (35e). Carton jaune : Grimal (26e), Faceries (69e). Carton rouge : Capelle (40e+3) Millau : 3E Mezair (36e), Castan (62e) et de pénalité (72e), 2T (36e, 72e) Escalais. Carton blanc : Clary (46e). Carton jaune : Mezair (20e). Carton rouge : Depagne (40e+3). LES MEILLEURS À Nîmes, Tavité, Daniel, Binard, Robbe, Méré ; à Millau, Escalais, Castan, Chouchan. Avec trois essais inscrits dans le premier quart d heure, on aurait pu croire que Nîmes ne connaîtrait pas d inquiétude. Sauf qu installé en tête, il s est mis à déjouer face un adversaire relevant la tête. Ces oppositions sont données sous réserves de modifications Vainqueur 00 Vainqueur 00 Castelsarrasin 15 Céret 0 À CASTELSARRASIN (Armelle Contamin) - Dimanche 15 heures - Castelsarrasin bat Céret 15-0 (9-0). Arbitre : M. Nuchy (Côte d Argent). Castelsarrasin : 5P (6e, 10e, 20e, 50e, 69e) Pays. LES MEILLEURS À Castelsarrasin, Pene, Gaillard, de Remond, de Raed ; à Céret, Munoz, Anies, Ferrer. Le match aller avait été houleux entre les deux formation et Céret avait décidé de repartir sur les même bases. Mais, en restant sérieux et faisant preuve d une grosse vaillance, les locaux n ont laissé aucune chance à de très pâles Catalans qui repartent bredouille de Tarn-et-Garonne. La rencontre aura été une bonne répétition des lancements de jeu pour des Cacistes qui n auront malgré tout concrétiser qu au pied. Prades 15 Saverdun 20 À PRADES (Jean-Jacques Font) - Dimanche 15 heures -Saverdun bat Prades 20-15 (10-3). Arbitre : M. Bouvier (Languedoc). Saverdun : 2E Dreuil (20e, 50e) ; 2T, 1P Lopez ; 1DG Aubabran 60e). Prades : 2E Margail (45e), Carrasco (51e) ; 1T, 1P (24e) Carrasco. Carton rouge : Hubert (80e+1). LES MEILLEURS À Saverdun, Lopez, Audabran, Dreuil, et le 8 de devant très solide ; à Prades, Brunet, Anglade, Bertaud, Brisset Match débridé, dominé en première mi-temps par les Ariégeois. Prades qui n a plus rien à perdre joue et domine la seconde mi-temps. Deux essais dont un transformé ont asphyxié leurs adversaires à bout de souffle en fin de partie. De trop nombreuses maladresses côté Prades n ont pas permis d inverser la tendance. Poule 6 Belvès - Malemort (d) 10-3 Cahors (d) - Sarlat 17-22 Figeac (d) - Gaillac 18-23 Lavaur - Villefranche-de-L. (d) 13-9 Mazamet (d) - Decazeville 16-17 1. Lavaur 65 18 14 1 3 4 3 2. Gaillac 61 18 12 2 4 5 4 3. Villefranche-de-L. 58 18 12 1 5 4 4 4. Decazeville 49 18 10 1 7 1 6 5. Mazamet 38 18 6 1 11 4 8 6. Cahors 35 18 7 2 9 0 3 7. Malemort 35 18 7 1 10 1 4 8. Figeac 33 18 7 0 11 0 5 9. Belvès 30 18 6 0 12 0 6 10. Sarlat 23 18 4 1 13 0 5 FÉDÉRALE 2B Belvès - Malemort 24-12 Cahors - Sarlat (d) 29-25 Figeac - Gaillac 7-28 Lavaur - Villefranche-de-L. 26-3 Mazamet (o) - Decazeville 50-0 Classement - 1. Lavaur, 80 pts; 2. Villefranchede-L., 67 pts; 3. Gaillac, 58 pts; 4. Mazamet, 49 pts; 5. Belvès, 38 pts; 6. Decazeville, 36 pts... Figeac 00 Gaillac 00 À FIGEAC (Michel Cavarroc) - Dimanche 15 heures - Gaillac bat Figeac 23-18 (15-15). Arbitre : M. Hernandez (Auvergne) Gaillac : 3E Fougedoire (6e), de pénalité (28e), Clergue (75e) ; 1T Pujolar (28e), 2P (12e) Pujolar, Goze (75e). Carton blanc : Guille (15e). Figeac : 2E Tora (16e), Castagné (29e) ; 1T (29e) Rousseau, 2P (39e, 63e) Sanchez. Carton blanc : Ernest (27e). Carton jaune : Sanchez (69e). LES MEILLEURS À Gaillac, Vello, Regnier, Gerbaud, Dupuy ; à Figeac, Mailles, Tora, Pardahkty, Escoder. Gaillac venait chercher la victoire à Figeac, c est fait, même si celle-ci laisse un goût amer aux Figeacois, qui sans la blessure de leur numéro 8 Tora, pouvaient prétendre l emporter. Mais par leur vaillance et leur envie, les locaux ont su reconquérir leur public. Belvès 10 Malemort 3 À BELVÈS (Francis Vialard) - Dimanche 15 heures -Belvès bat Malemort 10-3 (10-0). Arbitre : M. Astié (Midi-Pyrénées). Belvès : 1E Collectif (37e) ; 1T, 1P (13e) Durand. Carton jaune : Lakouit (24e). Carton rouge : Toafatavao (5e). Malemort : 1P (44e) Faure. Carton blanc : Tholey (24e). Cartons jaunes : Faure (7e), Estivié (30e), Faye (38e). LES MEILLEURS À Belvès, Pasquet, Lakouit, Graffouillère ; à Malemort, Farge, Faye, Estivié. Match de fin de saison sous une pluie de cartons et pourtant sans enjeux particuliers entre deux équipes déjà fixées sur leur sort respectif mais qui ont eu le mérite de conclure le championnat sur une bonne prestation. Devant les nombreux partenaires presents, les Belvésois ont rassuré leur supporters par une belle victoire. Lavaur 13 Villefranche-de-Laur. 9 À LAVAUR (Richard Schittenhelm) Dimanche 15 heures - Lavaur bat Villefranche de Lauragais 13-9 (10-6). Arbitre : M. Le Gall (Côte basque- Landes) Lavaur : 1E Atché (19e) ; 1T Delbos (20e) ; 2P Delbos (10e), Graton (68e). Carton jaune : De Souza (55e). Villefranche-de-Lauragais : 3P Ricardo (26e, 35e, 46e). Carton blanc : Salfion (70e). LES MEILLEURS À Lavaur ; Graton, Dala- Riva, Marsoni, Atché ; à Villefranche-de- Lauragais, Castell. Lavaur s impose dans ce match où la première place était en jeu. Si les Tarnais plus entreprenant s imposent logiquement, les visiteurs ont tenté jusqu au bout de contester la victoire et la pôle position aux vainqueurs. La pluie a limité le spectacle et les offensives de jeu tarnaise. Nafarroa 00 (0) 00 (0) Anglet 00 (0) 00 (0) Hagetmau 00 (0) 00 (0) Hendaye 00 (0) 00 (0) Isle-Jourdain 00 (0) 00 (0) Saint-Médard 00 (0) 00 (0) Morlaàs 00 (0) 00 (0) Lombez-Samatan 00 (0) 00 (0) Match aller sur le terrain du premier nommé Cahors 17 Sarlat 22 À CAHORS (Laurent Bertin) - Dimanche 15 heures - Sarlat bat Cahors 17-22 (12-3). Arbitre : Mme Lematte (Poitou- Charente). Sarlat : 3E Wallois (50e, 60e), collectif (64e) ; 2T (60e, 64e), 1P Castagne (5e). Carton blanc : Jean 20e. Carton jaune : Demuylder (3e). Cahors : 3E Pradines (5e), Marques (7e), Guillot (44e) ; 1T Guillot (7e). Carton blanc : Vialettes 58e. LES MEILLEURS