FISSURATION PAR FATIGUE

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FISSURATION PAR FATIGUE Claude ROBIN Ecole des Mines de Douai Fissuration par fatigue Introduction Description de la loi de Paris Paramètres ayant une influence sur la vitesse de fissuration Mécanismes de la fissuration par fatigue Modélisation 22

introduction La connaissance de la limite d'endurance est une indication insuffisante si l'on considère qu'une structure réelle contient déjà des défauts Pour les faibles durées de vie : le nombre de cycles d amorçage Ni représente 0,5 % de la durée de vie totale Nf Pour les longues durées de vie : Ni ~ 90 % Nf 33 démarche adoptée on considère qu'une structure contient des défauts dès sa mise en service, ce qui conduit à : mesurer la taille des défauts déterminer la taille de défaut admissible déterminer sa vitesse de progression connaître les efforts ou contraintes agissant sur la structure calculer sa durée de vie La connaissance des lois de propagation de fissure est alors indispensable 44

Description de la loi de Paris : premières observations Examen de la progression d une fissure dans une plaque de grandes dimensions contenant une fissure centrale de longueur 2a et soumise à un chargement de traction périodique Δσ σ charge σ max σ min σ temps Δσ = σ max - σ min 55 observations La fissure progresse de plus en plus rapidement lorsque sa longueur croît La fissure progresse d autant plus rapidement que l amplitude de contrainte Δσ est importante (Δσ 1 >Δσ 2 >Δσ 3 ) Le matériau reste élastique dans son ensemble, la plasticité étant confinée à la pointe de la fissure Longueur de fissure Nombre de cycles 66 la vitesse de fissuration dépend du chargement appliqué et de la longueur du défaut

Expression de la vitesse de fissuration On exprime la vitesse de fissuration en fonction de la variation du facteur d intensité de contrainte ΔK au cours d un cycle de chargement : K = βσ. πa I ΔK = K max -K min g Log da/dn On observe une variation linéaire de la vitesse de fissuration en fonction de ΔK dans un diagramme bi-logarithmique : Log ΔK Loi de Paris da/dn = CΔK m 77 Description complète de la courbe de vitesse de fissuration On observe trois stades Le stade 1, domaine des faibles vitesses de fissuration Le stade 2, domaine linéaire Le stade 3, domaine des fortes vitesses de propagation 88

Description du stade 1 domaine des faibles vitesses de fissuration 10-8 <da/dn<10-6 mm/cycle ΔK s : seuil de non fissuration. Valeur de ΔK en dessous de laquelle une fissure existante ne se propage pas 99 ΔK seuil Description du stade 2 stade linéaire, La loi de Paris s'applique Pour un chargement à amplitude constante donné, ΔP = P max P min = constante, la valeur de ΔK augmente lorsque la longueur de fissure croît et la vitesse de fissuration augmente L intégration de la loi de Paris permet de calculer la durée de vie 10

Description du stade 3 Fortes vitesses de propagation jusqu'à obtention de la rupture brutale lorsque K atteint la valeur K c 11 K c Paramètres ayant une influence sur la vitesse de fissuration 12

Influence de la charge moyenne Bien que le paramètre principal contrôlant l avancement de la fissure soit la variation du facteur d intensité de contrainte ΔK, la charge moyenne a une influence la vitesse de fissuration augmente quand la charge moyenne augmente (quand le rapport R augmente) L'influence de R est plus marquée dans les stades 1 et 3 R Pmim = = P max K K min max 13 Influence de la contrainte moyenne Différents types de chargements R = -1 σ moyen R = 0 0 < R 1 14

Influence de l environnement En présence d'un environnement agressif, la vitesse de fissuration augmente, le phénomène de corrosion se superposant au phénomène de fatigue Influence de la valeur de K 1SCC 15 Influence de l environnement Si l'on compare le comportement du matériau entre air et vide, la vitesse de fissuration est de 10 à 100 fois plus faible sous vide, surtout au niveau de ΔK s 16

Influence de l histoire du chargement La courbe de fissuration est tracée pour un chargement d amplitude constante, non représentatif des chargements réels s appliquant en service Les durées de vie calculées à l aide de la loi de Paris sont souvent erronées car trop conservatives L histoire du chargement, qui n est pas prise en compte lors de l intégration de la loi de Paris, a une grande influence sur la vitesse de fissuration 17 Cas d un chargement à amplitude variable : surcharges en traction éprouvette CT machine servo-hydraulique asservie en charge essais conduits à ΔK constants par une décroissance progressive de la charge appliquée. pour une longueur donnée de fissure, application d une surcharge et reprise du chargement initial. 18 Nombre de cycles

Influence de surcharges sur la vitesse de fissuration La loi de Paris n est plus vérifiée 19 Quantification de l influence des surcharges On définit : a d : longueur de fissure affectée par la surcharge. N d : nombre de cycles affectés par la surcharge. a N Le retard est affecté par : le rapport de surcharge Le nombre de pics de surcharge Le niveau du chargement de base La nature du matériau L'épaisseur de l'éprouvette. 20

Quantification de l influence des surcharges : Le retard est d'autant plus important que le nombre de cycles de surcharge est élevé Le retard est d'autant plus important que le matériau est ductile. Plus le niveau de chargement initial ΔK est faible, plus de retard est important Le retard est d'autant plus fort que l'épaisseur de l'éprouvette est faible 21 Quantification de l influence des surcharges Influence du nombre de cycles de surcharges pour un taux de surcharge donné 22