À Cahors, Ferreira, Bodiang, Villepontoux, Cacho, Bargozza, Guillot ; à Sarlat, Fontenoy, Dufayet, Mezoradze. Pour ce dernier match sans enjeu les Cadurciens ont rapidement pris la mesure de leur adversaire en inscrivant deux essais en moins de dix minutes. Si l entame fut pleine de promesses, le jeu tomba par la suite dans un faux rythme qui profita aux Sarladais. Ils s imposent finalement. Mazamet 16 Decazeville 17 À MAZAMET (Grégory Andrès) - Dimanche 15 heures -Decazeville bat Mazamet 17-16 (13-10). Arbitre : M. Maréchal (Côte basque- Landes). Decazeville : 2E Agemoune (40e), Julian (79e) ; 2T, 1P (22e) Accorsi. Carton jaune : Podie (48e). Carton rouge : Cipion (48e). Mazamet : 1E Marteau (11e) ; 1T Garcia, 3P Garcia (5e, 16e), Alquier (67e). Cartons jaunes : Alquier (40e), Laporte (48e). LES MEILLEURS À Decazeville, Agemoune, Julian, Accorsi, Duffard ; à Mazamet, Mouffok, Laporte, Pradalié. Les Mazamétains comptaient seulement trois longueurs d avance à la pause. L exclusion temporaire d Alquier juste avant les citrons permettra en effet à Agemoune d aller à l essai (13-10). Un essai de Julian transformé par Accorsi en fin de match scellera la victoire aveyronnaise. Poule 7 Poule 8 Casteljaloux - Hagetmau 17-25 Lombez-Samatan (o) - Anglet 27-5 Orthez - Marmande 43-15 Salles - L'Isle-Jourdain (o) 12-27 Trélissac - Bassin d'arcachon 13-13 1. Anglet 57 18 12 1 5 4 3 2. Lombez-Samatan 54 18 12 0 6 1 5 3. Hagetmau 47 18 10 1 7 2 3 4. L'Isle-Jourdain 45 18 9 1 8 5 2 5. Bassin d'arcachon 45 18 10 1 7 1 2 6. Casteljaloux 39 18 7 1 10 1 8 7. Orthez 38 18 7 1 10 3 5 8. Trélissac 37 18 8 1 9 1 2 9. Marmande 31 18 6 1 11 1 4 10. Salles 25 18 5 0 13 2 3 FÉDÉRALE 2B Casteljaloux - Hagetmau 19-10 Lombez-Samatan - Anglet (d) 31-24 Orthez (o) - Marmande 36-9 Salles (d) - L'Isle-Jourdain 9-14 Trélissac - Bassin d'arcachon 33-18 Classement - 1. L'Isle-Jourdain, 79 pts; 2. Lombez-Samatan, 70 pts; 3. Salles, 56 pts; 4. Anglet, 50 pts; 5. Hagetmau, 43 pts... Orthez 43 Marmande 15 À ORTHEZ (Gérard Maysonnave) - Dimanche 15 heures - Orthez bat Marmande 43-15 (19-8). Arbitre : M. Lasavla (Béarn). Orthez : 4E Manolé (10e), Lasserre (46e, 58e), Lagoardette (79e) ; 4T Manolé, 4P Manolé (2e, 15e, 74e), Bourassin (6e). 1DG Bourassin (18e). Carton jaune : Lagrenet (63e). Marmande : 2E Fedrigo (39e), de pénalité (65e) ; 1T (65e), 1P (5e) Becat. Carton jaune : Brignol (24e). LES MEILLEURS À Orthez, Lesburguères, Bielsa, Gatuingt, Bourassin, Lasserre, Manolé ; à Marmande, Eymartit, Becat, Mijoiwt, Cheyrou. Après une saison en dents de scie, les Orthéziens ont sauvé leur place en Fédérale 2 de façon très convaincante, contre des solides Marmandais peu inspirés. Casteljaloux 17 Hagetmau 25 À CASTELJALOUX (Jérôme Laplace)- Dimanche 15 heures - Hagetmau bat Casteljaloux 25-17 (0-13). Arbitre M. Darche (Midi-Pyrénées). Casteljaloux : 3E Lanau (46e), Jacques (52e), Lauga (62e) ; 1T Delage (46e). Carton blanc : Prévot (17e). Hagetmau : 3E Gachard (2e), Dupouy (56e), Danne (79e), 2T Petit (2e, 56e), 2P Petit (10e, 29e). Carton blanc Kafoa (60e). Carton jaune : Marchenay (35e). LES MEILLEURS À Hagetmau, Gachard, Petit ; à Casteljaloux, Jacques, Lauga, Delage. Grâce à un acte maîtrisé, Hagetmau a obtenu sa qualification. L USC a tout donné pour contester la victoire jusqu au bout malgré une avalanche de blessés. Les coachs Ballihaut et Borenstein sont sortis par la grande porte. Salles 12 L Isle-Jourdain 27 À SALLES (Marc Reynier) - Dimanche 15 heures - L Isle-Jourdain bat Salles 27-12 (17-7). Arbitre : M. Lalaude (Pays de Loire). L Isle-Jourdain : 5E Punch (4e, 11e), Le Berre (35e), Lanes (64e), Melac (72e) ; 1T Le Berre (11e). Carton blanc : Rowling (22e). Salles : 2e Morault (32e), Citrain (79e) ; 1T Prat (32e). LES MEILLEURS À L Isle Jourdain ; Punch, Melac ; à salles, Mesaglio, Ricco, Réveil, Guttierez, Poumeyraux. Les Sallois ont lutté jusqu au bout contre une équipe motivée, avec un meilleur pack. Un florilège d essais pour un match très correct. Malgré la descente, les Sallois ont été salué par de vifs applaudissements, l émotion était palpable, l équipe était à ce niveau depuis 1968. Les visiteurs décrochant leur qualification grâce au bonus offensif. Lombez-Samatan 27 Anglet 5 À LOMBEZ (Christiane Carde) - Dimanche 15 heures -Lombez-Samatan bat Anglet 27-5 (13-5). Arbitre : M. Lovenbruck (Midi- Pyrénées). Lombez-Samatan : 4E R. Roumiguié (9e), A. Roumiguié (37e), Celaya (44e), Cans (80e); 2T Bensalla (44e), Baron (80e) 1P (40e) Bensalla. Carton jaune: Cot (20e). Anglet : 1E Cledera (32e). Carton blanc: Mathieu (40e). LES MEILLEURS À Lombez-Samatan, Garcia, Lavigne, Labedan, J. Sudérie, R. Roumiguié; à Anglet, Fatigue, Flament, Tafernaberry, Etchepare, Cledera. Lombez-Samatan et Anglet ont fourni un match de leaders. Les deux équipes ont fait honneur à leur classement. Les Basques n ont jamais fermé le jeu mais ils se sont heurtés à une défense très solide des Savistes.Des locaux qui en inscrivant quatre beaux essais ont montré que leur place est méritée. Trélissac 13 Bassin d Arcachon 13 À TRÉLISSAC (Benjamin Pecout) - Dimanche 15 heures - Trélissac et le Bassin d Arcachon font match nul 13-13 (10-0). Arbitre : M. Duhau (Côte basque - Landes). Trélissac : 1E Beaugendre (24e) ; 1T Queille (24e), 2P Queille (8e, 58e). Cartons jaunes : Gratadou (32e), Laporte (38e). Carton rouge : Jolivet (66e). Bassin-d Arcahon : 1E Camacho (63e) ; 1T, 2P (53e, 74e) Tesquet. Carton blanc : Rieger (36e). Cartons jaunes : Conan (38e), Bignon (57e). Carton rouge : Pavlov (66e). LES MEILLEURS À Trélissac, Dubouch, Colinet, Archambeau, Queillle, Galetti à Trélissac ; à Bassin d Arcachon, Sadon, Pavlov, Caumont, Camacho. Dans un match très engagé Trélissac assure l essentiel avec le maintien en Fédérale 2. Le nul est logique. Argelès-Gazost - Morlaàs (o) 14-36 Fleurance - Nafarroa (d) 