Cas d un chargement à amplitude variable : surcharges en compression L'application d'une surcharge en compression provoque une augmentation de la vitesse de fissuration ou, si elle est couplée à une surcharge de traction, elle minimise l'influence de cette surcharge en diminuant notablement le retard 23 Mécanismes de la fissuration par fatigue Deux mécanismes permettent d expliquer le comportement d une fissure de fatigue Les zones plastifiées à la pointe de la fissure Le phénomène de fermeture de fissure 24

Rappel : zone plastifiée d Irwin en MLER 1 ( K ) de la zone plastifiée d Irwin est : R p = En contrainte plane, le diamètre π Re 2 σ yy Re En déformation plane, ce diamètre est 3 fois plus petit r y * fissure réelle zone plastique r fissure effective fictive R y = 2 r y r p =2r* 25 Formation des zones plastifiées En fatigue, il existe deux zones plastifiées : l'une crée au chargement, l'autre au déchargement 26 Existence de contraintes résiduelles de compression à la pointe de la fissure

Caractéristiques des zones plastifiées en fatigue Existence de deux zones plastifiées La zone cyclique est quatre fois plus petite que la zone monotone En résumé, à proximité de la pointe de la fissure, on trouve 3 régions : Une première zone, la plus éloignée du fond de fissure dans laquelle les déformations sont élastiques, une deuxième zone, plastifiée lors de l'ouverture de la fissure, dans laquelle les déformations sont faibles et uniformes, une troisième zone où l'amplitude de la contrainte est de l'ordre de 2Re, la plastification se produit sous l'effet de la fermeture de la fissure et les déformations sont importantes. 27 Zone plastifiée en Fond de fissure Eclairage en lumière rasante Attaque métallographique 28

Preuves expérimentales de l existence des zones plastifiées méthodes expérimentales de détermination par mise en évidence de la contraction en surface de changements microstructuraux créés par la plastification microdureté, rugosité, attaque métallographique 29 Concept de fermeture de fissure Lorsque la fissure se propage, un sillage plastique se développe le long du trajet de la fissure, siège de contraintes résiduelles de compression. entaille Fissure de fatigue Zone plastifiée Les contraintes de compression s'opposent à la contrainte extérieure appliquée de traction, se traduisant par une fermeture de la fissure à faible charge (expérience de Elber). Enveloppe des zones plastifiées précédentes 30

Concept de fermeture de fissure Expérience d Elber 31 Loi de fissuration d Elber Considérant qu'une fissure ne peut progresser que si elle est ouverte, Elber a proposé d'utiliser comme loi de fissuration une loi de Paris modifiée ne tenant compte que de la partie efficace du chargement ΔK eff 32

Mesure du point d ouverture de fissure Dispositif expérimental 33 Influence de la charge moyenne Un tel concept permet de bien tenir compte de l'influence de la charge moyenne 34

Application de surcharges L'application d une surcharge s'accompagne d'un changement sensible du point d'ouverture de fissure. Il est cependant difficile d'expliquer en totalité le comportement d'une fissure de fatigue sous chargement aléatoire à l'aide de ce paramètre 35 Modélisation : prédiction de la durée de vie Modèle de Wheeler Zone plastifiée de surcharge a o : Longueur de fissure à l'application de la surcharge r pi : taille de zone plastifiée due au chargement de base r 0 : taille de zone plastifiée due à la surcharge da dn après surchage = φ da dn amplitude constante 36

Modèle de Wheeler Détermination du facteur de retard Φ φ= rpi ao + rpo a i m si a i + r pi < a o + r po Φ = 1 si a i +r pi a 0 + r p0 m : facteur déterminé de façon empirique Le modèle de Wheeler prédit un retard à la fissuration jusqu à ce que que la zone plastifiée courante vienne tangenter la zone plastifiée de surcharge 37 Modèle de Matsuoka 38

Modèle de Matsuoka 39 Cas du chargement à amplitude constante Modèle de Matsuoka 40 Après application de la surcharge

Modèle de Glinka La progression d une fissure de fatigue est modélisée en considérant une propagation incrémentale par rupture de «mini-éprouvettes» soumises à une déformation plastique importante; On suppose que ces mini-éprouvettes se rompent en fatigue oligocyclique avec la même durée de vie qu une macroéprouvette lisse 41 Distribution des déformations en fond de fissure Amplitude de déformation Δε 0,02 0< x <nδδ Δε = 1 ΔK C x 2 1 N ' + 1 + 2 ΔK C x 2 N N ' + 1 nδδ < x < R y,m Δε = A1 + A2 Ln 1 ( x) + A3 + A x 4 x 2 1 0,01 X> R y,m ( ) 1 υ ΔK Δε = E 2π x Δε ef 42 X ef 0,01 0,02 Distance en mm R y,m

Concept de la micro éprouvette de fatigue oligocyclique Distribution des déformations Courbe de fatigue oligocyclique Amplitude de déformation Δε Amplitude de déformation Δε Micro éprouvette σ σ X X σ σ da = dn Xef N* Distance en mm X ef N* Nombre de cycles 43 Modèle de Pelloux P Loi de Pelloux P P t t da/dn = i = Dδ n P P t t I = interstrie D et n constantes 44 2 cycles t

Modèle de Pelloux Le modèle de Pelloux est particulièrement adapté pour une propagation marquée par des stries de fatigue. 45 Merci de votre attention Claude ROBIN claude.robin@mines-douai.fr