22-15 Hendaye (o) - Miélan-Mirande-Rab. 44-15 St-Médard-en-J. (o) - Lourdes 36-11 St-Paul-lès-Dax (o) - Aramits-Asasp 29-5 1. St-Médard-en-J. 64 18 13 2 3 7 1 2. Hendaye 63 18 13 0 5 6 5 3. Morlaàs 55 18 12 0 6 4 3 4. Nafarroa 53 18 12 0 6 1 4 5. Lourdes 43 18 9 0 9 1 6 6. Fleurance 43 18 8 0 10 4 7 7. St-Paul-lès-Dax 39 18 8 0 10 3 4 8. Miélan-Mirande-Rab. 3318 7 1 10 0 3 9. Aramits-Asasp 21 18 4 1 13 1 2 10. Argelès-Gazost 10 18 2 0 16 1 1 FÉDÉRALE 2B Argelès-Gazost - Morlaàs 7-23 Fleurance - Nafarroa (d) 13-6 Hendaye - Miélan-Mirande-Rab. Forf. 2 St-Médard-en-J. - Lourdes (d) 18-12 St-Paul-lès-Dax - Aramits-Asasp Forf. 2 Classement - 1. Lourdes, 72 pts; 2. Hendaye, 65 pts; 3. Fleurance, 59 pts; 4. Nafarroa, 56 pts; 5. St-Médard-en-J., 48 pts; 6. Morlaàs, 40 pts... Hendaye 44 Miélan-Mirande 15 À HENDAYE (Robert Zapirain) - Dimanche 15 heures - Hendaye bat Miélan-Mirande 44-15 (25-8). Arbitre : M. Tartini (Midi-Pyrénées). Hendaye : 6 Sallaber (15e, 30e), Labeguerie (32e), Garayar (55e), Chaudière (65e), Discazeaux (74e) ; 4T (15e, 33e, 56e, 75e), 2P (4e, 11e) Bainçonnau. Miélan-Mirande : 2E collectif (38e), Daban (59e) ; 1T (59e), 1P (13e) Dupont. LES MEILLEURS À Hendaye, Labeguerie, Dejean, Ibarburu, Chaudière, Sallaber, Gaillardet ; à Miélan-Mirande, Daban, Dupont, Farge, Ducay. Dernière rencontre de la phase qualificative, dominée par les Xuriak, auteurs d un jeu très offensif, concrétisé par six essais. Seule ombre au tableau, les nombreuses blessures basques avant la phase éliminatoire. Argelès-Gazost 14 Morlaàs 36 À ARGELÈS-GAZOST (Michel Galan) - Morlaàs bat Argelès-Gazost 36-14 (17-9)- Arbitre : M. Dubois (Côte basque- Landes). Morlaàs : 5E collectif (8e), Esserhang (35e), Constant (47e), Lafourcade (55e), Lesbats (80e) ; 4T Miremont (8e, 35e), Chavez (55e, 80e), 1P Miremont (26e). Carton jaune : Labasse (22e). Argelès-Gazost : 1E Marcou (58e), 3P (2e, 22e, 39e) Latapie. Carton jaune : Latapie (6e). LES MEILLEURS À Morlaàs, Lebrequier, Lafourcade, Miremont, Lesbats et Labasse ; à Argelès-Gazost, Vignelongue, Piques, Hadet, Cordier et Latapie. Faisant jeu égal en conquête, les Argelésiens ont laissé en route beaucoup trop d occasions de scorer pour espérer l emporter. Au contraire, la ligne d attaque béarnaise s est avérée efficace pour décrocher le bonus. Saint-Médard-en-Jalles 36 Lourdes 11 À SAINT-MÉDARD-EN-JALLES (Jacques Lafon) - Dimanche 15 heures - Saint Médard-en-Jalles bat Lourdes 36-11 (24-6). Arbitre : M. Pailloux (Ile de France). Saint Médard-en-Jalles : 5E Lohore (3e) ; Sore (7e) ; Bares(40e);Weber (50e) ; Laborde (76e) ; 4T, 1P (33e) Bares. Lourdes : 1E Brau (55e) ; 2P (15e, 35e) Ducaux. LES MEILLEURS À Saint-Médard-en-Jalles, Abib, Cherkaoui, Sore, Bares ; à Lourdes, Brau, Ducaux. Bonne entame de match du SMRC qui affiche ses intentions en marquant trés rapidement, 14 à 0 à la 8e minute. Lourdes rvient dans le match grâce à deux pénalités. Avant le repos les Poudriers marque un troisième essai pour le bonus offensif. Les locaus assurent leur première place dans le second acte en inscrivant deux essais supplémentaires contre une équipe bigourdane joueuse. Fleurance 22 Nafarroa 15 À FLEURANCE (Robert Cazeneuve) - Dimanche 15 heures - Fleurance bat Nafarroa 22-15 (7-10). Arbitre : M. Barbosa (Perigord-Agenais). Fleurance : 3E Loubet (40e), Barada (55e), Martegoutte (69e) ; 2T (40e, 69e), 1P (73e) Dupouy. Nafarroa : 3E Idiart (24e), Perez (35e), Goicohechea(47e). Carton blanc : Idiart (54e). LES MEILLEURS À Fleurance, Paquier, Loubet, Berzi, Lafforgue ; à Nafarroa, Erguy, Carricart, Perez, Mateo. Pour leur dernier match de la saison les Fleurantins ont offert une victoire à leurs supporters en faisant la différence après le repos. Et si Fleurance jouait pour la gloire, en revanche Nafarroa était venu pour préparer les phases finales. Dans un match débridé, les locaux ont fait parler la force de leurs avants. Saint-Paul-lès-Dax 29 Aramits-Asasp 5 À SAINT-PAUL-LÈS-DAX (Jean-Bernard Forté) - Dimanche 15 heures - Saint- Paul-lès-Dax bat Aramits-Asasp 29-5 (17-0). Arbitre : M. Desbets (Midi- Pyrénées). Saint-Paul-lès-Dax : 4E Dubun (15e, 35e), Pochelu (46e), Periat (57e) ; 3T Freicha (16e), Diaz (36e, 47e), 1P Diaz (40e). Aramits-Asasp : 1E collectif (55e). LES MEILLEURS À Saint-Paul-lès-Dax : Dubun, Periat, Cartier, Douet, Ducassy Lejeune, Freicha ; à Aramits-Asasp, Casau, Forsans, Ducombs. Une rencontre agréable où les deux formations s attachèrent à ouvrir le jeu sans la pression du résultat. Ceci déboucha sur quatre essais des St Paulois dont deux de l inévitable Dubun toujours aussi opportuniste. Les visiteurs eurent le mérite de ne jamais baissé les bras et furent justement récompensés par un essai collectif.

18 LUNDI Poule 1 Chinon - Trignac (d) 30-25 Parthenay (d) - Le Rheu 11-12 Quimper (d) - Thouars 21-23 Rennes - Plouzané 13-0 St-Sébastien-B.-G. (o) - Auray 31-15 1. Rennes 72 18 15 2 1 8 0 2. Le Rheu 69 18 14 1 3 9 2 3. Plouzané 60 18 13 0 5 7 1 4. Trignac 55 18 11 0 7 6 5 5. St-Sébastien-B.-G. 45 18 9 2 7 3 2 6. Chinon 40 18 9 0 9 2 2 7. Auray 33 18 6 0 12 4 5 8. Parthenay 33 18 7 1 10 1 2 9. Thouars 16 18 3 0 15 1 3 10. Quimper 1 18 0 0 18 0 1 Fédérale 3B Chinon - Trignac 14-12 Parthenay - Le Rheu 16-21 Quimper - Thouars 48-18 Rennes - Plouzané 49-17 St-Sébastien-B.-G. - Auray 66-0 Poule 5 Arpajon-Veinazes (o) - Vichy 41-5 Guéret - Clermont-Cournon 16-26 Issoire (o) - Lacapelle-Marival 27-0 St-Cernin (o) - Moulins 41-5 Ussel (d) - Mauriac 5-9 1. Clermont-Cournon 59 18 13 0 5 5 2 2. Arpajon-Veinazes 53 18 11 0 7 4 5 3. Ussel 52 18 11 0 7 3 5 4. Issoire 50 18 10 1 7 4 4 5. Mauriac 41 18 9 1 8 0 3 6. St-Cernin 40 18 8 0 10 1 7 7. Vichy 38 18 8 0 10 3 3 8. Guéret 36 18 7 1 10 2 4 9. Lacapelle-Marival 36 18 7 1 10 1 5 10. Moulins 20 18 4 0 14 0 4 Fédérale 3B Arpajon-Veinazes - Vichy 27-3 Guéret - Clermont-Cournon 28-7 Issoire - Lacapelle-Marival 18-14 St-Cernin - Moulins 32-3 Ussel - Mauriac 31-7 Poule 9 Barcus - Larressore 29-15 Bizanos - Bidart (d) 22-18 Boucau-Tarnos (d) - Pont-Long 19-23 Lembeye - Hasparren 3-11 St-Palais - Navarrenx 7-18 1. Boucau-Tarnos 58 18 12 1 5 4 4 2. Pont-Long 57 18 12 1 5 3 4 3. Navarrenx 56 18 12 1 5 3 3 4. Hasparren 53 18 11 0 7 4 5 5. Larressore 40 18 9 0 9 1 3 6. St-Palais 35 18 7 0 11 0 7 7. Bizanos 35 18 8 0 10 2 1 8. Barcus 34 18 6 2 10 0 6 9. Bidart 28 18 5 1 12 1 5 10. Lembeye 27 18 4 2 12 0 7 Fédérale 3B Barcus - Larressore 11-36 Bizanos - Bidart 47-7 Boucau-Tarnos - Pont-Long 23-17 Lembeye - Hasparren 19-15 St-Palais - Navarrenx 13-16 Poule 13 Draguignan - Six-Fours 18-32 Le Teil - Cavaillon 16-30 St-Saturnin-lès-Av. - Montélimar (d) 26-22 Uzès - Les Angles 18-8 Véore XV - Bastia 21-10 1. Montélimar 65 18 14 0 4 7 2 2. Cavaillon 57 18 12 0 6 4 5 3. Six-Fours 57 18 11 1 6 8 3 4. Uzès 45 18 11 0 7 1 0 5. Bastia 44 18 9 0 9 4 4 6. St-Saturnin-lès-Av. 36 18 7 2 9 1 3 7. Véore XV 35 18 7 1 10 1 4 8. Draguignan 34 18 7 1 10 1 3 9. Les Angles 29 18 6 0 12 1 4 10. Le Teil 18 18 3 1 14 0 4 Fédérale 3B Ovalie Fédérale 3, jeunes, Féminines Secteurs 1 et 2 > 32 es - 26 avril et 3 mai Houilles-Carrière- Rennes 00-00 Plouzané - Beauvais 00-00 Trignac - Drancy 00-00 Courbevoie - Le Rheu 00-00 Draguignan - Six-Fours 0-10 Le Teil - Cavaillon 3-22 St-Saturnin-lès-Av. - Montélimar 5-5 Uzès - Les Angles 0-32 Véore XV - Bastia 16-7 Poule 2 Evreux - Drancy (o) 20-48 Hérouville-St-Clair - Armentières (o) 17-25 Houilles-Carrière - Courbevoie 28-17 Marcq-en-Bar. (o) - L'Aigle 35-3 Versailles - Beauvais (o) 13-29 1. Drancy 77 18 17 1 0 7 0 2. Beauvais 66 18 15 0 3 5 1 3. Courbevoie 63 18 13 1 4 8 1 4. Houilles-Carrière 58 18 13 0 5 2 3 5. Marcq-en-Bar. 45 18 9 0 8 4 5 6. Versailles 43 18 9 0 9 2 5 7. Armentières 26 18 4 0 14 3 7 8. Evreux 18 18 4 0 14 0 2 9. L'Aigle 15 18 3 0 15 0 3 10. Hérouville-St-Clair 11 18 2 0 16 0 3 Fédérale 3B Secteurs 2 et 3 > 32 es - 26 avril et 3 mai Surgères - Clermont-Cournon 00-00 Ussel - Saint-Junien 00-00 Issoire - Isle/Vienne 00-00 Nontron - Arpajon-Veinazes 00-00 Poule 6 Barbezieux-Jon. - La Roche-sur-Y. (d) 23-21 Fontenay-Luçon (d) - Royan-Saujon 21-28 Nontron - Isle/Vienne 16-16 Saint-Junien (o) - Puilboreau 37-17 Surgères (o) - Poitiers 50-6 1. Isle/Vienne 73 18 15 1 2 10 1 2. Saint-Junien 65 18 13 1 4 9 2 3. Nontron 51 18 10 1 7 5 4 4. Surgères 47 18 10 0 8 4 3 5. Puilboreau 41 18 8 2 8 2 3 6. La Roche-sur-Y. 33 18 7 1 10 0 3 7. Royan-Saujon 32 18 5 3 10 1 5 8. Poitiers 32 18 6 0 12 1 7 9. Fontenay-Luçon 28 18 5 1 12 1 5 10. Barbezieux-Jon. 27 18 5 2 11 0 3 Fédérale 3B Poule 10 Ger-Séron-Bédeille (o) - Gimont 51-3 Pamiers - FCTT (d) 20-19 Peyrehorade - Vic-en-Bigorre 27-11 Pouyastruc - Mouguerre (d) 6-3 Tournefeuille - Coarraze-Nay 18-34 1. Peyrehorade 60 18 12 2 4 4 4 2. Vic-en-Bigorre 57 18 13 0 5 3 2 3. Pamiers 55 18 12 1 5 3 2 4. FCTT 53 18 11 1 6 4 3 5. Mouguerre 43 18 9 1 8 2 3 6. Tournefeuille 41 18 8 0 10 3 6 7. Gimont 36 18 8 0 10 1 3 8. Ger-Séron-Bédeille 35 18 6 0 12 2 9 9. Coarraze-Nay 35 18 7 1 10 2 3 10. Pouyastruc 6 18 1 0 17 0 2 Fédérale 3B Ger-Séron-Bédeille - Gimont 41-12 Pamiers - FCTT 0-38 Peyrehorade - Vic-en-Bigorre 51-0 Pouyastruc - Mouguerre 3-33 Tournefeuille - Coarraze-Nay 0-3 Poule 14 Besançon - Verdun/Doubs 29-17 Couches (d) - Pontarlier 20-26 Lons-le-Saunier - Belleville/S. (d) 33-31 Montchanin (d) - Nuits-St-Georges 8-13 Rhône sportif - Tavaux-Damparis 5-17 1. Tavaux-Damparis 70 18 15 0 3 9 1 2. Pontarlier 62 18 13 1 4 5 2 3. Belleville/S. 53 18 10 3 5 5 1 4. Lons-le-Saunier 49 18 10 1 7 2 5 5. Nuits-St-Georges 48 18 10 1 7 2 4 6. Montchanin 40 18 8 0 10 2 6 7. Couches 36 18 7 1 10 1 5 8. Besançon 35 18 8 1 8 1 2 9. Rhône sportif 20 18 3 2 13 1 3 10. Verdun/Doubs 5 18 1 0 16 0 3 Fédérale 3B Besançon - Verdun/Doubs 55-3 Couches - Pontarlier 14-24 Lons-le-Saunier - Belleville/S. 33-11 Montchanin - Nuits-St-Georges 13-11 Rhône sportif - Tavaux-Damparis 6-25 Poule 3 Meaux (d) - Epernay 21-24 Ris-Orangis (o) - Saint-Maur 58-5 Rueil-Malmaison (o) - Bords de Marne 27-8 St-Denis (o) - Metz 50-6 Vincennes - Pontault-Combault 29-19 1. St-Denis 79 18 17 1 0 9 0 2. Ris-Orangis 70 18 14 2 2 9 1 3. Epernay 57 18 11 1 6 5 6 4. Bords de Marne 44 18 10 1 7 2 0 5. Rueil-Malmaison 38 18 8 2 8 2 0 6. Metz 34 18 7 1 10 1 3 7. Pontault-Combault 32 18 7 0 11 0 4 8. Vincennes 26 18 5 0 13 1 5 9. Meaux 22 18 4 1 13 0 4 10. Saint-Maur 14 18 2 1 15 0 4 Fédérale 3B Secteurs 6 et 7 > 32 es - 26 avril et 3 mai FCTT - Boucau-Tarnos 00-00 Navarrenx - Vic-en-Bigorre 00-00 Hasparren - Peyrehorade 00-00 Pamiers - Pont-Long 00-00 Secteurs 7 et 8 > 32 es - 26 avril et 3 mai Lons-le-Saunier - 1er13 Montélimar 00-00 Six-Fours - Pontarlier 00-00 Uzès - Tavaux-Damparis 00-00 Belleville/S. - 2e 13Cavaillon 00-00 Quart Evreux - Drancy 15-38 Hérouville-St-Clair - Armentières Forf. 1 Houilles-Carrière - Courbevoie 20-23 Marcq-en-Bar. - L'Aigle 25-0 Versailles - Beauvais 26-8 Quart Barbezieux-Jon. - La Roche-sur-Y. 55-12 Fontenay-Luçon - Royan-Saujon 8-45 Nontron - Isle/Vienne 0-19 Saint-Junien - Puilboreau 20-10 Surgères - Poitiers 59-25 Quart Quart Vitry/Seine - Saint-Denis 00-00 Épernay - Auxerre 00-00 Bords-de-Marne - Chartres 00-00 Bourges - Ris-Orangis 00-00 Meaux - Epernay 13-15 Ris-Orangis - Saint-Maur Forf. 2 Rueil-Malmaison - Bords de Marne 15-0 St-Denis - Metz 52-3 Vincennes - Pontault-Combault 29-19 Mugron - Lévezou-Ségala 00-00 Grenade/Gar. - Aire/l Adour 00-00 Tournon d Agen - Mérignac 00-00 Nogaro - Saint-Yrieix 00-00 Poule 7 Fumel - Grenade/Gar. (d) 18-16 Lalinde - Tournon-d'Agen (d) 19-15 Négrepelisse - Monflanquin (d) 23-18 Ribérac (o) - St-Yrieix 24-10 1. Lévézou-Ségala 63 18 13 1 4 7 2 2. St-Yrieix 57 18 12 1 5 7 0 3. Grenade/Gar. 52 18 11 0 7 4 4 4. Tournon-d'Agen 49 18 11 0 7 2 3 5. Ribérac 48 18 10 0 8 5 3 6. Fumel 47 18 10 1 7 0 5 7. Monflanquin 42 18 9 0 9 2 4 8. Négrepelisse 27 18 5 2 11 0 3 9. Lalinde 24 18 4 0 14 1 7 10. Gourdon 13 18 2 1 15 0 3 Fédérale 3B Fumel - Grenade/Gar. 12-29 Lalinde - Tournon-d'Agen 9-23 Négrepelisse - Monflanquin 8-25 Ribérac - St-Yrieix 18-28 Argelès-sur-M. - Gruissan 00-00 Castelnaudary - Avenir Bleu et Blanc 00-00 Vendres-Lespignan - Berre l Etang 00-00 Martigues-Port-de-B. - Toreilles-Canet-St-M. 00-00 Poule 11 Gruissan - Torreilles-Canet-Ste-Ma. 19-3 Le Boulou (d) - Vendres-Lespignan 10-11 Pézenas - Côte Vermeille (d) 28-25 Rieumes - Quillan 27-18 Saint-Girons (d) - Castelnaudary 9-12 1. Gruissan 55 18 12 0 6 3 4 2. Torreilles-Canet-Ste-Ma. 531811 0 7 4 5 3. Castelnaudary 50 18 10 0 8 4 6 4. Vendres-Lespignan 50 18 11 0 7 1 5 5. Côte Vermeille 49 18 10 0 8 5 4 6. Rieumes 49 18 11 1 6 1 2 7. Pézenas 32 18 6 0 12 1 7 8. Quillan 31 18 7 1 10 0 1 9. Le Boulou 30 18 6 0 12 0 6 10. Saint-Girons 28 18 5 0 13 0 8 Fédérale 3B Gruissan - Torreilles-Canet-Ste-Ma. 0-24 Le Boulou - Vendres-Lespignan 5-25 Pézenas - Côte Vermeille Forf. 2 Rieumes - Quillan 15-28 Saint-Girons - Castelnaudary 34-0 Rhône XV - Saint-Étienne 00-00 Givors - St-Marcel-L Is.-A. 00-00 Izeaux - Annecy 00-00 Annonay - Saint-Priest 00-00 Poule 15 Ampuis (o) - Izeaux 29-17 Meximieux-Dagneux - Vinay (d) 19-13 Renage-Rives - Givors 10-25 Rillieux-la-Pape - St-Etienne (o) 3-34 St-Claude - St-Priest 26-12 1. St-Etienne 65 18 13 1 4 9 2 2. St-Priest 58 18 12 1 5 6 2 3. Givors 56 18 12 1 5 3 3 4. Izeaux 54 18 12 1 5 3 1 5. Ampuis 43 18 8 0 10 4 7 6. Vinay 37 18 7 1 10 1 6 7. St-Claude 34 18 7 1 10 2 2 8. Rillieux-la-Pape 32 18 7 0 11 1 3 9. Meximieux-Dagneux 2818 5 0 13 1 7 10. Renage-Rives 20 18 4 0 14 0 4 Fédérale 3B Ampuis - Izeaux 30-10 Meximieux-Dagneux - Vinay 29-22 Renage-Rives - Givors 3-43 Rillieux-la-Pape - St-Etienne 3-34 St-Claude - St-Priest 21-18 Ces oppositions sont données sous réserve de modifications. Des points pourraient être retirés à certains clubs pour défaut d obligation en termes d école de rugby ou d arbitrage. Match aller sur le terrain du premier nommé. Poule 4 Blois (d) - Pithiviers 17-20 Châteauroux (o) - Auxerre 26-0 Melun-Combs (o) - Issoudun 33-9 Pougues-la-Charité - Bourges (o) 24-41 Vitry/Seine - Chartres (d) 19-14 1. Chartres 74 18 15 0 3 12 2 2. Auxerre 66 18 14 0 4 8 2 3. Bourges 63 18 14 0 4 5 2 4. Vitry/Seine 50 18 11 0 7 4 2 5. Blois 36 18 7 1 10 3 3 6. Châteauroux 31 18 7 1 9 1 2 7. Pithiviers 31 18 7 0 11 0 3 8. Melun-Combs 24 18 5 0 13 1 2 9. Issoudun 23 18 5 0 13 1 2 10. Pougues-la-Charité 22 18 4 0 14 1 5 Fédérale 3B Blois - Pithiviers 52-3 Châteauroux - Auxerre 57-5 Melun-Combs - Issoudun 53-5 Pougues-la-Charité - Bourges 14-67 Vitry/Seine - Chartres 15-18 Ces oppositions sont données sous réserve de modifications. Des points pourraient être retirés à certains clubs pour défaut d obligation en termes d école de rugby ou d arbitrage. Match aller sur le terrain du premier nommé. Poule 8 Bazas - Rion-des-Landes (d) 19-13 Bon-Encontre-Boé - Aire/l'Adour (d) 12-9 Mugron (o) - Mérignac 43-12 Mussidan (d) - Nérac 8-12 Nogaro - Ste-Foy-la-Grande (d) 16-9 1. Aire/l'Adour 52 18 10 2 6 4 4 2. Mérignac 52 18 11 0 7 3 5 3. Nogaro 50 18 10 2 6 3 3 4. Mugron 49 18 10 1 7 3 4 5. Bazas 49 18 10 2 6 1 4 6. Bon-Encontre-Boé 48 18 10 2 6 1 3 7. Ste-Foy-la-Grande 45 18 8 3 7 4 3 8. Rion-des-Landes 41 18 7 4 7 0 5 9. Nérac 32 18 5 2 11 0 8 10. Mussidan 3 18 0 0 18 0 3 Fédérale 3B Bazas - Rion-des-Landes 28-14 Bon-Encontre-Boé - Aire/l'Adour 18-3 Mugron - Mérignac 16-10 Mussidan - Nérac 12-38 Nogaro - Ste-Foy-la-Grande 15-24 Ces oppositions sont données sous réserve de modifications. Des points pourraient être retirés à certains clubs pour défaut d obligation en termes d école de rugby ou d arbitrage. Match aller sur le terrain du premier nommé. Poule 12 Aix UC - Jacou-Montpellier 16-0 Argelès/M. (d) - Esc-Bac-Asp 16-20 Berre-l'Etang - Thuir (d) 10-7 Lunel - Martigues-Pt-de-B. 5-20 Palavas - Av. Bleu et Blanc 7-17 1. Berre-l'Etang 59 18 13 0 5 3 3 2. Av. Bleu et Blanc 53 18 12 0 6 2 3 3. Martigues-Pt-de-B. 49 18 11 0 7 3 2 4. Argelès/M. 48 18 10 1 7 3 3 5. Esc-Bac-Asp 38 18 9 0 8 0 4 6. Aix UC 36 18 7 0 11 0 7 7. Palavas 36 18 8 0 10 0 4 8. Jacou-Montpellier 34 18 7 2 8 2 2 9. Thuir 33 18 6 1 11 0 7 10. Lunel 23 18 5 0 13 0 3 Fédérale 3B Aix UC - Jacou-Montpellier 6-22 Argelès/M. - Esc-Bac-Asp 31-13 Berre-l'Etang - Thuir 29-0 Lunel - Martigues-Pt-de-B. 14-36 Palavas - Av. Bleu et Blanc 42-27 Ces oppositions sont données sous réserve de modifications. Des points pourraient être retirés à certains clubs pour défaut d obligation en termes d école de rugby ou d arbitrage. Match aller sur le terrain du premier nommé. Poule 16 Annecy (o) - Voiron 33-18 Bièvre-St-Geoirs - Bellegarde-Coupy 16-5 St-Marcel-L'Is.-A. - Annonay 23-12 Tournon-Tain - Rhône XV (d) 10-3 Ugine-Albertville (d) - La Tour-du-Pin 19-21 1. Annecy 74 18 16 1 1 8 0 2. St-Marcel-L'Is.-A. 62 18 14 0 4 5 1 3. Annonay 55 18 12 1 5 1 3 4. Rhône XV 44 18 9 0 9 3 5 5. Bellegarde-Coupy 43 18 9 1 8 2 3 6. Voiron 42 18 8 2 8 2 4 7. Bièvre-St-Geoirs 37 18 7 1 10 1 6 8. Tournon-Tain 31 18 5 3 10 1 4 9. La Tour-du-Pin 21 18 3 0 15 2 7 10. Ugine-Albertville 10 18 2 1 14 0 2 Fédérale 3B Annecy - Voiron 40-12 Bièvre-St-Geoirs - Bellegarde-Coupy 34-26 St-Marcel-L'Is.-A. - Annonay 21-16 Tournon-Tain - Rhône XV 3-26 Ugine-Albertville - La Tour-du-Pin 15-10 Féminines Fédérale HUITIÈMES DE FINALE Bruges-Blanquefort - Poitiers 31-16 Clermont - Nanterre 3-10 Grenoble - Pontarlier-Bes.-Mort. 26-7 La Rochelle-Pallice - Perigord-Bl.-Trélissac 13-10 Massy - Vincennes 12-5 Savoie Feminines - Paris 15 20-0 St-Mandrier - Herm 0-28 St-Yrieix - Narbonne 12-19 Réserves élite FINALE Rennes - Ste bordelais-asptt 16-15 Jeunes Espoirs-Reichel POULE 1 Grenoble - Bordeaux-Bègles 52-37 Pau - Toulon 24-32 Bayonne (o) - Perpignan 41-11 Biarritz - Montpellier 25-16 La Rochelle - Brive 19-42 Racing-Metro (o) - Agen 25-12 1. Montpellier 78 24 17 0 7 8 2 2. Toulon 71 24 16 0 8 3 4 3. Racing-Metro 70 24 14 1 9 7 5 4. Bordeaux-Bègles 68 24 15 0 9 5 2 5. Brive 63 24 14 0 10 3 4 6. Toulouse 61 23 13 0 10 3 6 7. Agen 58 24 13 0 11 3 3 8. La Rochelle 53 24 11 1 12 3 4 9. Bayonne 53 24 10 0 14 6 7 10. Pau 50 24 11 0 13 2 4 11. Clermont 45 23 8 0 15 5 8 12. Biarritz 41 24 10 1 12 1 0 13. Perpignan 36 24 7 0 17 1 7 14. Grenoble 32 24 6 1 17 1 5 POULE 2 Bourgoin-Jallieu - Oyonnax 9-18 Carcassonne (d) - Colomiers 17-20 Castres - Narbonne (d) 16-10 Lyon (o) - Béziers 48-19 Massy (d) - Dax 7-12 Montauban (o) - Aurillac 36-8 Paris (o) - Mont-de-Marsan 33-14 Tarbes - Albi (d) 16-11 1. Lyon 101 28 21 1 6 12 2 2. Paris 91 28 20 0 8 5 5 3. Castres 84 28 18 0 10 6 6 4. Colomiers 82 28 18 0 10 3 7 5. Bourgoin-Jallieu 80 28 16 1 11 6 8 6. Narbonne 80 28 16 1 11 8 6 7. Oyonnax 78 28 16 0 12 8 6 8. Albi 73 28 15 0 13 5 8 9. Tarbes 69 28 14 1 13 5 6 10. Aurillac 65 28 13 3 12 4 3 11. Béziers 60 28 12 0 16 6 6 12. Carcassonne 46 28 9 2 17 1 5 13. Massy 46 28 9 0 18 2 10 14. Dax 38 28 8 0 19 3 5 15. Montauban 37 28 8 1 19 1 2 16. Mont-de-Marsan 33 28 5 2 21 1 8 Crabos POULE 1 ABCD XV - Clermont (o) 17-32 Lyon (o) - Lille 53-3 Massy (o) - Oyonnax 37-14 Paris (o) - Touraine Plus 47-12 Racing CF (o) - Bourg-en-Br. 57-0 AUX HERBIERS - Dimanche 15 heures - Rennes bat ASPTT Bordeaux 16-15 (10-0). Arbitre : M. Caussanel (Limousin). RENNES : 1E collectif; 1T, 3P Bourel. Carton jaune : Delvalle. ASPTT BORDEAUX : 3E. POULE 2 Aix-en-Pro. - Bourgoin-Jallieu (d) 16-14 Grenoble - Béziers 18-8 Narbonne (d) - Montpellier 27-30 Perpignan - Carcassonne 38-19 Toulon (o) - Rovaltain XV 71-0 POULE 3 Bayonne (d) - Castres 31-34 Montauban (d) - Tarbes 10-13 Pau (o) - Aurillac 43-3 Biarritz - Toulouse 22-10 POULE 4 Auch (o) - Dax 33-13 Brive (o) - Nantes 52-5 La Rochelle (o) - Tyrosse 39-5 Mont-de-Marsan (d) - Bordeaux-Bègles 12-19 Agen (o) - Périgueux 107-0 Bélascain BARRAGES Anglet - Lavaur 13-9 Gimont - Mazamet 19-14 Issoire - Dijon 8-20 Jasmins-Colayrac - FCTT 15-20 Limoges - Poitiers 45-17 Mâcon - Agde 12-10 Marcq-en-B.-Lmr. - Orsay 15-7 Oloron - Pamiers 32-20 Pont-Long - Lormont 8-9 Soyaux-Angoulême - Balma 13-16 Thuir - Hyères-Carquei. 15-6 Usrp-Chatillon - Grasse 16-3 Vienne - Gruissan 11-10 Alamercery POULE 1 Lille - Touraine Plus (d) 18-14 POULE 3 Azur 06 (o) - Carcassonne 75-8 Aix-en-Pro. - Gard XV 5-17 Perpignan (o) - Béziers 52-12 POULE 4 Biarritz - Tyrosse Remis Pau - Toulouse (o) 9-44 Gaudermen POULE 3 Azur 06 (o) - Carcassonne 38-3 Aix-en-Pro. - Elite Gard 26-12 Perpignan (o) - Béziers 94-0 POULE 4 Biarritz - Sud Landes Remis Pau - Toulouse 34-34 En bref... Réserves Élite La finale MONTESQUIEU-VOLVESTRE > On reparle de la fusion avec Daumazan Entre Arize et Volvestre, c est toujours l éternel serpent de mer, celui d un rapprochement entre l ASM et Daumazan. Fusion qui a déjà été effective, entre 1958 et 1962 et au niveau des équipes de jeunes dans les années 80, 90 et 2000. Pour la saison à venir, une commission spéciale va se mettre en place. Peut-être que pour la saison 2016-2017, les deux clubs mutualiseront leurs ressources? FÉDÉRALE 3 > MUSSIDAN - NÉRAC ARRÊTÉ À LA 30 E MINUTE Le match des relégués entre Mussidan et Nérac n aura duré que trente minutes. Un joueur de Mussidan ne voulant pas quitter la pelouse après avoir reçu un carton rouge, l arbitre a décidé de mettre un terme à la rencontre. Nérac menait 12 à 8. Ce score pourrait être validé par la commission compétente. Rennes - ASPTT Bordeaux 16-15 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE Première finale et premier titre de championne de France pour Rennes. Mais les Bretonnes, qui menaient 10 à 0 à la mitemps, ont tremblé jusqu au bout. En effet, en inscrivant un troisième essai dans les derniers instants du match, les Girondines auraient pu l emporter sur le fil si la buteuse de l ASPTT avait réussi la transformation. Il n en fut rien et les Rennaises pouvaient savourer.

Alsace-Lorraine PROMOTION HONNEUR Bar-le-Duc - Strasbourg (d) 20-17 Vittel (d) - Lauterbourg 14-20 DEUXIÈME SÉRIE Luneville (d) - Mutzig 31-35 TROISIÈME SÉRIE Epinal - Lorquin 25-0 Armagnac-Bigorre HONNEUR - PETITE FINALE Masseube - St-Lary-Soulan 15-30 Auvergne HONNEUR - DEMI-FINALE 1 Le Puy - Riom 19-26 HONNEUR - DEMI-FINALE 2 Brioude - Clermont 6-7 PROMOTION HONNEUR - DEMI-FINALE 1 Clermont - Montaigut 20-20 PROMOTION HONNEUR - DEMI-FINALE 2 Bort-les-Org. - Les Ancizes 22-3 PREMIÈRE SÉRIE - DEMI-FINALE 1 Ste-Florine - Thiers 31-7 PREMIÈRE SÉRIE - DEMI-FINALE 2 Combronde - Riom-ès-M. 20-3 DEUXIÈME SÉRIE - DEMI-FINALE 1 Ennezat - Varennes 23-10 DEUXIÈME SÉRIE - DEMI-FINALE 2 Chateaugay - Ydes 20-16 TROISIÈME SÉRIE - DEMI-FINALE 1 Lempdes - Billom 20-23 TROISIÈME SÉRIE - DEMI-FINALE 2 Manzat - Dompierre 34-10 QUATRIÈME SÉRIE - DEMI-FINALE 1 Charbonnières - Sauxillanges 19-11 QUATRIÈME SÉRIE - DEMI-FINALE 2 Sancy - Pulvérières 10-17 Béarn PREMIÈRE SÉRIE - FINALE Buzy-Ogeu - Bénéjacq 21-6 DEUXIÈME SÉRIE - FINALE Mourenx - Miramont 11-3 Bourgogne- Franche-Comté HONNEUR Dole - Chagny 44-17 Montbéliard (d) - Champagnole 6-12 Sens - Montceau Forf. 2 St-Apollinaire - Cluny 7-15 Tournus (o) - Digoin 61-10 PROMOTION HONNEUR Arbois - Paray-Le-Monial 31-14 Buxy - Toucy 48-3 Dijon (o) - Chatenoy 45-15 Genlis - Chenove (d) 25-23 Seurre (o) - Vesoul 36-12 PREMIÈRE SÉRIE Bourbon-Lancy - Valdahon (d) 15-14 Givry - Auxonne Forf. 2 Migennes - Chambertin (d) 10-6 Morez - St-Martin 36-15 Saone-Seille (o) - Chablis 17-6 DEUXIÈME SÉRIE Baume - St-Firmin-St-Sernin Forf. 2 Is/Tille-Asnières - Avallon 24-5 Louhans - Chaumont 43-15 Saulieu - Cosne/Loire Forf. 2 Vauzelles - Cozanne-Maranges 31-0 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1 Montbard-Chatillon - St-Martin-d'Or. 43-0 St Léger-des-V. (o) - Morteau 41-11 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2 Chatillon-en-B. - Tonnerre (d) 23-19 St Berain - Langres Forf. 1 Centre HONNEUR - DEMI-FINALES Joué-lès-T. - Vendôme 14-6 Sancerre - St-Pierre-des-Corps 27-16 PROMOTION HONNEUR - DEMI-FINALES Fleury-lès-Aub. - Orléans-la-S. 16-14 St-Doulchard - Arçay 6-0 PREMIÈRE SÉRIE - DEMI-FINALES Dammarie - Lussault-sur-Loire 17-12 Esvres-Mont. - Déols 28-12 DEUXIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Chateauneuf/L. - Gien-Briare 28-19 La Membrolle - Salbris NC TROISIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Bracieux - Sully 15-6 Foëcy - St-Florent 15-12 QUATRIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Buzançais - St-Laurent-Nouan 21-6 Luynes - Aubigny 30-15 Côte basque-landes PREMIÈRE SÉRIE - PETITE FINALE Ondres - Montfort-en-Ch. 32-23 DEUXIÈME SÉRIE - FINALE Castet-Linxe - Pomarez 15-13 TROISIÈME SÉRIE - FINALE Puyoo - Pouillon 34-11 QUATRIÈME SÉRIE - FINALE Menditte - Amou 20-6 Ile-de-France HONNEUR - DEMI-FINALES Boulogne-Billan. - Cergy-Pontoise 24-25 Chevreuse - Viry-Chatillon 24-21 PROMOTION HONNEUR - DEMI-FINALES Bagneux - Garches-Vaucresson 20-17 Massif Central - Marcoussis-Limours 16-10 PREMIÈRE SÉRIE - DEMI-FINALES Chilly-Mazarin - Champagne-St André 17-24 Neuilly-sur-Marne - Créteil-Choisy 37-25 DEUXIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Corbeil-Mennecy - Epinay/Orge 5-14 Rugby Sud 77 - Champs/Marne 23-12 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Les Mureaux - Plessis-Lagny Forf. 2 Othis - Bu Forf. 2 Paris XO - Achères 64-5 Saintry/Seine - Arpajon Remis Limousin HONNEUR - FINALE Uzerche - St-Simon 11-13 PROMOTION HONNEUR - FINALE Bretenoux-Biars - St-Céré 26-13 PREMIÈRE SÉRIE - FINALE Bagnac/Célé - Dampniat 11-9 DEUXIÈME SÉRIE - FINALE Limoges EC - Vayrac 18-12 TROISIÈME SÉRIE - FINALE Cublac-Terrasson - Val de Vienne 37-10 QUATRIÈME SÉRIE - FINALE Capo Limoges - Aubusson 18-9 Provence PREMIÈRE SÉRIE Alès - Pennes-M.-C. NC Digne (d) - Orange 23-25 Miramas - Gignac-Marignane 12-3 St-Gilles - Vauvert 15-3 Vaison - Pernes-les-Font. 5-18 DEUXIÈME SÉRIE Pertuis - Tarascon (o) 0-58 Alès - Beaucaire (d) 17-10 Jaunas - Val.-de-L'Huveaune 27-13 Manosque-Cadarrache - St-Rémy Forf. 1 Vitrolles - Gardanne 38-17 Languedoc HONNEUR - DEMI-FINALES Narbonne Plage - Vendargues 11-6 Pays-de-Sault - Rieux-Minervois 15-12 PROMOTION HONNEUR - DEMI-FINALES Couiza-Espéraza - Cruzy/St-Chinian 15-20 Villeneuve-Maguelonne - Tauch-Corbières 21-16 PREMIÈRE SÉRIE - DEMI-FINALES Alaric - Mauguio 16-13 Trèbes - Nissan-Colombiers 21-40 DEUXIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Névian-Canet - Maureilhan 10-18 St Jean-de-Védas - Sète 10-3 TROISIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES La Palme - Salagou-Larzac 22-15 Villeneuve-la-Comp. - OR Béziers 9-3 QUATRIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Narbonne Plage - Vendargues 11-6 Pays-de-Sault - Rieux-Minervois 15-12 Lyonnais PROMOTION HONNEUR - PETITE FINALE La Verpillière - Roanne 35-5 HONNEUR - PETITE FINALE SA Bourg-en-Br. - Tarare 13-17 Normandie HONNEUR - FINALE Caen - Le Havre AC 64-22 PROMOTION HONNEUR - FINALE Mont-St-Aignan - Couronne 24-6 PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES - FINALES Flers-Bocage - Forges-les-Eaux 32-10 Pont-de-L'Arche - Alençon 19-0 Port du Havre - Le Thuit-Signol 23-27 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - FINALES Valognes - Côte de Nacre 11-15 Granville - Argentan 18-15 Midi-Pyrenées HONNEUR - DEMI-FINALES Salvetat-Plaisance - Laroque-Bélesta 17-8 Sor-Agout - Revel 8-9 PROMOTION HONNEUR - DEMI-FINALES Lauzerte - Léguevin 23-12 St-Sulpice/Tarn - L'Arize 17-9 PREMIÈRE SÉRIE - DEMI-FINALES Brassac-Sidobre - Montech 6-14 Toulouse EC - Cazères 14-7 DEUXIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Puylaurens - La Barguillère 3-9 Vill.-de-Rouergue - Caraman 14-13 TROISIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Hte-Vallée-Aveyron - St-Jean-du-Falga 49-10 Mirepoix - Labarthe/Lèze 25-10 QUATRIÈME SÉRIE - DEMI-FINALES Boulogne/Gesse - St-Paul/Save 20-6 Montagne Noire - Roquettes 19-10 Pays-de-la-Loire HONNEUR / PROMOTION HONNEUR - BARRAGES Le Mans - St-Hilaire 78-10 Les Sables-d'Olonne - Châteaubriant 22-22 PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES - BARRAGES Pornic - Pontlieue 12-8 XV de l'erdre - Pays d'ancenis 25-23 TROISIÈME SÉRIE Sègre - VS Nantes (d) 20-18 Seiches-sur-Loir (o) - Colomban 46-3 QUATRIÈME SÉRIE Celtic RC - La Flèche Forf. 1 Chantonnay - La Ferté-Bernard Forf. 1 Mayenne (d) - Grace-Guenrouet 14-19 Périgord-Agenais HONNEUR - DEMI-FINALES Layrac - Montignac 20-0 Vill. Queyran - Vergt 20-8 PROMOTION HONNEUR - DEMI-FINALES Miramont - Duras 18-9 Le Passage - Port-St-Marie 3-3 (6-5 tab) PREMIÈRE SÉRIE - DEMI-FINALES Pont-du-Casse - Issigeac 17-16 Daglan - Castillonès 25-12 DEUXIÈME-TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - DEMI-FINALES Colayrac - Eymet 7-12 UR Confluent - Villef.Périgord. 12-6 Lanquais - Cancon 15-13 Le Bugue - Salignac 8-6 Buzet - Le Buisson 3-19 Puy-l'Evêque - Thiviers 7-3 Pays catalan HONNEUR - FINALE Elne - Rivesaltes 21-16 PREMIÈRE SÉRIE - FINALE Vallespir - Ponteilla 16-17 Pacac HONNEUR Château.-Sorgues - La Valette Forf. 1 Fos-Istres - Ajaccio 11-3 L'Isle/la-Sorgue - Arles (d) 16-14 Le Beausset - Vallée du Gapeau 24-6 Valréas - Sisteron 15-0 PROMOTION HONNEUR - POULE 1 Eyragues - Sanary 10-24 Marseille Smuc (d) - Toulon-Le Mourillon10-16 Salon-de-Pr. - Monaco 24-8 PROMOTION HONNEUR - POULE 2 Garde-Pradet - Gap (d) 20-18 Noves - Antibes 25-0 RC Phocéen - Bagnols-Marcoule 14-0 Côte d Azur-Corse PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES - DEMI-FINALES Pierrefeu - Le Brusc 20-17 St-Mandrier - Menton 20-25 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - DEMI-FINALES Les Plages - Le Cannet 34-0 St-Jean-du-Var - Ollioules 24-10 Ovalie Séries régionales LUNDI 20 AVRIL 2015 - MIDI OLYMPIQUE 19 Résultats & classements étrangers Super 15 10 e journée (16 avril) Brumbies (Aus) (d) - Rebels (Aus) 8-13 Cheetahs (Afs) (d) - Reds (Aus) 17-18 Crusaders (NZ) - Chiefs (NZ) 9-26 Force (Aus) (d) - Stormers (Afs) 6-13 Highlanders (NZ) - Blues (o, d) 30-24 Hurricanes (NZ) (o, d) - Waratahs (Aus) (o)24-29 Sharks (Afs) (d) - Bulls (Afs) 10-17 Exempt : Lions (Afs) Classement général Pts J. G. N. P. Bo Bd Premiers de conférence 1. Hurricanes (NZ) 33 8 7 0 1 4 1 2. Bulls (Afs) 28 9 6 0 3 2 2 3. Brumbies (Aus) 26 9 5 0 4 3 3 Autres qualifiés 4. Chiefs (NZ) 32 9 7 0 2 2 2 5. Highlanders (NZ) 28 8 6 0 2 2 2 6. Stormers (Afs) 26 9 6 0 3 1 1 7. Waratahs (Aus) 23 8 5 0 3 2 1 8. Lions (Afs) 21 9 5 0 4 0 1 9. Crusaders (NZ) 20 9 4 0 5 3 1 10. Sharks (Afs) 20 10 4 0 6 2 2 11. Rebels (Aus) 19 8 4 0 4 1 2 12. Cheetahs (Afs) 14 9 3 0 6 1 1 13. Reds (Aus) 11 9 2 0 7 1 2 14. Blues (NZ) 11 9 1 0 8 1 6 15. Force (Aus) 9 9 1 0 8 1 4 Vodacom Cup Groupe 1 (6 e journée - 18 avril) Blue Bulls (o) - Griffons 40-21 Leopards - Steval Pumas 23-31 Welwitchias - Limpopo (d) 24-17 Classement - 1. Blue Bulls, 24 pts, 6 m; 2. Lions, 23 pts, 5 m; 3. Steval Pumas, 20 pts, 6 m; 4. Leopards, 10 pts, 4 m; 5. Valke, 8 pts, 4 m; 6. Welwitchias, 6 pts, 5 m; 7. Griffons, 5 pts, 4 m; 8. Limpopo, 1 pt, 4 m. Groupe 2 (4 e journée - 18 avril) SWD Eagles (o) - Natal Sharks 36-13 Boland Cavaliers - Griquas (o) 19-62 FS Cheetahs (o) - Eastern Province (o, d) 50-45 Western Province (o) - Border Bulldogs 34-6 Classement - 1. Western Province, 19 pts, 4 m; 2. Griquas, 18 pts, 4 m; 3. FS Cheetahs, 15 pts, 4 m; 4. SWD Eagles, 11 pts, 4 m; 5. Eastern Province, 8 pts, 4 m; 6. Natal Sharks, 5 pts, 4 m; 7. Boland Cavaliers, 5 pts, 4 m; 8. Border Bulldogs, 0 pt, 4 m. Espagne Matchs en retard (18 avril) Hernani (d) - El Salvador 3-10 Classement - 1. Valladolid RAC, 84 pts, 20 m; 2. Santboiana, 81 pts, 20 m; 3. Cisneros Madrid, 80 pts, 20 m; 4. El Salvador, 69 pts, 20 m; 5. Santander, 67 pts, 20 m; 6. Gernika, 44 pts, 20 m; 7. Ordizia, 43 pts, 20 m; 8. Pozuelo Madrid, 32 pts, 20 m; 9. Getxo, 31 pts, 20 m; 10. FC Barcelone, 30 pts, 20 m; 11. Vigo, 24 pts, 20 m; 12. Hernani, 23 pts, 20 m. Coupe du Roi - Finale (18 avril) Valladolid RAC - Cisneros Madrid 33-15 Valladolid conserve son trophée et empoche sa 4 e Coupe d Espagne. Portugal Demi-finales (18 avril) CDU Lisbonne - Agronomia 20-8 Direito - Tecnico Lisbonne 41-12 La finale opposera, comme en 2013 et 2014, CDU Lisbonne à Direito. Tournoi C Belgique (o) - Pologne 53-23 Classement - 1. Belgique, 22 pts, 5 m; 2. Moldavie, 16 pts, 5 m; 3. Pologne, 9 pts, 4 m; 4. Pays-Bas, 6 pts, 3 m; 5. Ukraine, 5 pts, 3 m; 6. Suède, 0 pt, 4 m. Coupe europ. des Nations Division 2A Israël (d) - Malte 13-16 Suisse (o) - Croatie 40-20 Classement - 1. République tchèque, 14 pts (+30); 2. Suisse, 10 pts (+18); 3. Croatie, 8 pts (+3); 4. Malte, 8 pts (-6); 5. Israël, 1 pt (-25). Division 2C Slovénie (d) - Luxembourg 11-14 Serbie (o) - Autriche 22-3 Classement - 1. Luxembourg, 13 pts (+50); 2. Slovénie, 10 pts (+48); 3. Autriche, 5 pts (-22); 4. Serbie, 5 pts (-62); 5. Danemark, 2 pts (-8). Division 3 - Finale Slovaquie - Monténégro 31-3 La Slovaquie est championne d Europe 2015 Division 3. Consur A Uruguay - Brésil 48-9 Classement - 1. Uruguay, 6 pts (+113); 2. Chili, 0 pt (0 m); 3. Brésil, 0 pt (-39); 4. Paraguay, 0 pt (-74). L Uruguay a gagné son deuxième match consécutif et s affirme comme le favori pour remporter le titre et affronter l Argentine lors de la Consur Cup 205. 6 Nations asiatiques Top 3 Corée du Sud - Japon (o) 30-56 Classement - 1. Japon, 6 pts (+26); 2. Hong Kong, 0 pt (0 m); 3. Corée du Sud, 0 pt (-26). Division 3 Ouest Liban - Iran 27-8 Iran (o) - Jordanie 49-3 Liban (o) - Jordanie 71-3 Classement - 1. Liban, 11 pts (+87); 2. Iran, 6 pts (+27); 3. Jordanie, 0 pt (-114). Le Liban est champion d Asie de D3 Ouest. Nacra Championship Division 2 Nord Iles turques-et-caïques - Bahamas 7-24 Classement - 1. Bahamas, 6 pts (+23); 2. Bermudes, 3 pts (+46); 3. Iles turques-etcaïques, 0 pt (-69). Les Bahamas joueront un barrage d accession contre Etats-Unis Sud. Division 2 Sud St-Vincent-les-G.. (d) - Iles vierges br. 15-22 Classement - 1. Curaçao, 5 pts (+17); 2. Saint-Vincent-les-Grenadines, 5 pts (+1); 3. Iles vierges britanniques, 4 pts (+15); 4. Sainte-Lucie, 0 pts (-35). Barrages Challenge Cup Finales allers Rovigo - Calvisano 17-17 Baia Mare - Enissei Krasnoïarsk 20-30 Les matchs retours auront lieu le 2 mai. Circuit mondial à VII féminin Tournoi de Langford (4 e étape) Poule A Nouvelle-Zélande, Angleterre, Fidji, Espagne Poule B Australie, France, Brésil, Chine Poule C Canada, Etats-Unis, Russie, Afrique du Sud LES FRANÇAISES Phase de poules France - Chine 29-0 France - Brésil 27-5 France - Australie 5-24 Phases finales CUP Quart de finale France - Etats-Unis 17-0 Demi-finale France - Russie nc En raison du décalage horaire (-9 heures), nous ne sommes pas en mesure de vous donner les résultats des demi-finales et finales de Cup (2 h 26 françaises). En bref... FÉMININES À VII LES BLEUES UNE NOUVELLE FOIS EN DEMIE L équipe de France de rugby à VII était qualifiée pour les demi-finales du tournoi de Langford (Canada). Lors de cette quatrième étape du circuit mondial, les Bleues avaient terminé deuxièmes de leur poule (lire ci-dessus) et elles ont battu les Etats-Uniennes en quart (17-0). Elles devaient affronter les Russes en demies. En cas de place en finale, elles pouvaient espérer monter à la troisième ou deuxième place du classement général. Rappelons que les quatre premières sont qualifiées pour les JO 2016 de Rio de Janeiro. Il reste deux étapes du circuit mondial.